Carnet de voyage

Yucatan en bonne compagnie

Dernière étape postée il y a 1575 jours
Le guide qui vous emmènera partout, n'importe où, n'importe comment. Et les anéctodes qui vont avec.. [J-2 du départ] "Allo Maman! euh.. j'ai perdu ma Carte bleu.."
Du 29 octobre 2017 au 5 septembre 2018
312 jours
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nuit
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Publié le 29 novembre 2020

On avait trouvé un autobus pas trop cher qui faisait Puerto Escondido -> Mexico.

1h de retard au départ, cafouillage dans nos billet mais on monte quand même dans le bus. Les types sont pressés on a pas le temps de récupérer des affaires chaude pour la nuit.

Il fini par cailler. Et ce n'est qu'à 2h du mat' qu'on réussi à récupérer nos sac en soute pour les mettre à côté de nous. On va pouvoir s'equiper et dormir un peu.

Puis le soleil se lève, j'en profite pour continuer de rédiger nos aventures. Une voiture de police se porte à notre niveau et arrête le bus. S'entame une longue discussion avec le chauffeur, puis un policier rentre dans le bus. Il va contrôler 4 personnes en tout.. un type du Belize, un autre juste devant nous et... Nous évidemment ! On présente nos passeports, le miens semble juste pose problème à cause de ma date de naissance qui avait mal été retranscrite sur un papier par le douanier. Mais tout rentre rapidement dans l'ordre, même si le dialogue avec le chauffeur est toujours en cours. Finalement il nos laisse repartir, le mexicain contrôlé avec nous est fière de nous montrer qu'il ne s'est pas fait chopper avec la drogue qu'il avait sur lui.. super nous voilà rassurés... On est surtout content qu'il n'ai pas pensé à mes ses truc dans nos sacs.

Et puis maintenant nous voilà pris dans les bouchons depuis 3h

Je ne sais pas si on va voir grand chose de Mexico aujourd'hui..

On arrive finalement à 14h30 à Mexico. Sois 20h de voyage depuis Puerto Escondido. On mange, on va chez Guillermo notre 1er airbandb.

Mon vélo est toujours là et ça c'est cool ! :D on se repose, on organise la suite. Les billets de train et d'avion pour l'un, les billets de bus pour l'autre.

On se réconforte avec un bon chocolat chaud du chocolat artisanal acheté à Oaxaca et un bon plat de lentilles préparé par Guillermo.

Voilà récit d'une journée peu productive, mais il nous reste encore toute la journée de demain pour se rattraper 😀

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Ce matin on est d'attaque pour profiter de Mexico!

Enfin Simon gére son petit soucis de billet Paris-Bordeaux..

Mais c'est parti!

Route vers les 3 cultures: une même place où l'on rencontre les vestiges de pyramide Aztèque, une Eglise de l'époque des Colons et une tour du monde moderne. D'où le nom vous avez compris 😉

Ensuite on va à Chapultepec. Là dernière fois, on avait pas pu tout découvrir de ce lieu alors on y retourne.

Et bonne surprise, le parc zoologique est gratuit. Et comme nous on aime bien les animaux (saignant ou cuit ça depends desquels évidemment..) et bien on hésite pas une seconde.

Et s'était chouette de découvrir ou redécouvrir certaines espèces vues au Mexique, ou encore celles qui me rappelles la Guyane (agouti, capibara, tapir/maipouri, caïman etc..).

On est également étonné de tomber sur des panda géant. Seul une dizaine de parc dans le monde en possède. La plupart offert par la Chine en signe de paix avec un pays.

Puis on part se balader dans les belles allées du parc où parfois il faut s'engouffrer au milieu des stands de souvenir et de tacos, et sur le chemin, une chouette librairie. Quand Simon rentrera, demandez-lui de vous cuisiner Mexicain. Il a toute les recettes pour ça ! 😝


Pris en flag, les poubelles de tries du parc vidées dans un seul et même sac! Et oui, ici ils ont bien compris que les touristes comme nous aimons les poubelles de tri. Bon par contre ils n'ont pas compris pourquoi..

Si seulement je ne voyais ça qu'ici.. malheureusement c'est ça depuis quasiment le début de ce voyage. Et dès les États-Unis j'ai vu à chaque fois ces différentes poubelles de tris ce vider toujours toutes dans le même contenant. J'aurai beaucoup de chose à dire là-dessus et sur les déchets, l'eau, le gaspillage en général. mais je prendrai le temps plus tard d'écrire un sujet là dessus bien complet de ce que j'ai pu observer dans ce voyage. Je vous annonce déjà qu'il sera plutôt alarmant 😢 C'est grave ce qu'il est en train de se passer. mais voilà. Plus tard..

Et en attendant s'il vous plaît faite vraiment attention à chacun de vos déchets.


Et pour finir sur une belle photo finish avev Simon, quoi de tel qu'un panorama tout en hauteur sur México!!! On part donc monter la Torre Latinoaméricana 👆


Avant de finir sur quelques souvenirs au marché Artisanal de Mexico.

Il est presque 20h, on file chez Guillermo récupérer nos affaires. En le remerciant bien de l'accueil et du dépannage pour le vélo. Quel comic ce Guillermo!

Et route en métro vers l'aéropuerto. 🚞


On arrive et je demande un endroit où je peux mettre mon vélo en attendant. On me repond nul part. Super, le vélo et toujours autant tendance sur ce continent.. nous voilà donc en train de lui chercher une cachette que nous trouvons dehors sous une rampe d'handicapé. --'

Et nous voici au Terminal 2!

Et oui et oui.. c'est le temps des adieux 😭 15 jours bien intenses avec Simon (💭Mexico, Teotihuacan, Puebla, Iztaccihuatl, Cholula, Oaxaca, San Agustinillo, Puerto Escondido, Mexico) des Pyramides, des montagnes, des marchés, des musées, des centres historique, du surf, des baleines, des crocos, et j'en passe. Ouaaaahh 2 semaines tellement intenses.

C'était vraiment cool de voyager aussi longtemps avec Simon. J'ai pas beaucoup changer ma façon de voyager avec lui malgré que nous n'ayons eu que 2 semaines pour faire un max de chose. On est resté dans la continuité de mon voyage en continuant de prendre des bus, de faire du stop, de faire du couchsurfing, du camping. Et pourtant je ne sais pas si j'ai déjà fait autant de chose en 15jours. On a continué aussi de faire des rencontres et elles étaient toujours aussi riches! Merci à tous ceux que l'on aura croisé durant ces 2 semaines 😀 vous avez créé des souvenirs fort que nous emportons dans nos bagages.

Et merci à Simon d'avoir été patient avec moi. J'avoue que comme je n'etais plus tout seul et que je pouvais parler français, j'en ai bien profité pour râler dès que l'occasion se présentai ^^ ahah

Non vraiment top. Content d'avoir un souvenir de voyage avec toi, il y en aura d'autre c'est sûr ! Bon vol, bon retour, et bonne cuisine alors !! La bise à la famille de l'autre côté 😘

Voilà le Dupond est dans le sas de départ. Je pense d'ailleurs que l'avion vient de décoller.. 🛫 🙋

Et me revoilà tous seul avec mon fila. Je vais dormir à l'aéroport ce soir. C'est plus sûr et j'ai internet, à manger et des toilettes gratuites! Mais j'ai un peu le cafard d'un coup.

A 13h30 ce vendredi j'embarque pour 20h de bus (en théorie 🤔) direction le Yucatan. 🚃 Des là j'espère ne plus faire que du vélo et descendre petit à petit vers de nouvelles contrées, de nouvelles rencontres, de nouveaux paysages.. 🚵🏞

Bisous les amis, la famille. Je pense bien à vous 😙

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Publié le 29 novembre 2020

Rassuré en quittant l'aeroport au petit matin, le vélo est toujours là ! Je l'enfourche direction le terminal d'autobus. Mais avant comme souvent je dois trouver un carton pour emballer mon vélo.

Je passe devant une porte ouverte où j'aperçois de grands cartons. Bon je suis en fait devant un funérarium. Un peu glauques, Mais ça fera l'affaire!

Sur la route je m'achète de quoi prendre un petit dej, non en fait je n'achète rien du tout, on m'offre tout le pain dont j'ai besoin. Deux dames adorables curieuses de savoir ce que je faisais avec mon vélo me laisse me servir de deux trois pâtisseries.

A la sation bonne nouvelle, je suis rejoins par Ismaël ! L'amie qui le depannait prenais son bus au même endroit que moi!

Cool, il a de bonnes nouvelles! Il vient d'avoir sa carte de séjour et s'installe désormais dans la capital.Sa pote est tout aussi cool, on mange, on discute et les longues heures d'attentes s'efface rapidement.

Départ du bus. On me demande de déballer et remballer mon carton en 5 min pour que les agents regardent à l'intérieur sans que mon bus parte. Ils ont ma bonne idée de faire ça maintenant alors quejr leur est presené mon vélo 2h avant... Done! (Je suis devenu un expert) Je peux monter dans ce bus.

Le bout' c'est écologique car reutilisable. Adieu le scotch!

Là gros changements avec le dernier bus qu'on avait pris avec Simon. Ici c'est le grand luxe. On est 6 dans le bus, clean, internet, prise de chargeur, film, soda offert (mais que j'ai bien pensé à refuser 😛).

J'ai rarement aussi bien dormi. Petit moment seul qui fait du bien avant d'être lâcher dans la nature 😀

Je prends le temps de me renseigner sur les prochaines destinations internet et guide leroux-tard mexique en poche (merci Simon). Petit à petit un itinéraire est en train de d'établir.. 😉


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J152
Publié le 29 novembre 2020

Rassuré en quittant l'aéroport au petit matin, le vélo est toujours là ! Je l'enfourche direction le terminal d'autobus. Mais avant comme souvent je dois trouver un carton pour emballer mon vélo.

