Séville - 2023

Elle a été conçue pour l'Exposition ibéro-américaine de 1929 par l'architecte local Aníbal González. Ce dernier en initie la construction en 1914. González ayant présenté sa démission en 1926, la construction est reprise par Pedro Sánchez Núñez sous les ordres de Vicente Traver, remplaçant González au poste d'architecte responsable. Mille hommes ont participé à sa construction qui s'est terminée en 1928. C'était la construction la plus coûteuse de l'exposition.

Le parc Louise se trouve à côté de la Place d'Espagne, il est vraiment à visiter. Il donne un endroit frais et très agréable quand il fait chaud.

Le Réal Alcazar de Séville est la promesse d'une expérience extraordinaire, surréaliste, un lieu où les fleurs s'épanouissent, où les jardins fleurissent et où les paons peuvent se promener au même endroit que vous. La chaleur de l'été espagnol se fait particulièrement ressentir à Séville.

Patio de Las Doncellas - Le palais mudéjar du roi Pierre Ier entoure ce que l'on appelle la Cour des Demoiselles ou Patio de Las Doncellas. Une légende ou un mythe concernant la cour prétend que les Maures exigeaient des centaines de vierges de leurs colonies en guise de tribut. Un bassin bordé de plates-bandes se trouve au centre avec un jardin en contrebas qui a été découvert en 2004 par des archéologues, avant que le sol ne soit entièrement recouvert de marbre. Cette cour est un joyau architectural avec des plâtres et des carreaux mudéjars représentant des incrustations réalisées au XVIe siècle. Elle servait de salle d'attente aux jeunes filles avant qu'elles ne soient affectées à leurs tâches.

Le Salon des Ambassadeurs est un lieu d'opulence qui évoque le pouvoir. Comme l'ancienne chambre de Pierre de Castille, le Salón de Embajadores possède un magnifique dôme doré qui s'élève très haut. Si vous souhaitez vous rafraîchir de la chaleur de l'été, vous pouvez vous abriter dans cette pièce. On dit que le salon représente à la fois le ciel et la terre, illustrant le rôle supérieur attribué au roi. C'est également là que le mariage de Charles Ier et d'Isabelle de Portugal a eu lieu en 1526. Les balcons qui ont été conçus à cet effet ont ensuite servi à espionner les dignitaires qui rendaient visite au roi.

Bains de doña María de Padilla. Nommés d'après la maîtresse de Pierre de Castille, Marie de Padilla, les bains de Marie de Padilla étaient auparavant une piscine et font maintenant office de citernes d'eau de pluie. Ils sont situés sous le Patio del Crucero, dont les arcs dominants créent une ambiance presque sinistre. Maria de Padilla fréquentait les bains pour trouver un peu de paix et de tranquillité. C'est également là que certaines scènes de Game of Thrones ont été tournées.

Les jardins du Réal Alcazar

Caché derrière une simple façade de style sévillan, le Palais de la Comtesse de Lebrija (Palacio de la Condesa de Lebrija) est un bâtiment majestueux rempli d'œuvres d'art qui constitue l'un des joyaux cachés les plus remarquables de la ville.

L'histoire du palais a commencé avec Regla Manjón, la Comtesse de Lebrija. Cette femme en avance sur son temps possédait un amour pour l'art qui l'a amenée à rassembler un héritage impressionnant tout au long de sa vie.

Tout au long de sa vie, la comtesse s'est appliquée à protéger chacune des pièces artistiques qui lui sont tombées entre les mains. Au fur et à mesure que des mosaïques ont été trouvées à Italica, cette dernière a acheté les terres où elles se trouvaient afin d’en prendre le plus grand soin possible.

La tour, de 36 mètres de haut, a été construite pour protéger l’entrée du port des navires ennemis. Cela explique pourquoi elle était reliée à l’origine à la Tour de la Forteresse par une énorme chaîne qui traversait le fleuve.

La légende raconte que la tour servait non seulement à la défense mais qu’il s’agissait aussi de l’endroit choisi par le roi pour des rencontres furtives avec les dames qui le courtisaient. Des années plus tard, avant qu’elle n’abrite le musée, la tour a aussi servi de chapelle et de prison pour différents membres de la noblesse.

La Real Fábrica de Tabacos de Sevilla est l'ancienne manufacture de tabac de la ville. Cet énorme bâtiment néoclassique fut construit entre 1728 et 1771 sur commission de la famille royale et offrait du travail à plus de 10 000 employés (surtout des femmes). L'employée la plus célèbre était Carmen, connue en raison de l'opéra du même nom du compositeur français Georges Bizet. Elle était célèbre du fait qu'elle pouvait rouler les cigares entre ses cuisses.

Le complexe de la manufacture de tabac contenait sa propre prison, une crèche pour les enfants et un tribunal. De plus, il contenait pas moins de 116 moulins broyeurs pour le tabac et des étables pour 400 mules qui aidaient lors du broyage.

Les jardins de Murillo, situés au nord-est de la promenade de Catalina de Ribera, sont eux aussi issus d'une parcelle du Jardin de la Retraite de l'Alcazar, cédée en 1911 par le roi Alphonse XIII. D'une surface de 8 500 m26, ils sont redessinés par Francisco Doblado qui conçoit des parterres à la végétation fournie, séparés par des chemins dont les croisements sont agrémentés de monuments et de mémoriaux. Cette disposition n'a que peu changé depuis. Malgré tout, l'intervention dès 1915 de Juan Talavera y Heredia leur donne un aspect plus régionaliste : il incorpore aux jardins des décorations en céramique, des vestiges archéologiques et les pergolas qui se trouvent dans la partie la plus élevée du parc. Sur la proposition du conseiller municipal sévillan José Laguillo Bonilla, le nom du peintre Bartolomé Esteban Murillo, né dans une maison à proximité, est donné aux jardins en 1917.

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