Parce que j'en avais besoin. Parce que je le peux. Et parce que la vie est courte et qu'on se doit de la vivre pleinement. Me voilà en route pour un voyage de 2 mois en Europe.
8
juin

On ne s'attardera pas sur le vol Montréal-Paris, il fut des plus typiques. Endormi avant même le décollage, réveil pour le repas (un jour, je comprendrais pourquoi on nous sert un souper à 10pm), puis retour dans les bras de morphée jusqu'à l'attérissage. Un passage au douane quand même rapide, l'achat d'un billet de train (achat qui aura pris plus de temps que le-dit passage au douane) et me voilà dans le RER-B direction Paris et l'Ile de France.

Une fois rendu à la Gare du Nord, je transfert à celle de l'Est pour laisser mes bagages à la consigne. Comme mon train devait partir de la Gare de l'Est, c'était le choix logique. Je vous conterais plus loin la péripétie du jour, mais pour l'instant restont centré sur ma visite de Paris. Une fois déchargé de mes sacs, je commence mon exploration de la ville Lumière.

Premier arrêt : Montmarthe. Bien que j'aurais pu prendre le métro, je préfère m'y rendre à la marche et déambuler dans les rues du quartier pour pouvoir apprécier son architecture. Je dois avouer que la vue obtenue rendu en haut, vaut emplement les quelques marches à monter (Prendre le funiculaire c'est NON!). Je me dirige par la suite vers l'Arc de Triomphe et les Champs-Élisées. Sur le chemin, j'effectue un court arrêt au "Mur des je t'aime", situé tout prêt. Comme c'est noir de monde, je me contente de prendre une photo instagrammable et je me flex pour la suite de mon exploration. Mon temps à Paris est limité et dans le but d'optimiser le nombre de monuments que je veux admirer, cette fois-ci je prends le métro pour me rendre à Charles-de-Gaules Étoile.

Vue de Paris - Montmarthe 

Arrivé devant l'Arc de Triomphe, je me dis que je dois traverser le rond point et aller apprécier ce chef d'oeuvre de plus près. Oui, Oui. J'ai fait ça comme une vrai touriste. J'ai traversé à la course entre 2 vagues de voiture (j'ai suivi d'autres touristes hein!). Ne vous inquièté pas, je suis revenu par le tunnel (merci Chlo!). J'étais en facetime avec mon amie Chloé au moment de retourner sur l'avenue, outre de m'informer du tunnel, elle m'a aussi ordonnée d'arrêter chez Ladurée, la ou on retrouve les meilleurs macarons de Paris. J'ai gouté fraise-bonbon, effectivement c'était bon!

Au travers de tout ça, je continue mon chemin, direction la Tour Eiffel. La traverse du pont d'Alma et une promenade sur le bord de la Seine plus tard, se dresse finalement devant moi, majestueuse, la Tour Eiffel! Trois, quatres photos, un petit arrêt pour apprécier cette merveille et je continue ma route vers l'Allée des Cygnes et la Statue de la Liberté de Paris.

Tour Eiffel et la Seine - Paris 

Je ne pouvais pas être à Paris pour une première fois et ne pas aller admirer la Cathédrale. Le trajet pour m'y rendre se fera en métro. Sur un coup de tête, je sors une sortie plutôt et me rend au palais du Luxembourg. Les jardins sont magnifiques (qu'est-ce qui ne l'est pas à Paris me direz-vous). Une photo de la Fontaine Médicis et hop je sors des Jardins, mes pieds me mènent par la suite au travers du dédalle de petite rue du quartier de la Sorbonne direction la Cathédrale.

Palais du Luxembourg - Paris 

Funfact du jour : quand je voyage seul, je vais rarement manger au restaurant. Je préfère me ramasser un plat on-the-go et aller manger dans un parc ou devant un monument. Ce soir, mon choix c'est arrêté sur un petit kiosque de Falafel, que j'ai été mangé devant la Cathédrale. Dure à battre comme vue pour souper.

Mon souper terminé, il me reste encore un peu de temps avant de devoir aller chercher mes sacs et me rendre à la gare de bus (ça s'en vient plus bas les changements de plan), je décide de bifurquer vers le Musée du Louvre. J'y ai la chance d'admirer les pyramides avec le soleil qui amorce sa descente et en fond sonore une violoniste, qui ma foi était vraiment talentueuse.

Musée du Louvre - Paris 

Ce qui suit est sans contredit mon highlight de la journée, j'ai eu droit à un rapide court du maniement de l'arche et du violoncelle dans une voute du Musée du Louvre (psssttt le violoncelle est mon instrument classique préféré). C'est en sortant de l'enceinte du Musée que j'ai croisé un violoncelliste entrain de s'installer. Je voulais l'entendre jouer, je lui ai donc demandé s'il allait le faire. Petite jasette, j'apprends qu'il est étudiant et il insiste pour que j'essai cet instrument que j'aime tant. Je vous le dis, mes notes simples ne sont rien comparativement à son talent. N'empêche, ce fut une expérience merveilleuse.

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Bon, c'est ici que je vous conte la péripétie du jour (il y en aura probablement à tous les jours, c'est immanquable)! Pendant mon cours trajet en métro entre Montmarthe et l'Arc-de-Triomphe, je décide de vérifier mes courriels. Sait-on jamais, une de mes réservations pourraient avoir été modifiées.. Je vais vous dire, j'ai bien fait de vérifier, car mon train de nuit direction Munchen en Allemagne a carrément été cancellé. Trois courriels pour m'avertir 5 heures d'avance que le segment Paris-Munchen ne sera pas en service ce soir. La seule option proposée : appeler au service à la clientèle. En essayant de ne pas manquer ma station (je suis toujours dans le métro), j'appelle au service client de OBB pour me faire expliquer qu'il n'y a pas d'autres trains et que je dois remplir un formulaire sur leur site pour me faire rembourser. Un petit 2 secondes de panique ici, puis je me mets à la recherche d'une alternative pour me rendre en Allemagne sans que ça me coute le prix de mon billet Montréal-Paris.

Me voilà donc assise sur un banc de l'Avenue des Champs-Élisée faisant face à l'Arc de Triomphe, en pleine recherche d'un moyen de transport pour l'Allemagne. Les trains ne sont définitivement pas une option à 400$ le trajet, l'avion n'ont plus, ne reste que l'option des bus. Bonne nouvelle, il reste quelques places sur le bus de nuit direction Budapest avec un stop à Munchen. Voir le bon côté des choses, c'est avoir 2 heures de plus à Paris (départ à 21h au lieu de 19h), arriver à une heure légèrement plus décente (8h45 vs 5h40) et me dire que je vais pouvoir explorer un quartier de plus en me rendant à la Gare Bercy.

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Vous aurez compris, j'ai du aller chercher mes sacs à la Gare de l'Est, pour ensuite me rendre dans le quartier Bercy. Le trajet en métro ce fait très bien, un transfert à la ligne 14 et puis tu sors au Accor Arena (il est d'ailleurs franchement beau avec ces toits verts). Ensuite c'est environ 15 minutes de marche au travers du parc pour ce rendre à la Gare de bus.

La vérité c'est que je m'attendais à une vrai gare, comme une gare de train, avec des restos et des cafés. Eh bien non, la gare routière Bercy, c'est un long stationnement souterrain avec des machines distributrices. J'ai un trajet de 12 heures qui m'attends, je dois manger. Google Maps étant mon meilleur ami, je trouve un resto mexicain (restrictions alimentaires obligent, le mexicain c'est toujours winner!) à 10 minutes de marche... me revoilà donc en route avec mes sacs (je ne sens plus mes pieds après mes 40 000 pas au travers de Paris) pour aller me donner un second souffle et remplir mon estomac! J'aurais eu la chance de traverser le parc de Bercy et revenir par le sentier longeant la Seine. Une fin de soirée à Paris qui valait la peine. Mes pieds n'étaient pas malheureux d'être libérés de mes souliers lorsque je me suis installé dans mon bus de nuit, direction Munchen - Allemagne!

9
juin

Départ à 21h00 de Paris, arrivé à 8h45 à Munchen. Un trajet de nuit de presque 12 heures, incluant le passage au douane terrestre France-Allemagne et une pause de 10min dans une station-service. Le bus était relativement confortable. J'ai dormi in and out pas mal tout le long. Tellement, que vous avez failli que me retrouver à Budapest (ouppsss). J'ai oublié de mettre un cadran autour de l'heure d'arrivée prévue à la gare centrale de munich. Erreur d'amateur, je sais! Résultat : je me suis endormis et j'ai failli passer tout droit. Je vous laisser imaginer mon reveil en sursaut et réalisant que c'est ici que je débarque..

Scoop, ça réveille mal en titi! Je dois avoir toper le record guiness de vitesse à ce lever, packter ses affaires à bric à brac, le sac à moitié sur l'épaule et se dépêcher à descendre du bus pour récupérer son autre sac dans la soute du bus. Les yeux à moitié collés, me voilà à Munchen pour la journée. Mon prochain train étant à 17h, j'ai assez de temps pour explorer la vieille ville tranquillement. Pour information (c'est très mal indiqué, voir pas du tout), mais il y a des casiers pour bagage directement à la Gare de train. J'ai manqué cette information, je m'étais donc trouver une consigne Bounce à proximité. (Pour ceux qui n'ont jamais utilisé ce genre de consigne, il s'agit de commerce qui vous permettent de laisser vos bagages dans un backstore désigné à cet effet. Personnellement, je ne laisse pas mon ordination dans ce genre d'endroit, mais c'est parfait pour un packsac de linge.) Petit hic, il n'ouvrait qu'à 10h30. En attendant, je me suis trouvé un petit café vegan parfait pour pouvoir écrire mon blog tranquille (mon voyage, c'est en partie pour ça hein! Prendre le temps d'écrire!) Le sandwich au avocat était aussi délicieux eheh!

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La température n'est pas fameuse, de la pluie intermittente et des nuages. Je décide de prendre ma chance d'avoir une passe d'un jour dans un gym près de la place Marienplaz. Bonne nouvelle, l'homme à la réception me donne une carte d'accès pour la journée! En plus d'avoir fait un training, j'ai eu accès au sauna, à un séchoir et un fer plat! Je vais vous dire, après 2 nuits en transport (avion et bus) et une toilette approximative dans les toilettes du café du matin, c'était le bienvenue pour mon moral! J'ai par la suite déambuler dans les rues un peu au hasard, passant par la Marienplatz, la Max-Joseph-Platz, la Résidence de Munich, l'Hofgarten et son war memorial, l'Eisbachwelle et ces surfeurs, le Werneckwiese, l'Odeonsplatz, l'Holnstein Palace et par la Karlzplatz. Après avoir fait le tour, il est l'heure de me rendre à l'Hauptbahnhof pour mon train direction Salzburg en Autriche.

Marienplatz - Munchen 

J'ai bien aimé l'architecture de Munich, je n'y serais pas rester plus longtemps en solo cependant. Niveau alimentaire, mes choix étaient limités (des crêpes et des bretzels à tous les 2m, c'est non!). Finalement, j'ai réussi à me trouver quelques choses de correct dans une petit bistro à la Gare.

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Le trajet entre Munich et Salzburg est quand même tranquille et rapide. La vue sur les montagnes intermittentes est appréciable. Quoi que, je passe la moitié du trajet à somnoler.. (pour vrai, en transport, je dors tout le temps!). J'arrive enfin à Salzburg, mon auberge n'étant pas loin de la gare, ce n'est qu'une dizaine de minute de marche qui me sépare d'une bonne douche et d'un vrai lit. Comme il mouille encore, après m'être installé, avoir pris une douche et avoir enfillé mon pyjama (rien de mieux comme sensation après 2 jours à l'épouvante), je m'installe confortablement dans la cuisine de l'auberge avec mon ordinateur et me voilà entrain de publier ma journée à Paris, tout en écoutant le GP de Montréal (eheh!).

10
juin

Une bonne nuit dans un lit, c'était grandement bienvenue! Au programme aujourd'hui, excursion d'une demi-journée à Hallstatt, puis visite à pied de la ville de Salzburg.

Hallstatt est un petit village situé sur la rive ouest du lac Hallstattersee, dans la région montagneuse du Salzkammergut. Cette région est reconnu pour ces mines de sels et ces petits villages pitoresques. Hallstatt fait d'ailleurs partie du patrimoine mondial de l'UNESCO et abrite l'une des plus anciennes mines de sel au monde. Cela en fait une destination prisée par les touristes (et oui, j'ai aussi fait ma touriste).

Malheureusement pour moi, la météo n'aura pas été de mon coté pour ma visite. J'ai d'abord eu droit à une masse de brouillard au top de la plateforme skywalk, on y repassera pour la vue (rien de nouveau ici, je n'ai jamais de vue lorsque je prends un funiculaire). Je décide de redescendre par le sentier. Personnellement, bien que j'étais mouillé comme un canard, j'adore la sensation de randonner dans un sentier forestier sous la pluie. Rien de tel que le son des gouttes d'eau qui frappe les arbres et le sol pour canaliser son énergie et ne faire qu'un avec la terre.

J'ai par la suite marché sans but dans le dédalle de ruelle et passage du village (le bus ne repartait que dans 1hr). Chaque température apporte son lot d'énergie, marcher dans un vieux village pitoresque sous la pluie est une autre façon d'apprécier le moment présent.

 Hallstatt - Salzkammergut
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De retour à Salzburg, la pluie a cessé et le soleil pointe le bout de son nez. Je me dirige vers le Mirabellgarten et le Marko-Feingold-Steg (pont piéton aux milions de cadenas). Les jardins sont magnifiques, on y a même une vue au loin sur la forteresse. Après un petit arrêt au Redbull World Salzburg, je me rends à la Residenzplatz. J'en profites pour y envoyer ma première carte postale (je ne vous dis pas à qui elle était destiné eheh!).

Anecdote : au lieu de rapporter des aimants de frigo à mes proches, j'ai décidé d'envoyer des cartes postales des différents endroits que je visiterais (en espérant qu'elles arrivent à destination avant mon retour euuhh).

Me promener sans but précis entre les différentes places publiques, les boutiques, les stands de bouffe de rue et les vieux bâtiments qui ont tous une histoire à raconter me permet de vraiment apprécier cette ville de la Haute-Autriche. On m'a demandé aujourd'hui quel était mon coup de coeur à date (je sais, ce n'est que le début!), bien que j'ai adoré Paris et su apprécié Munchen, j'avoue que la vieille ville de Salzburg m'a prise au dépourvu. Je ne m'attendais pas à apprécier autant mes deux nuits ici. Le dédalle de rue, ruelle, passage et places publiques avec ces hauts bâtiments en fond mon coup de coeur actuel.

Residenzplatz - Salzburg 

Mes pieds me mène, tout en haut de la montagne, à la forteresse de Hohensalzburg. Pour ceux qui ne veulent pas monter les marches, il y a un funiculaire qui permet de ce rendre à la forteresse. Bien entendu, pour moi les funiculaires, c'est non! Le tour de la forteresse ce fait quand même rapidement, la vue sur la ville en vaut le détour. Bien que la descente en funiculaire soit inclut dans le prix de mon billet d'entrée, c'est toujours non! Comme à l'aller, je me laisse guider par les petits chemins pour redescendre. Mon chemin m'apporte à la fontaine Saint-Rupert et à l'Abbey St. Peter's puis dans les rues magnifiques ou je me marche sans but précis. Mon vagabondage me ramène sur la rive est du Salzach, ou j'y trouve un sentier surplombant la ville.

Hettwer Bastei - Salzburg 

Après une randonnée avec des points de vue sur la ville et sur la forteresse de l'autre côté du Salzach, j'effectue un petit arrêt à la pharmacie et à l'épicerie et me dirige vers mon auberge. Je resortirais vagabonder en soirée, je me dois de la voir, au moins une fois, illuminée! Au programme, écrire le récit de ma journée et donner un petit répit à mes pieds.

 Forteresse Hohensalzburg - Salzburg
11
juin

Ce matin, j'ai décidé de faire quelques choses que je n'ai pas fait depuis des semaines : me lever à 8h. La grasse matinée pour moi qui se lève à 3h30 d'habitude. Je prends mon temps pour aller déjeuner. Composé de yogurt frais, musli, toast, fromage, charcuterie et légume, le petit-déjeuner offert par l'auberge est simple, mais me convient parfaitement. Surtout après avoir passé 2 jours sur la route à me nourir de barre protéinée.. Vient ensuite le temps de faire mes sacs pour la suite de mon vagabondage en Europe, comme le check-out est à 11h et que mon prochan train est à 16h, je décide d'aller storer mes sacs à la gare directement. La prochaine étape de mon voyage se profil à l'horizon, mais avant d'embarquer dans mon prochain train direction la Slovenie, il me reste encore quelques heures à Salzburg.

Comme pour les 2 derniers jours, la température est soso. Il mouillasse, le soleil est au abonné absent et le mercure ne se rend même pas dans les 20 degrés. Une journée parfaite pour prendre mon temps, respirer et me poser. Le Hangar-7 de Redbull (musée de la technologie) était définitivement sur ma liste de chose à voir à Salzburg (fan de Redbull Racing ici!!), quoi de mieux qu'une journée de pluie pour aller visiter un musée!

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1ère péripétie du jour : je me suis tromper de direction de bus. Honnêtement, c'est typique de moi en mode YOLO. Arriver à la gare de bus, voir le no.2 (c'est ma ligne ça!), ne pas vérifier si c'est celui qui va vers le musée, embarquer quand même et me rendre compte après 5 ou 10 minutes que je ne vais pas dans la bonne direction (ouppss!). Débarquer de l'autobus en vitesse (on va limiter la distance à refaire hein!), regarder mon google maps et voir que je suis tout près de la vielle ville et de la ligne 10 qui pourra m'amener (on l'espère cette fois) à destination. Voir le bon côté des choses, c'est en profiter pour déambuler dans les rues de la ville et m'imprégner de l'énergie des vieux bâtiments une dernière fois avant de quitter cette ville dont je suis tomber sous le charme!

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Je vous rassure, je ne me suis pas tromper deux fois. J'ai failli le manquer cependant (vous pouvez rire) trop dans le lune pour réaliser que mon bus était devant moi, mais ça on le dira pas trop fort. Le musée n'est pas bien grand, en 30 minutes, j'en ai fait le tour. Néamoins, la fan de F1 que je suis à bien apprécier cet expérience, j'aurais eu la chance de voir (entre autre) la RB13 en vrai.

Hangar-7 Redbull - Salzburg 

Une journée de pluie, c'est aussi une bonne occasion de prendre soin de soi! Pour moi, rien de mieux que de passer un 2 ou 3 heures au gym pour le faire (folle de même). Je sais, je sais, j'ai dis que je donnais un break à mon corps de 2 semaines (oupppss...), la vérité c'est que j'ai besoin, pour ma santé mentale et physique, de bouger à chaque jour. Quand je marche des 20k @ 40k pas par jour pour explorer les 4 coins du petit coin de pays ou je me trouve, ça va, mais une journée grise comme aujourd'hui, le gym est une nécessité. C'est probablement la première chose que j'ai spotter en débarquant du train à Salzburg, le soir de mon arrivé, le gym situé à la gare centrale. La plupart des gyms offrent des passes journalières, celui-là ne faisait pas exception. Pour 20 euros, j'ai pu y passer tout l'après-midi et avoir accès à la machine de bronzage en bonus. Un peu de soleil artificiel en ces journées grises ne fait jamais de tord sur mon moral!

J'aimerais pouvoir vous dire que mon train était à l'heure, mais non. Il a d'abord été décaler de 10 minutes, puis de 20 et finalement de 30 minutes. Ce temps me permet d'arrêter chez SPAR (épicerie Libanaise vraiment super) pour y acheter mon souper et quelques trucs pour la route. J'y déniche des produits santés protéinés qui font mon bonheur! Le seul hic, je vais manquer ma correspondance à Villach, une chance que j'avais prise un billet journalier. Par chance il y en a un autre à 21h, voir le bon côté des choses c'est ce dire que je pourrais profiter de ce temps pour faire le tour de cette petite ville situé à la frontière Autrichienne-Slovène.

Au moment d'écrire ces lignes, je suis assise dans un ICE direction Villach. Rien avoir avec les trains régionals (comme celui entre munich et salzburg). Le voyage est confortable et comme il dure environ 2h30, je prends ce temps pour vous raconter ma journée. Entre quelques lignes, j'en profites pour profiter du panoramas des Alpes Autrichiennes. Difficile de prendre des photos en train, mais ces paysages resteront gravés dans ma mémoire.

J'arrive finalement à Villach, je range ma tablette et reprendrais mon écriture demain!

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Villach, Autriche.. J'aurais pu ne pas m'y arrêter et cela aurait fait la même chose. Petit village séparé par une rivière, quelques commerces et un dépanneur robotisé (oui, oui!). Voilà! On a fait le tour. Je fini par retourner à la gare 1h avant mon train, une chance il était en gare. Je m'installe et attends mon départ pour la Slovénie. Le trajet n'est pas bien long, mais il est tellement creux, qu'il n'y a pas de réseau. Pas pratique quand tu te rappelles que tu dois installer ta e-sim parce que ton forfait cellulaire ne couvrent pas les prochains pays qui s'en vienne. J'essai tant bien que mal de le faire, mais sans succès.

 Villach - Autriche
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Avec mon escale de 2h à Villach, j'arrive à Lesce-Bled en Slovenie autour de 22h. Pas de réseau, aucun commerce d'ouvert, un chauffeur de taxi louche, j'ai l'aire d'une vrai touriste qui cherche le bon arrêt de bus. J'arrive à baraguiné un semblant de conversation avec une dame qui moppe son plancher au café de la gare (ça ressemblait à : Bled? Bus? et la dame qui me pointe la cabine de l'autre côté de la rue!) Voilà, besoin de rien d'autre! Armé de ma connection internet (parce que j'ai finalement réussi à installer ma e-sim eheh!, voir plus bas pour une autre mini péripétie), j'attends patiemment le bus qui m'amènera à Bled ou je m'installerais pour une nuit. Vous savez l'expression : noir comme dans le cul d'un singe? Et bien, c'est très adapté à Lesce-Bled, les lampadaire ne sont pas encore rendu ici faut croire. C'est bien moi ça, être assis à un arrêt de bus à 22h le soir dans un village du fin fond de la Slovenie! Le bus a 2 minutes de retard, c'est assez pour faire faire 3 tours à mon petit coeur. Le soulagement quand je le vois tourner le coin. 15 minutes plus tard, j'arrive enfin à mon auberge.

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Petite parenthèse sur la-dite auberge. Je pensais avoir fait un bon choix avec les reviews de HostelWorld (j'ai évité les auberges de party, pas trop mon vibe du moment). Quelle surprise quand j'arrive devant un bar, et qu'avec mes yeux de biche consternée (j'avais vraiment l'aire perdu!) on m'indique que la réception est au fond du bar. Parce que oui, le check-in ce fait dans le bar (par bar je veux dire un demi sous-sol gros comme un salon d'un 4 1/2) et comme il est 22h30, vous imaginez que le party bat son plein. Je traverse avec mes sacs, tant bien mal, le peuple rassemblé dans ce petit espace exigue et réceptionne mes clés, ma serviette et monte enfin à ma chambre.

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Une jeune femme, qui fait du bénévolat à l'auberge en échange d'un lit, nous fait faire le tour et nous mène à nos chambres (2 autres jeunes sont arrivés en même temps que moi). Elle reconnait mon accent francophone (il ne disparait jamais totalement malheureusement) et j'apprends qu'elle est originaire d'Ottawa et qu'elle se dirige vers l'Autriche le lendemain. Voilà, on se parle en français et bien que la cuisine soit techniquement fermé, elle m'y donne accès eheh! Enfin, je peux posé mes sacs...si j'arrive à trouver un bout de plancher pour le faire. Je ne sais même pas ou mettre mon sac. Le bordel qui règne dans la chambre, my god.. Je ne suis pas la plus tidy des personnes, mais j'arrive en général à garder mon bordel dans mon sac. Respect de l'espace d'autrui, you know! Prochaine étape, la douche. Je ramasse mes trucs...sauf la serviette. J'ai oublié la serviette. Devinez je m'en suis rendu compte quand. Dans la douche (allez-y rier encore de ma tronche, je riais moi-même). Pas fatigué rien qu'un peu la fille hein. Je rêve de mon lit et du moment ou je vais pouvoir poser ma tête sur l'oreiller! Enfin, c'est sans compter la suite des évènements.

Je ne sais pas si c'est parce que je vieilli, ou juste parce que j'apprécie ma tranquilité, mais être coincé dans une chambre de 12 lits avec des jeunes de 20 ans qui rentre dans la chambre à 23h30 en criant et qui se claque une jasette avec les boys de la chambre d'à côté dans le cadre de porte comme s'il n'y avait pas 4 filles qui essaient de dormir, ouin j'ai moyennement apprécié.. Les pioches (oui, oui, je les appels comme ça) finissent par partir aux douches. Outre les 3 autres filles qui essaient comme moi de dormir, il reste 3 gars du petit groupe de fêtard. L'un deux englouti une pizza, l'autre joue sur son cell et le 3e aura la merveilleuse tâche de fermer la lumière. Parce que oui, j'ai fini par leur dire qu'on aimerait bien dormir! D'ailleurs, celui qui était sur son cell en profites pour me piquer une jasette. You know, la question typique quand tu arrives dans un dortoir : Where are you from! (Ils étaient quand même sympathique ces anglais). Répit très court, les pioches finissent par revenir. Enfin bref, c'est le risque de dormir dans un dortoir d'auberge de jeunesse, mais j'apprécie le fait de n'être ici qu'une seule nuit. Note à moi-même, finito les dortoirs de plus de 6 lits!

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2e péripétie du jour : installer une e-sim nécessite une connexion internet. Et par internet, je veux dire du réseau cellulaire. Faute d'y arriver avec le Wifi de la gare, je désactive mon mode avion le temps d'ajouter la e-sim. Un gros 2 secondes et quart qui aura couté 15$, ça revient cher la seconde me direz-vous! Effectivement! (vous pouvez rire de ma gueule, je l'ai bien mérité). On ajoute à ça le 20 euros que je viens de garocher pour avoir 5go d'internet pour les 10 prochains jours, au yable les dépenses comme on dit!

12
juin

6h am, mon horloge interne me réveille. Une grasse matinée, c'est assez faut croire. Je me retiens (on m'a bien élevé, merci maman et papa!) de ne pas faire trop de bruit en me levant (quoique ce n'est pas l'envie qui manque de foutre en l'air le sommeil des pioches) Enfin bref, je prends mon sac et me dirige vers la cuisine pour me préparer.

Au programme de la journée, exploration du tour du lac et la Gorge de Vintgar. J'avais prévu louer un vélo, mais avec la température, je laisse tomber, mon moyen de transport sera encore mes deux pieds. Bien que le ciel soit nuageux et gris, la pluie a cessé au moment ou je m'aventure dehors. Tranquillement, je déambule au travers des petites rues pavées qui m'amène au sentier qui monte jusqu'au chateau (à ma précieuse frisée : la princesse a encore trouvé son chateau eheh!). Au travers de tout ca, je replace mes bas 3 ou 4 fois, l'art de bien choisir mes bas pour une randonnée n'est pas un art que je maitrise il faut croire. (Note à moi-même, ne plus mettre mes bas nike noir..) Bien que je n'avais pas l'intention de faire le tour du chateau, à 7h am, il est bien évidemment fermé. Vous le savez, j'ai un faible pour l'architecture et les vieux bâtiments, je prends donc mon temps pour admirer l'architecture extérieure. Le sentier continue par la suite tout autour du lac.

Bled Castle - Slovénie 

Chaque point de vue a un petit quelques choses de fascinant. Je m'y perds dans mes pensées, admirant la pureté de l'eau alpine d'une couleur turquoise, qui malgré le manque de luminosité constrate avec les berges. J'aurais aimé pouvoir admirer ce joyaux de la Slovénie par une journée ensoleilée. Malheureusement pour moi, mon karma frappe encore et je dois me contenter de l'ambiance mystérieuse laissée par le brouillard et les nuages gorgés d'eau. (Mais bon, j'y reviendrais bien un jour!) Parlant de nuage et d'eau, je réussis tant bien que mal à me rendre de l'autre côté de la rive avant qu'une pluie torrentielle ne s'abatte sur la petite ville. Résultat, je suis détrempé, mais quand je dis détrempé, c'est au point ou je peux tordre mon leggings et mes bas! Il était temps que je revienne à l'auberge, je ne pense pas que j'aurais supporté un autre km dans cet état (Jo si tu lis ces lignes : boubou comme au Pico Ruivo entrain de gérer les touristes ahah!). Une bonne douche chaude et un changement de linge plus tard, me voilà redevenu comme une neuve.

