Carnet de voyage

Ile de la Réunion

12 étapes
1 commentaire
Séjour hémisphère Sud
Du 7 au 23 mars 2025
17 jours
Ce carnet de voyage est privé, ne le partagez pas sans l'autorisation de l'auteur.

Il nous reste deux voyages sur 2024 qui vont être terminés fin septembre. Comme je n'aime pas être sans projet de vacances (eh oui cela me permet de comprendre pourquoi je travaille), on regarde ou partir au soleil en Mars.

Les critères sont nombreux : pas de vol avec deux escales, pas que la plage, une météo sans trop de pluie, pas trop de décalage horaire, si possible un lieu que nous n'avons pas encore visité.

On se plonge sur la mappemonde (pas de lancé de fléchettes pour la destination). On pense tout d'abord, Mexique, Thaïlande, ile Maurice mais on a déjà tout fait. Une petite île de l'océan indien nous fait de l'œil, la Réunion.

Mais cette destination répond elle à toutes nos exigences. Nous avons demandé à ChaGPT 😉


La Réunion est une excellente idée pour un voyage en mars! Cette île de l'océan Indien offre une combinaison parfaite de paysages époustouflants, de randonnées incroyables, et de plages magnifiques, tout en évitant le tourisme de masse des destinations plus classiques.

Pourquoi La Réunion est idéale pour mars :


  1. Météo agréable : Mars marque la fin de l'été austral à La Réunion. Les températures sont chaudes, mais pas étouffantes, avec des maximales autour de 28-30°C. Les pluies peuvent être présentes, surtout sur la côte est, mais elles ne durent généralement pas longtemps.
  2. Pas que la plage : L'île est un paradis pour les randonneurs avec des sentiers menant à des cascades, des cratères volcaniques comme le Piton de la Fournaise, et des points de vue spectaculaires. Le cirque de Mafate, accessible uniquement à pied ou en hélicoptère, est un incontournable pour les amoureux de nature.
  3. Richesse culturelle : La Réunion offre une culture métissée avec des influences françaises, créoles, indiennes et africaines. Les marchés locaux, la cuisine épicée, et les festivals religieux ou musicaux ajoutent une touche authentique à votre séjour.
  4. Faible décalage horaire : Avec seulement 2 à 3 heures de décalage par rapport à la France métropolitaine, vous évitez le "jetlag" et profitez pleinement de vos vacances dès votre arrivée.
  5. Activités diversifiées : Outre la randonnée et la plage, vous pouvez vous adonner à des activités comme le parapente, le canyoning, la plongée sous-marine (je pense que l'on va oublier les activités sportives), ou encore visiter des plantations de vanille et de canne à sucre.


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Didier et moi demandons l'accord pour les vacances, une fois acceptées, ni une ni deux les billets d'avion sont réservés. Départ le 7 mars 2025 pour deux semaines au soleil de l'océan indien.

Vendredi 7 mars au matin, le réveil sonne à l'heure habituelle.

On se prépare direction la gare pour notre première partie du voyage en TGV direction Paris Gare de Lyon.


Il fait un temps magnifique c'est top pour prendre quelques photos.

Arrivés à Paris pour midi, nous irons au restaurant avant de prendre le métro 14 direction Orly pour notre vol de ce soir.

Après un voyage sans encombres, nous arrivons à l'heure à Paris. On sort de la gare, direction le restaurant repéré par mon chéri. Les vacances commencent bien avec ce petit repas en amoureux.

Pas de stress, notre vol ne décolle qu'à 21 heures. On prend le métro 14 qui nous emmène directement de gare de Lyon à Orly. On arrive avant l'ouverture de l'enregistrement, il va falloir patienter.

Une fois l'enregistrement effectué, direction le salon en attendant l'embarquement.

Il est maintenant l'heure de notre vol, on s'installe dans notre fauteuil pour les 12 heures à venir.

Bonne nuit, on se retrouve demain matin pour notre arrivée à La Réunion.

Après un vol calme, une bonne nuit de sommeil, nous atterissons à l'éaroport Roland Garros de la Réunion. Il est midi heure locale, la température extérieure est de 31° degrés, le soleil brille. Nos valises sont livrées dans les premières, on récupère notre véhicule de location. Ne fantasmez pas, c'est un Dacia Duster diesel.

