Stage à Tahiti

Le rassemblement de tous les papiers nécessaires fait partit intégrante d'un voyage. Je vais mentionner ci-dessous les papiers dont j'ai eu besoin.

On commence par quoi ?

Mon passeport

Pour commencer, il a fallu que je fasse mon passeport. Cette procédure s’est faite très rapidement et m’a coûté environ 89 euros (prix du timbre fiscal).

La procédure se découpe en deux parties:

1/ remplissage d’un questionnaire sur internet et achat du timbre fiscal

2/ prise de rendez-vous dans une mairie pour faire le passeport.

Le trajet Paris - Papeete comportant au minimum une escale aux États-Unis (San Francisco pour French Bee et Los Angeles pour Air Tahiti Nui ou Air France) il faut un passeport biométrique (photo, empreintes). Malgré que Tahiti fasse partit de la France (comme les autres îles de la Polynésie française), une carte d’identité ne suffit pas.

L’esta

Même si je n’étais qu’en transit aux États-Unis (escale technique), il faut faire une demande d’esta pour être autorisé à être sur le territoire. Il est recommandé de faire sa demande d’esta 72h minimum avant le départ. En ce qui me concerne, on l’a fait en avance pour être tranquille.

Il coûte 14 dollars et est valide pendant 2 ans.

J’avais imprimé la confirmation comme quoi l’esta m’avait été accordé, cependant on ne me l’a pas demandé à la douane. L’esta est enfaîte électroniquement lié à notre numéro de passeport.

Partir avec sa carte vitale, de mutuelle, d'identité, de crédit et son permis.

Ne pas oublier de se renseigner auprès de la CPAM pour savoir comment se passe le remboursement des frais en cas d'hospitalisation. Étant étudiante je suis couverte par la Smeno, s'il m'arrive quelque chose il faudra que j'avance les frais, si je ne veux pas les avancer il fallait acheter un autre service qui coûtait 40 euros par mois (pour la Smeno).

Prendre son permis, si l'on pense louer une voiture ou autre. Les permis tahitiens ont une particularité ils n'ont pas de points.

En ce qui concerne la carte de crédit, à Tahiti la monnaie officielle est le franc pacifique, le taux de change est de 119.39. Ne pas oublier de se renseigner auprès de sa banque en ce qui concerne les plafonds de retraits et les frais supplémentaires à l'étranger. Selon votre carte il se peut qu'une assurance rapatriement ou d'autres services soient compris. Je n'ai pas changé de monnaie en métropole, j'ai décidé de retirer directement aux distributeurs de Tahiti (je n'ai pas de frais supplémentaires).

Il est également possible que l'assurance de votre logement comprenne des services utiles lors d'un voyage.

Me concernant je n'ai pas pris d'assurance voyage, cependant il est intéressant de se renseigner pour voir si cela pourrait être intéressant.

Billet d'avion

Cela semble couler de source, mais il serait bête d'oublier de mettre ces billets d'avion dans sa pochette à document.

J'ai pris mes billets d'avion avec French Bee (petite sœur low cost d'Air Caraïbe). J'ai choisi le forfait SMART qui comprend un bagage en soute, un bagage en cabine (possibilité de prendre un ordi en plus), un kit confort SMART (chaussettes, écouteurs, bandeau, plaid que pour voyage de nuit) et un repas à chaque tronçon du voyage. Je suis parti le 28 avril et je rentre le 4 juillet, j'ai réussi à avoir l'aller-retour pour 1 400 euros. 2 mois après les avoir achetés les prix avaient diminué d'environ 400 euros. J'ai préféré cette compagnie, car moins chère et donc plus abordable, je vous en reparlerais plus bas, mais je suis très satisfaite des services à bord.

Personnellement j'avais un billet d'avion électronique. Je ne me suis pas enregistrée à l'avance, j'ai tout fait le jour J à l'aéroport. C'est lors de l'enregistrement que l'on m'a donné ma carte d'embarquement et le numéro de ma place (que je n'avais pas avant).

J'avais deux cartes d'embarquement, une pour le trajet Paris-San Francisco et une autre San Francisco - Papeete.

En plus: forfait téléphone

Ne pas oublier de se renseigner auprès de son opérateur téléphonique, car malgré qu'on soit en France, les coûts supplémentaires peuvent être conséquents. Vu que je reste 2 mois et demi, j'ai réussi à prendre une carte SIM d'un opérateur local (Vodafone me concernant).

Mon décollage était prévu le dimanche 28 avril à 18h40. Je partais d'Orly. Sur mes billets était écrit Orly Sud, mais l'aéroport a eu la bonne idée de changer de nom avant mon départ. Orly Sud et Ouest on était fusionné pour devenir Orly 1-2-3-4.

N'étant pas informés ma famille et moi avons un peu galéré à comprendre sur quel parking on devait aller. Finalement on a trouvé un parking et on n’a pas cherché à comprendre si c'était le plus proche.

Je vais résumé les étapes pour prendre l'avion et après je parlerais de comment ça s'est passé.

Les démarches à l'aéroport

1/ S'enregistrer et enregistrer ses bagages - se rendre sur la partie réservée à French Bee. La valise en soute et la valise cabine sont étiquetées. La valise en soute est pesée et part sur les tapis. C'est à ce moment-là que le monsieur m'a donné mes cartes d'embarquement.

2/ L'embarquement (douane + vérification passeport). L'heure à laquelle on doit embarquer est indiquée sur la carte d'embarquement.

3/ La douane (Scan des valises cabine) - mettre sac et ordi dans des bacs

4/ Vérification passeport

5/ Se rendre devant notre porte d'embarquement jusqu'à ce qu'on puisse monter dans l'avion

Nous sommes arrivés (ma famille et moi) à l'aéroport à 15h.

Au début j'étais un peu perdue, c'était la première fois que je devais prendre l'avion toute seule. Heureusement que ma famille était là pour me donner un coup de pied aux fesses, ce qui m’a permis de me bouger et d'aller demander de l'aide.

J'en profite pour dire que le personnel French Bee est très gentil et accueillant, que ce soit à terre ou à bord de l'avion.

