Carnet de voyage

D'une île à l'autre aux Philippines

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Un sac à dos, et rien d'organisé, c'est parti pour l'aventure !
Janvier 2020
15 jours
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Publié le 26 janvier 2020

Après ce long trajet à dormir par intermittence, nous voilà arrivés à Manille. Le plus dur reste à faire puisqu'il nous faut encore rejoindre notre hôtel de nuit. De là commence une épique course dans la ville, le chauffeur ne connaît pas l'hôtel et demande à tous les passants. On est de suite plongé dans le brouhaha des grandes villes. Trop de tout, et partout. Pas de règles sur la route, les 3 voies sont en fait des 5 voies et il faut s'imposer pour passer. Les feux tricolores font aussi office de décors.


Après une pseudo nuit de sommeil, et un peu d'organisation pour les prochains jours nous voilà lancés dans la ville. Pour moi, c'est un remake de Bangkok, sans les temples. Trop de pollution, trop de monde, trop de déchets dans les rues... On n'a pas vraiment envie de rester. Même un tour dans le soi disant plus beau quartier ne nous a pas convaincu. On ne prend d'ailleurs quasiment aucune photo. Il y a sûrement de jolis coins typiques à Manille, mais il faut les connaître où y avoir une connaissance.

On tente de se nourrir, puis on s'organise pour rejoindre l'aéroport car dès ce soir nous rejoignons l'île de Coron avec une escale à Cebu. Après 2 échecs de réservations et le peu d'avions disponibles, l'organisation était pour le moins compliquée. En plus Laetitia a l'estomac en vrac.

On note quand même la gentillesse des Philippins, accueillant, curieux et respectueux qui nous aident à nous sentir à l'aise chez eux.

Mais finalement, une fois l'aéroport atteint (pour moins de 4€ alors que pour le même trajet hier ça nous en a coûté 40€ de taxi + 50€ de hors forfait internet), tout semble s'arranger. On récupère une carte sim pour nous permettre d'au moins se géolocaliser sur une map, Laetitia retrouve le sourire 😊, le centre de plongée et l'hôtel de Coron nous répond qu'il n'y a pas de soucis pour décaler notre séjour, et l'aperçu de la suite du voyage nous réjouis grandement.


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Publié le 28 janvier 2020

C'était pour le moins un long trajet et une nuit compliquée, mais l'arrivée sur l'île de Busuanga nous fait oublier tout ça. L'avion semble trouver son chemin entre de nombreuses montagnes abruptes et verdoyantes. Ce paysage exquis recouvert de forêts tropicales nous laisse bouche bée ! Un petit test de fièvre à l'aéroport afin de s'assurer que nous ne portons pas le nouveau corona virus et nous voilà sur l'île.

Les philippins sont un sacré mélange : un pays d'Asie influencé par les américains et les espagnols. Ils parlent d'ailleurs couramment l'anglais, et intègrent facilement des expressions anglaises à leur langue locale. Ils sont vraiment sympathiques et très respectueux. Ils ne manquent pas non plus de complimenter Laetitia dès que l'occasion se présente et s'amusent à tenter de prononcer nos prénoms !

On est extrêmement surpris des écarts qu'on peut apercevoir ici. On sent qu'ils veulent progresser mais que ce n'est pas encore ça... par exemple, il y a des bacs de tri un peu partout, sauf qu'ils ne gèrent déjà pas très bien les poubelles classiques, et que le camion poubelle (enfin, le tuk tuk poubelles plutôt) mélange à nouveau tout en les récupérant...

Il est à noter aussi que comparé à ses pays voisins, nous trouvons la vie extrêmement cher. Nous avons énormément de mal à trouver de quoi manger à prix correct. De plus, l'organisation des transports est très compliquée, nous passons un temps fou à réserver nos trajets et activités, sans même parler du temps de trajet en lui même généralement long. C'est assez fatiguant. C'est le désavantage de ne pas organiser le voyage à l'avance, mais on avoue qu'on pensait que ce serait plus simple.

Après un peu d'organisation pour les prochains jours donc, nous avons loué un scooter à la recherche de la plage d'Ocam Ocam (une des seules plages de l'île d'ailleurs !) où nous dégusterons un repas face à la mer. Mais au delà de ça, c'est le plaisir de liberté ressentis en scooter à vagabonder entre les montagnes qui nous envahit. Oh bien-sûr, il faut s'habituer à conduire façon philippins : pas de clignotants, pour tous signalement c'est le klaxon qu'on utilise ! Tu tournes : tu klaxonnes, tu doubles : tu klaxonnes, tu te déportes sur la voie opposée et tu veux qu'en face ils se serrent : tu klaxonnes, ou même pour dire bonjour, tu klaxonnes ! Du coup des fois on s'y perd un peu...

