Découverte de Tahiti Nui et Tahiti Iti

Après la grève, pas de voiture maintenant voici... La gale!!!

Et oui, j'ai choppé la gale. Et là me revient une phrase qu'on dit parfois "oh c'est bon, j'ai pas la gale". Ah bah si je l'ai.

Je ne pensais vraiment pas que je pouvais chopper ça. J'ai eu peur des punaises de lit. Je n'avais pas envie d'avoir la dengue. Mais ça 😑.

J'ai commencé à avoir des boutons sur les épaules et bras et à ce que ça me démange hier soir. Mais j'ai cru à une allergie comme je suis capable d'en faire. J'ai pris un anti histaminique et je me suis couchée. Ça ne m'a pas trop gêné la nuit.

Au réveil, ça me démangeait encore et il y en avait sur le dos et haut des cuisses.

Je suis allée à la pharmacie et le pharmacien m'a donné un savon et une crème contre les irritations mais il m'a dit que ça pouvait être la gale. Il l'avait eu et si ça me démange très fortement malgré l'anti histaminique et la crème, il vaudrait mieux consulter.

Quand Lise est venue me chercher, elle m'a emmené chez son médecin qui fait des consultations sans rendez-vous le matin. J'ai eu la chance qu'il n'y ait qu'une personne en attente avant moi.

Elle m'a dit que c'était sûrement la gale. Et là, le bonheur commence.

En soi, le traitement n'est pas trop compliqué. 4 cachets aujourd'hui et la semaine prochaine. Et de la lotion à s'appliquer partout deux fois avec 15mn d'intervalle. Après c'est un peu plus contraignant. Il faut attendre 24h pour se doucher et si je me lave les mains, il faut que je remette du produit. Ça va être sympa vu que je dois me faire à manger. Et on refait la même chose la semaine d'après.

J'ai appelé ma logeuse pour qu'elle enlève les draps et s'occupe du lit. Elle avait connu ça à titre personnel et avait ce qu'il fallait.

Et là, la gale-ère (petit jeu de mot débile qui est approprié) commence pour moi. Je dois traiter toutes mes affaires. Donc je ne dois plus être en contact avec aucune de mes affaires 😅.

Clélia, une amie de Lise, m'a donné une vieille robe et un paréo pour avoir de quoi me sécher et m'habiller. Bah oui, la serviette ne peut pas être utilisée.

La logeuse m'a donné deux t-shirts et un paréo. Elle allait à Carrefour et m'a emmené pour que je puisse avoir une culotte 🤣.

Le traitement du linge a plusieurs solutions :

-Laver à 60 ° mais ni Lise ni ma logeuse n'en ont la possibilité 😥.

-Mettre les affaires dans un sac poubelle et mettre un produit et laisser 6h. C'est ce que j'ai fait pour mon gros sac à dos, mon sac à dos, tout ce qui est collé à moi régulièrement et dont j'ai besoin, banane, cordon qui tient le téléphone, housse pour certains objets, mes chaussures. Et j'ai fait un autre sac poubelle de vêtements que j'ai pulvérisé pour au moins avoir quelques choses de chaud, des culottes, 3 t-shirts... Et ça, ça sera lavé normalement demain puis séché au sèche-linge car ma logeuse en a un. Je vais pouvoir avoir quelques fringues.

-Mettre dans un sac fermé pendant 3 jours. J'ai donc bloqué deux sacs poubelles avec des affaires dont je n'aurai pas besoin et que je n'ai pas utilisé depuis longtemps.

Bah tout ça, c'est quand même bien chiant.

Et il faudra que je renettoye tout ce qui a été à mon contact dans 7 jours 😅.

Et demain, il va falloir que j'aille à pied à une laverie pour savoir s'il lave à 60°. Si ce n'est pas le cas, il va falloir que je rachète du produit pour faire la même chose avec les affaires dont je vais avoir besoin les prochains jours.

Heureusement que je vais avoir une voiture pour transporter les sacs poubelles 🤣.

Après m'être occupée de toutes mes affaires et mangé, je me suis occupée de me traiter. Ce n'est pas prévu pour les gens qui sont tout seul la lotion. J'ai dû me contorsionner pour la mettre dans le dos avec ma petite compresse.

Et ça, deux fois 😅.

Les nuits sont bien meilleures depuis que je suis sous polaramine 😂. Je m'endors en 2 secondes, je n'ai presque pas de réveils et je me lève presque à 8h.

J'ai attendu d'avoir ma voiture à 10h puis je suis allée récupérer tous mes sacs poubelles 🤣.

