La première partie de notre road trip
Septembre 2018
30 jours
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Ça y'est ! Nous y voilà ! Embrasser le tarmac de l’aéroport après 32h de voyage est aussi doux qu'un premier baiser. En réalité ça n'a pas été si dur, l'alcool était gratuit a bord...Mais toujours est-il que nous sommes content d'arriver. Entrecroisement particuliers d’émotions, du bonheur intense au vertige d’être si loin de de son foyer. La vue sur la baie de Sydney coupe ses oscillations: époustouflant. Cette image tant convoitée et présente dans tous nos guides de voyages apparaît sous nos yeux. on respire un grand coup, comme pour clôturer cette étape du départ et se donner l’énergie pour ouvrir celle de l'aventure commençant. Let's go !


Un voyage plein de promesses

Avant de partir le Working Holiday Visa (WHV) est dépeint comme une aventure hors du commun marquée par de vives émotions, de merveilleuses rencontres et une redécouverte de la nature. A lui seul, le voyage en dit long et confirme ces attentes. Nous avons rencontres 3 français durant le vol et déjà un élan de solidarité se forme lors de la 1ère galère durant notre escale a Xian. Une chose est sure, les chinois ne parlent pas anglais. Pas un mot ! Pas un hello ! Alors qu'en nous devons rejoindre un hôtel le temps du transit c'est la croix et la bannière... Un coup d'anglais, de mime et surtout de google translate nous permettent d'arriver a nos fins. Nous montons dans un bus inconnu vers un hôtel anonyme... Le tout sous la pluie et la brume pour alimenter ce moment rassurant. L'inconnu pointe déjà le bout de son nez et nous l'affrontons avec ces 3 français. Fiers de notre victoire nous allons boire une bière en arrivant a Sydney. Il est 10h du matin, ça promet !


Bondi Beach ou le stéréotype australien

Que rêver de mieux que commencer notre voyage par Bondi Beach ? C'est la plage populaire de Sydney que nous rejoignons pour 2 nuits avant notre départ a Cairns. Ici il fait beau, les oiseaux chantent, les rouleaux de l’océan claquent le sable fin et les surfeurs se pavanent dans les rues avec leurs planches sous le bras. Si on m'avait dit qu'un endroit pouvait être autant cliche je n'y aurai pas cru. Mais que c'est plaisant !

Les gens sont sereins et chaleureux tandis que le quartier est beau et apaisant. Il fait bon vivre et c'est mutuellement qu'on se l'avoue avec Salomé. On se croirait dans le rêve pavillonnaire a l’américaine couple au lifestyle australien bien plus ouvert et modeste.

Cette vie urbaine se mélange à une nature grandiose. Nous partons de notre Airbnb ce matin du 21 septembre pour gagner la "coastal walk". Cette promenade d'une dizaine de kilomètres le long de la cote est à couper le souffle. Chaque nouvelle baie est une découverte, un étonnement.

C'est en haut d'une falaise que nous prenons conscience que l'Australie a tant a offrir. A nous d'aller cueillir ses fruits.

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Nous reprenons l'avion à Sydney direction Cairns. Fini la sédentarité ! 3h d'avion. Quelle bonne blague après notre trajet pour venir ! Et pourtant ma confiance s'envole avec les 1ères secousses... Je crois que je m'y ferais jamais.

Arrivé au dessus de la région on comprend la notion d'Etat-continent. Rien à voir avec Sydney. L'océan semble se jeter dans les bras humides et hostiles de la foret tropicale. De grandes étendues d'arbres, de mangroves, de rivières s'etendent sous nos pieds. Pas de traces humaines avant l'aéroport de Cairns et les coucous de Chlodin's ! Même sous les tropiques on a nos contacts !


Elle s'est occupé de tout : réservation dans un backpacker (auberge), négociation avec notre roommate pour qu'ils nous récupèrent avec son 4WD (4x4) à l'aéroport et, le top, du "Mercury extra strong cider" au frais. On a troqué la 8-6 du clodo contre le Mercury de Chlochlo ! Pas de jugements, l'alcool coûte un bras en plus d'un foie. On va devoir se mettre au vert mais plus tard; le backpacker est un microcosme. Ici on boit et on fume. The place to be !