Je devais embarquer à 17h10, ce qui fait longtemps à attendre lorsqu'on arrive tôt. Mais j'ai trouvé ça bien ça m'a permis de rester plus longtemps avec ma famille. En plus, la ou on attendait il y avait des Tahitiens qui ont chanté et fait du Ukulélé pendant 2h. Rien de mieux pour se mettre dans l'ambiance.

A 17h j'ai donc dit au revoir à ma petite famille pour partir à l'autre bout du monde. Moi qui avais peur de ne pas réussir à me débrouiller toute seule, ça, c'est enfaîte très bien passé.

La compagnie - FrenchBee

Les informations ci-dessous ont été trouvées sur le site de FrenchBee, mon avis sur la compagnie sera donné après.

French bee est née d'une réflexion sur l’évolution du transport aérien dans le monde et de la volonté du Groupe Dubreuil de ne pas laisser le champ libre à la concurrence étrangère sur le marché du low cost long courrier. Imaginées à partir d’une page blanche, nous avons intégré à la feuille de route de la compagnie tous les ingrédients qui contribueront à sa réussite. Pour cela nous nous sommes largement inspirés des aspirations de nos futurs clients.

Comment ? En vous le demandant tout simplement ! Grâce à vos réponses, nous nous efforçons chaque jour de créer une compagnie à votre image. Chez French bee, on vous permet de choisir les services dont VOUS avez besoin au prix qui VOUS convient ! Notre première destination : Punta Cana en 2016. Depuis l'été 2017, nous avons mis le cap sur l’Océan indien avec la Réunion. Depuis mai 2018, nous déployons nos ailes vers Tahiti via San Francisco! Alors, réservez dès maintenant votre vol et décollez vers la Polynésie, La Réunion ou Punta Cana !

3 tarifs au choix :

BASIC, le plus petit prix pour votre plus grand plaisir.

SMART, une classe économique et des services en plus.

PREMIUM, un maximum de confort, et toujours plus de services.

Les classes :

Classe économique (tarif BASIC/SMART) ou classe Premium (tarif PREMIUM) : French bee s'adapte aussi bien aux petits budgets qu'aux inconditionnels du confort.

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J'étais en classe économique avec un tarif SMART, mon vol s'est très bien passé, le personnel est très gentil et accueillant.

Cependant l'escale à San Francisco a été un peu.... longue. 2h était prévue lors de cette escale technique ce qui fut très juste mdr 😉. Je raconterai comment s'est passée mon escale plus bas.

L'avion - L'Airbus 350-90

Les loisirs à bord (tablette) :

Caméras extérieures filmant l'extérieur de l'avion

Cinéma, environ 32 films sont proposés - en avril 2019 il y avait "Sauver ou périr", "Tu ne tueras point", "Star is born", "Astérix mission Cléopâtre", etc.. Il est possible de trouver la programmation des films en avance sur le site de FrenchBee

Série, environ 6 séries étaient proposées (seulement 3 épisodes par série) - par exemple quand je suis partie il y avait les épisodes 11, 12 et 13 de la saison 1 de "This Is Us"

Des jeux, style majong ou jeux de mots

Wifi: possibilité d'acheter des forfaits Wifi dès notre tablette

J'avais beaucoup trop chargé mon bagage en cabine, j'avais emporté des livres, un carnet de dessin, mais je ne m'en suis presque pas servie.

Les repas à bord : j'avais pris le tarif SMART, j'avais donc un repas de compris (= 1 repas par tronçon / 1 repas lors du vol Paris - San Francisco et un autre lors du vol San Francisco - Papeete)

J'ai trouvé le repas très bien. On avait une salade de pâtes en entrée, du riz et du poulet au curry, du fromage, du pain, 3 rochers cocos et un gâteau sec au miel. C'était plutôt bon est assez copieux me concernant.

Il est possible d'acheter d'autres choses à manger à bord en payant en plus, comme un verre de vin ou des pastabox.

Mon escale à San Francisco

Nous avions dû remplir un questionnaire avant de descendre de l'avion. Il fallait mettre si on comptait séjourner aux États-Unis, si oui où (adresse), etc..

Plusieurs étapes sont à passer, à savoir qu'aux États-Unis ils vérifient tout, même plusieurs fois. Ils ne rigolent absolument pas avec la sécurité.

1/ Passer le contrôle de sécurité (je ne sais pas vraiment si ça s'appelle comme ça). Étant placé tout à la fin de l'avion j'ai été dans les dernières à descendre, de ce fait j'ai suivi tous les autres passagers se rendant à Papeete. Première étape, faire la queue pour accéder à une borne. Une fois à cette borne (1 borne par famille), j'ai dû répondre à des questions (presque semblable à celles remplies dans l'avion), scanner mes empreintes, et faire une photo. Le reçu une fois imprimer, on rejoint une autre file d'attente qui nous mène à des guichets. Une fois au guichet, le monsieur vérifie le passeport, reprend les empreintes, et reprend une photo. J'avais répondu dans mon questionnaire que j'avais de l'alimentaire dans mes bagages, il m'a donc demandé ce que c'était (il faut le déclarer).

Cette étape a duré plus d'une heure. C'était très long. La file d'attente n'avançait pas. Pendant ce temps une annonce est passée disant que nos valises avaient été mises par terre.

2/ Récupérer nos valises. Malgré l'annonce ma valise était une des seules qui était encore sur le tapis roulant. Nous avons pris nos valises et avons dû les déposer sur un autre tapis qui était plus loin dans l'aéroport. Du personnel de FrenchBee est posté un peu partout dans l'aéroport, étant un peu pressés nous leur montrions nos billets et ils nous indiquaient tout de suite le chemin à prendre.

3/ S'enregistrer - l'hôtesse prend votre passeport et le scan.

4/ La douane - passage de sécurité. On retourne faire la queue dans une file d'attente. On arrive à un premier guichet qui re-scan et revérifie votre passeport. Après on commence à faire la queue pour mettre nos bagages cabines à scanner. Cela se passe presque comme en France sauf qu'il faut aussi enlever les chaussures et les mettre dans un bac. De plus, on ne passe pas dans une porte, mais dans une espèce de truc cylindrique qui nous scan à 360° + potentielle fouille corporelle.