Je passe devant une porte ouverte où j'aperçois de grands cartons. Bon je suis en fait devant les pompes funèbres. Un peu glauques, Mais ça fera l'affaire!

Sur la route je m'achète de quoi prendre un petit déjeuné, non en fait je n'achète rien du tout, on m'offre tout le pain dont j'ai besoin. Deux dames adorables curieuses de savoir ce que je faisais avec mon vélo me laisse me servir de deux trois pâtisseries.

A la station bonne nouvelle, je suis rejoins par Ismaël ! L'amie qui le dépannait sur Mexico prenait son bus au même endroit que moi!

Cool, il a de bonnes nouvelles! Il vient d'avoir sa carte de séjour et s'installe désormais dans la capitale .Sa pote est tout aussi cool, on mange, on discute et les longues heures d'attentes s'effacent rapidement.

Départ du bus. On me demande de déballer et remballer mon carton en 5 min pour que les agents regardent à l'intérieur sans que mon bus parte. Ils ont ma bonne idée de faire ça maintenant alors que je leur est présenté mon vélo 2h avant... Done! (Je suis devenu un expert) Je peux monter dans ce bus.

Le bout' c'est écologique car réutilisable. Adieu le scotch!

Là gros changements avec le dernier bus qu'on avait pris avec Simon. Ici c'est le grand luxe. On est 6 dans le bus, clean, internet, prise de chargeur, film, soda offert (mais que j'ai bien pensé à refuser 😛).

J'ai rarement aussi bien dormi. Petit moment seul qui fait du bien avant d'être lâcher dans la nature 😀

Je prends le temps de me renseigner sur les prochaines destinations internet et guide le routard Mexique en poche (merci Simon). Petit à petit un itinéraire est en train de d'établir.. 😉


J153àJ154
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Publié le 29 novembre 2020

Quel plaisir de renfourcher mon vélo ! Ça faisait un baille dites donc! La ville s'y prête vraiment. Pas énormément de circulation. Des rues pleines de couleurs, pleines de jolies places, un beau centre historique. J'en oublie mon cafard.


J'arrive chez mes hôtes John et Valentina. John est le meilleur pote de Chris (Monterrey) du coup c'est très serein que j'arrive ici. Ça ne peux être que des gens cool! Et je ne risquais pas de me tromper. Ils sont top. Direct ils m'emmènent à la plage du côté de Progresso à Chicxulub. On mange un délicieux ceviche dans lequel ils mettent un peu de tout (crevette, escargots de mer, poulpe..)


Et enfin sieste dans les hamacs à l'intérieur du salon de leur maison de vacances. Chose géniale au Yucatan, le hamac est de tradition. toutes les maisons sont équipées de crochets pour pourvoir tendre plusieurs hamacs. La plupart de leur hamacs sont d'ailleurs fait main . On en trouve dans toutes les combinaisons de couleurs.

Puis le soir on mange a l'auberge de jeunesse de Rapha! Un de leur pote vraiment sympa et drôle. Une bonne soirée raisonnable quand même qu'on passera ce soir là.

Là je prends en flague le chat la tête dans mon T-shirt. J'en conclue que mes vêtements sentent bons. Je suis rassuré.

Allé je tends le hamac dans ma chambre pour une grosse nuit 💤

Dimanche matin je pars en direction du marché et là bonne surprise ! Les vélos sont de sorties! Tout une route traversant la ville a été bloqué aux voitures pour permettre au vélo de circuler. Du coup tous le monde a sortie sont plus beau vélo où son vélo le plus chelou, et moi je roule au milieu de tous ces bikers fondu fans la masse et je découvre tranquillement la ville.


Ensuite je lâche mon vélo pour rejoindre d'autres amis d'amis. Ceux d'Isma et Clément. Erika les avaient hébergé pendant leur trip, et elle me propose d'aller voir quelques "cenotes" avec eux

*Les cenotes : sont des trous avec de l'eau dedans. il y en a de toute sorte: ouvert/fermé/ semi-ouvert /qui se rejoignent / profond/pas profond

def.larousse.


Nous voilà donc en route avec Victor un cousin à elle je crois

Nous nous dirigeons au sud de Merida dans un endroit un peu perdu quand même. Ça doit s'appeler hml.. nah kah je crois.

Le premier est top! Je n'avais jamais vu un truc pareil. Une sorte de grotte avec une eau translucide qui la rends bleu ou émeraude selon qu'elle touche ou pas les rayons du soleil. Il doit bien y avoir 30m de fond par endroit, mais on l'aperçoit quand même. Je m'éclate depuis le haut de la grotte à sauté dans le cenote prenant un peu plus de hauteur à chaque saut. Ensuite nous allons à un autre cenotes. C'est une petite dame qui nous ouvre le chemin et nous sommes seul à profiter d'une autre forme de cenotes.

Que de baignade donc cet après-midi, et le soir je suis claqué, chaque mot sorti en espagnol m'épuise. J'espère qu'ils ne m'en voudront pas

Je suis requinquer le soir avec une bonne soupe de légumes qui changent de tous ce qu'on mange ici. Ca fait du bien. On va se coucher et demain c'est déjà le départ.

8h, Je choppe Valentina, John et le chat pour une photo en plein réveil les pauvres. Mais ça fera un chouette souvenir. Je pars avec le sentiment d'un peu de regret, je n'ai surement pas pris le temps de faire tous ce qu'il y avait à faire ici comme tenter une expérience d'hypnose avec John ou encore faire mon premier tatouage par Valentina. Allez partie remise, on sait jamais! mais la prochaine fois on essaiera de faire d'une pierre deux coups avec les amis de Monterrey 😉


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Apres le petit dej sur la plage, je continue ma petite route le long de la côte traversant des marais parfois complètement sec sous la lunette des rapaces.

Mais je prends plutôt plaisir sur la route. Je mange un bon casse-croute dans une petite case à Santa Clara avant de repartir jusqu'au bout de la route à Dzilam. Après il n'y a plus de chemin. La fin est un peu dure mais j'arrive vers midi ce qui me laisse beaucoup de temps pour manger, me balader etcc..

Voilà quelques photos de la balade côtière..


Je fais un tour de la ville et du port de pêche remplie de barques! Je n'en avais jamais vu autant!

Mais vers 16h je ne sais pas trop quoi faire. Et là je me sens en forme, et si je repars vers l'intérieure des terres le vent est en ma faveur. D'ailleurs il est monté très fort cet après midi, ça serait trop bête de ne pas en profiter.

Allé route!!! ,55km à faire avant le couché de soleil.


Et bien pile à temps! Enfin un peu tard quand même. Je pensais arriver à un camping, mais sa ressemble plus à un hôtel. Des locaux me disent d'y allé quand même car apparemment ils acceptent les campeurs. J'arrive là bas, on ne sais pas me dire. Le type passe un coup de file à l'administration de Merida et et ... Et non il refuse que je m'installe ici. Il fait nuit je retourne voir les locaux que j'avais croisé voir si ils connaissent un autre endroit. Ils m'indiquent à côté de l'église, alors je file là-bas.

Mais sur la route je suis rattrapé par un scooter. C'est une des personnes de tout à l'heure. Elle me dit "mi casa es tu casa" et me voilà hébergé chez une famille de Mexicain adorable !!! 2 soeurs et 1 frère, leur enfants, leur parents, leur époux. Ils sont tous très jeune entre 19 et 27 mais on tous leur vie de famille déjà.

Je suis traité comme un prince. Je mange un tamal au frijoles en attendant le repas que l'on prends tous ensemble dans la cours.. tortillas, poc chuc plat typique du Yucatan, gâteau de gélatine, Mangues du jardin. Super moment de passer avec eux. Et puis tous me parle super lentement en articulant bien et du coup les discussions vont de bon train. Je n'en reviens pas d'une telle hospitalité, d'une telle gentillesse ! C'est fou les rencontres comme ça ! 🙃

Je pose mon hamac dans la cours et Moïse m'emmène en moto découvrir la ville. On la parcours de long en large en travers. Rien de mieux pour se rafraîchir et reposer les jambes. 🏍

Moïse travaille et sa femme Maria tiennent un stand de tacos en ville. Je me demandais ce qu'on pouvait gagner avec ce boulot très représenté au Mexique. Et bien 100 pesos par jour en travaillant de 6 à 6. Soit 4,50€. Je n'arrive même pas à les tenir en une journée. Voilà..

Et puis on rentre, je ne mets pas 2min à m'endormir.

Demain réveil au champs des oiseaux et de leur perroquet "coco". Et puis café, céréales, mangues. Un petit dej comme on les aime.

La plupart sont déjà parti alors je laisse mes contact et dis Adios à ceux qui sont là. Petite photo souvenir toujours prise au réveil^^ et je m'en vais visiter Izamal!

Izamal c'est un village colonial construit sur les ruines Maya. Avant il y avait une grande cité mais seul quelques édifices ont été conservé et porte encore le nom de pyramide. Pour le reste on en a utilisé les pierres pour construire la ville colonial.

Ici aussi on aime bien le jaune. Tout les bâtiment sont jaune au contour blanc. À l'image de cette immense couvent qui domine la place (ou Zocalo) principale de la ville. Ici c'est tranquille, j'apprécie de ne pas voir un seul taxi. Seulement des types en vélo avec qui on peux aller faire sa petite course. Il y a un grand marché avec beaucoup de viande, un peu trop à mon goût car l'odeur m'envahie les narines. Végétariens ou Végan s'abstenir^^.

Et je pars grimper les pyramides encore debout dont l'imposante pyramide Kinich Kak Moo qui donne une vue de haut incroyable sur la ville mais également sur une bonne partie du Yucatan me confirmant que cette région est plate! ^^

Et puis un petit musée pour y découvrir l'artisanat local et en début d'après-midi je prends la route direction Chichén Itzá!