Et au bout de 130 kms, on a quand même un peu mal aux fesses le soir !

Demain et après demain nous plongeons. On vous avoue qu'on a hâte car ça promet d'être mémorable !

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Publié le 30 janvier 2020

C'était notre raison principale de venir aux Philippines : explorer les fonds marin à travers la plongée.

L'occasion aussi pour Laetitia de passer son niveau 1 Open Water afin de plonger à 2 lors de nos futurs voyages.

Laetitia devra valider un cours théorique suivi de 4 plongées agrémentées de plusieurs exercices essentiellement basés sur la sécurité et gestion de l'équipement.

Nous embarquons sur le même bateau, mais chacun avec son groupe. Notre première plongée se déroule sur un récif riche en faune et en flore. On assiste ici à un défilé d'espèces différentes plus colorées les unes que les autres. C'est absolument splendide... Nous aurons la chance aussi de voir une tortue, se prélassant sur le corail pendant que d'autres poissons lui nettoient sa carapace. On ne se lasse jamais de voir des tortues en pleine mer, on aurait pu facilement rester toute la plongée à côté d'elle à la contempler. Quand elles nagent elles sont si poétiques...

Laetitia valide ses premiers exercices haut la main et semble comme un poisson dans l'eau. C'est donc avec plein de satisfaction que nous remontons sur le bateau en direction du second site avec quelques donuts préparés par l'équipage.

La seconde plongée sera consacrée à des exercices pour Laetitia. Le but étant d'en faire un maximum afin de profiter autrement des plongées le lendemain.

Pour ma part, c'est sur le site de Barracuda Lake que je vais plonger. J'étais assez septique lorsqu'on m'a proposé cette plongée, car il n'y a quasiment pas de faune et flore. La particularité du site est qu'il y a diverses sources d'eau chaude dans les profondeurs. Mais pourquoi pas.

Au final, ce sera une des plus belles plongées de ma vie !

En fait, le nom du lac n'a pas grand chose à voir avec ce qu'on y trouve : une légende dit qu'un très grand barracuda vivrait dans le lac. En réalité, c'est un lac d'eau douce au sommet d'un cratère de volcan, bien que celui ci soit aujourd'hui qu'une dizaine de mètres plus haut que le niveau de la mer. Nous allons donc plonger dans un volcan !


Pour y accéder il faut grimper quelques dizaines de marches escarpées, ce qui n'est pas simple avec le matériel sur le dos. Mais à l'arrivée, c'est absolument magique ! Nous nous retrouvons dans le cratère, dans une eau cristalline à 28°C, ébahis par la beauté du lieu.

Pour cette plongée spéciale, nous n'avons pas de combinaison vu la température, ni de lest comme nous sommes en eau douce. Sur les 15 premiers mètres, l'eau refroidit, puis d'un coup en l'espace de 3 mètres cette dernière monte à 40°C ! C'est une sensation incroyable ! Au sol, tout semble n'être qu'une longue plage de sable a perte de vue.

Nous voilà maintenant à 30 m de profondeur, alors que notre instructeur nous fait signe de le regarder. D'un élan soudain il plonge tête la première dans le sable, et s'enfonce jusqu'au niveau des épaules ! Whaou, je veux essayer ça ! Je tâte le terrain avant, et je me rends compte qu'en effet, ce n'est pas du sable, mais bien une épaisse couche de sédiments du volcan. J'enfonce la totalité de mon bras. C'est sensationnel, on a vraiment le sentiment de prendre de la lave dans sa main, sans qu'elle soit bouillante. Je ne pourrais m'empêcher de recommencer des dizaines de fois. Nous nous amusons même à enlever nos palmes pour marcher dans cette «lave sable mouvant» sur une dizaine de mètres, en essayant de faire une course tels des astronautes où chaque pas dure plusieurs secondes.

À 36 mètres de profondeur, une rangée de troncs d'arbres plantées par l'homme fait son apparition. Au delà, plus de sable mais de la roche volcanique rouge. Notre prof nous fait signe de la franchir. Nous sommes peu serein mais nous nous y attelons. Mais seulement un un court instant, car en l'espace d'un mètre ou deux, la température chute de plus de 20°C ! Je peux vous dire que sans combinaison on a vite envie de revenir dans la partie chaude !

