Bohol, 3ème île de notre périple philippin, au sud des Visayas, nous semble immense par rapport à Apo et Siquijor. Pour comparer, Bohol fait plus de 5 000 km2 alors qu’Apo en fait seulement 12 et Siquijor 345.
Après 3h de ferry depuis Siquijor, nous rejoignons le port de Tagbilaran. A l’arrivée, les chauffeurs de taxis et tricycles nous sautent littéralement dessus pour nous proposer leurs services. Après une grosse négociation, nous acceptons un taxi qui nous emmène à l’hôtel que nous avons réservé, le Bohol Coco Farm sur l’île de Panglao (toujours à Bohol qui est constitué de nombreuses petites et moyennes îles).
Nous déchantons un peu et ne sommes pas ravis par l’endroit. Nous avons réservé deux huttes en bambous avec un toit en chaume, plus rudimentaires que ce que nous pensions, dans un jardin ombragé avec des toilettes et douches partagées. Après le confortable hôtel de Siquijor que nous avions adoré, le changement est un peu rude.
Ni les enfants, ni moi ne sommes contents d’être ici, la première soirée est un peu tristounette. Mais le reste des logements disponibles sur l’île est bien trop cher pour notre budget de backpackers (= voyageurs longue durée), nous nous accommoderons de cet endroit. Nous dinons au restaurant de l’hôtel et allons vite nous coucher.
Après une bonne nuit de sommeil et quelques rayons de soleil pour égayer le paysage, tout parait différent et plus joyeux. Finalement, nous avons passé une bonne nuit, les sanitaires sont propres et il y a beaucoup de backpackers comme nous qui séjournent ici. Le personnel est vraiment accueillant et aux petits soins avec nous et nous trouvons l’endroit agréable et paisible. Comme son nom l’indique, le Coco Farm est une ferme. C’est même une ferme bio et donc le restaurant sert des plats avec des produits très frais et de qualité. Nous nous régalons à chaque repas, pour un prix plus que compétitif par rapport aux restaurants souvent très chers de l’île.
Bohol Coco Farm Après nous être installés à l’hôtel, notre première mission est d’aller rapidement au centre de plongée où Milan passera sa certification Padi Open Water. Après deux baptêmes de plongée (un en Corse il y a 2 ans et un aux Philippines à Siquijor), il est prêt à passer à la vitesse supérieure. Cette certification n’est possible qu’à partir de 10 ans et lui permettra de plonger jusqu’à 12 mètres, 18 à 14 ans. Nous sommes ravis qu’il ait comme nous le virus de la plongée et sommes impatients de plonger avec lui ! Un gars rencontré sur Apo nous a recommandé un centre de plongée et j’ai longuement échangé avec son directeur. Nous nous y rendons dès notre arrivée à Bohol.
L’endroit est récent car ouvert depuis moins d’un an mais déjà numéro 1 de tous les clubs de plongée de Bohol (et pourtant, il y en a beaucoup !). Brylle, le responsable, a seulement 25 ans. Il est philippin mais a grandi en Nouvelle-Zélande et a énormément voyagé. Il a ouvert le Haka Dive Center à son retour aux Philippines. Il parle avec un accent néo-zélandais et est vraiment très sympa.
Nous lui avons spécifiquement demandé un instructeur français ou au moins francophone pour la formation de Milan. Il m’avait promis un français mais changement de dernière minute, ce dernier n’est plus disponible pour les 3 jours de formation. Brylle remue ciel et terre et nous trouve une instructrice freelance espagnole avec qui il travaille régulièrement, au pied levé. Virginia est mariée avec un français et parle couramment notre langue, elle s’occupera exclusivement de notre petit plongeur pendant 3 jours. Elle est vraiment sympa et douce et Milan comme nous, nous sentons tout de suite à l’aise avec elle. Milan a rendez-vous dès le lendemain à 8h30 au centre de plongée.
Le lendemain, nous louons des scooters à l’hôtel afin d’être autonomes pour la journée car l’île est assez étendue. Nous déposons Milan au centre pour une première journée de théorie de plongée sous-marine et de la pratique en piscine. Après deux baptêmes de plongée, il n’a aucune appréhension et a hâte de plonger en mer de nouveau. Il est également ravi d’avoir un peu de liberté pendant 3 jours entiers, loin de sa famille.