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Il y a un site arqueológico sur ma route vers la côte. Je vais m'y arrêter. Sur le bord du chemin, pleins d'iguanes qui se cachent sous des tas de pierre, et sûrement autre chose type gros serpent.

Arrivé au site, on veux me faire payer le prix plein tarif. Mais c'est un peu cher. Après une longue négociation, je paie la moitié. Lorsque je rentre, le musée est fermé.. tsss on a voulu me la faire à l'envers. Et il ne m'a surtout pas dit que le musée était fermé.. pas très honnête. Le site est sympa à parcourir même je ne ne peux pas en admirer tout son ensemble. Notamment de belles statuettes conservées du côté du musée. En revanche, il y a un cenote et un petit rafraîchissement me fait le plus grand bien.

Je reprends la route direction Chicxulub.

Il fait très chaud et j'avance difficilement avec un fort vent de face. Finalement j'arrive sur place juste avant le coucher de soleil, mais je galère à trouver un endroit ou dormir. Il n'y a pas d'habitation propre, seulement des villas de locations pour touriste. Je trouve quand même les proprios de l'une d'entre elles qui me permettent d'installer mon hamac entre deux arbres. Je marche jusqu'à la plage, et le soleil se couche à l'instant !

Maintenant un seul truc pourrait m'empêcher de dormir: il y a beaucoup de vent et je me pose la question quant aux noix de cocos qui sont au dessus de ma tête. mais j'ai contacté mon ami Newton, il me dit par a+b que ça devrait le faire.



Le lendemain un peu moins de bornes à faire. Il y a un observatoire d'oiseaux, je monte et j'aperçois plusieurs flamants roses, des hérons, des aigrettes etc... On vient de rentrer dans le printemps et la plupart des oiseaux migrateurs sont donc partis vers le nord. Je n'en vois qu'une petite poignée.


Je m'arrête manger dans une petite ville du bord de mer où l'eau est transparente et garnie de petit alvins (bébé poisson). On me sert un bon plat "economico" et je repars rassasié.

Et j'arrive enfin à San Crisanto où je m'installe dans un camping en bord de plage. Pour une fois j'ai du temps à rien faire alors je le prends posé sur ma table coca cola à boire mon petit café en regardant la mer.

Ensuite on me propose du poisson frit pour trois fois rien. Ce que j'accepte même si j'ai mon précédent repas date de 2h seulement.😬

Allé, je pars quand même faire un petit tour dans les marais salant, de l'autre côté du village. Je me dis que je pourrai monter une cabane ici pour y vendre des huîtres tient 🤔💭

Un embrazo à la cabane qui vient d'ouvrir pour la saison.

Et puis je reviens profiter du couché de soleil, toujours bien dégagé 😀

Le soir c'est fête sous le Carbet. C'est l'anniversaire de Mario qui campe aussi ici. Je suis invité à la Fiesta! Ca chante, ca danse et surtout, ça mange une grosse part du gâteau d'anniversaire préparé localement pour l'occasion! 🎂 Mario à aussitôt mangé le gâteau à pleine dent! Je crois que c'est un truc qui se fait pas mal ici.. a médité pour les prochains annif..

En tout cas, Miaaaammm!!! Un délice ce Gâteau. 🤗

Sur ce, bonne nuit!


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Le soir c'est l'instant galère pour trouver un endroit où dormir. Le camping que j'avais repéré n'existe pas. Je demande à plein d'hotel/bungalow etc.. mais tous me balade à divers endroit où je ne trouve rien.

Finalement un hôtel au début me que dit non, qu'il n'y a pas de place pour un hamac, seulement pour des tentes. Il accepte quand même que je regarde son parcs si je ne trouve pas une place. Et en effet je trouve bien une trentaine d'arbre dont 2 carbets lol... Pour eux si il n'y a pas de crocher plantés dans un mur ça n'est pas possible. Bref ce soir je dors sereinement, j'ai une douche etc...

Le lendemain matin je pars dès 8h pour visiter des Pyramides (encore^^). En effet lorsque j'arrive quelques car de touriste sont déjà là, mais ça n'est pas tellement dérangeant. Je profite donc tranquillement de la visite dans cette immense cité vraiment très bien conservé. L'origine de ce lieu sont les deux grandes cenotes d'un côté et de l'autre de la cité qui permettaient d'être fourni en eau potable.

Je retourne au camping hôtel, où 2 voyageurs à vélo viennent d'arriver. On s'était d'ailleurs aperçu à Izamal 2 jours avant. Ce sont des Slovaques partie en vélo depuis le Canada en Mai dernier. Et puis on est rejoins par un couple qui fête ses 1 ans de voyage également, partie de Londre en ferry puis en vélo ensuite. Bref on se retrouve tous ici à discuter de nos bon plans, de nos galère.

Je termine de bricoler mon panier en bois et je les abandonne pour faire route vers Valladolid. Bon on est en plein après midi, il fait assez chaud mais les réserves d'eau sont pleines alors ça devrait le faire!

J160
J160
Publié le 29 novembre 2020

Sur la route pour valladolid, je m'arrête juste acheter un peu nourriture en chemin, je reprends le vélo, je tourne la tête, je vois un pickup, je lève le pousse et le voici qui s'arrête presque en urgence ! Il sort de sa voiture, m'ouvre la porte arrière, me demande si je vais bien à Valladolid et m'embarque! Du premier coup! Trop de chance, mais ça ne s'arrête pas là ! Non il me sort un repas de je ne sais où et plus encore, appel un ami à lui (plusieurs fois car cet amis dormais) et me trouve un héberge pour le temps que je souhaite à Valladolid. Ouaaaah! Je ne dais quoi dire devant tant de générosité, je suis hyper gêné mais il est super heureux d'aider un voyageur, il me raconte quelques autres rencontre de voyageur qu'il a fait.

En fait il s'agit du patron de l'eau potable ici à Valladolide et ces alentours. Justement j'aurai mille questions à lui posé sur la gestion de l'eau ici, mais je m'abstient de peur de le froisser alors qu'il ma gentiment aidé sans demandé son dut. Depuis le début de ce voyage, les gens qui m'ont aidé et les rencontres que j'ai faites ont cassé un peu mes stéréotypes. En effet ce sont vraiment des personnes de tout milieu sociales qui m'ont ouvert le porte, leur frigo ou leur voiture. Il n'y a pas vraiment de règles finalement.

Du coup me voilà hébergé chez Ugo! Il tient 3/4 restaurants ici, je ne sais combien de chambre de rbandb et il a juste le temps de me filer les clefs, le code wifi, de faire un petit tour du proprio avant de s'en aller. Je vais dormir ici 2 nuits mais je ne le reverrai jamais. 😯

Le lendemain je m'en vais donc visiter la ville qui compte l'un des premiers couvent construit du Mexique. Un chouette musée retrace notamment l'aventure arqueologique lorsqu'il ont découvert les fond d'un cenotes caché sous l'église. On y rentre par une petite trappe et en dessous c'est une immense grotte dont ils en y sortiront plusieurs fusils de colombs, relique d'église et ossement.

Il y a aussi un magasin de chocolat dont on peu visiter un petit musée gratuit qui retrace sa fabrication. C'est un français qui a d'ailleurs remis au goût du jour cette fabrication artisanal. Je leur aurai bien acheté de leur chocolat, mais au prix des tablettes pour le peu de temps qu'elles durent avec moi ^^ je me suis retenu!


Et puis une femme formidable à qui j'ai pris un jus de fruit (je l'adore parce qu'elle a repris la bouteille en plastique dans laquelle j'ai bu et l'a réutiliser pour d'autre jus de fruit ❤) me dit d'aller faire un tour au cenote qui se trouve à côté de Chilila. Elle me dit que celui là est très jolie, qu'il n'est pas cher et que je peux y manger pas cher. En effet 20 minutes de vélo pour me retrouver dans un petit paradis. Les dames de l'accueil sont adorables et le cenotes et magnifique et pour 25pesos. De plus quelle chance, je tombe sur plusieurs oiseaux "Toh" en maya qui signifie pendule je crois. En effet leur queue à un air de pendule. Ils font des aller retour sans cesse d'un côté et d'autre du cenote. Je vais essayer de les avoirs en photos mais sans succès. Difficile avec un téléphone alors je pique une image à google pour vous montrer ces oiseaux hyper design!


Et puis je rentre a Valladolid en passant par plusieurs autres cenotes complètement privatisés par les hôtels où débarques toutes les heures car de touriste et pour lequel on me propose toujours 5 a dix fois le prix des cenotes beaucoup moins touristique que j'ai eu la chance de découvrir grâce aux locaux seulement. Vive le voyageur n'est ce pas 😉


Et ce n'est pas par hasard qu'avant de rentrer, je passe devant la décharge municipal. Je fais quelques vidéos, quelques photos j'y rentre mais aussitôt trois type viennent vers moi et me demande d'effacer mes photos. Ce que je fais sur le champs... Non j'deconne! Vous les verrez bien assez vite dans un prochain article qui sortira dans la semaine. ça fera pas plaisir a voir je vous préviens..

Et me voilà de retour profitant du parc municipal et du folklo de danse traditionnelle et de danse Maya le temps que les touristes facent leur "story" (un truc de jeuns papa) et remontent dans le bus. Et Hop tout redevient calme.


Ce soir objectif se coucher tôt pour éviter de prendre la route sous le cagnard. Enfin ça c'était avant qu'un anniversaire surprise s'enclanche en pleine nuit dans la cours d'à côté. Et oui on est samedi, les gens profitent c'est sûr..

Du coup départ matinal raté.

Route sous 35°C ou plus? Je me demande si mon tel déconne pas

D'ailleurs ça me fait penser que je j'ai toujours pas eu une seule goutte de pluie depuis mon arrivée au Yucatan. C'est un peu la canicule par ici dites moi! En tout cas j'ai le plein d'eau. Vamos !

