Le guide qui vous emmènera partout, n'importe où, n'importe comment. Et les anéctodes qui vont avec.. [J-2 du départ] "Allo Maman! euh.. j'ai perdu ma Carte bleu.."
Du 29 octobre 2017 au 5 septembre 2018
312 jours
Partager ce carnet de voyage
J172àJ173

Le bus depuis San Cristóbal me dépose donc à Cuhatemoc à 4 km de la frontière. Delà je fais le tampon de sortie. Cela prendra 20 sec. Trop Facile!

Et il ne me reste plus qu'à passer cette frontière de la meilleure des manières, en vélo 🚵 tellement de souvenir derrière nous avec ce bon vieux Fila!


4km pwaaah les doigts dans le nez! Enfin non il faut que je puisse respirer là sous ces 40°C tout en côte montante!

Mais je finis par arriver au poste frontière 🛂 La Messilla. Pris de Nostalgie d'un coup. Allé on fait durer le plaisir, je prends une petite photo et je repense à vous tous avec qui j'ai partagé un moment de mon voyage au Mexique. Je ne vais pas tous les cités mais merciii beaucoup d'avoir été sur ma route!!! Oh puis allez 😉:

Muchas GRACIAS !!!!!!!! Sam et Chris et Roxy 🐕, Aux élèves du TEC de Monterrey, Juan et son ami Roger, aux Argentins à vélo, à Erika et ses amis, Enrique, Gustavo, à Miguel et Monica, à Elisa, Emiliano et Fabian ainsi que toute la bande rencontrée dans ce merveilleux bar, Rosendo, Simon, Isma, Guillermo, Nayé et sa famille et Julio, Lily et son mari, les voyageurs d'Annecy, John et Valentina et leur chat 🐈, Erika et Victor, Moïse, Maria, leur papa, maman, femmes, et, enfant toute cette belle famille, Mario, Ugo, Tim avec qui j'ai découvert le voyage à deux, cette Pascale, ce Carmelo, cette Lucy, cet Edile Berto, Victor et tous ceux de l'auberge de Tulum, Erwin, Eli, Alissandre, Cécile, Rubisel, Lucia, Jose, Gabriel, Alfredo, Lázaro, Pablo, Ricardo, Adrián, Aide, Jesus Aviel, Jose Guadalopi, les gardiens de Calakmul et tous ceux que j'ai peut être omis de citer mais qui ont contribué à tous ces bons moments inoubliables au pays de la tortillas. (D'ailleurs qu'on remette les points sur les i, au Mexique je n'ai jamais vu de Burritos ou de Fajitas.. )

J'ai des souvenirs impérissables avec chacun d'entre vous.

Allé on fait un coup de pédale en avant et on passe ce grand portail, puis un simple tampon (10sec) et nous voilà plongé vers de nouvelles aventures 🤘🇬🇹

Je fais le change de mes billets restants et fait surprenant d'après mon application de conversion, il n'y avait pas d'arnaque j'aurai même gagné 2 Quetzas (monnaie guatemaltec)! Je remonte les étales de tout pleins de babioles à vendre et je commence à chercher un trajet qui semble bien compliqué pour me rendre au Tajumulco, plus haut sommet du Guatemala.

Et je finis par prendre ce fameux bus à l'allure folklorique! C'est typique de ce pays, très drôle sauf qu'on s'arrête tout les 5km ce qui ralentit fortement ma progression. Voyant ça j'abandonne ma première idée du Tajumulco, et préfère me rendre à HuéHué (comprenez Huehuetango) pour y passer la nuit qui commence à tomber. Et demain on visera plutôt quelques chose un peu plus proche de mon itinéraire de base (l'Amérique du Sud).

Nous arrivons enfin à HuéHué, il fait nuit, je ne suis absolument pas serein et je trouve dans l'urgence un petit motel bien miteux mais j'y passerai la nuit pas chère et en sécurité. Un Guatemaltec m'a filé le plan d'un bus demain mais réveil à 5h! Ça va piquer !

J173àJ175

Mais j'y suis en forme grâce à mon super petit café soluble équitable !

Route donc sur ces belles routes sillonantes de montagne. D'abord en bus à admirer les montagnes, les forêts humides qui deviennent des forêt de pins, puis ..! oh un camion 😮

Et il y a ce moment folklorique lorsque le bus s'arrête à une ville carrefour. Là commence un défiler dans le bus de vendeurs de toute sorte (pain, bonbons, médicaments, tacos, des trucs je sais pas ce que c'est) tout cris avec répétition là même chose à chaque passager et ce petit manège dure plutôt longtemps. Et quand on arrive enfin à redécoler enfin, v'la le type qui déboule avec sa bible pour nous faire son speach pendant 1h (je n'exagère rien promis) une sorte de propagande plus qu'autre chose. Un peu homophobe d'ailleurs, ils en ont pris pour leur Graal. Bref.. je vais pas me mettre à parler de religions hein !? Vous savez bien ce que j'en pense..

KM 148 je me jette du bus avec le vélo. En bas c'est le lac Atitlan et en haut, c'est moi exité à l'idée de me descendre 1000m de dénivelé en vélo. Zaaaaaillllle! Bon les freins fonctionnent, (même si ça aurait été mieux de le vérifier avant de filer à plus de 50km/h)


De la forêt, des panoramas incroyables, que du bonheur. Quelques côtes à passer bien sûr mais faut pas que la machine se refroidisse de trop. Donc surtout du plaisir :D

Je reçois les encouragements de ceux qui me croisent sur la route interloqué de me voir à vélo. En effet j'ai croisé plusieurs village et je n'ai pas vu un seul vélo pour le moment.


Et puis je commence à arriver dans les villages en surplomb du lac.

Je continue ma route et je repense à une vidéo que m'avait envoyé Simon à propos d'un village appelé San Pedro de la laguna qui aurait banni le plastique de sa municipalité. J'approche petit à petit de ce village et pour le moment ce que je vois est encore bien pire que ce que je voyais au Mexique. Mais on m'avait prévenu. Depuis mon arrivé au Guatemala d'ailleurs je n'ai même pas vus de poubelles. Je crois d'ailleurs qu'il n'existe pas de société pout les ramasser. Les gens jettent donc directement dans la rues. J'en ai vu un paqué jeter leur cannette du bus. Bref je suis à 2 villages de San Pedro et voir l'état des bords de route ne me rassure pas du tout.

Je passe enfin le dernier village de San pablo de le Laguna où l'on rencontee plein de gallerie d'art, mais les oeuvres le plus réussi qui sont les filles du village 😉 pleines de couleurs, toutes jolies habillées de leur belles robes traditionnelles. Ça donne un certain charme à tous le village



Mais encore et toujours autant d'ordure sur le bas côté.

Et puis enfin on passe une arche et là, on découvre un village tout propre, tout beau. Les gens rentre du marché sac de maïs ou panier en osier en main avec leur tuperoir. Ici pas de sac plastique. Seulement quelques sac biodégradables. Ça se remarque tout de suite. Partout la ville est beaucoup plus propre! C'est flagrant. Quelle bonne surprise, j'avais du mal à croire qu'un village puisse s'y mettre quand je voyais les autrzs villes, mais si c'est possible cette vidéo n'était pas qu'un coup de pub. Les locaux me disent que c'est encore dure a accepter pour certains qui font des fois un scandale pour avoir un sac plastique, mais que petit à petit ceux là se font remarquer et finissent par comprendre et accepter.


On retrouve pas mal de messages de sensibilisation sur les murs. Quasi autant que ceux de Jésus et de son papa ce qui est un exploit dans ce pays! C'est le pays le plus chrétien et pratiquant que j'ai pu voir jusqu'à présent.

Bref je suis vraiment content de voir l'effet positif que certaines décisions peuvent avoir. Alors on commence quand en France? Pourquoi n'interdisons nous toujours pas les pailles? Ne revenons nous pas a la consigne ?

Je me pose manger mon petit riz au frijoles au bord d'un rocher et j'entends le ciel gronder m'en vais trouver un endroit ou me mettre à l'abris. Et je trouve au bord de l'eau dans un petit camping bien sympa. Petit mirador depuis mon hamac c'est parfait. Je suis arrivé depuis 30min et l'orage nous tombe dessus! Juste à temps. Je prends le temps de me reposer, de boire un bon café, de lire de discuter avec Julia ma nouvelle pote. Et puis ça se fini à la bougie car plus d'électricité.

Le lendemain chouette réveil avec un beau lèvé de soleil. Ce sera le meilleur moment de la journée.

Le reste c'était quand même beaucoup moins bien. À commencer par voir qu'il n'y avait toujours pas d'électricité..

Et puis à continuer avec se peintre avec qui j'avais pris rendez-vous à la première heure pour refaire une nouvelle peau à mon fidèle vélo qui le mérite bien. En gros le plan était qu'il peigne les drapeaux des pays visités. J'ai payé assez chère une avance pour finalement le récupérer à 18h (il m'avait dit le temps que ca sèche) avec des autocollants! Lol tous de travers, l'un à l'envers, l'autre coupé en trois (va savoir..) et puis l'autre avec des morceaux manquant. Aaaargh!!!! Il n'aura pas le reste que je lui devait mais alors qu'est-ce qu'il s'en fou, pas grave qu'il me dit, tu m'étonnes !!!, il est déjà bien content de son arnaque. J'ai un gros doute d'un coup sur l'origine de ses tableaux Surtout quand je vois une cargaison arriver par voiture...

Et viens le volcan que je venais monter Finalement payant et hors de mon budget (prix X10 pour les "estrangeros"). Allez vous faire... 🎶

J'essaie comme à mon habitude de passer par le chemin de traverse mais impossible de trouver un passage cette fois-ci. Bon et bien profitons quand même des paysages un peu plus bas ☺

Je reviens à l'héberge, toujours pas d'elec. J'aurais mieux fait de me faire une nuits à la sauvage.

Bon je trouve quand même quelques locaux motivé pour un petit foot puis du beach-volley.

Alors la partie de beach volley c'est made in fédération guatemaltec de street free volleyball. Les gas jouent de l'argent (grosse pression du coup😱), il y a quelques règles bien chelou de reprise de ballons aléatoire, ça ne tourne pas c'est toujours le même qui sert (le chef sûrement) et la strategie c'est "fuerte". D'après eux si tu ne tappes pas fort, tu ne peux pas gagner, c'est tout le secret. Merci à l'équipe d'en face d'avoir taper fort donc car ça faisait pas mal de balle dehors 😂. Je vous parle de ça parce que c'est typique de ces pays de vouloir montrer qu'on est le plus fort, d'avoir l'esprit bien machiste etc.. si vous cherchez l'ambiance bonne enfant, passez votre chemin^^. Mais ça faisait du bien un peu de sport co!

Je rentre au camping où il n'y a toujours pas d'électricité. Bon la je suis pas content. (Pas content! pas content! pas con🖐. Je leur expose mon problème, que je ne vais pas payez la nuit, ou alors moitié que jr peux dormir gratos dqns la nature pour la même chose. On arrive à négocier et me voilà à la porte du camping sur mon vélo...😑 À la recherche en pleine nuit d'un nouvel endroit où dormir.

Ah et tandis que je rangeais mes affaires, je me retourne et vois mon pote le scorpion qui vient me dire en revoir. Alors dangereux ou pas?

Et bien normalement il faut regarder ses pinces. Si elles sont grosses, venins gentil (ça va juste gratté) si elle sont petite, venins méchant (tu as très mal). Il compense pour se défendre. Autre chose, savez vous que je pourrai prendre ce scorpion dans ma main (ce que je ne vais pas faire t'es fou!) il suffirait que je le pose simplement sur ma main et il ne me fera rien. Un scorpion comme les mygales n'attaque jamais son support, c'est à dire l'endroit sur lequel il est posé.

