Pour achever notre Tour de France, nous reprenons bâtons et sacs à dos pour traverser le massif alpin pendant un mois, de Nice à Chamonix
Du 24 juillet au 22 août 2021
30 jours
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Bien le bonjour depuis le fin fond des Alpes! Et bienvenue dans ce nouveau carnet, le dernier puisqu'il relatera notre dernière étape sur ce Tour de France entamé au mois d'octobre.

Aujourd'hui, c'est journée très pluvieuse et donc jour de repos forcé (mais très apprécié) en ce douzième jour de la Grande Traversée des Alpes, débutée le 24 juillet à Nice. Hier on a fait les malins et on a doublé l'étape, et je me suis retrouvée avec les genoux, chevilles et pieds en vrac au terme d'une journée interminable et d'un dénivelé infernal. Pas mécontente donc de me reposer aujourd'hui !

Je vous écris donc depuis un petit resto/salon de thé dans le village de Ceillac, dans les Alpes de Haute-Provence, attablée devant un bon chocolat chaud après une matinée à lire sous la tente. Le salon diffuse une playlist de flûte de pan et il règne une bonne odeur de raclette, je suis aux anges.

Onze jours de rando donc, 185km, 11000m de dénivelé positif (+500m si on compte la fois où on s'est trompés de chemin et qu'on a dû redescendre du col à la frontière franco-italienne où on est montés pour rien. Dur).

Je ne vais pas vous mentir, c'est costaud comme trek, mais malgré tout ce n'est pas pire que les trois semaines dans le Jura en octobre (11000m de dénivelé positif...au total). Et pour cause :

1/ Je dors parfaitement bien et au chaud la nuit (contrairement à Antoine qui s'est cru plus costaud qu'il ne l'était et qui, pour gagner quelques grammes dans son sac, a jugé malin de laisser tomber son duvet -5° pour revenir au 15°)

2/ On se lave tous les jours ou presque (ok l'eau des rivières est glacée, mais ça fait du bien après une journée à transpirer à grosses gouttes)

 Ou alors avec l'arrosoir du cimetière...

3/ On lave les vêtements tous les jours ou presque (dans les rivières, les abreuvoirs, les fontaines des villages, le moindre point d'eau donne l'occasion de frotter nos deux tee-shirts et deux paires de chaussettes au savon de Marseille)

4/ Pour le moment, globalement, on a beaucoup de chance avec la météo - pas de température caniculaire et très peu de pluie. L'unique après-midi où il y a eu un énorme orage, on a trouvé un abri dans la minute - une cabane qui appartenait probablement à la vacherie attenante, dans laquelle on s'est abrités pour le pique-nique de 13h et dont on est finalement partis ... Le lendemain matin ! Un gros coup de chance car les abris sont très rares.

Là il grêlait 

Bref donc toutes les conditions sont réunies pour que la traversée se passe dans les meilleures conditions possibles. On croise très peu de monde et tout le monde fait la Grande Traversée des Alpes en sens inverse, on est donc la plupart du temps seuls au monde face à la montagne. Mais on a quand même rencontré un randonneur suisse original, qui traverse le massif avec son cor des Alpes, pour s'offrir des petits concerts à l'arrivée aux cols.

Au niveau des paysages, on est un peu restés sur notre faim les 3-4 premiers jours, au sud des Alpes Maritimes, mais l'arrivée dans le Parc National du Mercantour nous a offert de magnifiques paysages verdoyants, dans lesquels se baladent marmottes et troupeaux de moutons. Les grillons et cigales s'en donnent à coeur joie, les papillons multicolores volent dans tous les sens et les cloches des moutons sonnent joyeusement. Depuis peu, il y a aussi quelques lacs. Manquent pour le moment les vaches, les bons fromages et les chamois, ce sera pour les "vraies" Alpes, celles du nord (chauvinisme quand tu nous tiens...).