Bledski otok - Bled 
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Place à la prochaine aventure du jour : Vintgar. Le propriétaire de l'auberge m'explique le chemin pour m'y rendre à pied. On parle d'environ 2h30 à 3h aller-retour, dépendant de l'attente pour rentrer sur le site, pour une distance d'environ 10km. Il y a une multitude de navette payante et un bus à toutes les heures, mais selon le proprio les attendre me prendra plus de temps que de m'y rendre à pieds. Et puis, vous savez bien, je prends toujours l'option de marcher et de bruler des calories! Mon karma est de mon côté pour le trajet d'aller, il ne pleut pas (Yeahhh!). Bien que, je suis quand même plus équiper que le matin, j'ai pu emprunter un parapluie à l'auberge (elle vient de regagner des points!). Une chance, car la pluie recommence à mon arrivé à l'entrée du parc. Armé de mon parapluie, je suis la ordre de touriste, qui comme moi viennent explorer la région. Le sentier, qui est sur passerelle de bois, longe la paroie rocheuse érodée par la rivière et nous transporte jusqu'au fond du canyon. Tout y est magnifique (certains auront vu mes stories eheh!), la pluie des derniers jours aura eu au moins un côté positif pour moi, la rivière y est vivante. J'apprécie le moment de solitude, la douce musique que joue la rivière résonne à mes oreilles et me transporte dans un espace qui n'appartient qu'à moi. Un moment dont j'ai tant besoin en ce moment.

Gorge de Vintgar - Slovénie 
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De retour à l'auberge, je prends le temps de reposer mes pieds et manger. Prochain arrêt, le centre-ville et un magasin de souvenir, j'ai une mission : trouver une patch de la Slovenie pour le sac de voyage que David m'a prêté (Deal oblige, je dois remplir son sac de patch des pays que je visite). J'en profites aussi pour acheter quelques cartes postales à envoyer (Et oui, certains chanceux auront éventuellement une carte souvenir de Bled en Slovenie dans leur boite postale hihi). Je m'installe dans un café en bordure du lac et profites des quelques heures qu'il me reste avant mon prochain déplacement pour écrire mes cartes postales et mon blog. Un me-time comme je les aime quoi!

Le moment de devoir me rendre à l'arrêt de bus arrive bien assez vite, mais avant je dois aller à la poste. Au travers des intersections pour m'y rendre, je suis franchement étonné par le contraste entre cette portion de la ville, qui est moderne (voir même américanisé) et le reste de la ville, qui est resté fidèle à l'architecture typique de cette partie de l'europe. Après une petite ride de bus de 10 minutes, me revoilà à la gare de Lesce-Bled pour me diriger cette fois-ci en Croatie. Prochaine destination : Zagreb!

On parle ici d'un trajet d'environ 4 heures, entrecoupé de quelques arrêts. Le train est de type cabine 6 places, que je partage avec une autre jeune femme pour environ 1 heure, avant de réaliser que la plupart des cabines sont libres après l'arrêt à Ljubljana (capitale de la Slovenie). J'en profites pour changer de cabine et m'installer seule avec mon ordinateur, prête à écrire les premières lignes de ma journée. Je l'avoue, j'en ai aussi profiter pour faire une petite sieste, l'avantage d'avoir une cabine pour moi toute seule. Je ne sais pas si je vais réussir à arriver dans les temps un jour, on est resté bloqué à Dobova, petite bourgade situé à la frontière Slovène-Croate, pendant environ 30 minutes. Finalement, nous arrivons à Zagreb, ou j'ai encore 15 minutes de marche (avec mes sacs) pour me rendre à mon auberge. Honnêtement, Zagreb de soir a un certain charme avec ces fontaines et ces bâtiments historiques de faibles hauteurs tout illuminés (au moment d'écrire ces lignes, je peux déjà vous dire que Zagreb de jour n'est pas aussi charmante, malheureusement).

 Hotel de l'Esplanade - Zagreb
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Au vue de mon expérience de la veille, je tiens à vous parler de l'auberge du soir. Situé dans le fond d'une court intérieur à moitié illuminé, je me demande (encore) ou est-ce que je suis tombé. Fausse première impression, les chambres sont spacieuses et les douches propres. Pas besoin de plus pour une nuit. Mon dortoir est en ordre (clin d'oeil ici à l'auberge d'hier!) et pour une fois j'ai le lit du bas (je suis athlétique, mais ça vient gossant toujours avoir à monter et descendre du foutu lit, moi qui déteste faire du bruit en plus...). Mes co-chambreurs finissent par me rejoindre et l'un deux entame la conversation. Première fois de mon voyage que je me sens assez sociable pour jaser avec mes homologues backpackers. Une autre jeune femme nous rejoindra par la suite. Une francaise neuro-psy qui habite Strasbourg et qui termine un voyage de 2 mois dans les Balkans-Turquie-Géorgie fort sympathique. On planifie de se promener dans Zagreb le lendemain matin (après mon gym et sa grasse matinée) avant mon départ pour Korenica. Parce que oui, oui, vous aurez compris Zagreb n'est qu'une transition avant de me rendre à ma prochaine destination : Plitvice Lakes.

13
juin

Mais quelle nuit horrible! Je vous jure, je n'exagère pas. J'ai passé la nuit à me faire réveiller par un train humain. Oui, oui! Un train humain. Un des co-chambreur était un ronfleur, mais du genre ronfleur intermitant au 10 minutes et aussi bruyant sinon pire qu'un train. Honnêtement, ma nuit en bus fut plus agréable que celle que je viens de vivre. La vous allez me dire, mais tu n'as pas de bouchon? Oui. Dans le fond de mon sac. Dans mon locker. Aucune chance que je me lève au beau milieu de la nuit, à moitié endormi, pour fouiller à taton pour les trouver. Trop paresseuse pour ça, je l'assume. So I sucked it up et j'ai dormi en intermittance. De toute façon, la vérité c'est que ça n'aurait servit à rien tellement c'était assourdissant comme ronflement.

Maintenant que mon moment de chiallage est passé revenons à ma journée. Comme à l'habitude, bonne ou mauvaise nuit, me voilà réveiller autour de 6h30. La température est encore moche et mon bus pour Korenica n'est qu'à 14h30, c'est un moment parfait pour prendre soin de moi comme j'aime si bien le faire et aller explorer un gym situé à proximité. 15 minutes de marche plus tard (la moitié de mon cardio est fait eheh!) me voilà dans mon terrain de jeu préféré pour quelques heures. Cette fois-ci, le bonus après mon entrainement, c'est l'accès au sauna (bonheur total).

Petit arrêt au Spar du coin, honnêtement je m'attends à trouver les petits produits qui ont fait mon bonheur dans les derniers jours, mais non. Déception. Je fini par trouver des trucs pour me faire un petit déjeuner même si je ne voulais pas me faire à manger (oeuf, dinde, gouda et lait protéiné feront l'affaire) et quelques collations pour mon trajet en bus. J'ai fait 3x le tour du magasin pour trouver des barres protéinés, ça n'existe pas en Croatie faut croire. 2e déception. De retour à l'auberge, je déjeune et j'effectue mon check-out. Direction la gare d'autobus, ou je pourrais laisser mon packsac dans un casier.

Il est pas loin de 12h et j'ai encore 2h30 à tuer avant mon bus. Je décide de me promener un peu et peut-être, me trouver un petit café sympa ou je pourrais m'installer pour écrire un peu. Je vous donne mon ressenti de la ville, c'est laid. Pour vrai. J'adore les vieux bâtiments, m'impregner de leur énergie, les admirer et vivre leur histoire, mais pas ici. Le manque d'entretien à Zagreb me rend triste. C'est réellement dommage, car la ville pourrait être tellement magnifique, mais il y a des grafitis partout. Les revêtements sont crasses et craquelés. Les couleurs ternes. Zagreb de jour, c'est gris et c'est meuuuh. J'ai hâte de partir. En plus, je n'arrive pas à trouver de café ou je pourrais m'installer. Il y en a, don't get me wrong, mais c'est des café-bar, pas trop mon style. Enfin bref, je réussi à prendre 2 ou 3 clichés de qualité puis entame mon trajet vers la gare.

Vous vous souvenez, on avait prévu, Messaline (la française que j'ai renconré) et moi, de se retrouver en ville pour se promener et passer un peu de temps ensemble avant mon départ. Malheureusement, sa mission lavage de linge lui aura pris plus de temps que prévu et nous n'aurons pas le temps finalement. Elle me souhaite une bonne continuité dans mon voyage (le sien arrivant à sa fin) et une nuit plus paisible! Ahah trop fine! Moi aussi voyez-vous!

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Avec la nuit que j'ai passé, mon entrainement et mes quelques 20k pas déjà, j'avais prévu faire une sieste dans le l'autobus. Mes plans ne se sont pas passés comme prévus, j'ai finalement passé le 2h30 de trajet à papoter avec une dame habitant Toronto fort sympathique assise à côté de moi (Allo Ida!). On parle de mon voyage, de mon cheminement, de ce que je suis venu chercher avec ce deux semaines en solo. Elle me parle de son parcours et de sa famille (une pointe d'envie ici : ils ont le passeport canadien, américain, mexicain et espagnol). Nous ne résidons pas à la même place, elle débarque donc un peu avant moi (son hébergement est situé directement au parc), mais on échange nos whatsapps, car notre route se recroisera à Dubrovnik. En débarquant du bus près du supermarché du coin, je décide d'y aller avant de me rendre à l'auberge et m'acheter quelques trucs pour mes prochains repas (l'avantage d'être à la même place pour quelques jours). Au panier : pâtes et pain sans gluten, yogurt grecque sans lactose, dinde, oeuf et des mousses au chocolat avec 18g de protéine, sans lactose et sans gras. Le rêve! Je vais enfin pouvoir manger selon mes préférences. Encore une fois je fais le tour 3x pour trouver des barres protéinés. Je vous dis, ca n'existe pas en Croatie!

Me voilà enfin installé à l'auberge pour 2 nuits. L'auberge est vraiment propre, les gens sympathiques (même si je n'ai envie de parler à personne, ma batterie sociale est à vide). Je me fais à souper (enfin, je peux cuisiner), me douche et m'installe dans mon petit espace pour écrire quelques lignes et publier ma journée à Bled. Viens le temps de me coucher, ma navette pour Plitvice Lakes part à 8h le lendemain. Les lignes que vous venez de lire seront écrit à un autre moment.

14
juin

Ce matin ne fait pas exception, 6h30, je me réveille prête pour la journée qui m'attends. Ma navette est prévue à 8h, je me prépare un petit déjeuner consistant (18km de marche m'attendent) et me prépare un sandwich pour le diner. Armé de mon petit sac à dos, de ma bouteille d'eau et de mon lunch de fortune, j'embarque dans la navette direction le lac avec 4 autres voyageurs de mon âge.

On nous débarque à l'entrée 2 du parc et nous analysons nos options. Les autres voyageurs décident qu'on va se suivre. Lucky for them et/ou lucky for me, ma batterie sociale est pleine, je me joins donc à eux.

Plitvices Lakes, ce parc, je l'attendais avec impatience sur mon itinéraire. D'autant plus que c'est la première journée en 1 semaine que le soleil est de la partie et qu'il ne pleut pas, une belle journée qui s'annonce!

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Parathèse du jour, j'en suis à la 7e journée de mon voyage et aujourd'hui, c'est la première journée que je ne me sens pas sauvage et que j'ai envie de partager et sociabiliser avec le monde extérieur. Comme quoi le temps fait son oeuvre.

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Nous avons commençé par les Lacs supérieurs, avec un arrêt au point de vue un peu plus haut. C'est magnifique. En tout point. On s'arrête à chaque chute pour en admirer la beauté et tant bien que mal essayer de la capter sur nos téléphones (vous aurez vu mes stories eheh!).

 Galovac - Plitvice Lakes
Ciginovac & Proscansko jezero - Plitvices Lakes 

Nous avons ensuite redescendu vers la traverse de bateau, ou nous nous sommes arrêter pour diner et reposer nos pieds (juste un peu). Entre temps, une autre voyageuse nous rejoint pour la suite, direction les lacs inférieurs et la chute principale. Comme il s'agit de l'endroit le plus prisé par les ordres de touristes, il est fortement conseillé d'y finir la journée. L'émerveillement se construisant au fur et à mesure de notre visite dans le parc, finir la journée devant la chute principale est une récompense spectaculaire.

 Grandes Cascades - Plitvice Lakes
Milanovac - Plitvice Lakes 

J'ai honnêtement passée une superbe journée. Le groupe avec lequel j'étais était parfait.

Une des filles du groupe a une voiture, elle me propose d'aller me promener dans une petite ville au nord et y voir d'autres chutes. Bien que ça semble plaisant, je sens que j'ai besoin de solitude. En d'autres mots, ma batterie sociale est vide pour le moment. Je rêve d'un powernap et j'ai prévu d'aller faire la petite rando en face de l'auberge, pour y voir le soleil se coucher derrière les montagnes.

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Powernap, 20 minutes top chrono. Je soupe, puis je remets mes nikestrail pour aller faire un dernier 5 km de randonnée. 15 minutes à tourner en rond et à chercher le début du sentier, me revoilà à l'auberge pour avoir des indications. Ahhhh ben, j'étais à la bonne place la première fois. Il faut dire que les indications sont inexistantes à cet endroit. Enfin, je fini par trouver les points de repère dans un champs de roche, puis je me sens encore perdu. Je sors Alltrails (une chance qu'il existe celui-là!) et suis le GPS pour finalement (enfin) trouver la trail. J'en profites pour donner l'info à une dame qui me suit (bonjour Suzanne!), il se trouve qu'elle est québécoise (petit monde). Nous échangeons nos vies respectives et nos voyages. Merci la vie d'avoir mis cette dame sur mon chemin, nous passons un excellent moment. Elle finira par rebrousser chemin avant d'arriver au sommet, afin de ne pas redescendre à la noirceur. Pour ma part, j'en profites pour continuer mon ascension en mode crosscountry, question de faire un peu de cardio. Une fois au sommet, j'y ai, pour moi toute seule, une vue magnifique sur les petits villages en contrebas, sur le Gola Pljesevica (montagne à la frontière bosnienne) et sur le soleil qui amorce sa descente au travers de la vallée. Un petit moment seule avec moi-même qui est le bienvenue après une journée remplis de socialisation.

Feeling blessed - Me
 Sunset - Croatia

J'effectue la descente assez rapidement, et me joint un petit moment à un groupe de l'auberge, installé dans l'herbe, tout près de la fin du sentier. Je fini par me rendre à l'auberge, direction la douche et ma date avec mon ordinateur pour écrire mon journal de la veille.

Falling lakes hostel, situé à Korenica une petite ville un peu au sud du parc national de Plitvice Lakes et à la frontière bosnienne, vaut définitivement les quelques 25 euros la nuit eheh! Je suis tombé sur ce petit hostel, un peu par hasard, mais honnêtement je n'ai pas été décu de mon choix. J'y aurais même rester 1 nuit de plus. L'avoir fait, j'aurais pu faire la randonnée menant au plus haut sommet de la région et permettant d'avoir une vue panoramique sur la Croatie et la Bosnie. Vous me connaissez, ce sera pour la prochaine fois!

15
juin

Au programme du jour, me rendre à Split. Un voyage d'environ 3h30 et de plus de 230km que j'effectuerai en bus (il n'y a plus de train dans cette région des Balkans). Départ : 9h45! Un matin slow et tranquille qui fait du bien à l'âme. Petit déjeuner, préparation d'un lunch pour le bus, faire mes sacs et entre tout ça jaser avec 2 françaises bien sympathique (coucou Anna). Oui, oui, vous avez bien lu, j'ai laissé la sauvage au placard et j'ai fait ma sociable (ma batterie est de nouveau chargée eheh!). Le temps fil, je dois me rendre à l'arrêt de bus. Quelques minutes de retard sur l'itinéraire et finalement, mon bus arrive à l'arrêt, Split me voilà. Mon trajet servira à écrire ces quelques lignes et ma journée d'hier, un petit catch-up avec Montréal (allo chlo!, allo papa!) et je retourne à mon journal. J'en avais des trucs à écrire à propos de Korenica et les Plitvices Lakes.

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J'arrive à Split au alentour de 14h, mon plan : me rendre rapido à mon auberge pour y déposer mes sacs, enfiler mon maillot de bain et aller profiter du soleil sur une plage (vous vous rappeler que je viens de passer 1 semaine à la pluie right?). J'avais besoin de vitamine D naturel, de sentir le soleil sur ma peau et disons le, de me faire bronzer!

Split Riva - Split 

Je profites de la plage pendant quelques heures, puis je vais rejoindre Brian et Samantha (ils étaient du groupe avec lequel j'ai passé la journée au parc de Plitvice Lakes) tout près pour regarder la game de soccer Croatie-Espagne (c'est l'Euro 24 en ce moment, le soccer ici c'est sacré!). Une partie difficile pour les Croates, l'ambiance qui était festive pendant l'hymne national est casi-inexistante rendu 3-0. Je prends mon mal en patience (le soccer, ce n'est pas tant mon sport) avant de pouvoir aller souper. Rendu 20h, je suis affamé, ça doit être l'Europe qui me fait du bien, car j'arrive à ne pas être boubou malgré tout (ceux qui savent, savent!). Nous trouvons un petit resto sur le front de mer à proximité, ou je peux manger du poulet grillé (avec des frites, mais ça shuuutt!) et enfin je remplis mon estomac.

Plaza Kastelet - Split 

Je passe réellement une agréable soirée. Mes deux compagnons sont tous les deux claqués et call it a night. J'ai encore un peu de jus dans mes pieds et comme c'est ma seule soirée/nuit à Split, j'en profites pour me perdre dans le dédalle de rues et ruelles de la vielle ville au gré de la vie nocture. De jour, split a un charme fou. De nuit, je tombe encore plus sous le charme. Mes pas m'apporte au Palais Dioclétien, ou j'admire l'architecture d'un siècle passé. Fait unique : la ville est construite au travers de l'ancien palais. Tu te promènes donc au travers des restaurants, boutiques, gelatoria, hotels et appartements construits ou installés dans l'enceinte de l'ancien palais.

 Promenade en front de mer - Split
Palais Dioclétien - Split 

Ma journée s'achève et quand j'y repense, c'est le genre de journée parfaite comme je les aime. Un mixte de me-time en solitaire et de sociabilité avec des personnes vraiment agréables. Je suis reconnaissante de les avoir rencontré à Korenica, outre que nous étions au même moment à Split, j'aurais probablement l'occasion de recroiser Brian au Monténégro. Je fini par rentrer à mon auberge pour la nuit, une autre belle journée m'attends demain.

16
juin

De la plage et des Îles, j'en ferais bien assez pendant les 6 autres semaines de mon voyage(spoiler, au programme : Cyclades, Corse et Sicile!). Donc, quand est venu le temps d'organiser mes 2 premières semaines solo, j'ai concentré mes choix autour des parcs nationaux et la nature (avec quelques moments à la plage bien entendu - la plage, c'est quand même un peu de la nature non?). En Croatie, mes choix se sont arrêtés sur le parc de Plitvice Lakes (voir il y a 2 jours) et celui de Krka.

Je pensais passer par mon auberge pour visiter ce parc, mais apparemment, le tour n'a lieu qu'en juillet. Well, pas plus grave que ça, j'ouvre mon appli GetYourGuide, 23$CAD plus tard, voilà j'ai booké un tour organisé en mode libre. Le tour inclut le transport aller-retour Split-Krka, ainsi qu'un guide (d'ailleurs, il a été surper. Optimisant la journée pour nous permettre d'en profiter au maximum et éviter les ordres de touriste. Nous étions un petit groupe, c'était vraiment bien!).

C'est ce qui est au programme aujourd'hui, mais avant (mon bus n'est qu'à 8h15), j'ai encore un peu de temps pour vous raconter mes aventures (ou mésaventures, à vous de voir) et mon exploration de la vieille ville de Split (avec des yeux matinales cette fois-ci).

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Once again : mais quel nuit désagréable. C'est le risque avec les auberges de jeunesse pas cher, pas cher. Celui-là, tho, il bat des records. Je ne me suis jamais senti aussi peu en sécurité dans toutes les auberges ou j'ai pu séjournée (et j'inclus mes inonbrables autres voyages, incluant le costa rica!). Quel mauvais choix en plus d'avoir choisi le lit du bas (j'étais tanné d'être au 2e), j'aurais peut-être mieux dormis au 2e. Une porte qui se vérouille à moitié, des co-chambreurs qui rentrent aux petites heures du matin beaucoup trop grinder pour dormir (vagabondant dans l'auberge, tel des zombies!) et aucune sécurité extérieure. Une maudite chance que je n'y restais qu'un gros 8hrs.. juste assez pour recharger mes batteries avec un oeil toujours ouvert et hop, je ramasse mes clics et mes clacs et je me dirige vers la gare d'autobus pour y laisser mes sacs dans un casier à bagage pour la journée.

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Me voilà, déambulant tranquillement au travers de la même ville qu'hier soir, mais cette fois-ci illuminé du soleil levant. La ville est encore endormi, ce réveillant lentement. J'en profites pour prendre quelques clichés. Il n'y a pas de meilleur moment que celui-ci lorsqu'il n'y a personne dans les rues, pour immortalisé sur pélicule l'histoire de ces vieilles villes (figés entre présent et passé).

 Golden Gate - Split

8h15 approchant, je me rends à la Golden Gate (vous savez la même que dans Games of Thrones!) pour le meet-up point, direction Krka. Je m'installe dans le bus avec comme objectif de dormir pendant l'heure de trajet (petite nuit hein!), mais voilà que mon facetime sonne et ma mère apparait à l'écran (coucou maman!). C'est sa fête aujourd'hui, comme si j'allais oublier ça euuuhh (j'ai perdu la notion de temps et de jour depuis un bout, je me suis mise des rappels pour les fêtes eheh! Problème résolu). Enfin bref, mommy qui revient d'un feu chez mes frérots a envie de me jaser ça. Petit problème, le guide qui parle plus fort qu'elle (vous pouvez rire). Elle passe la moitié de l'appel à lui dire de ce taire...comme si il l'entendait toé chose, puis fini par raccrocher à force de ne pas se faire écouter! (Quoique, fais pas vraiment changement.. oupppss. Je t'aime maman!) Je la rappelerais en soirée.

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Le parc est magnifique, beaucoup plus petit que Plitvice, il m'a pris 1h30 à en faire le tour. Arrivé à la fin du sentier, la chute principale (la skradinski buk) est majestueuse et magnifique. Le mélange de couleur, entre le vert, le bleu et le turquoise me subjugue. Je pourrais y passer des heures à l'admirer, mais il y a tellement de monde, que je décide de me flex avec le prochain bateau. Au passage, je me ramasse un café-protéiné au banane (miaaamm!!).

Skradinski Buk - Krka 
Parc Krka 
 Skradinski Buk - Krka

La mini-croisière sur la rivière Krka prends environ 25min et nous transport jusqu'à la petite ville de Skradin.

Je dois avouer que j'ai encore beaucoup trop d'énergie à 12h pour aller m'écraser pendant 3hrs sur une plage, je décide de remonter au parc à pied via la trail, qui longe la rivière et qui nous donne des panoramas à couper le souffle. Après 2km de marche et 2km de course (oui, oui, j'ai couru!), me voilà prête à enfiler mon maillot et laisser le soleil bronzer ma peau. J'en profites pour tremper mes pieds dans l'eau rafraichissante et me perds (encore une fois) dans son mélange de couleur! Pour ceux qui auront vu mes stories, j'ai même eu la chance d'y voir des cignes. Je garde la dernière heure pour aller me promener dans la petite ville et monter à la forteresse. La vue d'en haut, sur la rivière et la marina vaut le 10 min de monter dans le dédalle de ruelle. Quelques clichées plus tard, me revoilà assis dans le bus pour le trajet du retour. Une journée franchement relaxante et ravigorante. Du temps pour moi, quoi!

Vue de la Forteresse - Skradin

Quand je donne mon itinéraire et que le monde réalise que je bouge à tous les jours ou deux jours, on est exténué pour moi. La vérité c'est que me poser à un seul endroit, en solo, c'est loin d'être mon truc. J'ai besoin d'être in-motion pour réussir à faire le vide. Mon voyage, entre-coupé de moment tranquille comme aujourd'hui, me permet réellement de décrocher et de me reposer.

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Anecdote du jour : Au début du parc, le guide nous amène à un viewpoint avant de nous laisser en roue libre. À un moment, il pointe les WC en disant (en anglais bien évidemment) : voici les toilettes gratuites du parc. Je n'en fais pas trop trop de cas, n'ayant, à ce moment, aucune envie d'aller au WC. Je fais le tour du parc et rendu à la fin, avant de prendre le bateau-croisière vers la ville, je décide de faire un arrêt WC. Pas les mêmes qu'au début, d'autres WC. Payante, cette fois-ci. Croyez le ou non, je suis revenu sur mes pas, j'ai traversé le pont de la rivière, monter les milions de marches (des calories brulées en plus en bonus) et je suis retourné au toilette gratuite du début du parc. Non, mais sérieux. C'est quoi ça! Une gratuite et une payante, dans le même foutu parc. Et honnêtement, ça m'énarve devoir payer 1euro pour avoir accès à du papier de toilette. Voilà, c'était mon avis sur les toilettes payantes en europe!

17
juin

Enfin, une auberge qui a du sens et une nuit tranquille ou j'ai pu réellement dormir. Dommage que mon cadran sonne à 6am. Je me prépare rapidement, mon bus m'attends pour 6h40am, direction la Bosnie-Herzégovine pour la journée. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre de cette expédition en Bosnie, c'est un pays que je connais très peu et c'est aussi une excursion que j'ai booker un peu sur le fly avec premier objectif : aller voir les chutes de Kravica (si vous n'avez pas encore compris, je suis une amatrice et une chasseuse de waterfalls!). En prime, je pourrais aussi voir les vestiges de Pocitelj et la ville historique de Mostar (5e plus grand ville de Bosnie). Le guide nous donne un survol de l'histoire de ce pays. Saviez-vous que Bosnie-Herzegovine veut dire : "Running river and Land". Très représentatif de ce pays qui est confiné au coeur des montagnes avec un seul accès à la mer adriatique via la petite ville de Neum (cette ville est littéralement coincé entre les 2 frontières de la Croatie). La chaleur y est accablante et écrasante, le soleil brulant. Les hautes montagnes environnantes empêchant les vents rafraichissants d'y pénétrer.

Neum - Bosnia 

Les chutes de Kravica sont magnifiques, j'aurais pu m'y baigner mais je n'ai pas apporter mon maillot (j'ai manqué l'info faut croire). Je m'y trempe les pieds. Le parc a des allures de beach club, petit bar et chaises longues font office de trame de fond dans ce décor magnifique. On y passe 1hr, c'est suffisant, considérant que je ne me baigne pas.

Kravica - Bosnia 

Prochain arrêt : Pocitelj. Je vous laisse admirer les photos, elles valent milles mots. Avant de retourner dans le bus, j'arrête au petit kiosque de fruit m'acheter des fraises. J'essaie, en bariguinant, d'acheter 5 fraises (je mangerais jamais tout un casseau), qui finalement me seront gentillement données par la dame du kiosque. Honnêtement, ce sont les meilleurs fraises qu'il m'ait été donné de manger. Meilleur que celles du québec. Si vous allez un jour en Bosnie, manger des fraises (Alex prends des notes : kiosque de fraise en Bosnie, un must-do!!).

 Pocitelj - Bosnia

Nous nous remettons finalement en route direction Mostar. Le guide (qui me tombe royalement sur les nerfs rendu à ce point ci de la journée) insiste pour que l'ensemble du bus (on doit être 80 dans ce bus) aillent manger dans un resto typique bosnien. Pas besoin de vous faire un dessin pour vous dire que j'ai poliment décliné l'invitation. Non mais, quel projet de fou c'est ça. Un groupe de touriste de 80 personnes allant manger un Sultan Wedding Dish typiquement bosnien à 40 degré dehors. Mon shake et ma barre protéiné feront l'affaire. Je me suis même permis un sorbet artisanal au fraise combiné à une gelato chocolat-noisette (quoi, je suis quand même en vacance hein!!). Je traverse le fameux pont de Mostar : Stari Most. Bien plus beau en photo. Il est tout de même magnifique, seulement, il est bordé de touriste.