A notre arrivée nous sommes agréablement surpris, il n'y a pas trop de dégât dû au passage de la tempête tropicale. Direction Saint Leu où nous poserons nos valises pour quatre nuits. En route nos estomacs se rappelent à nos bons souvenirs, nous trouvons un petit arrêt avec un restaurant qui propose des plats locaux. On se laisse tenter par un sauté de porc ou du poulet, servi avec une généreuse portion de riz et une magnifique vue sur le lagon. Premières impressions : une ile montagneuse, verte c'est plutôt sympa pour le moment.

Un petit arrêt pour voir l'église Sainte Ruffine.

On arrive enfin à notre hôtel, nous avons un petit bungalow niché au milieu d'un magnifique jardin tropical. On va être bien pour les quatres nuits à venir.

Le restaurant de l'hôtel est à ciel ouvert, c'est agréable de commencer la soirée avec un petit verre, vue sur la piscine.

Un décallage de 3 heures en plus, il est 22 heures quand on se couche. Demain première découverte de l'île, direction le belvédère du Maido.

En route pour le belvédère du Maïdo

Après une bonne heure de routes étroites nous arrivons au Maïdo , nous sommes à 2170m d'altitude, la température est de 20°, on regrette presque de ne pas avoir pris notre petite laine. Nous effectuons une petite promenade, les paysages et les fleurs sont sympas, mais je suis un peu déçue car ce n'est pas ce que je m'attendais à voir.

Les photos sur internet semblait bien plus époustouflantes.

En retournant à la voiture je m'apperçois que le point de vue n'était pas dans la direction prise mais à l'opposé. On gravit quelques marches pour découvrir le paysage. Et voilà Monsieur Météo n'est pas avec nous, on croirait revivre la situation de la découverte du Mont Fuji, tout est dans le brouillard.

Un peu déçus nous repartons direction notre hôtel, une après-midi de repos nous attend. Ce soir nous fêtons mon anniversaire. Arrivés à notre bungalow, je découvre un petit cadeau de l'hôtel à mon attention. Je suis très touchée par ce petit geste.

On reste au restaurant de l'hôtel pour la soirée, un bon repas... Une belle journée d'anniversaire qui se termine.

Kelonia, le musée des tortues

Réveil toujours avec le soleil, qui a dit que nous étions en saison des pluies. Après un copieux petit déjeuner, direction Kelonia, un sanctuaire pour les tortues. C'est petit mais calme, nous pouvons observer quelques spéciments de tortues marines et tortues terrestre. Nous avons aussi une magnifique vue sur le lagon.

On fini la journée en restant au calme de notre bungalow pour l'après-midi. J'essaye d'avoir quelques photos du coucher de soleil, mais ce n'est pas une grande réussite pour ce soir.

Le ti souffleur, ravine des sables

On joue un peu les explorateurs, on part à la découverte de l'ile.

Une bonne nuit de sommeil, on se reveil bien trop tard pour aller à l'observatoire des papangues (derniers rapaces diurnes endémiques de la Réunion). On roule dans la forêt réunionaise. Après des RN : routes nationales, des RD : routes départementales, on découvre les RF : routes forestières.

On redescend de la montagne, petit arrêt à la ravine des sables, il fait chaud et le sable est bouillant.

On continue par le ti'souffleur, c'est déjà impressionnant avec une mer calme.

On termine la journée avec piscine, sieste et un magnifique coucher de soleil.

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Nos quatre nuits à l'hôtel Iloha sont terminées. Après un copieux petit déjeuner, on rend notre bungalow et nous prenons la voiture pour un premier arrêt au gouffre de l'Etang salé, un gentil monsieur nous propose de nous emmener un peu plus loin pour un spot photo un peu spécial. On part pour une petite balade le long de la plage, le soleil cogne, il fait très chaud, on terminera cette promenade avec des coups de soleil.


On reprend la route, changement de décor. C'est vert avec beaucoup de montagnes. La route est sinueuse et même très étroite par endroit. Les tunnels sont pour une seule voiture, il faut faire attention avant d'entrer dans le tunnel.

Après un frugale repas, on prend possession de notre chambre.

On s'arrête une seule nuit ici pour essayer de voir le cirque au lever du soleil, avant que les nuages n'apparaissent sur les sommets. Malgré une promenade digestive dans les rues de Cilaos le repas de midi a du mal à passer, on décide de faire jeûne ce soir.