Que dire de plus ? Le premier soir, arrivés à Levens, on est tombés en pleine fête du cheval et on a planté la tente au milieu du pré où avaient lieu les animations. On s'est lavés au jet d'eau à côté des chevaux et on a passé une chouette soirée à profiter de l'ambiance. On a lorgné sur un stand de saucisson bio mais on a ri jaune quand on a découvert le prix : 79€/kg, soit 31€ le saucisson. On a expliqué au vendeur que bien que la qualité soit indéniable et que d'ailleurs, on essayait de manger uniquement de la viande bio (ou équivalent), on n'avait pas 31€ à mettre dans un saucisson. Et ... il nous a pris en sympathie et nous a offert le reste du saucisson qui avait servi à la dégustation. Un régal à l'apéro ! En fin de soirée, on a assisté à un spectacle équestre (dressage et voltige) très impressionnant.

Les autres soirs, c'est bivouac systématique, sauf une nuit en camping pour prendre une douche chaude. On vous laisse juger en images de la qualité de nos spots bivouac :

Je vais m'arrêter là pour en garder un peu pour les prochains articles. On va profiter de cette après-midi hivernale et probablement craquer pour une fondue ce soir, avant de ré-attaquer dès demain matin pour arriver dans trois jours à Briançon ! :)

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Bonjour à toutes et à tous!

Je vous écris depuis ma chaise longue face à la montagne, installée sur l'aire de bivouac du refuge de Plan Sec, dans le Parc National de la Vanoise. Il est 15h25 et nous avons déjà terminé l'étape du jour. Comme dans la Vanoise il est interdit de bivouaquer où bon nous semble, on est obligés de viser les refuges, et les étapes sont donc soit trop courtes, soit trop longues. On paie 5€ par personne pour planter la tente à côté d'autres randonneurs et pour avoir accès à la douche, ce qui en soit est plutôt chouette même si j'ai pris goût à la toilette au gant dans la rivière ! (NB : en relecture après la douche, je confirme que l'eau chaude vaut finalement largement les 5€).

(NB2) Article publié 24h plus tard quand on a trouvé du réseau.

Tout se déroule pour le mieux depuis la dernière fois que je vous avais laissés dans le salon de thé de Ceillac, alors qu'il pleuvait des cordes. Le soir, on a sans surprise craqué pour la fondue queyrassine et on s'est couchés le ventre bien plus plein que d'habitude.

C'est comme la fondue savoyarde avec en plus du Bleu du Queyras 

Depuis, on a fait 125km et 8500m de dénivelé positif en 9 jours, dont un jour off passé à Briançon avec ma famille. On était bien contents que mes parents, Lucie et mes frères viennent passer la journée avec nous depuis Grenoble et on les en remercie encore! (pour les provisions pique-nique aussi miam miam).

Visite en famille de Briançon, jolie ville fortifiée par Vauban 

On a désormais une routine bien rodée : réveillé à 6h30, Antoine enfile la doudoune et prépare le petit-déjeuner - du thé, du muesli pour lui, des gâteaux au chocolat pour moi. On le mange en général sous la tente car il fait frisquet. A 7h, je me mets en position assise (car comme Jules César, je petit déjeune allongée) et je range l'intérieur de la tente - matelas, sacs de couchage, vêtements pendant qu'Antoine remplit l'eau au filtre dans la rivière et, parfois, s'impatiente un peu en m'attendant. On fait les sacs, on démonte la tente, et à 7h45 on est partis. Le matin en général ça grimpe pour rejoindre un col, et soit on fait bande à part, soit Antoine se calle sur mon rythme et on rêve à notre "vie d'après". A 10h30, pause fruits secs / barres de céréales, et en général on atteint le col pour le repas du midi où on dévore pain et fromage. On fait une heure et demi de pause afin que je puisse faire ma sieste, très important pour repartir du bon pied. L'après-midi généralement ça redescend, mais pas toujours malheureusement, et soit c'est tranquille et on bavarde gaiement, soit c'est des pierriers et/ou c'est hyper pentu et dans ce cas-là je galère, et je peste de ne plus être en montée. Vers 17h, on atteint l'étape du jour et on cherche un spot de bivouac juste avant le village ou le refuge, en bord de lac ou de rivière. Première action : libérer les pieds et enfiler les tongs. Ensuite, se laver à l'eau fraîche et faire la lessive pour étendre le plus vite possible et éviter d'avoir les chaussettes mouillées au-dessus de nos têtes la nuit. On a ensuite une bonne heure et demi de lecture / écriture avant de monter la tente puis de préparer les repas.