 Stari Most - Mostar

J'ai 3hrs à tuer dans la ville, je décide d'en faire le tour à pied. J'y aurais marché pas loin de 10km, me promenant dans les rues marchandes et traversant la rivière non pas une, mais quatres fois, passant d'une rive à l'autre au gré de mon exploration. J'ai même trouver un accès à la rivière en contre-bas pour me rafraichir un peu. L'eau y est franchement froide en comparaison avec la température extérieure. On dirait un bain froid au spa. L'après-midi passe et il est temps de me claquer un 3hrs de trajet (incluant la douane) pour retourner à Dubrovnik, ou je prévois aller faire la randonnée du sunset.

 Mostar - Bosnia

La réglementation à Dubrovnik empêche les bus de se rendre aux portes de la vieille ville, on me débarque donc 2 rues plus haut (parce que oui, à Dubrovnik, les rues sont superposées l'une au dessus de l'autre et des marches permettent de traverser la ville de haut en bas). J'en profites pour me ramasser une salade au poulet et un genre de croque-monsieur torsadé (je l'ai bien mérité) pour souper. De retour à l'auberge, nous sommes maintenant 4 filles dans le dortoir. On papotte un peu, me voilà entouré d'aussie! Elles sont sympathiques, mais on part chacune de notre côté pour nos soirées respectives.

 Old city - Dubrovnik

Il est 8pm, je dois me dépêcher si je veux pouvoir admirer le couché de soleil du haut du mont Srd. Me voilà qui grimpe. Et quand je dis que je grimpe, je grimpe! J'ai décidé de couper au travers de la montagne (il y a avait une trail hors-sentier laaah!) et les quelques personnes qui se trouvaient derrière moi on décidé de me suivre. Me revoilà guide de rando improvisé, c'est tout moi ça! Viens un moment ou je me demande ou est-ce que je m'en vais comme çà avec mes idées de grandeur, petit stop pour regarder mon google map (je suis toujours sur le bon chemin, on continue de monter!), et l'une des personnes qui me suit engage la conversation. Me voilà en compagnie d'une anglaise vraiment sympa (Hello Nicole!) et avec qui je vais finalement passée ma soirée. Nous jasons de tout et de rien, tout en admirant le soleil qui se couche sur Dubrovnik. Je ne saurais dire pourquoi, mais j'échangerais mille levée de soleil pour un autre couché de soleil comme celui-là. L'horizon est maintenant un mélande de différente teinte de jaune, orange, bleu et tranquillement, la nuit prend sa place.

Sunset point - Dubrovnik 

C'est maintenant l'heure d'aller profiter de la ville à l'intérieur des remparts, illumée et remplis de vie nocture. On en fait le tour, Nicole me montre le spot de cliff jumping (je n'aurais malheureusement pas le temps d'y retourner le lendemain) et je passe mon temps à envoyer des vidéos de chat à David (lui et son amour des chats!). La vieille ville est réellement un sanctuaire de chat. Il y en a des centaines, voir des miliers. Enfin bref, voici pour le fait divers de la journée.

 Palais du Recteur - King's Landing Dubrovnik

Il est déjà 23h, ouff la journée aura passé rapidement. Je suis brulé, c'est l'heure de la douche et d'une bonne nuit de sommeil. Demain, sera déjà le temps de quitter la Croatie pour ma prochaine destination.

18
juin

J'ai passée tout droit à mon cadran ce matin. Je n'avais pas grand chose de prévu pour être honnête, donc j'en profites (message de mon corps, il en a besoin). Je décide d'aller prendre mon petit déjeuner (un yogurt et une barre) sur le bord de l'eau dans la forteresse. C'est aussi l'occasion de m'y perdre un peu alors que la ville commence tout juste à prendre vie (il n'est même pas 9h encore).

 Port - Dubrovnik
Plage publique - Dubrovnik 

De retour à l'auberge, je ramasse mes trucs, rapackte mes sacs et me dirige vers l'arrêt de bus. Bus qui n'arrive pas, 10, 20, 30 minutes plus tard, je suis enfin squezzer dans un bus direction la gare. J'ai prévu y laisser mes sacs (again), mon bus pour le Monténégro étant seulement à 17h30, je pourrais profiter de Dubrovnik pour la journée. Bon, la gare de Dubrovnik c'est un peu comme la gare de Bercy à Paris. Il n'y a pas grand chose, grâce à google, je trouve un storage tout prêt. Comme à Munchen, il s'agit d'un dépot, aucune chance que j'y laisse mon ordi.

City of Dubrovnik 

Je pars donc avec mon hershell sur le dos, direction le pont de Dubrovnik. Qu'est-ce que je vais faire la me direz-vous. Et bien, pour ceux qui me connaissent bien, vous savez que je ne manque jamais une occasion de mettre un peu (ou beaucoup) de folie dans ma vie et que je suis une junkie d'adrénaline. Il se trouve, qu'à Dubrovnik, il y a du Bungee jumping. Oui, oui! Vous avez bien lu. Me voilà sur le pont pour mon 6e saut! Letssss gooo! C'était malade. Débile. Éceurant. J'ai même le vidéo (vous pouvez aller m'entendre crier comme une fillette sur mon instagram ahah!) et de belles photos en souvenir (merci aux instructeurs qui te propose de le faire avec ton propre cell au lieu de te charger 20 euros pour la gopro!). Voilà, mes batteries d'adrénaline et de dopamine sont remplis pour quelques temps (jusqu'à la prochaine fois hein eheh!).

 C'est moi, la folle!

De retour en ville, je décide de rester proche du port et d'aller explorer la "nouvelle" ville de dubrovnik. Je me trouve finalement une plage, ou je me ferais bronzer une bonne partie de l'après-midi. De toute façon, avec cette chaleur, c'est ce qu'il y a de mieux à faire. L'eau est bonne et magnifique. On ne se croirait pas en mer, mais pourtant, on l'est. Je fini par continuer ma route et ajouter un autre 5km au conteur. Je suis creuvé en arrivant à la consigne pour ramasser mes sacs. La chaleur est écrasante et le soleil brulant. Vivemant d'être assise dans mon bus à l'air clim.

 Port - City of Dubrovnik

Enfin m'y voilà, direction le Monténégro! J'ai hâte d'y être, on m'a dit tellement de bien de ce pays. Pour s'y rendre, on doit passer 2 douanes. La première pour sortir de l'Union Européenne (et l'espace Schengzen) et la deuxième pour entrer au Monténégro. Voilà : 2 stamps de plus dans mon passeport!!

La vue des bouches de Kotor tout en vous écrivant, me laisse sans mots. Impressionnante, est le seul mot qui me vient à l'esprit. Les petits villages longeant les baies, acculés aux falaises servant de rampart sont dignes de cartes postales. J'aurais la chance de publier quelques photos dans les prochains jours, ne vous inquiétez pas! J'ai encore une trentaine de minute avant mon arrêt (Budva) qui sera ma maison pour les 3 prochaines nuits, je vais en profiter pour admirer le paysage.

Old City of Budva - Monténégro 
19
juin

Croyez le ou non, il est presque 9am et je suis toujours en pyjama. Bon j'ai mangé mon yogurt, brossé mes dents et fait ma tresse, mais je suis encore installé dans mon bunk bed à écrire ces lignes. Au programme de la journée : Rien. Nothing. Nada. Niet. Probablement juste marcher dans la ville, explorer les différentes plages et changer le bikini pour uniformiser les démarcations!

Port - Budva 
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Anecdote : Vous me connaissez, j'ai bien essayé de me planifier une excursion, mais pas moyen d'arriver à payer en ligne. Vous savez la double protection sur les cartes de crédit pour les achats en ligne, well no can't do! Depuis que je suis dans les balkans, je roule sur une e-sim, comment veux-tu que je te donne un code d'accès si je n'ai pas accès à mes messages textes. Ce tour que je voulais faire, il n'est possible de le faire (via l'auberge) que le mercredi et le vendredi. Vendredi étant la journée de mon transfert vers l'Albanie, je pourrais pas le faire. La vie ne voulait pas que je passe 14 heures à faire le tour du nord du Monténégro, il faut croire. Elle avait d'autre chose de plus amusant au programme eheh!

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Bon ça suffit la farniente, il est temps de sortir dehors. Je décide de me rendre à l'agence de location de scooter, je voudrais bien m'en louer un pour faire le tour des bouches de Kotor le lendemain. En chemin, je traverse un chantier de construction comme si j'étais dans mon salon, je vous jure. civils en gougounes et constructeux se mélangent comme s'il n'y avait pas une bétonnière d'un bord et des pelles mécaniques de l'autre. Au yable la sécurité, ici les clotures et les périmètres de sécurité, c'est comme les barres protéinés en Croatie, ça n'existe pas! (Btw, il y a beaucoup trop de coffrage et de béton à mon goût par ici, j'ai mal au coeur..) Enfin bref, mon immersion à la construction monténégrienne faite, j'arrive à l'agence. 25 euros et un dépot de 100 euros plus tard, mon véhicule pour le lendemain est réservé.

Entre temps, Brian est arrivé en ville (il prenait un bus de Kotor le matin même), avec lui il amène une canadienne (Hello Josie!), une américaine (Coucou Ari!) et un australien (Hey Tristan!)(Mon dieu qu'il y en a des aussies en Europe ahah!). Je les rejoins dans un petit resto proche de la vieille ville et une fois les présentations faites, c'est l'heure du brunch. Honnêtement, ça fait du bien de prendre un vrai petit dej (enfin des oeufs!) en cie d'autres personnes. Vous vous souvenez plus haut, je disais que la vie avait d'autres plans pour moi? Et bien, c'était ça, me faire de nouveaux amis le temps de mon séjour au monténégro.

La ville étant construite à flanc de montagne, avec des plages et l'océan comme devanture, l'attraction principale ici, c'est être sur l'eau (ou sur la plage). L'autre attraction qui vaut la peine, c'est la promenade en front de mer qui mène jusqu'à Sveti Stefan, une ile magnifique, bordée de plages tout aussi idylique. Nous décidons que ce sera l'activité de la journée : Plage et eau cristaline à Sveti Stefan. Bon, il fait tellement chaud que tout le monde est brulé d'avoir chercher (sans trouver) des vélos. Perso, j'ai besoin de bouger, je décide donc de marcher le 10km me séparant de la King's Beach et les autres prennent un taxi. 10min vs 1h15 ahah! À mon arrivé à la plage, je ne veux qu'une chose : aller dans l'eau. Elle était vachement bonne après ma marche.

 Budva - Monténégro
 Budva - Montenegro

Entre Ari qui négocie la vendeuse de blé-d'inde de plage (ça n'a pas marché!), des serbes qui veulent beaucoup trop nous parler (vous me connaissez, j'ai sortie ma bitch resting face pis me suis sauver plus loin. C'était beaucoup trop pour ma batterie sociale comme dirais Brian!) et une sieste de 15min ou j'ai cramé et bavé (littéralement) sur ma serviette (une sapristie de bonne sieste!), je passe un très bel après-midi improvisé.

King's Beach - Budva 

Vient finalement le temps ou nous devons décider si nous participons au Sunset Boat Party organisé par mon auberge. Vote unanime : Oui! Le groupe planifie leur consommation d'alcool et j'indique qu'ils n'ont pas besoin de m'inclure dans leur plan. S'en suit une discussion sur ma capacité à faire le party s'en avoir besoin de boire (giiiirlll knows how to bounce ahah!) ou Josie est septique, mais semble me croire quand même. Comme nous devons être à l'auberge pour 18h15, ce sera le bus pour retourner en ville (j'aurais bien marché, mais manque de temps).

 Sveti Stefan - Budva
Sveti Stefan Beach - Budva 

Le party boat, wow, mais quelle soirée mémorable ce fut! Musique, baignade dans des grottes bleus, sunset, boat ride et 12 amigos sachant faire le party. C'était une combinaison de succès assurée! Nous étions un beau petit groupe d'un peu partout (USA, Canada, Australie, Inde, Europe). Entre les backflips, les plongeons et les différentes caves, nous profitons de la mer calme qui n'appartient (presque) qu'à nous. J'ai fait honneur à ma réputation (Ceux qui savent, savent!), j'étais la première sur le deck à danser au rythme de le musique et des vagues et la dernière à arrêter à notre arrivé au port! Scoop : j'ai gagné le concours de la party girl...à jeun ahahah! Vous aurez compris que Josie ne doute plus de moi maintenant.

Sunset - Baie de Boka 
Port Budva - Montenegro 

Je commence à être au bout de mon énergie. Alors que tout le monde planifie de sortir prendre un verre et probablement sortir dans un club après, je call it a night! Après avoir marché un autre 20km, dans une chaleur accablante et avoir danser pendant près de 2hrs, mon lit m'appelle. D'autant plus que j'ai une grosse journée qui m'attend demain.

20
juin

Bon dieu qu'il fait chaud. Le soleil est brulant sur ma peau pendant que je marche jusqu'à l'agence de location de scooter. J'ai hâte de rouler et de sentir le vent sur ma peau, ça va faire du bien dans cette chaleur. Bien que j'ai une moto à la maison, croyez le ou non, je n'ai jamais conduit un scooter. Ever! C'est kind of the same, mais différent d'une moto. Je décolle dans le chantier de construction (ben oui, encore le même qu'hier) et me dirige tranquillement vers la route principale qui m'emmènera jusqu'à la route panoramique des bouches de Kotor. Je commence mon exploration par monter les serpentines, un chemin en forme de serpentins montant tout en haut du mont Lovcen et donnant une vue panoramique la baie de Kotor et la baie de Tivat.

Once again, mon karma est vraiment merdique, j'arrive en haut et il y a tellement de smog que je n'ai pratiquement pas de vue. Mes photos sont d'ailleurs vraiment laides. L'air est corgé de particules et le soleil est semi-voilé par les conditions atmosphériques médiocres. Néamoins, la ride jusqu'en haut en valait le détour.

Serpentine - Baie de Kotor  #PASDEVUE

Je retourne sur mes pas (même si je déteste ça) et bifurque vers Kotor, mon prochain arrêt. Je trouve un stationnement près de la vieille ville, arrête m'acheter un diner léger et je me dirige vers l'intérieure de l'enceinte. Mon dieu, s'il faisait chaud avant, maintenant c'est un four. Avec les ordres de touristes débarquent des bateaux de croisière et les hauts murs en pierre, la chaleur y est étoufante. J'en fait rapidement le tour et décide que c'est le temps pour ma prochaine destination. Bien que j'aurais voulu faire la randonnée "Ladder of Kotor", la température actuelle n'est vraiment pas propice à ce plan. Too bad, ce sera pour un autre voyage, maybe!

Old Town Kotor - Montenegro 
Forteresse de Kotor - Montenegro 

Me voilà littéralement pogner dans le traffic. Qu'à cela ne tienne, je me transforme en vrai local et décide de suivre la voie des scooters. Au milieu de la rue, sur la ligne blanche. Ici, y'en a pas de problème, les scooters sont rois. Voilà, traffic passé, je suis maintenant sur la route panoramique direction Perast. Je roule tranquillement pour profiter de la vue sur les baies et remplir ma mémoire de ces images magnifiques.

Bouches de Kotor - Montenegro 

Petit arrêt à Perast, ou je laisse mon engin sur le bord du chemin. 1 millions de marche se présente devant moi. Au bas mots. Les descendres, easy peasy on s'entend, mais quand tu descends, tu dois forcément remonter un jour. Malheureusement. À cette chaleur, ouff, je n'ose imaginer mon retour. Je me promène sur la promenade, me prends au passage un sorbet à la mangue (c'est tout ce qui passe par cette chaleur), 2 cartes postales et une boisson électrolythes, puis il est temps de continuer à rouler. L'air est chaude, mais rafraichit quand même un peu, c'est toujours mieux que marcher dans une ville.

 Perast - Montenegro

Je roule, puis j'arrive au bout de mon chemin : Herceg Novi. J'aimerais dire que je m'y suis arrêter et que j'aurais prise des photos, mais non. Les photos, elles sont dans ma tête, car rendu à ce point je suis cramé. Physiquement et mentalement. La chaleur est réellement un struggle. J'en fais le tour rapidement, puis me dirige vers le ferry qui me permettra de retourner vers Budva par la ville de Tivat (ici, on reconnait mon aversion pour retourner sur mes pas). Une fois traversé, j'en ai pour environ 45min encore avant d'être (enfin) à Budva, ou je prévois aller faire une sieste avant de retrouver mes compagnons de voyage pour la soirée. Une sieste à l'air climatisée, le rêve en vacances!

Embouchure des Bouches de Kotor - Montenegro 

Bon, ce que je vais écrire ici ne rendra pas ma mère fière et elle dira probablement : c'est bien la fille de son père! (Coucou papa!). J'ai traversé la ville de Tivat au alentour de 15h30 et je suis rentré dans Budva vers 16h00, en pleine heure de pointe (different country, same shit hein!)! No way que je reste pogné dans le traffic à cette chaleur. Once again, je me fond dans la masse et devient une vrai locale, ma nouvelle voie : celle du centre (aka la ligne blanche). Me voilà qui roule avec des voitures, camions, bus, etc semi-stationné d'un côté et une masse de véhicule en sens contraire. No problemo, c'est normal ici! Pour être honnête, parfois, il n'y avais assez d'espace que pour la largeur de mon scooter (pfff rien là quand tu sautes en bungee en Croatie eheh!). Tout ça pour dire que mon GPS me disait 45min avec le traffic, ça l'aura été 30min pour moi sans traffic. Merci, bonsoir! Je retourne le scooter à l'agence et me claque le 20 minutes de marche jusqu'à mon auberge. Mon lit m'appelle, again!

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Anecdote du jour : Demain je quitte pour l'Albanie et mon transport n'est toujours pas confirmé. J'avais d'abord réservé via l'auberge, mais nous devons être 4 pour que ce transport semi-privé ait lieu. Malheureusement, nous ne sommes que 3, je devrais prendre le bus. C'est aussi bien finalement, j'ai pris goût à mes voyages en bus. Ce temps, je le passe à écrire mon journal et à faire des siestes. De vrais vacances quoi! J'essai bien entendu d'acheter mon billet via internet, mais comme pour l'expédition, je n'arrive pas à payer avec ma carte (cette foutu double protection commence à me tomber royalement sur les nerfs). J'ai même essayé d'ajouter le numéro de David pour qu'il puisse confirmer ma carte, bien imaginez-vous que pour y arriver, je dois rentrer un code envoyer par texto. J'en peux plus, j'abandonne. J'achèterai mon billet de la bonne vieille façon, directement à la gare. De toute façon, cette compagnie demande d'avoir un billet imprimer, ce sera plus simple sur tous les aspects.

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Bon, ou en étions-nous? Ahh oui, ma sieste! Elle était bonne et bienvenue. Je me réveille après 30 minutes, prête à attaquer le fin de la journée. Ce soir, c'est souper volontaire à l'auberge. Un gars de la suisse (partie allemande) prépare un riz style frit végétarien. Le coût : 5 euros. C'est réellement cheap pour pouvoir manger un repas équilibré et remplis de légume. Je ne cherche pas plus loin pour mon souper, ce sera ça pour se soir. D'ailleurs, c'était vachement bon. J'en profites pour refaire mes sacs (c'est ça qui arrive quand tu es à la même place plus qu'une nuit) et préparer mon départ pour l'Albanie. Puis je me dirige vers la gare de bus, outre que cela me permettra de me promener en ville, cela fera aussi passer le souper. J'en profites pour jaser avec Alex (de Montréal, qui fera un voyage similaire au moins en juillet) et lui donner des tips sur budva et les environs. Ne pas oublier d'avoir des liquidités, beaucoup de liquidité. Presque tous les commerces à Budva sont cash only.

Petit fait spécial, que j'ai réellement apprécié : ce voyage, je l'ai planifié en synchro avec celui d'Alex. Alors que j'ai effectué mon voyage dans les balkans à partir de la Slovenie et me dirigeant tranquillement vers l'Albanie. Son point d'attache à lui sera Belgrade en Serbie et il effectuera son chemin du sud vers le nord, passant de l'Albanie à la Slovenie. Outre la Serbie, que je n'ai pas fait, il ira aussi en Macédoine du Nord et peut-être au Kosovo (quoique j'ai passé proche d'y aller pour me rendre en Grêce, mais je manquais de temps, le vol de l'Albanie était la solution la moins dispendieuse et la plus rapide).

Ceci étant dit, nous avons donc échanger nos infos au fur et à mesure que je planifiais mon trip et lui il prenait des notes pour que le moment venu il soit ready to go. Étant la première à faire le voyage, j'ai pu lui donner des infos on-spot de chaque destination que nous avions en commun. Comme pour les horaires de bus. Quand je suis aller à la gare acheté mon billet, j'en ai profiter pour lui trouver le sien direction Mostar en Bosnie (7h am, 30 euros cash, tous les jours). Voilà, magique comme ça!

D'ailleurs, l'auberge de Budva, c'est sa trouvaille à lui. Je prévoyais rester à Kotor, mais quand il m'a envoyé cette auberge, j'ai changé mes plans. Un changement de plan que je ne regrette aucunement. Cette auberge est, avec Falling Lakes en Croatie, mon auberge préférée de tout mon voyage.

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Une fois mon histoire de transfert réglé, je retourne vers la vieille ville et me dirige vers la plage pour profiter de ma dernière soirée ici. J'y rencontre (par un heureux hasard) mes nouveaux copains. Le plan pour la soirée : drinking game. Honnêtement, à 31 ans alors que je ne bois pas, l'intérêt est plus ou moins là, mais j'ai envie de passer un bon moment et ils sont tous bien joyeux et divertissant. Je toff jusqu'à 22h30 (oufff!) puis je dis bye à tout le monde. C'est l'heure de la douche et du dodo.

Budva - Montenegro 

Rendu à l'auberge, je réussi enfin à faire un facetime avec ma frisée préférée (tu me manques mon amie!)(coucou aussi à Alice xxx). Elle est aussi surprise que moi de mon niveau de sociabilité actuelle, on va le prendre pendant qu'il passe hein! Puis c'est au tour du facetime avec David, qui lui compte les dodos avant son départ pour venir me rejoindre à Athènes. Après c'est l'heure de tomber dans les bras de morphée.

Minuit sonne, bouummm, mes co-chambreurs (et aussi copains de soirée) rentrent se coucher (wow, il est tôt pour eux), de joyeux et bruillant luronts ceux-là. D'ailleurs, je ne m'attendais pas à voir Nick 1 (fait divers : on l'appelle Nick 1 parce qu'il y avait 2 nick dans notre groupe de fortune), qui s'assume pleinement en party animal, rentré aussi tôt. Honnêtement, à ce moment là, ça ne m'a pas déranger (contrairement à ma nuit en Slovenie ou à Split) et en me réveillant, je réalise que j'ai vachement faim. J'en ai profité pour me claquer un snack (une chance que je me tiens des barres protéinés en permanence!) et jaser avec eux, puis je referme mon rideau et m'enligne pour retourner à mes rêves. Mon bus à 8h30 le lendemain arrive bien vite.

Ça c'est pour moi, easy peasy breezy, no problemo and going with the flow, mais il y avait une jeune femme (clairement pas ici pour faire le party) qui n'a franchement pas apprécié (avec raison quand même un peu me direz-vous. Je vous le concède!) et qui a fini par dire à tout le monde de ce taire parce qu'elle voulait dormir. Malaise dans la chambre, pour vrai. Ça l'aura eu l'effet escompté, tout le monde se couche. Voilà, mon chemin au monténégro s'achève, demain une nouvelle aventure s'annonce.

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Constatation : pourquoi c'est toujours les filles qui sont bruillantes et sans respect pour les autres? Pour vrai, Nick 1 (C'est le seul gars de notre chambre, pauvre lui ou happy guy à vous de voir) est rentré à 4h30 am la veille, et je le sais parce qu'il me l'a dit, sinon je ne l'aurais jamais su. Muet comme une tombe, snicky comme un ninja. Et il était drunk as fuck, selon ces dires. Alors, pourquoi est-ce que les filles, on est pas capable de faire la même chose hein?! Enfin bref, voilà pour la minute de chiallage, c'est l'heure d'aller me coucher.

21
juin

Ce matin, j'ai posté 4 cartes postales (vous devriez les recevoir un jour!). La moitié du prix que cela m'a coûté en Slovenie pour 1 carte supplémentaire. On croirait qu'envoyer des cartes postales est plus économique que de rapporter des aimants.. et bien pas vraiment. Ça prends juste beaucoup moins de place dans le sac à dos eheh! Je me dirige ensuite vers la gare de bus (c'était sur le chemin).

8h30, nous voilà, Brian et moi à la gare de bus direction l'Albanie. Déjà, le bus a du retard, ça commence bien la journée. Ensuite, il n'y a pas de WIFI et l'air climatisé fonctionne à moitié. Finalement, le bus est pleins à craquer. Il fait chaud que le crisse. On en a pour approximativement 5hrs de transport, incluant les douanes, on va mourir la dedans c'est sur! J'ai réussi à avoir un double siège à moi toute seule une bonne partie du voyage, jusqu'à temps qu'un couple braille que j'étais assise à leur place. Une chance que Brian, qui était assis derrière moi, n'avait toujours pas personne. Gentillement, il m'a fait de la place, m'évitant d'être coincé avec un inconnu. On retourne chacun à notre sieste.

Arrive aux douanes, pas de stamp dans mon passeport. Je suis déçu là! Enfin, j'ouvre mon réseau cellulaire (j'économie mon bloc de donnée..), surprise ma e-sim ne fonctionne pas en Albanie (alors que c'est supposé). Se sera difficile de trouver mes reperts sans connexion internet et que je ne parle pas albanais (I wish but I don't...). 2e surprise du jour, le conducteur décide de prendre un break pour diner de 30 minutes, alors qu'il nous reste encore 1h30 de trajet à faire. Partie comme c'est là, nous arriverons à Tirana au alentour de 15h30. 3e surprise du jour, le terminal d'autobus. Mauvaise compréhension j'imagine, mais le bus nous débarque au terminal Est, ce qui veut dire à environ 30min de bus local du centre-ville. J'arrive à baraguiner un peu (on se rappel que je n'ai pas d'internet) et trouve le bus qui se rend downtown.

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Ici, je vais vous demander d'utiliser votre imagination pour comprendre le fonctionnement du système de transport en commun de l'Albanie. C'est simple, tu embarques de le bus, pis la, il y a un bonhomme qui se promène et qui te charge 40 leke (y m'a chargé 1euro le sale!) pour ton billet de bus. Et il fait ça non-stop, parce qu'évidemment il y a des arrêts sur le chemin. Ça va, ça vient et lui, il passe le trajet à faire des aller-retour de l'avant du bus, à l'arrière du bus. Se souvenant à moitier qu'il t'a déjà chargé. Ne sachant pas trop le bus se rend jusqu'à ou, je débarque à la place centrale et suit mon GPS (ça fonctionne sans internet un GPS) du mieux que je peux, ne pouvant pas planifier un trajet, jusqu'à mon auberge.

Environ 15min de marche, à 42 degré, avec mes 2 sacs. 5 étages à monter. Vous n'aurez jamais vu une fille aussi écoeuré dropper ses sacs aussi vite que ça. 4e surprise du jour : l'auberge n'accepte pas l'euro. Je devrais soit retirer du leke (ce que je ne veux pas) ou réussir à me faire échanger de l'argent dans un commerce. Au programme pour la fin d'après-midi : faire faire mon lavage (j'ai épuisé mes réserves de 2 semaines de linge!) et trouver un salon de soin corporel (ouep, après 3 semaines l'épilation et les ongles sont du!). Une fois mon petit bac rempli de mon linge sale et celui-ci donné au garçon qui s'occupe de l'auberge (ouep, voyager en backpack ça signifie ne pas faire son lavage! Un gros 5 euros pour qu'on s'en occupe à ma place!). Enfin connecté au WIFI je trouve un salon à proximité et m'y rend.

