Pour finir notre aventure aux Baléares, Minorque. Ile la plus à l'Est de l'Espagne, elle arbore une palette de couleurs et une diversité de paysages fascinantes. Deux semaines sous le soleil !
Août 2019
2 semaines
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Nous disons au revoir à Ibiza  

Après avoir rangé le bateau et regardé une dernière fois la météo, à midi nous levons l'ancre et quittons l'île de Tagomago. Direction Minorque ! Nous avons environ 140 milles à faire, et un petit vent de Sud est prévu pour les prochains jours et nous devrions mettre un peu moins de deux jours.

On a choisi de ne pas faire escale à Majorque car ma famille nous rejoint à Minorque quelques jours après, et c'est l'ocasion de refaire une nav' un peu longue.

Donc à midi c'est parti, le vent est là, 10nds établi travers, on avance doucement à une moyenne de 3nds. C'est une navigation délicieuse qui s'annonce, les conditions étant très tranquilles. Et bien non ! à 16h le vent nous lâche et nous allumons le moteur sans savoir que le vent, c'est fini pour de bon...

Moteur donc. Il fait une chaleur écrasante sans le vent, mais nous sommes quand même gratifiés par deux petites tortues marines que nous croisons entre Ibiza et Majorque. Des dauphins viennent chasser mais ne se rapprochent pas du voilier. Le soleil commence à descendre et nous sommes toujours au moteur, déjà fatigués du bruit incessant du volvo. Un nouveau groupe de dauphins passe au loin dans le soleil couchant. Joli spectacle !

Juste avant de commencer la nuit, et nos tours de quart, il y a une touche ! J'étais tellement ébettée et surprise que j'ai juste buggé en voyant la canne plier, et pas eu le temps de le faire comprendre au capitaine que la ligne a été coupée... Ahah ! Dommage !

Le lendemain, toujours pas de vent et la journée semble interminable. A chaque petite brise, aussi infime soit elle, nous tentons de régler la Grand Voile restée à poste. Mais tout ça ne sert à rien et nous finissons pas l'affaler.

Dans l'après midi nous voyons Minorque se rapprocher, un petit vent de Sud Ouest s'est un peu levé et nous terminons avec le Génois. 19h15, après 31h de "navigation" dont 25 au moteur... et 139 milles, nous jettons l'ancre devant de belles falaises ocres et de belles petites plages qui se succèdent en leurs pieds, bien fatigués mais contents d'être arrivés.

Minorque nous voilà !! :D
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Premier réveil magique en ce nouvel androit. Debout tôt, j'ai pris mon petit déjeuner seule, aucun bateau autour, une magnifique mer d'huile, et les cigales !

Le mouillage étant complétement vide, ainsi que la plage, je pars avec mon masque et nage jusqu'aux petites criques désertes. Sous le bateau, 3m d'eau et une immense étendue de sable qui remonte doucement vers le bord. Je croise une petite raie en chemin et profite du calme et du soleil un petit moment sur la plage avant de rentrer.

L'après midi nous prenons l'annexe le capitaine et moi pour aller près de deux grottes un peu plus au Nord pour une petite session de chasse pour lui, de snorkeling pour moi. De mon côté je me balade entre les grottes sans autant oser y rentrer. Quel courage !

L'eau est un peu trouble mais le décor est magnifique ! Des roches se découpent dans tous les sens, formant des arches, des grottes et d'étroits passages. Je croise un petit mérou, cinq jeunes barracudas en vadrouille et d'audacieuses petites liches qui nagent en surface et n'hésitent pas à venir voir qui tu es, mais la plupart des poissons se cachent bien.

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Côté chasse, c'est pas terrible, la capitaine n'a eu qu'une dorade. Un peu juste pour l'équipage, alors notre cher équipier part tenter sa chance. Et c'est réussi car le voilà qui revient avec un corb, c'est une première prise pour lui au fusil harpon !!

Fin d'après midi, nous allons à terre. Les petites plages sont très fréquentées jusqu'au soir, donc nous n'y trainons pas longtemps, et prenons le sentier qui monte pour longer la côte. Depuis là haut s'offrent à nous de magnifiques points de vue. De retour sur la plage, les gens sont partis et nous pouvons profiter tranquillement d'un petit moment dans ces très belles alcoves naturelles.