C'est un petit rappel à l'ordre qui me dit "attention où tu mets les pieds! Penses à retourner tes chaussures!"

Et donc pour en revenir à ma recherche d'un dodo, pas simple, en m'enfoncant dans une cailleito (ito pour tout les truc petits) je trouve mon bonheur. Je vais donc pouvoir recharger les batteries pour préparer la suite et vous donnez ces dernières nouvelles depuis San Pedro de la Laguna.

A 🙌 (2 mains, t'as compris?)

J182àJ183
J182àJ183

Surprise du matin, le proprio de l'auberge a appelé Juanita la merveilleuse dame qui prépare le petit déj pour lui dire de m'offrir le petit déjeuner. Ouaaah!!! Extra ils m'auront bien dépanner dans cette chouette petite auberge. J'y rencontre un couple de belge le matin très sympa, en vacance 2 semaines. Il voyage exactement comme quand j'étais avec Simon. Ils ont leur carte également et aux inscriptions qui sont dessus ils ont aussi un planning bien chargé ! En leur souhaitant de bonne vacance donc. Ah et hier j'ai passé la fin de soirée avec deux anglais. Mais ils étaient un peu fada ceux là quand même^^ même si il en ressortait de bonne chose. Mais c'était dure de suivre une conversation qui invoquait beaucoup de Chakra et d'énergie spirituelle.. philosophie de vie bref du vocabulaire encore compliqué pour moi 😕

Je me rends au débarcadère et je passe devant cette maison d'architecte qui n'est autre que numerobis. Ici il a anticipé l'assèchement du lac dû au réchauffement climatique en prévoyant un futur rez de chaussé.

Et là a 10m du ponton d'embarquement, je passe une petite passerelle en bois, les planches s'écarte et j'ai le droit à un magnifique soleil avec toutes mes affaires. Pas de mal pour moi, mais pour le vélo en revanche... Roues voilées, patte de dérailleur tordue, fixation de manette de vitesse cassé et plus grave un petit jeux que je sens dans la fourche. Bref, il va falloir prévoir une révision serieuse tout ça pour une malheureuse petite chutte de rien du tout :/

En attendant montons dans ce bateau direction San Antonio! d'ailleurs là je retrouve tout mes potes du volley qui travaillent tous sur des lanchas. Une belle traversée. Toujours ces pêcheurs présents avec leur petite barque en bois rectagulaires à la rames


Arrivé à San Antonio je cherche surtout des outils pour réparer un peu le vélo. Au moins remettre les roues droites. Une fois fait je ne reste pas longtemps à découvrir ce village pourtant mignon, mais je me suis bien fatiguée à le monter et descendre dans tous les sens pour trouver de quoi réparer.

Je reprends rapidement la route qui borde le lac.

Ainsi je descends dans un petit village "el cerro" Ici je rencontre peux d'habitants qui parlent espagnol, seulement Maya du coup j'ai un peu de mal à me faire comprendre^^ alors on reutilise le langage des gestes 🙆

Il y a toujours cette sensibilisation à propos des déchets mais au fure et à mesure que je m'eloigne de San pedro, je me rends compte que les règles sont de moins en moins respecté. Petit à petit je retrouve les barquettes et sac plastique..

Cependant très jolies village dotés d'un petit marai en contrebas.

Allé un peu de côte pour retrouver la route et finir dans la baie de San Lucas de la laguna où je me recompense de mes efforts avec un petit plouf, glace en main.

Et quelques vendeuses m'alpaguent et insistent pour que je vienne voir ce qu'elles ont à me vendre. Elles me disent au moins de venir essayez et comme elles sont tous sourir et très gentille, j'accepte. Alors me voilà revêtu d'une belle tunique bleu.

Alors j'aurai dû acheter ?

Bon pas facile de leur dire que je ne la prendrai quand même pas (7t-shirts dans mon sac déjà c'est bien la dernière chose dont j'ai besoin^^).

J'hésite à dormir ici puis sur un coup de tête je me lance en bus pour essayer de me rapprocher du volcan el fuego.

Et v'la la galère dans laquelle je me lance. Je tombe vite dans une impasse ou plus aucun bus ne passe car la grande route est fermé.

Je dois reprendre mon vélo par une petite route de montagne beaucoup plus longue et pentu. A ce moment là je gile tête dans le guidon sans trop savoir ce qui m'attends. Et la chance tomba et deux pickup passant par là s'arrêterons pour me prendre et m'avanceront grandement !

Des barres de rire avec ce dernier rempli d'âme charitable!

À la suite de ça je retrouve un village où je peux prendre un bus mais il est déjà un peu trop tard alors c'est au bord de la route que je passerai une petite nuit en hamac avec en pleine nuit des types qui viennent creuser (quoi j'en sais rien) à coter, des coups de fusils parce que ça chassent pas loin, une meute de chien qui vient te réveiller le matin. Bref au moins je suis debout tôt et je reprends la route finalement en vélo. Il n'y a plus beaucoup de monté, surtout de la descente... La suite au prochain épisode 😀


PS: pardon car depuis trois semaines le téléphone avait réinitialiser l'appareil photo réduisant de moitié la qualité des images 😦. Je viens seulement de m'en rendre compte..

J184

Et donc me voilà dévalant encore les pentes jusqu'à arriver à Antigua!!! Première auberge sur la route je m'arrête, un peu de négociation et c'est validé pour quelques nuit! Je me pose enfin à ma petite table de cuisine buvant mon petit café. Quelques étirements car le vélo a bien tiré. Et puis j'entends une voix familière la haut. Je lève la tête et un type assez grand passe sur le balcon. Il me regarde également.. on se regardent donc 5 bonnes secondes..

et c'est l'explosion de rire 😂.

Ce bon vieux Tim est là !!! Incroyable qu'on se retrouve ainsi. Il revient à l'instant d'une magnifique excursion près du volcan el fuego. Bien sur les rotules lui aussi! Je savais qu'il était sûrement pas bien loin, mais au nombre d'hostal qu'il y a ici c'est vraiment une drôle de retrouvaille. Lui est passé par le Belize, moi par le sud du Mexique. Et nous revoilà. On se fera un plaisir de vister Antigua ensemble avec un passe dans le petit musée du chocolat où je retrouve du bon chocolat à dissoidre dans l'eau, pratique pour le voyage et issu de coopératives bio!

Et puis toujours la bonne ambiance le soir à l'auberge avec un bonne bouffe ensemble. Dans le même temps je commence à préparer mon sac pour ce qui m'attends demain!

On fini par une bonne petite bière pour cette fois trinquer réellement à se petit bout d'aventure passer avec Tim!

Mais un volcan m'attends alors je m'en vais vite me coucher.. 🛌💤

J185
J185

Un spectacle extraordinaire, mais qui se mérite putain la vache j'ai cru que j'allai y rester!.. je raconte:

La nourriture préparé, le sac est prêt, les jambes ont l'air d'attaques, reste plus qu'à s'engiler un bon petit dej et vamos. autour de moi à l'auberge ça s'affole aussi à faire ces derniers préparatifs. Beaucoup partent également grimper ce volcan Acatenango fans le but d'y voir un autre volcan en activité : El Fuego. Bon sauf qu'ici tout le monde à un guide. Moi ça sera comme d'hab^^

En route chercher le bon bus qui va au bonne endroit. Pas si simple, il faut en gait faire un petit detour mais je m'en sort. À 9h20 je suis au pied du volcan. Une gentil dame me propose des gants avant de partir (j'avais oublié !). Je lui répond gentiment que je peux pas acheter trop d'affaire mais elle me propose de les louer. Top!

C'est parti. Les jambes repondent bien présent.

A une des etapes je rencontre ces fameux groupes orchestré par des agences qui partent avec guide. En fait je ne rencontre que ça d'ailleurs. Tous le monde s'étonne que je sois sans guide. Et moi je m'étonne d'être le seul. Pourtant depuis le départ mon Mapsme(application telephone indispensable du voyageur) est plutôt très précis lorsqu'il faut suivre un tracé. Et puis la question ne se pose pas, je n'ai pas le budget pour ça^^

Je monte donc tranquillement, tout va bien.

Je ne suis pas tout seul d'ailleurs, quelques chiens errant me tiennent compagnie et l'un que j'ai nommé Chopin va presque aller jusqu'au sommet avec moi.


mais, mais.. commence la désillusion...

D'abord à cause des randonneurs qui redescendent un peu déçu car ils n'ont pas eu de visibilité. Ça s'annonce mal.

Et puis effectivement j'arrive à 3000m et on ne vois plus à 10m il n'y a plus aucun paysages à regarder. Je me dis que ça va passer.. puis arrivé en haut pareil! Non pire! Du vent il fait froid. J'essaie de redescendre à un premier campement espérant trouver une vue plus dégagé. Rien.

Je repasse par le sommet et j'essaie un second campement. Celui où se retrouvent tous les groupes organiser. Et là... Pareil --' pire, il pleut, il y a de l'orage. ⚡

Ici tout le monde est à l'abri prés d'un feu 🔥 et tous le monde pourra dormir peinard dans une tente déjà prête sur place, tous le monde? Non pas moi, moi j'ai eu l'idée complètement inconsciente de venir avec mon hamac et ma bâche. J'installe ça entre deux arbres, c'est l'horreur les arbres retiennent toutes l'eau de la brume ou de la pluie qui goutte sur mon hamac. D'ailleurs celui-ci est déjà tremper de la route. je m'installe dedans pour voir ... 😭 Ça va vraiment être la merde.. tous ça pour .. quedal!! On voit rien!!!!! Qu'est ce que je fous ici!!!!

Je pars quand même me mettre près d'un feu, demander un peu de chaleur et c'est là que la balance s'inverse enfin!

Déjà parce que je rencontre plusieurs jeunes fort sympathique qui me font vite une petite place autour d'un feu et d'un bon café.

Et aussi tout simplement qu'on passe un bon moment avec eux. Un super groupe, personne ne se connaissait et ça vient vraiment de partout. Composé de 17 nationalité : Espagnole, Mexicaine, Americaine, Sudafricaine, Suèdoise, polonaise, Française, canadienne, quebequoise, Autrichienne, Allemande, Belge. Tous vraiment cool et sympa 😀

Et là il commence à me chercher une petite place dans les tentes avec leur guide ce que va accepter celui-ci avec l'accord de tous le groupe.

GEEEEENNIIIAAAAL!!!

La vérité c'est que je me voyais vraiment mourir dans mon hamac. Ouf! Et on me propose même à manger,.mais que demande le peuple!

Bon il y a toujours un détail qui n'est pas règlé, c'est ce climat de crotte de merde.. le volcan nous nargues car à chaque erruption nous entendons résonner son grondement. Bon et bien c'est ainsi, allons nous couché et croisons les doigts pour peut être un miracle durant la nuit.

Je suis bien à l'abris, bien couvert et pourtant j'ai quand meme froid. C'est sûr, je serais mort dans mon hamack. Mais on fini tous par trouver le sommeil.

A 3h je me leve pissé, information importante pour vous dire que je ne vois toujours quedalle, rien.

Et à 4h le guide. "Buenos dias!! Es la hora de se lleventar!!!, Es claro!!!! Es claro!!!!!" Là tout le monde se précipite dehors et decouvre en effet tout le paysage qui nous entour, depuis les villes et villages en bas jusqu'au sommet de ce fameux volcan. On a enfin une fenêtre météo ! Tout le monde est prêt à saisir l'instant fixé devant le sommet de ce volcan.. on attends.. on attends.. il se passe quelques éclaires d'orage

On attend toujours, on attends et et..

Et là une lumière, elle est rouge, de plus en plus forte et Pwaaaaahhhhh ! ERRUUUUUUUPTIOOOOOOOOOOOONN!!!!!! 🌋🌋 🌋

Extraordinaire !!! On entend les "oh my god, oh my godness!! Oh my fucking god" Americaine dans la place ^^. L'éruption me paraît gigantesque et la lave retombe sur tout le sommet peignant le volcan partiellement de rouge. C'est dingue, c'est incroyable !!