Bon première chose, c'était un salon de coiffure. Ensuite, les Albanais sont tellements easy peasy pour vrai. L'une des coiffeuse me dit de la suivre, m'amène à un petit salon de manucure à proximité (c'est une rue avec des mini-locaux commerciaux), de là l'une des filles parle anglais (ouin jusque là c'était du charabia en albanais..), j'arrive enfin à me faire comprendre. Full body waxing and nails please! Me voilà en route pour le 3e salon : mieux équiper et meilleure nails stylish du coin y parrait! 2hrs plus tard me voilà redevenu comme une neuve eheh! Vous savez combien ça m'a couté? 35 euros.. pour ma manucure (déjà à Montréal c'est l'équivalent de 35 euros) et l'épilation à la cire casi-intégrale (un autre 35 à 40 euros à Montréal). C'est cheap en titi. J'y ai rencontré une jeune femme tellement sweet et qui m'a gentillement servit d'interprête (elle m'a laissé son rendez-vous la pauvre, elle était prévue à 16h et a finalement passé à 18h après mon rendez-vous non-planifié).

De retour à mon auberge, j'arrive à faire un facetime avec ma Ge d'amour. Nous deux quand on commence à jaser, ça n'a pas de fin, deux vrais pis, mais j'en profites. Ça fait du bien d'avoir de ces nouvelles après 2 semaines!

 Drapeau Albanien - Albanie
 Palais de Tirana - Albanie

Après mon appel, c'est l'heure d'aller explorer la ville de soir. Mon moment préféré pour le faire! La ville s'illumine, les rues sont remplis de vie, de passant et de petites restaurants. J'arrête me prendre une gelato (sorbet aux petits fruits, j'ai bien droit après mes 20k pas à cette chaleur!) et continue ma route jusqu'à la Pyramide de Tirana. Au passage, je fait un arrêt à la place publique ou un écran géant est installé pour la diffusion de l'euro 2024, ce soir c'est le match Pays-bas contre France (Lets go les francais!). Je profites de la ville et de son énergie, Tirana est magnifique de soir!

 Vue de la Pyramide de Tirana - Albanie
Place publique - Tirana 

Je n'ai toujours pas de réseau, c'est chiant un peu, mais en même temps, ça fait du bien d'être déconnecter et de juste profiter, sans distraction, de ce moment que j'apprécie temps. Je suis dans les derniers milles de la partie de mon voyage solo. Bien que j'ai hâte à la deuxième partie avec David, j'apprécie et profites pleinement de ces derniers instants avec moi-même (non David je n'ai pas besoin d'une 3e semaine en solo!).

De retour à l'auberge c'est l'heure de la routine : douche, pyjama et écrite de mon journal. J'avais déjà écrit mes 2 journées au Monténégro dans le bus, je finalise le tout, ajoute les photos et publie mon journal pour les quelques personnes qui suivent mes aventures. Voilà, je cogne des clous, c'est l'heure du dodo. Une dernière journée en Albanie m'attends demain!

Tirana - Albanie 
22
juin

Aujourd'hui, je profites de ma dernière journée dans les Balkans. Le programme du jour : un tour guidé semi-privé au Réservoir Bovilla. On vient me chercher directement à mon auberge et il est prévu que je laisse mes sacs dans son auto. Point de retour : la navette de bus pour l'aéroport en fin de journée. Le guide, Collin de son petit nom, est un américain immigré en Albanie. Un chic type, il me donne pleins d'informations concernant le processus de visa, d'immigration, du coût de la vie, etc! On jase d'histoire, de géographie, de la corruption en Albanie. Des sujets très intéressant et qui rend le trajet moins monotone.

 Bovilla Lake - Albanie

Quand je dis semi-privé, c'est qu'on est seulement 3 dans le tour. Aujourd'hui, j'ai rencontré deux espagnols très sympathique, une belle journée quoi! Arrivé à réservoir, c'est l'heure de faire une mini mini randonnée jusqu'au sommet. Endroit ou le guide nous prendra en photo sur le cap de roche (je l'ignorais, mais je n'en suis pas malheureuse hein!). Les photos sont franchement belles, après avoir passé 2 semaines à prendre quelques selfies et à demander à des étrangers de me prendre en photo à l'occasion, c'est quand même bien d'avoir quelques belles photos avec moi dessus! Ça fait un beau souvenir.

Bovilla Lake - Albanie 
Classique Ballerine - Bovilla Lake 

Il fait tellement chaud! On profites du lac pour se baigner et se rafraichir. Rapidement, c'est l'heure de retourer en ville. Après un lunch dans un des seuls resto mexicain de tout Tirana, Collin me dépose près de l'arrêt de bus direction l'aéroport. Je me dis que rendu à là, j'aurais du Wifi.

Et bien non. Pas capable de me connecter sur le foutu réseau de l'aéroport. L'heure de l'embarquement arrive, pas d'avion, pas de responsable de la cie aérienne. Le board affiche l'embarquement, clairement on est pas entrain d'embarquer. Finalement, on apprend que l'avion entrant a eu du délais et que notre vol aura un retard d'environ 1hr. Je dois trouver un moyen de contacter mon service de navette à Athènes, il est prévu à 21h30, heure à laquelle je risque d'attérir. C'est vraiment chiant ne pas avoir de réseau en 2024! J'arrive finalement à emprunter le cell d'un compagnon de fortune assis à proximité et qui lui aussi attend patiemment de prendre son vol. Prochaine navette : 23h30. Damn it! Pas vraiment le choix, un taxi me coutera dans les 60 euros (vs 15 pour ma navette) et prendre le métro me prendra autant de temps avec les transferts que d'attendre la navette à l'aéroport.

Après un vol d'environ 1h15, un passage au douane rapido-presto, me voilà enfin à Athènes! Je vous évite l'attente et le transport au travers de la ville. Il est minuit passé et enfin je suis rendu à ma dernière auberge de jeunesse. Une chance. J'ai besoin d'une vrai douche et d'un vrai lit confortable. Appelé moi la princesse si vous voulez, mais après 2 semaines, j'en ai assez. Ou c'est peut-être parce que je sais que demain je retourne dans un niveau de confort hors-norme. Vous savez l'effet psychologique. Ou c'est peut-être juste parce que le dortoir dans lequel je suis ressemble étrangement à une pièce de traffic humain. 6 lits cordés les uns à côtés des autres, 3 fenêtres givrés, le bruit et les lumières de la vie nocture (l'auberge est situé dans le quartier le plus touristique). Vous voyez le genre. Je prends quelques instants pour aller sur le rooftop et décompresser du court voyage que je viens de faire, seule chose qui vaut le 19 euros que j'aurais payé pour cette nuit. La vue sur le parthénon et l'Acropolis illuminé est magnifique. C'est tout ce que je verrais d'Athènes pour ce soir, je m'en vais me coucher.

Parthénon & Acropolis - Athènes 
23
juin

Nous y sommes, la date inscrite sur le calendrier depuis bientôt 2 mois, celle de l'arrivé de David en Europe pour un 4 semaines à deux.

Je prends mon petit-dej (un yogurt et une barre protéiné acheté la veille au marché de l'aéroport) sur la terrasse. Il est 8h am et le soleil est déjà brulant. Je n'imagine pas rendu 12h. 2 ou 3 clichés de l'acropolis de jour et je redescends m'installer à l'air climatisé pour me préparer. D'ici l'attérissage de David prévu vers 9h30, mon check-out de l'auberge et ma marche de 15 minutes vers l'hotel (parce que oui, à partir de maintenant ce sera soit des hotels ou des airbnb!), je prends quelques temps pour écrire ces dernières lignes.

Au programme aujourd'hui : je n'en ai aucune idée. On ira go with the flow, selon nos envies. Une chose est sur, aucune chance que j'aille me squeezer dans la ordre de touriste à cette chaleur pour visiter les sites archéologiques. Le chauffeur d'hier soir nous a bien donné un conseil, n'y aller pas entre 10h et 17h. Je réussirais probablement à convaincre David d'y aller vers l'heure du souper et ensuite en profiter pour se promener dans les rues. En pm, ce sera un après-midi piscine. Il y aura probablement aussi une sieste après la nuit de misère que je viens de passer (la pire du lot). Non seulement elle aura été très courte, mais le lit était loin d'être confortable et le minimum d'intimité inexistant.

Pour une dernière fois, je prends une semi-douche (on dirait que les supports à pomeau de douche n'existe pas ici!) style débarbouillette et me dis que celle que je prendrais à l'hotel sera bonne en maudit! Le shampoing sec des derniers jours aura fait l'affaire, mais ce n'est pas comparable à un vrai shampoing et une vrai douche. Lavez mes cheveux avec une douche parapluie, wow. J'écris ces lignes et j'en rêve. Oui, oui, vous pouvez m'appeler la princesse. Je l'assume, je le suis (ironique considérant que je viens de passer 2 semaines en backpack dans des auberges cheapos et souvent crados!).

Ça y est, David vient d'attérir, c'est l'heure de me diriger vers mon prochain point de chute. C'est aussi ici que j'arrêterais d'écrire à tous les jours. C'est quand même beaucoup de time consuming tenir un journal comme celui-ci et je ne pense pas avoir l'envie, ni le temps (même si écrire m'a fait un bien fou!) de le faire à tous les jours à partir de maintenant. Je vais quand même le faire, mais probablement plus à la fin de chaque étape/destination. Nous avons quelques vols et trains prévus pour changer de pays, ce sera le moment idéal pour le faire. Et puis, qui sait, je continuerais peut-être à le faire de façon assidus, on verra bien. Une chose est sur je ne me mets pas la pression de le faire. Les prochaines semaines seront réellement ce quelles sont : des vacances!

Avant de vous quitter, je vous laisse ici un aperçu de ce qui s'en vient eheh! Demain, c'est le début de notre voyage dans les cyclades, nous irons à Naxos, Santorini et passerons quelques jours en Crête (notre destination qu'on attend avec impatience). Comme je déteste revenir sur mes pas, nous avons réussi à monter un itinéraire qui nous permet d'arriver en Crête par Héraklion et d'en repartir par Chania (les 2 extrémités de l'Ile!) ou un court vol nous transportera à Nice pour une semaine sur la French Riviera. La suite, vous la saurez une autre fois!

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Bon, je ne peux résister à écrire mon après-midi à Athènes. Parlons de notre hotel pour notre seule nuit à Athènes. Nous avons réservé (merci David d'avoir insisté!) au NYX Esperia, un hotel nouvellement rénové au centre d'Athènes avec piscine, gym, sauna et spa. Nous avions droit à un early check-in, mais malheureusement la chambre n'était pas prête. Elle sera dispo à 15h comme normalement, nous profiterons donc des installations de l'hotel d'ici là : piscine et baignade, bronzage, le service au table et vue sur l'acropole. Nous réussissons à avoir 2 chaises, les lits étant réservés.

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Anecdote du jour : mais quel système de marde, il était 10h30 et les lits sont restés innoccupés jusqu'à 13h, ce qui correspond à la prochaine période de réservation. On va se dire la vérité, le monde qui réserve des transats et qui ne se présente pas c'est merdique pour les autres occupants de l'hotel. Je comprends le principe de réservation, mais il devrait y avoir une politique de no-show après une certaine période.

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Enfin bref, nous avons quand même eu des chaises et un spot agréable sur le bord de la piscine. David fini par avoir faim, je pars en mission pour obtenir un menu, parce que lui tout ce qu'il obtient c'est la carte des cocktails (first il est 11h issh et second on ne boit pas, on ne fera pas grand chose avec ça, on va se le dire). Bon, la cuisine est fermé jusqu'à midi, il devra attendre le petit poulet. On a fini par commander et se partager un burger de saumon avec une salade verte. C'était réellement bon et parfaitement adapté avec cette chaleur. Vous savez ce qui est agréable aussi, avoir un serveur qui vient te remplir ton verre d'eau à la demande ahah! (Princesse mode activé!).

Vous savez le maudit système de réservation de transat et de chaise, bien imaginez-vous dont qu'on c'est fait kick-out de notre spot. J'étais au toilette, je pense quand c'est arrivé, je reviens et on est rendu sur le bord de la porte, avec un David légèrement énervé. Déjà que la chambre n'est toujours pas prête, les transats qui sont innocupés, la cuisine qui ouvre à 12h, maintement on se fait changer de place. De mon côté, je suis zen comme un moine boudiste. I mean, je viens de passer 2 semaines à vagabonder de ville en ville et à traverser 8 pays avec mes sacs à dos en auberge de jeunesse souvent limite. Ce n'est pas ces petits détails qui vont me sortir de mon bien-être et ma zenitude certain. Le stress et le mode panique, il est rester à Montréal, quand je suis partie il y a 15 jours.

Entre temps, David a spotter le plateau de fruit qu'il y a au menu. Mr veut manger des fruits, après avoir changer d'idée milles fois et environ 30 min plus tard, on tranche finalement pour le commander ce fameux plateau. Personnellement, j'avais le goût d'un sorbet au fraise...à défaut je vais manger des vrais fruits. On nous sert un mélange de : fraise, ananas, raisin, kiwi, melon d'eau, melon de miel et de pêche, je l'avoue, ça valait le coût.

On a finalement eu notre chambre à 15h tapant. On vient nous porter nos sacs directement à notre chambre, un petit excuse pour l'attente. La chambre est parfaite, on a même un balcon privé. Le lit nous appelle pour une sieste de fin d'après-midi qu'on a tous les deux besoins (nuit de marde en réserve). Les draps. My god, parlons des draps (allez dites le : la princesse!). Bon appellons un chat, un chat. Les draps sont à la hauteur du prix de la chambre. Voilà, expectation atteint! La sieste fut parfaite, la nuit (pour une fois depuis un bout) le sera tout autant.

C'est d'ailleurs avec un David encore endormi que je prends le temps d'écrire ces lignes, mais là il est temps de se lever pour aller se promener un peu. On prend notre ferry pour les iles demain matin, ma visite de la ville, c'est se soir qu'elle aura lieu!

Petit update ici de ma soirée à Athènes. Nous avons souper un bowl mexicain et avons ensuite fait le tour de l'acropole. La marche fait du bien et je profites du moment pour admirer les vestiges d'un temps passé.

24
juin

Après une séance au gym et un petit déjeuner à l'hotel, nous voilà dans le métro direction le port d'Athènes, ou un ferry nous transportera à notre première Ile : Naxos.

Déjà, prendre le métro en Grèce (les indications sont vraiment difficile à comprendre) fut une aventure en soit. On achète nos billets au guichet automatique et une fois que c'est fait, on essaie de trouver dans quelle direction on doit aller. Ben oui toé chose! C'est tout écrit en grecque et pas moyen de trouver une maps du réseau de métro. Tout ce que je sais (google me l'a dit avant que mon réseau ne plante encore une fois) c'est que l'on doit prendre la ligne bleu M3 direction le port de Piraeus. On se souviendra que je voyage toute seule depuis 2 semaines dans des pays des Balkans ou le réseau de transport n'est pas très très développer, ce n'est pas un métro à Athènes qui va m'avoir certain!

Je me dirige vers le seul kiosque avec commis pour demander mon chemin : the port please! Voici les indications qu'on m'a donné : right, 2 floors down, direction...well c'est là que ça se corse mon affaire. J'ai rien compris, mais bon, je vais figured out tout ça rendu en bas. Voilà David, on va à droite en passant la gate, on descend 2 étages et nous devrions être sur le bon quai direction Piraeus. On a suivi les indications à la lettre...ou presque! En arrivant sur le quai, il y a un métro en gare. David, qui est un vrai paquet de nerf rendu ici (on vient juste de commencer, je sais...mais c'est David que voulez-vous!), s'enligne d'un pas décidé pour embarquer dans le wagon. J'ai juste le temps de sortir ma voix de maman qui gère (même si je suis pas maman pour 2 cents!) pour lui dire d'attendre et que je veux être sur que c'est le bon.

Mon instinct me dit que c'est le mauvais. Vous savez quoi, mon instinct avait raison. On a descendu du mauvais côté du quai. Le métro, il s'en allait tout droit à l'aéroport. Oupsss, David qui avait peur de manquer son ferry, il en aurait eu pour son argent. Je vais dire merci à mon instinct, mon excellent sens de l'orientation et ma capacité à lire un plan, parce que grâce à eux, nous avons traversé du bon côté et pris le bon métro. On est même arrivé foutrement d'avance pour notre ferry.

Le ferry, parlons-en du ferry. Déjà, il a été retardé de 9h30 à 10h30, c'était pas plus mal, nous avons pu dormir un peu plus avant de starter notre routine habituelle de gym et petit dej (shuuutt on ne le diras pas trop fort!). Ensuite, avez-vous déjà vu des vidéos sur facebook ou instagram de touristes embarquant dans un ferry pour faire le tour des iles? Je vous jure, c'est pareil. Pire même. Un paquet de touriste avec beaucoup trop de valises et de carry-on qui ne regardent pas ou est-ce qu'ils vont, voulant être les premiers à rentrer (alors qu'on a des sièges réservés!), criant des bétises aux employés (qui eux sont vraiment pas pressés de nous faire embarquer!) pour forcer le passage. De toute beauté! C'est ici aussi que j'avoue, qu'avec les années, je commence à devenir agoraphobe. Pas d'être dans une foule, ça je gère comme une championne. Non, ici je parle d'être prise dans une foule d'imbécile, ça me rend folle. Littéralement. Je vais profiter du fait que David n'a pas de patience ici et me laisser trainer au travers de la foule pour embarquer dans le ferry et en sortir. C'est ça nous deux, ce matin j'étais celle qui était en contrôle et là c'est lui. Étant tous les deux de grands voyageurs habitués de voyager seul ou d'être en charge, pouvoir se séparer les tâches et responsabilités est une bénédiction. C'est partie pour une ride de 5hrs avec arrêts en cours de route aux iles de Syros, Tynos, Mykonos et finalement Naxos.

On va passer le voyage en ferry, rien d'intéressant à raconter. Sautons plutôt à notre arrivé à Naxos, ici encore, je laisse David naviguer au travers de la foule pour nous faire sortir d'ici. Mon tour de gérer le tout viendra bien assez vite (je suis la pro du GPS et du google maps hein!). Direction notre hotel, il est quand même rendu 15h et nous voulons nous reposer un peu et profiter de la piscine avant de sortir souper. En chemin, on discute de nos plans pour le lendemain et on décide de louer un véhicule récréatif pour faire le tour de l'île. Tout en suivant le GPS direction notre hotel, on tombe sur une agence de location qui semble avoir des side-by-side (David veut ça et on va se le dire, pour ceux qui connaissent ma vie d'avant, ce n'est pas moi qui va argumenter la-dessus eheh!). On parle avec la dame, trouve un modèle qui nous convient (un petit chat 2 places 750cc) et effectue la réservation pour le lendemain. 2 minutes plus tard, nous voila enfin à l'hotel. On dépose nos sacs et on enfile nos maillots. C'est l'heure d'aller se faire bronzer et relaxer à la piscine.

Ahhhh le soleil de la méditéranée, je ne m'en lasse pas. Si ce n'était du fait qu'après quelques heures (même bronzer comme on commence à l'être) ma peau à besoin d'air frais et d'ombre, j'y resterais à vitam eternam. Comme les vacances c'est aussi fait, no shame here, pour faire des siestes en après-midi (surtout dans ce coin-ci de l'europe!), c'est la prochaine activité du jour! On ira souper et se promener dans les petites rues de la capitale de Naxos plus tard en soirée.

On c'est vite adapté à la vie dans les iles, il est rendu 19h30 quand nous sortons souper. Je déniche un petit resto sur la plage tout près et on se commande chacun une assiette de gyros au poulet (on est en Grèce tout de même!). Quelle erreur, on aurait du en partager une à deux (c'est d'ailleurs ce qu'on fait d'habitude). Nous devrons nous adapter au grosseur des assiettes ici, ça c'est une certitude! La vue sur la baie est magnifique, l'eau calme et la vie semble douce ici. On aurait envie d'y rester à jamais.

 Naxos

Après notre souper, on a besoin de marcher (ouep, c'était beaucoup trop pour nos habitudes alimentaires habituelles) et on se dirige vers le port et les rues marchandes. On tombe sous le charme de cette petite ville, les rues blanches, les petits commerces, les restaurants et terrasses et que dire de la vue sur le port avec le soleil qui se couche tranquillement à l'horizon. Une belle soirée comme on les aime à déambuler tranquillement dans les rues. Je peux profiter de mon premier couché de soleil en Grèce, mon moment préféré de la journée.

Choras - Naxos 

J'aimerais pouvoir vous dire, de façon simple, pourquoi j'aime autant le couché de soleil. C'est peut-être parce que cela symbolise la fin d'une aventure et laisser la place à une nouvelle. Ou c'est peut-être parce qu'à ce moment, on peut laisser le passer en arrière et regarder l'avenir qui ne tardera pas à pointer le bout de son nez au soleil levant. Maybe aussi que c'est parce qu'il s'agit du moment de la journée tout simplement parfait nous permettant d'apprécier le moment présent, perdu dans la contemplation du ciel qui se teinte d'une multitude de couleur orangée. Ou bien, c'est tout simplement parce que la promesse d'une nouvelle journée est aussi mon petit symbole d'espoir personnelle. Comme j'aime dire : chaque sunset aura son sunrise!

Couché de soleil - Naxos 

De retour à l'hotel pour la nuit, David profites de son moment de zoothérapie avec les milions de chats qui nous entourent (je vous jure, il doit y en avoir une dizaine, si ce n'est pas plus). Monsieur a même acheté des patés pour chat au marché du coin (vous allez apprendre à le connaitre au fil des jours et semaines, mais ce mec est un vrai cat-lover).

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D'ailleurs, petite anecdote concernant notre choix d'iles. Quand nous avons fait notre itinéraire, nous avions d'abord choisi les iles suivantes (avant de nous rendre en Crête) : Paros, Ios et Santorini, avec 1 nuit à chaque île. En cherchant des hébergements, David (qui était en charge des hotels/airbnb) a trouvé un petit boutique hotel à Naxos que nous avons trouvé vraiment cute et qui était abordable. Un coup de coeur si vous voulez. Les plans, c'est fait pour être changer (5x dans notre cas, mais ça c'est une histoire pour un autre jour), pas plus compliqué que ça, finalement nous passerons 2 nuits à Naxos, 1 nuit à Santorini et puis ce sera la Crête (l'île que nous voulons vraiment visiter le plus!).

25
juin
25
juin

Bon, je ne pense pas que cela va surprendre qui que ce soit, mais ce n'est pas parce qu'on est en vacances qu'on va perdre nos bonnes habitudes et notre routine quand même. Quand nous avons planifié notre voyage, une des demandes de David était que je trouve des gyms à proximité de nos hotels (pour celles qui n'ont pas de gym). De mon côté, il était hors de question que je passe 2 mois sans m'entrainer autant pour le côté physique (pas après tout le travail, la discipline et les résultats obtenus dans les derniers mois), que pour le côté psychologique. J'ai donc trouver des gyms que j'ai pin-point dans mon google maps (vous devriez voir ma map, c'est impressionnant le nombre de liste et de pin ahah!).

Comme on a un semblant de gym à l'hotel, on décide de s'entrainer ici et de limiter les frais. Okay, je vais vous dire la vérité, le gym est BS. On essaie tant bien que mal de se monter un circuit avec le bench et les poids libres, mais je vois bien que David ne trippe pas (moi non plus d'ailleurs...). Je lui propose de se rendre au gym près du port, qui se trouve à environ 15min de marche de l'hotel et comme il ouvre à 7am et qu'il est plus ou moins 6h45, nous arriverons à l'ouverture. Nenon, c'est correct, on va faire notre workout ici, fut sa réponse. Well, okay than, on reste ici alors!

Attention mesdames et messieurs, roulement de tambour : ça c'était avant qu'il ne déchire ses shorts sur la vieille machine à peck-deck (oupppssyy!)! Je n'y ai même pas laissé le temps de disjoncter, que j'avais le pin du gym ouvert sur mon GPS prête à m'y rendre. Et quelle bonne décision ce fut! Le gym avait toutes les machines et le vibe que nous avions besoin. J'ai même réussi (moi qui est nul en négo, houurrra!) à négocier un prix pour les 2 jours! Quoi, 10 euros de sauver, c'est toujours bien ça eheh!

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Comme l'agence de location est situé entre le gym et notre hotel et qu'il est rendu près de 9h00, notre plan de match pour la journée est de récupérer le SxS, aller déjeuner et décoller pour la journée. La dame à l'agence nous a donné une map de l'ile et avec un itinéraire d'environ 4hrs avec tous les spots à voir, incluant le plus beau restaurant de l'ile et deux plages pour finir l'après-midi. D'ailleurs, je recommande fortement l'agence Falcon pour tous vos besoins de location si vous allez un jour à Naxos! Nous tombons encore un peu plus sous le charme de cette petite ile au milieu des cyclades.

 Naxos

Le petit-déjeuner engloutis, nous voila partie pour notre exploration de l'ile. Premier arrêt les statues de marbre inachevées. Je prends le temps de lire le panneau d'information, pendant que David, lui, profites des petits félins à quatres pattes (sérieux, des chats à Naxos, il y en a partout!). Sur le chemin du retour, notre cat-lover national trouve aussi le temps de ce faire de nouveaux amis (ça aussi, vous allez le découvrir au fil des jours, mais ce mec à une batterie sociale indéchargeable!).

 Statut inachée - Naxos

Le voilà donc qui jase de notre voyage avec un vieil homme italien, en italien...j'ai beau faire mon duolingo assiduement depuis maintenant 52 jours, impossible pour moi à ce stade-ci de parler en italien. Je suis quand même contente de voir que je commence à le comprendre. Je peux donc suivre la conversation et en profiter pour ne rien dire et garder ma batterie sociale pleine! Voilà win-win! Les deux nouveaux copains discutent des Pouilles et je suis en mesure de comprendre que nous allons adorer l'architecture dans cette région de l'Italie. Nous continueons notre route, direction le point culmunant de l'ile : Le Rotonda! Nous y serons, avec les quelques arrêts ici et là en court de route, pour l'heure du diner.

 Rotonda - Naxos

Le Rotonda, wow, mais quel bon restaurant. Que dire de la vue sur la vallée et sur Chora, tout en bas. Les photos ne rendront jamais assez justice à ce panorama sublime. La qualité de la nourriture aussi. Nous avons adoré notre lunch ici. Nous avons partagé une tzaziki et une salade au poulet. C'était réellement délicieux. Nous n'avons toujours pas compris, la tzaziki était un peu de trop, la salade seule aurait suffit.

Next stop, nous redescendons la montagne et nous dirigeons vers les plus belles plages de l'ile pour l'après-midi. Pour s'y rendre, nous traversons des villages balnéaires et des quartiers de Villa magnifique. Nous voilà enfin sur le bord de l'océan, nous longeons plusieurs petites plages, dont une qui semble être le spot à kite-surf et arrivons finalement à celle conseillée par l'agence. Nous nous installons dans le sable et on profites pleinement de l'instant présent. Vous savez ce sentiment de zenitude, c'est mon état d'esprit à ce moment là. Je suis zen et je me sens bien. D'habitude, je ne suis pas une fan de la baignade, mais ici l'eau m'appelle, c'est l'heure d'une saucette. L'eau est rafraichissante (quoique un peu froide pour David qui fait sa chochotte au début, j'ai même des preuves sur vidéo ahah!), le soleil est chaud et le sable confortable. Je fini par m'installer sur ma serviette pour me faire bronzer, pendant que David apporte son aide à deux dames en détresses. Leur moteur de voiture est entrain de surchauffer, Mr bricole leur arrange ça rapido presto, et vide nos réserves d'eau par le fait même (ouppps)! On en rachetera d'autres au prochain marché qu'on croisera, une bonne action valait bien cela.

Nous nous rendons ensuite à la prochaine plage, situé tout prêt d'un lac de sel rose. C'est presque irréel, le bleu turquoise de l'océan d'un côté et le rose quartz de l'autre. C'était magique à contempler, mais bon après 2 ou 3 photos, c'est l'heure d'aller se baigner (il fait chaud!) une autre fois. Cette 2e plage n'est pas en sable, c'est plutôt une plage de petite roche, mais c'est tellement beau! Les voiliers dans la baie combinée à l'eau turquoise en fait un paysage idylique.

Lac de sel - Naxos
 Plage - Naxos

On commence tous les deux à être fatigué, on décide de rentrer et aller profiter de la piscine à l'hotel. Nous irons porter le SxS vers l'heure du souper, quand nous seront prêt à sortir nous promener. Ce soir, je veux aller voir le couché de soleil à l'arche, point archéologique de Chora.