De notre côté, nous passerons 3 journées à 3. Après quasiment 3 mois à vadrouiller à 4, il nous manque un bras et c’est vraiment bizarre d’être sans Milan. Brylle nous a conseillé d’aller sur la plage de Napaling pour faire du snorkeling avec les sardines. Ces dernières se déplacent en bancs immenses (plusieurs centaines et parfois milliers à chaque fois) mais ne sont visibles qu’un mois par an dans cette région.
Je reprends le scooter avec grand plaisir. Nous nous perdons un peu (beaucoup) sur l’île avant de trouver la bonne direction, une bonne manière de visiter les alentours aussi. L’endroit est perdu, loin de tout. La plage est difficilement accessible avec de gros rochers.
Nous ne nous attendions pas à une telle expérience de snorkeling… Avez-vous vu le dessin animé ‘Nemo’ ? Vous souvenez-vous de la scène des bancs de sardines qui font des formes rigolotes ? C’est exactement ce que nous avons vu, mais en vrai ! Il y a des centaines et des centaines de sardines, plutôt serrées les unes contre les autres et avançant en rythme tels de petits soldats. Elles regardent toutes dans la même direction et effectuent un ballet des plus impressionnants. Les carangues ne sont pas loin et attendent patiemment leur repas... Nous passons au milieu du groupe et celui-ci se reforme immédiatement ailleurs, avec une coordination incroyable. Tout est orchestré de manière tellement organisée ! C’est vraiment impressionnant. Nous avons envie de nous perdre dans les bancs de sardines.
Ci-dessous nos photos (avec go-pro) et plus bas celles d'un photographe professionnel du club de plongée, au même endroit. Bon ça ne donne pas le même rendu c'est sûr mais vous voyez l'idée ! :o)
Images d'un photographe professionnel au même endroit Nous sommes plutôt fiers d’Ilena depuis le début du voyage : nous lui avons fait prendre des cours de natation en CP et pendant le premier trimestre de CE1, tous les mercredis. Les débuts ont été plus que laborieux car elle avait peur d’aller dans l’eau sans bouée. Quand on la voit aujourd’hui, évoluer en pleine mer, sans gilet de sauvetage, avec son masque de snorkeling, au milieu des bancs de sardines, super à l’aise, nous sommes plus que bluffés par les progrès réalisés. C’est également rassurant pour elle comme pour nous. Nous ne lâchons pas la vigilance pour autant.
Ilena au milieu des bancs de sardines ! Nous récupérons Milan en milieu d’après-midi. Il affiche un énorme sourire et est ravi de sa première journée d’apprentissage, il a hâte de plonger en mer dès le lendemain.
Notre champion de plongée ! Nous rentrons à l’hôtel nous reposer à l’ombre des arbres, faire un peu d’école, lire, jouer, avancer sur le blog… Le temps passe vite ici et contre toute attente, on se sent vraiment bien dans cet hôtel. Ici, on se lève tôt et on se couche tôt aussi, il ne nous faut pas longtemps pour nous endormir le soir, en rêvant aux magnifiques poissons vus pendant la journée. Nos soirées sont paisibles, occupées à jouer aux cartes avec les enfants le plus souvent.
Nous louons de nouveau des scooters le lendemain et déposons Milan super tôt au club de plongée. Au programme, deux plongées en mer (à 9 et 12 mètres) et beaucoup d’exercices pratiques le matin, suivis d’une après-midi de théorie au club avec Virginia.
De notre côté, nous retournons à Napaling, toujours sous le charme des sardines de la veille pour aller voir nos chers bancs de poissons. Nous rentrons ensuite près de notre hôtel qui est en fait à seulement 5mn en scooter d’une très belle plage, White Beach. Fred a trouvé (non sans mal ici !) un seau en plastique avec pelle, râteau et tous les accessoires pour Ilena qui adore toujours autant jouer avec le sable. La plage est immense : sable blanc, eau transparente, c’est magnifique. Il y a surtout des philippins, en sortie familiale.
Déclaration d'amour d'Ilena pour sa maman, sur le sable Comme c’est le weekend, nous avons également droit à des séances de karaoké (ici, ça s’appelle le videoké et c’est un sport national !) sur la plage ou presque. Des philippins passent tous les succès des années 80 (et franchement pas les meilleurs) et s’égosillent en lisant les paroles sur un écran de télé à tube cathodique, en sirotant du rhum local. Pas un qui chante juste... C’est sûr la prochaine star de la chanson philippine n’est pas sur cette plage. C’est plutôt drôle à voir (un peu plus pénible à entendre...) mais attention, ici, on prend le karaoké très au sérieux et il est très mal vu de se moquer des chanteurs en herbe.