Nous vivons ici une semaine. On prend la température de ce nouveau style de vie. On expérimente et on l'appréhende au travers le comportements des autres locataires. C'est aussi l'occasion de travailler notre anglais et d'essayer de se débarrasser de cette barrière qui relève essentiellement de la timidité. Et finalement boire du strong cider ou du "goon" (doux breuvage du backpack comparable à la fameuse Villageoise française...!), discuter avec les gens et profiter du backpacker occupe bien nos journées. On fait vite le tour de Cairns et on se rend compte que l'Australie n'est pas réputée pour ses villes pour une bonne raison : elles sont moches. Dans le fond peu importe, nous sommes ici pour trouver notre cher et tendre van.


Avec du recul l'achat du van fut assez simple. En une semaine l'affaire était plié. Pourtant sur le moment ce temps parait être une éternité et des moments gaspillés. Chaque jour c'est comme repousser le départ vers l'aventure tant attendue. Cependant, l'expérience nous apprend à ne pas nous jeter sur la 1ère offre. Nous essayons un van appartenant à un loueur de voiture qui nous promet une belle affaire. Nous faisons un Safety Check avant d'acheter pour être sûr de la fiabilité de la voiture. Notre nouvel ami le garagiste nous avoue qu'il ne faut pas le prendre car le van a déjà un pied dans la tombe. Comble, le vendeur était au courant. Cette mésaventure nous a rodé pour les futurs essais. Et ce n'est qu'après un calme trop long sur Gumtree et les réseaux sociaux que nous la découvrons... Elle brille sur le parking du supermarché. La Mazda E1800. Fleuron de l'automobile japonaise.

Je pars donc l'essayer avec son propriétaire hollandais qui s'en débarrasse pour aller faire le tour de l'Himalaya (on rencontre de tout!). En route il reçoit d'autres appels de potentiels acheteurs. J'active mon mode de négociateur italien et je lui fais une offre qu'il ne peut pas refuser... Le deal est fait et on se retrouve autour d'une bière (puis 4) pour la paperasse. Demain nous partons. Nous ne pouvons plus attendre. On the road !


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1er jour en tant qu'heureux propriétaire d'un van. Le soleil point le bout de son nez. Nous ouvrons les yeux et dès lors nous voulons partir. Conduire pour conduire sans vraiment savoir sa destination ni même sa destinée. Nous ressentons la liberté que nous étions venus chercher. Avant d'attaquer la route vers le sud nous nous devons un détour vers l'incontournable Daintree, une des plus vieilles forêts de ce monde classée au patrimoine mondial. Sur la route on tombe dans les clichés. On roule sur une route longeant l'océan, cheveux au vent, riant et émerveillé de ce nouveau paysage, le tout sur un fond de "What's up" des 4 Non Blondes. Le rêve.

Chloé appelle son ancien whoofing pour savoir si nous pouvons occuper un bout de son yard pour la nuit. C'est ainsi que nous retrouvons le farfelu Bob. Agé d'une cinquantaine d'années, cette grande gigue se prélasse torse nu et sans chaussures partout où il va. Si Mère Nature devait avoir un amant ce serait Bob. Vivant dans une espèce d'immense cabane en bois au bord de l'océan et construit de ses mains, il milite à ses heures perdues pour la fermeture de mines dans le Queensland. Toujours une bonne histoire à raconter ou une anecdote à partager. Partager. C'est bien le terme qui colle le mieux au personnage tant il a été accueillant et généreux avec nous trois. On le retrouve avec sa nouvelle "helper", Maia à Mossman Gorge avant de dîner avec eux. Le temps d'une nuit sa maison était la nôtre. un bon 1er pas vers la Daintree.

Nous partons ce matin avec la promesse de revenir 2 jours après pour aller voir les crocodiles avec Maia. A peine la Daintree River traversée, l'ambiance change. Rappelez-vous la scène de Jurassic Park où Allan et Ellie découvre un dinosaure de leur Jeep. C'est nous dans notre van ! Cette forêt tropicale a des airs préhistoriques et on se demande ce qui se cache derrière cet amas d'arbre, de palmes et de lianes... Un panneau "Caution Cassowaries" nous donne une piste. C'est une espèce d'autruche jurassique avec une crête multicolore. Ici le temps s'est arrêté. Nous arpentons la zone pendant 2 jours alternant entre jungles, mangroves et plages paradisiaques... mais aussi crocodiles, chauves souris ou serpents !

Retour à la "normale" le soir chez Bob. Il m'apprend que demain je vais lui donner un coup de main pour trier son bazar et en même temps récupérer des panneaux de bois pour la construction du van. Partager vous-ai-je dit ! A l'aube nous partons donc chez Helène pour débarasser son garage et je reviens chercher les filles pour aller voir les crocodiles. Les photos en disent plus que les mots...

