Avant de commencer à lire cet article, nous vous conseillons vivement le port de lunettes de soleil ... On vous aura prévenus…
Nous quittons Moorea de bon matin pour prendre le bateau et rejoindre Papeete. Arrivés dans la capitale, nous trouvons un taxi pour aller à l’aéroport où nous avons un vol pour Maupiti et 4 heures d’attente…
Nous en profitons pour faire un peu d’école aux enfants, toutes les occasions sont bonnes, même assis par terre avec un siège d’aéroport comme bureau !
Nous sommes particulièrement excités d’aller à Maupiti, un des joyaux du Pacifique. Ne va pas à Maupiti qui veut… Il n’y a que 3 avions par semaine, complets des mois à l’avance, la piste d'atterrissage de l'aérodrome est très courte et impraticable par temps de pluie. Par ailleurs, l'arrivée en bateau n'est pas des plus simples avec une passe d'entrée dans le lagon un peu compliquée. Voilà qui devrait dissuader pas mal de tours operators, hé, hé, hé...
Situé à seulement 40 kms de Bora-Bora, Maupiti est différente en tous points de sa voisine. Elle a fait un choix difficile : celui de refuser le tourisme de masse ou de luxe et les Francs Pacifiques sonnants et trébuchants qui vont avec... C'est tout à son honneur... Ici, il n’y a aucun hôtel de luxe (aucun hôtel tout court d'ailleurs !), ni grand supermarché : les habitants s’y sont fortement opposés il y a quelques années, en votant contre à l’unanimité. Même si cela peut bien sûr être remis en question à tout moment, l’île est fière de ne proposer que des pensions de familles (une vingtaine en tout et pour tout) et conserve une ambiance intimiste et authentique. Et tout ça nous plait beaucoup...
Une unique route de 10kms fait le tour de l’île. Seuls 1 300 habitants, tous issus de 9 familles peuplent Maupiti. Tout le monde se connaît ou presque et il y a toujours quelqu’un qui est le cousin de la belle-sœur du frère de son voisin. 20 métropolitains seulement ont réussi à s'intégrer dans cette communauté très fermée. Il y a peu d'échanges d'argent sur l'île et beaucoup de services mutuels rendus : si tu donnes à l'île, l'île te le rends. Si tu ne donnes pas, tu es exclu et tu dois partir... C'est d'ailleurs ce qui est arrivé à un français venu installer son club de plongée à Maupiti il y a quelques années : il n'a pas joué le jeu et a dû partir au bout d'un an...
Nous atterrissons sur l’aérodrome de Maupiti après 1h25 de vol (et une escale à Bora-Bora) dans un avion minuscule. Nous découvrons le lagon depuis le ciel et sommes déjà sous le charme…
Situé sur un motu (= un îlot corallien en bordure de lagon), le petit aéroport a une seule piste d’atterrissage, aucun comptoir ‘sécurité’, une salle d'attente en plein air, sous les arbres, et une poignée d’employés, super souriants, qui font tous les jobs à la fois, face au lagon vert jade. C'est sûr, ça change de Roissy !
Dès la descente de l’avion, on se dit qu'on a touché le gros lot... nous sommes éblouis par la beauté du lagon, à quelques mètres. Nous prenons une navette-bateau qui nous emmène sur l’île principale en quelques minutes. Nous sommes suivis de près par de jeunes polynésiens (que nous rencontrerons plus tard) qui s’entraînent sur le lagon à bord de leur va’a, une pyrogue polynésienne typique d'ici. Nous sommes déjà dans l'ambiance...
Alain et Nhung, nos hôtes nous attendent avec un collier de fleurs fraîches pour chacun et de grands sourires. Un vrai accueil polynésien comme nous en rêvions !
Alain est français, installé en Polynésie depuis plus de 30 ans et marié à Nhung, une vietnamienne. Ils s’occupent tous deux avec passion de Maupiti Résidence : deux farés (= bungalow) qu'ils ont eu la bonne idée de placer face au lagon turquoise et sa plage de sable blanc. Un vrai paysage de carte postale...