Dans cette Grande traversée des Alpes, contrairement à la Vélodyssée où on carburait au couscous, on est très pâtes au fromage, avec parfois une petite soupe lyophilisée en entrée. Les jours fastes, comme hier soir, on fait une grosse casserole de purée mousseline ou, encore mieux, on ajoute du pesto aux pâtes. On est toujours très contents de nos repas, qu'on mange en contemplant le paysage, parfois en entendant les cris des marmottes, en général en doudoune car le soleil se couche beaucoup trop tôt derrière les montagnes. Après le repas, je range un peu tout pendant qu'Antoine fait la vaisselle. C'est un accord qu'on a passé : il a fait la vaisselle toute l'année, et je la ferai pendant trois mois quand on sera installés (mais on aura largement plus de vaisselle à faire que deux bols et une casserole). A 20h, on est dans la tente, contents mais fatigués de la journée, et on sombre en général devant notre livre avant d'avoir eu le temps d'allumer la lampe torche. Antoine s'est acheté un nouveau sac de couchage 0 degré à Briançon et peut maintenant dormir normalement!

Et le lendemain... C'est reparti pour un tour!

Quelques variantes tout de même :

Avant-hier, on a fait le sommet du Mont Thabor, le point le plus haut de notre itinéraire à 3178m. C'était l'autoroute pour y aller, tellement de gens qu'on ne disait même plus Bonjour à ceux qu'on croisait, donc très désagréable. Et c'était costaud comme montée, mais la vue depuis là-haut valait franchement le coup! La Vanoise d'un côté et les Écrins de l'autre. On a même traversé un névé, mais il ne faisait pas si froid. En redescendant, on a eu la joie de passer...en Savoie! Une boucle presque bouclée puisque on est de retour en région Auvergne-Rhône-Alpes, d'où l'on est partis il y a plus de 300 jours, et qui plus est dans le département où l'on souhaite s'installer. La Savoie nous a accueillis avec un troupeau de vaches au col, avec des paysages sublimes et des chalets très attrayants.

Mille Milliards de Mille Thabors! Nous y sommes ! (Blague d'Antoine) 

Hier, on avait une matinée prévue de descente totalement inintéressante (et sur la route) vers Modane, une ville encore plus inintéressante. Mais sans même qu'on n'aie à lever le pouce, une voiture s'est arrêtée et une dame a proposé de nous descendre pour qu'on ne perde pas notre temps sur de la route. On pourrait vous dire qu'on a refusé, mais franchement, on a accepté avec grand plaisir et 20 minutes plus tard, à 10h, elle nous déposait devant le marché de Modane après nous avoir expliqué toute la géographie de la région. Ayant prévu un gros ravitaillement pour les 4 prochains jours, on a été ravis de faire le marché et de se préparer une salade incroyable : tomate, concombre, maïs, basilic, fromage de chèvre. Car même si on mange bien, on ne mange pas souvent frais ni beaucoup de légumes ! On en a aussi profité pour planifier notre arrivée à Chambéry, faire quelques réservations et globalement tout ce qui nécessitait de la batterie et du réseau, et on est repartis à 15h sous une chaleur accablante, les sacs chargés de 6kg supplémentaires à nous deux pour l'une des montées les plus dures depuis le début. Deux heures seulement heureusement avant de se poser, donc une journée de marche assez courte. Le soir, environ une seconde et demi après qu'on ait fermé la porte de la tente, un orage a éclaté, ce qui nous a conforté dans l'idée qu'on a vraiment une bonne étoile pour cette traversée des Alpes : en 5 fois qu'il a plu, on ne s'est pratiquement pas pris une goutte sur la tête !