Photos de notre seul erruption de nuit prise par Lukas il me semble.

Tout le monde retrouve le sourire, c'est la fête ici! Et puis le ciel se recouvre.. il faudra attendre le levé du jour pour le voir réapparaître. Mais c'est top car nous n'avons bénéficié que de 20 min et malgré tout, le groupe etait debout au complet et a pu contempler ce phénomène magique. Je saurai plus tard que nous sommes l'un des seuls groupe du jour à nous être lèvé au bon moment. Bravo à notre super guide, bon feeling, bon timing!

On prend le petit dej tous ensemble toujours dans la bonne humeur à regarder chaque éruption car désormais il fait jour et le ciel est complètement dégagé. C'est d'ailleurs un super beau panorama qui s'offre à nous avec vu sur une grande partie des autres volcans du Guatemala.

Photo souvenir du groupe d'une belle brochette d'aventuriers

Puis il est l'heure pour eux de redescendre. Moi j'étais resté sur ma fin hier au sommet alors j'y retourne !

Et c'est en compagnie de deux autre canadiens là-haut que je vais resté longtemps à regarder les éruptions et à apprecier la vue.

Une bien belle journée !!! Je redescends tranquillement de mon nuage par ces beaux sentiers

et arrive juste à temps pour redonner les gants à la dame de l'entrée prête à partir. D'ailleurs trop drôle dans sa voiture tous le.monde me fais Hey Luis!! Tous le monde me connais car ses deux fils sont là. L'un je les rencontré à mi chemin de l'ascension la veille et nous avions un oeu discuter et son frère n'est autre que le guide qui m'a sauvé la vie!! Ahah c'est en bon amitié que nous quittons sur le bord de la route. Des gens incroyables.

Et autre truc qui me mets vraiment de bonne humeur, ce sont mes jambes! Je me suis rarement sentis aussi bien en montagne. Dans les montés, les descentes rien à dire, elles supportent vraiment bien l'effort. De même que le reste du corps qui a porter un sac tous le long jusqu'à 3900m d'altitude. Le petit break la veille à porter ses fruits, et les montées à vélo semble être bénéfique. J'ai hâte de me refaire un petit trail un de ces 4!

Et histoire de finir avec une éruption, Alors que je suis tranquillement en train d'écrire.. BOUMMM!! Du gaz continuai de s'échapper dans la cuisine et au moment où une hôte se servait de l'allume gaz, c'est l'explosion ! Mais tout va bien, pas de blessé, juste une cuisine en bordel suite à l'onde de choc et une odeur de cramé. Impressionnant en tout cas 😓

Photo souvenir de ce groupe génial en bonus ✌

J186
J186
Publié le 29 novembre 2020

Guaté Guaté c'est ce j'entends depuis la frontière crié près de tous les bus qui ont pour destination la capitale. Et bien après une petite mâtiné à me reposer à Antigua et à faire un dernier tout du patelin, je prends ce fameux bus en route pour Guatemala city. Je suis vraiment pas serein sur ce trajet. Des histoires il y a eu et beaucoup d'amis m'ont mit en garde pour cette ville qui peux s'averer dangereuse, même en plein jour. Isma en avait d'ailleurs fait les frais dans un bus justement, braqué arme sur la tampe.

Bon finalement il ne m'arrivera rien et je vais finir d'atteindre tranquillement le centre historique à vélo. J'ai le temps de visiter un peu et de réfléchir à où je dors ce soir.J'ai des couchsurfer mais un peu éloignés de la ville, mais il disent oui, puis peut être, puis plus de nouvelle. Je vais donc preferer une chouette petite auberge de jeunesse en plein centre où je dormirai en sécurité.

Actuellement je suis plutôt dans le quartier des affaires. Les différents ministères sont placés dans le coin.

Et je tombe sur la banque du Guatemala où d'est accoudé un superbe petit musée fu numismatique. En bon collectionneur j'y rentre et découvre l'histoire de la monnaie de l'Amérique centrale. C'est très intéressant, très complet, c'est top!


J'arrive dans un Hostal bien sympa donc. Les murs y sont recouvers de sitations relatives au voyage. Ici je rencontre les seul étranger de tous mon sejour au Guata. Je n'en verrai pas d'autre en ville.

Le matin réveil en pleine forme avec ce petit déj pancakes à volonté.

On va quand même faire un peu plus le tour de la ville et sans regrets. Il restait encore de jolie endroit à découvrir dans le centre historique, bien que l'on sent le lanque de budget pour continuer d'entretenir ce beau patrimoine.

Avant qu'il ne soit trop tard, je pars en quête de cette fameuse station de bus qui partent au Salavador. Et bien franchement, je n't serais jamais arrivé sans les bons conseils de l'office de tourisme qui m'a trouvé une solution économique, mais surtout qui ansu m'infiquer l'endroit exact du départ car je n'avais jamais vu un tel bordel! . En gros il y a une vingtaine de rues qui se croisent et qui font tous office de terminale. Il faut donc trouver ton bus dans tous ce merdier. Il n'y a aucune organisation et dans la capitale d'un pays qui compte plus de 16 milions d'habitants je vous fait pas un dessin de l'anarchie qu'est cet endroit.

Cet après avoir acheté le billet que je prends finalement la décision de me rendre directement à l'autre capital du Salvador : San Salvador. Nouvelle frontière à venir..

J187
J187
Publié le 29 novembre 2020

Pas de tampon car niveau administratif on peux un peu considérer le Guatemala, le Salvador et le Nicaragua comme un seul et même pays. Le visa vaut pour ces trois pays.

Et c'est ainsi que j'arrive dans la capital San Salvador ou je trouve rapidement un lieu sûr ou dormir, car même chose, o' est toujours pas chez les bisounours^^

Seul étranger dans cet hostel de voyageur je rencontre et découvre ceux qui travaillent pour l'auberge. Très sympa.

Au petit matin on m'envoie prendre mon petit déj à l'angle de la rue pour y goûter la spécialité du Salavador : Le Pupusa!

Alors et bien c'est un genre de tortillas (mais ne leur dis surtout pas ça malheureux!) Avec du fromage dedans et d'autre truc.

La recette: (Simon c'est pour toi!)

1.Combiner la farine de maïs, le sel et l'eau (600 ml) dans un bol à mélanger.

2.Pétrir pour former une pâte homogène humide ayant la consistance de pâte à modeler.

3.Si le mélange est trop sec, ajouter le reste d’eau, une cuillère à la fois. Si le mélange est trop collant, ajouter un peu plus de farine, une cuillère à la fois.

4.Couvrir le bol et laisser reposer pendant 10 minutes.

5.Avec les mains légèrement huilées, former la pâte en 8 à 10 boules.

6.Former des petites galettes. Placer une cuillère à soupe de fromage et envelopper la pâte autour de la garniture pour le sceller.

7.Faire en sorte que la garniture ne fuit pas, tapoter la pâte entre vos mains pour former un disque d’environ 5 mm d’épaisseur. Répéter l'opération avec les galettes restantes.

8.Faire chauffer une poêle légèrement huilée à feu moyen-élevé. Cuire les pupusas pendant 3 à 4 minutes de chaque côté jusqu'à coloration dorée.

J189àJ191
J189àJ191

1h30, 40km de descente. Quasi pas un coup de pédalage. Et donc arrivé bien plus tôt que je ne l'aurai imaginé

Il est 9h30, je pars directement voir la mer. De la houle, des longues droites qui déroulent. En 10min j'ai une planche et je suis dans l'eau.


On est deux au début, je fini par être tout seul et je me regale sur cette longue droite. Tellement bon!!! Tu as vraiment le temps de réfléchir à ce que tu veux faire sur la vague, et je me vois déjà progresser sur certains trucs. Tellement bon.

Une fois sorti de l'eau je m'en vais vers Tunco. Village de surfeur mi salvadoriens, mi americains. Je m'installe d'abord une nuit dans un camping où malgré la sympathie de ces proprios et du seul client japonaos, les moustiques ont raison de moi et je fini par me rapprocher du coeur du village au bord de l'eau.

J'y suis tout seul, c'est un peu triste mais je peux vite m'enfuir planche sous le bras rejoindre les vagues 🌊 où là par contre je ne suis plus tout seul malheureusement. J'ai choppé une bonne planche pour 3 jours, une Rodney 6.0 pas si mal!

Sinon que vous raconter ce ces 3 jours? Surf le matin, surf l'après midi ou surf le soir.. où les deux et entre je pars souvent fait un tour sur les autres plages plis désertes, mais qui caches de beaux endroits.


Voilà à quoi ce résume mes journées. Qui laisse aussi pas mal de temps à rien faire, à me reposer souvent avec une bonne tasse de mon chocolat chaud made in Antigua. Et que ça fait du bien au bonhomme et à ses jambes.. et puis je prépare tranquillement la suite du voyage.

D'ailleurs je bloque toujours sur une frontière : Panama/Colombie.je n'ai toujours pas la solution pour la passé à moindre coût.

Enfin.. ça ç'etait avant que je ne rencontre Dimitri et Tobias lors de ma dernière session ici. Plutôt top d'ailleurs. Le vent est tombé très tôt dans l'après midi surprenant tous le monde sauf moi, un jeune mexicain et 2 autres surfeurs français. Seulement 5 sur des vagues d'un bon 1.50 bien propre. Parfait je discute et on se rends compte avec Dimitri qu'on a fait le même master à Bayonne, quant à Tobias, et bien c'est également un voyageur à vélo mais avec le rack en plus pour y accrocher sa planche ^^ dingue!!. L'un est parti depuis octobre 2017, l'autre depuis janvier 2017! Tobias va dans mon sens opposé ; il remonte vers le nord. Mais du coup il a tout un tas de plan à me filer pour la suite dont ce fameux passage de frontière. Lui l'a passé pour 100$. Maintenant j'ai l'itinéraire exact pour faire de même, je suis refait!

C'était bien sympa de se rencontrer ainsi même si ve fut de courte durée car demain je prends un bus pour le Nicaragua. J'aurai pu rester surfer encore un peu d'autant que les conditions continuai d'être parfaite, mais le Nicaragua m'offrira aussi de belles vagues j'en suis sûr.

Ainsi je passe une dernière nuit à Tunco satisfait des vagues que j'ai pu surfer sur les spots de Sunzal, Tunco, Punta Roca, Libertad..

D'ailleurs je dois rendre la planche mais j'avoue que j'ai un peu visité le récif de cailloux à Punta Roca. Bon ça a laissé des petites traces mais le surfshop ne m'en voudras pas et tant mieux!

Le soir je mange une dernière fois la spécialité du Salavador, les fameux pupusas. 1 à chaque saveur. Très bon.

Route au petit matin pour le Nicaragua

Désolé pour le peu de photo, mais pendant les couché de soleil bah j'étais à l'eau 😛.

La bise!

J189
J189
Publié le 29 novembre 2020

Une journée où j'ai pas grans chose à dire, pas grand chose à faire. C'est pas si mal aussi. J'écris ce que je n'ai rien à écrire, j'écoute le seul album de Tryo que j'ai dans mon téléphone 5 fois exactement. Après j'arrête parce que j'ai peur de m'en dégouté. De temps en temps je parles à l'americain et aux trois autres australien du bus (nous sommes 5 à bords) mais ça s'abrège vite car je comprends vite plus rien. D'ailleurs très drôle le conducteur me parlais à moi uniquement en espagnol pour que je traduise au reste du bus. À ce moment là j'ai compris que je venais de passer un cap entre l'espagnol et l'anglais. Je ne sais pas si je dois m'en réjouir ou pas..^^ bref nous passons une première frontière, celle du Honduras. Une sortie, une entrée. 30min. Puis nous passons la deuxième frontière : une sortie, une entrée, 1h30. Le temps de jouer à la balle avec mes compagnons de bus. Bref sinon la route plutôt arride, plutôt des paysages sec. Et beaucoup de camion de la Panamericana.