Fred a réservé ce logement il y a presque un an et a eu du mal à avoir les dates que nous souhaitions - la Polynésie est le seul pays où nous avons réservé nos logements et billets d’avion (très) en avance. Alain nous explique que ses deux bungalows sont loués 98% de l’année, et ce, chaque année et qu’il est déjà à 75% de taux de réservation pour 2020. Le paradis se mérite apparemment... Comme c'est le seul logement de l'île situé les pieds dans l'eau sur la plage face au lagon, on se sent super chanceux de pouvoir en profiter !
Notre bungalow de 70 m2 a deux chambres et un grand espace commun. Nous sommes à 20 mètres du lagon, sur la plage de Terei’a (la plus belle de l’île parait-il et ce n'est pas nous qui dirons le contraire...). Vélos, kayaks, paddles sont à notre disposition, les enfants sont aux anges !
Notre première mission est de trouver à manger ! Contrairement aux autres pensions, nous n’avons pas de demi-pension incluse. C'était un choix de notre part, car nous souhaitions pouvoir gérer notre budget : nous cuisinons la moitié du temps et commandons des plats frais le reste du temps. Alain a pensé à tout et pré-enregistré les numéros de téléphone des quelques restaurants de l’île qui livrent, sur le téléphone du bungalow. Il nous suffit d’appuyer sur une touche pour se faire livrer de délicieux plats polynésiens, fraîchement préparés, dont du poisson cru au lait de coco dont nous raffolons tout particulièrement.
Alain propose de m’emmener faire des courses en voiture, dans l’unique village. Une expérience en soi… L’expression ‘être ravitaillé par les corbeaux’ prend tout son sens ici… En effet, Maupiti n’est approvisionné par un bateau de Papeete qu’une fois par mois… Et encore, il n’est pas toujours très fiable, c'est parfois toutes les six semaines. Je me suis beaucoup demandé comment les gens de Maupiti faisaient au quotidien... Ben, ils congèlent et se nourrissent essentiellement de ce que le lagon a à leur offrir… du poisson, du poisson et encore du poisson, super frais en plus ! Ils en mangent même sur leurs tartines au petit-déjeuner. C'est sûr, ce n'est pas ici que je vais faire chauffer la carte bleue, Fred me laisse partir faire des courses serein. :o)
Je suis prévenue, le bateau mensuel n’arrivant que 3 jours après notre arrivée, les quelques magasins sont un peu vides. Le mot est faible… Il y a bien quelques conserves et produits secs mais rares sont les produits frais. Les magasins sont de mini-épiceries, parfois dans des locaux improbables mais avec des vendeurs super attachants et accueillants. J’achète du pain chez le quincailler, du gruyère (une denrée rare !) chez l’ancien boulanger (dont le four est tombé en rade et comme la montagne en face de chez lui menace de s’écrouler et de détruire sa boutique d’un jour à l’autre, il ne le fait pas réparer), de l’eau, de la bière et des jus de fruits dans une boutique qui ne vend que des boissons et quelques concombres sur le ‘marché’. Le marché se résume à deux vendeuses, face à l’église, et 90% de leurs produits (3 légumes différents !) sont déjà réservés pour d’autres clients.
Acheter des fruits et des légumes frais est compliqué et onéreux en Polynésie (il y a d’ailleurs beaucoup d’obésité ici) . On en trouve bien sûr dans les restaurants mais au quotidien, il est difficile de s’en procurer sur certaines îles. Nous avions heureusement fait quelques courses à Moorea en prévision. Je cherche désespérément du beurre pour le petit déjeuner, en vain car il n’y en a plus sur l’île depuis des semaines. Qu’ à cela ne tienne, on fera sans !
Nous passons notre première journée à Maupiti à profiter de l’endroit, entre balades en kayak, farniente, balade en vélo, jeux dans le sable… Nous nous sentons tout de suite bien et chez nous ici et savons déjà que nous allons passer une belle semaine. Les enfants savourent une nouvelle liberté car ils peuvent évoluer sans contrainte sur le lagon, où l’eau leur arrive à la taille seulement.
Les activités ne manquent pas à Maupiti et nous commençons par une plongée dans le lagon au milieu des raies manta… Leur présence n’est pas garantie bien sûr, elles sont en liberté. L’unique club de plongée de l’île est tenu par un jeune couple de français qui propose des plongées en petites palanquées. Milan, Fred et moi avons très envie de tenter l’expérience mais ne pouvons emmener Ilena qui ne plonge pas encore.