5/ Porte d'embarquement. Toutes les démarches ayant été très longues nous sommes arrivés justes avant qu'ils ne ferment les portes.

Cette escale a été la course, nous n'avons pas eu le temps d'aller aux toilettes, d'acheter à mangé ou de faire une petite pause. Je conseille de ne pas traîner à la sortit de l'avion pour faire en sorte d'être dans les premiers.

Cependant, à Orly, on m'avait dit que les escales aux États-Unis étaient toujours un peu compliquées, notamment avec FrenchBee. Je ne l'ai pas trouvé compliqué, mais trop courte par rapport à tous les passages à passer.

Mardi matin, je me lève et vais m'installer sur la terrasse malgré que le ciel soit toujours couvert et le temps incertain. À savoir qu'ici on se lève entre 5h30 et 6h, les enfants commencent l'école à 7h30 et finissent à 15h30.

Vicky (la femme de ménage) est arrivée vers 9h. Et oui ici on se tutoie, le vouvoiement est rare. Le contact avec les Polynésiens est réputé pour être très simple, et en effet, Vicky a vite entamé une conversation avec moi 😉. Au fur est à mesure de la conversation j'ai appris qu'elle venait des Marquises. Elle parle le Français, le Tahitien et le Marquisien c'est impressionnant je trouve.

Elle m'a proposé de m'accompagner à Papeete durant l'après-midi et de m'aider à prendre le bus. J'avais peur d'y aller seule donc j'étais trop contente qu'elle me propose cela. À 13h, nous voilà partis pour rejoindre l'arrêt de bus. On descend la montagne à pied croissant sur notre passage des fleurs que je ne connaissais pas. À un moment on croise une voiture qui roule dans la direction opposée, Vicky fait un signe de la main, il freine, nous demande si on descend, et propose de nous faire demi-tour et de nous déposer en bas. Il s'agissait enfaite du patron de Vicky, mais cela m'a vachement surprise quand même.

Une fois arrivée en bas de la montagne je me rends compte qu'il nous restait beaucoup beaucoup à descendre mdr. Merci Xavier 😉. On se dirige ensuite vers l'arrêt de bus, qui était aussi très loin, mais je ne le savais pas mdr. Au bord de la route on a croisait une dame qui vendait des mappés chauds et des ananas. Voulant me faire découvrir cette spécialité locale Vicky m'en a acheté (impossible de lui enlever l'idée de la tête). Les mappés ressemblent à des sortes de gros marrons, sauf qu'ils sont plus durs.

Arrivée à l'arrêt de bus à 13h40, départ du bus à 14h. Il commence à faire très lourd mdr. On voit 3 chiens errants passer. Il parait qu'ils sont malades et ça ne m'étonne pas, ils ont des blessures pour certains. Vicky insiste encore pour m'offrir le bus, étant sur le cul je ne savais même pas comment lui dire non. Lors du trajet en bus (Punaauia - Faa'a - Papeete), on peut voir de nombreuses échoppes au bord de la route. Vendeurs de mappés, d'ananas ou encore de poissons. On voit également des maisons de taules, des bidonvilles, un peu moins paradisiaques que ce que l'on voit sur internet.

Une fois arrivée à Papeete, Vicky m’emmène voir le marché couvert de Papeete. Ce dernier est vraiment joli, il est tout coloré et on peut trouver de tout. De l'alimentaire (poissons, légumes, fruits, etc..), des produits artisanaux (monoï, chapeau, sculpture marquisienne, etc.) ou encore des choses à manger, comme le chao pao que m'a offert Vicky par exemple. Je lui avais dit non, mais elle ne m'a pas écouté et m'en a pris un quand même et c'était vachement bon mdr. Vraiment c'est sûr que j'irais en re manger. Les Chao Pao sont des sortes de brioches blanches fourrées à la viande (poulet ou porc), le mien était fourré avec un mélange poulet, oignon et une sauce trop bonne.

Nous nous dirigeons ensuite vers la mairie de Papeete où se trouvait à ce moment-là une exposition de tifaifai artisanales (sortes de draps).

Pour finir notre escapade, elle m’emmène devant la cathédrale de Papeete avant de reprendre son bus (on venait me chercher).

Sur la route du retour, je me rends compte des embouteillages qu'il peut y avoir à Papeete. En effet Papeete est une ville où il peut y avoir beaucoup de voitures. Le matin et le soir aux heures de pointe les embouteillages sont très fréquents. Sur la route du retour, je m'arrête retirer de la monnaie, ce qui me permet de voir à quoi ressemblent des francs pacifiques.

1 euro = 119.39 francs pacifiques

Conclusion de la journée : Vicky était très gentille et accueillante, elles étaient vraiment heureuses de m'accompagner et de pouvoir m'aider. Papeete est ville qui semble assez dynamique, mais reste bruyante à cause des voitures (bruyante comparé à Miri où je réside).

Encore une belle journée qui s'annonce. L’occasion de se promener dans le quartier et de prendre de belles photos.

C'est partit pour une après midi à la plage de l'hôtel "Méridien Tahiti" (PK 12,5). Il faut traverser l'hôtel (l'entrée), descendre dans la salle à manger et rejoindre le jardin afin d'arriver à la plage. Je trouve l'hôtel magnifique (en tout cas en ce qui concerne les extérieurs).

J'ai donc posé ma serviette sur le sable de la plage de l'hôtel. Pique-nique, lecture du Petit Prince, dessin, bronzette et baignade, c'était une après-midi très sympas malgré mes gros coups de soleil.

Deuxième jour de stage.

Aujourd'hui il a fait environ 35° toute la journée. J'ai toute suite ressentie la différence avec les autres jours. Je dois avouer que je n'ai pas vraiment survécu mdrrrr. J'ai eu la tête qui tourne, des nausées, des coups de chaud toute la journée. Je tiens à préciser que je n'étais pas en plein soleil mais à l'ombre mdr.

En plus, j'avais mis un pantalon pour ne pas me faire piquer par les moustiques donc c'était génial mdrrrr.

J'ai fini à 15h30, je devais aller me promener en ville mais ducoup je suis rentrée plus tôt.