Passeport tamponné cette fois-ci, nous allons arriver bientôt à Leon

J191àJ193
J191àJ193

Voilà j'arrive donc de nuit à Leon

A première vu en la traversant de nuit pour chercher la maison de ma couchsurfeuse, ça semble une ville à taille humaine. Et ce qui va me plaire tout de suite, c'est de voir les gens, les familles sur leur chaise dehors tranquillement à profiter du rafraîchissement de la soirée alors qu'il fait nuit depuis 2 h. Depuis le Guatemala, c'est une heure où tous le monde n'ose pas souvent mettre le pied dehors, mais ici on sent une atmosphère paisible et ça rassure.

Finalement je trouve cette "casa rosada" que l'on m'a indiqué (difficile de nuit^^) et c'est Joha accompagné de son petit garçon Iannes qui m'ouvre la porte. Je les trouves cool direct ! Sûrement dû au plat de spaghetti qui m'attendait.. non la vérité c'est que je comprends vite que Joha est vraiment la nana bien sympa, motiver pour tout, bien ouverte d'esprit avec qui tu peux parler de tout et n'importe quoi. Quant à Ianes, c'est celui qui me refait courir partout et comme j'aime bien faire l'enfant et ben je m'éclate avec lui 😝. Donc ben je suis bien heureux ici :D

J'avais le choix entre un beau lit dans une chambre et un lit ou une belle terrasse en hauteur où poser mon hamac. J'ai choisi le chant des oiseaux et le lever de soleil des petits matin (comprenez la terrasse)

Le lendemain c'est tranquillou pépère. Rien ne presse. Je pars faire mon marché où je découvre un peu plus de variété qu'avant et à très bon prix!

Et puis je découvre un peu plus Johana et son Garçon et on part voir la maison de sa maman plus éloigné de la ville, mais plus près de la nature très vivante ici au Nicaragua. J'aperçois rapidement des oiseaux que je n'avais jamais vu avant et de toute les couleurs et je sais que ce n'ai que le début. Je rencontre également "coco" (noté l'originalité de son nom..), un petit perroquet qui va bien perdre patiente avec moi qui vais perdre mon doigt 😬 !

Et puis je continue de vivre ma journée avec ces deux Nicaragoyens et nous allons nous promener au parc tenté d'épuiser cette inépuisable Ianes.

Top journée, j'arriverai à mes fins car le sale gosse fini par à abdiquer rentrant sur mes épaules. Un bon diner en ville très bon, très pas chère et nous voilà rentrée pour que commence une nouvelle journée le lendemain.

Motivation plage! Elle n'est qu'à 20km et effectivement ça paraîtra court! 1 h de route et me voilà à l'eau planche de surf sous le bras. Car c'est la bonne surprise en arrivant la bas: ça surf ! C'est propre, c'est lisse et il y a personnes à l'eau ! Finalement si juste 2 ou 3 australien dont celui avec qui j'ai traversé le Honduras. Marrant. Personne ne se gêne, ambiance détente, tous le monde prends sa vague pepouse c'est parfait!


A noté les bonnes initiatives des habitants avec ces poubelles recyclées


Mais aussi les mauvaises avec ce pauvre raton-laveur semblant manquer un oeu d'espace..

Je retourne à l'eau l'après midi pensant avoir vu une gauche sympa à prendre, mais ça finira venter par rien donner et en vracs dans les rochers surpris par une vague. bref après midi à oublier.

Et donc je rentre ainsi tranquillement à la ciudad. Sur la route, beaucoup de chevals (🤔chevaux..) de vaches et d'oiseaux.


Je profite de ce beau soleil pour vous faire de belle photos de cette charmante ville et je retourne à la maison.

Mais dans l'avenue de la maison j'aperçois un peu de monde au loin. En fait peut etre 50 000 personnes! Manifestation pacifiste des pro-gouvernement, quasi pas de policier dans la rue on devine tout de suite que tous se passera bien et ça sera le cas.

Je retrouve donc ma petite famille donc qui va decouvrir les pâtes carbonara^^

Demain on a un plan tous les trois, c'est d'aller grimper un volcan "le cerro negro". Johan et Ianes ont un bon prix pour le faire avec une agence pour laquelle elle travail. Quand à moi à 25$ la sortie je vais preferer la bicyclette. Rendez vous est donner donc le lendemain après midi au pied du volcan. Cependant un soucis. Il n'y a pour le moment pas d'inscrit a la sortie (d'après l'animatrice..) qui sera peut être annulé. Ce lendemain donc je file quand même seul vers ce volcan dans l'incertitude d'y recroiser mais amis. On se fait donc nos adieux au cas où..

et me voilà empruntant ce que je pensais être juste une piste qui est en fait un chemin de sables noir bien galère en vélo. Un sacré défi de parcourir ce sentier. Mais que de beaux oiseaux 🐦 je vais rencontrer sur la route et je reçois le courage de chaque petite ferme que je croise sur la route. De plus un cavalier va même faire un bout de route avec moi avec son caballo. Un jeune bien sympa.

D'ailleurs ça s'est un truc cool que je vois surtout ici, ce son plein de famille qui se trimbale a canasson que ce soit en zone rurale, mais même en ville et sur les grand axe. C'est vraiment sympa de les croiser sur la route à chaque fois comme ce petit qui devait avoir 7ans a tout casser seul avec son chapeau sur son grand cheval ! Dingue, drôle !

Enfin voilà, je finis par arriver au bout de se chemin.

Se tient un ranch à l'entrée de la randonnée où je pourrais y passer la nuit avec de l'eau potable, un bel abris et une belle vue sur la petite chaîne de montagne.


Ainsi je mange et j'attends de voir arriver cette voiture avec à son bord mes amis.. j'attends.. j'attends.. une première arrive.. non. Ce sont une dizaine d'amerloc. J'attends... Une deuxième !? .. et non toujours pas ... J'attends.. j'attends.. et.. et non. Rien et il est désormais trop tard pour en voir arriver d'autre. Du coup je suis triste car j'ai pas pu dire au revoir à Ianes car il était à l'école ce matin quand je suis parti. Et j'espère ne pas l'avoir rendu trop triste également.. en tout cas elle m'a bien plût cette formidable petite famille. On aura bien rigolé ensemble. j'aurai bien voulu les emmener tous les deux sur mon vélo, mais là faut investir dans le trycycle. Bon et bien on ne peux pas toujours avoir de la chance :/. Bon tant que je suis là, je préfère attendre quand même encore un peu histoire de monter en haut pendant le couché de soleil.

Finalement je rejoins vite les groupes de touristes qui sont encore en haut. Je prends toujours pas mal de plaisir à grimper! Et même après le vélo. Les cuisses s'en remette assez bien à chaque fois.

Je me pose tranquillement face à ce ciel rose de fin de soirée rafraichi comme il faut par un petit vent frais.

Et puis j'aperçois le groupe avec lequel devait partir mes amis !? La responsable surprise de me voir ici me reconnais et a un peu de mal à cacher sa gêne. Tient d'ailleurs ils finissent par venir vers moi et par ce montrer très sympa.. trop sympa pour que ce soit normal. Il vont jusqu'à me faire une place sur leur luge. Je ne souhaite pas trop mais comme il insiste.. je comprends bien qu'ils ont menti au téléphone avec Johana et Iannes parce que grâce à son boulot elle ne payait pas la sortie, et ça les dérangeait. Bref passons..

Je vais d'abord commencer la descente en courant, d''ailleurs c'est finalement ce que je vais préfèrer. Courir dans le vide sans crainte de se faire mal en faisant des bons de l'espace. Voilà comment j'ai adoré profiter pleinement de ce volcan :D

Ici à la maison d'accueil du volcan j'ai tout ce qu'il faut pour passer une bonne nuit. Des douches, une table, un abris, de l'eau courante potable et le garde va même me chercher une rallonge pour faire le plein de baterie et puis je suis dehors, au milieu de cette belle et luxuriante nature. il n'y a rien de mieux!

Ah et vous connaissez le français Eric Barone? Moi j'avais déjà lu des articles sur lui dans mes magasines Outdoor notamment dans l'ultramag. Et bien ici c'est une star! Tous les guides le connaissent et se souviennent de lui. Il a fait plusieurs tentatives de record de vitesse à vélo sur le cerro negro. L'une d'entre elle lui causant une chutte assez grave car le vélo s'est cassé en deux 😱. Et donc on retrouve quelque souvenir de son passage accroché au mur.

C'était l'anecdote du jour!

Sur ce, bonne nuit 😀

J195
J195
Publié le 29 novembre 2020

Je vais essayer d'abréger le récit car cette journée était bien pouuurii.

D'abord par ce que j'ai du prendre des chemins galère bien que pleins d'oiseaux pour arriver à ma destination: Puerto Momotombo. Là j'étais content de faire un break pour manger en bord de lac, mais c'était sans compter sur ce type complément chelou venu m'accoster tout le repas. Un picolo, limite agressif d'ailleurs qui m'aura bien fais chier pour en finalité demandé de la tune évidement. Bon il aura bien essayer aussi de me piquer mes lunettes discretos, mais je l'ai vite repèré. Bref je me casse d'ici rapidement pour aller au pied du volcan momotombo qui n'est pas en route direct. C'était long encore en vélo. Finalement 2 toutous de l'Etat m'interdise d'y monter sans "tour opérateur" fuck! Les gros batard. Et pas aimable du tout.

Et puis dépité je pars pour dormir dans une petite ville sur la route qui s'appel La Paz. Je ne trouve rien pour dormir. Pas de bomberos, pas d'habitants qui acceptent de m'aider, finalement après une longue recherche c'est quasiment une piole de prison qu'on me propose. Ce que j'accepte car je n'ai rien vu d'autre.

Enfin voilà. Belle journée de merde. Juste renconter un fermier bien sympa qui ramenait ses vaches avec qui j'ai fait un bout de chemin, et un chic type croisé sur la route curieux de connaître mon voyage que je lui ai partagé avec plaisir.

La nuit à venir se constraste bien avec celle d'hier.. bref. C'était la journée de travail pour bien profiter après ! :D

J196

Bon ben j'ai pas bien dormi, mais commence donc pour moi une nouvelle journée..

Mieux avec un bon petit dej! Une route plate, tranquille. On rechoppe un peu d'Internet au détour d'un petit café car cela faisait bien 3 jours que je faisais sans. Et bien le téléphone va vibrer de pleins de bonnes nouvelles et sa c'est cool! Je vais essayer de vous appelé pour en savoir plus dès que je trouve plus de temps mais merci d'avoir donné de vos news. Notamment celle qui est arrivée de Guyane annonçant un beau cadeau tant attendu pour le mois de Noël.. j'ai d'autant plus hâte d'arriver là bas!! !!!!! Bref ça fait vraiment plaisir à chaque fois de savoir ce que vous devenez.

Je continue ma route ainsi où quelques virages laisse entrevoir la lagune et ces volcans. On aperçoit bien le momotombocito cette petite île en face du Momotombo qui d'ailleurs qui montre un peu d'activité avec sa fumé.

Et j'arrive pars les quartier résidentiel de Managua où je croise petit papy la soixantaine qui le double avec son chargement alors que je menais un bon rythme. Il me dit qu'il arrive de Nagarte a 20km de là. La forme papy!

jusqu'au "centre historique" de la capitale du pays que je renommerai plutôt "centre nouveau" en effet ce sont plutôt ces nouvelles infrastructures qui lui donne son caractère notamment avec ce grand complexe sportif bâti pour les jeux centre americano de 2017. Sinon avant ça il n'y avait pas grand chose. En revanche c'est peut être bien grand pour l'utilité que ça en a. Mais la situation du pays aujourd'hui fait que c'est sûrement trompeur. Vous connaissez les actualités du Nicaragua en ce moment j'imagine, et c'est ce qui doit expliquer que je me balade sur des places entièrement vide. Comme dans une ville fantôme. C'est assez fou de voir ça! Tout seul dans de si grands espaces citadins !