Il y a moins cher mais je suis allée au plus facile et plus rapide pour avoir une voiture.

Je suis partie sous le soleil pour Tahiti iti. Le trajet n'est pas long jusqu'au camping mais j'ai énormément de choses à voir et je sais que je ne pourrai faire aucune randonnée.

J'ai commencé par le Parc Vaira'i. Il y avait un monde de fous et une petite brocante. J'ai eu de la chance de trouver une place rapidement pour me garer. Et c'est là que j'ai percuté qu'on était samedi, premier weekend des vacances scolaires pour tout le monde, Polynésie et métropole 🤦🏻‍♀️.

J'ai continué avec le Parc Vaipoopoo et la mairie de Punaauia. Quelqu'un avait mis qu'il y avait un beau street art à cet endroit. Je ne l'ai malheureusement pas trouvé.

En roulant, j'ai vu un beau street art le long d'une passerelle qui passe au-dessus de la route et j'ai fait un stop au niveau du Dive and sea.

Je suis allée jusqu'au cimetière de Vaitavere et du point de vue qui est juste à côté. Il y a une randonnée qui amène au plateau de Vaitavere mais je n'ai pas le temps de la faire.

J'ai été visité le Musée de Tahiti et des Îles - Te Fare Iamanaha.

Ce musée ethnographique polynésien est situé sur l’île de Tahiti, dans la ville de Punaauia, au sud-ouest de Papeete. Il a été construit en 1974 par délibération de l’Assemblée Territoriale en tant qu’établissement public territorial. Le musée a été fondé dans le but de conserver et restaurer les artefacts polynésiens et les pratiques culturelles.

Également appelé Te Fare Iamanaha, il est idéal pour apprendre l’histoire de la Polynésie française, de son peuplement à l’évolution de ses us et coutumes au fil du temps. Rénové en 2023, vous profitez d’une visite agréable, avec un grand jardin.

Il y a des panneaux explicatifs et il est possible de prendre un audio-guide. J'y ai passé un bon moment car il y avait beaucoup d'informations sur la migration des populations, sur la création des îles et sur chaque archipel. C'était très intéressant. J'avais déjà vu certaines choses au musée Te Papa de Wellington et dans les excursions.

J'ai acheté à manger une salade bar à Auchan avec une mousse au chocolat. Petit plaisir 😍. Je suis allée manger mon pique-nique à la plage Vaiana pk18 qui est soi-disant une des plus belles plages 😑.

C'est surtout une plage de Popas (les métropolitains) et il y avait une foule. L'horreur. Et franchement, j'ai fait mieux quelques temps après.

Juste à côté, il y avait la plage Mahana et son parc. C'est plus mignon mais il n'y a pas beaucoup de places. Il y avait un mariage juste à côté. Ça avait l'air d'être les gens que j'avais vu à la mairie.

Il y a énormément de street art tout le long de la route principale sur les murs des maisons. C'est super beau mais ça serait compliqué de s'arrêter à chaque fois 🤣.

J'ai continué avec le Marae Ta'ata.

Le Marae Taata fait partie des plus grands maraes encore visible sur l'île de Tahiti. Ce marae royal à l'architecture révolutionnaire, a la particularité de réunir 3 maraes construisent de différentes manières, représentant 3 chefs : Pouira o Tevahitua i Patea, Tetooha o Taura atua i Patea, et Punuaaitua. Le statut royal de ces autorités a été démontré grâce aux pierres à bossage et aux ossements humains retrouvés. C’était un lieu de cérémonie sacré d'une grande importance car des sacrifices humains y été réalisé. Il est également cité dans les savoirs oraux que c'est ici que le Ari'i Maro'Ura aurait été intronisé sous le règne de Pomare 1er.

Ce complexe accentue la puissance d’une des plus grandes coalitions claniques de l’île, les « Te ’Oropa’a » qui ont régnés sur toute la côte ouest à partir du XVIIIe siècle

L’édifice a dû faire face à plusieurs travaux de rénovation en raison de sa dégradation avancée entre 1925 et 2010.

Et il y en avait un deuxième juste après, le Marae 'Ārahurahu.