J161
J161
Publié le 29 novembre 2020

Au début de la route je croise une petite épicerie d'apiculteurs. Ça ira dans le café et pour le tit dej 😉

Et bien la route aura été une des plus dure du voyage. 70km, pas un seul nuage, quasiment pas un coin d'ombre, les derniers 30km sans pouvoir faire étape. Ma maman très renseigné m'a expliqué que c'était une toute nouvelle route et qu'il y a peu s'était par une piste qu'on accédait difficilement aux pyramides de Coba. Cela expliquerait qu'il n'y ai pas de village encore sur cette route. Bref "une journée de boulot" comme j'aime bien les appelées 😉

Et lorsque j'arrive, un lac, une terrasse! Enfin arrivé. Là un type dont je lis la détresse sur son visage est allongé au milieu de cette terrasse. Je me pause à côté de lui

- de donde te vienes

-de Francia

-non c'était pas ma question (un français !) D'où tu es parti aujourd'hui ?

-De valladolid

-moi aussi

-putain j'en ai chier

-putain moi aussi

-et hier?

-de Chitchen iza

-moi aussi

-Et avant de Izamal

-moi aussi

Tu vas où demain

-Tulum

- moi aussi

-en vélo aussi

Oui

-Tu dors comment?

- en Hammack

-moi aussi ahah..

Drôle de rencontre, drôle de similitudes. Du coup on va passer la soirée à discuter de nos même galères. Ça fait du bien de savoir qu'on est pas le seul con à attendre qu'il fasse 40° pour prendre la route ^^ et puis on va se retrouver avec 2 autres français le soir à manger, nous sommes les seuls étrangers dans le village, et tous francais, tous voyageur. Super moment. Le soir on part avec Tim trouver un bout de forêt pour dormir avec nos hamacks. Mais il a eu le temps de faire les pyramides alors demain matin nous seront en décalé dans le timing, mais on se retrouvera à Tulum.

Et donc je m'en vais visiter ces pyramides. Encore un autre décors, cette fois-ci la forêt semble agrippé la pyramide qui de son haut nous donne vue sur toute la canopée. C'est magnifique encore une fois. Par contre il faut beaucoup marché car le site est grand. Ou alors louer un vélo --' hors de question ils ont refusé que je prenne le miens. Je ne donne pas mon argent à ceux qui nous découragent de se déplacer en vélo.

Mais je n'ai pas recroisé les autres français et c'est dommage car j'avais plein de questions à poser sur le Nicaragua


Ensuite je reprends vite la route. Un peu tard mais cette fois-ci j'ai plusieurs village où m'arrêter, et les nuages sont de retour. J'arrive donc en pleine forme sous les coup de 17h à Tulum où je devrai retrouver l'ami!


Ah qu'elles sont belles mes photos du Mexiques, de beaux paysages, de belles rencontres que je vous raconte sur ce blog.

Malheureusement je vous berne un peu à ne vous montrer que ces incroyables moments de voyage.

En effet, vous imaginez bien qu'une grande partie de mon voyages s'effectue aussi sur les routes, les chemins. Et pour 100% des cas voilà malheureusement à quoi ressemble mon chemin..



Depuis un car, une voiture, un avion il est difficile de se rendre compte, mais à pied où en vélo le désastre est frappant.

Ce que je ne vous est jamais raconté depuis le début de ce voyage, c'est ma tristesse lorsque je parcours ces centaines de kilomètres d'ordures.. je n'arrête pas de penser dans ma tête (oui car tout seul on a le temps de faire ça^^), je m'énerve contre les Mexicains, contre les touristes, je remets en cause mon voyage mais aussi j'essaie de penser à la suite, et si je pouvais faire plus pour aider, et si j'y consacrait le reste de ma vie etc.. etc.. bref des tas que question, de problèmes auquel je ne trouve finalement pas de solution, je ne sais pas quoi faire.. je peux élever la voie, mais je me persuade qu'elle n'ira jamais bien plus loin que mon cercle d'ami et famille déjà bien sensibilisé à ce fait. Bref j'ai l'impression d'être face à un mur, que c'est déjà trop grave pour faire machine arrière et du coup me voilà toujours en train de pédaler encore plus triste..

Alors comme depuis le début je vous raconte à peu près tout de ce voyage, et bien je ne voulais pas vous cacher ce fait auquel s'ajoute mon cri d'alarme, mais j'espère aussi le votre.


A suivre ce sont des images et vidéos réalisées dans divers pays traversés pendant ce voyage. Car oui vous devez vous doutez que ce constat à cette échelle ne concerne pas seulement le Mexique, il concerne également les Etats de Floride et du Texas, Sainte Lucie, Saint Vincent les Grenadine, le Cap Vert, Grenade.

J'ai légendé chaques photos de l'endroit où elle a été prise:


Valladolid :

Seconde fois que je tombe sur une décharge municipal, second grand coup au moral

Cette fois beaucoup plus importante. Je n'irai même pas jusqu'au bout car des gardes sont venu m'arrêter et me demande d'effacer les photos que j'avais prisent. Je pars simplement en vélo et ils n'iront pas chercher plus loin. Ce que je sais, c'est que j'ai vu un camion beine rentrée dans la décharge, mais que je ne l'ai pas vu une fois à l'intérieur car les montagnes d'ordures devait suffirent à le cacher.

Vous devrez vraiment savoir que dans certains pays que vous visitez, il n'y a pas de traitement des déchets. Votre bonne volonté à les jeter dans une poubelle ne suffit pas. Essayer simplement de les éviter.

Décharge municipale de Valladolid (Yucatan)

Marai salan de San Crisanto:

Ici flamants roses et autre oiseaux migrateurs viennent se reproduire.

San Crisanto, au bord des marais salans (Yucatan)

Chicxulub:

Non loin de Progresso, ce sont aussi des marais qui abritent une grande quantité d'oiseaux migrateurs

Ici c'est un classique que je retrouve à chaque fois sur la côte du golfe du Mexique. c'est toujours en face d'une Villa avec vu sur mer et juste en face de l'autre côté de la route se trouve les gravas qui ont servi à sa construction. Sous les gravats se trouve les déchets générés pendant sa construction..

Reserva ecológica El Corchito (Yucatan)

Chapultepec:

Pas de tri dans la capitale mexicaine. On essaie bien de le faire croire avec ces poubelles installées dans tous le parc. On a peut être compris que le recyclage ça fait bonne impression #greenwashing, mais on à pas compris l'utilité semble t-il.

Parc/Forêt Chapultepec (México city)

Iztaccihuatl:

Quand on gravi une montagne comme celle-ci, c'est qu'on doit aimer un peu la nature? Et pourtant c'est plusieurs sauts de déchets ramassé à 4500m que nous avons descendu avec Simon. On à pas pu tout prendre. Rien qu'au refuge il y reste encore le double. Et on s'est pas amusé à faire tout le tour de la montagne...

Iztaccihuatl à 5000m (Région de Puebla)

cascade Chuveje:

Magnifique lieu de forêt dense. Au début du chemin qui mène à une magnifique cascade se trouve un tas d'ordure au bord d'un gouffre immense. L'intérêt étant que les détritus disparaissent de la vue en un clin d'œil dans un lieu inaccessible. Mais ils ne disparaissent pas de la nature. Je n'ose pas imaginer ce qu'on peux y trouver plus bas.

Reserve naturel Sierra Gorda, cascade Chuveje (Querétaro)

Rio Verde:

En allant vers la Media Luna site touristique et espace naturel, je me trompe de chemin et commence à découvrir le terminal de l'itinéraire d'une poubelle.

Rio Verde (San Luis Potosí)

New Orleans :

Une semaine après mardi gras, les restes de la fête sont toujours là. Et pas grand chose de biodégradable là-dedans..

New Orleans (Louisiane)

Îles de Baliceaux:

On a observé des déchets sur toutes les côtes au vent des îles des Caraibes, surtout les endroit dépourvu de de tourisme ou d'habitation. Ainsi Baliceaux est une île inhabité qui sert de refuge aux pêcheurs des Caraïbes

Île de Baliceaux (Grenadines)

Union Island:

Toujours des déchets sur les côtes orientées face aux vents dominants

Union Island (Grenadines)

Plus tard et pour mon moral^^ je vais essayer de me rassurer de ce massacre en vous parlant de ceux qui œuvre tous les jours pour un monde meilleurs qui trouvent des alternatives, des solutions. J'en ai rencontré sur la route et des fois il ne fallait pas aller les chercher bien loin.. Je pense à Calou et les types merveilleux avec qui j'ai démarré ce voyage.

Next time promis je vous parle de ça !

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J162àJ164
Publié le 29 novembre 2020

Cette fois la route était parsemée de petits villages et de nuages ! 😀

C'est donc en bonne forme que j'arrive en bord de mer et et .. changement de décor. Dans le quartier près de la plage, beaucoup plus d'étranger que de Mexicain. Et oui me voilà sur la côte Caraïbe du Mexique la plus convoitée par les Américains et Européens.

En conséquence, des villas et des hôtels de luxe qui bordent toute la côte avec seulement une seule plage encore public, mais pour combien de temps?


En tout cas quelle plaisir de se rafraîchir au vent marin. Ce soir je vais dormir dans une auberge de jeunesse un peu plus à l'écart du centre et des plages.

Super rencontre dans cette auberge. Je goûte un peu de tout et n'importe quoi. Mais je passe une bonne soirée. C'est l'essentiel ! Avec Mexicains évidemment mais aussi allemand, français, israélien, américain, espagnol, slovaque, canadien, Norvégien etc... bon un peu moins cool les types qui tiennent l'auberge mais pas d'importance. Je tends mon hamac dans cette étrange endroit qui surplombe la ville !

Ah et bon plan (ou pas du tout) On m'a dit que c'est à Akumal qu'on pouvait voir de jolies choses en snorkeling alors le lendemain matin je pars pour 30 bornes de vélo.