Il est l'heure de quitter cette région et repartir vers Cairns bricoler un meuble pour Duuude. Adieu à Maia puis à Bob... qui nous prête des outils pour 2 jours ! (plus jamais je serai égoïste sinon le karma me frappera sur les doigts !)

C'est dans le freecamp de Cairns (un vrai camp de Roms) que nous retapons le van. Nettoyage, linot et un meuble construit de nos mains lui refont une beauté. On finit à la tombée de la nuit mais Duuude rayonne quand même ! Le roadtrip vers Brisbane peut commencer avec comme 1er objectif Magnetic Island. En route on s'aère et se rafraichit dans les eaux de Crystal Cascades, Josephine Falls et Mission Beach avant de nous coucher dans un freecamp face à l'océan et cette île qui nous promet tant de merveilles. Vivement demain !

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Magnetic Island ou Maggie pour les intimes, et Dieu sait qu’après 3 jours passes sur cet île nous nous sentons comme tels. Que cette île porte bien son nom. Magnétique. C'est le qualificatif idéal tant elle est belle et envoûtante. L'union parfaite entre la faune et la flore encore épargnée de l'empreinte humaine. Rencontre.


Au bout du monde...

On pensait déjà pouvoir toucher l'horizon en étant en Australie mais aller sur Magnetic Island c'est comme le saisir. A 1h de ferry de Townsville on a l'impression de bout du monde, d'un morceau de paradis. En arrivant ce matin du 8 septembre sur les cotes de l’île c'est l'ambiance qui règne. Apres un petit déjeuner sur Picnic Bay nous n'avons d'autres choix que de profiter de cette plage. Et ce d'autant plus que c'est la 1ere fois que nous pouvons nous baigner sans risquer ni crocodiles ni requins ni méduses ! On veut tellement profiter de l’océan que l'on attaque un "snorkeling trail", concept super de promenade dans l'eau avec une carte plastifiée et une présentation des espèces présentes. Nous sommes dans la Mer de Corail et ils sont bien au rendez-vous bien qu'une partie soit morte...

Et en parlant d’espèces menacées, il est l'heure de passer aux choses sérieuses : voir un koala. On quitte donc la baie pour grimper dans les hauteurs de l’île avec notre increvable Duuude. On finit a pied pour atteindre le fort de l’île (Il a été construit en 43 pour prévenir une attaque japonaise sur Townsville, port principal de dépôts de troupes Alliées). Nous regardons tellement dans les arbres que nous en avons presque un torticolis. Mais en réalité c'est avec déceptions que nous atteignons le bout de la marche. La nature nous console car le vue de la-haut est imprenable. Fatigués après cette immense randonnée de 3kms nous faisons une sieste sur la pierre chaude du fort. Nous rentrons au camping accusant le karma et espérant que le lendemain sera plus convaincant.


... Au paradis

A peine le soleil levé, je suis sur le qui-vive au point de "stresser" au réveil les 2 pseudos aventurières avec qui je voyage. Il leur faut 12h de sommeil et 2h le matin pour se mettre en jambe ! L'horreur.

C'est quand même sur de bonnes bases que je les traine jusqu'à une randonnée de 8km s'enfonçant dans l'île et son parc national. Nous sommes seuls. Le soleil tape comme s'il était au zénith. Les effluves d'eucalyptus nous guident dans ce chemin. La forêt respire et ses occupants bougent discrètement. Le vert des palmes se marie au brun de la terre sèche. C'est beau et paisible. En haut la vue est splendide. Nous apercevons le bleu de l'océan et le jaune du sable fin qui s'ajoute à ce tableau idyllique. Mon paradis.

C'est en redescendant et au détour d'un point de vue qu'il était là à me regarder. Je l'avais réveillé et il me faisait les même yeux qu'un père disputant son enfant. Sacré caractère ce koala ! C'est en m'excusant que j'en aperçu un autre et puis enfin un 3eme ! Une vraie famille. Et pour cause, nous avions sous les yeux un bébé koala accompagné de son père et de sa mère. Une belle émotion nous envahit. Nous nous murons dans le silence pendant de longues minutes. Le koala est tellement beau. Son pelage semble si doux qu'on croit avoir affaire à une peluche vivante. Au début curieux ils retournent dans les bras de Morphée et gare à celui qui les en sort. C'est une rencontre très émouvante et une aude à la nature.

C'est respectueusement que nous laissons cette espèce menacée en paix. Le coucher de soleil à West Point est la plus belle conclusion de ce jour au paradis.