Jeudi 11 mai

Aujourd'hui, rien de spéciale, appart une grève des enseignants et 1h30 de baby-sitting qui s'est très bien passé rien de vraiment très intéressant. J'en profite donc pour vous faire un petit point géographie.

La Polynésie Française se situe dans le Pacifique sud. C'est une collectivité d'outre-mer.

Un territoire d'outre-mer, ou TOM, est un type de collectivité française d'outre-mer créé en 1946 en remplacement du statut de colonie.

En 1958, la plupart des territoires d'outre-mer deviennent des États membres de la Communauté française avant de devenir indépendants. Le statut de territoire d'outre-mer perdure toutefois jusqu'en 2003 où les TOM restants (Mayotte, Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis-et-Futuna) deviennent des collectivités d'outre-mer. Seules les Terres australes et antarctiques françaises, inhabitées, sont encore considérées comme un territoire d'outre-mer.

Disséminées sur un territoire maritime aussi étendu que l’Europe occidentale, les 118 îles de la Polynésie française se regroupent en 5 archipels : les îles de la Sociétés, les Marquises, les Gambier, les Tuamotu et les Australes.

Tahiti fait partie des îles de la sociétés et plus particulièrement des îles du vent.

Les îles de la L’archipel de la Société comprend 14 îles. Elles sont réparties en îles du Vent (dont Tahiti et Moorea) et en îles Sous-le-Vent (Bora Bora, Huahine, Raiatea, ou Maupiti notamment).

Culminant à 2 241 m, Tahiti est l’île la plus haute de Polynésie. C’est aussi la plus grande : elle s’étend sur 1 042 km².

D’origine volcanique, elle se compose de deux parties reliées par un isthme, Tahiti Nui (« le Grand Tahiti ») et Tahiti Iti (« le Petit Tahiti »). Les hôtels sur pilotis existent à Tahiti, mais ils ne sont pas nombreux, car le lagon cède souvent la place à l’océan Pacifique.

En polynésien, Moorea signifie « l’île au lézard jaune », mais on l’appelle souvent « l’île sœur », par référence à Tahiti. De taille modeste, Moorea couvre une superficie de 134 km² et culmine à 1 207 m. En revanche, l’île abrite deux baies splendides, les baies de Cook et d’Opunohu.

Son lagon invite à la plongée et il offre de beaux hôtels pour un séjour dans un bungalow sur pilotis. A 260 km au nord-ouest de Tahiti s’étend Bora Bora. Cette petite île de 38 km² est la plus célèbre de Polynésie. Son lagon offre de merveilleux dégradés turquoise et couvre 78 km² !

Huahine, Raiatea et Tahaa sont les secrets bien gardés de l’archipel de la Société. Huahine, « l’île des femmes », offre un séjour convivial, à l’ombre d’un faré. Partez pêcher les poissons du lagon et dégustez les fruits tropicaux qui mûrissent sur les collines. A Raiatea, le marae Taputapuatea rappelle que cette île est « l’île sacrée ».

Foyer des traditions maohi dans l’archipel de la Société, Raiatea conserve de nombreux témoignages de la Polynésie ancestrale. Non loin, se trouve Tahaa, l’île où se récolte l’une des meilleures variétés de vanille au monde. Allez visitez une plantation, vous découvrirez ensuite le lagon splendide de Tahaa qui berce des motus encore inhabités.

Je vous met ci-dessous un plan de Tahiti et un de Papeete. Comme ça vous pourrez vous y référer si vous voulez mieux voir où je suis.

LÉGENDES :

• rond bleu : la FRAT = lieu de stage
• rond noir : quartier mamao - foire de mai, etc....
• fluo jaune : trajet que j'aime bien faire / FRAT - Front de mer - Parc Paofai

Les autres îles

!!! Attention !!! Si vous comptez aller voir des photos sur google méfiez-vous ! Ce sont toujours les mêmes photos qui ressortent, par exemple si vous tapé Tahiti vous aller surement tomber sur des photos de Bora-Bora (le lagon est plus impressionnant 😉).

Îles Australes

Au sud, les îles Australes, traversées par le tropique du Capricorne, sont des îles montagneuses, difficiles d’accès. Certaines seulement possèdent un récif.

Archipel des Tuamotu

Au nord, l'archipel des Tuamotu, qui s'étendent sur 1 500 km jusqu’aux îles Gambier (l’archipel le plus excentré du territoire) composent l’un des plus grands groupes d’atolls au monde. Bas et plats, ces atolls enserrent presque tous de vastes lagons, à l’instar de celui de Rangiroa, qui pourrait contenir l’île de Tahiti !

Archipel des Gambiers

L'archipel des Gambiers est l'archipel le moins visité de Polynésie, c'est un peu le bout du monde du bout du monde. Votre voyage en Polynésie se transforme alors en véritable expérience. 10 îles hautes, 18 motu, un seul et unique lagon d'une beauté et d'une pureté incroyables

Îles Marquises

Les îles Marquises, à 1 500 km au nord de Papeete, forment un monde à part. Très isolées, les îles se distinguent par des paysages sauvages, où des falaises altières se jettent dans des flots tumultueux. Le lieu est splendide, mais son éloignement rend le voyage cher.

Origines et activité volcaniques

Les îles polynésiennes sont toutes nées de l’activité volcanique à la fin de l’ère tertiaire. Sur le fond de l’océan, à 4 000 m de profondeur, de la lave s’écoula alors par des « points chauds », des brèches fixes dans l’écorce terrestre. Éruption après éruption, elle s’entassa, sous forme de coussins de lave, sortes de boulets de canon formés au contact de l’eau froide, pour finalement percer la surface. Une île était née.

Entraînée par la plaque continentale, celle-ci se retrouva bientôt coupée de son point chaud nourricier et cessa de grandir. Mais déjà une nouvelle île naissait à l’aplomb de la source de magma. Au gré des poussées souterraines plus ou moins fortes, des dizaines d’îles se formèrent ainsi sur un même alignement, certaines parvenant jusqu’à la surface, d’autres demeurant volcans sous-marins.