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Hier soir la houle s'est levée pour de bon, face à nous, et nous avons donc passé une nuit plus que chaotique. Les gars qui n'ont pas pu dormir de la nuit se sont levés avant 5h et on décidé de quitter le mouillage dés le lever du soleil, tout énervés qu'ils étaient, pour aller sur la côte Est afin de retrouver un peu de calme. Direction l'illa del'aire.

Arrivés là bas, alors que quelques bateaux y sont déjà mouillés, nous jettons l'ancre devant cet îlot magnifique. Quelques minutes plus tard, ce qui semble être un bateau de la protection des posidonies s'approche. L'homme à bord, qui se prend visiblement pour un cow-boy de la protection de la nature nous somme de dégager vite fait, bien que nous ne soyons pas les seuls à être mouillés ici, et qu'en plus nous fassions toujours très attention à ne poser ni notre ni notre chaîne sur les algues. On tente des négociations, mais rien n'y fait et nous devons donc rejoindre la plage en face de l'îlot où se dressent plein de batiments dégueulasses et où nous ne sommes plus protégés de la houle. Le vent de Sud s'est relevé et nous revoilà bien ballotés. Un peu désemparés, les gars partent faire une longue sieste pour se reposer. Dans l'après midi, nous voyons que des bateaux sont de nouveau ancrés devant l'îlot, et fin de journée nous y retournons quand même !

Nous revoilà donc devant ce bel îlot peuplé d'oiseaux. Evidémment, je brûle d'impatience d'aller le visiter.

Je prends donc l'annexe et accoste près des rochers avec mon capitaine, qui lui repart à la nage au bateau. L'une de mes chaussures s'étant fait la malle durant la nuit, je me retrouve pieds nus et l'expédition se transforme en épreuve du fakir car des roches saillantes parcourent tout le sol. Je tente quand même de rejoindre le phare de l'autre côté mais c'est peine perdu.

L'îlot est peuplé de centaines de lézards noirs, ça grouille dans les buissons à chacun de mes pas. Je croise aussi quelques lapins, et des dizaines de libellules volent dans la douce lumière de fin de journée. Poussent ici des centaines de lys des sables et le décor est assez incroyable. En revenant, surprise ! Il manque une rame ! Par chance, plus tard dans la soirée, des français sur leur voilier nous la rapporte ! Merci !!

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Lendemain matin, mer d'huile, tout ce qu'il y a de plus beau. Petit snorkeling donc. Il n'y a pas beaucoup de profondeur. Les roches se découpent saillantes, et, près du bord, la vie foisonne. Des dizaines d'espèces de poissons, de toutes tailles, vacquent et il est très facile de les observer. Ce fût selon moi l'un des plus beau site de snorkeling tellement la faune et la flore étaient riches, et le peu de profondeur se prête parfaitement au Palme-Masque-Tuba.

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L'après midi, nous levons l'ancre pour rejoindre Mahon, capitale de l'île, pour y faire le plein d'eau, de diesel et quelques courses rapides.

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Nous voici dans la grande, profonde baie de Mahon, après une petite nav' de quelques milles à la voile.

Cette place constitue le plus grand port naturel d'Europe, et est souvent qualifié comme le plus beau. Les maisons construites à flan de falaise, aux couleurs flashys, et les nombreux batiments historiques offrent un décor magnifique.

Nous nous organisons pour s'arrêter quelques minutes à la station essence pour y faire les pleins pendant que moi je fonce dans la supérette la plus proche pour faire un tout petit ravitaillement car nous ne pouvons rester que peu de temps sur le quai de la station, ça ralenti le business voyez vous.

Ensuite, nous nous dirigons vers le mouillage autorisé de la ville qui se trouve entre l'ancien hôpital apparemment destiné au lêpreux qui fût donc construit sur une île naturelle, et la presqu'île où loge le Fort d'Isabel II, ou Fort de la Mola. Le mouillage est des mieux abrité mais, au mois d'Août, difficile de trouver de la place. Avec notre super dériveur lesté, on se permet de se mettre parmis les plus près du bord.

