A la recherche de l'Art Nouveau (Part.1) | Nancy

100 ans d'histoire... Nancy, une capitale de l’Art nouveau en Europe. Entre Villas remarquables, Architecture, Musée, Brasserie, l'Art Nouveau est partout à Nancy, une visite de Nancy autrement.
Janvier 2025
10 jours

Je vous propose de visiter Nancy autrement, oui il y la Place Stanislas, La Pépinière, le Musée des beaux-Arts, le Nancy du Moyen-Age avec la Porte de la Craffe, le Musée Lorrain et la Vieille Ville... Mais, il y a aussi et surtout l'Art Nouveau qui prend une place très importante dans cette ville.

Entre 1890 et 1914, les notables nancéiens ayant le gout du contemporain se font construire des villas « à la mode » dans le style Ecole de Nancy. C’est ainsi qu’apparaissent des maisons particulières étonnantes. Certaines sont volontairement édifiées le long de la voie ferrée, pour être vues, évidement...

Verrerie et céramique, mobilier, ferronnerie, reliure, vitrail, sculpture, architecture… entre 1894 et 1909, toute une génération d’artistes et industriels nancéiens a réinventé le décor de la ville et de la vie quotidienne avec audace et sciences !

L'imprimeur Albert Bergeret, connu pour la production de cartes postales illustrées, a commandé sa demeure familiale à proximité de son imprimerie aujourd'hui disparue à l'architecte Lucien Weissemburger. Les plus grands artistes de l'Ecole de Nancy y ont collaboré pour donner forme à un exemple très abouti de l'architecture Ecole de Nancy : Louis Majorelle pour les ferronneries, Eugène Vallin pour les menuiseries, Jacques Gruber et Joseph Janin pour les vitraux, Victor Prouvé pour l'immense toile peinte au plafond du hall, répondant au concept d'art total.

Aujourd'hui cette maison accueil la présidence de l'Université de Lorraine, de ce fait, la maison Bergeret ne se visite pas ou très rarement. Uniquement pendant les journées du patrimoine ou parfois juillet/août (les visites d'été sont organisées par les étudiants de l'Université de Lorraine).

Donc si vous souhaitez visiter la Maison Bergeret, il faut surveiller l'office du tourisme de Nancy ou faites la visite virtuelle.

Considérée comme un manifeste de l’Art nouveau à Nancy.

1 - L'entrée et le hall

2 - L'escalier et le vitrail

Vitrail réalisé par le peintre verrier Jacques Gruber (1870-1936)

Vitrail aux mouettes de Gruber et ferronnerie "monnaie du pape" de Louis Majorelle

3 - L'étage

Le plafond de l'escalier de la Maison Bergeret de Nancy

4 - La salle à manger

5 - Le jardin d'hiver

6 - L’extérieur

La villa Majorelle, aussi surnommée autrefois villa Jika, est une maison de maître, ancienne propriété de Louis Majorelle, construite de 1901 à 1902, située à Nancy, dans le style École de Nancy. C'est une pièce maîtresse de l'architecture, typique de l'Art nouveau français.

Retrouvez toute la visite et plus de photos ici.

Le Jardin Majorelle de Marrakech

L'architecture de la façade est richement rehaussée par une ornementation Art nouveau rythmée de ferronneries en ligne-courbe et d'éléments sculptés de feuilles de sagittaire d’eau. Architecte : Paul Charbonnier (1865-1953)

3, rue de l’Abbé-Gridel

Cet ensemble de deux immeubles de rapport , construit dans la tradition haussmannienne, est unique à Nancy. Le style architectural est marqué par celui de l'École de Nancy en proposant une rupture de la symétrie avec un oriel orné de motif floraux, ainsi que des coursives habillées de ferronneries. L'usage de la brique rouge rompt avec l'uniformité de la pierre calcaire. Architecte : Émile André (1871-1933)

69 et 71, avenue Foch

La façade classique est rehaussée par un décor naturaliste Art nouveau sculpté par Albert Vautrin, à l'image des ombellifères sur l'arc soutenant le balcon. Les ferronneries, la porte cochère et ses vitraux complètent l'unité d'ensemble. architecte : Charles-Désiré Bourgon (1855-1915),

