On prend possession de nos quartiers : un joli 2 pièces dans une tour de 27 étages avec piscine, roof top, et desk avec concierge au rez-de-chaussée comme dans les films (j’ai envie de lui demander si il a pas reçu des messages pour moi juste pour faire genre).
Comme j’ai perdu (enfin jeté…) ma carte d’immigration sans laquelle je ne peux pas quitter le pays, je me prépare à un marathon de galères administratives à travers tout Santiago qui nous gâcherait une bonne journée. Arrivée au premier commissariat, non ce n’est pas celui-ci (ça commence…) le gardien de l’accueil nous sort une carte de santiago (fou rire quand il nous la montre en disant : "Eso, es una Mapa!" Sans déconner?!) Il nous hèle un taxi pour ne pas qu’on se fasse arnaquer (trop gentil), et à l’autre commissariat, j’entre je signe un papier et… ça y est ? "Ben oui…" 20 minutes chrono en comptant le trajet, ça change de la mairie de Paris!
Santiago est super, ça fait du bien d’être un peu dans une grande ville. Les Chiliens sont très sympas. C’est peut être que la surface, mais l’ambiance est vraiment hyper agréable, tout le monde a l’air heureux (même dans le métro), comme si ici la vie était plus facile qu’ailleurs… On échappe pas à la tradition des marchés de Noël en plein air, je suis bien contente d’acheter de quoi mettre notre van dans l’ambiance le 24 décembre (c’est pas parce qu’on est en tee shirt que c’est pas Noël!)
La Gran Torre Santiago, le plus haut gratte-ciel de l'Amérique du Sud (300 mètres) nous offre une vue panoramique sur la ville, plantée au milieu d'un grand centre commercial hyper animé dont le sapin n'a rien à envier à celui des Galeries Lafayette.
Juste pour la frime la photo de la piscine de notre immeuble vue depuis notre balcon au 24eme étage.