Le marae Arahurahu est un site archéologique restauré en 1953 qui permet de partager un bout de culture et notamment la religion ancestrale des polynésiens d'origine (Ma'ohi) avant l'arrivée des européens. Ce marae est un centre culturel typiquement ancien. Il est composé de plusieurs pièces spécifiques comme un tahua (cour sacrée), un patu (mur d'enceinte), un ahu (autel), des unu rouges (pièces en bois sculpté) dédiées aux taura (esprits gardiens) et bien d'autres. Le site se trouve dans la vallée de Tefa'aiti qui est un lieu très calme et entouré de verdure. Lors de son inauguration le 31 juillet 1954, une reconstitution historique du site contant la consécration d'un Arii (Chef suprême) a fortement plu au public. Depuis, des spectacles identitiques sont données lors du Heiva (festival du mois de juillet). Ce qui explique les gradins qui étaient montés à côté.

Je voyais le temps filé et j'ai fait deux derniers choix avant de devoir tracer vers le camping. Je me suis arrêtée à la plage publique de Rohotu. Ça, c'est une super plage. Elle est jolie, sable blanc, longue et il n'y a presque personne 😁.

J'ai terminé avec les 3 grottes de Mara'a qui sont l'une à côté de l'autre.

L’atmosphère des grottes de Mara’a est empreinte de mystère.En arrivant, on est immédiatement frappé par la fraîcheur des lieux et l’humidité qui enveloppe l’environnement. L’eau se déversant de manière permanente a formé de nombreux bassins d’eaux fraîches et limpides offrant un habitat idéal à une végétation luxuriante. On y retrouve notamment des fougères et des mousses qui pendent du plafond des grottes. Des fleurs de couleurs éclatantes et de grands banians complètent le tableau. Tout ceci contribue à ajouter au lieu une touche exotique et sereine.

Les grottes Teanateatea et Mata Va'a bien que plus petites, valent aussi le détour. Elles offrent un aperçu plus intime de la puissance érosive de la nature et de la tranquillité qui règne dans ces sanctuaires naturels.

Grotte de Te ana pape o Vai poiri est la plus grande des trois grottes. Te ana pape o Vai poiri est réputée pour son lac d’eau noire qui crée une illusion d’optique fascinante. Le plafond en forme d’arche semble s’abaisser vers l’extrémité de la grotte, donnant l’impression qu’elle est beaucoup plus petite qu’en réalité. En fait, sa longueur dépasse 80 mètres. L’une des principales attractions est le reflet des parois de la grotte dans les eaux cristallines créant un effet miroir magique.

On a eu la chance d'avoir une séance photo en costume.

Comme je n'ai plus assez de temps, je vais directement vers le camping sur la presqu'île. Le paysage côté île est vraiment splendide. On voit plein de vallées. Les montagnes ont l'air d'avoir leurs flancs affûtés. On voit parfois une cascade au loin. C'est vraiment très beau.

Le GPS ne m'indique pas le bon endroit. C'est la route d'à côté. Je vais être trop bien mon petit camping. Je suis là seule. Et il y a de l'eau chaude 🎉.

Je descends pour faire quelques courses et je m'arrête d'abord pour voir le coucher de soleil sur la montagne. Il y a plein de sargasses dans l'eau.

Quand je rentre, la tente est déjà mouillée à l'extérieur. La presqu'île est très humide et en plus la différence de température est importante avec le soleil couché. Comme il n'y a pas de vent, il y a direct de la rosée sur la tente.

Il a pas mal plu cette nuit mais au réveil, le ciel est plutôt dégagé.

Après le petit déjeuner, je prends la route vers le nord de l'île.

J'ai prévu 1h30 pour être sûre de ne pas être en retard. Heureusement car il y avait plusieurs endroits de travaux sur la route.

C'est dommage que je n'ai pas eu le temps de faire des stops photos car là encore, côté île, c'est superbe. Il y avait aussi le lever du soleil et quelques belles plages. J'essaierai de faire ça avant de rendre la voiture.

Ia ora na Tahiti expéditions

Ioranatahitiexpeditions.com

On a pris une bonne pluie, dans le pick-up, pendant le trajet pour Papeenoo puis il y a eu de nouveau du soleil.

Pour le début de la vallée, je ne suis pas du bon côté, il vaut mieux être à gauche.

La route est défoncée depuis le début. Et avec la pluie, il y a des trous d'eau. On a l'autre 4x4 devant nous.

Au bout de quelques minutes, ils ont enlevé la protection qui nous protégeait pour mieux voir la vallée et être debout si on le voulait.

J'ai passé tout mon temps debout. C'était mieux pour le dos, mes jambes servaient d'amortisseurs.

Papeenoo est la seule vallée qui traverse l'île de part en part.

On va faire de nombreux stops pour parler de faune, de flore, de culture, de religion et tout autre chose.

C'est aussi la pharmacie de l'île avec de nombreuses plantes qui peuvent servie, entre autre, de remèdes.

