02 août 2017
Après avoir attendu quelques dizaines de minutes devant le camping, on découvre les premiers bus 4x4, ainsi que leurs souriants chauffeurs (tous polonais ou hongrois).
Ça y est, c'est le grand départ sur les pistes islandaises avec pour point d'arrivée le Landmannalaugar, dans les terres.
Répartis sur les paysages tantôt volcaniques, tantôt plus verdoyants (tout en mousse et lichens), on peut voir d'énormes marshmallow. Véritable friandise pour moutons: des balles de pailles protégées de l'humidité (et on sait déjà pourquoi !).
Et puis nous quittons la route n°1 pour aller à travers les pistes et les passages à guet. Le chemin est long et cahoteux.
Après avoir perdu notre dos dans les secousses et un poignet (Nina le serrant tellement fort dans tous les virages et passages de guets), nous arrivons enfin au camping de Landmannalaugar.
Quel spectacle s'offre à nos yeux!
Le camping, fait de roches et de terre humide, est au pied d'une immense coulée de lave, entre la montagne et la piste. Les sanitaires sentent le dentifrice au caca et il n'y a que quelques tables bruyantes et protégées du vent, dans le camping, malgré l'immensité on est les uns sur les autres sur un sol rocailleux et humide... Mais qu'importe, la vue est à couper le souffle, alors on oublie vite ces petits désagréments.
03 août 2017
Première randonnée vers le lac de Ljotipollur. 13 km.
Démarrage par la piste et puis, tout de suite, ascension d'un sommet. Le chemin file droit à travers la montagne, et la montée est du genre "cash". Arrivés en haut, on découvre un immense lac, Frotastadavatn de son doux nom (vatn = lac), et une vue magnifique sur le coin. En redescendant, on trouve un petit volcan et hop, on monte en haut du cratère, et la pluie se met à tomber !
Après un long chemin assez plat qui serpente entre les montagnes, on arrive sous une pluie battante au lieu-dit "Lac moche" ( Ljotipollur). Dommage, on profitera pas de la vue !
Le retour vers le campingest rythmé par une alternance d'éclaircies et d'averses, sur une immense coulée de lave au pied de la montagne Nordunarmur. (Et c'est pas une insulte...)
04 août 2017
Direction le Blàhnùkur. Sur le bouquin, ballade de niveau facile. Mais dès le début on se retrouve sur une ligne de crête avec un grand vide à droite et un grand vide à gauche. Autant dire que la pente est aussi raide que le vertige de Nina est grand: "Je suis pas venue pour avoir peur, je suis venue pour profiter de la vue !". Et la vue, elle, est grandiose!
A droite, à gauche, devant, derrière... c'est toujours magnifique. Tout en haut du sommet, une table d'orientation. Puis une pente raide, aussi vertigineuse que la montée. Gravillons, petit sentier... On serre les genoux et haut les cœurs! Une fois en bas, un désert ensoleillé qui nous mène jusqu'à l'immense méandre de la coulée de lave. On s'y perd un peu, tombe nez-à-nez avec une chute, fait demi-tour et hop! on finit par retrouver un sentier balisé. Pour se donner du courage, Antho se "prend pour un aventurier du seigneur des anneaux" !
Et les derniers souvenirs du camping.... (eh oui, on était pas tout seuls !)
... avant de reprendre la route vers la prochaine étape.