Nous avons souper dans un petit restaurant avec vue sur le port et nous nous sommes tranquillement promené par la suite.

Port de Naxos 
Soleil couchant sur Paros - Naxos 
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Fait divers ici, au premier coup d'oeil, on trouvait ça vachement cher 20euros pour aller au gym. Sur 6 semaines, ça fait un méchant poste budgétaire pour s'entrainer. Puis j'ai mis le tout en perspective : David et moi, on ne boit pas, ne sort pas, ne fume pas et consommation encore moins. Notre besoin journalier, nous, c'est le gym. Si on buvait à tous les jours, ça nous coûterait la même chose, sauf que ce serait pour de l'alcool au lieu d'une passe de gym. Au final, niveau budget, it's the same. Pour notre mental et notre physique cependant, je pense que le gym est bien plus sain!

26
juin

Ce matin, nous devons plier bagage, c'est le moment de changer d'ile, cet après-midi nous serons à Santorini pour 1 nuit.

Après avoir été au gym et pris notre petit-déjeuner, nous prenons le temps de faire nos sacs et quitter la chambre, direction le port. Encore une fois (on commence à être habitué) notre ferry a été retardé pendant la nuit, nouveau départ à 11h30 au lieu de 10h30. Ne soyez pas non plus surpris que le ferry soit arrivé à 12h.

Port de Choras - Naxos 

Après environ 1h30 de trajet et un arrêt à Ios, nous voilà au port à chercher notre chauffeur. Parce que oui, nous avions un chauffeur privé qui nous attendait au port. Pour Santorini, nous y avons mis le paquet : hôtel 5 étoiles et navette privé. Au yable les dépenses! Non, plus sérieusement, David et moi avions des crédits d'hôtel accumulés avec nos précédents voyages et/ou carte de crédit. Nous avons réussis à en tirer la meilleure valeur en les prenant pour des destinations spéciales, comme : Athènes, Santorini et dans quelques semaines Rome.

Ile Volcanique - Santorini 

J'avoue que j'ai particulièrement apprécié cette parenthèse de luxe et d'oppulance dans mon voyage. On y prend vite goût, je vous le promets. On nous traite comme des rois (et reine eheh!). Notre chambre est situé au RDC en face de la piscine donnant vue sur la Caldera et comme il s'agit d'un complexe haut de gamme et adulte seulement, il n'y a pas foule à la piscine. Nous avons notre propre lit-transat en face de notre chambre (on se rappelera Athens ici!).

On passe l'après-midi à la piscine, puis c'est l'heure d'aller admirer le couché du soleil en soupant. On se partage des boulettes traditionnelles et des boules de feta frites au miel. C'était délicieux! Le couché de soleil, je n'ai pas de mots, c'est renversant tellement c'est beau.

 Couché de soleil - Santorini

Après notre souper, nous nous dirigeons à pied vers Fira, la capitale de Santorini (et aussi l'emplacement des classiques maisons au toit bleu), pour en faire la découverte. On déambule dans les rues pavées et admiront les maisons et commerces illuminés. Le retour se fera avec la navette-bus de l'auberge.


Anecdote ici : avec l'accent grecque, j'ai compris que la marche était de 15min. En fait, elle était de 50min... ouppppsssyyy. Pas la fin du monde, ça nous aura permis de digérer notre souper.

27
juin

Après une nuit parfaite, nous voilà au gym (oui, encore un gym à 20euros) situé à 3min à pied de notre hôtel. c'est le tour du petit-déjeuner et finalement le moment de plier bagage. J'y serais rester une nuit supplémentaire pour être honnête, mais la Crête nous attend! Cet après-midi, nous prenons un dernier ferry dans les iles, direction Héraklion en Crête, ou nous y passerons qu'une seule nuit. D'ici là, nous profitons de la piscine et du confort du complexe hôtelier. 15h arrive beaucoup trop tôt, c'est le moment de quitter ce petit coin de paradis.

Arrivé au port, notre ferry a (encore!) du retard. Nous voilà assis dans un petit café pour environ 1hr, bien entendu pour pouvoir nous y asseoir nous avons du consommer quelque chose. Nous avons choisi le bar à yogurt glacé. Il était bon, mais on c'est vachement fait (pardonnez mon langage) fourré. 23$ pour un mini bol de yogurt et quelques fruits. Morale de cette histoire, on achète plus jamais rien au port!

Le trajet pour Héraklion est relativement court, en moins de 2hrs, on est rendu à notre nouvelle destination. Comme nous ne faisons que transiter à Héraklion, nous avons loué une chambre avec cuisinette de style airbnb (mais via expedia). On est loin du luxe de Santorini, mais niveau qualité-prix, c'était parfait. Nous avons même une plaque à induction et des ustensils. My god, demain je nous fais à déjeuner, ça va faire du bien! En route vers notre spot pour la nuit, on arrête dans un magasin de suppléments de fitness (damn que je me sens bien ici!). Comme nous avons une voiture et que nous serons en Crête pour quelques jours, nous achetons une boite de barre protéiné (meilleur prix), des EAAs, du pre-workout et de la protéine en poudre. Un gros montant sur le coup, mais qui sera rentabilité sur plusieurs jours, je commençais à être tanner d'aller au magasin à tous les jours pour m'acheter un lait et une barre!

Vieille ville - Héraklion 

Après avoir déposer nos sacs, on se dirige vers la vieille ville pour en faire le tour. Héraklion me rappelle Zagreb, c'est moche et on est vite lassé d'y être. Une chance que c'est juste pour la nuit et récupérer la voiture. Nous retournons à notre chambre et en profitons pour faire une petite épicerie. Pendant que David cherche le lait d'amande pour aller avec notre protéine et des yogurts, moi je ramasse concombre et tomates cerises, tortillas, tzaziki, un paquet de dinde et fromage, un paquet de 6 oeufs et je mets tout ça dans son panier. Honnêtement, il se demande ou est-ce que je m'en vais avec mes skis, mais en bon petit poulet, il me laisse aller. Résultat : 28 euros pour 3 repas! Le souper du soir, un petit déjeuner, ainsi que notre diner du lendemain. Entre vous et moi, on apprécie chacun de manger "home made" et d'être de retour dans notre routine.

Port - Héraklion 
28
juin

Une séance au gym, un petit déj maison (oeuf, salami, gouda et tomate cerise), des wraps pour le diner, nos sacs faits et nous voilà en direction de l'agence de location de voiture (une petite ride de bus en prime). La voiture récupérée, on se met en route pour Réthymno, notre point de chute pour 3 jours.


Nous arrivons à l'hotel vers 12h, procédons à notre check-in et nous dirigeons vers la piscine en attendant que notre chambre soit prête. À 14h nous avons déposé nos bagages à notre chambre et sommes prêt à aller explorer le sud de la Crête. Je ne pensais pas faire la gorge de Kourtaliotiko aujourd'hui, mais celle que je voulais faire n'est pas accessible en ce moment du à des travaux et des entraves sur la route. Avec David, on décide de se rendre à la plage de Plakias à la place, sur le chemin on passait devant, je lui propose d'y arrêter aujourd'hui. Il est encore tôt et honnêtement, j'ai besoin de bouger. Ce fut un expérience magnifique. David m'accompagne sur la portion supérieure de la gorge, puis nous nous dirigeons vers la chute principale. Je veux absolument voir la chute nichée au fond de la gorge, accessible uniquement à la nage dans la gorge. David passe son tour (his lost for real!), il va s'occuper de nos affaires pendant que j'y vais! L'eau est froide, vraiment froide. J'ai l'impression d'être dans un bain glacé au spa, nager me réchauffe et honnêtement la vue spectaculaire qui m'attends après quelques minutes de nage me fait oublier la température de l'eau. C'est à couper le souffle. Les photos ne rendent pas justice à ce que mes yeux ont pu admirer.

 Gorge Kourtaliotiko - Crête

Nous remontons la crête et décidons de rentrer à l'hotel, il est presque l'heure du souper et on veut prendre ça relaxe ce soir. Sur le chemin, je nous déniche un petit resto de poke et salade à proximité de l'hotel. On fait un petit arrêt au super-marché du coin et on s'en va souper. Pas question de partager ce soir, un poke bol c'est sacré. On prend tous les deux un poke au saumon, c'était excellent! On décide ensuite de louer des vélos pour aller se promener dans la vieille ville. Spoiler ici, j'ai omis d'aller changer ma jupe pour des shorts ici. Je vous laisse m'imaginer en vélo en jupe ahahahah! C'était vraiment plaisant et la meilleure façon de conclure une journée parfaite!

De retour à l'hotel, c'est l'heure de la corvé de lavage. J'ai encore du linge pour quelques jours, mais David commence à manquer de morceau. On profite du fait que nous avons un balcon pour étendre le tout, avec la chaleur, ce sera rapidement sèche.

Je profites de cette soirée tranquille à l'hotel pour rattraper mon retard ici et publier notre passage à Naxos. Santorini et notre début en Crête sera publier éventuellement (je dois encore mettre les photos, mais pour l'instant c'est l'heure du dodo pour moi aussi!).

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Je pense que je vais vous statuer quelque chose ici : chaque jour est plus parfait que le précédent. Chaque endroit et chaque journée à ces particularités me direz-vous, c'est aussi totalement vrai. Naxos fut parfaite par son énergie, Santorini par sa beauté et le niveau de luxe. Aujourd'hui, la journée fut parfaite grâce à une combinaison d'éléments, en partant par le gym (10euros celui-là), suivi de notre accueil à l'hotel, puis de notre après-midi à la gorge de Kourtaliotiko, d'un souper composé d'un poke bol au saumon plus que parfait (damn qu'on c'était ennuyé de ce plat!) et conclut par une balade en vélo sur le front de mer. Une journée parfaite de A à Z.

29
juin

Petite parenthèse avant de vous raconter notre 2e journée en Crête. Vous vous souvenez que hier nous avons enfin pu nous faire une mini épicerie incluant souper, déjeuner et diner pour la route, et bien on y a pris goût. Le plan de match pour les prochains jours, c'est de continuer à se faire nos diners au lieu d'aller au resto.

Bon, je tiens à préciser ici qu'on est pas en mode éco-budget sur notre voyage, mais on n'est pas complètement YOLO non plus. On voyage pendant 6 semaines (8 pour moi) quand même, s'il fallait que les journées soient toutes comme nos 2 jours à Santorini, ce serait royalement inconséquent et imbécile. Pas besoin de statuer qu'on n'est pas des imbéciles, on le sait tous. Donc, autant financièrement, que mentalement, que physiquement, on fait des choix économiques ici et là afin de rebalancer le chiffrier excel. Et oui, vous avez bien lu, j'ai un excel de suivi de budget. Ce copain-là, je les trainé avec moi en quittant Montréal. David et moi, on le remplit à chaque 2 ou 3 jours religieusement (et vous savez quoi, je sais très bien que vous n'êtes aucunement surpris ici!).

Bon ceci étant dit, voici la partie importante de cette petite (rendu grosse) parenthèse!

Vous me connaissez un peu, parfois j'ai des idées brillantes (ou un peu limite, à vous de voir!). En se dirigeant vers l'hotel, on passe devant 2 ou 3 super-market (il y en a à tous les coins de rues, sérieux ici c'est comme les dép chinois à Montréal) et tout en réfléchissant à la liste de course, une idée me vient en tête. Je vous laisse nous imaginer, David qui conduit et moi qui lui lance tout bonnement : tu sais quoi, j'ai une idée un peu folle...je sais pas si tu vas être down cependant, mais bon, on devrait juste acheter des tortillas à l'épicerie et se prendre une assiette de viandes froides, fromages et légumes au buffet demain matin. Qu'est-ce que t'en penses? (Pour ceux qui ne sont jamais été en europe, les buffets déjeuner ont toujours ces 3 choses, en plus du reste)

Vous auriez du voir sa face! Je ne pense pas qu'il s'attendait à cela de ma part. Lui, il est partant x1000 rien de surprenant ici! Alors voilà, c'est réglé j'ai un complice de shippage de bouffe au buffet. Bon complice, c'est un grand mot, supporteur moral serait plus approprié. Parce que le plan, c'est bien entendu moi qui le mettra à exécution, et vous savez quoi, il a vachement hâte de me regarder faire ahahah!

Non, mais tant qu'à avoir le petit-déjeuner compris avec le prix de notre chambre, on va le rentabiliser hein!

Ahhh oui, autre point important, le gym pour les prochains jours. C'est la 1ère chose que nous avons fait après avoir laisser nos sacs à la consigne le temps que notre chambre soit prête : aller voir si le gym allait convenir. Il est basique (une multi-station, un bench et des poids libres), mais neuf. On décide qu'il sera parfait pour faire 2 journées d'active-recovery et donner un break à notre corps (coucou Steph, tu vois on écoute, bisoux!). En plus, il nous permet d'économiser un autre petit 40 euros de daily-pass dans un gym du coin, c'est win-win!

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Soleil levant  

Les jours ont beau changer sur le calendrier, nos matins eux, ne changent pas vraiment. C'est toujours la même routine ou presque (je ne m'en plains pas, j'en ai besoin autant que David) : 5h30 le cadran sonne, on décolle nos yeux, on se partage une barre protéiné, puis c'est direction le gym de l'hotel.

Après un workout d'environ 1hr (active-recovery, vous vous souvenez!), c'est l'heure du petit-déjeuner. Une chance, j'ai la dalle! On remplis notre estomac, puis c'est l'heure de mettre mon plan économie-rentabilisation à exécution! Je ship David à la chambre et je m'enligne pour le buffet. 8 tranches de dinde, 2 de gouda, 10 concombre et des tomates cerises dans mon assiette plus tard, me voilà dans l'ascenseur direction notre chambre. Easy peasy brezzzzzy! On se prépare rapidement (diner inclut) et on décolle pour notre journée d'exploration du sud de l'Ile. Au programme, la randonnée de la preveli palm forest en matinée et exploration des plages en pm.

Techniquement, la randonnée est une boucle de 8km qui part d'un monastère en amont du canyon et qui descend jusqu'à la plage Preveli et la forêt de palmier. En faisant mes recherches de planif cependant, j'ai trouvé un commentaire vachement pertinent sur google review, qui conseillait de se stationner au parking de la plage et d'effectuer la boucle en sens horaire mais à l'envers.

Gorge de Preveli - Crête 

C'est ce que nous avons fait, nous avons donc remonter le sentier le long du canyon jusqu'au monastère. Après un arrêt au petit café pour une collation bien mérité, nous nous dirigeons vers l'autre côté du canyon, direction l'océan et la plage.

 Pont Preveli - Crête

Ce côté du sentier est vraiment plus intéressant, un peu plus de déniveler et les vues sont magnifiques. David vagabonde en avant de moi, sa cadence de marche étant plus rapide, j'avoue aussi que je me perds dans la beauté du moment et que je marche plus lentement. Je prends aussi quelques photos et vidéos (oupppss!).

Mer Méditéranée - Crête 

Ce n'est pas plus mal, on peut chacun être dans notre bulle et profiter du moment pour faire le vide un peu. Notre voyage, c'est aussi pour ça, réussir à mettre de l'ordre dans nos petites têtes ou tout va trop vite. Il fini par m'attendre devant les marches menant à la plage, quoique il n'a pas vraiment eu le choix, c'est moi qui traine le sac à dos avec l'eau et les collations! On prend 2 secondes pour boire et manger une barre avant de descendre vers les palmiers et la plage. Le panorama pendant qu'on descend valait 1000x la randonnée que nous venons de faire!

Plage de Preveli - Crête 

À notre arrivé à la plage, nous explorons rapidement la forêt de palmier, mais sans plus, c'est maintenant l'heure de remonter vers la voiture.

Forêt de Palmier Preveli - Crête 

En toute honnêté, je pense que nous avons monté par loin de 1000 marches. David est vachement en forme, mais il ne suit pas le petit poulet. Rien de nouveau ici pour moi, il est arrivé la même chose à Madeira avec ma précieuse frisée, qui est elle aussi très en forme. Faut croire que j'ai une excellente endurance pour ce genre d'exercice. Pour être en mesure de conserver mon beat de monter et ne pas me fatiguer inutilement, je le dépasse assez vite (Coucou Jo, es-tu surprise?!), ça fait changement du reste de la rando ou il était 1km en avant de moi ahahah! S'il restait des traces de notre crême glacé mangée au café, là, il n'en reste plus! On est aussi vachement content d'avoir décider de manger notre diner à la voiture, au lieu d'en bas à la plage. Nous serions mort d'une crampe d'estomac autrement. Le soleil est brulant et le mercure est déjà rendu dans les 30 degrés, il n'est même pas midi. À ce moment, nous apprécions tous les deux d'être partie tôt et d'avoir fait notre rando en matinée!

Nous voilà en haut (après les 1000 marches) en sueur, l'estomac dans les talons et entrain de crevé de chaleur. On dine rapidement, puis je set le GPS sur une plage que la réceptionniste de l'hotel nous a conseillé. Comme presque toutes les plages dans le coin, il s'agit de petites criques nichés dans le bas de mini falaise rocheuse. On a donc, du stationnement, une vue sur la petite plage et sur la population, qui comme nous, veulent profiter de l'océan à l'abris des bourrasques de vent (il y a une sorte de mistral en ce moment sur l'ile, les conditions météos ne sont vraiment pas favorable en ce moment).

Moment cocasse de la journée, on ne s'attendait pas à la vue que nous avons eu en arrivant là. Imaginez-vous dont, qu'il s'agit d'une plage ou le nudiste est autorisé. Faque c'est ça, au travers de gens en maillot de bain, il y a des quequettes et des seins à l'air (ahahahahah!). C'est pas ça qui nous dérange, David et moi, donc on se dirige vers la plage pour se faire bronzer et se reposer. On se trouve un petit spot tranquille et on s'installe.

Là, vous vous demandez tous si nous avons eu le guts de suivre le crew de la plage, la réponse est oui...à moitié! Quoi, ne me dites pas que vous êtes surpris quand même?! On c'est tous que je suis folle de même. Et puis, on est en vacances en Grêce et c'est le bon moment d'uniformisé mon teint! Après 2 semaines de soleil, j'ai de belles démarcations ahahahah. Faque au yable mon haut de maillot, aujourd'hui c'est monokini time!

On est pas de grand fan de rien faire sur la plage pour être honnête, après quelques temps, on s'emmerde royalement. On décide d'aller se rafraichir dans l'eau, puis nous plions bagage, direction l'hotel. Le temps de s'y rendre, il est déjà 3h et nous avons des plans pour la soirée.

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Parenthèse ici : pendant notre balade à vélo d'hier soir, David c'est arrêté dans un petit commerce de location de classic car. Monsieur avait spotter la BMW convertible 1991, et comme il s'agit du premier char qu'il a eu à 16 ans, il m'envoie m'informer des modalités de location. Vous vous doutez bien que je reviens avec les-dites informations : 79 euros pour 1 journée ou 49 euros pour une demi-journée de 15h @ 22h. Le seul hic, c'est qu'il n'y a pas de réservation possible pour la demi-journée, étant un spécial si elle n'a pas été loué pendant le jour. On convient que l'idéal, au vue de nos plans pour le lendemain, c'est la demi-journée et que si la vie le veut bien, elle sera toujours dispo pour nous!

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La vie voulait qu'on se promène en Crête en BMW convertible, car à notre arriver au commerce autour de 16h, elle est toujours stationnée sur le bord de la promenade. Voilà nos plans pour la soirée! Le responsable de l'agence nous conseille une petite ville à l'ouest de Rethymno, ainsi qu'un lac à aller voir.

Limni Kourna - Crête 

Nous voilà sur la coastal road, profitant au maximum de notre passage en Crête. La route est magnifique (qu'est-ce qui ne l'est pas ici, me direz-vous? Vous avez bien raison!), après un court arrêt au lac, nous décidons d'aller souper dans un petit resto local qui nous a été conseillé par l'hotel. Le restaurant étant situé sur la portion sud de l'ile, j'aurais la chance de voir le soleil descendre un peu pendant notre souper. La vue du restaurant sur la ville de Plakias et l'océan nous laisse sans mots. Encore un soir ou nous pourrons admirer l'infinité bleu de l'océan tout en dégustant un repas tranquille. Ce soir, nous partageons une assiette de meatball et une assiette de souvlaki de poulet, on commence à être bon sur les portions. C'était juste assez et c'était vraiment bon.

Notre ride - Rethymno 

On profites du retour pour nous arrêtez sur un belvédère surplombant la ville de Rethymno pour prendre quelques photos et retournons à l'hotel.

30
juin

C'est maintenant le temps de ce diriger vers l'ouest de la Crête ou nous passerons 2 nuits à Chania. Après avoir été au gym, pris notre petit-déj, remplis une assiette de truc pour le diner et fait nos sacs, nous voilà sur la route, direction le Lagon de Balos. On parle d'un trajet d'environ 2hrs.

Le Lagon de Balos est situé sur la pointe Nord-Ouest de l'Ile, dans une réserve naturelle. Pour s'y rendre, nous avons du emprunter une route semi-asphalté longeant le littoral pendant environ 30min, puis descendre à pied pendant environ 1km sur un sentier aménagé. La route et la petite randonnée valait (encore une fois) le détour. Je vous laisse trouver les mots par vous-même, car moi je n'y arrive toujours pas.

Lagon de Balos - Crête 

Rendu en bas, nous nous installons sur un bout de plage pour diner. Je sors nos wraps, légumes et hummus et un sac de croustille au riz. Bon, je vais vous demander un peu d'imagination pour ce qui suit. Imaginez David et moi assis pénard sur notre serviette admirant le panorama que vous avez plus haut. J'ouvre le sac de croustille et le donne à David qui en prend une poignée, par chance pour moi, une bourrasque de vent m'en ship une sur les cuisses (merci David pour la chip!). J'espère que vous êtes prêts à rire, parce que ce qui suit est vachement drôle! En même temps que j'englouti la chip ayant volé sur mes cuisses, 3 chèvres me passent de chaque côté et volent le sac de chip des mains de David (oui, oui! Des chèvres!). Le voilà qui ce fait attaqué par des chèvres! David qui est un amoureux des animaux (ouep, c'est pas juste un cat-lover!) ne peut se retenir de les nourrir à même le sac (je jure, j'ai un vidéo qui le prouve!). Ça y est, le voilà devenu berger de chèvres. Le plus drôle, c'est qu'il leur parle en italien, comme si elles comprenaient quoi que ce soit. David, l'homme qui parlait aux chèvres ahahahah! Ce mec sérieux, il me fait mourir!

Lagon de Balos - Crête 

Au travers de tout ça, il a aussi trouver le temps (malheureusement pour lui) de se couper la plante du pied. Nos plans de ce baigner dans le lagon tombe un peu à l'eau, on fini donc notre lunch, on prend quelques photos et on s'enligne pour remonter (encore des marches).

 David et le Lagon de Balos - Crête

Il commence à faire vraiment chaud, la remontée sera exténuante. Comme hier, et d'autant plus avec son pied blessé, je suis mon propre rythme pour monter et l'abandonne en arrière de moi. Il finira bien par me rejoindre à la voiture. J'en profites pour me perdre dans le paysage, le bien-être que me procure l'exercice physique et aussi, disons le, un peu dans ma tête. Ma petite tête qui, tranquillement, devient de plus en plus calme au fil des jours qui passent.

Nous nous dirigeons par la suite vers notre prochain hotel, situé sur le bord de l'océan tout prêt de Chania. On est légèrement pris par surprise quand on arrive dans le quartier, il s'agit en fait d'une multitude de complexe hôtelier de style station balnéaire longeant la côte. On parle d'hôtel de tout genre, de club, de beach club et de beaucoup, beaucoup de touristes. On est pas habitué à ça et ce n'est pas vraiment notre vibe non plus.

Le premier shock passé, on effectue notre check-in. Bonne nouvelle, notre chambre est prête, 2e shock ici. La chambre n'est clairement pas à la hauteur du status Gold de David et encore moins du prix que nous avons payé. Je suis exténué et d'une humeur exécrable, j'ai besoin d'une sieste et ça presse, cette chambre fera l'affaire! David n'a même pas le temps de déposer son sac que je suis déjà couché de mon côté et presque endormi sur le coup. C'est vous dire à quel point j'ai besoin d'un powernap. Pendant que je commence à m'assoupir, il essait de faire fonctionner l'air climatisé, sans succès, et avec cette chaleur, ça nous prend l'air clim.

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Comme mon anglais est meilleur que le sien (il se débrouille très bien, disons juste que mon niveau de bilinguisme me permet d'avoir de meilleurs résultats dans ce genre de situation!), c'est à moi de descendre à la réception. Ne vous en faites pas, on est une équipe et David aura son lot de gestion de problème en Italie. Parce que le bilingue italien, ici, c'est lui.

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Vous vous souvenez que je suis boubou hein? Je me lève en bourrassant (j'ai réellement aucune envie de descendre à la réception), j'essai tant bien que mal de me trouver un morceau de linge dans mon sac en pagaille, pour finalement abandonner le projet de m'habiller de façon plus convenable qu'en short et crop top (sac 1 - Marianne 0), la réception me prendra tel que je suis. Et vous savez quand rien ne va, rien ne va! Je sors de la chambre et la foutue porte ne veut pas fermer, elle aura raison du peu de patience qu'il me restait! David aura droit, pour la première fois, à une Marianne qui disjoncte. Il est intelligent, il m'a laissé péter ma coche en paix, bonne décision David!

Je reviens finalement dans à la chambre avec le technicien de l'hotel pour constater que l'air climatisée fonctionne (la vache!). Je n'ai même pas l'énergie de comprendre, il commence à faire frais dans la chambre, je me recouche pour une sieste vivement nécessaire.

Maintenant qu'on a dormit et que j'ai réglé mon humeur, c'est l'heure d'aller profiter des dernières heures de soleil et de la mer. L'eau était bonne et les vagues plaisantes à jouer dedans...pour une trentaine de minute...vous commencez à nous connaitre, on en a rapidement assez. S'ensuit une visite au super-marché et un moment de zoothérapie pour notre cat-lover national. En effet, il y avait un chat dans le stationnement. Vous vous doutez bien qu'il a acheté une canne de whiskas au marché et qu'en sortant, il l'a nourrit. On soupe chacun une salade (lui au thon et moi au saumon) au restaurant de l'hotel, puis j'ai le gout d'un sorbet. Ça tombe bien, il y a un marchant de glace au coin de la rue.

De retour à l'hotel, on part une série Netflix sur ma tablette, parce que bien entendu, la foutu TV n'a pas l'application Netflix intégrée. Puis, c'est l'air climatisé qui fait encore des siennes, elle est jammé à 17 degré. Il commence à faire vraiment frais dans la chambre, mais on est incapable de monter la température. Grrrrr! Je refuse de retourner à la réception, cela ira au lendemain, je vais dormir avec mon chandail long. Là, vous allez me dire pourquoi vous n'ouvrez pas la porte-patio hein... Et bien, parce que notre chambre est situé du côté de l'aller et que le va-et-vient fait beaucoup trop de bruit pour la laisser ouverte toute la nuit.

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Au-delà d'être un carnet de voyage qui me restera comme le plus beau souvenir de ce voyage d'une vie, ce journal me permet d'exprimer et de verbaliser mes émotions, ce que je ressens et les moments que je vis au travers de celui-ci. Ceux qui me connaissent bien savent que je suis nul pour verbaliser et c'est probablement ce qui me limite le plus dans ma vie. C'est pourquoi j'ai continué de le tenir, même après l'arrivé de David pour notre partie à deux, alors même que j'avais dis que je le tiendrais plus aussi religieusement. Je l'ai déjà dit, mais écrire ce journal me fait du bien.

Je vous écris cela, car aujourd'hui, bien que j'ai passé une excellente journée, j'ai aussi eu une crise d'anxiété. Avec du recul, c'est fort probablement la raison pour laquelle j'étais aussi boubou dans l'après-midi et que mon système était à terre. Cela faisait un bail que je n'en avais pas eu, on vient qu'on en oublie les signes j'imagine. Mon mécanisme de défense quand ça arrive est de me refermer dans mon monde. Je tombe dans ma bulle, si on peut dire. Peut de monde arrive à le comprendre dans mon entourage, cela m'apporte souvent le fameux commentaire : Es-tu heureuse? Si oui, dit le à ta face! Honnêtement, cette phrase me mets en tabarnak. En moment de crise d'anxiété, elle ne fait qu'augmenter le niveau. Résultat, je me referme encore plus. Un beau cercle vicieux. Avis aux personnes concernées, vous n'aidez pas la cause. Je sais que je dois apprendre à verbaliser quand ça arrive, pour justement éviter ce genre de commentaire, mais ce n'est pas toujours facile. J'y travaille cependant, je vous le promet (coucou à mon psy ici!), mais il s'agit d'un travail d'une vie et il est loin d'être terminé.