Je mettrai des photos qui n'ont parfois rien à voir avec ce que j'écris.

Notre guide s'appelle Teuai et c'est sa nièce notre chauffeur (elle est hôtesse de l'air sur Air Tahiti aussi). Sa famille a respecté la tradition qui consiste que l'ainé d'une famille soit adopté par les grands parents qui transmettent la culture. C'est ce qui a été fait pour lui.

Les savoirs sont transmis entre femmes et hommes. Ce ne sont pas les mêmes savoirs.

Il ne parle pas très bien français car dans les années 60, l'école n'était pas prioritaire (il parle plutôt bien français).

Le savoir reste dans la famille grâce à la transmission orale, rien ne peut être volé. Si quelqu'un a besoin de quelque chose, on lui donne mais on ne montre pas comment ça a été fait. Si on soigne quelqu'un, on ne le fait pas payer.

La nature n'a pas besoin de nous, c'est nous qui avons besoin d'elle.

Il nous montre une feuille qui est de la famille du taro. Il y en a une quarantaine de variété. Celle-ci qui s'appelle Ape,il faut l'éviter car la feuille est toxique.

Par contre son tubercule qui peut faire entre 2 et 3 m, peut se manger.

C'est une plante qui sert de parapluie dans un sens et de parasol dans l'autre. Et en plus, c'est biodégradable, ça ne pollue pas et ça sert de compost.

Mais quand il était plus jeune, on le traitait de pauvre.

On a parlé aussi de la communication au travers de la vallée.

Il y a toujours des Mape au bord de la rivière. Quand on frappe dessus, le bruit se propage dans la vallée. Ils utilisaient un code de type morse pour que les autres ne comprennent pas.

Quand on était sur les hauteurs et qu'il n'y avait plus de mapé, on utilisait la conque. On coupait la pointe de façon plus ou moins importante pour avoir un son plus ou moins aigu ou grave.

Maintenant c'est interdit de ramasser des conques , c'est une espèce protégée.

Avant, tu devais souffler avant de vouloir accoster quelque part. Si on répond tu peux, sinon tu accostes pas.

On est arrivés au niveau du premier gué où il y a une les anguilles.

Elles se reproduisent en mer puis remontent dans la rivière.

Elles peuvent tenir 24h hors de l'eau. Quand il y a une cascade qui les empêche de passer, elles coupent par la terre.

Elles peuvent vivre environ 70 ans.

Ce qui fait qu'elles ont les yeux bleus c'est la cataracte.

Un lien se crée avec un animal dans une famille, il devient l'animal totem et c'est pour ça que l'animal devient sacré.

L'arbre à pain

Il y avait 70 variétés d'arbres à pain avant et maintenant il y en a moins de 10.

Il est très important dans la vie polynésienne que ce soit le bois, l'écorce ou le fruit.

-La plupart des vieilles églises sont toujours deboutscat on mettait des morceaux d'arbre à pain pour solidifier comme on ferait avec de l'acier maintenant.

Et comme ils utilisaient de la chaux, qui contient du sel, cela traite le bois et évite les insectes.

-Le uru est soit mangé en légumes, pas mûr donc pas sucré. Soit on le laisse mûrir pour qu'il soit sucré et c'est un fruit. Il est sans gluten et on peut en faire de la farine.

-Écorce des branches. Ça donne le tapa qui servait pour les vêtements. À force de taper l'écorce, on double la taille originelle.

Le cocotier

Il y a 5 étapes pour la noix de coco. Pour les 3 premières, il faut aller les chercher sur l'arbre.

1ère étape, très verte. L'eau n'est pas sucrée et cela sert en médecine. C'est antiseptique.

2ème étape. L'eau est sucrée et l'intérieur est gélatineux.

3ème étape. La noix de coco est fermentée.

4ème étape. C'est lorsque la noix de coco est prise et qu'il n'y a presque plus d'eau. C'est celle qui permet de faire le lait de coco.

5ème étape. La noix de coco germée. Le mâle sort sur le côté et la femelle sort au milieu.

L'intérieur de la noix est cotonneux. On peut la mettre entière au four Tahitien pendant 4h.

À ce moment là, il reste au niveau de l'écorce, de l'huile qui sert d' anti moustique, de garde chaleur et hydratation de la peau

Bourre : j'ai encore appris de nouvelles utilisations : pinceau, scotch britch, filasse.

La cascade fait 75m.

Barrage

Il n'y a presque plus d'eau dans la rivière à cause du détournement de l'eau. Avant on pouvait naviguer sur la rivière ce qui n'est plus le cas.