Le même processus s’est répété pour toutes les îles de Polynésie. Certaines, plus grosses, plus récentes, ont moins souffert : c’est le cas de Tahiti. D’autres, plus petites, ont déjà commencé à sombrer : ainsi en va-t-il de Huahine et surtout de Bora-Bora. Toutes les îles volcaniques sont ainsi vouées à disparaître. Pour mieux renaître.

Car progressivement les coraux s’amoncèlent autour d’elles, constituant un anneau de vie. Des sédiments se déposent et des motu (îlots) apparaissent. La végétation s’y implante à son tour. Les « îles basses » des Tuamotu, des atolls, émergeant à peine au-dessus de l’océan, ne sont ni plus ni moins que cela : les survivances d’anciennes « îles hautes » désagrégées par le temps et englouties par l’océan. Là où se tenait le volcan se trouve maintenant le lagon.

Samedi 11 mai

Ma matinée : Achats + Promenade dans Papeete pour trouver les graffitis

Comme prévu Moana me dépose à son cabinet à 7h30. Il se trouve à côté du quartier Mamao (où il y a la foire de mai).

Je décide de me promener dans les rues afin de me trouver un petit déjeuner. Je fini par tomber sur un petit marché bio (environ 8 stands), où j'achète 7 petits beignets au chocolat (ils ressemblaient au mini beignet de mc do). Ils m'ont goûté 900 FPX soit environ 7€50 (quand je vous dit que c'est cher 😉).

Une fois mon petit déjeuné acheté je me suis dirigé vers la mer, pour me poser dans le parc Vaiata où j'ai pu manger et où j'ai pu lire mon livre.

Vers 9h, je décide de me dirigé vers l'optique 2000 du quartier Mamao. Je devais aller acheter un masque de plongé adapté à ma vue. Ceci c'est avéré être un vrai périple. Je me suis complètement paumé et me suis retrouvé dans le quartier étudiant. J'ai appelé Moana qui a du me guider par téléphone.

Une fois arriver chez l'opticien (qui était très gentil et plein de bons conseils au passage), j'achète enfin mon masque. Il m'a coûté 24 000 FPX soit un peu plus de 200€. J'irai le chercher mercredi afin de lui laissé le temps de mettre les verres adaptés. Pour ceux qui se poussent la question, les lentilles ne sont pas recommandées pour plonger, mais si vous voulez quand même plonger avec des lentilles l'opticien m'a conseillé de prendre des lentilles journalières et de les changer directement après la plongé (à cause des microbes qu'il y a dans l'eau).

Je me dirige ensuite à la foire de mai, qui est juste de l'autre côté de la rue par rapport à l'opticien. Je retourne au stand Eleuthera où je règle pour un baptême de plongé plus le niveau 1 (= 5 plongées dont 1 en océan, les autres se font dans le lagon). Cela m'a coûté 270€ je crois, en prenant en compte que j'ai eu le droit aux réductions de la foire. Si on le prix sans réduction correspond environ à 390€.

Cette matinée j'ai beaucoup marché, ce qui m'a permis d'aller à la recherche des graffitis. En effet, depuis quelques années un festival de graff est organisé tous les ans à Papeete. Ce festival s'appelle le Onu'o. Ce qui fait que dans la ville de Papeete des tags sont disséminés un peu partout. Je vous mets en photo ceux que j'ai vu mais il y en a encore pleins d'autres.

Ce midi : retour a la foire de mai pour manger un sashimi (poisson, chou cru, riz, sauce sashimi) pris dans un stand. Prix environ 9 euros.

Cette après midi : j'ai eu la chance de rester 1h à la pointe Vénus dans la commune de Mahina. Il y avait une color run de prévu de ce fait il y avait énormément de monde. Malgré le monde et le bruit c'était un endroit sympa. Puis il faut avouer que le phare est plutôt canon.

Lundi 13 mai

Aujourd'hui les enfants ont eu la visite de certains coureurs (cyclistes) de la ronde tahitienne. Cette course de vélo se déroulera dimanche. Elle consiste à faire le tour de l'île. Personnellement, j'étais tellement prise dans le rangement du bureau que je ne les ai même pas vu. Certains coureurs sont venus car l'événement finance une association et pour la deuxième année d'affilée ils ont choisi la FRAT.

Après le boulot je suis allée payer mon excursion à Tetiaroa, j'ai fait quelques courses dans un Champion et j'ai fini en lissant dans le parc Paofaï 😉.

A noter qu'on trouve beaucoup de choses japonaises ou de marque néo zélandaise. C'est l'occasion de goûter des choses que l'on a pas l'habitude de voir en métropole.

Je vous mets les photos que j'ai prise aujourd'hui.

Dernière petite chose, j'ai envie de vous choquer un peu ce soir mdrrrrr 😉

Regardez le prix des yaourts aux fruits carrefour mdrrrrr. 4 750 francs pacifiques soit environ 38€.

Samedi 18 mai

Je me lève à 4h45. Aujourd'hui je vais à Tetiaroa et le rendez vous est à 5h45 pour un départ à 6h. J'arrive au port de plaisance, plusieurs personnes attendent. Moi je suis partit avec Poe Charter mais il y a d'autre agence qui propose des excursions similaires pour environ 150 euros.

A 5h45 ils nous font monter dans le catamaran, on passe un part pour faire l'appel (j'avais déjà payé). Ensuite, un petit déjeuné est servi à bord : fruits, viennoiseries, chocolat chaud, café. On pouvait se servir quand on voulait puis les viennoiseries étaient très bonnes. Après qu'ils nous aient donné les règles à suivre nous partons du port à 6h15 au lieu de 6h (des gens étaient a la bourre).

L'heure est idéal pour profiter du levé de soleil sur Moorea. C'était vraiment très beau.

Le vent dans les cheveux et respirant l'air frais du matin j'ai profité de ces premières lumières jusqu'à ce que je m'endorme.

Le trajet se passe très bien. Moi qui suis normalement sujette au mal de mer je n'ai absolument pas été malade. De temps en temps des personnes se prenaient des jets d'eau éjectés par le catamaran, se qui était assez marrant. J'ai commencé à parlé avec quelqu'un sur le bateau environ 30 min avant que l'on arrive, ce qui fait que même m'étant inscrit seule à l'excursion je ne l'ai pas été de la journée.