Ceci étant dit, vous aurez compris que c'est ce qui c'est passé avec David. C'était la première fois qu'il était témoin d'une crise, je ne pense pas avoir besoin d'expliquer qu'il n'a pas tout de suite compris ce qui ce passait (et avec raison). Malgré tout, je vais lui donner le crédit qui lui revient, il a bien compris que je n'allais pas et il m'a laissé de l'espace (même s'il me l'a dite, la fameuse phrase!). Quand j'ai réussi à verbaliser mon état émotionnel, il a aussi été à l'écoute et m'a aidé à en discuter. Résultat, j'ai réussi à à me gérer et éventuellement à m'endormir. Vous voyez, on y travaille!

Mon plus grand soutien cependant, c'est à ma frisée que je le dois. Au travers de mon état émotionnel en lambeau, j'ai lancé un petit mini-rikiki appel à l'aide, qui se composait d'un simple : es-tu occupé? Même si elle était, effectivement, occupé, elle a répondu présente. Un petit 5 minutes qui m'aura fait le plus grand bien. Elle est parfaite comme ça ma précieuse amie. Elle fait aussi partie du peu de gens de mon entourage qui réussit à détecter mes crises et à m'aider à passer au travers. Je t'aime ma poule!

1
juil

Désagréable, c'est la bonne façon de décrire notre nuit. Horrible, est encore mieux. Au-delà de ma crise d'anxiété qui m'aura garder éveiller jusqu'à proche minuit, le réveil à 5h am par des portes qui claquent, un bébé qui pleure dans le corridor et une famille beaucoup trop bruillante au moment de quitter leur chambre aura, malheureusement, raison du peu de patience que j'ai réussi à récupérer pendant la nuit. David n'est pas en reste non plus, j'ai peut-être dormi comme une buche (épuisement mental oblige), mais pas lui. Il parrait que le party était pogné dans le corridor une bonne partie de la nuit et qu'il c'est fait réveiller une couple de fois.

Est-ce que j'ai vraiment besoin de vous dire qu'on était tous les deux de mauvaises humeurs ce matin et qu'on voulait juste sacrer notre camps de cet hotel là? Pour vrai, il n'était même pas encore 6h qu'on était entrain de trouver un airbnb sur le fly. Plan de match du matin, prendre notre petit déjeuner et aller se plaindre pour obtenir le remboursement de notre 2e nuit et aller dormir ailleurs.

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Je vais peut-être vous surprendre ici, mais d'habitude, j'évite ce genre de situation comme la peste. Sérieusement, que ce soit au niveau personnel ou professionnel (et c'est vraiment un problème au vue de mon travail), je déteste les conflits, les argumentations et les situations de négociations (ça aussi on y travaille avec mon psy, l'évitement, c'est non!). Vous savez quoi, ce matin, je me sens en forme pour me battre jusqu'à gain de cause. Au yable l'évitement, notre nuit de marde aura eu raison de cela aussi!

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Le gérant est réellement ouvert d'esprit et à l'écoute (bon point pour lui). On (je) lui explique la situation et demande un remboursement, ce à quoi il nous propose un surclassement. Malheureusement pour lui, l'état d'esprit dans lequel nous nous trouvons n'ouvre pas la porte à un quelquonque rehaussement, on veut être remboursé. Malheureusement pour nous, pour répondre à notre demande, il doit joindre son overhead, qui n'ouvre qu'à 9h am. Comme il est 8h et quelque, je propose à David d'aller en ville ou nous pourrons aller au gym, ce qui laissera le temps au gérant de trouver une solution.

Idée de génie ici, car après 2hrs au gym, nous revoilà dans un état d'esprit plus agréable pour tous. Résultat, nous avons accepté le surclassement de chambre dans un 2e bâtiment neuf. Est-ce que j'aurais pu avoir gain de cause pour un remboursement? Probablement, mais la chambre qu'on nous propose nous satisfait. Finalement, on préfère changer de chambre que changer d'endroit, et puis il s'agit de notre dernière nuit en Grêce. Nous voilà donc dans une chambre avec piscine privée, à l'extrémité du complexe, ou on a la sainte paix. Pendant qu'on nous change de chambre, on découvre aussi qu'il y a une deuxième piscine et un spa. Un gros 0 pour l'accueil la vieille et le tour du complexe!

Techniquement, nos plans pour la journée était d'aller explorer le sud-ouest de l'ile et la plage de sable rose. Cependant, le 2hrs de route, la nuit de marde et le matin chaotique nous ont enlevé le goût de faire quoique ce soit, d'autant plus qu'il est rendu midi. On a finalement décidé passé la journée tranquille à l'hotel et d'aller se promener au port vénitien de Chania en soirée.

Bronzage, piscine, sieste, écriture de mon journal et appel facetime avec ma maman, voilà le résumé de notre après-midi. Appel facetime qui est arrivé au bon moment après mon épisode d'hier, je n'en avais pas vraiment conscience, mais j'avais réellement besoin de ma mère ce jour là (coucou maman, je t'aime!!). Elle doit l'avoir ressenti, car c'est elle qui m'a appelé.

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Notre soirée à Chania fut bien agréable cependant! Nous nous sommes promener dans les petites rues, puis David a choisi un restaurant sur la promenade avec vue sur le port et ce fut délicieux.

Vue du restaurant - Port Vénitien de Chania

Probablement notre meilleur souper en Grêce, et nous y sommes rester un bon 10 jours, c'est vous dire. Au menu, des versions créatives et fraiches de plats typiquement crétois. On a partagé un pavé de saumon au kimchi et purée d'avocat, ainsi qu'une mousaka au ragout de boeuf et béchamel de feta. Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est une mousaka, il s'agit d'un plat du coin à base d'aubergine.

 Vieille ville - Chania

Après notre souper, nous avons déambuler dans le dédalle de rue de la vieille ville et profiter de la vie nocture qui s'installe. Les rues sont magnifiques, on se promène au travers des petits commerces et on profite de notre dernière soirée en Crête. En chemin vers l'auto, et pendant que notre cat-lover nourrit un autre chat (ça lui fait du bien, c'est tout ce qui compte!), je profites de mon côté du couchée de soleil qui commence. Vu l'heure, j'aurais la chance d'aller l'admirer sur la plage à notre hotel.

Vous le savez, les sunset et moi, c'est une histoire d'amour inconditionnelle. Ce moment, David me laisse le vivre seule. Après mon épisode d'hier, j'en ai besoin. Rassurez-vous ici, j'apprécie énormément mon voyage avec lui, mais ce soir j'ai besoin de recharger ma batterie et il le comprend très bien. Me perdre dans le couchée de soleil et me retrouver avec moi-même me fait du bien. Je profites du calme qui reigne sur la plage ce soir (on est lundi quand même) pour y faire une balade, les pieds dans l'eau. Ça aussi, ça me fait le plus grand bien.

Couchée de soleil - Chania 
2
juil

Enfin, nous quittons la Crête et la Grêce pour retourner en France. Notre point de chute ce soir : Nice sur la Côte d'Azur. Ne vous méprenez pas, nous avons adoré la Grêce, les Iles et d'autant plus la Crête, mais on a besoin de changer d'air.

La Crête, c'est un paradis de rando. J'en aurais pour des jours et des jours de randonnée avec ma frisée, mais avec David, on n'est pas équipé pour faire de la rando à tous les jours et encore moins des randos de 15 ou 20km. En plus, on se rappelle qu'il s'est coupé lors de l'attaque des chèvres, si on veut profiter du Parc des Calanques et de la Corse (à venir dans les prochaines semaines), vaut mieux prendre ça easy peasy le temps que son pied guérisse. Tout ça mis ensemble, on a hâte de partir et on apprécie un peu moins notre dernière journée ici.

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On a donc pris notre petit déjeuner, ramasser nos sacs et nous sommes diriger vers le même gym que la veille. Après une autre bonne séance, il nous reste encore quelques heures à tuer avant d'avoir à ce rendre à l'aéroport, notre vol n'étant qu'à 17h ce soir. C'est presque l'heure du diner lorsqu'on sort du gym, on se trouve une plage (qui est aussi à proximité de l'aéroport) ou nous pourrons diner et nous baigner une dernière fois.

C'est là que tu vas réaliser à quel point on est du pour changer d'endroit et que cette dernière journée était, peut-être, un peu de trop. Nous avons mangé notre diner dans l'auto, puis nous sommes diriger vers la plage pour nous trouver un petit spot tranquille pour prendre du soleil, déjà, on est pas encore assis sur notre serviette qu'on est tanné. Littéralement tout nous tombe sur les nerfs : le sable qui nous colle à la peau, le monde sur la plage, attendre notre vol. Bref, vous voyez le vibe quoi!

Il nous reste encore plusieurs semaines et plusieurs plages devant nous, ce n'est pas 2hrs de plus sur une plage en Crête qui va changer notre vie. Je prends le temps de nettoyer le sable qui me colle à la peau et c'est l'heure de ce rendre à l'aéroport. 4hrs d'avance, mais bon ce n'est pas la fin du monde, je vais en profiter pour écrire un peu. Bon, vous vous en doutez surement, mais aux nombres de vol que nous prenons chaque année, passer la sécurité est un jeu d'enfant. En moins de 15 minutes, nous sommes rendu devant notre porte d'embarquement.

Ce n'est pas long que je reçois une alerte de EasyJet m'informant que notre vol est retardé d'environ 1hr. Merde! Déjà qu'on était d'avance, c'est beaucoup de temps à tuer finalement. Comme je me doute que le retard est causé par un délai sur le vol au départ de Nice, je décide de tracker le vol en question. Honnêtement, c'est bien cool les vols à rabais en Europe, mais ça vient avec son lot de problème et de vol annulé. Pas que je suis stressé, mais disons que je serais rassuré que nous pourrons décoller et quitter la Grêce comme prévu quand le vol inbound sera décollé de Nice. Avec 1hr de retard, David et moi, voyons finalement l'avion décollé sur le flightradar de EasyJet. Ouuuuff, ce soir, nous serons à Nice.

Après un vol tranquille d'environ 3hrs, nous voilà enfin en France. Un tour de Tesla, un tour de notre airbnb pour les 2 prochaines nuits, on drop nos sacs et nous voilà en direction de l'épicerie, car ce soir on soupe un repas maison. Finito les restaurants pour les prochains jours, j'ai enfin une cuisine! Le rêve! Pour un gros 50 euros, nous avons : 2 déjeuners, diner et souper. C'est pas ici qu'on va dépasser notre budget, voilà le spreedsheet commence à s'équilibrer!

3
juil

Bon, vous vous en doutez bien, c'est après une séance au gym au coin de la rue et un petit déjeuner maison qu'on se rend à de la gare Nice-Riquier (environ 10min de marche de notre airbnb) direction Monaco pour l'avant-midi! La fan de F1 que je suis trépigne d'impatience d'aller voir l'épingle et d'y prendre une photo souvenir. Chacun ces dadas hein!

Monaco, c'est beau. C'est propre. Ça respire le luxe et l'argent. Littéralement, tu sors de la gare de train et te voilà dans un havre de pierre ancienne mixant nouveau bâtiment et vieille église. C'est majestueux.

David (ce n'est pas ça première fois à Monaco) me fait faire le tour, avec comme point culmunant : le fameux hairpin du circuit de F1. On traverse le port, admirant les yatchs amarés aux différents quais, puis remontons vers le Casino.

Port de Monaco 
 Casino de Monaco

L'étape suivante, vous vous en doutez, c'est le hairpin de l'hotel Fairmont. Je suis comme une petite fille à Noël, un check de plus sur ma bucket-list! Malheureusement pour moi, le GP de Monaco est passé depuis plus d'un mois, il ne reste aucun vestige de la course. J'ai quand même une super photo devant la plaque commémorative, un souvenir précieux de mon passage à Monaco.

Hairpin GP de Monaco - Monaco 

Nous continuons tranquillement notre marche au travers des petites rues, qui sont magnifiques et des incalculables marches qui, elles, tapissent Monaco (mais quelle idée d'avoir fait des jambes au gym ce matin...méchant bon finisher!). Soyons franc cependant, n'étant pas une gambler, ni une fan des musées, nous en faisons le tour assez rapidement. D'un commun accord, nous décidons de nous diriger vers la gare pour un retour vers Nice et du coup, nous en profitons pour faire un arrêt à Cap d'Ail. Un petit village de la Côte d'Azur sur front de mer. On emprunte le sentier du littoral et marchons un peu, le panorama est tout simplement magnifique. Chacun dans notre espace, nous prenons le temps de vivre le moment présent et de nous ressourcer. L'endroit est vraiment paisible, un autre petit coup de coeur.

Sentier du Littoral - Cap d'Ail 
 Sentier du Littoral - Cap d'Ail
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Anecdote du jour, à ce moment précis, c'est au tour de David d'être boubou (chacun son tour hein!). Ce que la faim peut faire à un homme eheh. Vivement que nous soyons de retour au logement pour que je puisse nous préparer à diner.

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De retour à Nice, nous nous arrêtons dans une pâtisserie en face de la gare. Un bol de fruits frais et un mélange de petites pâtisseries nous permet d'endurer notre faim jusqu'à l'appartement. Il nous reste encore un dernier arrêt à l'intermarché du coin avant d'y être. On doit acheter quelques trucs qu'on a pas trouvé hier soir au marché express. J'y trouve mon bonheur avec des brochettes de dinde et des morceaux de saumon à pôeler. Au menu aujourd'hui : une salade composée au saumon et quinoa pour diner et des brochettes de dinde à la mexicaine et patate douce pour souper.

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Petite parenthèse, comme pour tout le reste, on est une équipe balancée. Niveau cuisine, David s'occupe de faire la vaiselle et ramasser après les repas et moi je m'occupe des menus et de cuisiner. On est les deux gagnants dans tout ça. D'autant que j'adore cuisiner et que le faire me permet de me relaxer et d'atteindre un niveau de zenitude grandement apprécié.

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J'ai su en me levant ce matin que ce serait une journée difficile niveau énergie. Déjà, j'ai manqué de jus au gym. Ensuite, rendu 14h j'étais claqué, je n'ai pas pu résister à l'appel du lit pour une petite sieste. Remplis de bonnes intentions, j'ai mise un cadran pour un powernap de 20min...la bonne blague! C'était sans compter le petit poulet qui m'aura suivi à la sieste et qui lui, aura laisser tomber le cadran. Résultat, nous avons snoozer et donner un peu plus de repos à nos corps qui en avaient grandement besoin (c'est aussi ça les vacances!). J'avoue qu'il ne m'a pas tordu un bras, c'est de bonne foi que je me suis rendormi quand le mien à sonner.

Une fois nos batteries rechargées, on se dirige vers la Colline du Chateau. Plaisante surprise : il s'agit d'un endroit que David n'a jamais visité à Nice (yeahhh!)! Pour s'y rendre, nous traversons le port, les différentes places publiques qui le compose, ainsi que son quartier.

Aller savoir pourquoi, mais marcher, que ce soit entre l'océan et de vieux bâtiments bordant une jetée, ou au coeur d'une montagne ou encore dans un dédalle de rues et ruelles me rend toujours heureuse. Je pourrais passer mes journées à marcher, peu importe ou, j'y trouve toujours ma paix intérieure.

 Quai de Napoléon - Port de Nice

L'accès au sommet de la colline et au belvédère se fait via une multitude de sentier pavé, passant au travers de la nature urbaine de la montagne préservé. C'est calme, il y a peu de touriste de ce côté de la montagne, les arbres sont luxuriants et les bruits de la ville atténués. Je profites de mon moment de solitude (David ayant choisi un chemin différent du mien pour ce rendre au sommet) et je me perds temporairement dans ma tête. Accoudé à la rembarde du belvédère, on admire Nice qui s'étend sous nos yeux. La vue de la vieille ville et de Nice est magnifique.

 Vieille Ville - Nice

La Cascade, juste en bas du belvédère, l'est tout autant.

 Grande Cascade - Colline du Chateau de Nice

Nous prenons quelques photos, puis nous redescendons vers la promenade des Anglais. Notre chemin nous ramène vers le vieux-port de Nice et éventuellement vers notre appartement, de toute façon c'est l'heure du souper.

Entrée du Port - Nice 

Pour souper, outre les brochettes de dinde, j'ai aussi décidé de faire cuire des tranches de patate douce au four. J'apprécie réellement un retour de routine et vie normale ou je peux cuisiner. Pendant que le tout cuit, je m'installe sur notre balcon pour écrire mon journal. Ce n'est pas long qu'une nouvelle mission me tombe entre les mains cependant.

Il apparait que l'hotel de Rethymno a été chargé en double, comme nous avions déjà remarqué qu'il y avait deux transactions en pending au moment de notre check-out, nous avions déjà la procédure à effectuer. Me voilà donc sur mon balcon de location à écrire un courriel long comme mon bras (je suis inspirée!) explicant la situation et demandant un remboursement rapide de la transaction. Tout ça en anglais, bien évidemment. J'en oubli même mes patates au four, maudit! Par chance, elles ne sont pas brulées et finalement sont justes parfaites. L'écriture de mon journal ira à demain dans le train, car après souper nous retournons nous promener, mais direction Villefranche cette fois-ci.

Couchée du soleil - Port de Nice 

Après une petite marche sur front de mer et une recherche infructueuse d'un marchant de gelato, nous retournons à l'appartement. J'hésite à resortir à la nuit tombé pour pouvoir admirer le quartier et le port de nuit. Finalement, je suis brulé et je décide de rester à l'appart avec David.

 Cap de Villefranche - Nice

Vous aurez compris que j'ai grandement apprécié ma journée. Entre notre visite de Monaco, notre petite randonnée dans la montagne, la vue sur Nice au sommet de la colline, notre marche sur la promenade des Anglais et en fin de soirée dans le port, aujourd'hui, j'ai rempli ma réserve d'hormone de bonheur et de dopamine. Comme dirait David : La Pera est contente!

4
juil

Aujourd'hui, on bouge encore, cette fois direction Marseille pour 3 jours. Notre train est à 12h à la gare de Nice-Ville. Pour s'y rendre, nous avons l'option facile de marcher 10min jusqu'à la gare Nice-Riquier et prendre le train jusqu'à Nice-Ville ou l'option plus sportive, qui consiste à marcher de notre hébergement jusqu'à la gare, tout simplement. Mes arguments pour prendre l'option 2 : c'est le même temps, on doit quand même marcher pour ce rendre au premier train et je veux me promener une dernière fois dans Nice. D'autant plus que nous serons assis dans le train pendant 2 heures de temps, marcher 30min après notre gym nous permettra de faire notre cardio. C'est l'option 2 qui aura gagné (Yeahhh!), nous voilà donc armé de nos sacs en direction de la gare pour notre transfert vers Marseille, en Provence.

Quand je ne croule pas sous mes sacs de voyage, tel un âne à Santonini, j'ai une très bonne cadence de marche, mais amanché comme je le suis (packsac dans le dos et sac à dos sur le devant), je marche plus lentement. Résultat, je suis plus attentive au détail (Ce qui est une bonne chose me direz-vous? Effectivement!), je prends le temps de regarder les commerces que nous croisons, je prends des photos de bâtiments et je profites de mes dernier moments à Nice.

Au travers des rues que nous traversons, nous croisons un café de chat (vous avez bien lu). David étant rendu 3 km en avant (bon j'exagère un peu, il était seulement à quelques pas devant), a passé devant sans le voir. Je sais à quel point il aime ce genre de café, et nous avons un peu de temps sur la planif pour y faire un petit arrêt, je lui dis donc de revenir sur ces pas et de regarder au travers de la vitre. Un enfant à Noël : Est-ce qu'on a le temps de rentrer? Oui David, on a le temps! Voilà, notre cat-lover national aura sa dose d'hormone de bonheur et son moment de zoothérapie. Il pourra même nourrir les 4 chats du café, il est heureux et apprécie son moment.

Le trajet en train ce passe sans encombre, quelques arrêts, une vue sur la côte qui est époustouflante et un 2hrs que je mets à profit pour écrire mon journal. Je serais en mesure de publier (enfin!) nos derniers jours en Grèce. À notre arrivé à la gare de train de Marseille, bien évidemment je veux prendre le métro et le bus et David, lui, prone le taxi. Il faut savoir choisir ces combats, je capitule et assis mes fesses dans la Mercedez qui nous attend à la station de taxi. Direction le 7e arrondissement et le quartier de la fausse monaie. Au passage, David me fait une petite visite guidée de la ville que nous traversons et me situe les différents endroits en référence au film Taxi. Il faut bien que je profites de mon guide perso eheh!

On dépose nos sacs rapido-presto, discute avec la propriétaire du logement (elle finissait la préparation pour notre arrivée) et on se dirige vers l'épicerie Casino au coin de la rue. Dans le panier, j'embarque assez de trucs pour nous préparer des repas pour 3 jours, sauf pour ce soir, car ce soir on va manger une pizza Chez Jeannot. Une tradition pour David à chaque fois qu'il vient à Marseille.

 Bois Sacré - Marseille

Avant de nous rendre dans le Vallon des Auffes, quartier ou se situe le resto, David m'amène faire une randonnée urbaine au travers du 7e arrondissement. Nous remontons le sentier du Bois Sacré jusqu'à la Basilique Notre-Dame de la Garde (aussi appelé par les Marseillais : La Bonne Mère), puis on se dirige vers le Vallon en déambulant au passage au travers du dédalle de rues du quartier. Ici encore, j'ai droit à un tour guidé et d'histoire sur Marseille par David.

La Bonne-Mère - Marseille 

Nous arrivons finalement au restaurant, et bien qu'il soit presque vide à l'heure à laquelle nous y sommes, on nous refuse la terrasse. La raison : les places sont conservés pour les réservations. Enfin bref, même si nous savons très bien que nous serons partie bien avant l'heure qu'on nous a donné, on n'insiste pas. David veut seulement manger sa pizza au pistache, tel que sa tradition. Perso, je suis brulé de notre journée, j'ai faim et je n'ai plus aucune opinion. Pizza à la crême fraiche, mortadelle, burrata et pistache se sera.

 Vallée des Auffes - Marseille
Archipel du Friou - Marseille 

Petite photo bonus du soleil qui se couche sur l'anse de la fausse monaie!

Anse de la Fausse Monaie - Marseille 
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Bon pour ceux qui me connaissent vraiment bien, vous avez compris que j'ai prise un risque énorme ici (étant intolérante au gluten et au lactose). Résultat : Au moment d'écrire ces lignes, 4 jours plus tard et rendu en Corse, je n'ai toujours pas totalement digérer notre pizza. Une chance qu'elle était bonne! Croyez moi quand je vous dis que je n'ai pas remangé de pizza depuis!!

5
juil

David a des amis à Marseille et il se trouve que l'un deux était dispo cet après-midi pour venir randonnée avec nous et du coup, nous guider vers le plus bel itinéraire de la Calanque de Sormiou. Randonnée dans les Calanques, un autre check que je pourrais faire sur ma bucket-list! Avant de nous rendre au resto Chez Zé, lieu de départ de notre randonnée, nous profitons de notre avant-midi à Marseille.

Bien entendu, notre journée a commencé par un gym (je sais que vous l'attendiez celui-là!), ou nous nous sommes rendu à pied, une marche d'environ 20min dans chaque direction. Notre warm-up sera fait, et puis, j'aime bien me rendre à la salle en marchant dans les petites rues de Marseille, alors que la ville est encore endormi (il est tout juste 6h30 quand même!). Un autre point qui me fait tomber sous le charme de cette petite ville côtière de France. Sur le chemin du retour, je succombe (oui, oui!) et arrête dans une pâtisserie (après en avoir croiser une et une autre à tous les coins de rue) nous acheter un mini-croissant et un mini-pain au chocolat que nous partageons, le compromis idéal quand tu ne sais pas quoi choisir eheh!

Le temps de revenir à l'appart, de prendre notre petit déj et de relaxer un peu, il est l'heure de nous rendre à notre lieu de rencontre avec Ludovic (l'ami de David). J'ai hâte d'être enfin dans le sentier et de randonnée, pas que nous n'ayons pas marcher dans les derniers jours, mais marcher en nature me manque! D'autant plus que ce sera dans le parc national des Calanques, my god, un rêve qui se réalise!

Je rencontre Ludo (de son petit nom) et nous nous mettons en marche. Je profites de la randonnée pour me resourcer et laisser David rattraper les derniers mois écoulés depuis sa dernière visite à Marseille avec son pote! Encore une fois, on est win-win chacun de notre côté. Il fait chaud et le soleil est bon sur ma peau, le niveau de difficulté est juste correct pour me permettre de me bruler physiquement et de faire le vide mentalement. Mon niveau de sérotonine et de dopamine est au maximum en arrivant au sommet, la vue sur les Calanques et sur Marseille me coupe le souffle. David me regarde et me demande : "La Pera est heureuse là?", oh que oui mon David! Il m'avait promis une belle rando dans les Calanques, c'est mission accomplis!

Marseille - Sommet des Calanques 
 Calanque de Sormiou - Parc National des Calanques

La descente se fait (pour moi en tout cas) beaucoup plus lentement que la montée, car il est hors de question que je ravive mes anciennes blessures et que je m'hypothèque pour le restant de mon voyage! Des randonnées, j'en ai d'autres de prévus au programme. Le sentier de l'aller était en gravier et terre, un sentier classique de rando, pour la descente cependant, c'est une autre histoire. En effet, le chemin pour ce descendre à la plage de Sormiou est à flanc de falaise, relativement abrupte et composé de roche lisse et glissante. Un beau mélange pour ce faire mal si on est pas prudent, je protège donc mes petites chevilles fragiles et mes genous et je descends avec de petits pas prudents. David m'attend ici et là pour être sur que tout est ok de mon côté! Vous voyez, ici, c'est lui qui me perd eheh!

 Calanque de Sormiou - France
Petit port - Calanque de Sormiou 

Rendu en bas, c'est le moment de nous séparer de Ludo. Avec son compagnon à 4 pattes, qui nous a bravement suivi pendant la rando, il ne peut pas se rendre sur la plage avec nous. Nous irons donc seul jusqu'à la plage, ou nous avons diné, profité de l'eau magnifique et nous reposé un tentinet avant de retourner à la voiture. Au final, ce fut une belle rando de 6km que j'ai adoré!

Calanque de Sormiou 

De retour à l'appartement, c'est l'heure d'une sieste bien mérité. Bien que je voulais, à la base, prendre ce temps tranquille pour écrire mon journal, j'ai fini par faire des "reels" instagram sur notre voyage en Grèce et un sur les voyages solo. Une heure utilisée à la création.

Ce qui est bien dans une ville comme Marseille et dans le fait d'être dans un quartier vivant, c'est qu'il y a des stations de vélo-partage un peu partout. Pour mon bonheur, nous en avons justement une à la sortie de notre airbnb et à chaque fois que nous passons devant je dis à David : "Quand est-ce qu'on fait un tour de vélo?!". Et bien, c'est ce soir que ça ce donne, yeahhh! Direction la plage du Prado, et devinez quoi!! David n'y a jamais mis les pieds, un autre yeahh! Une fois nos vélos lime activés, nous voilà qu'on pédale sur la fameuse promenade Kennedy. La vue n'est vraiment pas dégeux et le moment est parfait, en prime je peux regarder le soleil qui amorce doucement sa descente à l'horizon. Il sera magnifique au bout de la jetée sur la place de Prado. Je tombe un peu plus amoureuse de Marseille, cette vie, je la vivrais à tous les jours.

 Plage du Prado et vue sur les montagnes des Calanques - Marseille

Arrivé au début de la plage, nous décidons de laisser nos engins ici et de continuer à pied. On traverse la rue pour aller stationner nos vélos à côté d'un paquet d'autres vélos. Anecdote du jour : stationner des vélos c'est le bordel. Bien que tu vois des vélos et des trottinettes trainés un peu partout, techniquement, pour fermer une location, tu dois laisser ton véhicule dans un espace de stationnement autorisé. Perso, j'arrive easy peasy à fermer ma location. Je rejoins David, qui lui, est à deux pas de disjoncter (pauvre chou!). Il est incapable de se stationner, car il est dans un espace interdit...à deux pas du miens...aller comprendre! Bon, il n'y a pas trente milles solutions ici, alors le voilà qui se cherche une place de stationnement...en vélo ahahahahah, ça c'est drôle! Je vous rassure, il a fini par trouver une place...de l'autre côté de la rue!