45, avenue Foch

Ce vaste hôtel particulier fait partie d'un ensemble d'édifices prestigieux construits au moment de la percée de l'avenue Foch en 1870. Le porche d'entrée, orné de décors floraux sculptés, soutient la terrasse du premier étage. Ces décors font écho aux ferronneries réalisées par les ateliers Majorelle. architecte : Paul Charbonnier (1865-1953)

41, avenue Foch

A la fois officine et logement privé, cet édifice se caractérise par une façade à pan coupé, ornée d’une lucarne de pierre richement décorée et d’une flèche d’ardoise. L’élévation classique du bâtiment est enrichie d’un décor Art nouveau avec l’emploi d’un motif de clématites et de pavots, plantes reconnues pour leurs vertus médicinales. architecte : Lucien Bentz (1866-1943)

55, rue Jeanne-d'Arc

Après avoir travaillé dans l’agence de son père, Georges Biet décide de construire un bâtiment pour accueillir ses bureaux et son logement. Il recourt à l'emploi de matériaux modernes : le béton armé pour le plancher du rez-de-chaussée, des poutres d’acier profilées pour celui des étages et de l’acier riveté pour toutes les charpentes. Le portail mêle un profilé d’acier riveté à des éléments de décor en fer forgé.

22, rue de la Commanderie

12-14 , rue Saint-Léon

Architecte : Lucien Weissenburger (1860-1928). Le décor de pommes de pin visible sur les éléments de ferronnerie, les piliers maçonnés, ainsi que les moulures sous la corniche, témoigne de l’École de Nancy.

Le musée tient son nom de l'association École de Nancy créée en 1901, il a ouvert ses portes au public le 26 juin 1964.

Où : 36-38, rue du Sergent Blandan - 54000 Nancy

Quand : OUVERT DU MERCREDI AU DIMANCHE, DE 10H À 18H.

A gauche : Table Sagittaire d'eau par Emile Gallé

Au centre : Vue de la chambre à coucher Majorelle

A droite : Lit aube et crépuscule par Emile Gallé

A gauche : La coupe Rose de France, pièce maîtresse d'Emile Gallé

Au centre : Lampe de table Obelles Daume

A droite : Création Cayette Gruber

A droite : Surtout de table Les Pontédéries par Emile Gallé en 1902

Au centre Portrait de Camille-Rose Majorelle par Emile Friant

A gauche : Fauteuil gondole pomme de pin par Louis Majorelle

A gauche : Vitrail et imposante Les Ancolies par Koenig et Laffite en 1911

Au centre : Vitrail Luffas et Nymphéas par Jacques Gruber en 1908

A droite : Vitrail : Les Roses par Jacques Gruber en 1906

A gauche : Vitrail La lecture par Henri Bergé en 1907-1908

Au centre : Lustre Création Jules Cayette Daum

A droite : Véranda de La Salle en 1904 par Jacques Gruber

Le parc :

Le parc est inscrit depuis 1999 à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

Il abrite notamment trois monuments particulièrement emblématiques de l'École de Nancy et de l'Art nouveau : la porte en chêne des ateliers Gallé, un monument funéraire et un pavillon aquarium.

Le monument funéraire, érigé en 1901 au cimetière de Préville de Nancy, est l’œuvre de l’architecte Girard et du sculpteur parisien Pierre Roche (1855–1922). C’est en souvenir de sa jeune femme que Jules Nathan dit Jules Rais, critique d’art originaire de Nancy, fit construire cette sépulture, ornée de vitraux à décor floral d’Henri Carot et surmontée d’un lys en grès émaillé d’Alexandre Bigot (1862–1927). Cette œuvre constitue un des premiers exemples d’architecture funéraire Art nouveau à Nancy.

Le monument funéraire

Eugène Corbin (premier mécène de l’École de Nancy) fit construire aux environs de 1904, un pavillon circulaire abritant un aquarium.

 pavillon circulaire abritant un aquarium 

Elle fut construite en 1902 dans la cité-jardin du Parc de Saurupt par l’architecte Emile André pour le peintre Armand Lejeune1.La clôture, le garage, les façades et les toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 4 février 1988.