Au milieu de la route, impossible de s'arrêter quelque part au bord de l'eau. Tout est privatisé par les hôtels et parque d'attraction. Finalement si! Je trouve un centre de protection de tortue avec des gardes à la cool qui vous permettent d'accéder à la page au tarif que vous le souhaiter. "Voluntario" ils appellent ça ici". De plus la plage donne accès à un chouette cenote où je me rince (pas que l'œil) après une bonne baignade dans la mer.




Je reprends ensuite la route et arriver à Akumal. Le guide du routard me notifiait qu'une plage était encore publique. Mais à l'arrivé fini. Plage payante et a des prix hallucinants. Fini l'accès aux locaux également donc. Seulement du bon gros tourisme de masse étrangers tout ce que j'aime vous imaginer bien.. j'essaie de trouver une autre occupation comme ce refuge aux singes très chère ou encore ce centre écologique de mes deux qui n'en n'ai pas un (centre écologique pour mesurer l'impact du développement hôtelier sur la plage initié par... Mme Bush elle même propriétaire de complexe hôtelier lol..) et hors de prix de toute façons. Je n'irai pas plus loin car je sais que c'est pire. Grande déception donc. Et quelle tristesse de voir ça. Je retourne donc à l'auberge.

Le jour qui suit je visite les pyramides de Tulum qui ont la particularité d'être au bord de la mer et qui sont à un prix bien plus abordable! Chaque site de pyramides est différent c'est top!

Et puis je reprends mais affaires pour changer d'auberge et retrouver Tim ce drôle de type que j'avais rencontré à Cobà 😉 On prévoit un petit trip dans la réserve de Sian Ka'a mais on se laisse encore une journée de repos. Une après midi détente donc, sans pédaler. Notre corps nous remercie! Et puis dans son auberge c'es ambiance tip top aussi! Russe, Argentin, Canadien, Francais, Espagnol, Australien..

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Publié le 29 novembre 2020

Et donc top départ. Il y a 50km à faire, mais on a bien prévu un petit arrêt camping sauvage à mi-chemin. En tout cas que ça fait du bien de retrouver une peu de nature.

Plusieurs pontons sur la route nous permette d'apprécier toute l'étendue de la lagune, et une tour d'observation nous offre un magnifique panorama à 360°. Nous sommes à cet instant au centre de protection de la réserve où les gardes forestière nous informe sur la présence de quelques spécimens de mammifères tel que jaguar entre autres. Mais on les connait ces félins, ils sont plutôt timide!


À l'heure du couché de soleil, en plage en bord de lagune se dévoile à nous, nous offrant un magnifique sunset que nous accompagnerons d'un petit apero cognac que Tim (en fait c'est Timothy, Maïs Tim c'est plus simple) sort par enchantement de son sac. On est caléé!! Si bien qu'on met un peu de temps à bouger et que rattraper par la nuit, nous cherchons difficilement dans l'obscurité un spot pour dormir.


Mais nous trouvons côté mer. Ainsi au petit matin c'est pour notre plus grand plaisir que nous découvrons le lieu au couleur de l'aube. On continue ainsi notre chemin ne manquant pas de s'arrêter à chaque endroit digne d'intérêt.


Et nous arrivons à Punto Allen! Comment décrire ce lieu? Des rues de sables, maison sur un niveau, des barques échouées sur la plage, des enfants qui se baignent, nous qui en faisons autant, un village calme où l'on peux entendre les discussions de chacun par radio. Ici pas de réseau. C'est le bout du monde et règne une atmosphère bien paisible 🙂

Objectif : trouver une lancha (barque) qui nous emmènerai à une autre pointe Ppunta Herrero à une soixantaine de kilomètres de bateau. On commence donc notre recherche. C'est partie pour un tour du village car de rencontre en rencontre, nous sommes baladés d'un côté et d'autre de Punta Alen rencontrant ainsi la moitié de ses habitants.

Finalement on aura une réponse assez claire pour notre plan périple avec Pascala qui en réalité s'appel Pascale, une Française comme nous. elle organise ici des sorties de pêche à la mouche. Finalement elle nous affirme que notre itinéraire n'est pas possible car dangereux et très couteux (compter entre 8000 et 10000 pesos). En revanche elle a un autre plan pour nous. Il s'agirai de traverser la petite lagune par le nord en lancha pour descendre ensuite par un sentier se trouvant au cœur de la réserve. Là on déboucherait au bout de 70km sur la ville de Puerto Carrillo. Elle nous donne l'adresse de Carmelo.

Nous rencontrons Carmelo un pêcheur affûté! Corps d'athlète la soixantaine passée ! Sacré personnage, il accepte vite de nous emmener de l'autre côté. De même c'est le pêcheur du village, le seul qui a ramené du poisson cette semaine alors il nous indique la seule, l'unique bonne adresse pour le déguster.

Là nous rencontrons Lucy du restaurant"Chez Lucy" charmante jeune femme qui nous fit que le lendemain elle s'en va faire à manger pour un évènement pas très loin qui s'appel "el museo de la basura" comprenez musée de la poubelle. Elle nous en dis un peu plus, et donc comme on aime bien le concept on décide d'attendre une journée de plus pour ne pas rater ça ! (Comme si on voyait pas assez d'ordure comme ça.. 😑)

Sinon c'est encore l'après midi et on a que du temps à perdre donc. Ça ça fait bizarre d'ailleurs.


Il y a un phare au bout de la pointe. On nous a dit : "des gens du village y monte parfois, mais c'est interdit.. " 😏

Puis plouf dans la mer, futból avec la jeunesse, pic-nic sur la plage, la vie dure quoi 😀

On tend nos hamacs au bord de l'eau. Cette nuit pas de lune, signe d'un magnifique ciel peuplé d'étoiles 🌌


Et le lendemain, et bien deuxième journée à rien faire en attendant le rendez-vous poubelles. Baignade, lecture, écriture, pêche (qui ne donnera rien), dessin pout d'autre (qui donnera quelques chose de mieux).

Et puis viens donc cette expo "WASHED UP' d'Alejandro Duran. Son truc c'est de jouer avec les couleurs des ordures associées à un paysage. Souvent en rapport avec le littoral car c'est là qu'il mènent son combat.

De quel manière ? En sensibilisant les gens avec son art, mais surtout en intervenant dans les écoles comme celle de Punta Alen ou ensemble ils ont déjà réalisé plusieurs actions. Il cible particulièrement la jeune génération, celle qui porte un peu d'espoir.

D'ailleurs on a senti son passage sur Punta Alen, ou alors étais-ce du plein-gré de la population qui prend enfin conscience de l'urgence écologique?

Mais les déchets que l'on trouve ici arrivent essentiellement par la mer.

Alejandro a d'ailleurs fait une affiche à ce propos qui indiquent l'origine de détritus récolté sur une seul plage, à un seul endroit. Au total ce sont une cinquantaine de pays en cause. Sûrement plus si on avait fait toute la côte. Moi-même j'en ai fait l'expérience lisant l'étiquette d'un pot de yaourt ramassé sur la plage venant de panama, puis un autre des Etats-Unis.

Bref quelques personnes sont là pour agir et c'est chouette d'avoir pu les rencontrer. Bravo à Alejandro et les personnes qui l'entourent dans ce projets.

Après un bon petit casse-croûte concocter par Lucy à l'expo, nous retournons à notre maison: la plage et deux cocotiers. Bonne nuit...

Et quelle nuit!!! Du vent à décorner les bœufs. Mais bon on dort bien quand mêmes, enfin Tim je sais pas trop dans son filet de pêche, son épuisette même !

En tout cas le lendemain nous somme d'attaque ! On fait le plein d'eau, le plein fe bouffe, Carmelo termine son café (frio/froid 😯, un truc de mexicanos) et c'est parti! On charge le matos dans la lancha et nous traversons jusqu'à l'autre rive la lagune.

C'est l'entrée du chemin et nous attendent donc 67 km de piste en pleine nature sauvage ouaaaahhh!! Vamos!!!

Le ciel est gris le temps est moche mais c'est pas plus mal pour pédaler !

On fuse et on se demande si les vélo vont resister aussi longtemps.. on a rapidement fait une trentaine de kilomètres déjà.

Et là... une pierre, un trou de troop et la un bruit! Un truc pas normal c'est passé sur mon vélo, Je sens un problème avec mon sac! Je freine eeeet.. biiiim!!!! J'ai oublié que Tim était derrière. Je le vois me passer devant en roulée boulet. Bon pas d'égratignure si ce n'est pour ses freins de vélo qui sont maintenant de travers et que nous avons du mal a remettre en place.

Pour ma part je sais qu'il y a eu un soucis sur mon vélo mais on verra plus tard car je lève la tête et je vois un ciel qui s'assombrie un peu beaucoup trop. Sans compter qu'on commence à entendre gronder de plus plus fort le tonnerre !! Argh! Partoutatis, partons avant que le ciel ne nous tombe sur la tête !!! On nous avait indiqué un endroit où s'abriter qui s'appel Santa Maria. Je pense qu'on en est plus très loin.

Hop on renfourche les vélos à toute allure et là si un portail, des maisons, un carbets! La maison du seigneur ! Elle est là !

Arrive un homme tout étonné de nous voir débarquer mais qui nous ouvre les portes. Juste le temps de tout mettre à l'abris et d'un coup il se met à tomber des trombes d'eaux. Sur le gong! Timing au poil. Et oui ,

☝ cette bonne étoile, toujours fidèle.