On arrête se prendre une gelato (on la mérite quand même!) et on se dirige vers la grande roue. L'envie d'y faire un tour est grande, mais à 18 euros, elle passe rapidement. On va plutôt s'asseoir au bout de la jetée et admirer (pour moi) le couchée de soleil. David, lui, se pique une jasette avec des gens du coin (êtes-vous surpris? Pas moi!). Comme à l'habitude, ça fait bien mon affaire, vous ne me verrez jamais me plaindre d'avoir ces petits moments de solitude avec moi-même.

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Petit moment ici pour vous parlez un peu de notre adaptation, à David et moi, à voyager ensemble. Pour dire vrai, je ne me faisais pas d'illusion ici, je savais très bien que voyager à deux apporterait son lot de challenge, surtout après avoir voyagé en solo pendant deux semaines au préalable. Ce l'est d'autant plus quand tu es comme moi, de nature un peu sauvage (voir même beaucoup, sorry not sorry!). Voyager à deux, c'est s'adapter, c'est faire des compromis et c'est aussi accepter que les limites et besoins de l'autre personne viendront, inévitablement, confronter nos propres limites et besoins. Je n'ai jamais eu d'inquiétude par rapport à notre entente générale et que notre voyage se passerait bien, néamoins ce voyage me force à travailler des aspects de ma personnalité que je n'aurais pas pu abordé en voyageant solo pour l'ensemble de mon voyage. Ce qui, au final, est une bonne chose, car pour moi ce voyage

Au début de notre voyage, David ne comprenait pas pourquoi je m'éloignais souvent quand il jasait avec des locaux. Il pensait que son côté sociable et que son besoin de discuter avec la communauté me dérangeait. Pauvre chou, ce qu'il était dans le champs! Au contraire, vas-y parle et découvre le monde au travers de tes conversations, tu me conteras tout ça ensuite. Et pendant que tu le fais, moi, je prends ce temps pour faire le vide et me recentrer.

Je pense que cette conversation est arrivé à notre première ou deuxième journée à Naxos (au début de notre voyage en fait) et ce fut bénéfique, car cela aura permis d'établir nos bases et de s'éviter bien des maux de tête pour la suite.

Ces moments, sont pour moi, une forme de méditation, qui me permet de recharger ma batterie sociale au fur et à mesure. Ça évite que je sois vider totalement et que je devienne franchement boubou. On ne veut pas ça, pas dans un voyage de 6 semaines ensemble.

6
juil

Nous en sommes à notre dernière journée à Marseille, nous aimerions que le temps s'arrête. Ce matin, le réveil-matin était prévu à 7am. Quoi?! Le gym n'ouvre qu'à 9am, on va profiter de notre matinée un peu quand même! Petit déj sur notre balcon avec notre vue sur l'anse de la fausse monnaie, puis c'est leur de se mettre en route. Encore une fois, nous y allons à la marche, les rues sont un peu plus réveillé ce matin vu l'heure qu'il est. Les commerces sont ouverts, les locaux déambulent comme nous dans les rues, certains pour aller se chercher des pâtisseries fraichement cuitent du matin. Dieu, ce que j'en ai envie, mais non, on se retient!

Après une autre bonne séance au gym, on continue notre marche vers le panier, quartier composé du port de Marseille et des rues alentours. Au passage, nous faisons quelques boutiques. J'avais besoin de boucle d'oreille (j'en ai perdu une en Grèce) et David avait besoin de camisole, car aller savoir comment, on en a perdu une en chemin quelque part. On arrête aussi dans une boutique de supplément d'entrainement, on a besoin de barres protéinées (un must dans nos valises!), de protéines et tant qu'à être là, je nous prends des amino-energy. Belle rencontre, le gars qui tient la boutique s'entraine avec un des potes de David. Résultat, on a eu un bon deal sur notre achat et 2 shakers en prime (ouais, on en avait vachement besoin!).

Je profites du moment présent, j'adore me promener dans le port. Déambuler au travers des marchants, des commerces et admirer le panorama de la jetée qui s'étend devant moi. Nous remontons tranquillement vers la corniche, direction notre logement. David insiste pour faire le reste en trottinette...ce mec sérieux! On est à 20min de marche du logement, vous aurez devinez que madame ici présente préfère continuer de marcher. On fait un compromis, prochaine station ou il y aura une trottinette et un vélo de libre, on switch de mode de transport. Comme il nous aura fallu 3 places subsécutives avant d'y arriver, j'ai finalement gagné 15min sur les 20, yeahhh!

Un petit arrêt au marché pour compléter notre diner tardif et on fait un "switch our ride" pour le 1km nous séparant du logement. Me voilà sur une trottinette électrique, zigagant entre les mini-voitures marseillaises sur la corniche Kennedy. J'avoue, je me suis fait klaxonner et je plaide coupable d'avoir conduit comme une vrai marseillaise au milieu de la route! David, qui fait des pirouettes à vélo quelques mètres devant moi, n'entend que le klaxon. Il rigolle bien quand je lui raconte que c'est après moi qu'on klaxonnait. Petit moment cocasse ici eheh!

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D'ailleurs, anecdote du jour : depuis qu'on est en France, c'est littéralement 1 sac par jour. Je vous jure, chaque fois qu'on arrête au marché ou dans un dépanneur, David se prend un sac. Comme on arrête pas mal à chaque jour dans un commerce qui en vend, bah du coup, nous en mangeons à chaque jour. Je suis entrain de virer stroumphette ahahah! Bon à sa défense, aller savoir pourquoi, mais ces petits stroumph bleus sont vachement bon et il n'y en a qu'en France. On en profite un peu pendant qu'on est ici eheh! Pour ce qui est de ma petite personne, parce que je sais que vous vous demandez : "Mais ou est passé sa diète?", la vérité c'est que je n'ai le temps que d'en manger 3 ou 4 avant que le sac ne soit vide. Merci David de penser à ma ligne!!

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Le temps est gris aujourd'hui, une première depuis le début de nos vacances. Nous qui voulait aller se faire bronzer et se baigner à l'anse de la Malmousque, on repassera pour le soleil. Nous y allons tout de même, ne serait-ce que pour la marche au travers du quartier qui nous y mène. C'est magnifique et la vue sur l'océan en vaut le coup, comme toujours. On se trouve un petit spot tranquille sur une des roches de la crique et pendant que David savoure ces stroumphs bleus, j'en profites pour reposer mes yeux avec en fond sonore, le bruit de la mer qui frappe sur les rochers. Je ne pense pas avoir besoin de plus pour arriver à trouver ma quiétude intérieure. Comme chaque jour depuis quelques semaines, je suis simplement bien. Heureuse d'être ici, de vivre et d'avoir eu le courage de partir pour pouvoir profiter de tous ces petits plaisirs qui rendent ma vie beaucoup plus douce.

Bon, perso je n'ai pas besoin de grand chose pour être sereine. Juste de ne pas être au Québec me rend heureuse, alors ce n'est pas un ciel gris qui m'affecte. David, lui, n'est pas tout à fait rendu au même point que moi dans le laisser aller. Ceci étant dit, après un certain temps, le monsieur est tanné du temps plate et préfère retourner à l'appartement se reposer avant notre sortie du soir. Pas de problème minou, rentrons à l'appartement. De toute façon, nous n'aurons tout juste le temps que de nous préparer pour notre souper, car ce soir, nous passons la soirée avec 3 de ces copains du coin. En attendant que Ludo et la bande ne viennent nous ramasser, je profites de la vue sur la mer du pont de la fausse monaie pour une dernière fois. Le soleil commence tout juste à ce coucher sur le Petit Nice au coin de l'anse.

Anse de la fausse monaie - Marseille 

Nous sommes aller manger dans un petit restaurant de produits du terroir en front de mer. Au menu, nous avons partagé un magret de canard et une assiette d'aioli à la provencal. Pour ceux qui ne savent pas ce que sait (je l'ai découvert grâce à google, ne vous en faites pas!), il s'agit d'une assiette froide (oui, oui, tout est froid) composée de poisson à chair blanche, de scampi, de moule et de légume frais avec une sauce aioli. Un plat typique de la Provence, atypique et qui m'a fait sortir de ma zone de confort. Ce fut un bon souper. Pour dessert, nous avons laissé notre discipline à la maison et avons suivi le groupe avec une part de tarte tintin et crême glacé. Ohhh la vache, c'était délicieux.

Bon, vous vous demandez surement, mais qu'est-ce qu'une tarte tintin. Et bien, il s'agit d'une tarte renversée, composée de pommes caramélisées avec un fond au caramel. Pourquoi appelle-t-on cela une tarte tintin, et bien tout simplement, car elle aura été inventé par les soeur Tintin. Ouep, simple comme cela! Un gros merci à Olivier pour la recherche google suivant ma propre question!

7
juil

Il est 6h15, direction l'aéroport de Marseille-Provence pour prendre notre vol de 50min direction Bastia en Corse, notre prochaine destination. Bien que nous ayons adoré Marseille, nous sommes impatient d'être enfin en Corse. C'est probablement l'une des destinations que nous attendions le plus dans notre itinéraire. Nous y resterons 6 jours et avons concentré notre voyage sur la partie nord de l'Ile. Le but étant de profiter de nos vacances, sans nous bruler en transport, car entre vous et moi, il faut pas loin de 4hrs pour relier le Nord au Sud et un autre 2hrs pour relier l'Est à l'Ouest.

Pour faire changement, il y a du retard sur notre vol. Aucune surprise ici, en fait, nous serons surpris le jour ou nous aurons un vol ou un ferry à l'heure. Une fois attéris à Bastia, nous récupérons la voiture et commençons notre exploration de la Corse. Premier arrêt, le Fitness Park de Furiani (notre gym pour les 2 prochains jours), puis un petit café pour diner et ensuite on fuit les nuages (c'est gris de ce côté ci de l'ile) et nous dirigeons vers Saint-Florent, un petit village portuaire situé dans à l'entrée ouest du Cap-Corse. Traversé la chaine de montagne ne prend que 40min, mais la vue sur la vallée et la baie de Saint-Florent est magnifique. Une belle façon de commencer notre trip ici et en bonus, il fait gros soleil de ce côté ci de l'ile! Nous traversons le village et profitons un peu de l'air salin avant de retourner à Furiani pour nous poser à notre logement.


En fait, nous résidons dans un studio d'invité sur une propriété avec piscine à débordement, terrasse et vue sur l'océan tout au loin. Pas mal me direz-vous, effectivement! La propriétaire, Anna, est charmante et nous donne quelques recommandations pour nos vacances. La vérité c'est que nous sommes claqués après notre courte nuit et le transport en avion. On s'installe sur le bord de la piscine pour profiter des derniers rayons de soleil et faire ce que l'on fait de mieux en vacance : une sieste d'après-midi.

À notre réveil, direction le marché pour un souper léger, qui sera composé de charcuterie, fromage et d'un wrap partagé. Easy peasy, on aime ça simple! Bon, la vérité c'est qu'il n'y avait pas grand choix au petit marché du coin, nous avons fait au mieux avec ce qu'on a trouvé.

Aujourd'hui, c'est aussi les législatives de France. On est ici, donc on le suit, tel de vrai français (le vote en moins hein!). Nous voilà donc installé dans le lit, à suivre l'émission spéciale sur le petit écran de notre chambre. Je profites de notre soirée tranquille pour écrire un peu, comme toujours, le faire me fait du bien et me permet de me remémorer les derniers jours.

8
juil

Avant de vous raconter notre première journée sur l’Île de Beauté, voici une petite parenthèse sur l’inclusion de cette destination dans notre voyage.

La Corse, ou Corsica, était une suggestion de David, qui lui en rêve depuis longtemps. D’ailleurs, il avait même monté un itinéraire de 10 jours pour un voyage en mai dernier, qui n’a finalement pas eu lieu. Sachant qu’il s’agit d’un paradis de randonnée, vous aurez compris qu’il n’a pas eu à me convaincre très fort pour que cette escale ne devienne un must dans notre voyage.

Je dois avouer que je ne sais pas trop à quoi m’attendre des prochains jours. Au travers de toutes les autres destinations, je n’ai pas fait beaucoup de recherche sur ce paradis entre terre et mer. J’ai bien entendu feuilleté le guide lonely planet de David pour planifier les grandes lignes de notre semaine ici, mais au-delà de cela, nada!

Bon, vous pourriez penser que nous avons pris son itinéraire déjà tout fait, mais la réalité c’est qu’il était basé sur l’exploration de la Corse du Sud. Et comme notre point d’entrée était à Bastia, nous avons finalement concentré notre voyage sur la Haute-Corse (nord de l’île). Pour être honnête, 5 jours pour faire l’île au complet, c’était tiré par les cheveux!

Comme pour toutes les autres destinations, le plan ici : on planifiera la veille. Comme je suis la reine du google maps, je réussi toujours à trouver de petits trésors au fur et à mesure. Et puis, on va se le dire, au travers de notre itinéraire bien rodée, cela laisse de la place à imagination, spontanéité et surprises. Des vacances de 2 mois, c’est aussi fait pour prendre ça un jour à la fois!

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Commençons le résumé de cette journée par notre mésaventure au gym. Nous retournons au même que la veille, ne sachant pas que l’accueil n’ouvre qu’à 9h00 et qu’avant cela seul les membres avec QRcode peuvent avoir accès. Je vous laisse nous imaginer, une bonne dose de pré-workout qui nous coule dans les veines et qui commence à embarquer, franchement déçu et un brin énervé de la situation. David plus que moi, je tiens à préciser.

Bon, inutile de retourner poiroter à notre logement, on peut en faire des trucs en 2hrs de temps. Je modifie donc notre horaire de la journée et start le GPS avec comme destination le bout du monde (enfin, celui de la Corse hein!) pour faire le tour du Cap-Corse. Au passage, nous ferons une randonnée sur le sentier Pionnier en bordure du littoral qui nous mènera jusqu’à la tour D’Agnello.

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Petite parenthèse, c’était impensable pour moi, de venir en Corse et de ne pas faire de randonnée. Comme on est une équipe, on respecte les besoins et limites de l’autre. Ici, niveau randonnée, si je veux pouvoir en faire une à chaque jour, je dois concentrer mes choix sur des randos modérées et d’une distance d’environ 5km. Autrement, je vais perdre le petit poulet et comme ce voyage nous le faisons ensemble, on ne veut pas ça! Puis la vérité, avec le mercure qui explose avant même 10am, c’est beaucoup plus prudent comme ça.

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La route panoramique, avec le soleil levant, est de toute beauté. La bonne nouvelle avec ce changement d’horaire sur notre journée, c’est que nous pouvons profiter de la route en paix. Aucuns touristes qui ne savent pas conduire sur de petites routes et corniches, qui cherchent leur chemin et qui bloquent le trafic. En bonus et probablement la plus grande bénédiction de ce road-trip matinale : David qui reste calme et qui profite en toute sérénité de la beauté qui nous entoure. Franchement plus agréable pour nous deux. Note à moi-même, les trajets en voiture c’est le matin de bonne heure qu’on doit les faire!

 Route panoramique Cap-Corse - Corsica

Le chemin pour se rendre au bout du Cap est réellement sinueux et étroit. On ne passe pas 2 véhicules sur ce chemin, c’est certain. Encore moins si on croise un camping-car, ils devraient d’ailleurs être interdit sur ce chemin, juste notre opinion hein! Après un moment qui semble durée une éternité, nous voilà enfin tout en bas en un morceau et le véhicule encore en état…je blague voyons! David est un vrai pilote de course professionnelle eheh.

 Cala de Barcaggio - Cap Corse
Sentier des douaniers - Cap Corse 

C’est l’heure de marcher, mon moment de bonheur, vous savez bien! Le paysage est renversant, le mélange de bleu de la mer époustouflant et se savoir au bout de la Corse est enivrant. Cette randonnée est un trajet aller-retour d’environ 6km qui devrait nous prendre environ 1h30 avec les quelques arrêts photos obligatoires. Il est maintenant 8h00 et nous nous dirigeons tranquillement vers la tour d’Agnello, notre point final, le soleil commence à peine à être haut dans le ciel qu’il fait déjà chaud.

Vue de la Tour d'Agnello - Cap Corse 

Une chance que nous ayons la brise de la mer pour nous rafraichir. À cette heure, nous avons le sentier pour nous tout seul, quel bonheur de ne croiser personne.

 Sentier des douaniers - Cap Corse

Vous devinez, n’est-ce pas, que je me perds encore une fois dans ma petite tête. Un moment de ressourcement, devenu régulier, qui m’aide à avancer et à trouver les réponses que je suis venu chercher en effectuer ce voyage de 2 mois.

Biker Helmet - Point de vue Cap Corse 
 Acqua Tignese - Cap Corse

Il est 9h30 à notre retour au stationnement, qui commence à se remplir tranquillement. Pour notre retour à Furiani nous avons deux options, la courte : on revient sur nos pas. La plus longue : on continue notre tour du Cap-Corse vers Saint-Florent. C’est l’option que je privilégie, mais comme c’est David qui conduit, je lui laisse le choix final. Mes arguments devaient être bon, car il accepte de suivre le chemin plus long pour nous permettre de voir plus de paysage. La journée avançant, il commence à y avoir plus de monde sur les routes. Rendu au carrefour giratoire pour traverser l’Île vers la portion est, c’est le foutoir. Il est temps que nous arrivions, David n’a plus aucune patience envers les conducteurs qui nous entourent. Je le comprends, nous venons de faire pas loin de 3h30 de route à basse vitesse (routes sinueuses obligent!), mais croyez-moi ces km en valaient amplement la peine! Le Cap-Corse, c’est magnifique!

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Après être arrêté dans un Casino Géant (c’est pire qu’un costco ici!) pour faire une petite épicerie pour les prochains jours et avoir pris un diner sur le pouce, c’est direction le gym! Là, le monsieur est content. Ce moment, il en rêve depuis 6am ce matin ahah! Perso, je rêve à la piscine et à ma session de bronzage qui viendra ensuite, mais bon l’entrainement sera bon aussi j’imagine.

Bon, j’ai aussi apprécié ce moment au gym, vous savez bien, mais je commence (mon corps en fait) à être au bout de ma corde. Probablement pour compenser mon premier 2 semaines sans (ou presque) entrainement, mais je dois être rendu à un bon 14 jours sans break. Ne le dites pas à ma coach (sorry Steph!). Enfin bref, j’ai besoin d’un ou deux restday. Ça tombe bien, la prochaine destination n’a pas de gym! Un break bien mérité, que mon corps me demande ardemment.

Le reste de la journée se passe paisiblement, je profite de la piscine pour faire quelques longueurs et perfectionne mon bronzage déjà bien doré! Ce soir, ce sera tranquille pour nous, une autre grosse journée de transport nous attend demain. Nous nous dirigerons vers la rive Ouest de l'île en traversant les chaines de montagne, direction le Golfe de Porto, site inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

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Anecdote du jour : Aller savoir pourquoi, quand j’ai programmé mon GPS entre le Casino et l’appart, il n’a pas pris le bon point de repère. Le petit coquin a décidé que nous allions dans la cour…en passant par la rue arrière. Le temps que je m’en rende compte, David avait déjà dépassé la rue ou nous aurions dû tourner. Bon c’est le temps de faire aller votre imagination ici : David a bout de patience de conduire et moi, qui lui dit candidement : euuh c’était ici qu’on devait tourner. Juste 1m trop loin. David qui doit faire un U-turn et qui disjoncte légèrement parce que je n’ai pas su gérer mon GPS. Et puis, il y a moi qui se mets à rire, mais un vrai de vrai fou rire là. Parce qu’on va se le dire, un u-turn de 2 min, ce n’est pas la fin du monde! Ça aura le résultat escompté, une tempête dans un verre d’eau qu’on aura évité.

9
juil

Il est 6h30 et nous voilà dans la voiture en direction de notre randonnée matinale. Notre journée en compromis : une randonnée de 5km, puis un gym à Ajaccio et finalement la route panoramique du littoral jusqu'au Golfe de Porto, notre point de chute pour les 2 prochains jours.

C'est beaucoup de route, surtout le détour par Ajaccio. Déjà, nous devons faire 1h30 de route en traversant les montagnes pour nous rendre à la randonnée. Ensuite, comme David veut aller au gym et que le plus proche de ce côté de l'île est à Ajaccio, nous ferons 1h30 de route au sud (on s'éloigne de notre destination finale ici), puis nous devrons refaire 1h30 de route pour remonter vers le nord et finalement arriver dans le Golfe. De là, nous avons un autre 25min de route pour nous rendre à notre airbnb. De la route sur des chemins panoramiques, ça devrait être pas si pire, mais quand même...pauvre David qui aura conduit pas loin de 5h à la fin de notre journée. Ce mec, ce qu'il ne ferait pas pour aller au gym eheh!

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Ceci étant dit, revenons à notre traverser du Parc Régional de Corse, direction Les Bergeries de Radule, une petite randonnée d'environ 5km et plus ou moins 1h30. J'aurais pu choisir une randonnée plus proche d'Ajaccio, mais honnêtement, je suis reconnaissante de mon choix avec les vues que nous avons eu en chemin. Nous empruntons donc la route D84 qui traverse le col de Vergio, col entre le massif du Monte Rotondo et du massif du Monto Cinto. Je n'avais aucune idée de ce qui nous attendais en traversant l'île d'est en ouest comme nous l'avons fait, car la vérité c'est que le chemin le plus rapide pour rejoindre le Golfe de Porto à partir de Furiani est par Calvi et le nord de l'île. Considérant notre itinéraire, le Col fut pour nous une magnifique surprise. La route est époustouflante, quoique légèrement étroite (comme presque toutes les petites routes ici!) et aucunes photos ne pourraient rendre justice à ce que nous avons eu la chance d'admirer. Je n'en ai d'ailleurs aucune, les points de vue ce trouvant sur la portion sud de la route (en bordure du canyon), ce n'était pas très sécuritaire de nous arrêter pour en prendre. J'ai bien essayé de filmer, mais encore là, c'était tellement sinueux que le résultat n'est pas fameux. Tant pis pour vous, les images, je les ai gravé à jamais dans ma mémoire!

Col du Vergio - Corse 
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Petite minute géographique sur la Corse. Je vais l'apprendre après notre traversé (oui, oui, j'ai fait des recherches pour m'instruire ici!), mais outre qu'il s'agit d'un des plus beaux col de Corse, il est aussi le plus haut de l'île, à une altitude de 1477m. Les deux massifs qu'il traverse sont aussi les deux plus haut massif de Corse. Le Monte Cinto, faisant partie du massif du même nom, est d'ailleurs le plus haut sommet de Corse. C'est aussi ici que nous retrouvons les Aiguilles de Popolasca, un massif corse sauvage et rocailleux de toute beauté (à défaut de descendre en Corse-du-sud pour voir les Aiguilles de Bavela!).

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Le sentier des Bergeries de Radule est une boucle de niveau modérée de 5km avec comme point intermédiraire, la Cascade de Radule. Moi qui adore les chutes et cascades, vous aurez compris pourquoi mon choix c'est arrêter sur cette randonnée en particulier! Cela fait changement d'être enfin en montagne, avec des arbres autour de nous. Autre point, ça parrait que nous avons monté en altitude, le mercure à cette heure est de 17 degré, parfait pour randonnée, mais un choc pour nous qui somme rendu habitué à des 30 degrés! Je ne pensais pas avoir à sortir mon manche-longue qui traine dans le fond de mon sac depuis maintenant 3 semaines eheh. En chemin, nous croisons un groupe de randonneur qui effectue la randonnée du GR20, car ce sentier en fait partie. Bonus ici, nous pouvons maintenant dire que nous avons été sur le GR20.

Sentier les Bergeries des Radule - Parc Régional de Corse 

Le sentier longe la vallée, puis monte sur la crête de la montagne (très rocailleuse rendu aux bergeries), vient ensuite un petit pont qui traverse le ruisseau alimentant la Cascade et finalement une croisée de chemin donnant le choix de plusieurs randonnée. Nous prenons le chemin de retour vers le Fer à Cheval (nom du stationnement et de la portion de sentier) et le point de vue de la Cascade.

Pont surplombant la Cascade de Radule - Corse 

La vue de la Cascade est magnifique, si seulement le mercure était un peu plus élevé j'aurais fait une petite saucette, tellement l'eau était invitante. Il y a d'ailleurs des jeunes, qui eux en profite déjà! Rendu à ce stade-ci, le manche-longue est retourné dans le sac à dos depuis un petit bout. Le soleil commençant à être haut dans le ciel, le mercure se réchauffe rapidement. Je profites encore une fois de mon moment en nature, mon moment privilégié ou je peux me ressourcer avant de commencer réellement la journée.

 La Pera heureuse d'être en randonnée - Cascade de Radule

Difficile de croire qu'il n'est même pas 10h et que nous avons vu autant de belles choses. Enfin, c'est le moment de se diriger vers le moment de ressourcement à David (chacun son tour hein!). La route vers Ajaccio est réellement plate, surtout après avoir traverser le Col de Vergio, mais bon il faut ce qu'il faut. Bon, j'ai mentis un peu ici, la route n'est pas entièrement plate et laide. Comme nous étions rendu proche de la région d'Ota, nous avons passé par le Golfe de Sagone, ça c'est la 2e surprise de la journée, c'était réellement magnifique. Un Golfe que nous ne pensions pas pouvoir faire, étant donné qu'à la base nous ne descendions pas jusqu'à Ajaccio. Des kilomètres de routes longeant la mer, de la plage à perte de vue et les millions de teintes de bleu, turquoise et vert typique de la Corse, qu'on arrête jamais d'aimer et d'admirer. Je ne sais pas si je pourrais arrêter de m'émerveiller devant ce spectacle de couleur pour être honnête.

On va passer rapidement sur notre passage à Ajaccio et le gym, c'était probablement ma pire séance depuis fort longtemps. Vous savez quand vous n'avez pas envie d'y être, c'est ça, c'était moi. L'entrainement a fait du bien, comme toujours, mais ici c'est vraiment ma discipline qui m'aura driver à faire mon training jusqu'au bout. Je vous jure, j'ai même pris le temps de parler avec ma mère, en pein milieu de mon set, c'est vous dire. David ira seul au gym à Calvi, moi je prends un 2 jours de break consécutif, c'est non-négociable rendu à ce point-ci! À la base, nous voulions aller nous promener à Ajaccio avant de reprendre la route, il fait tellement chaud cependant quand on ressort du gym que l'envie nous passe. Ajaccio sera pour une autre fois. Après un diner rapide dans un resto rapide de thai, nous revoilà sur la route direction le Golfe de Porte (enfin!).

Cette route panoramique vaut emplement le détour que nous avons fait par Ajaccio. Elle est d'ailleurs mentionné dans les guides touristiques comme étant l'une des plus belles routes de Corse. Elle commence par le Golfe de Sagone, puis longe le litoral avant de rentrer dans les terres pour se rendre à Piana, entrée du Golfe de Porto par le sud. Cette petite commune est située au sommet de la Calanche du même nom et donne une vue phénoménale sur le Golfe. Probablement l'un des plus beaux points de vue du coin. Vient ensuite notre 3e surprise de la journée, comme si on en n'avait pas eu assez encore, je parle ici de la route (si on peut appeler celà une route, à peine assez large pour 2 véhicules et silonnant la falaise avec le ravin comme compagnon de route) qui traverse la Calanche vers la commune de Porto Ota. Je n'ai honnêtement pas de mots assez puissants pour décrire la beauté de cette route. C'était époustoufflant, j'en garde un souvenir magnifique. D'autant plus que nous l'avons fait en fin d'après-midi, avec le soleil projetant ces rayons sur les paroies rocheuses, c'était réellement majestueux. Malheureusement pour vous, je n'ai pas été en mesure de prendre de photo de qualité. Ces souvenirs, ils sont dans ma tête!

Route panoramique - Portinello 

Arrêt rapide au marché du coin, puis on fait le dernier 25min de route pour nous rendre à notre airbnb. Pour être honnête, je suis claqué, je n'imagine même pas David qui conduit depuis des heures. Activité de la prochaine heure : une sieste. Résultat final de la sieste de 1hr, j'ai snoozer le cadran...3x...du coup, je me suis réveiller 3hrs plus tard avec une humeur plus que boubou d'avoir dormi aussi longtemps. Je comprends bien que j'en avais besoin, mais j'ai l'impression d'avoir perdu mon après-midi. Enfin bref, ça fini par me passer.