Où : 30 rue Sergent-Blandan

Comportant un grand atelier, aujourd'hui disparu, la maison emprunte pour son architecture, et notamment sa toiture, aux éléments régionalistes normands, tout en étant présentée comme un modèle de "maison moderne". Accolé à l'édifice, le garage automobile à toiture en terrasse est l'un des premiers à Nancy. La décoration peinte des façades a disparu.

Maison construite de 1906 à 1907 pour Eugène Biet, représentant de commerce, par son frère l'architecte nancéien Georges Biet (1868-1955). La spécificité de cette maison est son accès par un porche couvert d'un arc rampant d'inspiration médiévale. L'influence de l'Art nouveau se retrouve aussi dans le décor végétal des consoles supportant l'avant-toit.

Où : 41 rue Pasteur

Maison dite villa Renaudin construite en 1902 pour madame Georges Ambiel par Lucien Bentz, architecte à Nancy. Le décor sculpté est réalisé par le nancéien Auguste Vautrin (1868 1921) , la date et les noms de l'architecte et du sculpteur sont portés par la façade antérieure sur la chaîne d'angle droite ; Jacques Gruber (1870 1936) , peintre verrier nancéien exécute les verrières ; la maison est achetée en 1906 par le peintre lorrain Alfred Renaudin (1866 1944) ; le décor peint de la cage d'escalier a disparu et les verrières de Jacques Gruber ont été détruites

Où : 49-51 rue Pasteur

Ensemble de 2 verrières réalisées en 1902 par le maître verrier nancéien Jacques Gruber (1870-1943) pour une villa de style Art nouveau, détruite en 1940. Les verrières sont connues par une photographie ancienne.

N'hésitez surtout pas à franchir les ports de la piscine de Nancy Thermal pour visiter son très beau hall et la coupole réalisée par le maître verrier André Lemoine (1889-1962) aux motifs Art déco.

Le nom de Nancy-Thermal vient de la découverte d'une source thermale par l'architecte Louis Lanternier qui réalisa des forages en 1908. La source portera son nom. Elle fut inaugurée lors de l'Exposition internationale de l'Est de la France qui se déroula dans le quartier en 1909. En 1913 sont inaugurés l'établissement ainsi que la piscine, qui s'avère être la plus grande piscine en eau thermale du monde.

Où : Rue du sergent-Blandan

Louis Lanternier (1859–1916) célèbre architecte Nancéen, est surtout connu pour avoir mis en évidence une source au Parc Sainte-Marie. Le 10/04/1908, la Ville de Nancy l'autorise à sonder un terrain du quartier Blandan, pour retrouver la nappe phréatique d'Eply. Il faudra creuser jusqu’à 800 mètres de fond, un record à l’époque, mais une eau limpide de 37° finira par jaillir enfin en 1909, avec un débit de 6500 l/mn ! L’Exposition Internationale de l’Est de La France de 1909 investît tout le parc Sainte-Marie voisin, et met la source sous les projecteurs.

En 1911, l’eau de Nancy est reconnue par l’Académie Nationale de Médecine comme une eau thérapeutique, notamment pour le traitement des arthroses. Deux ans plus tard, un véritable établissement thermal voit le jour, l’eau de Nancy est même commercialisée en bouteille. Mais la disparition de Louis Lanternier durant la Grande Guerre et les conséquences économiques du conflit mondial vont stopper le développement du centre thermal. L’activité thermale va progressivement disparaître.

César Pain (1872-1946), Emile André (1871-1933), Joseph Hornecker (1873-1942) Paul Charbonnier (1865-1953) D’abord privative, la rue Félix-Faure est classée voie municipale en 1903. Les 83 parcelles, composées en majorité de petits immeubles de rapport, sont loties entre 1903 et 1913. L'homogénéité est marquée par une largeur de parcelle de 6 à 8m et une profondeur de 30m. Les immeubles, précédés d’une cour, ne dépassent pas deux étages et deux travées. La rue fait l'objet d'une importante spéculation immobilière à partir de 1903. César Pain acquiert 17 parcelles pour y construire 12 maisons entre 1909 et 1912. Le style architectural est majoritairement pittoresque, faisant référence à l’architecture balnéaire. Il est marqué par l’usage de la pierre meulière, mais aussi par des décors floraux peints sur les façades. Les architectes Émile André (1871-1933), Joseph Hornecker (1873-1942) ainsi que Paul Charbonnier (1865-1953) réalisent 5 maisons dans cette rue.