Nous sommes hors du temps, quasiment à 40 m de profondeur, le fond du cratère est rouge et flou, tel un décor de fin du monde. Quand on regarde au dessus, l'eau chaude fait apparaître des sortes de nuages troubles et vivants. C'est une image qu'on ne peut oublier...

Pour finir cette plongée en beauté, nous étudions la roche volcanique si particulière et creuse par endroit. Puis nous récupérons quelques larves logées dans des coquillages, faisant le festin du peu de poissons présents ici et venant manger directement dans nos mains.

Cette belle surprise sera sûrement mon plus beaux souvenirs des Philippines...

Sur la deuxième journée, c'est Laetitia qui retourne à Barracuda Lake, mais ne pourra évidement pas descendre aussi profond avec son niveau 1. Pour ma part, il n'y a plus de place sur les bateaux, par conséquent je me consacre à l'organisation toujours aussi compliquée soit elle.

Laetitia revient plein de joie de vivre de sa journée en dansant sur les deux rues qui séparent le centre de plongée à l'hôtel. Elle en a une fois de plus pris plein les yeux, notamment avec deux nouvelles tortues. Au delà de ça elle en retient l'ambiance délirante avec l'équipage. Leur gentillesse et leur professionnalisme nous a beaucoup touchés. Et puis surtout, elle réussit l'examen sans problème avec seulement 3 fautes sur 50 lors du questionnaire, et la voilà donc titulaire d'un niveau 1 de plongée Open Water !

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Publié le 2 février 2020

Pour les visites des plus beaux sites autour de Coron, nous sommes partis 3 jours en bateau avec l'association Red Carabao qui propose une expérience un peu différente en évitant les horaires et lieux où les touristes sont trop nombreux.

Nous visitons donc tôt le matin les sites les plus renommés comme Barracuda Lake (oui, à nouveau 😅) ou les twins lagoon. Les paysages sont vraiment paradisiaques, on a parfois du mal à y croire, de la couleur de l'eau turquoise à la roche volcanique pratiquement noir en passant par le sable blanc... C'est à couper le souffle !

On enchaîne sur plusieurs récifs et une épave de navire japonais munit de notre masque et notre tuba. On ne se lasse pas d'observer ces fonds marin, et nous avons déjà hâte de plonger à nouveau. Nous aurons même encore la chance de voir une autre tortue un peu plus imposante que les précédentes et de faire de jolis plans à l'aide de la go pro en sa compagnie 🐢 !

Nous sommes remontés cependant plus vite que prévu sur le bateau car une sensation de piqûres un peu partout sur le corps nous envahissait, provenant à priori du plancton (sensation identique et aussi désagréable que quand nous avons posé la laine de verre à la maison au passage...😅)

À bord, l'équipage nous prépare quelques spécialités culinaires, notamment une espèce de semoule pâteuse, au goût léger de coco et vanille roulé dans une feuille de bananier 🍌. De quoi se rassasier un peu après nos efforts !

Nous arrivons sur une plage reculée de l'île de Coron 🌴 où nous allons passer la nuit. Ici vit une tribu de 7 personnes, qui accueille des petits groupes de touristes comme nous en nombre très limité. La plage est aménagée avec de petits bungalow en bamboo, un bar, une cuisine et quand même un toilette. Finalement, c'est presque plus luxueux que nos hôtels à Coron 😛. Il manque seulement une douche mais on n'est plus à ça près.

Un petit tour en kayak nous permet de visiter les environs avant de prendre notre masque et tuba à nouveau. Malheureusement encore, nous finissons dans un banc de petites méduses translucides qui nous émettent quelques déchargent, ce qui nous a un peu rebuté à continuer à explorer le coin...

Mais néanmoins un tout petit poisson jaune rayé noir 🐠, qu'on nommera ensuite Yellow tellement nous nous y sommes attachés, semble avoir prit Laetitia pour une anémone. Il est resté avec elle jusqu'à ce que nous sortions de l'eau, soit quasiment une heure, collé à elle d'un tout petit centimètre et suivant tous ses mouvements. Il était vraiment trop mignon 😍 et semblait perdu dans cet océan...