Gros dilemme : soit Fred ou moi n’y allons pas (et le club ferme dès le lendemain pour plusieurs semaines car les propriétaires partent en congés), soit nous laissons Ilena seule pendant plus de deux heures dans le faré. Elle n’a que 8 ans et n’est jamais restée seule à la maison et le lagon est à quelques pas, un risque supplémentaire.
Nous en parlons à Alain et Nhung et cette dernière nous propose immédiatement de s’occuper d’Ilena (qui dormira une partie de la matinée de toute manière). Nos voisins de faré, un trio de retraités bien sympathiques, en vadrouille en Polynésie pendant deux mois, entendent notre conversation et nous proposent également de surveiller Ilena. Au final, c’est la femme de ménage qui verra le plus Ilena qui est plutôt amusée à l’idée d’aider à nettoyer le faré. Toujours l'accueil polynésien...
Yannick, le moniteur de plongée nous explique les règles de cette plongée très particulière : ce n’est pas une plongée d’exploration comme celles auxquelles nous sommes habitués. Nous allons plonger dans la station de nettoyage des raies mantas. Et oui, les raies, mais aussi petits et grands poissons viennent se faire laver par des congénères nettoyeurs, qui sont concentrés autour de gros rochers. Qui a dit que les poissons n'avaient pas le droit à leur pédicure ou soin du visage ?
Nous attendons patiemment, couchés au sol, sans bouger. L’expérience est vraiment différente mais nous trouvons le temps long à attendre, immobiles au fond de l'eau. Nous nous refroidissons vite malgré les 29 degrés de l’eau du lagon.
Et puis, les raies font leur entrée… majestueuses et gracieuses dans un ballet autour des rochers des poissons-nettoyeurs. Ce sont des mâles essentiellement (saviez-vous que les femelles sont bien plus grandes que les mâles ?) de 3 ou 4 mètres d’envergure environ. Elles tournoient près de nous, vont et viennent, semblent nous observer du coin de leur yeux (placés de chaque côté de leur tête). La visibilité sous l’eau n’est pas exceptionnelle mais suffisante pour bien voir. Nous nous régalons de ce spectacle et sommes impressionnés par la taille de ces poissons ! Toutefois, nous préférons les plongées un peu plus dynamiques.
Nous rentrons au bungalow, Ilena est ravie de son expérience et veut recommencer très vite. C’est dans ces moments-là que nous nous rendons compte à quel point nos enfants grandissent pendant ce voyage et gagnent en autonomie et assurance. Il y a quelques mois, il aurait été juste impensable de laisser Ilena seule à la maison sans surveillance.
Nous passons le reste de la journée sur les paddles, kayaks et autres chaises longues, en se répétant encore une fois que nous avons une chance folle d’être dans un endroit pareil…
Nhung emmène les enfants régulièrement pêcher au coucher du soleil, au bord du lagon avec de grands filets qu’elle jette au loin et qu’elle vient récupérer à la nuit tombée. Un moment idéal pour Fred et moi, à boire un verre devant le coucher du soleil et une expérience authentique pour les enfants.
Pendant ce voyage, je pense que nous n'avons pas toujours été conscients de la chance que nous avions d'être dans tel ou tel endroit. On s'en rendait souvent compte après. A Maupiti, je pense qu’il n’y pas eu un matin où nous ne nous sommes pas dit que nous étions dans un endroit tellement beau que ça en paraissait irréel… Le temps s’écoule doucement, à notre rythme et nous savourons chaque minute, conscients des instants de bonheur que nous vivons au quotidien sur cette petite île.
Cette harmonie est toutefois interrompue par le nécessaire travail scolaire que les enfants doivent faire pendant ce voyage. Et oui, même au paradis, l’école nous rappelle à l'ordre… Difficile de motiver Milan et Ilena ici et encore plus de nous motiver à faire des fractions ou travailler la conjugaison au présent de l'indicatif des verbes du 3ème groupe... Nous y arrivons malgré tout et continuons à bien avancer sur les programmes de CM2 et CE1. Nous avons bon espoir de tout terminer pour fin juin avant de commencer une grosse séance de révisions en juillet et août.
La journée du lendemain est sportive ! Après 5 kms en vélo sous le soleil pour rejoindre une autre partie de l’île, nous partons pour une randonnée de 3 heures. L’objectif est de gravir le mont Teurafaatiu, une montagne locale qui culmine à 380 mètres d’altitude (dénivelé positif tout le long de la rando, aouch...).