On partage quand même la photo de cette salade exceptionnelle 

Ce matin on est repartis sous le soleil et on est entrés dans le Parc National de la Vanoise, le premier parc national créé en France, pour protéger des bouquetins dont on n'a pas encore vu l'ombre d'une corne. Pour les trois prochaines nuits c'est donc bivouac près des refuges obligatoire, ce qui est un peu frustrant quand on sait que l'un de nos moments préférés de la journée est de chercher un endroit où dormir. Mais bon...

On est impatients d'accueillir la semaine prochaine la soeur d'Antoine, Margo, son frère Simon et sa copine Audrey pour les quatre dernières étapes, de Landry à Chamonix. Une chouette façon de partager - et terminer - notre aventure !

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Bonjour bonjour!

Ca fait bien (trop) longtemps qu'on n'a pas donné de nouvelles par ici. Mais bon mieux vaut tard que jamais ! Il faut dire que la vie s'est carrément accélérée depuis notre arrivée à Chamonix il y a un peu plus d'un mois (déjà!), et que je n'ai trouvé ni temps, ni motivation pour vous raconter la fin de notre périple dans les Alpes.

Et pourtant, c'était du régal jusqu'à la fin ! On vous avait laissés la dernière fois dans le Parc National de la Vanoise, qu'on a traversé pendant quelques jours sous un soleil éclatant, accompagnés par nos amis les marmottes et les bouquetins dans des paysages superbes. Je laisse les photos en témoigner :

Et puis cinq jours avant la fin, après 24h de pause au camping de Landry (parce que finalement on a eu pas mal d'avance, on a même un peu traîné les derniers jours pour arriver en même temps!), on a été rejoints par la soeur et le frère d'Antoine, Margo et Simon, et la copine de ce dernier, Audrey.

On vous présente la fine équipe qui a marché pendant 4 jours de Landry à Chamonix :

Les Alter'Vagabonds, Simon, Audrey et Margo

C'était vraiment sympa d'être accompagnés pour la dernière ligne droite et de partager tout ce qu'on avait vécu, nos habitudes, nos astuces bivouac, notre alimentation etc. Le niveau était là et on a réussi à trouver un rythme qui convienne à tout le monde. Ca nous a permis aussi de renouveler nos sujets de discussion car on commençait carrément à tourner en rond sur nos projets de vie ! Antoine a pu trouver des partenaires pour jouer aux cartes, ce qui m'a permis de faire mes siestes ou de lire tranquillement sans le voir s'impatienter à côté. En termes de logistique, c'est aussi bien différent quand on est 5, ne serait-ce que pour trouver un spot bivouac, puisqu'il faut de la place pour 3 tentes ! Un soir, on a marché une bonne heure de plus que prévu pour trouver une solution car il n'y avait aucun emplacement correct et suffisamment grand. Pour la nourriture aussi, il faut prévoir de faire à manger en deux fois car la casserole est trop petite, donc prévoir deux fois plus de gaz. Sans ravitaillement possible, on a fait de très grosses courses en fromage, pain et pâtes, avec des petites surprises qu'on a sorties au fur et à mesure (chocolat noir et cacahuètes notamment !). Nos camarades nous ont permis de varier un peu de régime alimentaire en ramenant de délicieuses tartinades et cakes faits maison. On est partis très lourds, mais quel plaisir de sentir les sacs à dos s'alléger au fur et à mesure !

En tout cas on n'aurait pu mieux choisir le moment car ils ont eu droit au package total de la rando/bivouac parfaite : une super météo, des paysages exceptionnels, des bouquetins et des marmottes, de supers spots de bivouac. Un condensé du meilleur de ce qu'on a vécu ! Ils avaient l'air contents, et nous on était ravis 😀

Quand on a fait nos "Top" des meilleurs moments de ces quelques jours, ce qui est ressorti est le bivouac exceptionnel de l'avant-dernier soir, sans contestation dans le Top 3 de notre Tour de France, face à une belle montagne qu'un groupe de joyeux lurons nous a présenté comme étant le Mont-Blanc. On était très, très sceptiques, mais on a décidé que c'était chouette de camper face au Mont-Blanc et on a donc décidé/fait semblant de le croire. Antoine et Simon sont partis loin pour remplir les gourdes dans un ruisseau qu'alimentaient les pipi de vaches, et malgré qu'ils aient passé une heure à tout filtrer, l'eau avait un goût de bouse de vache. Mais ils sont aussi revenus avec un litre de lait tiède, trait en direct dans les alpages, qu'on a bu le lendemain avec le muesli et un Belvita tout écrasé pour faire un semblant de Nesquick. On a passé la soirée à jouer aux cartes face à une vue indescriptible et au milieu des cris des marmottes. Qu'est ce qu'on était heureux !