Nous passerons la fin d'après midi à cuisiner en groupe de bons petits plats philippins : une salade à base de fleurs de bananes, de noix de coco (râpé par nos soins), d'aubergines grillées... ainsi que des wrap aux légumes et pousses de soja. Un vrai délice ! Avec bien-sûr pour finir en beauté, un cocktail local à base de rhum en regardant le couchée de soleil 🍸🌅 !

Et après une nuit parfaite, nous avons également le droit à un petit déjeuner exquis : pancakes, confiture de noix de coco, graines de café brûlées à la poêle et caramelisées... ça fait plaisir de manger correctement après quelques jours à «survivre» !

La seconde journée nous marquera par une visite de l'île voisine Culion, où était regroupées les philippins atteints de la lèpre sous la domination espagnol puis américaine, suivis d'une plongée sur une seconde épave japonaise. Le soir, on se détend en groupe sur la plage au coin d'un feu, ébahis par le plancton phosphorescent parfois porté par les vagues 🌊.

Pour finir cette aventure, le lendemain matin la tribu nous montre comment ils fabriquent divers objets comme des tapis à l'aide de feuille de palmier, et nous essayons ensuite de fabriquer avec les mêmes méthodes notre propre bracelet. Je pense que Laetitia est déjà venu ici vu la vitesse elle a réalisé le sien...

Ces 3 jours fûts ressourçant et pour le coup nous avons apprécier ne rien organiser et se laisser porter par le groupe. Nous avons adoré l'accueil que nous ont réservé les philippins, toujours tellement adorables et nous avons également rencontré dans le groupe une très gentille néo-zélandaise ayant appris le français et avec qui nous garderons contact ! Il y a tant de choses à dire que nous vous donnerons les détails en rentrant, mais en attendant comme on vous avez promis plus de photos, en voici en voilà 📷

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Après une journée de perdue dans les transports, nous voilà arrivés sur l'île de Bohol. Nous restons 4 jours ici, sur une presqu'île du sud, proche d'Alona beach la plage la plus connue de l'île.

Nous avions une bonne idée de ce que nous allions faire de ses 4 jours, malheureusement la météo en a décidé autrement. La fin de semaine s'annonce catastrophique et nous avons donc optés pour précipiter les visites. Dès le lendemain nous louons un scooter (pour seulement 500 php) afin d'explorer l'île par nos propres moyens.

Notre premier ressenti est très bon, les villes sont moins bordéliques et d'un mélange de couleurs surprenant. Tout semble si reposant. Une jungle verdoyante, un sentiment de liberté extrême, le temps semble s'arrêter. On ne pense a rien, et ça fait du bien.

Le trajet est riche en visites : on commence par une première visite d'une église espagnol, soit disant la première des Philippines. Elle a sûrement été rénovée entre temps, mais nous restons charmé par le style et l'art de cette église.

L'île est connue pour abriter une espèce désormais très protégée : les tarsiers. Ces petits êtres nous ont fascinés ! Pour les voir nous nous sommes rendus dans un sanctuaire qui fait tout pour préserver l'espèce. Ces animaux sont très fragiles, et cardiaques, silence oblige pendant la visite pour ne pas les perturber. Ils sont si petits (à peine 15 cm à l'âge adulte), et impressionnants à la fois. À travers leur grands yeux, on observe l'innocence, mêlé à une légère inquiétude de nous autres parfois trop proche pour les prendre en photo. Ils vivent la nuit, peuvent sauter jusqu'à 5 mètres, et informations amusantes leurs yeux sont plus gros que leur cerveau ! C'est pour dire. Nous avons vraiment adoré observer les tarsiers...

Sur la route se trouve également une forêt reconstruite par l'homme. Cette forêt est totalement différente de ce qu'on peut trouver ici, dans un style beaucoup plus proche de ce que l'on peut trouver chez nous. Mais elle n'en est pas moins impressionnante. Les arbres mesurent une bonne trentaine de mètres, et se rejoignent par leur extrémité tandis que nous la traversons en scooter, tel un tunnel rafraîchissant.

Un dernier arrêt au bord des rizières, avant de rejoindre l'attraction touristique la plus connue : les chocolate hills.

Ce sont en fait une formation géologique étonnante de plus de 1200 petites collines composées de sable et de calcaire. On les nomme collines de chocolat car en saison sèche elles deviennent peu à peu marron. Pourquoi pas ! Pour nous elles étaient encore bien vertes, mais ça n'en reste pas moins spectaculaire. De quoi faire de magnifiques photos et de rester un bon moment à s'imprégner de cette étendue remarquable. Nous voulions également rester pour le coucher de soleil, mais l'idée de rentrer de nuit en scooter nous réjouissait point.