Finalement je vais retrouver un peu plus de vie dans le parc Luis Alfonso Velásquez qui abrite un tas de complexe sportif cette fois-ci peuplé de jeunes sportifs! (Sauf les terrains de tennis, par leur truc semble t-il). Construit également en l'occasion des jeux centramericain.

Et là durant ma promenade, une cycliste m'interpel dans la rue.. "holà ! ... Holà.. hey!! " Je m'arrête. C'est Darling ! Elle me demande direct si je sais où dormir ce soir. Parce me dis t-elle qu'elle a l'habitude d'heberger des cyclistes grâce à warm shower.. lol "mais oui!!!" Lui dis-je! Justement ce matin je viens de t'envoyer un message qu'elle n'a pas vu d'ailleurs car elle n'avait pas internet. C'était la première fois que j'utilisais cette application dédié au voyageur à vélo. J'ai vu 4 personnes à Managua et incroyable, je tombe par hasard sur l'une d'entre elle!! On se donne rdv après 17h a sa maison.

Et je continue mon tour en remontant la ville, j'arrive vite dans les endroits où il ne faut peut être pas trainer où par exemple stationne les partisans du gouvernement devant Chaves leur symbole du partie. Beaucoup de policier sont là, mais vachement moins actifs bizarrement quand ce sont des manifestants pro parti du gouvernement.. je me retrouve à passer au milieu de plusieurs hordes d'entre eux.

J'évite donc mais pas par le meilleur chemin puisque je tombe maintenant dans les quartier de l'armée. Cepandant les rues sont comblées de panneaux d'informations sur l'histoire du pays. Très intéressant, mais on me demandera finalement de rebrousser chemin. De même que je n'aurai pas le droit de faire de photos du quartier. D'ailleur il y avait y. Chouette mirador de la ville à voir mais désormais fermé.

Bon tant pis. Je commence a filer vers la maison, et je me souviens que le garde du grand stadium m'avais parler d'un match de basket gratuit ce soir. C'est sur ma route alors je m'y arrête histoire de jauger un peu l'ambiance des matchs ici 😀 Trop bien, belle surprise c'est très bonne enfants, on s'encourage à coup de tambour et ça joue bien! En tout cas le complexe semble surdimensionné pour un tel match mais c'était sympa de voir ça

Et puis j'arrive à la maison que m'a indiqué Darling. Elle m'avait dit de demander la maison d'artiste, mais là trouverai sans aides. Faut dire qu'avec une fresque sur leur et tout plein de personnes habillé differents que n'importe quel autre Nicaragoyens^^ des artistes quoi 😀. Pleins de mondes ici, quelques chose se prépare. Elle m'explique que les personnes viennent faire leurs représentations en tout genres. Il y a de la lecture de texte, de la poesie, de la musique, un type déguisé en fille qui chante (si tu n'a pas encore vue coco avc gad et alain, file le voir!) etc.. enfin un peu de tout. Il n'y a pas de restriction c'est très libre. Beaucoup viennent également ici pour peindre, dessiner.. je tombe dans un beau petit endroit. Bon c'est un peu bordélique mais j'aime ça, c'est plein de vie, de bonne vibe. Incroyable franchement.

Et le spectacle commence! C'est Sarah qui ouvre le bal (d'ailleurs c'est son anniversaire aujourd'hui !!) Là c'est pièce de théâtre. Je ne comprends pas tput, mais ça parle de révolution. D'ailleurs présque toutes les prestations vont abordé ce sujet aujourd'hui. Tous sont un peu comme des révolutionnaires, mais tous pacifiques, dans la non violence, contre les armes si ce n'est celles des textes et de la musiques. On sent tout au long de la soirée que la situation du Nicaragua les precoccupe vraiment.

Mais ça n'entache pas sur la bonne humeur et on passe une bonne soirée clôturé par Lola qui réalise un magnifique playback ^^

Je dormirai tranquillement ce soir alors que certains partent continuer de danser en ville.Je les retrouverais au petit matin où l'on discutera un peu encore de leur vie et préoccupation pour dans ce beau pays.

On se fait nos adieux et il me conseil serieusement de ne pas faire d'arrêt à Masaya où il vient de s'y passer encore des affrontements. Non le plan est bien de m'arrêter dormir un peu avant.

Allé route!

J197

Je quitte tranquillement Managua passant par les universités d'où l'on peux voir quelques messages à l'intention du "président"


On m'a beaucoup parlé du volcan Masaya, et justement il y a moyen de camper à l'entrée du chemin. Route donc en vélo vers Masaya.

On est dimanche et la route que je prends entre Managua et la capitale commence à ce peuplé de voiture, de moto et de taxi brandissant le drapeau du Nicaragua 🇳🇮. Je n'ai pas internet, je ne sais pas trop ce qyi se passe. Alors je m'arrête dans un ranch restaurant pour m'informer. En fait ce sont aujourd'hui les funérailles des 42 morts subvenu lors des manifestations du 18avrils. Les gens ont été appelé à manifester en caravane de voitures entre les deux rond-point d'entrée chacune des deux villes. Pour l'instant tout ce passe calmement

J'arrive donc à l'entrée de ce volcan. Et là déception encore une fois! En cause de la situation sur cette fameuse route emprunter par les manifestants ils ont fermé l'entrée aujourd'hui. Mais les gardes me disent que ça sera réouvert demain. Je n'ai plus de d'endroit ou dormir. Il me propose l'entrée là juste au bord de la route mais ça ne m'enchante pas vraiment. Finalement j'opte pour le bord de la lagune un peu plus bas. D'autant que j'ai vu un autre chemin de la bas qui rejoins la route pour le volcan.

La route en bord de lagune est super ! Je suis tout seul en pleine nature, tout est très calme.

Finalement le vent se lève et l'orage arrive puis il finira par passé à côté me laissant terminé mon repas au bord de l'eau. Mais j'ai quand même posé la bache ce soir.. sait-on jamais.

De mon petit rocher, je vois percher de l'autre côté de la lagune la ville de Massaya. Il y a les eclaires qui frappent dans le ciel, mais il y a ausso des petards qui frappe depuis la terre ferme. Je pense à de simple pétard, mais ceux-ci ne vont jamais s'arrêter et durer toute la nuit mêler aux quelques eclaires qui continues de s'éloigner.

Je vais ensuite me coucher. Et à 23h, c'est le déluge !!! Pluie tropicale 🌧🌧🌧Je n'ai jamais tester le hamak bache dans ses conditions, mais bonne nouvelle je ne reçois pas une goutte, je reste entièrement sec. Je continue donc ma nuit où de temps en temps je suis réveillée par le son de ce que je crois être des pétards de l'autre côté du lac.

Au petit matin, il y a encore quques averses et je peux voir les cascades débiter des paquets d'eau dans le lac.

j'essaie de finir le sac rapidement car ces salo*** de fourmis rouge avec la pluie sont toutes sorties de terre et me défonces les pieds! J'enfourche rapidement mon vélo et je file sur ce petit chemin qui m'avancera directement au petit musée du volcan, bon sans passé par la case départ 😬

Très belle vu de ce musée. Je vais prendre tranquillement mon petit dej.

Mais je ne souhaite pas avoir de soucis du fait que je n'ai pas payé l'entrée alors j'attends les employés. Ils finissent par arrivers tous très sympa avec le chef qui le sera beaucoup moins. Je lui explique que je suis en vélo, que c'est pas facile tout ca tout ça.. et redevient plus aimable, mais à peine. Et puis de toute façon il m'annonce que ce sera fermé également aujourd'hui!!!! . Je suis deeeeeg!!! J'ai vraiment pas de chance avec les volcans, ils ne veulent pas de moi au Nicaragua..

En fait la situation ne s'est pas arrangé dans la nuit. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais ça semble s'être empiré.

Je reprends donc la route pour Granada car là-bas je retrouverai du calme et de la sécurité. Sauf que pour aller à Granada il faut que je passe par Masaya. Ça ne m'enchante pas mais j'essaye de ne pas passer par la route principale et d'éviter le centre

Je m'arrête d'abord dans la ville de Nindiri accolé à Masaya pour m'y ravitailler en nourriture. Et je suis surpris par le monde dans le magasin. La queue aux caisses débordent dans les rayons, les cadis sont tous pleins à rabord. Je ne peux pas attendre aussi longtemps avec le vélo dehors. Je passe donc mon chemin. "Qu'est ce qu'il se passe?" me dit-je.

Et puis voilà que pensant eviter le centre, je me retrouve en fait en plein dedans. Et là:

Les pavés sont arrachés de la route et on en a fait des barricades. Les magasins sont presque tous fermé, mais en cette matinée, la population continue de circuler dans la rue comme si de rien était. Et puis j'arrive à côté d'un attroupement. C'est la grande surface "Pali" que l'on retrouve dans tous le Nicaragua. Il n'en reste plus rien à l'intérieur. Tout est cassé, tout a été pillé. Je croise même un jeune encore cagoulés, avec sont lanceur de cocktail Molotov je pense à la main. Je trace ma route et je me dépêche de vouloir sortir de là. Mais je continue de passer des barricades. Ça ne s'en fini jamais. J'en compte peut être une trentaine.

Puis une fois qu'il n'y a plus de pavé, ce sont les arbres que l'on a couché en travers de la route qui font office de barricades. Là plus en périphérie de la ville les jeunes contrôle l'entrée. On ne vas jamais m'embêter, seulement me dire bonjour, mais je n'étais jamais rassuré à chaque fois. Néanmoins je voyais toujours ces enfants se balader tranquillement ici me faisant dire que ce matin il n'allait rien se passer Et puis finalement je fini par arriver au bord d'une autre lagune ou commence une longue descente vers Granada.

Fin du calvere je sais que je suis tranquille maintenant. J'essaie quand même d'acheter quelques fruit et légumes sur la route comme à mon habitudes mais il n'y a rien car le marché était fermé.

Et j'arrive donc dans les quartier calmes de Granada.

Je me pose tranquillement manger et retrouve internet. J'aprends alors que hiers soir ce n'était pas de simple pétard, mais que la ville compte parait-il*(faire attention au rumeur) 1 ou 2 morts de plus depuis cette nuit.

Je me trouve un endroit ou dormir et je vois la gérante annoncer à d'autres voyageur les problèmes de transport. Il n'y a plus de bus public et finalement la route principal (aussi la fameuse Panamericana) semble avoir été bloqué par des barricades qui contrôle les axes principaux du pays. Bref la situation ne vas pas en s'arrangeant, et je vais désormais me tenir informé plus régulièrement pour savoir ce que je fais. Et ici à l'auberge, tout le monde semble bien embêtée. Certains ne peuvent pas rejoindre l'aéroport ou seulement avec des transports privés très chère. d'autre ce sont galérer à arriver ici en stop, certain on fu repousser leur billet d'avion. Tout le monde parle de partir. Pour ma part je m'en sors plutôt bien en vélo 😉. Il y a encore de belle choses à découvrir ici.

En tout cas ici à Granada c'est très calme ce soir. Les gens profitent encore de la fraicheur de la nuit dans la rue et moi après mon petit rituel de bonne glace je m'en vais me coucher dans une auberge de jeunesse plutôt sympa d'où depuis mon lit je peux entendre la pluie tomber sans crainte qu'il y ai un trou dans ma bache ou qu'un arbre ombe dessus😁

J198
J198
Publié le 29 novembre 2020

"C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme..."