Et cet homme n'est autre que le grand et sympathique Edileberto! Quelle rencontre nous faisons là ! Il est garde dans le parc national. Il nous en apprendra sur tout! Et surtout ce qui n'était pas prévu mais fort raisonnable par ce temps, c'est que nous serons ses invités pour ce soir! Décision est prise on dort ici. Pure spot pour planter les hamack. Non mieux, EdileBerto nous propose des lits dans les petites maisonnettes normalement destinées aux personnes habilitées qui travaillent dans le cadre du parc. Il fait donc une petite entorse au règlement pour nous. Mais sa gentillesse va beaucoup plus loin. Ici nous n'arrêtons pas de manger. Il a tout plein de chose qu'il adore nous faire goûter. La cuisine il adore ça alors il nous en fait pleinement profiter. J'ai l'impression qu'on ne va jamais arrêter de manger! Mais super moment que nous passons, c'est facile avec Tim, il a toujours la tchatche et ne manquent pas de sujet.

On trouve quand même le temps d'aller marcher en forêt et nos jambes nous en remercie, enfin je crois.. ça tire un peu..


Puis il fait nuit, mais pas un moustique et nous profitons encore de la fraicheur de la nuit dehors avant d'aller se coucher.

Le lendemain matin, réveil aux chants des oiseaux, le temps est beau, le ciel est bleu. Le café est vite servie, le petit dej aussi. Plutôt deux fois qu'une même puisque notre ami s'est remis à la cuisine. C'est donc le ventre plein que nous partons pour on ne sais trop combien de kilomètres.

En partant me revient en tête le soucis que j'avais eu sur le vélo, je check un peu et là oui! En effet... Le porte bagage tire un peu la gueule.. bon espérons que ça tienne encore 30km de piste!

C'est réparti! Je perds quelques écrous en route mais jusque là tout va bien.

Puis, nous arrivions peu avant la ville sur un petit lac. Petite pause de circonstance s'impose.

Au détour d'un petit chemin, un serpent me barre la route. Bon pas de soucis, on fait semblant de faire demi-tour et le voilà qui s'éclipse dans la broussaille. En gros les reptiles ça fonctionne comme ça : si tu continue d'avancer à bonne distance de lui, il fait le mort, il imagine que tu ne l'a pas vu alors il ne bouge pas espérant que tu vas continuer ton chemin sans l'embêter. En revanche si tu t'arrêtes et que tu fais un pas en arrière, là il va penser que tu détournes du regards et en profite pour s'échapper. Ça marche exactement pareil avec les crocos, expériences faites à plusieurs reprises 😉

Encore quelques km et nous retrouvons du goudron. Ça y'est nous sommes en ville. Un bon petit repas de tacos bien mérité, des glaces (une bonne routine de prise après un effort, la glace !), une petite pause et nous repartons pour un village à mi-chemin entre Puerto Carillo et Bacalar...


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Depuis Puerto Carillo donc faisons un petit détour par une petite Lagune qui nois semble plus sympa que le bas côté de l'autoroute.

Un peu de fatigue dans les jambes (et mal à la fesse gauche le sang ne passe pas!) Mais Au Mental!!! Ça ne m'empêche pas de tout donner dans chaque monté, j'aime bien ça 😀

Devier un peu son chemin offre parfois de belle surprise.. nous arrivons dans le village de Noh-Bec.

Là nous ne croisons que des habitants joyeux et tout sourires! Un accueil chaleureux puisqu'on est vite invité à l'apéro le soir au bord de l'eau par José et sa famille. Je tente un dernier coup de leur faire dire mon prénom, mais comme à chaque fois c'est un echec. "Ouwis, clowis, tuolis, luis"?

Avant qu'on ne me disent "non je préfère t'appeller "José".

Finalement avec Tim on a réfléchi à un autre prénom de substitution, et il s'avère que ce qui revient le plus souvent des Mexicains et Luis. Je m'appelerai donc Luis. Vous n'imaginez pas le temps gagné pour pas mal de formalités où ils doivent écrirent mon prénom ahah!

Ah et le couché de soleil aujourd'hui ? Hmmm bah comme d'hab hein! Vraiment incroyable. Pas un nuage, pas un moustique, pas un brin de vent! Je vire la moustiquaire, cette nuit sera comme à la belle étoile!


Ce matin réveil au champs des grenouilles posées sur leur nénuphar faisant voisinage avec les poules d'eau.

On reprend tranquillement notre chemin sur la route des vaches.

Nouveau village, nouveau stop à Chacchoben. Là des couleurs sur toutes les maisons au thème de la faune et de la flore ! Un petit village qui mérite le détour bien qu'il n'y reçoit aucun touriste. J'ai vraiment le coup de cœur pour cet endroit.

On demande un peu notre chemin pour accéder à la lagune car parait-il qu'on peux tomber sur des crocos (Tim n'a pas encore réussi à en voir). Et sous les conseils d'Erwin, nous arrivons au bord de la lagune et là, à la surface en plein repas, le croco! Sacré bestiole qu'il a dans le bec! Ça y'est Tim est content. Il voit son premier croco!

On repasse chez Erwin qui nous propose d'en voir un peu plus. Bon d'accord. Nous partons donc le suivre en vélo.

On arrive dans une vielle carrière au milieu de laquelle 1 bâtiment en béton et quelques murs en brique sont installés. Surprise en s'approchant de plus près : c'est une nurserie de crocodiles. Ici les habitants du village tente de protéger les crocodiles en favorisant leur croissance. Car problème ici, il ne restait que des femelles dans le lac. Ce lieu est tout récent et semble être très bien géré par les habitants.

Nous souhaitons donc bonne continuation à tous ce beau village et reprenons notre route de campagne qui fini il le faut bien sur la voie express mais qui nous permet d'arriver non sans peine à .. Bacalar!!! Enfin non.. la vérité, c'est qu'on bifurque encore pour un autre village en bord de la belle et magique lagune de Bacalar...

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Nous sommes à Buenavista!

Et là nous découvrons une eau incroyablement belle et limpide. On l'appel la lagune au 7 couleurs et on comprends vite pourquoi. Les nuances qui vont du bleu au vert sont nombreuses (oui j'arrive à les voir moi daltonien --')

L'endroit où nous atterrissons est complètement déserté par les touristes et c'est quasiment seule au monde que nous profitons de ce paradis!

Posés sous nos cocotiers, pique-nique, baignade ✌

Plus que 20km (dure à finir encore une fois) avant de rejoindre Enfin!!! BACALAR! Les jambes (et le cul surtout) n'en peuvent plus. Petite glace pour se récompenser de cet effort et nous posons nos affaires et hamacs dans un hostel dans le centre. Ambiance toujours aussi convivial dans ces endroits!

Cette auberge nous propose même une petite virée au bord de la lagune où elle tient un autre camping. Parfait.

Le lendemain matin au réveil après un bon petit déj nous partons à trois avec un copain Eli! mi américain, mi colombien, mi israélien s'acheter le repas car paraît-il que quelques barbeuc sont à dispo au bord de l'eau.

L'hostel nous chargent tout le bétail dans la benne et route pour la lagune!

Et là Ouaaaaah Ouaaahbhh ouaaaahhh! C'est magnifique ici les gas!!! De belles couleurs, des hamacs qui baignent dans cette eau clairvoyante, et surtout.. Une balançoire mon pote! La balançoire "pète sa mère" comme dirait d'autre. Rohlalalala

allé hop on sort la poiscaille pour ce midi qu'on se fait grillé au barbeuc. Là on jalouse tout le reste de l'auberge 😏

Cette année Bacalar organisait les XGAMES de la balançoire !!!!!!!!!! Les meilleures mondiaux sont là. De saut à coupé le souffle, et de nouveaux trick qui voit le jour pour le plus grand plaisir du public venu en nombre voir ses champions !!

Tout une après-midi à réaliser, à imaginer des tricks balançoires incroyables! Ça ne manque pas d'idées et de créativités !

Raaah comme un gosse. Je ne sais pas combien de temps on va passer dans l'eau, on ne compte plus!

Le soir c'est en compagnie de notre pote Americolombien toujours ainsi que de Cécile une française de Lyon et Melissandre QuébécOUAse que nous partons prendre un petite apéro au bord de la cenote azul qui fera office de campement également ! Sympathique soirée !

Je tends mon hamack au dessus de l'eau, le rêve ! 😀

Bon en revanche c'est la fin de vie annoncée pour le hamack (épuisette) de Tim. Cette nuit rongé par les moustiques et les fourmis c'est au bord de la route qu'il ira terminer sa nuit... en même temps je ne juge pas hein^^, mais bon acheté 2€ au Vietnam on explique vite sa petite taille ainsi que sa qualité Ahah!

Allé pour que vous compreniez bien son problème :

Ainsi il ne ratera pas le lever de soleil et pensera même à me réveiller que je puisse faire de belle photos du lever de soleil 😉

Puis on va vraiment se trainer le lendemain. Mais que c'est bon des fois. Baignade, pic nique au bord de la lagune sur un petit spot encore public.

Dans le même temps, je continue d'équiper et de préparer mon vélo à la suite.

On arrête pas le progrès !

Et tandis qu'elle nous prenions notre glace artisanal à la coco, une rafale de vent passe et voilà qu'il se met à neiger, à neiger des pelotes de laine. En Levant la tête plein de gros flocon blanc au bout d'un immense arbre épineux. C'est le fameux Ceiba, l'arbre légende des mayas. Quel spectacle.

Bon et je voulais filer à Calakmul en bus mais c'est compliqué. Le mieux est que je parte de Chetumal. Alors route pour Chetumal toujours avec le parisien car c'est sa route pour le Belize! Vamos 40km encore et le soir petit Hostel pour récupérer un peu de sommeil de la nuit passée.

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J175
Publié le 29 novembre 2020

Et oui on a repoussé un peu plus l'échéance, mais cette fois ça y'est, nos chemins se séparent. Belize pour Tim et reserve de Calakmul pour moi puis Chiappas. On a bien l'idée de se faire un volcan ensemble au Guatemala, tal vez?

Pour un dernier repas ensemble allons nous péter le bide à la mexicaine et manger des glaces. On a bien essayer de trinquer une dernière bière ensemble, mais c'etait sans compter de tomber sur de la "bière" au citron et au sel.