Karaoké philippin Pendant qu’Ilena et moi restons sur la plage, Fred va chercher Milan au club de plongée en scooter (une vingtaine de minutes aller). Milan revient de nouveau tout sourire et absolument ravi de ses deux plongées qui se sont bien passées. Quelle chance qu’il n’ait pas de souci d’oreille ou autre et puisse plonger sans problème. Fred et moi avons attendu respectivement 30 et 29 ans pour faire nos premières plongées et notre fils, à seulement 10 ans, passe déjà sa certification dans un environnement incroyable, ça laisse rêveur…
Les enfants jouent tranquillement dans les vagues et sur le sable, ramassent des coquillages quand la mer se retire avec la marée, je lis sur ma serviette et Fred se promène sur la plage, la belle vie !
3ème journée de formation pour notre champion : deux plongées en mer sont prévues, à Napaling au milieu des bancs de sardines justement ! Nous nous joignons au groupe pour une plongée afin de voir les bancs sous un autre angle. Les sardines évoluent près de la surface de la mer et en snorkeling, on est au-dessus ou au milieu. En plongée, nous serons en dessous.
Grosse journée pour toute la famille car Ilena doit également faire son baptême de plongée ici ! Comme elle a moins de 8 ans, elle fera un ‘bubble maker’, un baptême moins long et plus simple adapté à son âge. A force de nous entendre parler de plongées depuis des années et de voir son frère passer son diplôme, elle a super hâte de voir de quoi on parle, même si elle a pas mal d’appréhensions. Elle nous pose beaucoup de questions sur la manière dont elle va respirer sous l’eau.
Nous avons confié Ilena à un membre du personnel du club. Il est philippin, ne parle pas anglais et est adorable avec notre fille. Il doit l’emmener faire du snorkeling pendant que nous plongerons. Nous nous équipons mais au même moment, Ilena sort de l’eau en larmes : elle vient de se faire piquer par une méduse (il y en a beaucoup ici). Elle hurle de douleur et son compagnon de snorkeling a également été piqué à plusieurs endroits. Elle ne veut plus faire son baptême car elle a peur de retourner dans l’eau et n’arrête pas de pleurer. Quelqu’un lui trouve du vinaigre que j’applique sur les piqûres. Je dois vraiment aller à l’eau et la laisse à contre-cœur. Je lui prête mon téléphone pour la calmer mais suis bien triste qu’elle ne veuille plus faire son baptême de plongée. Brylle (le responsable du club) reste avec elle.
Notre palanquée se limite à Fred et moi avec une instructrice allemande toute jeune. Notre plongée est épuisante car elle durera plus d’une heure, à plus de 21 mètres (au plus profond). La visibilité est moyenne et nous restons près d’un grand tombant corallien avec beaucoup de poissons colorés, un chouette moment.
Les bancs de sardines évoluent plus près de la surface et sont toujours aussi jolis à regarder. La perspective vue du dessous est complètement différente. En remontant voir les bancs de sardines, je vois Virginia avec un enfant à quelques mètres au-dessous de la surface de la mer. C’est une petite fille apparemment qui a l’air de bien apprécier d’être sous l’eau et qui me fait un signe de la main : je n’avais même pas reconnu Ilena que je ne m’attendais pas du tout à voir sous l’eau, en tenue de plongée avec une bouteille sur le dos et un détendeur dans la bouche ! Une instructrice française du club a réussi à la convaincre de faire son baptême quand même et ça se passe plutôt bien. Ilena a un peu de mal à égaliser la pression de ses oreilles mais il semble que ce soit normal à son jeune âge. Elle ressort de l’eau avec un grand sourire, ravie de l’expérience et avec l’envie de recommencer au plus tôt. La douleur des piqûres de méduses se sont estompées grâce au vinaigre, tout va bien !
Plongée sardines et baptême de plongée d'Ilena De son côté, Milan fait deux plongées, moins longues que les nôtres car il a rapidement froid dans l’eau. Mais il s’en sort très bien et peut également admirer les bancs de sardines depuis 8 et 12 mètres de profondeur.
Milan retourne au club pour passer un examen écrit final et le reste de la famille va à White Beach pour l’attendre. Fred va le chercher en milieu d’après-midi et Milan est super fier (et nous aussi !!) d’avoir décroché sa certification Open Water ! Il est prêt pour de nouvelles plongées, et ça, dès le lendemain.