On met le réveil par sécurité, 7h tapantes, on ouvre les volets avec une vue magnifique. Il n'y a pas un seul nuage dans le ciel. On reprend la route, avec des paysages toujours aussi splendides, direction le sud de l'île, Saint Pierre où nous poserons nos valises quatre nuits à la Villa Delisle.

Le jour de mon cadeau d'anniversaire est enfin arrivé. Mon chéri a organisé un survol de l'île en hélicoptère privatif....nous avons rendez-vous à l'aéroport de Saint Pierre à 7h30 pour un décollage vers 8h pour une heure de temps. Notre pilote Guillaume est suisse, un vol 100% suisse comme l'a dit notre pilote.

Que c'est beau vu du ciel. J'en prends plein les yeux, je mitraille pour essayer de prendre des photos de tout ce que je peux voir. Voici un échantillon de notre vol.

Le temps est toujours au beau fixe, une température moyenne de 32° je m'apperçois que c'est un peu trop chaud pour faire toutes les activités que l'on souhaite. On essaye de faire un peu de découvertes le matin, puis on se met au frais dans la chambre d'hôtel en attendant de sortir pour le repas du soir, on descend péniblement à 27 degrés.

Ce matin, premier arrêt la cascade du galet.

On reprend ensuite notre route le long de la petite rivière, tout le long des familles ont installé des tables de pique-nique et elles se rafraîchissent dans les gouilles remplies d'une eau transparente.

On rejoint ensuite le bord de mer, un lieu nommé le puits des anglais nous offre un formidable spectacle.

On continue par le puits des français et cap méchant.

On termine par la marine langevin.

Réveil aux aurores pour aller voir le volcan. On ne voudrait pas se retrouver dans le brouillard. A 7h30 on est dans la voiture, direction le piton de la fournaise. A notre grande surprise la route est plutôt agréable. Elle ne ressemble pas à la route forestière empruntée pour le Maido ou à la route des 400 virages prise pour aller à Cilaos. On se croise facilement et de nombreux endroits sont aménagés pour s'arrêter et prendre des photos.

On arrive enfin à la première curiosité de la journée : La plaine des sables. On se croirait téléporté sur Mars. C'est sublime, un véritable effet wahou avec les poils dressés.

On continue la route ou plutôt la piste pour atteindre le Pas de Bellecombe au pied du volcan, un nouveau paysage spectaculaire.

On reprend la route pour redescendre à l'hôtel.

On profite d'un arrêt au gite du volcan qui offre une vue panoramique de l’autre côté du volcan.

Un arrêt au cratère de Commerson avant l'arrivée des nuages.

On termine notre promenade par l'achat de brochettes de poulet que nous dégusterons sur la terrasse de notre chambre d'hôtel. Il me semble que l'une des brochettes est aux piments...

Cet après-midi c'est repos dans la chambre, on sort vers 18h pour aller voir le coucher de soleil, le vent s'est levé et les nuages ont envahi le ciel. On observera un coucher de soleil timide.

On termine notre séjour à Saint Pierre avec un dernier restaurant pas très loin de l'hôtel.

Ce matin il pleut, on quitte notre hôtel direction le cirque de Salazie. Nous poserons nos valises trois nuits au village d'Hell-bourg.

Premier arrêt de la journée à un pont suspendu qui nous rappelle le pont de la Caille.

On essaye ensuite de passer par l'Anse des cascades mais impossible de visiter car nous arrivons sous une pluie battante, on continue notre route, en passant par la ville de Sainte Anne et son église.

On traverse ensuite des grandes plaines de cannes à sucre avant de rejoindre le cirque de Salazie.

Nous prenons possession de notre chambre à l'hôtel le Relai des Cimes, elle est située dans une annexe qui se trouve au mileu d'un splendide jardin.

Une fois installés, nous faisons un petit tour dans le village qui est bien plus touristique que les lieux faits jusqu'à maintenant. On s'arrête boire un coup sur une terrasse, jusque là tout va bien. La pluie se remet à tomber, on se presse de rejoindre notre chambre en attendant le repas du soir.