Le mouillage de Teulela avec derrière l'ancien hôpital 

Réveillés tôt le lendemain, nous profitons du calme avant de partir en milieu de matinée visiter le fort. Nous débarquons à trois après avoir dûment donné notre numéro de téléphone aux voisins de mouillages au cas où il y aurait le moindre soucis, et rejoignons l'entrée du fort à pied sous un soleil de plomb.

Le fort, construit entre 1870 et 1875, n'a cessé de croitre jusqu'à la seconde guerre mondiale. Il fût une place forte pour la protection de la ville, puis une prison militaire. La visite commence par les batiments les plus anciens pour terminer par les bâtiments plus "administratifs" qui servirent durant la période de répression franquiste. Labyrinthe de pierre, la visite nous aura pris plus de deux heures et c'est un véritable trésor architectural à découvrire, même si le côté militaire n'est pas ce qui nous attire le plus. La visite terminée, nous nous depêchons de retourner au bateau car le temps s'est couvert et au loin un petit orage gronde.

Côté Forteresse 
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Côté Extérieur 
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Le vent s'est bien levé et nous quittons Mahon car toujours aussi bondé, le mouillage peut devenir dangeureux. Retour à l'Ouest donc, nous nous arrêtons de nouveau à l'Illa de l'aire pour la nuit avant de revenir à San Tomas où nous récupérerons ma famille.

Cet îlot c'est un véritable trésor ! Arrivés dans l'après midi, je retourne à terre avec le capitaine pour une expédition chaussée cette fois. Après avoir débarqué au Nord de l'îlot, nous avons longé la côte pour retrouver le vrai débarcadaire d'où part un chemin qui traverse l'île jusqu'au phare. Les lézards noirs sont toujours aussi nombreux, on voit aussi quelques lapins, des rapaces et surtout, surtout, une très belle chouette qui décolle sous nos yeux pour aller se poser plus loin cachée dans la végétation !

Le Sud de l'île, contrairement au Nord est composé de jolies falaises où trône le phare blanc et noir.

Puis retour vers l'annexe, nous revoyons la chouette, ainsi que des palombes et de petits faucons. C'est là une diversité d'espèces impressionante pour un si petit territoire, de quoi faire rêver tout passionné de nature ! Un bien bel endroit que nous ne pourrons oublier et où nous retournerions avec grand plaisir.

Le lendemain, le vent de Nord-Est se relève bien tôt, et nous quittons le mouillage avant même d'avoir déjeuné. Evidemment, la navigation se fait à la voile jusqu'à San Tomas où nous retournons pour les quelques jours à venir afin de récupérer ma famille qui arrive pour une semaine.

Et le vent soufflera fort pendant deux jours ! 25 à 30 noeuds en moyenne avec des rafales à plus de 40. Le mouillage de San Tomas que nous avons choisi, moins joli que celui devant les petites plages présente l'avantage d'être non loin d'un quai de débarquement. C'est donc parti pour un énorme, un gargantuesque ravitaillement car nous serons six à bord pendant une semaine. Puis la smala arrive. Joyeuse retrouvaille avec un coucher de soleil des plus grandiose pour bien commencer leur séjour. Le lendemain, après avoir rendu la voiture de location et un premier bain en eau turquoise, nous partons pour la réputée Cala Macarella.

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Après un petit bain devant San Tomas, nous levons l'ancre pour rejoindre la magnifique Cala Macarella, à quelques milles au Nord-Ouest.

En arrivant, la cala est déjà pleine mais bien décidés à en profiter nous aussi, on se trouve finalement une place après qu'une vedette soit partie, au plus près des falaises au Sud. Le dilemme, c'est toujours de trouver une tache de sable pour poser l'ancre sans être trop près d'un autre bateau, et il faut parfois être patient et attendre qu'une place se libère.

L'ancre bien posée, nous pouvons en profiter. Nous passerons deux nuits dans ce mouillage grandiose.

La cala se compose de deux plages pas très grandes accessibles uniquement à pieds, ce qui n'empêche pas que des centaines de touristes passent ici chaque jour, sans compter les très nombreux bateaux.

Sur la plage du Sud se trouve un petit restaurant ouvert même le soir.

Côté plongée, le fait que le lieu soit autant fréquenté fait que la vie ne pullule pas autant qu'en d'autres endroits, nous aurons tout de même la chance de voir une petite murène et de nous balader dans les différentes petites grottes et failles.