 Une bonne montée pour une vue extraordinaire

Dimanche 22 août, aux alentours de 15h, au terme de 30 jours et 443km de trek depuis Nice, nous sommes arrivés devant le panneau "Chamonix", que nous avons traversé avec surexcitation et, il faut bien le dire, pas mal d'émotion, sous les applaudissements de Simon et Margo. Qui ont été sacrément bons, eux aussi!

 Photo 1 : Quand on a vu le panneau / Photo 2 : Oui, la photo est à l'envers

Le retour à la civilisation a été un peu rude, surtout qu'on est tombés en plein UTMB (l'Ultra Trail du Mont Blanc), et la ville était donc pleine de monde. On est arrivés à l'hôtel en même temps que la pluie commençait à tomber, ce qui nous a rendus en core plus euphoriques, et on a pris une longue douche brûlante avant de célébrer la fin de cette grande traversée comme il se devait, avec de bonnes spécialités haut-savoyardes au restaurant !

Le lendemain, après un vol en parapente annulé pour cause de mauvais temps (on n'a même pas vu le Mont Blanc bon sang!) nos chemins se sont séparés à la gare routière. Antoine et moi avons pris le bus puis le train pour Chambéry, où l'on a utilisé une Wonderbox que j'avais achetée au rabais il y a un an, pour l'utiliser pendant l'année en cas de coup dur. Finalement on ne s'en est jamais servi, et on a passé la première nuit des prochaines années dans un hôtel 3* en plein coeur de Chambéry, où on a visité et trinqué à la fin de notre Tour de France.

Mais le jour suivant, on voulait quand même boucler la boucle et terminer à Grenoble, symboliquement, après notre départ il y a un peu moins d'un an aux côtés du Maire Eric Piolle. Et ce retour à Grenoble ne s'est malheureusement pas passé comme prévu. Ni à pied ni à vélo, ni en bus, ni en train, encore moins en avion. Non Mesdames et Messieurs, j'ai fait mon grand retour à Grenoble seule, en camion de pompiers ! Une sacrée histoire ça encore.

Alors qu'on visitait la Biocoop ouverte par nos amis Manon et Nicolas à Pontcharra, entre Chambéry et Grenoble (une Biocoop superbe d'ailleurs), j'ai soudainement perdu connaissance sans crier gare, comme ça. Trente secondes inconsciente, de quoi leur laisser le temps d'appeler les pompiers, qui après m'avoir fait passer des tests ont insisté pour m'emmener à l'hôpital malgré mes protestations. L'hôpital le plus proche étant Grenoble... j'ai donc bouclé la boucle sans Antoine, qui m'a rejointe chez mes parents le lendemain après avoir passé la nuit chez Manon et Nicolas, qui l'ont très gentiment accueilli alors qu'ils ne le connaissaient même pas ! En tout cas comme prévu il n'y avait rien de grave, probablement juste un peu trop d'émotions et de fatigue !

C'est ce qu'on appelle un retour remarqué 

A Chambéry, on a découvert la ville en rêvant d'y revenir très vite nous y installer pour de bon. Notre objectif au 23 août ? Trouver un travail et deux CDI avant le 9 octobre, date anniversaire de notre départ en Tour de France. Nous sommes aujourd'hui le 26 septembre, et on est fiers de vous annoncer que cet objectif est déjà atteint, depuis quelques jours déjà puisque je vous écris depuis un appartement "temporaire"... à Chambéry ! 😀 D'ailleurs il faut que je vous laisse, demain je bosse ! 😀

Mais je vous raconte ça dans le prochain et probablement dernier article, qui arrivera sans tarder c'est promis !