De la faune et de la flore encore et toujours

Au réveil le lendemain, le sentiment partagé est de se dire que notre dernier jour est du bonus. Nous nous attendions pas à ce que l'île nous livre tous ses secrets. Ce matin, j'attaque par un footing sur la plage plutôt que de poireauter en attendant mesdames. N'importe quel acte du site a un caractère céleste ici. Des tortues me font la cour pendant ma récupération. La journée s'annonce encore époustouflante.

Aujourd'hui c'est plage et snorkeling. Nous arrivons a Arthur Bay. Salome est aux anges, c'est sa plage rêvée ! Il n'y a quasi personne, le sable est chaud et fin et l'eau est turquoise. On se sent bien, chanceux et heureux.

Nous partons pour gagner Florence Bay, réputée pour sa faune et flore marine. Après le popo de Chlochlo on plonge armés de nos masques et tubas. Incroyable. Il y a un récif immense où on découvre une multitude de poissons et de coraux de toutes les couleurs. Mieux encore, un requin de récif me passe sous le nez ! Cette île est définitivement fabuleuse.

Nous quittons la plage à reculons en sachant l'heure de départ approchant. On a un peu d'avance, on s'arrête dans un lieu réputé pour cacher des wallabies des rochers. Pas manqué, la chance est de notre côté en ce jour, il y en a une multitude. Ils sont tellement assoiffés que nous pouvons les faire boire dans nos mains. Quel moment et quelle expérience. Ces petites bêtes n'ont rien à envier aux koalas. On aimerait les adopter !

La nuit tombe, le ferry part, les souvenirs restent. Thank you Maggie.

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Comme le disait une éminente femme, merci pour ce moment


Nous reprenons la route en direction d'Airlie Beach. Seulement 300 km nous sépare de cette parfaite petite station balnéaire. Cette ville est un incontournable de la côte Est. Elle est le lieu de départ pour faire un tour des 74 îles paradisiaques communément appelé les whitsundays. Nous avons pu réserver une de ces fameuses croisières grâce à nos fabuleux amis qui nous l'on offert pour notre départ.

Nous avions deux jours d'attentes avant d'embarquer vers la paradis. Nous en avons profité pour se poser enfin ! Être tous les jours dans un endroit différent, faire beaucoup de route me fatigue autant que de réviser mes partiels (c'est dire à quel point je suis studieuse). On profite du lagoon, du soleil et des balades en forêt. Les petites randos sous 35degrés semblent compliquées pour Chloé et Ronan que j'attends tout les 300m parce qu'ils sont anormalement lents. (NON, ce n'est pas une blague).

Mardi 16 Octobre 2018, 6h30.

Le soleil levant réveille notre excitation intenable depuis trois jours. Enfin le grand jour est arrivé ! Le waltzing matilda et ses deux personnels d'équipages sont là devant nous, prêt à accueillir trois impatients grands enfants avec leurs packs de cidres bien frais. Un magnifique voilier accueillant 14 passagers en atteinte d'émerveillement. Le temps est quelque peu nuageux mais l'océan est très calme. On s'assoit sur le ponton et on profite du spectacle. C'est beau, c'est même magnifique. Après deux heures de navigation on s'arrête dans Mackerel Bay pour pouvoir faire du snorkelling ( plongée avec masque et tuba). Il faut savoir que maintenant je fais la grande mais j'étais morte de peur de me faire avaler toute crue par un requin. Oui, je n'ai pas mon papa pour me sauver...

Combinaison anti-méduses, masque et tuba enfilés nous sautons dans l'eau et on apprécie la beauté que l'océan nous offre. Nous sommes au milieu de coraux magnifiques, de milliers de poissons petits et gros. Nous explorons le monde marin parmi eux pendant plus d'une heure. Une tortue viendra nous rendre visite, elle nous laissera la contempler et disparaître doucement dans le fond obscur de l'océan.

Notre capitaine nous emmène ensuite dans un deuxième spot pour faire du snorkeling. Deuxième émerveillement visuel. Cette fois-ci ce ne sera pas une mais trois tortue que nous aurons la chance de côtoyer. Également, une raie manta viendra nous dire bonjour !


Plus de deux heures de snorkeling plus tard, nous repartons naviguer jusqu'à une magnifique baie on nous sommes seuls au monde.

18h, le soleil se couche, un apéritif servit avec notre cidre, du FROMAGE. Tu regardes le coucher de soleil perdu quelque part dans l'océan. Tu prends une grande inspiration et tu observes la beauté de la nature. De la vie, tout simplement. Je n'ai jamais été aussi heureuse et pourtant j'aimerai tellement partager ce moment avec toute ma famille, mes amis. Alors, je profite pour eux malgré la distance, ils sont un petit peu là, à côté de moi.