Bon c'était bien cool d'avoir un compagnon de voyage pendant une semaine. Ça t'évites d'avoir toujours une chanson dans la tête quand tu pédales, ça te fait un bon courant ascendant sur la route, ça te dis quand tu oublies des affaires quelque part, mais surtout ça te fait rentrer dans des terre inconnues où seul tu ne te serais jamais aventurer. Puis sans parlé qu'il parle Espagnol et qu'il parle à tous le monde ! Chaque personne que l'on croise: le marchand de glace, l'épicière, le policier, la petite de 3 ans qui apprend à parler. A c'est sûr ça t'en apprends pas mal sur la vie mexicaine 😀

Alors forcément on en parlait ensemble, on a toujours un peu d'appréhension à l'heure de la séparation. Dès qu'on change de milieu où d'environnement c'est ce qu'on ressent. Comme lorsque Simon était parti ou lorsque je mettais le pied sur le continent etc..

Il avait commencé son voyage dans le transsibérien, en passant par la Mongolie, l'Indonésie, le désert de gobie, le Vietnam pour finir plus tard par la Californie sûrement. En 5 mois ça fait pas mal de vagabondage tous ça.

Bref belle rencontre ce grand jeune qui parle bien le parisien. La dernière image que j'aurai de lui sera donc un type qui porte une moustache et qui porte le chapeau du fermier qui tient un ranch au Mexique.

Il tient un blog, ça s'appel "Timoloop" mais je vous préviens, c'est un beau pavé si vous commencez à le lire. Prenez une année sabbatique je pense c'est mieux (mejor).

Et puis donc en bonus quelques photos sortie de son téléphone!

Bref belle rencontre ce grand jeune qui vit toujours dans le présent (du moins quand il parle espagnol^^). La dernière image que j'aurai de lui (pour le moment) sera donc un type qui porte une moustache et qui porte le chapeau du fermier qui tient un ranch au Mexique.

Hasta Luego amigo!!! Vas a ver que passa en Belize! Me voy a ver que passa en Calakmul y Chiappas!

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Je ne profite pas pleinement de Chetumal, mais bon c'est pour filer plus vite dans cette fameuse réserve de Calakmul. Sur le chemin de la station de bus je croise un zoo. Je me dis allons prendre encore un peu d'infos sur les animaux que je pourrai croisé. Finalement c'est pas le zoo le plus incroyable que j'ai vu. Tous paraissait en travaux, peu d'info et quelques cages qui me font posés pas mal de questions quant aux conditions des animaux ici.. bref on aura pas appris grand chose mais allons bon.

Je prends le bus et celui-ci à la gentillesse de me déposer directement au village d'entrée de la station. Bon il fallait désarmer le vélo comme ils disent alors arriver à la station reste plus qu'à tout remonter !

La je suis à l'entrée de la réserve dans un village qui s'appel Conhuas. A la première tienda que je fait, je tombe sur deux perruches, ainsi que de sympathique et charmante jeunes dames qui me dépannent un peu d'eau et me proposent quelques chambres si je souhaite pour 3 fois rien. J'hésite à accepter mais je décide d'abord d'aller visiter ce petit village. Remarque il est assez rapide à traverser.

Et là j'arrive en bout de chemin. Après plus rien. Au portail des enfants me demande ce que je fais là et leur père débarque et me demande "tu as un endroit ou dormir?" "Euh ben presque mais euh.. je suis en Hamac" "et ben tu peux poser ton hamac chez nous allez rentre"

Ouaaah direct! Et là j'ai 5, 6, 7 enfant qui débarquent. Tous frères et une petite sœur dans tous ça. Tout de suite ils m'emmènent dans leur immense jardin et me présentes tous les arbres fruitiers qu'ils ont. Peu importe l'âge que chacun à, ils connaissent tout les fruits, tout les arbres, savent quand il faut les ramasser, où et comment les cuisiner. Il m'en apprennent des tonnes!! Je me rends compte que je ne connais rien de leur fruits et légumes. Je me laisse guider et voilà qu'il me décrochent pleins de bonnes choses à me mettre sous la dent. Incroyable! La nuit tombe et ils me font passé à table avec une bonne dose de leur café ! Je commence à manger et interloqué par la viande qui ne semble ni être du poulet, ni du porc je demande ce que c'est. Et bien c'est un veneceda. Un animal qui ressemble à une biche avec de grande oreille. Je sais qu'il y en a en forêt et il me confirme qu'il est bien issu de leur chasse. Je me sens un peu gêné qu'on me fasse un tel cadeau.

Et donc on discute autours d'un bon repas, on danse on chante avec les enfants. Puis dodo.


Le lendemains Pablo leur grand frère apiculteur m'a déposé son miel 🍯 que je lui achète. Ils ont leur ruches dans la réserve. Et puis on me donne également ce fameux tamarino, fruit que je trouve partout dans la forêt. Il sert essentiellement à faire des jus. A vrai dire, il m'en donne beaucoup trop et je ne sais pas ce que je vais pouvoir faire de tous ça, mais bon après un début de refus, je fini par accepter car ça leur fait vraiment plaisir 😀

Voilà. Chargé pour partir à l'aventure !! Les réserves d'eaux sont pleines également. 20km jusqu'au musée du parc!.

Et bien plutôt à l'aise mais je n'ai pas vu de bestioles si ce n'est plein de morphos (papillon bleu) et peut être un veneda justement..

Je fais un petit tour au musée très intéressant (bien plus que le zoo). Où je commence à être calé niveau connaissance animal!

Bon mais il me reste 40km jusqu'au pyramide alors les gardes me deconseillent d'y aller en vélo. En revanche il me propose de garder mon vélo. Chouette je demande à la première voiture que je croise et bingo 2 allemands m'emmèneront jusqu'aux pyramides. Et c'est le début d'une vraiment belle journée ! Sur le chemin déjà j'aperçois quelques singes qui s'éloignent. Ensuite c'est un Hocco Faisan qui traverse devant moi. Je suis trop lent à dégainer le téléphone et donc je vous mets la petite photo du musée que vous voyez à quoi ça ressemble 😉

Et les pyramides n'en parlons pas! La vue au dessus de la canopée (cime des arbres) est incroyable.

En redescendant je vais tomber sur les Allemands qui ont la tête lever vers le ciel. C'est une autre espèce de singe: les monos Aullador dont l'un tient un petit ! Super!

Et puis je continue ma visite avant de rentrer avec ces même allemand au musée 20km avant. Là je discute avec le garde, il me propose de dormir ici, à la station d'investigation et me conseil un petit coin d'eau a 7km dans la réserve où en fin d'aprèm je devrais voir quelques trucs.

Je mange et j'y vais donc avec mon vélo libéré de ses bagages. J'arrive à ce petit point d'eau et je vois en effet quelques oiseaux, papillons et genouilles et je ramasse une coquille de Tortue.


Mais c'est le chemin du retour qui va être intéressant ! En effet je me fais raccompagner par une horde de singe. Ceux-là sont des Atèles (ou singe araignée). Une petite dizaine. Ils jouent les acrobates et se chamaillent juste au dessus de moi. Je continue un peu de rouler avec eux qui sautent de branche en branche!

Génial.

Je rerentre tranquillement à la station et demain le plan c'est de se lever à 4h du mat' et d'aller à 20km jusqu'au site où dormirai les singes 🐒 pour être là à leur réveil.

Alors bonne nuit !

4h....

5h...

6h! Bon allé là je me lève, mais je n'irai pas jusqu'au site des singes. En même temps j'en ai déjà vu pas mal hier. Non je vais retourner au petit étang où je vais regarder gentiment la faune se réveiller. Des poules d'eau, quelques échassiers et grenouilles.


Je tombe même sur une tour d'observation. Bon c'est juste une échelle et ça monte un peu haut. Un peu le vertige mais pour la vue ça vaut le coup.

Lorsque je rentre vers le musée, je croise un petit agouti. Ici ils sont protégés, en Guyane il y en a plein et c'est bon manger 😀

Mais c'est sur le chemin qui ramène sur la grande route que je vais croiser un serpent arboricole (ce sont les verts). Celui est super long et bien sûr à ce moment là je ne regarderai pas la route si bien que je vais lui rouler sur la queue. Bon il était encore bien dégourdi après donc tout va bien. Mais quand même, j'ai jamais écrasé une bestiole en voiture et il faut que ça m'arrive en vélo. Celui-là, rien à craindre. Ici sur les 35 espèces que comptent le parc, seul 4 sont venimeuses. Je les ai bien en tête ces 4 là et je suis donc serin avec celui-ci.

Et puis dans les arbres cette fois-ci je recroise un hocco faisan il fait tout un brouage pour tenter de s'envoler tellement il est imposant. Finalement le temps que je m'arrête et que je dégaine l'objectif j'arrive juste à le capturer un peu en vol mais de très loin.

Enfin voilà la fin de belle épopée dans cette grande réserve de Calakmul la seconde plus grande d'Amérique après.. les guyanes bien évidemment 😉


Là je suis à l'arrêt de bus à espérer que le bus va s'arrêter pour m'emmener a Escarcega puis en prendre un autre pour Palenque au Chiappas. Ouai... Ben c'est pas gagné 🤔

Ah non on me dit qu'un bus va directement à Palenque! Pas bien cher en plus cool! Vamos a Chiappas!!!

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Bon mais je commence par les mauvaise nouvelles. Après le bus, un taxi-co hyper pressé m'a pris pour Palenque, à charger mes affaires à l'arrache sur le toit. Et lorsqu'on descend ensembles mes affaires de la haut, je tcheck juste qu'il ne reste rien, remonte mon vélo et m'aperçois qu'il me manque mon frigo (le sac glacière bleu)😱 le taxico vient de partir, le temps que je mette mon sac sur le vélo je le perd de vue. je tape un sprint vers le terminal qui n'est pas bien loin, mais je me perd un peu, on m'envoie dans la mauvaise direction et une fois arriver nada. Tout est fermé, plus de bus... Je perd quelques bouteilles plastiques mais surtout ma pompe, le bon miel que m'avait vendu pablo, une pince, un marqueur, un câble de chargeur, le panneau solaire, et un peu d'argent planqué dedans :/.