Maisons n°24, 26 et 28 - 1903-1909

24, 26, 28, 30, rue Félix-Faure

Les trois maisons situées aux n°24, 26 et 28, construites de 1906 à 1909, donnent l’impression de former un seul édifice par la symétrie d’agencement de leur façade. Seul le n°26, surnommé Les Clématites, se distingue par la présence d’une imposante lucarne-pignon en bois. Chacune des habitations est ornée d’un motif végétal différent. La maison située au n° 30 contraste avec ses voisines par le revêtement de sa façade en pierres apparentes, proche de celle de la Villa Hélène, au n°10 de la même rue. Le pignon est orné d’un lambrequin en bois ciselé et l’emploi de briques vertes émaillées apporte une finition élégante à l’ensemble. Architecte : César Pain (1872-1946)


 La Maison Biet (1907) - 36 Rue Félix Faure

Maison Ramel, 1903-1904

25, rue Félix-Faure

La maison de l’entrepreneur de peinture Ramel est l’une des plus modestes réalisations dessinées par Émile André. L’architecte pallie le manque de moyens économiques en décorant la façade de motifs de passiflore peints sous la corniche. architecte : Émile André (1871-1933)

• • •

Situé au sud de Nancy, le château de Saurupt est un ancien un lieu de villégiature de la maison ducale. En 1901, le promoteur Jules Villard lance le projet d'une cité-jardin, privée, destinée à un public aisé, et divise le domaine de Saurupt en 80 parcelles. Émile André et Henri Gutton signent le plan du lotissement où les rues rectilignes s'articulent autour d'un rond-point central. La surface importante des parcelles et le cahier des charges imposant le recours à des matériaux nobles, demandent des fonds initiaux imposants. Seules huit demeures sont construites. Le projet est abandonné en 1905 et les voies deviennent municipales. César Pain profite de cette modification pour concevoir de nombreuses maisons de ville reprenant le style de la rue Félix-Faure.

[26] Villa de l'industriel Adolphe Frühinsholz

Construite entre 1908 et 1910 pour Adolphe Fruhinsholz, fabricant de tonneaux, par l’architecte Léon Cayotte. C'est l'une des dernières villas du lotissement à refléter l'influence de l'Art Nouveau à Nancy. La propriété se compose d'un jardin d'agrément, d'un garage et du logement proprement dit. Les verrières sont réalisées par le maître-verrier Jacques Gruber. La propriété est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 30 mars 1992 pour ses façades, toitures et grille de clôture.

77 avenue du Général-Leclerc

[25] Villa Lang

Construite de 1905 à 1906 pour Henri Emmanuel Lang (1881-1967), filateur, successeur de la firme Les Fils d'Emanuel Lang, par l'architecte Lucien Weissenburger dans le style Art nouveau. Le gros œuvre est exécuté par l'entreprise Fournier et Défaut. Weissenburger s'inspire ici des réalisations parisiennes d'Henri Sauvage et d'Hector Guimard.

1 boulevard Georges-Clemenceau

[21] Villa des Glycines

Elle a été construite à partir de 1902 pour un négociant en vin, Charles Fernbach, par l'architecte Émile André1. Les travaux de maçonnerie sont exécutés par l'entreprise nancéienne Fournier et Defaut. La cheminée de la salle à manger est exécutée par les sculpteurs nancéiens Louis Burtin et Émile Surmély. La cuisine, une partie de la façade et l'écurie-remise ont été transformées.

5, rue des Brice

Villa Charles Kalis

5 Boulevard Georges Clémenceau

[20] Loge du concierge du parc de Saurupt, 1902

Construite en 1902, par Emile André et Henry Gutton, la maison du concierge est de plain-pied et marque l'entrée du parc de Saurupt. Cette entrée était d’ailleurs matérialisée par une grille en fer forgé réalisée par Emile André, aujourd’hui installée dans le square Jules Dorget. La loge ressemble à un cottage en miniature, utilisant principalement la pierre meulière et quelques briques émaillées, qui apportent des notes de couleurs. En 1910, la maison est agrandie par Joseph Hornecker.

