Capri, c'est pas fini 🇮🇹

Une fois débarqué du funiculaire, vous pouvez vous dirigez vers la Piazza Umberto 1, connue de tous comme La Piazzetta di Capri. C'est le centre de Capri, le pivot autour duquel tourne toute la vie de l'île. Impossible de ne pas y passer, difficile de ne pas s'y arrêter, au moins pour un café, mais attention les prix sont très élevés, par exemple : un café vous coutera sans vue particulière sur la mer/côte de Capri 6€ !!! sans problème...

Via Krupp est le nom du sentier qui relie la Marina piccola à la chartreuse Saint-Jacques et aux jardins d'Auguste.

La construction de la via Krupp est commanditée dans les années 1900 par Friedrich Alfred Krupp, le célèbre industriel allemand, qui passa les mois d'hiver à Capri de 1899 à 1902. Il commissionne l'ingénieur Emilio Mayer pour réaliser cette prouesse. Sa demande était de créer un chemin entre la Marina piccola où il amarrait son yacht et les jardins d'Auguste à proximité du Grand Hôtel Quisisana où il résidait. À cet effet, il rachète l'ensemble du terrain.

La via Krupp court le long d'une falaise de 100 mètres de hauteur.

En 1918, dans le contexte d'Entre-deux-guerres, le conseil municipal choisit de renommer la route Via D'Augusto. Ce n'est qu'en 1961 que la route retrouve son nom de Via Krupp.

Ayant subi l'érosion du temps, la Via Krupp présentait des risques d'éboulements et a été fermée en 1976. La région alloua un budget de 7 millions d'euros pour sa rénovation en 2008, mais un glissement de terrain en 2009 mit fin à ce projet. En 2022, des travaux de rénovation d'un coût de 4,8 millions d'euros démarrent, fin 2023 quand nous nous y rendons, la Via Kurpp est réouverte au public.

Les Jardins d'Auguste sont incontournable pour tous ceux qui veulent une photo des Faraglioni.

Les Faraglioni di Capri est le nom donné à trois stacks situés au sud de l'île de Capri. Leur aspect particulier est le résultat de millénaires d'érosion par le vent et la pluie associé à la force érosive de la mer.

Ils se distinguent avec des noms divers. Le premier toujours rattaché à la terre haut de 110 mètres, s'appelle Stella, le second séparé par un bras de mer, Faraglione di Mezzo qui possède une arche à sa base a une hauteur de 80 mètres et le troisième Faraglione di Fuori ou Scopolo mesure 102 mètres.

Pour vous rendre à Anacapri depuis Capri, rien de plus facile avec le petit bus qui circule assez souvent

Le long de la Via Giuseppe Orlandi, la rue principale d'Anacapri bordée de maisons blanchies à la chaux et les magasins locaux, se trouve la façade rouge vif d'un bâtiment, architecturalement unique parmi ses voisins traditionnels de l'île pour ses décorations étranges et fantastiques. Voici la Casa Rossa, construite entre 1886 et 1899 par l'excentrique colonel américain John Clay MacKowen (1842-1901) à côté d'une tour aragonaise datant de la fin des années 1400, et représentant un parfait exemple de la résidence-musée typique de la résidence éclectique qui était très à la mode à la fin du XIXe siècle.

Quelques années après la fin de la guerre de Sécession, John MacKowen émigre à Munich en Europe, où il termine ses études en médecine, obtenant son diplôme en 1876. De là, il a déménagé à Capri, où il a vécu avec une jeune femme locale, Maria Cimino, avec qui il a une fille nommée Giulia. Sur l'île, il était connu pour sa personnalité volatile, et les habitants l'ont rapidement surnommé « ciacca e mmereca », un surnom inspiré par son tempérament rapide mais une générosité profonde. Il a cependant fait de nombreuses amitiés durables et profondes au fil des ans, à la fois avec les insulaires et avec les nombreux artistes et intellectuels qui avaient fait leur maison sur l'île, formant une grande communauté d'expatriés à Capri à la fin des années 1800.

L'entrée de la Casa Rossa, sous l'inscription grecque « Salutations, citoyen du pays de l'oisiveté », mène à une cour couverte où il y a un certain nombre de fragments archéologiques provenant de fouilles sur l'île et au-delà, parmi lesquelles la statue d'une prêtresse du Ier siècle. Parmi les détails les plus intéressants du complexe, on trouve l'escalier couvert, surmonté d'une coupole de majolique inspirée du style traditionnel des escaliers extérieurs sur les maisons de l'île, et qui est utilisé pour relier les différentes pièces de la résidence. La complexité du plan d'étage et la conception légèrement désorganisée de la maison témoignent du fait que le bâtiment a été construit sur une longue période et en morceaux, et on pense que les mains d'un certain nombre de constructeurs et d'architectes locaux ont été impliquées.

Quatre statues de nymphe romaines trouvées dans la grotte bleue. Découvertes sur le sol de la plus célèbre grotte de la côte de Capri il y a environ 50 ans, ces statues sont un magnifique témoignage de la présence de l'empereur Tibère sur l'île, qui a choisi Capri comme résidence privée préférée de 27 à 37 apr. J.-C., et a couvert l'île de splendides villas, de temples et d'endroits pour pratiquer "otium", ou la contemplation tranquille des lettres.

La structure unique du complexe, le mélange de styles architecturaux, la couleur rouge brique vive, et les fragments de marbre qui ornent à la fois l'intérieur et l'extérieur du bâtiment, font de cette résidence l'une des résidences les plus intéressantes de l'île, et reflètent la personnalité multiforme du propriétaire d'origine, vétéran de la guerre civile américaine, médecin, bibliophile, amant de l'archéologie, et auteur de la première monographie sur Capri.