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Avec ma maman nous avons aussi fait une petite balade à terre histoire de monter en haut des falaises et admirer la cala d'en haut. Vue magnifique à la clé après une petite grimpette des escaliers en bois aménagés pour l'accès à la plage.

Après ces quelques jours il est temps de repartir, nous continuons notre remontée vers le Nord, en quête de mouillages qui nous l'espérons seront plus tranquilles, car bien que cette cala soit à tomber, les bains de foule ce n'est pas ce que l'on préfère !

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Après le déjeuner, nous levons l'ancre et disons au revoir à ce lieu magnifique. Cap au Nord Ouest, avec pour destination la cala Morelle, mais c'est finalement au Raco de s'ammarador que nous irons.

La nav' est plutôt chouette, avec un petit vent de Sud Ouest qui nous pousse agréablement. Nous avançons à environ 4 noeuds. En chemin, les gars aperçoivent une chasse, que l'on repère par les dizaines d'oiseaux rassemblés et les gerbes d'eau produites par les poissons chassant sous la surface. Tout excité, évidemment, le capitaine allume le moteur pour passer sur la chasse et tenter de faire un poisson. C'est un joli spectacle que voilà. Autour du voilier, les puffins rasent la mer avec une agilité incroyable. Malheureusement pas de prise et nous reprenons notre route, pour finalement s'arrêter dans cette jolie anse aux falaises sombres qui nous offre un bon abri contre le vent qui tourne Sud-Est. Fin d'après midi, nous nous ancrons après 16,5 milles d'une navigation très agréable sous un beau soleil.

A peine arrivés, tout le monde à l'eau. Des petites raies se baladent dans le sable autour du voilier, et pleins de petits poissons trouvent refuge aux pieds des falaises. La lumière sous la surface est superbe et le décor sous marin tout à fait photogénique. Dans l'écume des vagues, les audacieuses petites liches vont et viennent avec le ressac dans un jolie ballet.

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Le lendemain, nous prenons l'annexe pour aller au Sud de l'anse plonger et chasser biensûr. Il y a à la sortie de la baie bien une vingtaine de mètres. Plutôt impressionant quand on a l'habitude de nager dans de moindres profondeurs. Mais ça en vaut la peine, car l'eau surement plus brassée, regorge de vie.

Sar pêché par le capitaine, grondin par notre équipier !

En haut : Serran écriture                       En bas : Girelles paons mâles, et une petite femelle, reconnaissable à ses rayures

Début de soirée, nous débarquons à deux pour une balade à terre dans la belle lumière de fin de journée. Passe ici le "cami de cavalli", un sentier qui serpente dans un décor incroyable encore jamais vu aux Baléares que nous empruntons avant d'aller nous perdre dans les parcelles délimitées par des murets. La végétation est rase, avec beaucoup de pierre, et des "bories", petite cabanes en pierres sèches, et, ça et là des gerbes végétales avec des fleurs magnifiques. Nous sommes ici dans une région où l'élevage ovin prédomine et nous croisons plusieurs moutons qui vivent en semi liberté.

Retour au bateau sous un ciel colorée avant de ne plus rien voir. Le lendemain nous partons pour une dernière cala avant le départ de nos invités.

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C'est donc parti pour ce dernier mouillage minorcain. Nous avions 7 milles à faire, qui nous on pris un petit peu plus de deux heures, à la voile.

Nous arrivons dans la cala Carbo, grandiose, avec d'un côté la côte, empilement de couches de roches rouges et brunes, et de l'autre le Cap Ferro, colline assez haute, boisée et d'un rouge incroyable qui contraste magnifiquement avec le bleu du ciel et de la mer. Et en fond de baie, une plage de galets, rouges aussi avec en fond de beaux reliefs couverts de pinèdes.

Le Cap Ferro à gauche, la côte à droite 

Dans ce beau décor, tout invite à l'exploration. On commence par aller nager au pied du cap. Des grosses roches sortent de l'eau, et en tournant autour nous découvrons de nombreuses failles mais surtout, trois arches sous-marines accolées d'une grande beauté. La douce lumière du soleil qui se diffuse sous la surface, accompagnée du ballet des poissons nous offre un spectacle magnifique. Subjuguées par toute cette beauté, nous nous dépêchons de revenir au voilier pour que tout le monde ait le temps d'aller voir ça.