Ambiance zen, repos. Aujourd'hui je gais rien. parce que mes jambes elle m'ont dit "oh clovis ! T'arrêtes de nous faires faire des kilomètres pour rien!?" Rlles ont pas aimé les dernieres tentative échouées. On rabaisse nos objectifs de journée à une simple promenade jusqu'au marché et de la cuisine!

Bon finalement en fin d'après-midi je craque bien pour une petite location de kayak qui va me faire visiter les centaines d'îlot créer par l'iruption un volcan il y a 150 ans de ça ! Ouai mais en fait non. J'essuie a xxxieme échec. J'avais pourtant mis toutes mes chances de côté. J'ai réservé le kayak hier, j'etais au RDV à l'heure, je paye, nous pedalons quelques kilomètres jusqu'au lieu d'embarquement et c'est donc devant ce magnifique lac miroitant et ces îls que Roberto qui gère les kayaks nous fait "pas possible".

Et oui il avait plus vu personnes depuis quelques jours alors il a tout ranger, tout "hiverné" . Le type qui gère les réservations me demande de rester une journée de plus et que demain ce sera bon. Du coup demain, ben je quitte Granada quand même.

Décidément il faut savoir accepter l'echec ici^^ mais je réussi à rester calme. Vous me direz.. comparons mon problème et le leur et tout va finalement très bien pour moi 😀

Ici ça commence à devenir calme, beaucoup trop calme. De toute façon mon héberge ferme également demain jusqu'à nouvel ordre. Plus assez rentable quand il y a 2 employé pour 1 seul hôte. Car oui ce soir nous ne sommes plus que deux. L'autre c'est l'homme qui ne parle a personne depuis que je suis là.. bon .. pas folle ambiance. Plus de transport, les touristes quittent tous le pays petit à petit.

Quant à moi, je reprends donc la route demain au petit matin pour bénéficier d'un peu de fraicheur car j'ai 70km jusqu'à San Jorge pour prendre le bateau. Je serais donc sur la route pendant que ce vivera peut être un moment historique dans l'histoire du pays. Le Dani Ortega national va parler à la télévision. A entendre la population (et le garde de l'hostal Enrique qui me dis a voix basse s'assurant que personne ne l'entende dans les buissons), "il y aura deux issus à la situation sois le retour au calme, sois la guerra". Bon à ver que passa... en tout cas moi demain mon seul problème ça sera la pluie, le soleil, la chaîne qui déraille à la 6eme vitesse, bref des problèmes que je peux vite relativiser au vue de la situation mierdique dans laquelle sont empêtrés ces sympathique Nicaraguayens. Souhaitons leurs que du mieux à venir, de la paix , de l'amour et de la joie sur leur visage dont le sourir reste toujours aussi accueillant malgré tout.

Photo de cette folle journée! Même le lac il est devenu tout calme

J199
J199

Alors voilà petit matin, petit dej rapide et me voilà sur la route suffisamment tôt pour une froid pour profiter de la fraicheur et du calme du matin. C'est tellement plus agréable.. et du coup je me fais vite 40km sur les 70 jusqu'au port.

Voilà les photos de mes petites aventures sur la route Panamericano

Coucou toi. Première fois que j'en vois un

Un camion en sortie de route et ce que je pense être un porc-epique. Je me posais contre cette arbre pour huiler la chaîne de mon vélo quand en tournant la tête j'ai été surpris de voir sa petites bouille. Je pense qu'il était terrifié de me voir si près. Il ne bougeait plus. Alors deux trois photos et j'ai vite changer d'arbre pour ne pas le déranger plus.

Enfin voilà c'est en pleine forme que j'arrive avant midi à Rivas, chef lieu de la région et collé à la ville d'embarcadère de San Juan.

Dans cette ville on fait pas la promotion d'un certain daniel Ortega: affiche publicitaire sur les routes, dans la vie, drapeau de son partie. Et oui car en bon dictateur, il a évidemment payé quelque parc pour enfant histoire de faire bonne impression pour "les élections" où il avait fini par être le seul réel représentant (facile, suffit d'interdir aux autres de se représenter)

Enfin.. j'ymange mon petit casse croûte préparer de la veille et je m'en vais au port. Le bateau n'est que dans 1h30. Je me pose donc attendre dans un bar et.. et... Oh! J'avais complétement zappé !! Final ligue Europa. 2min de jeu, top ça vient seulement de commencer. Mais je n'aurai de temps que pour une mi-temps.

Le vélo est embarqué sur un vieux tank des mers datant de la préhistoire à en sentir l'odeur de moisie. Le capital tient un certain style de vieux pirates des océans. En tout cas la peinture est fraîche ! Ça redonne un certain charme a cette barque. Bon par contre on traine la caravane ou je sais pas quoi d'autre, mais on va à 2 a l'heure. (Paraîtrai que c'est le plus rapide) je vais éviter de prendre les autres alors.. au moins on a le temps d'apprécier le paysage dont font partie ces deux volcans lié par un petit bout de terre.

Arrivé à quai, il faut que je rejoigne une auberge de jeunesse à Moyogolpa. Une petite dizaine de kilomètres donc,

mais alors tient tient.. ! Que vois-je sur l'antivol.. 2 coupures bien net

Bon.. ben j'ai faillis me retrouver sans vélo moi. Je le laisse rarement sans surveillance alors je pense que ça a eu lieu au marché de Grenada. J'ai dû revenir à temps car justement je n'avais pas trainer car j'avais l'impression que ça craignais. Bref va falloir être encore plus vigilant.👀

Sur la route, improbable, je passe par un petit musée du numismatique. Je voulais une petite pièce souvenir et on me fait une super offre sur l'une d'entre elle: la pièce commemorative de 1 cordoba (monnaie locale)vaudrai 100$ mais on me fait un prix à 50$. Incroyable non? --' je pense qu'on me prend un peu pour un pigeon.. bref jepasse mon tour.

Et je rejoins cette jolie petite auberge où je suis dans une petite maisonnette bien sympa.

Je pars admirer tranquillement un beau couché de soleil

Et lorsque je rentre, quelle bonne surprise, v'la que je retrouve cet Australien tout juste de retour du volcan. Trois fois qu'on se croise. Mais

Il a mis 9h avec un énorme groupe me disait il pour gravir jusqu'au sommet. Il insiste bien sur le fait que c'est très difficile. Alors il est claqué et va rejoindre ses potes déjà en train de dormir ^^

En tout cas ben ça me plaît ! J'ai hâte de le monter ! En solo bien sûr 😉

Allé pour ça il va falloir que je me lève très tôt demain. Pensez à vous tous et particulièrement à Dimitri ! RIP la sélection, mais grigri est dans le coup por la copa del mundo 🏟

🌌

J200
J200
Publié le 29 novembre 2020

4h15 du mat 🔔🔔🔔... 4h30... 5h00 🙋🙆.. ☕ 🏃!!!!

Let's go pour le volcan

Hey au fait vous savez quoi !? Et ben aujourd'hui c'est le 200ème jours de voyage 🎉🎊 alors j'espère que celui-là va me réussir que je puisse célèbrer ce jour dignement!

Tellement de chose ce sont passées depuis ce départ le 29 Octobre... Ouah quand j'y repense, tout semble remonter à un bail!!!.. bref. Trêve de nostalgie.

Là je suis entrain de courir (ou d'essayer de courir) jusqu'au point de départ du chemin qui monte au "Volcan de la Conception". Mais c'est pas si simple parce que j'ai l'impression d'être une éponge avec ce taux d'humidité!


Mais à 6h, j'entame les choses sérieuses. Je passe devant l'entrée du parc.. bon personne. Tant pis, enfin tant mieux 😉 je trace la route. Chouette ascension.

Ça commence dans une forêt tropicale bien dense. Qui va me permettre d'observer quelques beaux papillons, amphibien, insecte et oh! Juste au dessus de ma tête des singes. Autant vous dire que je prends bien mon temps à admirer tout ça pendant ma monté.

Puis on finit par sortir de cette forêt assez brusquement pour atteindre une zone beaucoup plus arride,

Pour finir essentiellement sur de la roche volcanique.

Là je comprends bien le truc, les pierre blanche soudé au sol t'aide à monter, les pierres noirs désolidarisées te font tomber. Bien regarder où mettre les pieds.

Et 2h45 plus tard 🌋 !!! 1652m j'y suis. Seul au monde au milieu d'un lac sur le sommet d'un volcan. Enfin un qui aura bien voulu de moi! Quel paysage, bien dégagé je peux observer tout la bordure du lac et ses montagnes. Incroyable !! Je m'épate quand je vois de haut tout ce que j'ai fait en vélo hier.

Aussi ici, 21°C! Cette fraîcheur m'avait manqué ! ❄

C'est le moment de redescendre maintenant, les paysages changent avec les nuages..

Et c'est aussi le moment où tout ses oiseaux verts (des petites peruches?) Sortent de leur nid pour la journée. J'en avais déjà vu dans un des sotanos au Mexique. Les mêmes. Ils aiment bien les grandes parois rocheuses et sombres en altitudes je pense. Cela me laisseront les observer de tout près c'est cool!

Et puis voilà que je tombe sur les groupes accompagnés pendant leur ascension. Pas de chance pour eux j'ai l'impression que des nuages sont en train de remonter le volcan petit à petit et finiront par le recouvrir jusqu'à la fin de journée.

Les guides me demandent d'où je viens et ne sont pas très contents de me voir ici seul. Je n'avais pas le droit de monter sans guide ici. Bon.. a ver que passa.

Je continue de descendre fond de balle jusqu'à l'entrée. Un type est là mais il dort. C'est pas faute d'avoir essayer de le réveiller, mais rien à faire. Je vais pas insister juste pour devoir payer ou avoir des problèmes je me casse et je rentre au bercail !

un bon petit repas en ville et chill à l'auberge.

Le couché de soleil de ce 200eme jours

Et sinon le point sur la situation du pays. Le dialogue ne promet rien de bon. Le dictateur en place Daniel Ortega a préféré tenter de decredibiliser les étudiants et autres manifestants plutôt que de partir sur un dialogue constructif. Bref j'ai bien peur de savoir vers où tout cela va mener.. en attendant, les deux camps se sont mis d'accord pour une trêve de deux jours ce weekend.

J201

Aujourd'hui fait route tranquillement vers Santa Cruz qui se situe au pied de l'autre volcan. La route est plutôt sympa, je croise toujours autant de buffles 🐃 et de chevaux🐎.

Le vélo fila toutes allures dans les descente des pistes défoncés par leur sabots. Mais je le sais solide !! Il a vu pire!!

Oui mais n'empêche qu'à un moment... 💨 Ohoh. 😬 Crevaison!!!! La première !! Mais elle arrive pas au meilleur moment, il fait un peu chaud la pour réparer .. --' bon on répare et on repart!

Et... 💨🤔 Il m'avait semblé avoir bien réparé. Mais non ça se dégonfle toujours. J'ai bien un chambre a aire de rechange, mais je ne peux pas retirer vette roue de mon cadre pour la changer. Car rappelez vous, j'avais perdu une partie de mes outils au Mexique. Bon.. et bien ce qu'on va gaire c'est on roule, on regonfle, on roule, on regonfle, on roule ... C'était quoi le plan au fait cet aprèm ? Ah oui, se faire les bras en kayak. Et bien avec une pompe à vélo ça marche aussi! J'arrive enfin devant une ferretería (magasin d'outil) aussi réparateur de vélo. Je lui explique que je cherche simplement une clef, mais ils tiennent absolument à m'aider donc nous voilà à trois sur mon vélo.

Finalement on trouve rapidement le problème. Il n'y avait pas une, mais deux épine ! Le deuxième trou était juste à côté du premier, je ne l'avais pas vu.. bref on répare mais je changé quand même la chambre à air. Et le voilà refait à neuf mon petit Fila! C'est un peu comme si ça première dent tombait! C'est important une première crevaison!