La belle équipe du Haka Dive Center En effet, le lendemain, nous avons deux plongées prévues à Balicasag, un des plus beaux sites de plongées des Philippines, classé sanctuaire marin. Nous embarquons sur un bateau avec de nombreux plongeurs et un groupe de 3 français qui ne ferons que du snorkeling. Le club a négocié avec eux pour qu’ils emmènent Ilena faire du snorkeling pendant que nous plongerons, nous voilà rassurés, elle sera bien occupée et entre de bonnes mains pendant nos plongées.
Pour la première plongée, Fred et moi nous séparons : je plongerai avec Virginia (l’instructrice de Milan) et Milan, notre jeune diplômé en personne ! Fred sera avec une autre palanquée.
J’aimais déjà skier avec mon fils mais plonger est encore une autre dimension ! Quelle fierté de maman ! L’endroit est juste incroyable : le site s’appelle ‘Diver’s heaven (= Paradis des plongeurs) et porte bien son nom. C’est un aquarium géant avec une visibilité parfaite et énormément de coraux et de poissons colorés, sans oublier mesdames les tortues, à seulement 12 mètres de profondeur ! Après une trentaine de minutes, Milan a froid et doit remonter avec Virginia. Comme nous croisons Fred au même moment, je me joins à sa palanquée pour poursuivre la plongée, un vrai beau moment de plongeurs.
Balicasag L’ambiance sur le bateau est vraiment chouette : j’adore ces moments où nous faisons connaissance avec les autres plongeurs, en faisant une pause gourmande et en attendant la plongée suivante. Les paysages sont magnifiques et Ilena revient de sa séance de snorkeling ravie.
45mn après la première plongée, il est déjà temps de remettre le stab et le reste de l’équipement. Milan se sent trop fatigué pour faire une seconde plongée dans la foulée et reste sur le bateau avec Ilena et le reste de l’équipage.
Je me joins à la palanquée de Fred et nous descendons à 23 mètres de profondeur sur un site qui s’appelle ‘Cathedral’ : un énorme mur de corail avec une vie très animée. J’ai froid tout de suite et ce n’est pas très agréable. La plongée est belle mais rien de comparable à la première de la matinée. En remontant un peu, nous gagnons énormément en lumière mais surtout en chaleur et la seconde partie de la plongée se passe mieux. Fred n'a pas l'air de souffrir du froid et fait la chasse aux poissons avec sa go pro.
Nous remontons sur le bateau pour un déjeuner bien mérité ! Nous sommes baignés de soleil dans un environnement de rêve, on se sent bien. Une partie des plongeurs a signé pour une troisième plongée mais c’est trop pour nous en une seule journée donc nous reprenons un autre bateau pour rejoindre la terre ferme et aller nous reposer à l’hôtel. Nous nous coucherons tôt, les yeux encore pleins d’étoiles, des merveilles sous-marines vues pendant cette journée.
Le lendemain ne se passera pas sous l’eau mais sur la terre ! Pour cette dernière journée à Bohol, nous avons privatisé un van pour visiter l’île et découvrir les Chocolate Hills et autres curiosités des alentours.
Après une bonne heure de route, nous atteignons les Chocolates Hills (= Collines de chocolat), ces collines de forme conique (1 700 au total) qui font penser aux Chocolate Kisses (les petits chocolats américains de la marque Hershey – pour ceux qui connaissent !). Les philippins préfèrent raconter que ces collines sont les larmes d’un géant au cœur brisé, jolie légende…
Les Chocolate Hills ne sont pas bien hautes (seulement 100 mètres de hauteur) mais sont très nombreuses et de forme régulière et offrent un paysage vraiment différent. Une charmante bizarrerie de la nature ! Il nous faut atteindre un point de vue pour admirer les collines.
Chocolate Hills Nous reprenons la route pour aller rencontrer les tarsiers de Bohol au Sanctuaire Philippins des Tarsiers, un des deux endroits où l’on peut voir ces animaux sur l’île. Ce centre permet aux tarsiers d’évoluer dans un environnement proche de leur habitat naturel et est beaucoup plus respectueux et éthique que le second endroit près de Loboc.