Deux poulpes sont repérés par mon frère et sa chérie, alors immédiatement le capitaine part faire un petit carnage. Le voilà qui revient quelques minutes plus tard, fin content, avec deux poulpes de belle taille. On en échangera un peu après l'avoir cuisiné contre une bouteille de vin avec des plaisanciers sur un joli bateau minorcain.

Fin d'après midi, c'est balade à terre. Il y a sûrement un moyen de venir à la cala par un chemin, mais ça n'a pas l'air simple car il n'y a absolument personne sur la plage. On se balade une petite heure dans la pinède, les pieds dans le sable.

Le lendemain, avec ma mère nous partons pour un dernier bain, côté côte cette fois ci. Moins impressionant que la pointe, mais tout aussi vivant, on se balade entre de grosses pierres tombées il y a longtemps des falaises. Les poissons ne sont pas forcément gros, mais on croise surtout quelques blennies. Ces poissons vivent collés aux rochers et sont couleurs jaune sable pour un camouflage presque parfait.

A midi, oursinade pour les amateurs (autorisés à la pêche en Espagne en toute saison), fin du poulpe et salade de riz pour les non-amateurs de produits de la mer. Au dessus de nos têtes, deux vautours percnoptères volent haut dans le ciel et restent un moment à tournoyer au dessus du mouillage. Puis nous levons l'ancre pour rejoindre Ciutadella où nous laisserons nos invités qui prennent l'avion le lendemain.

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La dernière navigation s'avère sportive. Le vent est bien levé de Nord-Est, avec de belles rafales à 20 noeuds, et quand nous passons devant des calas ou des plages le vent qui s'y engouffre accélère nous faisant faire de bons coups de gîte. Il y en a donc un qui barre, et un autre à l'écoute de Génois pour choquer (relâcher) lors des rafales, et ensuite re-border (donc reprendre), et répéter la manoeuvre encore et encore.

Quatre heures plus tard, nous arrivons au mouillage de la ville de Ciutadella, où il y a évidemment beaucoup de monde déjà ancrés. Charmant endroit, tout en roche, avec des escaliers taillés à même la pierre pour permettre l'accés à l'eau. On se trouve une place pour la nuit, près de l'îlot au centre du mouillage, en se disant que le lendemain quand certains bateaux partiront nous changerons de place pour être moins près du bord.

Le lendemain, avec ma famille nous débarquons pour une visite de la ville avant qu'ils ne prennent leur bus pour l'aéroport.

Le port de Ciutadella, ses maisons colorées

Deuxième ville de l'île et ancienne capitale, la cité aux rues médiévales regorge de lieux écclésiastiques. Dans la partie vieille de la ville, on y trouve une cathédrale, mais aussi de nombreuses petites églises, chapelles ainsi qu'un couvent ( qui était malheureusement partiellement fermé au public et que nous aurions pourtant aimé visité, tant pis ! ), ainsi que quelques palais privés ou administratifs. Le port naturel est remarquable et la ville attire de nombreux touristes.

Après un déjeuné relativement tôt sur le port, nous partons visiter la vieille ville au bon moment puisque de 13h jusqu'à 15h, la plupart des gens s'arrêtent pour manger. Les rues deviennent alors quasiment désertes !

Nous vacquons dans les rues et les ruelles tout à fait charmantes avant de nous diriger vers la station de bus pour les au revoir. Nous avons tous adoré cette petite ville fort colorée ! Embrassades et "Bon voyage", puis je retourne retrouver les gars au mouillage qui se préparent pour le coup de vent annoncé le soir même.

La Cathédrale Santa-Maria 
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Une petite cour attenante à la Cathédrale ouverte au public 
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Déambulation 
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La place du marché 

Nous resterons une dernière journée afin de bien nous reposer avant de re-traverser pour Majorque où nous passerons plusieurs jours à Pollenca le temps que le capitaine rentre en France pour gérer quelques papiers.

Nous quitterons Minorque avec un peu de regrets car nous n'aurons pas eu le temps de visiter la côte Est, mais ce n'est que partie remise car nous y reviendrons sûrement.

De nouvelles aventures nous attendent, plus à l'Est, du côté de la Sardaigne...