Au moment de rejoindre le restaurant je cherche en vain mon sac à main. Impossible de le trouver, après réflexion je me rappelle l'avoir pris pour la promenade un peu plus tôt mais ne pas l'avoir eu après avoir quitter la terrasse. On retourne en toute hâte voir si le sac est encore là, mais le bar est fermé et la totalité de la terrasse rangée. Il n'y a plus rien sur la place. Un peu contrariés par cette mésaventure, je dis à Didier voir la réception de l'hôtel pour savoir si quelqu'un connait les patrons du bar afin de savoir si ils ont trouvé le sac. Nous avons de la chance la serveuse à sa voisine qui travaille là-bas, elle l'appelle sans succès. On passe à table sans grand appétit. On essaye de faire l'inventaire du sac, heureusement Didier a tous les passeports. Il restait un peu de liquide, mes cartes de crédit, mes lunettes de soleil à ma vue et mes écouteurs sans fils, c'est pas la fin du monde mais c'est quand même énervant. Juste avant de passer commande la serveuse arrive avec un grand sourire, elle a pu avoir sa voisine qui confirme que le sac a bien été récupéré et que je pourrais le retrouver demain matin à l'ouverture.

On fini la soirée un peu plus calmement, un petit repas et au dodo

Paysages des environs

Les anciens termes 

La maison folio

Édifiés dans les années 1860 au cœur de l’ancienne station thermale d’Hell-Bourg, la « Maison Folio » et son jardin sont inscrits à l’Inventaire des Monuments Historiques du Département.

Le village à cette époque était très en vogue, fréquenté assidûment par le gouverneur et les familles créoles aisées qui logeaient dans les charmantes « petites cases de changement d’air » au style raffiné. Ce style témoigne encore du faste de la société coloniale de ce temps.

Le jardin symbolise l’art de vivre créole, avec son portail couvert de lierre, son « guetali », sa fontaine de trois grasses, sa pergola, ses allées dallées et ombragées, son fouillis de plantes à parfums, aromatiques et médicinales, ses orchidées, ses espèces naturelles et endémiques.

La Maison, construite en bois durs et imputrescibles, a résisté aux cyclones et aux insectes. Sa fraîcheur est remarquable malgré son âge. Sa décoration, de motifs géométriques et de lambrequins, reflète bien les goûts et les traditions de l’époque. Ses caractéristiques architecturales, bien adaptées au climat tropical, la rendent très agréable à la vie sous les tropiques. Les ustensiles et les meubles de style créole fabriqués dans les somptueux bois de couleur du terroir sont en presque totalité contemporains.

Petit cours de créole 

Les Zoreilles : Dans certaines anciennes colonies françaises, les «Métropolitains» peuvent encore être appelés les Zoreils ou Zoreilles. Ce surnom viendrait du fait que, comprenant mal le créole ou la langue des autochtones, les Français feraient constamment répéter et passeraient ainsi pour être «durs d'oreille». On dit aussi qu'à l'origine les Zoreilles étaient des propriétaires blancs qui coupaient une oreille à leurs esclaves marrons (ceux qui s’étaient enfuis) afin de les reconnaître en cas de récidive. Une autre explication : quand les Métropolitains débarquent à la Réunion, leurs oreilles deviennent rouges du fait de la chaleur tropicale.

Zoreole :

Métis de blanc et de réunionnais de souche, ou de blanche et de réunionnais de souche.

Enfant d'un-e créole et d'un-e Zoreille

Que devient un réunionnais lorsqu’il quitte La Réunion pour habiter en métropole / hexagone ? Un kréopolitain !

Les savates deux-doigts sont des tongs toutes simples, sans chichis. Un objet culte sur l'île. Exemple: «Si tu sors avec nous demain n'oublie pas tes savates deux-doigts, on part à la plage dans l'après-midi.»

Les dalons : les copains

La route des laves

L'histoire éruptive du piton de la Fournaise est marquée par une grande fréquence des éruptions sur ce volcan situé sur l'île française de La Réunion. En effet, entre la première éruption observée en 1640 et celle débutée en décembre 2021 soit 381 années, 187 éruptions se sont déroulées. Au cours du XXe siècle, 72 éruptions se sont produites soit une tous les 16 mois en moyenne sur cette île volcanique. Les éruptions du Piton de la Fournaise sont aussi caractérisées par l'émission effusive de laves très fluides, caractéristiques d'un volcanisme de type hawaïen issu d'un point chaud. Ce volcan rouge est l'un des plus actifs au monde.

La route des Laves est la section de la Route Nationale 2 entre le centre-ville de Sainte-Rose et celui de Saint-Philippe. La route est jalonnée de panneaux datant des coulées de lave qui l'ont traversé. Son tracé est donc régulièrement modifié.

Notre Dame des laves

L'Eglise de Notre Dame des Laves se situe au Piton Sainte-Rose. Elle fut encerclée miraculeusement par des coulées de lave lors de l’éruption du Piton de la Fournaise en 1977.