Nous partons plus tard que souhaité et il fait déjà trop chaud. La montée sous les arbres est glissante et humide, nous transpirons beaucoup. La randonnée en elle-même n’est pas si difficile mais tout de même physique : il ne faut pas avoir le vertige et être en forme. A mi-chemin, la vue est déjà extraordinaire, une vue à 180 degrés du lagon de Maupiti, un magnifique camaïeu de bleus, turquoise, verts et jade. Cette vue nous motive à continuer à monter. La dernière partie est un peu plus corsée et ressemble plus à de l’escalade qu’à de la marche. Heureusement, des cordes ont été installées pour aider à la montée.
Nous rencontrons une autre famille en tour du monde, 4 enfants et 3 ans autour du monde en catamaran, nous sommes impressionnés par leur aventure et surtout le nombre d'enfants à gérer 24/24 pendant aussi longtemps, chapeau bas... L’occasion de papoter au détour d’un chemin avec les 6Gone et leur tribu bien sympathique.
Nous arrivons enfin au sommet et l’effort en vaut largement la chandelle : la vue à 360 degrés sur le lagon au sommet est époustouflante… Je vais vite manquer de superlatifs pour vous décrire ce que nous avons vu et surtout ressenti en haut… Une forte émotion devant un tel tableau et une envie de ne jamais partir de cette île si belle… Les autres randonneurs déjà installés en haut admirent le paysage, silencieux, presque méditatifs, happés par la vue.
La descente s'avère parfois compliquée avec les cordes mais nous nous en sortons plutôt bien finalement.
Arrivés en bas, il faut encore reprendre le vélo et rejoindre notre faré. Nous lézardons sur la plage le reste de la journée pour nous remettre de nos efforts et de nos émotions.
Nous avons prévu un tour du lagon de Maupiti le lendemain. Ludo, propriétaire d’une pension voisine, vient nous chercher et nous rejoignons son bateau. Il y a déjà 6 autres personnes sur le bateau dont 4 que nous connaissons déjà : Pierre et Anne-Sophie, rencontrés dans le vol d’Auckland à Papeete et Rémi et Leïla, un jeune couple de médecin/pharmacien, rencontré la veille lors de la randonnée.
Après quelques minutes de bateau, nous sommes déjà éblouis par les dégradés de bleus et turquoise du lagon de Maupiti.
Le premier arrêt sera pour les raies mantas de nouveau, mais en snorkeling cette fois. Ilena est impressionnée par l’envergure des poissons mais profite pleinement du spectacle sous l'eau. Nous assistons encore une fois à un joli ballet de raies mantas, encore plus grandes que lors de la plongée (mesdames les raies sont de sortie pour l'occasion !). Un chouette moment ensemble...
Le fils de Ludo qui est également de la partie, part plonger avec son fusil de pêche et nous ramène quelques beaux spécimens de poissons-perroquets et becs-de-canne pour le déjeuner : du lagon à notre assiette, on ne peut pas faire plus frais !
Nous continuons la balade sur le lagon, au jardin de corail. Rien d’impressionnant mais le snorkeling est amusant, avec des petits requins de récifs qui nagent dans 50 cms d’eau, impassibles, au milieu des coraux.
Nous nous arrêtons sur un motu pour le déjeuner. Pendant que Ludo et son fils préparent le barbecue sur la plage, nous profitons du lagon et des raies pastenagues qui viennent nous narguer et nous frôler. Les enfants adorent !
Le repas est un repas polynésien typique et absolument délicieux. Au menu : langoustes fraîchement pêchées, grillées au barbecue, poisson-perroquet et bec-de-canne (deux poissons que l’on trouve facilement dans le lagon) et pain coco avec du lait de coco préparé sur place et chauffé avec une pierre, un régal… On mange tous avec les mains (ça j’aime moins !) et l’ambiance est joyeuse.
Nous passons un long moment dans l’eau turquoise après le repas à papoter et jouer avec les enfants, avant de repartir chacun dans nos pensions respectives, une bien belle journée polynésienne.
Nous passons notre dernière journée à Maupiti sur un motu près de la passe pour le four polynésien hebdomadaire, organisé par Phirmin et Rose, un couple du village. Après un court trajet en voiture, nous prenons un petit bateau pendant 15 minutes.