Le tarsier est l'un des plus petits primates du monde (10 à 15 cm de hauteur), il tiendrait dans votre main. Le tarsier a la particularité d’avoir des yeux 150 fois plus grands que ceux d’un homme, proportionnellement à son corps. C’est aujourd’hui une espèce en danger. Le tarsier est très craintif et capable de se laisser mourir s’il est malheureux ou maltraité.
Tarsier de Bohol L’endroit est très vert et très calme surtout, nous n’avons pas le droit de parler pour ne pas déranger les tarsiers qui dorment beaucoup la journée. Difficile d’apercevoir les petites boules de poil à travers toute cette végétation ! Mais les guides du centre nous les indiquent. Il y en a peu et ils sont tous accrochés à leur arbre et sont super mignons ! On aurait envie d’en prendre un dans les mains pour lui faire des câlins. Fred a réussi à prendre une vidéo d’un tarsier qui se réveillait (après beaucoup de patience), je vous laisse découvrir ce petit animal …
Le prochain arrêt nous réserve quelques émotions fortes ! Nous allons dans une ferme d’un autre genre (dont j’ai oublié le nom), entourée de champs et qui abrite serpents, oiseaux exotiques et papillons.
Nous ne nous attendions pas à voir des serpents (parfois immenses) dès l’arrivée. Milan saute de joie alors qu’Ilena est comme moi, un peu dégoûtée par les bestioles… Le guide de l’endroit nous propose de rentrer dans la cage d’un énorme serpent blanc qui a une drôle de forme : il digère son repas hebdomadaire : 2 kgs de poulet qu’il avale vivant, yuk… Personnellement, je trouve la vision horrible mais Milan et Fred posent à côté et vont même jusqu’à mettre un serpent autour de leur cou… Fred l’a déjà fait à Bali mais Milan jamais et n’est pas très rassuré. C’est un petit garçon bien courageux malgré tout (photos à l’appui !).
Avec Ilena, nous préférons les oiseaux exotiques qui viennent picorer des graines dans nos mains, ils sont vraiment jolis avec toutes leurs plumes colorées.
La ferme aux papillons est également magnifique. Saviez-vous que les papillons ne vivent que 24 ou 48h et vivent par deux ? Comme ils ont un laps de temps très limité sur terre, ils restent en couple pendant toute leur courte vie.
Les enfants ont particulièrement aimé cet endroit et n’arrêtent pas d’en parler pour le reste de la journée.
Nous reprenons la route pour continuer à nous balader sur l’île, avant de retourner à l’hôtel après une belle journée au vert. Nous avons pu découvrir Bohol sous un autre angle, beaucoup plus vert que bleu cette fois !
Il est déjà temps de refaire les sacs car nous partons le lendemain. Après 6 nuits au Coco Farm, nous avons pris nos habitudes, connaissons bien tout le personnel qui est vraiment attentionné avec nous. Il y a peu d’enfants qui séjournent ici et Milan et Ilena ont été un peu les mascottes de l’endroit. Milan continue de faire des blagues aux locaux qui sont morts de rire à chaque fois. Nous sommes vraiment impressionnés par les progrès réalisés en anglais en si peu de temps.
Nous avons un peu de mal à nous décider pour la prochaine étape. Initialement, nous voulions aller explorer le grand sud de l’île de Palawan et notamment une île paradisiaque encore inconnue du tourisme. De nombreux locaux ainsi que des sites officiels nous l’ont vivement déconseillé en raison des enlèvements de touristes européens qui subsistent encore dans la région.
Les transferts sont compliqués aux Philippines, tout prend beaucoup de temps et les connections internet étant particulièrement mauvaises (une des explications au retard sur ce blog d’ailleurs ! :o), il est difficile, voire parfois impossible, d’organiser un voyage sur place. Conseil aux voyageurs désireux de découvrir les Philippines : réservez vos hôtels, vols etc en amont pour vous faciliter la vie.
Nous avons adoré cette étape sur une île aux multiples facettes. C’était également une étape importante pour les enfants qui ont pu découvrir la vie sous-marine autrement.
Pour le prochain épisode, nous nous emmènerons sur la minuscule île de Pamilacan et à Pintuyan sur l’île de Leyte, pour de nouvelles aventures !
Merci d’avoir lu ce long article jusqu'au bout (ou pas ! :o) ! Continuez à nous donner de vos nouvelles et à poster des commentaires, on adore ! On ne répond pas à tous les commentaires mais sachez que nous les lisons tous avec un énorme plaisir.
Prenez soin de vous, on vous embrasse fort…