Bon je suis énervé, fatigué, il fait nuit je pars retrouver un camping près du site archéologique de Palenque.

Le lendemain quel réveil ! Je n'ai jamais entendu autant et aussi fort le cri des singes hurleurs ils doivent être nombreux et pas très loin! J'ouvre ma moustiquaire et je découvre que nous sommes en pleine jungle tropical, la vrai, celle humide avec des grandes arbres, des grandes lianes!!

Ça faisait longtemps ! Je me sens bien d'un coup et pour oublier mes galères de la veille, je pars sur un sentier qui borde le site de pyramides. Et une incroyable beauté. Des petites cascades, beaucoup de bruit et là quelques fruits qui tombent par terre. Les singes sont là, ils mangent. Mais cette fois-ci il sera vraiment dure de les prendre en photo les arbres ayant pris un peu de hauteur ici!

Et puis j'ose m'aventurer dans un petit layon en dehors du sentier. Et commence à se mettre à crier les singes hurleurs de nouveaux. Ils sont tout près ! Je débouche par hasard sur un temple! Là j'ai vraiment l'impression d'être Indiana Jones, puis je regardes mes pieds et vois des tongs.. c'est le moment où je redescends sur terre)

.. et c'est là que je vais les voir ces fameux singe hurleurs! Bien haut au dessus de ma tête. Je reste un peu écouter leur atroce mélodie. Un jour je vous les ferais écouter en vidéo.

Puis j'avance de 20m lorsque ce dégage une partie de la forêt qui me donne vue sur 2 Toucans posés sur une même branche à discuter. Génial j'en avais toujours entraperçu en vol, mais jamais statique, jamais aussi longtemps. Puis il finiront par me repérer..

Alors vous les voyez mes toucans?

Ps: alors oui un jour j'aurai un appareil photo pour prendre des oiseaux en phot, mais pas tout de suite^^

Bon je ne sais pas trop où je vais mais j'y vais. Et puis c'est jolie par ici et on est seul avec la nature


Puis finalement me voilà tomber sur les pyramides que je n'ai plus qu'à longer..

Je retrouve mon vélo et je vais au guichet pour le site. Dommage je n'ai plus de liquide et il ne prenne pas la CB. Bon et ben on va reprendre notre chemin en pleine jungle (un petit agouti passe par là) et se perdre un peu en route jusqu'à tomber sur un chemin de traverse qui débouche sur les pyramides 😉. On enjambe une petite corde et hop là on se faufile au milieu des touristes. Et le tour est joué!

Je marche au milieu de ses vestiges qui ont là encore des attraits particuliers. Ici celui d'être dans des montagnes, en pleine jungle avec des structures beaucoup plus sophistiquées (Numerobis a pris soin d'ajouter les nouveaux étages)

Et puis on peux découvrir l'intérieur des Pyramides comme ce tombeau qu'ils mirent plusieurs années à accéder et où ils découvrirent le cercophage du roi Pascal garni d'or, de diamant et d'un masque de jade.

De même on peux s'aventurer dans le labyrinthe d'une des Pyramides aujourd'hui lieu de résidence des chauves souris qui vous surprennent au détour d'une fenêtre.

Et le site est immense. Tout n'est pas encore à découvert.

Il se trouve à cheval sur une rivière Otulum. Grâce à elle, ils avaient eu l'idée de construire des bains que l'on peux admirer tout le long de la descente de la "montagne".

Et c'est ainsi que ce finit cette chouette découverte matinale d'un site merveilleux, et sûrement le plus beau site arqueologique que j'ai vu de mon voyage au Mexique. C'est chouette de terminer là-dessus.

Arrivé au camping je repense un peu à tous ces problèmes, refait mes comptes pour le reste du voyage et .. oups, il va falloir restreindre encore le budget^^ peut être que tout ça ne donnera qu'un peu plus d'aventure !

Là après une petite visite de la ville (à la recherche d'un chargeur qui ne casse pas en une demi journée) j'attends mon bus pour 7h de trajet direction San Cristóbal. On ne sera plus très loin de Guatemala !

Ça sent un peu la rouille pour un truc neuf nan?

La bise, tout va presque bien donc, et je reste en bonne santé 😉 et j'espère que vous aussi! C'est l'important 😀

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Au fait en quittant Palenque, voilà que je vois un premier puis un deuxième camping-car tout deux de style bien francais. En effet ce sont deux couples de Français et leurs enfants en voyage en camping-car qu'ils ont fait venir de France jusqu'au Canada. Bien sympa, leur blog ce nomme "le monde est à eux".

Voilà c'était la petite parenthèse 😉

Tandis que moi j'arrive ce matin dans dans les rues fraîches et colorées quand tout est encore calme. Ça me fait beaucoup penser à Oaxaca. D'ailleurs on retrouve le même style d'épicerie locale. Toutes de murs colorées aux belles inscriptions. C'est chouette de s'y balader.

Et oui il fait un peu plus froid par ici! On a gagné un peu d'altitude, mais ça fait du bien après trois semaines à cuir au soleil!

Ainsi je vais à la recherche d'un hostal car ils sont à bon prix par ici.

Et je fini par trouver la Posada Qhias. Depuis la rue une simple porte, mais à l'intérieur charmante cours bien fleurie, pleine de couleurs enlassée de plusieurs terrasse où il fera très bon y prendre son café. Ambiance enchanteresque (je ne sais pas si ce mot existe). J'aime beaucoup 😀. Essentiellement des Français ici (on se demande bien qui les a emmené jusqu'ici #leroutard #levrai) et quelques Argentins.

Je pars ensuite en direction du marché chercher à manger. Et il est immense! Beaucoup d'indiens viennent y vendre leur produits et je ne sais pas trop où donner de la tête.

On tombe sur pas mal de produits pour la médecine traditionnelle. Les mayas l'utilise encore beaucoup aujourd'hui.


Ils se battent justement pour éviter que les industries pharmaceutiques ne leur piques ce savoir.

Comment peut on piquer un savoir? et bien tout simplement en déposant des brevets sur la composition des remèdes et certaines plantes qui les composent. Ce fut par exemple le cas du Couachi en Guyane qu'on avait breveté sans concertation avec les populations amérindienne qui en était à l'origine.

Et après ça c'est le moment de me poser un peu pour préparer la suite. Le spot s'y prête parfaitement ! En ce moment je cherche à aller au plus haut sommet d'Amérique centrale au Guatemala mais la route n'est pas direct. inch'Allah..

Et alors que les températures redeviennent très douces, j'en profite pour me balader et faires quelques musées bien intéressant. Tous installés dans des couvents. Cela a permis la réhabilitation de chacun d'entre eux en les faisant revivre du tourisme. Et ici aucune déception. Des gens passionnés sont là pour vous guider et vous informer de leur pratique, de leur art.

A commencer par le musée du textiles maya. On y accède en s'engouffrant dans un grand marché de tissu traditionnelle. Dans la plupart des stands, on peut voir les indiens maya confectionner à la main les tissus. Une fois rentré dans le musée, on découvre des pièces d'un détail étonnant. Incroyable chef d'œuvre digne des plus grands couturier. Des films bien fait vous montre toute la complexité de cet artisanat. Dure de ne pas craquer pour un tissu ici. Mais je suis déjà bien équipé.. je résiste..

Je repère un jolie belvédère que je grimpe

Ensuite je m'en vais au musée de l'ambre. Seul une dizaine de pays dans le monde en possède, et la région du Chiappas en fait parti. L'ambre c'est ce morceau qui ressemble à une pierre mais qui n'est en fait que de la résine issu d'arbre, translucide allant du jaune au rouge que l'on trouve emprisonné dans la roche datant parfois de plusieurs millions d'années. Cela servait d'amulette au Maya et Aztèque et aujourd'hui on en confectionne toujours des bijoux.

De temps en temps, on retrouve des insectes voir même scorpions et petits poissons emprisonnés à l'intérieur. Très intéressant pour les scientifiques et paléontologue puisque cela leur fournie des informations bien gardées remontantes à plusieurs millions d'années.

Et je finis cette journée par un bon café ! Le meilleurs! C'est une coopérative de café bio réunissant une petite dizaine de producteurs qui vous proposent de découvrir le café par un petit musée bien présenté! Ensuite je passe à la dégustation ! Et vraiment à prix honnête. Quand je pense au nombre de Nescafé soluble que j'ai payé le double..

D'ailleurs victoire!! Ici je trouve enfin en version soluble du café bio et équitable ! Hop provision faite pour le voyage. Je suis refait! Et comme l'endroit est sympa et économique, c'est décidé demain matin je fais mon utlimo desayuno ici.

Le soleil tombe derrière les montagnes..

je tape un sprint pour voir ça depuis le haut de mon balcon.

Fin d'une très belle journée.


Voilà le vélo est près, le soleil se lève

25 avril dernier jours au Mexique. Un dernier petit dej bien mexicain dans ce merveilleux restaurant musée de café ou se tient en ce moment même une réunion concernant les critères de certification d'un café bio. Grosse affaire vous imaginez bien.

Je rencontre dans le même temps un français Pierre en trip en moto parcourant les parois rocheuses (en même temps il s'appel Pierre.. voilà voilà..) du Mexique avec son baudriers et ses chaussons d'escalades. Il part bientôt lui aussi pour le Guatemala. A ver si nos vemos!?

Allé route pour la frontière. Et comme j'en parlais il y a quelques jours, petite appréhension à l'arriver dans un nouveau pays. Comme d'hab. 😀