Finalement je me trouve une petite auberge pas la plus cool, mais c'est l'endroit où je pose mon hamac qui est stylé: un carbet (sous un toit) en haut une tour. Une belle vue sur la lagune et les montagnes de chaque côté. Je mange rapidement ma petite préparation de la veille

Et je trace ilico de l'autre côté de l'île parce que je veux quand même le faire ce kayak. Il est un peu tard mais tant mieux! Les couleurs n'en sont que plus belles 😀

Après quelques belles arnaques à gringo, je tombe sur un loueur cool où je peux prendre le kayak le temps que je souhaite. C'est donc libre de tout impératif si ce n'est la nuit que je pars explorer une rivière de l'île.

Et je tombe dans un endroit assez magique. Déjà parce qie dès l'entrée je tombe sur plein d'oiseaux ! Mais qu'il est particulier car la surface de la rivière est parsemé voir ensevelie d'une sorte de grosse plante nénuphar. J'en voyais se balader sur la lagune et voilà donc d'où elles sortent. C'est assez drôle d'avancer sur ces plantes. Tu ne pousses pas de l'eau, mais des feuilles.

Et c'est une balade incroyable !!!! Je ne sais pas si j'ai déjà vu autant de sortes de poules d'eaux, d'echassier (héron, aigrettes de toutes sortes), de rapaces (de très beau rapaces d'ailleurs!)type aigles ou balbuzard car assez gros, Et plein de tortue 🐢 d'eau douce. Un très beau paradis faunique autant que florique sûrement ! Vous savez que c'est vraiment une des choses que je préfère dans ce voyages, rencontrer cette belles biodiversité !

Ça se conclue à la sortie de la rivière dans le lac par un très beau couché de soleil au delà du volcan. J'arrête de ramer et j'admire (et je prends quelques photos 😉)

Je rentre donc à l'auberge de nuit mais pas d'inquiétude, il n'y a aucun lampadaire sur la piste et j'ai juste mon téléphone pour l'éclairer ! Héhé toujours mieux que les habitants qui eux ne s'éclaire pas du tout.

Bonne nuit! Enfin.. aïe le hamac sent pas bon!! Bah oui, il a moisi 😩. Oui car au fait ça y est, depuis 2 semaines je suis bien rentrée dans la saison des pluies. Elle a été très ponctuelle cette année ici. (Début mai) et il pleut donc tout les jours maintenant, mais surtout la nuit. Alors c'est très humides et le hamacs à pas aimer rester enrouler trop longtemps sur le vélo. Demain on fera une petite lessive et on n'en parlera plus !

J202
J202
Publié le 29 novembre 2020

La vue de ma tour de guet

Je m'disais que ça faisait longtemps qu'on s'était pas fait une cascade!

Je file donc au sud du volcan au lieu dit San Ramon. Là-bas démarre un sentier vers une cascade.

Et c'est un chouette sentier, super bien entretenu. Sur ma route toujours fidèle au rdv, des singes hurleurs 🐒. J'en vois tout un groupe me passer au-dessus de la tête traversant ainsi le chemin.

Et j'arrive au pied de cette chutte plutôt très haute. Ouaaahh! Avec la brume, on en voit difficilement son sommet. Celle ci sort directement de la jungle! Incroyable. En effet ce volcan sur lequel elle est semble couvert de forêt bien dense le rendant completement vert. Ça doit être très humide ici. Bon j'en vois d'autres se baigner, mais l'eau sera beaucoup trop fraîche pour moi, impossible ^^

Je rencontre 1 français et une Québecoise au pied de la cascade. Très sympa et notre itinéraire risque de se confondre, je les reverrai peut être prochainement..

Je redescends de ma chutte ... d'eau 😂 🙄

Encore des singes sur la descente, mais pas que..

Qui vois-je se confondant avec les racines le long d'un muret ? Mr le serpent pas l'air bien méchant Celui-là, en tout cas pas agressif du tout.

Petit repas et je reprends le vélo vers l'auberge.

C'est tranquillou cet après midi, baignade sur cette longue plage de sables noir. Je marche longtemps dans l'eau mais ça ne descends jamais! Génial, là je préfère ! Une bonne eau bien chaude 😀 Que Bueno la vie..

Et finalement je recroise vite mes deux amis de la cascade qui s'arrête par hasard juste devant mon auberge. Demain ils me disent qu'ils feront la conception. Moi je ferais l'autre, le Maderas!

Allons donc nous reposer.. tchao!

J203

Le stage de trail s'intensifie tout le long de la semaine, aujourd'hui, c'est l'autre volcan de l'île appelé le Maderas qu'on va tenter d'ascenscionner (vocabulaire incertain..)

Mais rien ne presse, je peux rester dormir un peu dans le hamac (propre, qui sent bon la lessive). Oui car pour le moment c'est pluie tonerre au sommet. Finalement c'est lorsque ça se dégage un peu vers 9h que je prends la route.

Les paysages seront differents de l'autre. Au départ, on parcours de belle prairies avec quelques maison vide ou abandonnées.

Puis on commence à rentrer dans la forêt dense dont on ne verra le jour que dans quelques petites clairière.

Encore de beaux spécimens qui se cachent un peu partout.

Les singes sont toujours là, fidèle au rendez vous. Ce sont toujours sois les singes hurleurs un peu roux et noirs, sois les capucins, la tête blanche.

Et puis j'arrive enfin au sommet. Il est moins haut que le précédent mais pourtant ça ma paru plus long. Ici vers le sommet c'est e'core plus humide qu'en bas, l'eau coule sur tout les chemins. On est un peu sale à l'arriver. Mais quel paysage dingue! Oui car on tombe sur un lac! Un lac en plein milieu du cratère !

Un guide et ses 3 clientes australienne et norvégienne sont déjà là. Ainsi le guide m'apprends qu'ici tout les ans au mois de février se déroule un ultramarathon. Les participants doivent nager 1km dans la lagunes et faire un allé retour par différé chemin en passant chaques volcan deux fois donc. J'imagine la difficulté de l'épreuve. Il dit très bien ce souvenir du Gagnant de cette année. Un australien qui m'a impressionné. Il était au ravitaillement et l'a vu passer s'en même prendre un truc à manger, "il avait du feu dans les yeux 🔥" me dit il, "comme si le volcan était en lui!"

L'épreuve s'appel Fuego y Agua. Une belle course j'imagine.

Allez moi je suis curieux, je descends faire un tour au lac. Dedans y vivent quelques batraciens. J'en vois plein sauter, mais impossible de reconnaître ce que c'est.

Je remonte donc pour redescendre ensuite le volcan, descente qui sera encore plus longue. Impossible d'accélérer. C'est vraiment trop humide, j'ai l'impression de marché dans une rivière. Mais 2h30 plus tard je finis par arriver en bas.

J'arrive par un chemin different de l'allé à Balgue, je comence à rentrer à Santa Cruz mais avant j'ai besoin de manger. Et tient je vois un truc bien economico! Trop en fait. Peut être la pire bouffe de tout mon voyage ! Comment en arriver là ? Et bien c'est simple faites bouillir de l'eau et ajouter ensuite les restes de viandes que personnes ne veux, même si il n'y a rien à manger dessus. Prenez tout les légumes que vous trouvez autour de vous et jeter dans la soupe. Inutile de les éplucher, laisser la peau, ça donne du croquant. Il faut mettre un maximum de verdure alors si vous êtess en manque, arracher l'herbe, les feuilles autour de vous et ajouter les. Ah et puisque ça manque un peu de protéine, n'hésitez pas à installer votre client dans un nuages de moucherons, ceux-ci tomberont directement dans la soupe et le tour est joué ! 🍲😕

Heureusement j'ai un estomac bien accroché. Enfin o en reparle demain.

Je rentre donc à l'auberge, et c'est vrai que je trouvais le village un peu vide. Tu m'étonnes ! Tout le monde était en fait ici, qu terrain de base-ball où à l'air de se jouer un match d'anthologie vu le nombre de spectateurs et l'ambiance qu'il mette par leur encouragements. Oui au Nicaragua le base-ball est le sport national. Bien avant le foot. J'ai plus vu d'enfant taper à la batte dqns la rue que taper du ballon au pied. C'est chouette de voir l'engouement que ce sport procure dans ce pays, même dans les plit petit village du pays

Je charge les affaires sur le vélo et m'en vais à un autre endroit un peu plus loin, plus proche de l'embarcadère pour partir demain. Endroit super sympa en pleine forêt pour 2$.

A demain !

J207
J207
Publié le 29 novembre 2020

Bang bang!!! Le toit de tôle raisonne comme pas permi!! Des Capucins sont venus jouer jusqu'ici. Me voilà reveillé. Les singes hurleurs sont là aussi et ils hurlent. Bref je suis réveillé ^^ route vers l'embarcadère.

Arrivée là-bas, plus rien ne correspond au horaires, on me dit de repasser demain, puis finement non d'attentre 11h qu'il y aura un bateau alors j'attends 11h. Mais je la sens pas trop cette histoire

Et en effet, le bateau arrive et ne repart finalement qu'à 3h30pm et pas sur, seulement si il y a du monde! Argh! A quelle heure l'autre à Moyogalpa? 11h me dit-il (reste 20min) non 11h30 finalement il me dit (reste 45min) j'enfourche le vélo et tel buzz l'éclaire à ma vitesse de la lumière je fonce à Moyogalpa !!!

J'arrive exactement à 11h10. Les portes du bateau sont ouvertes, on me dit de rentrer direct puis il ferme relève le pont et lache les amarres. Il est 11h13. Pile à temps! Soulagement 😪

Ce fut un agréable et intense séjour passé sur cette merveilleuse îles. Un bel endroit dans le monde à découvrir.

Je retrouve donc la terre ferme au port de San Jose. Où comme toujours circule voiture et chevaux (celui ci avec la plaque d'immatriculations !)

Et vient une longue piste de terre après quoi je finis enfin par atteindre une nouvelle fois la côte Pacifique! Je suis exactement à Marsella. ✌

J205àJ208
J205àJ208
Publié le 29 novembre 2020

Je suis exténué! Je tcheque les vagues qui m'ont l'air bien imposante et vraiment pas propre. mais je sais que je n'aurai pas la force d'aller surfer alors je fais route vers San Juan del sur où sont contentré hébergement, bar et magasins. Car en dehors sur les autres plages difficile de trouver de quoi cuisiné avec de la nourriture bon marché.

Je traverse une petite rivière qui rejoins la mer avec mon vélo et me voilà à San Juan. La ville engouffrée dans une baie est très mignonne, pleine de couleurs. Et oh regarde, y'a même des bateaux à voiles au mouillage (et sur la plage..) Ça faisait bien longtemps que je n'en avais pas vu!


Je déniche une chouette petite auberge de jeunesse, et ce qui va me frapper avant tout, c'est la gentillesse de son gérant. Au premier abord je tombe sûrement sur le type le plus cool que je n'ai jamais rencontré. Assez costaux mais le look surfeur quand même, mais le surfeur plein de sagesse, le type bien! Il a bien une chambre double à me proposer qu'il me fait moitié prix. Ça reste un poil trop cher mais bon il sort l'argument en or: "tu peux te servir de toutes les planches gratuitement" et il y en a des planches!!! La plupart appartennait à son frère un ancien surfeur pro qui habite actuellement Hawaï. A en voir les photos, et les articles de journaux affiché, je pense qu'on avait à faire à une légende du pays. Enfin bref j'accepte direct. L'espace de vie est tout petit, mais il y a tout ce qu'il faut. Une petite cuisine, une petite cours pour faire sécher les affaires et poser le vélo, le petit dej preparé le matin et tout le reste... J'ai rarement eu une aussi grande chambre aussi. Quel confort!


La premier jour je rencontre vite 2 autres Hollandais seul autre client de l'auberge. Il me propose le lendemain de m'emmener avec eux à la plage de Hermosa tout au Sud. Vraiment cool et mz voilà parti avev eux dans leur Van! Genre en mode Trip surf quoi!