La plage du motu est magnifique, entre eau turquoise et sable blanc. Ce repas est proposé aux touristes de l’île tous les samedis. Viennent ceux qui le souhaitent. Nous retrouvons quelques personnes rencontrées dans la semaine, dont Rémi et Leïla et nous joignons à leur table.
Le four polynésien ou Ma’a, est un repas traditionnel polynésien. Le four polynésien (ou tahitien), dans lequel les plats sont cuisinés, chauffe grâce à des pierres volcaniques posées dans le feu. Elles emmagasinent ainsi de la chaleur avant d'être recouvertes de troncs de bananiers gorgés d’eau.
On place les aliments à cuire (viande, poisson, légumes, bananes plantain etc) dans des feuilles de cocotiers, qui sont ensuite recouvertes de plusieurs couches (feuilles de bananiers, couvertures et sable). Les aliments peuvent ainsi cuire doucement, pendant de longues heures grâce à la vapeur dégagée par les troncs chauffés par les pierres. Pour ouvrir le four, on retire successivement les différentes couches avant de retirer les aliments qui sont restés fondants et moelleux. Miam !
Au menu de ce déjeuner typique : uru (le fruit de l’arbre à pain), banane plantain, porc, poisson, bénitiers au curry, poulet et un dessert (dont j'ai oublié le nom) à la citrouille, gluant et très sucré mais plutôt bon.
Nous mangeons au son du ukulélé et des chants polynésiens… on se sent tellement bien ici... une superbe ambiance… L'équipe de polynésiens est aux petits soins, on sent qu'ils veulent nous faire plaisir et se plient en quatre pour que tout soit parfait.
Après le repas, nous sommes invités à participer à diverses activités ludiques : lancer de noix de coco (une sorte de jeu de pétanque locale !), Phirmin nous montre comment débourrer et casser une noix de coco en deux avec un morceau de bois et une pierre : les hommes concourent et Fred s’en sort plutôt pas mal par rapport aux autres (oui je suis objective, les faits sont les faits !), n’hésitez pas à l’appeler quand vous aurez besoin de casser une noix de coco ! :o)
Ludo donne ensuite un cours de danse polynésienne aux messieurs pendant que les dames jouent les vahinés avec des déhanchés au son du ukulélé.
Entre deux activités, nous piquons une tête dans le lagon pour nous rafraîchir. Quelle magnifique journée, authentique, même avec des touristes, avec des polynésiens adorables et tellement accueillants.
Sur le bateau du retour, nous discutons avec une famille bordelaise expatriée à Papeete depuis plusieurs mois et en vacances à Maupiti. Milan se lie d’amitié avec leur garçon du même âge et Ilena avec l'une de leur fille (ils auraient pu se parler plus tôt dans la journée !). De retour à la pension, impossible de les séparer, ils jouent ensemble jusqu’à la nuit tombée et se retrouverons le lendemain jusqu’à notre départ.
Car oui, il faut déjà quitter Maupiti après une semaine magique… Je ne sais pas si j’ai réussi à décrire le bonheur que nous avons eu d’être ici… Mais nous avons le cœur gros à l’idée de quitter cet endroit et ses habitants si chaleureux et accueillants. Il nous reste encore une matinée à profiter de la plage et de ses environs. Nous rencontrons un groupe d’enfants en sortie pas loin de chez nous. Ils nous parlent avec passion de leur île ‘où tout est comme un rêve’ (leurs mots !) et nous n’allons pas les contredire... Ils nous racontent leur passion pour la pêche et pour leur lagon, nous sommes sous le charme. Nous croisons aussi Gilbert, le conteur du village, que nous aurions aimé rencontrer plus tôt pour qu’il nous parle encore de Maupiti et de son histoire...
Voilà, Maupiti, c’est terminé. Quelle semaine forte en émotions et journées magnifiques. Nous avons encore du turquoise dans les yeux alors que nous quittons Alain et Nhung, couronnés de fleurs (grâce aux talents de Nhung). Un grand merci à Alain et Nhung pour leur accueil fantastique et leurs précieux conseils...
Dans le prochain épisode, je vous raconterai nos quelques jours à Bora Bora, un rêve polynésien, qui ne s'est pas vraiment passé comme prévu.
En attendant, prenez soin de vous… Pour terminer, une photo de la plus jolie des vahinés...
Nana !