Nous arrivons à Tetiaroa vers 9h, soit 2h45 après notre départ.

Tetiaroa est un atoll constitué de 12 motu (se prononce "motou"). Il fait partit de l'archipel de la Société et plus précisément des îles du vent comme Tahiti et Moorea.

Aussi connu pour appartenir à l'acteur Marlon Brando Tetiaroa possède un hôtel de luxe "Le Brando" situé sur un motu. Le motu voisin sert d'hébergement au staff de l'hôtel.

Marlon Brandon a découvert Tetiaroa grâce à un pêcheur qui l'a accompagné pêcher sur la période où il tournait "Les Révoltés du Bounty" à Moorea. Il est tombé amoureux de cette île et a donc décidé d'acheter les motus un par un.

Tetiaroa a la particularité de ne pas avoir de passe dans sa barrière de corail. Autrement dit, la barrière de corail fait tout le tour de Tetiaroa se qui fait que pour aller sur l'île il faut passé la barrière de corail en zodiac (il y a trop peu de profondeur pour qu'un catamaran passe).

Ci-dessus le parcours de notre excursion.

Comme je vous le disais pour aller sur l'île il faut prendre un zodiac. Il fallait se mettre par deux et attendre les navettes (par deux à cause du poids, les coraux réduisant beaucoup la profondeur du lagon il ne fallait pas qu'on soit trop lourd sinon on aurait pu toucher).

Mon tour arrive je monte dans le zodiac et on démarre. Les mecs qui conduisent me font trop rire ils conduisent ça comme sils étaient sur une autoroute. Je ne sais pas à quelle vitesse on était mais j'avais l'impression de foncer mdrrr. Quand on se rapproche de la barrière de corail on voit clairement une différence de niveau entre l'océan, la barrière de corail et le lagon. La barrière de corail crée une sorte de gouffre ou il y a beaucoup de mouvements (pseudo vague, mini cascade - je sais pas vraiment comment décrire ça). De ce fait le mer accélère à ce niveau pour surfer sur la vague. Dès qu'on arrive sur le lagon l'eau est incroyablement transparente. On voit très bien les coraux. Ce moment était trop trop bien j'ai adoré la vitesse du zodiac et la sensation que cela faisait

Une fois arrivée sur l'île nous commençons à marcher au bord de l'eau (voir trajet de l'excursion sur le plan d'au dessus). Il fait super beau et les paysages sont vraiment extra. Sur notre route on croisse des Bernard l’Hermite, je ne savais pas qu'il en existait de si gros.

Ensuite, nous avons coupé dans la forêt (ou la jungle mdrrr je ne sais pas vraiment comment qualifier ça). C'était vraiment très sympas, je me suis sentis comme une aventurière mdrrr.

A la fin de notre traversée nous arrivons sur une plage paradisiaque. Plage de sable blanc, cocotier, eau turquoise, vraiment l'image de carte postale. En face de nous se trouve l'île aux oiseaux. La guide nous laisse en autonomie pendant environ 1h30. J'en ai profité pour faire le tour de l'île aux oiseaux en passant par l'eau. L'île aux oiseaux est un endroit protégé, par conséquent on n'a pas le droit d'aller sur le motu. Si on le voulais on pouvait rester devant l'île, se baigner ou faire du snorkeling (masque, tuba).

Vers 11h30 nous repartons pour rejoindre le catamaran. Le repas du midi nous y sera servis. Nous longeons le bord de mer, ce côté de l'île est beaucoup plus escarpé. Il y a des cailloux partout se qui n'était pas très pratique pour marcher. Cela n'a cependant pas était gênant, vu le lieu dans lequel nous étions, cela était vite oublié.

Pour finir notre excursion sur le motu, on reprend un zodiac pour rejoindre notre catamaran. Direction le repas que nos guides nous ont préparé le matin. Personnellement j'avais trop faim, ça creuse cette histoire.

Une fois sur le catamaran le repas nous est servis. Il y avait du riz, du poisson cru au lait de coco et du poisson au barbecue. J'ai pris du riz et du poisson au barbecue (la chinoise m'avait dit d'arrêter le poisson cru pendant un moment). Le poisson au barbecue était vraiment super bon, je ne sais pas comment il était fait mais il était trop bon. En plus c'est nous qui nous servions, et il y avait de cas se servir des grosse portions 😉.

Après le repas, on nous propose d'aller nager autour du catamaran. C'est un spot où il y a quelques requins citrons. Ayant peur des requins je n'y suis pas allée tout de suite, je suis restée sur le bateau et je regardais comment ça se passait pour ceux qui était descendu faire du snorkeling (palmes, masque, tuba).

20 min plus tard, les personnes étant dans l'eau n'avait toujours pas vu de requins. Je décide donc de tester mdrrr 😀. Dans l'eau il n'y avait rien, même pas de petits poissons, ou alors ils étaient trop en profondeur. Je décide donc de m'éloigner du catamaran et de me rapprocher de la barrière de corail. La il y a plus de choses à voir, des coraux de toutes les couleurs et des poissons. C'était vraiment sympas 😀. A un moment j'entends des bruits de tubas, je n'étais pas la seule à cet endroit. Je me retourne vers le plongeur et je me rends compte qu'il regarde derrière moi. Je me retourne et la je vois un requin citron à 1m de moi. Je vous explique même pas se que j'ai ressenti parce que je ne saurais même pas le décrire. C'est très impressionnant de nager avec un tel animal dans son milieu naturel. Il nous regarde et continue ça route. J'avais tellement peur de le toucher avec ma palme et qu'il me bouffe que j'avais arrêter de bouger mdrrr.

Après cette rencontre forte en émotion, j'ai pu en revoir un nager au loin. Est-ce que c'était le même qui avait fait demi-tour plus loin ou un autre ça je ne sais pas.

Ma sœur m'a demandé combien il mesurait, donc pour ceux qui se pose la question j'en sais rien. C'est comme si le temps c'était arrêté et je n'ai aucune notion de la taille qu'il faisait. Cependant, quand on fait des recherches on trouve que le requin citron peut atteindre jusqu'au 3.50m et peser jusqu'à 180kg ce qui en fait une bonne bête. Je suis quasiment sûre que celui que j'ai vu ne faisait pas plus de 2.50m.