La cascade sort directement du rocher.

Il a utilisé des noix qu'il avait ramassé pour nous montrer leur lampe de l'époque. C'est à partir de ces noix brûlées qu'on récupère la suie pour faire l'encre des tatouages.

Il nous a aussi expliqué la signification de son tatouage qui place le nombril au centre de la mer, la pluie, le soleil, la montagne donc de la nature.

On a poursuivi la route jusqu'à un site historique reconstitué.

Chacun devait amener son repas mais il nous a amené des petites choses qu'il a cuisiné suivant les recettes de sa grand-mère : marshmallow de coco, Poe façon crêpes (excellent) et du pain coco. On avait aussi du pamplemousse qui avait un petit goût de citron vert.

Il y a eu un moment baignade avant le repas. Pour moi, l'eau est beaucoup trop froide 🤣 et il ne faisait pas assez chaud.

À la fin du repas, il nous a montré comment emballer les restes avec les feuilles de cordyline.

Il nous a aussi expliqué que le tubercule de la cordyline était utilisé avant pour conserver l'eau pendant les longs voyages.

Il faut la faire cuire 4 à 7 jours.

Il suffit d'enlever le tour, de le couper en morceaux puis de la mâcher. En plus, comme c'est sucré, ça donne de l'énergie.

On a continué la route qui est à flanc de montagne et on a fait un stop à 600m.

Il y a un Marae construit au milieu de la vallée. Normalement ils sont toujours au bord de l'eau. Il a été construit à l'époque où il était interdit de poursuivre leurs anciennes croyances et ils se sont cachés dans la vallée.

Il nous a montré comment était faite les peintures rouges sur le corps des maîtres de cérémonie des marae avec le fruit du rocoulier. Par contre, ça ne se mange pas. Cela servait aussi de crème solaire lors des voyages en bateau.

Teuai est un chorégraphe de l'île. Il a monté des spectacles qu'il a joué dans lemonde. En 1994, il a créé un spectacle sur l'histoire de cette vallée.

En Polynésie, il n'y a pas un seul historien pour s'intéresser à la culture polynésienne. Avec un ami, il a écrit un livre, Tupuna "ce qui est arrivé à nos ancêtres". Les historiens n'ont pas voulu en entendre parler. Au bout de 8 ans, ilsont trouvé quelqu'un pour l'éditer en France et là, il est entrain d'être traduit en anglais et Polynésien.

Sa compagne s'est carrément inscrite à la fac d'histoire pour pouvoir après faire une thèse sur l'histoire de la Polynésie.

À notre arrivée au tunnel, on en est à la moitié de la vallée. Ça sera le point le plus élevé, 800m.

Il nous montre deux façons de retirer l'écorce des branches pour avoir quelque chose de souple ou rigide. Il nous a montré des chaussures qu'il a faite avec.

La descente est très raide et agitée. On se fait tout le dénivelé en peu de temps. On est presque tous debout pour amortir les secousses.

On voit un premier lac, Vaihiria du nom de la rivière. On est allés à côté du lac.

À cet endroit, il a utilisé la conque pour nous montrer l'écho incroyable dans la vallée.

Puis on s'est arrêtés devant la cascade ayant servi à la pub de Tahiti douche.

On est passés à côté du réservoir lac bleu qui a l'air d'une baignade bien sympa quoique froide je suppose 🤣.

Le reste de la route se fait dans une vallée étroite où la lumière ne passe pas beaucoup.

La descente autre été un peu fatiguante mais que cette vallée mérite cette découverte.

On a eu de la chance avec la météo car ça a été couvert toute la journée mais il n'a pas plu.

Par contre, le retour a été difficile car il s'est mis à bien pleuvoir, de nuit et sans lumière. Il fait noir à Tahiti et les phares n'éclairent pas très bien.

Après le petit déjeuner, je suis repartie dans l'est pour finir ce que je n'avais pas pu faire hier après midi.

J'ai commencé par la baie de Papeenoo et le motu 'Anapa et ses deux arbres.

Je suis retournée au point de vue de Tapahi car le temps était un peu plus ensoleillé. Je me suis arrêtée juste après au parking pour voir tous les surfeurs au niveau de la plage de Ahonu.

Il y avait un jeune qui prenait beaucoup de vagues contrairement aux autres et qui était bon.

Je suis allée à la plage d'Hitimahana avec toujours autant de travaux sur la route.

Puis à la plage de la pointe de Vénus.

Ensuite à la plage Lafayette.

J'ai terminé parle tombeau du roi Pomare V et la plage d'à côté.