On passe la nuit sur le pont et on regarde les étoiles qui n'ont jamais été aussi près de nous. Le réveil à 5h00 du matin sera un peu difficile, avec les cheveux et le visage qui collent de sel ! Pas la plus confortable des nuits mais inoubliable !

17 Octobre, Ronan a de quoi être heureux, il a le plus bel anniversaire que l'on puisse rêver. Un bateau, la plage, le soleil et ses deux acolytes préférées. Vers 7h, le capitaine navigue en direction d'une des plus belles plages du monde : Whiteheaven beach. Composé de 98% de silice, elle est tellement blanche que porter des lunettes est obligatoire si on ne veut pas se brûler les yeux ! Un vrai paradis, de l'eau turquoise, une plage, des raies manta et du bonheur à l'état pur ! Nous y passerons la matinée et prendront des millions de photos pour ne jamais oublier chaque petit grain de sable peuplant cette immense plage.

Pour ce qui est du retour, les dauphins iront dire au revoir à Chloé et Ronan pendant que moi, j'étais bien évidemment dans la cabine...

Ps : Ronan n'avait, bien sûr, pas accroché son tee shirt au bateau, il s'est donc envolé dans l'océan. Tu sais Myriam, le beau tee shirt Element que tu lui avais acheté.

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Notre fabuleuse croisière terminée, nous avions un planning chargé puisque nous devions faire 1 000km en 6jours. Pas facile avec notre Duuude qui n'aime pas monter au dessus de 100km/h. Ce n'était pas infaisable mais nous ne pouvions plus nous arrêter comme bon nous semble. Planning fait, nous avons reprit la route tranquillement. Ces six derniers jours avec Chloé sont passés beaucoup trop vite.

Jeudi 18 Octobre, coup de blues d'être loin de tout le monde. Un anniversaire loin de chez soi, c'est difficile même avec un décor paradisiaque. Heureusement nos familles ont offert à Ronan un vol en hydravion au dessus des Whitsundays. Une belle surprise que j'ai réussi à garder avec un peu l'aide de Chloé parce que sinon j'aurais jamais tenu ! Un sourire béat remplit d'interrogation, il n'a pas tout de suite réalisé. Une heure de vol au dessus de la grande barrière de corail plus tard, le cerveau qui va exploser d'avoir d'aussi beaux souvenirs.

PS : Salomé m'empêche d'écrire plus là dessus... elle veut des articles plus court... Pire que Poutine ! Toujours est-il que les photos en disent plus long que tout ce que je peux vous décrire et encore il faut les imaginer en 100x plus beau, avec l'effet de surprise et les sensations de ce petit coucou (qui a fait très peur à Salomé avouons le !). Pour tout ça MERCI


Le soir même nous avons dormi dans un parc national où nous avons eu la chance de voir un ornithorynque !! Pour information, c'est tout petit, 40 à 50cm maximum alors difficile à trouver ! Heureusement que Chloé était levé depuis 5h30 et l'avait pisté avant nous !

La vache qui murmurait à l'oreille des femmes (ou l'inverse je sais plus trop...!)

Le lendemain, petite pause matinale à Hervey Bay où l'envie subite d'aller voir des baleines nous a prise ! Ni une, ni deux on réserve pour 14h une sortie en mer pour aller observer ces magnifiques créatures ! Coup de chance elles nous ont offert un show pendant quatre heures. Quatre heures à regarder une espèce si grosse que ça paraissait surréaliste ! Elles se trouvent près des côtes en cette saison parce qu'elles viennent pour accoucher, l'eau y est moins profonde. 20m quand même, mais pour elles qui en font 15 c'est une pataugeoire. Observer des baleineaux jouer et sauter hors de l'eau était tout simplement émouvant !


Après cette dernière activité riche en émotion, nous avons tracé en direction de Brisbane. Un petit arrêt et une cuite dans la ville des surfeurs plus tard, les derniers 100km ont été un peu compliqué pour le foie.


Nous venons d'arriver sur Brisbane et Chloé est partie hier, journée un peu difficile pour nous deux qui avons vécu à trois pendant un mois. Le soir a été très triste et ne pas voir la petite tente de Chloé ce matin nous fait un pincement au coeur. Seul point positif de son départ, Ronan peut de nouveau finir mes plats sans que Chloé ne s'interpose pour les finir avant !

Un nouveau chapitre s'ouvre pour notre road trip et cela fait part à pleins de nouvelles surprises à venir !