Comme vous devez vous en douter je n'ai pas de photos, je vous en met une trouvé sur internet pour vous donner un ordre d'idée. De plus je vous met une petite fiche descriptif sur le requin citron.

Fiche descriptive du requin citron : https://chercheursdeau.com/requin-citron/

Source : Chercheur d’eau N°48 / page 30 / Février-mars-avril 2016

Le requin-citron est une espèce de requin vivant habituellement près des côtes. Il peut mesurer jusqu'à 3.50m et a une durée de vie de 25 ans. On le rencontre entre la surface et 100 mètres de profondeur. Généralement peu agressif, sa taille le rend cependant dangereux pour l’homme dans certaines situations.Le requin-citron, est appelé ainsi car il a une couleur plus jaune que les autres requins. Sa nageoire dorsale postérieure est sensiblement de la même taille que sa nageoire dorsale antérieure. On le trouve essentiellement dans la région subtropicale des côtes atlantiques et pacifiques du Nord et du Sud américain, mais aussi dans les îles du Pacifique et sur la côte ouest de l’Afrique.

Pour la sécurité des juvéniles la femelle met bas dans la mangrove, là où les grands prédateurs ne peuvent se faufiler. La femelle met au monde, après une période de gestation de 12 mois, une portée comportant de 3 à 20 petits, mesurant chacun de 60 à 65 centimètres à la naissance.Cette espèce de requin a la particularité de mettre au monde sa progéniture sur son lieu de naissance. En effet, les femelles, au terme de leur grossesse rejoignent l’endroit exact où elles sont nées, quelle qu’en soit la distance à parcourir. Son alimentation se compose principalement d’autres poissons (environ 80 %), mais peut aussi comporter des mollusques et des crustacés, et parfois même quelques oiseaux marins.

...

A 13h40 nous partons pour rejoindre Papeete. Nous y arriverons vers 16h40 (3h de navigation). Avant de partir, notre guide (une femme) nous fait une démonstration de danse tahitienne se qui était très sympas pour terminer la journée. Malgré avoir cramé comme jamais, c'était une journée incroyable.

Samedi 25 mai : Punnauia

NB : les photos que je vais mettre dans cette partie seront prise sur internet, je vais les choisir les plus ressemblante à ce que j'ai pu voir.

Je me suis enfin lancée !!! J’ai fait mon baptême de plongée. Et oui j’ai fait mon baptême à Tahiti ! ;)

J’ai choisi l’école de plongée d’Eleuthera. J’avais eu des réductions lors de la foire de mai. L’équipe et très accueillante et très gentille. Allez voir leur site, ils ont pleins de photos : https://www.eleutheratahiti.com/fr

J’ai donc rendez-vous à 10h30 pour mon baptême de plongée dans le lagon de Punnauia. Stressée comme jamais et appréhendant d’être une quiche dans l’eau, Cédric me descend du lotissement vers 10h. Lorsque j’arrive, le site est déjà plein de monde, des personnes viennent de rentrer de plongée et sont entrain de ranger leur matériel. Le stress monte encore plus. Je me disais « mais purée ils ont l’air de savoir ce qu’ils font ». Je me dirige vers l’accueil où ils me font remplir une feuille de renseignement sur notre état de santé général (Est-ce qu’on compte prendre l’avion dans les 12h ?/Est-ce qu’on a des antécédent de pathologie cardiaque dans la famille ? Etc.). La feuille rempli on me dit d’attendre et qu’on me présentera mon moniteur après.

Quelques minutes plus tard, on me présente Romain et les deux autres personnes avec qui il plongera aussi. Je fais alors connaissance avec ce couple de jeune français qui est venue sur Tahiti pour une durée non défini. Ça m’a fait du bien de rencontrer de nouvelles personnes. Malgré le fait que je sois la depuis un mois on ne peut pas dire que je me sois fait d’amis. Elle a déjà son niveau 1 de plongée mais lui n’a jamais fait de plongée, comme moi, ce qui m’a pas mal rassurée.

Romain nous fait une petite visite des locaux et part nous chercher nos combinaisons. On s’habille et on part choisir nos palmes. J’ai découvert que les pointures de palmes ne sont pas du tout les mêmes que celles pour nos chaussures. Moi qui chausse normalement du 38 j’ai dû prendre une pointure inférieure à 36. Pour bien choisir ça pointure il faut pouvoir lever le talon sans que la palme parte. Etant en baptême, pas besoin de s’occuper des bouteilles et de l’équipement, on gère seulement notre masque, nos palmes et notre combinaison.

Comparé à la photo, je n'avais pas de tubas, ni de cagoule, et ma combinaison m'arrivait au dessus des genoux.

Une fois toutes les palanquées (=groupes) prêtes, nous montons tous dans le bateau. Tous les groupes partent dans le même bateau. Sur le chemin Romain nous explique de quoi ce constitue le matériel et nous apprends les signes que l’on utilisera sous l’eau (je veux remonter, ça ne va pas, je veux descendre, c’est ok, etc.). Il nous explique ensuite comment ça va se dérouler Etant deux à passer notre baptêmes, Romain va faire 2 tours. Il partira d’abord avec le couple, reviendra me chercher au bout de 30 min quand ils auront fini et on échangera.

Les palanquées partent les unes après les autres, je fini par me retrouver seule sur le bateau. Je ne sais pas si c’est légal mais bon, de toute façon je ne sais pas faire démarrer un bateau donc bon mdrrr. Les 30 min me paresse super longues, alors quand mon tour arrive je n’hésite pas à sauter dans l’eau. Mon moniteur étant déjà dans l’eau, il avait accroché mon équipement à une corde au bord du bateau. Mon matériel étant déjà dans l’eau je ne suis pas entrée dans l’eau en bascule arrière.

Une fois dans l’eau, il m’équipe, réajuste mon masque, m’explique comment marche mon détendeur (truc pour respirer), et c’est partit. Au début, le moniteur me tiens, ce n’est pas facile de gérer sa flottaison (descendre/monter/respirer/etc.).