Sur la route quelques singes 😀 . Mais sur la plage beaucoup de vagues, trop de vagues!! C'est censé être un spot de repli, mais là les conditions sont trop grosses et il y a un courant de malade. Normalement en surf quand tu arrives sur un spot à une heure normal, et qu'il n'y a personne, ce n'est pas un hasard. Il y a souvent une bonne raison à ça. Mais bon je décide de tenter quand même et effectivement cela s'avère être un echec. 😑 Trop de courant, une barre (limite ou la vague ne casse plus) impossible à passer. Bref chill sur la plage donc simplement.

Lorsque l'on rentre à l'auberge, j'ai la bonne surprise d'y retrouvé le couple franco-québécois Arthur et Joanie rencontré sur Omotepe. Ça me fait bien plaisir de passer quelques soirée à discuter de tout et de rien dans ma langue, ça m'avais manqué! Des gens cool évidemment 😉

Le lendemain je vais tenter une autre plage car en fait on ne surf pas beaucoup à San Juan del Sur même, mais sur plein d'autres spote entre 15 et 30 min de route (en voiture). Autant vous dire qu'en Vélo j'ai intérêt à bien choisir mon spot avant.

Maté moi le nouvelle fonction mise au point de ma cagette Bimbo Rack à Surf! Bon nessecite d'être améliorer mais ça le fait plutôt bien jusqu'à la plage! Lost in the swell n'a qu'à bien se tenir ;P

Mais arrivé sur le spot de Remenso, c'est la désillusion je tombe sur des vagues qui ferment (quand la vague ne déroule pas mais casse partout en même temps). Je réussi grave au courant à passer la barre où se présente des vagues d'un bon 2.50. un peu fate pour moi, je galère à les chopper avec cette planche pour finalement réaliser un seul take off(action de se lever) vertigineux! ensuivi rapidement d'un tout droit pour évité de mourir. Une belle dose d'adreline!

Le soir je retrouve Joanie et Arthur qui avait cour de surf, et il semble bien que ce ne soit pas si simple en ce moment de débuté.

Demain on posera le jeux en alliant surfer tranquillou dans la baie de San Juan.

Moi pour me requinquer je tente des aubergines farcies. Un échec si on tient compte qu'elles n'étaient pas vraiment farcies, mais une réussite si on tient compte que c'était bon 😀

Le lendemain c'est une belle journée, tranquille, sans stress, sans effort avec mes amis francophones. Posé sur un bar de la plage dans la baie de San Juan avec un petit coup de surf de temps à autre. Une petite bouffe avec mes amis donc à midi, et quelques petits verres de rhum (fleur de cana) le soir. La belle vie 😀. Agrémenté d'un petit couché de soleil magnifique avec Jésus perché en haut de la falaise.

On se fait un crabe ce soir à dinner? 🦀

Aujourd'hui les prévi surf on l'air pas mal du tout! Ca redevient surfable et j'ai hâte de voir ça. On part en bus 4x4 directions Maderas!

Et là,... Pète ça mère ! Les vagues sont au rendez vous effectivement ! Je retourne trois fois à l'eau, je m'offre de longues vagues en droite, en gauche (j'espère que vous commencez à saisir le vocabulaire surf 😬).

Bref c'est une magnifique journée pour moi (je ne retiendrais pas l'arnaque de Tacos du bar avec des serveurs détestables, des plats hors de prix, mediocre dont on te rajoute des frais sur la note et le boss qui sort les poings en première réponse). Bref on oublie ça et on retiendra plutôt une chouette session et une chouette journée en compagnie des amis du Québec, grâce à laquelle je peux enfin envisager de partir dans regret pour de nouvelles aventures !

Bon,.. mais c'était quand mêmes bizarre d'être ici car tout était très calme et la vie continuait. Alors que je recevais dans la semaine des messages de la ville de Leon où j'avais mon ami très inquiète de voir les manifestants de nouveau réprimandés par des groupes armés de l'État dictature juste dans sa rue faisant ce soir là état d'un nouveau mort et de plusieurs blessé. Léon, souvenez vous j'y étais il y a deux semaine où je vous parlais encore de son jolie centre calme et paisible. Aujourd'hui il n'en ai plus rien, la ville est barricadé, et vit dans la fumé des affrontements. D'ailleurs dans le même cas il y a Granada également qui s'est empiré après mon départ. Le dialogue à en effet cessé, aucun parti ne s'est mis d'accord, l'église s'est retirée des médiateurs et un rapport international dénonçant les crimes du gouvernement pendant ce jour meurtrier du 18 avril sont maintenant connus de tous malgré la tentative de boycot du gouvernement. Bref c'est pas parti pour s'arranger.

Je quitte donc ce pays espérant de tout mon cœur que celui-ci connaisse rapidement un nouveau gouvernement sans avoir à passer par une guerre civile.. 😢

J205àJ208
J205àJ208
Publié le 29 novembre 2020

Je suis exténué! Je tcheque les vagues qui m'ont l'air bien imposante et vraiment pas propre. mais je sais que je n'aurai pas la force d'aller surfer alors je fais route vers San Juan del sur où sont contentrés hébergement, bar et magasins. Car en dehors sur les autres plages difficile de trouver de quoi cuisiner avec de la nourriture bon marché.

Je traverse une petite rivière qui rejoins la mer avec mon vélo et me voilà à San Juan. La ville engouffrée dans une baie au relief élevé est très mignonne, pleine de couleurs. Et oh regarde, y'a même des bateaux à voiles au mouillage (et sur la plage..) Ça faisait bien longtemps que je n'en avais pas vu!


Je déniche une chouette petite auberge de jeunesse, et ce qui va me frapper avant tout, c'est la gentillesse de son gérant. Dès le premier abord j'ai l'impression de tomber sûrement sur le type le plus cool que je n'ai jamais rencontré. Assez costaux avec le look surfeur quand même, mais le surfeur plein de sagesse, le type bien! Il a bien une chambre double à me proposer qu'il me fait moitié prix. Ça resterai un poil trop cher mais bon il sort l'argument en or: "tu peux te servir de toutes les planches gratuitement" et il y en a des planches!!! La plupart appartennait à son frère un ancien surfeur pro qui habite actuellement Hawaï. A en voir les photos, et les articles de journaux affiché, je pense qu'on avait à faire à une légende du pays. Enfin bref j'accepte direct! L'espace de vie est tout petit, mais il y a tout ce qu'il faut. Une petite cuisine, une petite cours pour faire sécher les affaires et poser le vélo, le petit dej preparé le matin et tout le reste... J'ai rarement eu une aussi grande chambre en revanche. Quel confort!


La premier jour je rencontre vite 2 autres Hollandais seul autres clients de l'auberge pour le moment. Ils e proposent le lendemain de m'emmener avec eux à la plage de Hermosa tout au Sud. Vraiment cool et me voilà donc parti avec eux dans leur Van! Genre en mode Trip surf quoi!

Sur la route quelques singes 😀 . Mais sur la plage beaucoup de vagues, trop de vagues!! C'est censé être un spot de repli, mais là les conditions sont trop grosses et il y a un courant de malade. Normalement en surf quand tu arrives sur un spot à une heure normal, et qu'il n'y a personne, ça sent pas bon. Et c'est souvent pas un hasard. Il y a souvent une bonne raison à ça. Mais bon je décide de tenter quand même et effectivement cela s'avère être un echec. 😑 Trop de courant, une barre (limite ou la vague ne casse plus) impossible à passer. Bref chill sur la plage donc simplement.

Lorsque l'on rentre à l'auberge, j'ai la bonne surprise d'y retrouver le couple franco-québécois Arthur et Joanie rencontré sur Omotepe. Ça me fait bien plaisir de passer quelques soirée à discuter de tout et de rien dans ma langue, ça m'avais manqué! Et ce sont de plus des gens cools évidemment 😉 (je ne rencontre que des gens biens)

Le lendemain je vais tenter une autre plage car en fait on ne surf pas beaucoup ici à San Juan del Sur, mais plutôt sur plein d'autres spote entre 15 et 30 min de route (en voiture). Autant vous dire qu'en Vélo j'ai intérêt à bien choisir mon spot avant.

Maté moi le nouvelle fonction mise au point de ma cagette Bimbo Rack à Surf! Bon nécessite d'être améliorer mais ça le fait plutôt bien jusqu'à la plage! Lost in the swell n'a qu'à bien se tenir ;P

Mais arrivé sur le spot de Remenso, c'est la désillusion je tombe sur des vagues qui ferment (quand la vague ne déroule pas mais casse partout en même temps). Je réussi grâce au courant à passer la barre où se présente des vagues d'un bon 2.50. un peu fat pour moi, je galère à les chopper avec cette planche pour finalement réaliser un seul take off(action de se lever) vertigineux! ensuivi rapidement d'un tout droit pour évité de mourir. Une belle dose d'adreline! Quand même

Le soir je retrouve Joanie et Arthur qui avait cour de surf, et il semble bien que ce ne soit pas si simple en ce moment pour les écoles.

Demain on posera le jeux en allant surfer tranquillou dans la baie de San Juan ou subsiste une petite houle le matin

Moi pour me requinquer je tente des aubergines farcies. Un échec si on tient compte qu'elles n'étaient pas vraiment farcies, mais une réussite si on tient compte que c'était bon 😀

Le lendemain c'est une belle journée, tranquille, sans stress, sans effort avec mes amis francophones. Posé sur un bar de la plage dans la baie de San Juan avec un petit coup de surf de temps à autre. Une petite bouffe avec mes amis donc à midi, et quelques petits verres de rhum (fleur de cana) le soir. La belle vie 😀. Agrémenté d'un petit couché de soleil magnifique avec Jésus perché en haut de la falaise.

On se fait un crabe ce soir à dinner? 🦀

Aujourd'hui les prévi surf on l'air pas mal du tout! Ca redevient surfable et j'ai hâte de voir ça. On part en bus 4x4 directions Maderas!

Et là,... Pète ça mère ! Les vagues sont au rendez vous effectivement ! Je retourne trois fois à l'eau, je m'offre de longues vagues en droite, en gauche (j'espère que vous commencez à saisir le vocabulaire surf 😬).

Bref c'est une magnifique journée pour moi (je ne retiendrais pas l'arnaque de Tacos du bar avec des serveurs détestables, des plats hors de prix, mediocre dont on te rajoute des frais sur la note et le boss qui sort les poings en première réponse). Bref on oublie ça et on retiendra plutôt une chouette session et une chouette journée en compagnie des amis du Québec, grâce à laquelle je peux enfin envisager de partir sans regret pour de nouvelles aventures !

Bon,.. mais c'était quand mêmes bizarre d'être ici car tout était très calme et la vie continuait. Alors que je recevais dans la semaine des messages de la ville de Leon où j'avais une amie très inquiète de voir les manifestants de nouveau réprimandés par des groupes armés de l'État dictature juste dans sa rue faisant ce soir là état d'un nouveau mort et de plusieurs blessé. Léon, souvenez vous j'y étais il y a deux semaine où je vous parlais encore de son jolie centre calme et paisible. Aujourd'hui il n'en ai plus rien, dans la ville ont poussé plein de barricades, et elle vit maintenant dans la fumé des affrontements. D'ailleurs dans le même cas il y a Granada également qui s'est empiré après mon départ. Le dialogue à en effet cessé, aucun parti ne s'est mis d'accord, l'église s'est retirée des médiateurs et un rapport international dénonçant les crimes du gouvernement pendant ce jour meurtrier du 18 avril sont maintenant connus de tous malgré la tentative de boycot du gouvernement. Bref c'est pas parti pour s'arranger.

Je quitte donc ce pays espérant de tout mon cœur que celui-ci connaisse rapidement un nouveau gouvernement sans avoir à passer par une guerre civile.. 😢