1 Rue des Brice

[22] Villa les Roches

Maison dite villa les Roches construite de 1902 à 1904 par Emile André (1871 1933) architecte à Nancy pour lui-même, date (1902) et signature portées sur l'angle de la façade principale, attribution par source ; travaux de maçonnerie exécutés par l'entreprise nancéienne Fournier et Defaut, attributions par travaux historiques ; les plans sont dressés entre les mois d'octobre 1902 et mars 1904 et l'aménagement intérieur est achevé en août 1904 ; Gentil et Bourdet, céramistes à Billancourt, réalisent les cabochons des piliers de la porte cochère ; Emile André reste propriétaire de la villa jusqu'en 1910 date à laquelle il ajoute une chambre à coucher sur la façade latérale droite ; en mai 1924, le corps latéral gauche est surélevé d'un étage couvert en terrasse ; le décor peint sous l'avancée du toit du corps principal a presque totalement disparu.

6 Rue des Brice

[23] Villa Marguerites

Elle est construite en 1904 pour Aimé Prost, ingénieur administrateur des Salines de Bosserville (54) par les architectes Henri Gutton et Joseph Hornecker et le peintre verrier Joseph Janin pour les vitraux. Hornecker, considéré comme le principal maître d'œuvre, réalise une villa pittoresque de style Art nouveau influencée par l'architecture de Hector Guimard et le régionalisme néo normand. Les façades, toitures et grille de clôture sont inscrites par arrêté du 4 mai 1994 au titre des monuments historiques.

3 de la rue du Colonel-Renard

ÉMILE GALLÉ (1846-1904) Artiste et chef d’entreprise, céramiste, verrier, ébéniste, son sens esthétique et sa maîtrise technique l’imposent comme chef de file et fondateur de l’École de Nancy.

LOUIS MAJORELLE (1859-1926) Louis Majorelle est né à Toul en 1859 - Cofondateur de l’École de Nancy, c’est aussi l’un des artistes les plus connus. Sculpteur bronzier, maître verrier, c’est surtout la création de meubles de prestige et la production en série qui assureront sa renommée. L’extension de ses activités lui permit d’ouvrir des magasins d’expositions, ce qu’aucune autre entreprise n’était parvenue à réaliser, à Paris, Lyon et Oran.

ANTONIN DAUM (1864-1930) Maître verrier accompli, il contribue à la mise au point de nouveaux procédés de fabrication ainsi qu’au développement de la pâte de verre. Son sens esthétique assura à la Maison Daum une renommée mondiale. Vice‑président de l’École de Nancy à sa fondation, il joue un rôle capital lors de l’Exposition Internationale de l’Est de la France en 1909.

VICTOR PROUVÉ (1856-1943) Il est le grand animateur du mouvement. Son éclectisme lui ouvre tous les champs d’expression des arts appliqués : reliure, gravure, sculpture, joaillerie, illustration, marqueterie...

JACQUES GRUBER (1870-1936) Ebéniste, sculpteur enseignant, peintre verrier, c’est certainement l’un des élèves les plus doués de l’École de Nancy. Jouant de la transparence comme de l’opacité, il est le maître du vitrail Art nouveau.

EUGÈNE VALLIN (1859-1926) Ebéniste autodidacte, il devient créateur de meubles pour diversifier sa production. Il est entraîné dans le courant moderne par GALLÉ pour qui il réalise la porte de ses nouveaux ateliers.

LUCIEN WEISSENBURGER (1860-1929) De l’hôtel brasserie Excelsior aux Magasins Réunis, de la Villa Majorelle à son propre hôtel particulier, c’est l’architecte nancéien qui a le plus contribué au renouveau architectural de sa ville.

EUGÈNE CORBIN (1867-1952) Industriel, mécène, collectionneur, éditeur de la revue Art et Industrie (fondée en 1909), son rôle fut essentiel pour la promotion de l’Alliance. Son ancienne demeure abrite aujourd’hui le Musée de l’École de Nancy

***** Si vous voulez découvrir nos autres voyages, pays, villes, cliquez ici*****

Visite de la Villa Majorelle | Nancy

Découvrez la Meurthe-et-Moselle (54)

Nancy Art Nouveau (Part.2) | Meurthe et Moselle