L'Anse des cascades

L’Anse des Cascades est une petite baie située près de Piton Sainte-Rose à l’est de La Réunion. Son nom vient des nombreuses cascades qui s’écoulent le long des falaises bordant le front de mer.

Située sur la côte Nord de La Réunion, la ville de Saint-Denis est la capitale administrative, financière et économique de La Réunion. Elle regroupe un tiers des entreprises commerciales, industrielles, de services et d’activités artisanales de l’île.

Saint-Denis est aussi la principale porte d’entrée de l’île, avec l’aéroport international de Roland Garros, situé à 8 km de la ville.

En constante mutation, Saint-Denis est aussi une capitale intellectuelle, grâce à son développement moderne axé sur l’industrie, la technologie, les unités de recherches… Elle est dotée d’universités, centre de congrès, musées, bibliothèque, médiathèque, théâtres et centres culturels.

La ville propose des divertissements citadins : bowling, casino, bars, boîtes de nuits et de nombreux restaurants aux cuisines du monde variées : créole, indienne, japonaise, marocaine, libanaise, vietnamienne, métropolitaine, végétarienne…

Le Jardin de l’État et le Parc de la Trinité représentent deux magnifiques ilots de verdure au cœur de la ville. Le premier est un jardin botanique d’une rare diversité accueillant surtout des familles avec de jeunes enfants. Le second accueille aussi bien enfant de tous âges que sportifs qui profitent des larges allées pour se défouler.


Côté nature, la ville est bordée par la rivière Saint-Denis. Longue de 15 kilomètres, elle prend sa source à plus de 1.500 mètres d’altitude sur le plateau de la Plaine des Chicots pour aller se jeter dans la rade de Saint-Denis à la hauteur du Barachois. La rivière est un haut lieu de la pêche traditionnelle aux bichiques, le fameux « caviar réunionnais ».

Saint-Denis est aussi connue pour ses nombreuses randonnées : Sentier de la Providence, Pic Adam, Roche Écrite (point culminant à 2.278 mètres d’altitude, dominant les cirques de Mafate et de Salazie), Chemin des Anglais…


Histoire et patrimoine

C’est en 1669 que le premier gouverneur de l’île Bourbon, Étienne Regnault, décide de transférer sa résidence, de Saint-Paul à Saint-Denis. Saint-Denis connaît un développement lent et ne devient le chef-lieu de l’île qu’en 1738. Ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale que la ville se transforme réellement, par l’arrivage massif d’une population en exode rural et par la croissance et la transition démographiques d’après-guerre.

Les phases successives de son peuplement en font aujourd’hui une ville multi-culturelle, multi-ethnique, fraternelle et chaleureuse. Le chef-lieu accueille d’ailleurs de nombreux édifices religieux (temples chinois, temples tamoul, mosquée, cathédrale…) qui cohabitent harmonieusement et témoignent de la richesse des cultures et des cultes existants dans l’île.

Au fil des siècles, Saint-Denis a su préserver son histoire et son patrimoine historique hors du commun, tout en s’ouvrant vers l’avenir pour devenir la première ville française d’Outre-Mer, tant par son dynamisme démographique que par son rayonnement culturel.

Monuments, parcs, musées et cases créoles d’époque sont une lecture à livre ouvert de son histoire. La ville regroupe à elle seule près du tiers des 130 monuments historiques recensés à La Réunion.

Sa devise : Praeter omnes angulus ridet, qui signifie « Entre tous, ce coin de terre me sourit ».

Dernière nuit à Saint Denis 

Le séjour touche à sa fin. On décolle pour la métropole ce samedi à 22h, douze heures de vol pour rejoindre Paris, on finira le trajet en train.

Après une dernière sortie dans la ville, on se couche pour une bonne nuit de sommeil. Minuit et demie, on est réveillé par les alarmes incendie de l'hôtel, on doit évacuer. On s'habille en hâte et on prend le sac à dos avec les papiers, on ne sait jamais. Au final, il s'agit d'un problème avec un compresseur de climatisation et suite à l'inspection des pompiers rien ne nous empêche de rejoindre les chambres. On finit la nuit sans autres surprises mais sans climatisation.

Pour le dernier jour on a pu avoir un départ tardif de l'hôtel. On ira ensuite laver la voiture et faire nos derniers achats avant de prendre la direction de l'aéroport.