Finalement, malgré l’appréhension que j’avais et la difficulté à faire passer mes oreilles (à cause de la pression), j’ai ADORE. La sensation de flotter et voler en même temps et incroyable. Puis contrairement à ce que je pensais, je ne me suis pas du tout senti oppressé par l’immensité de la mer. Quelques minutes plus tard, Romain m’a lâché, j’étais super fière de moi, cela voulait dire que je n’étais pas une quiche autant que ça mdrrr. J’ai particulièrement adoré la sensation de flotter, le fait d’être à genoux dans le sable, de se faire rentrer dedans par des poissons multicolores et de pouvoir jouer dans l’eau (tourner, monter, descendre). Romain m’a même montré comment faire un rond de bulles avec l’air que l’on expire. Bon je n’ai pas réussi, on peut même dire que c’était pitoyable mdrrr, mais ça aura au moins eu le mérite de me faire rire.

Alors, vous devez vous dire « Oui, oui c’est bien gentil tout ça mais tu as vu quoi ? ». J’ai plongée sur un site qui s’appelle l’aquarium. Il tient ce nom pour la multitude de poissons que l’on peut observer. Il faut savoir qu’un baptême est limité à 6m de profondeur, le lagon pouvant aller à plus de 13m à certains endroits nous n’avons pas toujours était jusqu’au sable. Autre précision que je voudrais donner, au même titre que les plages de Bora-Bora sont associées à celles de Tahiti, on pense souvent à tort que plongée à Tahiti c’est plonger dans tellement de poissons que l’on ne peut plus bouger, or, désolé mais ce n’est pas le cas. C’est peut être le cas pour Rangiroa ou Fakarava mais pas pour Tahiti. Attention je n’ai pas moins aimé l’expérience pour autant, j’étais déjà éblouis par se monde parallèle sur lequel je ne m’étais jamais penchée. Le silence de la mer est envoûtant.

Nous sommes sur le site des 3 épaves. Ce site est très connu à Tahiti, trois épaves y reposent, celle d’un bateau et d’un petit avion de plaisance sur 10m, et un autre bateau, plus profond, que nous ne verrons pas aujourd’hui. Ces épaves offrent un habitat naturel très convoité par les petits poissons. Notre plongée promet donc d’être quelque peu colorée. J’ai adoré m’allongé sur les ailes de l’avion et m’accrocher au rebord d’une vieille coque de bateau.

Au-delà des épaves, Romain rend la plongée très intéressante et drôle. Il m’a montré un concombre de mer, alors ce n’était pas le concombre de mer tout noir tout moche mdrrr, il était rosse avec des petits piques encore plus roses. J’ai pu le toucher et le retourner, j’ai trouvé ça fascinant et intriguant. Je précise pour ceux qui ne le savent pas mais un concombre de mer est un animal.

Fiche descriptive du concombre de mer : Nom commun des holothurides, animaux marins classés dans les échinodermes, aux côtés de l'oursin, de l'étoile de mer, de l'ophiure et de la comatule. Leur corps de section circulaire, allongé et mou leur a valu leur surnom de concombre de mer. L'adulte ne nage pas mais rampe sur le fond. C'est un détritivore qui se nourrit en filtrant le sédiment récolté à l'aide de ses tentacules rétractiles entourant la bouche. Certaines espèces peuvent s'enfouir. Si elle est inquiétée, l'holothurie se contracte et durcit sa peau. En cas d'attaque caractérisée, certaines éjectent un filament composé d'un liquide gluant et peuvent même expulser ainsi une partie de ses organes, pour entortiller l'ennemi dans un piège paralysant. On trouve de nombreuses espèces d'holothuries, sous une large plage de latitudes et de profondeurs.

Autre expérience que j’ai pu vivre, j’ai pu toucher une anémone. Elle était blanche et ses tentacules bougeaient selon le courant de l’eau, je trouvais ça très beau. Au toucher c’est assez collant. Une fois sur le bateau, Romain nous a expliqué que nous avions pu la toucher sans ressentir de douleur (brulures) grâce à notre peau qui se fripe sous l’eau et qui deviens donc pas conséquence plus épaisse et moins fragile.

J’ai pu également faire la rencontre d’une demoiselle fermière, poisson qui devient vite agressif en protégeant ses œufs. Je ne rigole pas je vous assure ! Mdrrr. Romain a voulu me montrer son comportement, il a donc essayé de toucher le poisson de façon insistante, au bout de quelques secondes le poisson a commencé à « l’attaquer » mdrrr, il avançait en accélérant, puis reculait, etc. C’était drôle parce que Romain faisait semblant d’être dans un combat de boxe, moment très drôle et sympas.

Liste non exhaustive de ce que j’ai pu voir : je me suis appuyé sur des légendes de photos trouvées sur internet, il m’était impossible de retenir tous les noms de poissons différents, j’ai donc essayé de les retrouver sur internet

Famille des poissons coffre (celui que j’ai vu était un poisson jaune à point noir d’environ 1cm sur 1cm, tellement petit qu’on ne voit presque pas ses nageoires), becs de cane (plus gros poissons pouvant être observé dans le lagon), des labres, des poissons papillons, famille des demoiselles, idole maure, poisson faucon, mérous, soles, balistes, canthigastères, les poissons lapins…

L’ Idole Maure ci dessus et la famille des chirurgiens, nommés ainsi car ils possèdent deux épines tranchantes au niveau de la caudale.

30 min plus tard on sort de l’eau. J’ai des étoiles plein les yeux. Contente d’avoir acheté ma formation pour la passation du niveau 1 j’ai hâte de replongé.

Rentré à l’école on lave nos affaires de plongée à l’eau claire (non salée) et j’échange mon numéro avec les jeunes. Je décide de prendre les mêmes dates de plongées avec le garçon comme ça on sera ensemble. Prochaine plongée prévu le jeudi 30 mai à 10h30 si la météo nous le permet.

Il est environ 13h30 quand ils proposent gentiment de me ramener jusqu’à la maison. 3h30 passé avec l’école de plongée (30min dans l’eau + 3h de préparation et de rangements) m’auront suffis à faire une sieste de 2h30 durant l’après-midi.