C'est encore avec de beaux souvenirs que nous finissons cette journée dans un très bon restaurant en bordure de rivière. L'île de Bohol est totalement différente de celle Coron et c'est tant mieux. On s'y sent vraiment bien !

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Publié le 7 février 2020

La météo incertaine met à mal notre programme pour cette fin de vacances. On tente quand même une dernière excursion essentiellement pour voir les dauphins. On se lève donc à l'aube pour tenter d'apercevoir ce petit groupe de dauphins ayant ses habitudes matinales au large de la côte autour de l'île de Baclasarg. Nous sommes aux aguets pour déceler le moindre petit aileron au milieu de quantité de petites vagues. Nous ne sommes pas les seuls à s'être levés tôt. D'ailleurs, au premier abord on a plus à faire à une course de bankas qu'autre chose. Un très gros poisson, d'un saut remarquable nous fait croire un instant que nous sommes sur la bonne voie. Mais il n'en est rien. Les dauphins se cachent ce matin et on ne peut pas les forcer à pointer le bout de leur nez. C'est ce qui fait aussi la magie de l'événement lorsqu'on à la chance de les apercevoir.

On se console par un peu de snorkeling autour de l'île, très riche en faune et en flore. On se régale, et on passera un bon moment à suivre une tortue pour notre plus grand plaisir. Sauf petit problème, c'est que l'eau est tellement chaude qu'il y a une fois de plus beaucoup trop de méduses. On assiste parfois à un parcours de combattant pour passer entre 2 méduses sans se faire toucher, et on abandonne d'ailleurs la tortue quand elle traverse une dizaine de méduses à 3 mètres de nous.


Le soir Alona beach est très ambiancée, certains restaurants organisent des concerts, ce qui permet de savourer un lait de coco en regardant l'horizon, pieds nus dans le sable blanc et si fin.

On défi aussi la pluie le lendemain en scooter pour aller se loger dans un petit restaurant à quelques kilomètres et qui proposent quelques spécialités culinaires. Ce sera un vrai régal, sans aucun doute notre meilleur repas. On vous laisse en juger rien que par la photo, à travers la salade de fleurs, ou leurs excellentes sauces d'un équilibre parfait entre sucré et salé. Les Philippines ont réputation de mal bouffe, mais nous ne sommes pas d'accord. Globalement nous avons super bien mangé une fois qu'on s'y repère un peu dans la quantité de plats proposés.


Et alors en conclusion de ce voyage ?

Ce qui restera certainement le plus, c'est l'extrême gentillesse des locaux, toujours souriants, accueillants et de joie de vivre. On a adoré observer leurs habitudes. À ce propos, ils ont deux passions extrêmement présentes : le basketball, avec des terrains extérieurs toutes les deux rues, et le karaoké. Ici tout le monde chante, tout le temps et n'importe où. Et par conséquent beaucoup dansent également. Il en ressort une joie de vivre incroyable. Il serait d'ailleurs très très mal vu de se moquer d'une prestation, aussi mauvaise soit elle.

Le deuxième point est évidemment la plongée. Les fonds marins sont à couper le souffle et nous espérons qu'ils le resteront le plus longtemps possible. On sent les efforts réalisés par les philippins : le vendredi sans plastique, des pailles en fer... Malheureusement on trouve malgré tout encore beaucoup trop de déchets en mer comme sur terre.

Ces îles regorgent aussi de paysages digne de cartes postales pour notre plus grand plaisir, même si la plupart sont devenus très (trop) touristiques et qu'il faut trouver les bons plans pour les explorer d'une manière différente.

S'il y a un mais, ce serait l'organisation et le coût de la vie, du moins pour notre trajet touristique classique et en comparaison avec d'autres pays d'Asie du sud-est. Même si cette destination devient touristique, les transferts ne sont pas suffisants : les avions sont vite remplis et coûteux, et il y a très peu de bateaux sur de longs trajets. Et surtout, il est très difficile d'obtenir la bonne information pour se rendre d'un point A à un point B. C'est ce qui a été assez usant durant ce voyage.


Quoi qu'il en soit, il est l'heure pour nous de rentrer avec une nouvelles fois des souvenirs plein la tête, en se demandant déjà quel sera le prochain voyage...