Après avoir souper un repas maison (enfin!), parce qu'ici j'ai une cuisine et avoir fait un peu de lavage (j'ai aussi une laveuse), nous revoilà dans l'auto, faisant le 25min en sens inverse pour retourner au village et aller se promener un peu dans le port. Le couchée de soleil de la corniche est probablement un des plus beaux de mon voyage à ce jour.

Couchée de Soleil - Golfe de Porto 

Le ciel teinté d'orangé est aussi de toute beauté vue du port, dans le creux du Golfe. Comme d'habitude, je me perds dans sa contemplation pendant quelques instants. Vous savez comme j'ai ce moment de la journée.

Port de Porto Ota - Golfe de Porto
10
juil

Aujourd'hui, ce n'est pas juste une journée de break de gym, c'est aussi congé de randonnée, de réveille tôt et de déplacement. Déjà, il est presque 9h quand on décide d'enfin sortir du lit et de starter notre journée (ne tombez pas en bas de votre chaise, vous avez bien lu!). Ensuite, la seule activité que nous ayons au programme de la journée c'est : se faire bronzer à la plage et une excursion en bateau dans le Golfe. Comme notre tour part du port commerciale de Porto, nous nous dirigeons vers la plage adjacente. On se trouve un petit coin et on profites de l'eau chaude et du soleil. Un début de journée digne de vrai vacances me direz-vous, effectivement!

Vient ensuite l'heure de ce rendre au port pour notre activité. C'est d'ailleurs la raison principale de notre venue ici, passer l'après-midi en bateau pour explorer la Réserve naturelle de Scandola, le Capo Rosso et la Calanche de Piana. Des sites accessibles uniquement par bateau. La température est parfaite en plus : peu de vent, gros soleil et mercure dans les 30 degrés. On profites de l'attente pour s'acheter quelques souvenirs et discuter avec la dame de l'agence. David, qui m'a fait confiance au moment de booker l'excursion, n'a aucune idée de ce que nous irons voir. C'est l'occasion de lui expliquer ce que le tour inclus, et finalement nous sommes tous les deux impatients d'y être.

Bon ça y est, nous voilà (enfin!) assis à califourchon dans un bateau pneumatique avec 6 autres voyageurs venu, eux aussi, admirer ce site inscrit au patrimoine de l'Unesco. Le guide nous dirige d'abord vers la Réserve de Scandola et nous fait faire le tour en nous racontant l'histoire de la réserve. Nous ferons ensuite un arrêt d'une 30aine de minute à Girolata, petit village portuaire à l'entrée de la réserve. Après une pause repas tranquille, on rembarque dans le bateau, direction le Capo Rosso et la Calanche de Piana. Nous avons même pu nous baigner au Capo Rosso, c'était franchement génial! J'ai personnellement adorée mon après-midi sur l'eau, et je peux aussi rajouter une autre journée de beauté à mon périple. Pour la suite, je vais laisser mes photos parler pour moi, car elles valent plus que des mots.

Réserve de Scandola - Golfe de Porto 
 Grotte - Calanche de Piana
 Porte de Piana - Calanche de Piana
Plage de Ficaghjola - Piana 
 Calanche de Piana - Golfe de Porto
11
juil

6h30, nous voilà dans la voiture pour un autre 2hr de route. Cette fois, notre destination est la ville portuaire de Calvi. Cette petite ville, aussi connue comme le lieu de naissance de Christophe Colomb, est niché dans le creux du Golfe de Calvi et est bordé par la réserve de Revellata et le Golfe du même nom à l'ouest et une succession de plage à l'est. Une ville portuaire magnifique, que nous avons adoré, Calvi est d'ailleurs réellement un coup de coeur, refaire ce voyage, nous y resterions plus qu'une nuit.

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Bon, j'ai réussi à convaincre David de prendre la vieille route, pensant que nous aurions des panoramas à admirer, au lieu de prendre la route rapide. Un détour de seulement 15min selon google maps et honnêtement, à part une petite randonnée dans la réserve de Revellata avant d'arriver à l'hotel, on a rien d'autre de prévu. Aujourd'hui encore, c'est easy peasy et congé de gym (j'ai même convaincu le petit poulet!). 15min de perte de temps, la route est en mauvais état et la vue casi-inexistante. Un paris perdu ici, mais bon, la vue rendu à la réserve nous fait oublier cette heure de platitude.

Réserve de Revellata - Corse 

On profites de la température encore supportable (il va en faire une chaude aujourd'hui!) pour faire un petit 5km de randonnée et profiter de la vue sur le Golfe de Revellata, nous y voyons même Calvi au loin.

Après mon moment de bonheur matinal, c'est direction l'hotel. Nous logeons dans un petit établissement niché au coeur de la vieille ville, du port et du centre historique. Un emplacement idéale pour pouvoir profiter de l'endroit à pied. C'est d'ailleurs ce que nous ferons en soirée, car pour l'instant nous nous dirigeons vers la piscine, avec vue sur la citadelle et l'océan, en attendant la réception de notre chambre. Une autre séance de bronzage en vue, avec en prime un soleil éclatant et un mercure qui nous fait apprécier d'être à la piscine et non pas en randonnée quelque part...oui même moi ahahah!

 Port de Calvi - Corse

L'après-midi arrive éventuellement et nous décidons d'aller marcher tranquillement dans le port de Calvi. Bon la vérité, c'est qu'ici les commerces sont fermés de 12h à 14h. Après un arrêt au marché et on se laisse tenter (enfin David se laisse tenter) par une gelatoria qui offre des brioches italiennes. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, on parle ici d'un moment d'extase pour les papilles gustatives. Un orgasme culinaire, littéralement. Ce plaisir coupable est composé d'un pain brioché grillé et donc chaud, de gelato froide (saveur au choix, ici c'est pistache) et d'un ajout de crême chantilly pour unifier le tout. Le mixte du pain chaud et de la gelato est succulent et je confirme ici, au yable la shape de plage pour quelques instants de pure bonheur. Nous en avons aussi profiter pour nous trouver un resto pour le soir, au menu un magret de canard avec vue sur le port.

 Port de Calvi - Calvi

Il commence à faire vraiment chaud et nous, nous commençons à être bruler (on se rappelle qu'on était sur la route à 6h30 ce matin!). C'est d'un commun accord qu'on se dirige, après un arrêt à la poste, vers l'hotel pour une petite sieste. Je dors un petit 45min, puis m'installe sur le balcon pour écrire mon journal. Je réussi à publier la côte d'azur et je commence à écrire notre voyage en Corse. L'heure de ressortir pour aller souper arrive bien vite, direction le petit resto que nous avons choisi plutôt.

Notre souper était délicieux et nous avons réservé à la bonne plage horaire, car nous prenons les derniers magrets de canard disponible (oufff). On se dirige ensuite vers la citadelle pour une marche de fin de soirée qui nous permettra de digérer tout ça. En bonus, j'aurais droit au couché de soleil sur la pointe de la Revellata. Je vous laisse admirer par vous même!

Couché de soleil - Pointe de la Revellata - Forteresse de Calvi 
12
juil

C'est déjà la fin (ou presque) de notre voyage en Corse. Comme nous prenons le ferry pour l'Italie de bonne heure demain matin, nous avons décidé de passer notre dernière nuit à Bastia dans le vieux port et de nous départir de la voiture aujourd'hui.

Après un petit déjeuner (inclus) à l'hotel, on prendra la route direction Bastia avec un petit arrêt rando en chemin. Petite surprise avant de pouvoir partir cependant, notre petit VUS est coincé entre 2 voitures. Par chance, l'une d'elle se trouve à être une petite camionnette de livraison de pizza situé en face. Comme David et la patience, ça fait deux, vous aurez compris que je me ramasse avec le contrat de libération de notre voiture. Par chance, la dame qui fait le ménage matinal dans la pizzeria a accès au clé de la fourgonette. Une dizaine de minute plus tard, notre peugeot 2008 est finalement libéré et nous voilà sur la route! Au programme dans le GPS : un pitstop à Île-Rousse (nous devons bien y mettre rapidement les pieds hein!), une randonnée en front de mer sur le sentier de l'Ostriconi et un dernier arrêt au gym de Furiani.

L'arrêt à Île-Rousse sera aussi rapide que Verstappen dans sa RB19! Traversé de la ville jusqu'au port, puis passage dans un sens unique en essayant de resortir de la dite ville! (merci google de ne pas être à jour...) Île-Rousse, charmante commune du Nord de la Corse, le peu que j'en ai vu me donne envie d'y passer un moment à me promener dans les rues et le port. Malheureusement, il commence déjà à faire chaud et on a pas trop envie de tourner en rond pour trouver un parking. De toute façon, je m'en vais marcher en nature, c'est bien mieux pour ma petite personne!

La randonnée quant à elle, n'aura pas été la plus agréable de notre voyage. La raison? On va se le dire, marcher dans du sable pendant 5km, c'est pénible. Autrement, les paysages étaient, encore une fois, de toute beauté! Je profites de mes derniers moments en Corse et j'admire la beauté des différents tons de bleus et turquoises qui colorent la mer devant moi. Je ne m'en lasse pas, ce bleu, il est envoutant! De retour à la plage de l'Ostriconi, je décide de marcher une dernière fois sur la plage les deux pieds dans l'eau. Un petit moment de détente et de zenitude qui est le bienvenu avant de retourner à la frénésie de la ville.

 Baie de l'Ostriconi - Corse

Après un trajet d'environ 1h30, nous voilà de retour sur la côte est de l'ile pour notre dernier après-midi en corse, c'est maintenant l'heure du gym. Moment que David attends avec impatience et je dois avouer, que moi aussi! Après 2 jours de break, cette séance nous fait du bien à tous les deux. Autant physiquement, que mentalement. En plus, on a droit à une petite séance photo en prime! Bon, à savoir si les photos seront utilisés dans leur promo instagram, seuls les corses le sauront hein!

Rendu à l'aéroport, David m'attend sagement à la voiture pendant que je vais chercher un agent au kiosque pour la remise du véhicule. Devant moi, 2 pioches. Des vrais de vrais. Vous savez, le genre qui ne comprend pas pourquoi il y a des frais supplémentaires pour laisser la voiture à un autre aéroport. Pauvre agent qui tente tant bien que mal de lui expliquer calmement les conditions de location de son assurance. Jusqu'au moment ou, en vrai corse, il disjoncte et lui dit poliment d'aller se faire voir si elle n'est pas contente! Je cite : "Non, mais ça suffit! Je vous trouve des solutions et vous ne faites que critiquer. Ce n'est toujours pas de ma faute si vous avez smasher votre véhicule et si vos assurances ne couvrent que ces montants." J'essai vraiment de ne pas rire ici! Les nunuches finissent par partir et c'est finalement mon tour. J'amorce la conversation en disant : "Ouff, pas tout le monde qui comprenne comment ça fonctionne hein!" S'ensuit une conversation sur les touristes de l'Europe de l'Est. Conversation pendant laquelle il m'explique qu'il s'agit des clients les plus chiant. De toute façon, les meilleurs touristes, ce sont les Canadiens! L'agent est vachement sympathique et se marre carrément quand il apprend que je suis québécoise : "À comme Céline!". Son imitation de l'accent québécois était on point.

De retour à la voiture, David se fait du fun avec le gars pendant que j'enfile, tant bien que mal, mes packsacs tout en essayant d'obtenir un uber. Bonne chan! Les uber en Corse, ça ne va pas jusqu'à l'aéroport faut croire. On se tourne finalement vers le taxi, qui nous coutera un beau 50 euros. Bon ici, je vous entend déjà me dire : mais pourquoi n'avez-vous laisser la voiture au port? La raison est simple, on ne savait pas comment on allait sortir de l'Île au moment de réserver la voiture! Et une fois que c'est réservé, faire des modifs c'est compliqué. Puis, pour être honnête, les frais auraient probablement couté la même chose que le taxi.

Le chauffeur de taxi est aussi un charmant bonhomme, il nous jase ça tout le long de la ride jusqu'à Bastia et se marre avec les niaiseries de David. La Corse va me manquer, je vous le dis! Une fois rendu à l'hotel, on se dirige rapidement vers la piscine. C'est l'heure de la bronzette et de la sieste au soleil. On le mérite bien après une randonnée, de la route et une bonne séance au gym. Nous irons explorer la citadelle de bastia, le vieux port et le centre historique vers l'heure du souper, comme à notre habitude.

Après une petite sieste (ouep, les vieilles habitudes on la vit longue!) on sort marcher et on se met à la recherche d'un resto pour souper. On fini au seul resto ouvert à 18h30 qu'on réussi à trouver. Résultat, on soupe un poke bol au saumon, puis on se dirige vers le port et la citadelle. Au passage, on se prend une dernière gelato corse eheh!

Port historique de Bastia - Corse 

Un sentiment de nostalgie commence à m'habiter, 6 jours en Corse n'aura pas suffit. J'y ai vraiment trouver un petit coin de paradis entre terre et mer. La bonne nouvelle, c'est que je pourrai toujours y revenir, d'ailleurs c'est une destination que je ferais bien avec ma précieuse Joannie!

13
juil

Une grosse (très grosse même) journée de transport nous attend. D'abord, un ferry de 4h30 direction Livourno, puis un court trajet de train jusqu'à Pise et finalement un vol en soirée direction Bari, dans les Pouilles, ou nous passerons quelques jours tranquille avant de revenir vers Rome. Je pense qu'il s'agit de notre pire journée de traveling dans tout le voyage.

Armé de nos sacs et de nos provisions pour la ride de ferry, on quitte l'hotel et se dirige vers le quai d'embarquement. Le récit de cette journée sera court, je vous le dis!

Une ride de ferry plus que tranquille, une sortie du terminal mélangeante (merci google!), 15min de marche sous le soleil brulant de toscane, une autre ride de bus (on a fini par trouver la sortie et l'arrêt de bus!) puis une autre ride rapido de train pour se rendre à Pise. Ouep, ça en fait du transfert pour une tour!

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Petite parenthèse ici, à ce jour nous ne sommes toujours pas certain d'avoir pris le bon train pour lequel nous avons acheté des billets. Train que nous avons aussi pris sans avoir validé notre ticket...oups! J'ignore encore si c'était les machines le problème ou bien David qui ne savait pas les utilisés. Petit conseil, essayé d'éviter si vous prenez un train en Italie. On parle ici d'une amende de 50euros. Enfin bref, rendu là, on s'en foutait bien gros (pas de l'amende quand même!), on voulait juste se rendre à Pise et pas ailleurs!

Autre anecdote concernant notre arrêt à Pise, je voulais absolument ma photo de la tour. David, lui l'a déjà vu et s'en crissait pas mal, mais pour moi c'était impensable d'être à Pise et de ne pas aller y faire un tour. Bonne nouvelle pour moi, notre escale nous laissait juste assez de temps pour y aller avant de nous rendre à l'aéroport. Il a été bon joueur la dessus et a même servit de photographe.

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Arrivé à Pise, on drop nos sacs dans une consigne et on se dirige vers la tour. Nous voilà donc, encore une fois, entrain de marcher sous le chaud soleil de Toscane. Une fois ma photo prise (yeahh!), on arrête manger notre première pizza en Italie. Elle est bonne, je vous le promet! Après ça, il fait tellement chaud qu'on décide de ce rendre à l'aéroport un peu d'avance, de toute façon, j'ai vu ce que je voulais voir. Une ride de mini-rail plus tard, nous voilà à l'aéroport, trop tôt pour pouvoir passer la sécurité. On se trouve un spot pour s'asseoir, un spot sans air climatisé. La journée commence à être longue. Je fini par me trouver une prise électrique pour pouvoir brancher ma tablette et écrire un peu en attendant.

Pise - Italie 
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Autre parenthèse, mon plan de match c'était d'écrire dans le ferry...en 4h30 on en écrit des mots. Malheureusement, j'ai d'une part oublié de la charger la veille et d'une autre part, les prises de courant dans le ferry étaient aux abonnés absents. Vous aurez compris que la ride aura été longue!

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Je vous évite l'attente à l'aéroport et on va fast forward à notre arrivé à Bari. Il est 22h et David n'a plus de patience, il est temps qu'on arrive à l'hotel. On oublie le train-navette, ce sera un taxi à 50 euros. Check-in rapide et puis c'est l'heure du dodo. Enfin!!!

On sous-estime les journées de transport comme celle-là, en ce disant qu'il y a plusieurs arrêts qui va changer le mal de place. Note à nous-même : plus jamais autant de transfert dans la même journée! Et je vous envoie le conseil.

14
juil

Vous savez ce qu'il y a à Bari? Rien. À non, c'est faut, il y a des grafitis et des vidanges. Bari est une ancienne ville militaire de la deuxième guerre, et qui aujourd'hui, grâce à son port et son aéroport de moyenne envergure, sert de porte d'entrée pour la région de la Puglia (talon de la botte) et pour l'Italie en général par la mer Adriatique, autrement, rien d'intéressant ici. C'est franchement laid, plus laid que Zagreb, ça vous donne une idée. Comme on ne fait que transiter ici, ce n'est pas la fin du monde. Nous profitons de la piscine de l'hotel, encore un peu de bronzette et de temps relaxe, puis on se dirige vers la gare situé tout prêt pour prendre notre train direction Polignano a Mare. Notre petit chez-nous pour les 3 prochaines nuits.

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On se doutait bien qu'on aurait besoin de quelques jours de calme après notre passage en Corse et en vue de notre périple en Sicile. On a donc réservé un logement complet sur airbnb, avec cuisine italienne et buanderie. Au planning des prochains jours : training matinale, promenade en train, sieste en après-midi, souper fait maison et une balade en soirée dans le centre historique de Polignano a Mare. On repeat jusqu'à notre départ pour Rome mercredi matin.

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À notre arrivé à Polignano A Mare, on se dirige vers notre Airbnb à proximité de marche de la gare de train. J’aimerais dire que l’adresse donné par Google était exacte, mais non…il nous laisse 2 coins de rue plus loin. On a finalement réussi à trouver la bonne porte, on peut dire que cela aura comblé le temps en attendant notre hôte pour la remise des clés. La proprio nous fait faire un tour rapide du logement (on va être bien ici quelques jours), puis on se dirige vers le gym du quartier. Question de bouger un peu après notre journée de piscine et train eheh!

Parlons-en du gym! 15 euros par jour, des équipements à brique à braque et surtout, le plus important : il n’y a pas d’air climatisé. On a sué notre vie! On se cherche, puis on se trouve. Dans tous les cas, on pousse de la fonte et ça nous fait du bien.

Anecdote ici : il s'agit d'un gym 24h (le premier qu'on croise sur notre route!) et tu dois acheter ta passe journalière sur l'application mobile pour recevoir un QRCode. Bon, je vous jure qu'on a bel et bien acheté 2 passes ce jour là. Est-ce que je suis rentré en même temps que David sans scanner mon code, affirmatif! Comme il s'agit d'un scan extérieur, on a uniquement pris le code de David pour ouvrir la porte. Notre plan, étant donné qu'il s'agit de passe 24h, le garder pour demain matin! 15 euros au lieu de 30, ça se prend bien!

Le souper arrive bien vite et on décide d’aller manger dans le centre historique, puis d'explorer et marcher dans les petites rues de Polignano. Je dois avouer que c’est franchement mignon comme place. On a finalement choisi un petit bistro sur la place publique pour un souper léger, puis on est allé se chercher une gelato. Mon petit plaisir coupable eheh!

Grotta Palazo - Polignano A Mare 
Polignano A Mare - Puglia 
15
juil

Vous vous en doutez bien, on a commencé ça avec un gym matinal. Sur le retour, on arrête au marché du coin pour les prochains jours. Au menu : des œufs, du yogourt, des wraps et des pâtes. Sans gluten bien entendu!

On décide finalement de prendre le train jusqu’à Brindisi pour se promener un peu. C’est une ville que David n’a jamais visitée et honnêtement, je n’ai pas envie de louer une voiture pour aller voir Alberobello ou Matera. Brindisi, c’est la dernière ville portuaire des Pouilles et de l’Italie dans la mer Adriatique. Ce n’est pas wow, mais ce n’est pas meuuuhh non plus. Une petite ville portuaire à l’architecture ancienne. Notre visite du centre historique me permet de voir du pays, d’admirer de vieux bâtiments et de marcher sans but précis. Mission du jour accomplie!

Port de Brindisi - Puglia 

On en profite aussi pour arrêter dans une boutique de supplément d’entrainement pour se ravitailler en barre et protéine! Quoi? Vous pensiez vraiment qu’on allait pouvoir s’en passer? Bien sûr que non!

On fait rapidement le tour du centre historique et du port, comme il commence à faire très chaud, on décide de retourner à Polignano pour vivre la vie de la Puglia et faire la sieste! On ira se promener en ville en soirée! Psssstt, on ne le dira pas trop fort, mais je commence à prendre goût à ces siestes d’après-midi…

Après une sieste qui a fait du bien je me dirige vers mon autre petit coin de paradis : la cuisine italienne! Un souper maison, le rêve! Un petit moment de bonheur simple derrière la plaque de cuisson pour moi.

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Parenthèse : c’est probablement la chose qui me manque le plus de ma vie normale à Montréal. Faire à manger. Pour certain, faire la cuisine est une corvée. Pour moi, il s’agit d’un autre type de moment ou je réussi à mettre mon cerveau à off et faire le vide. C’était le cas dans ma vie d’avant et c’est encore le cas maintenant. Croyez-moi, c’est quelque chose que je vais apprécier à mon retour à Montréal.

Résumé de la soirée : une promenade dans le centre historique, une gelato et un coucher de soleil. Je ne peux demander mieux pour finir cette journée.

16
juil

Une autre journée tranquille et relaxante. Comme hier, on enchaine un gym matinal, puis un petit déjeuner à notre airbnb. On se dirige ensuite vers Monopoli. Oui, oui! Comme le jeu. On marche tranquillement au travers de la ville, puis dans le vieux port, le centre historique et finalement, on finit notre visite à la plage. Il fait chaud, j’en profites pour faire une petite trempette.

Vieux Port - Monopoli 

Au lieu de nous installer sur la plage, avec les millions de touristes, nous avons plutôt opté pour un petit coin tranquille sur des rochers avec un accès plus ou moins officielle à la baie. Vous comprendrez que l’entrée, avec un petit plongeon, fut plus facile que la sortie. Moment cocasse lorsque je décide de sortir de l’eau, j’arrive face à face avec un crabe. Un petit, mini, rikiki de crabe. Mini lorsque tu es à 10pieds, comme c’était le cas de David, mais moi je l’ai eu à 2po de mes yeux. Je vous laisse imaginer la scène, alors que je sursaute, cris : ahhhh un crabe et me repousse dans l’eau. Tout ça filmer dans un snapchat (pas de preuve ahah!) par David. Il s’est payé ma tête quand il a vu la grosseur du crabe!

Plage de Monopoli - Puglia 
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Petit (ou gros) moment cocasse : notre retour à Polignano. Quand nous avons acheté notre billet de train ce matin, nous avons aussi pris celui du retour. Retour qui selon la machine était à 12h50. Une pierre, deux coups comme on dit. La bonne blague ici, c’est qu’on est arrivé à 12h20 à la gare et qu’on a vu qu’il y avait un train direction Bari à 12h30 (Polignano est sur le chemin). Bon j’élabore un peu ici. Quand on a choisi le billet de retour, on a indiqué 12h comme heure minimum et le train le plutôt était à 12h50. On ne comprend pas trop pourquoi on n’a pas eu le train de 12h30 comme option, mais pour dire vrai, on n’élabore pas trop non plus. On se dit seulement : super, on va rentrer plutôt…ahahahahahah! Toujours vérifier si le train arrête à ta gare avant d’embarquer, juste un petit conseil comme ça. Imaginez-vous, deux tatas québécois assis dans un train…dans un train qui passe tout droit à leur gare. On se retrouve ici avec un David qui voit le verre à moitié vide et une Marianne qui le voit à moitié plein. Remarquer ici mon progrès des dernières semaines, je suis 0 angoissé. Assurément qu’il y aura un train dans l’autre direction à la prochaine station et au pire, on prendra un taxi. David lui, ne la trouve pas vraiment drôle. La stupéfaction passée, je fouille sur le site de trenitalia avec le peu d’internet que j’ai (le réseau est vraiment merdique dans les pouilles!) et confirme que nous avons fait une belle boulette.

À notre arrivé à la gare suivante, gare qui était un bon 20 minutes de train après celle de Polignano, il y a un train en attente direction Lecce. Lecce, c’est la dernière ville de la ligne de train vers le sud, donc notre direction. Google me dit que le prochain train avec arrêt à Polignano est à 13h20. Je confirme sur le site de Trenitalia et effectivement, le train en gare n’arrête pas à Polignano. Ce n’est clairement pas le bon. Si je mets l’emphase sur ces détails, c’est pour la raison suivante : si je ne le retenais pas, David s’enlignait pour embarquer dans celui-là. I mean, on ne commettra pas la même erreur deux fois quand même!

Résumé de cette balade en train : 40 minutes de train supplémentaire, 20 minutes d’attente en gare entre les deux et 8$ de billets de retour. Parce qu’en effet, notre ticket n’est plus valide. Tout ça, pour sauver 20 minutes d’attente à la gare de Monopoli. Ça nous apprendra! Bon finalement, ça nous fait une belle anecdote à raconter, mais quand même. Note à nous-même, toujours valider le trajet du train avant d’embarquer!

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Je vous confirme, on a réussi à rentrer au airbnb sans autre encombre, quoique bien épuisé. Je vous annonce aussi que le cadran a pris le bord. On a dormi tout l’après-midi, jusqu’au moment ou on devait se lever pour se rendre à la marina. Parce que oui, oui, ce soir on se promène en catamaran dans la baie de Polignano. On soupe un plat de pâtes au pesto, puis on se dirige à pied vers la marina. Une balade dans la ville de 3km qui nous permet de digérer et de nous faire bouger après un après-midi à dormir!

Une fois sur le bateau, nous faisons connaissance avec l’équipage et les autres participants, puis on se dirige vers la mer. Au programme, une baignade dans la baie de polignano, des plongeons et des fous rires, avec en prime un paddle board. Autre petit moment de bonheur pour moi, moi qui disais justement à David que j’aimerais en faire d’ici la fin de notre voyage. Je vous le dis en primeur, faire du SUP dans la mer, ce n’est pas easy peasy. J’apprécie néanmoins le moment et ma plonge par en arrière nous aura fait bien rire! Celle de David aussi d’ailleurs.

Polignano A Mare - Puglia 

Pendant qu’on navigue, on jase avec les autres passagers. Nous y avons rencontré des Italiens de sicile et de salerne, des Australiens et des Canadiens. David se fait du fun avec les Italiens, pendant que moi, je jase avec les Australiens. On jase de voyage, du mien en particulier. De l’Albanie, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. De mon idée (scoop ici) qui me trotte dans la tête de faire quelques mois de working holiday là-bas! Ce fut une merveilleuse soirée, qui aura passé beaucoup trop vite. Il est encore tôt à notre retour à la marina, et comme nous sommes venu à pied, on décide de flâner dans le centre historique (c’est sur le chemin) et d’arrêter se chercher une dernière gelato des pouilles avant notre départ vers Rome. En effet, demain on prend un TGV direction Rome. Notre passage dans les pouilles est déjà terminé.

Pouilles - Italie 

En écrivant ces lignes (je suis présentement dans l’avion pour mon retour à Montréal), je peux vous dire que bien que j’aie apprécié mon passage dans les pouilles, ce n’est pas mon coup de cœur. Refaire ce voyage, je resterais plus longtemps en Corse à la place et j’irais directement à Rome pour notre transit vers la Sicile. Aucun regret cependant, seulement de la rétrospection. Je peux dire que j’ai fais la région des Pouilles et mettre une pin sur le globe eheh!

17
juil

Bon, une autre grosse journée de déplacement nous attend. Déjà, on doit prendre un premier train pour se rendre à Bari, train qui est à 6h15. Ensuite, c’est un TGV vers Rome qui prend quand même 4hrs de temps. Heure d’arrivé approximatif à Rome 12h. De là, on a une marche d’une 20aine de minute pour se rendre à notre hôtel.

Ouf, ça faisait longtemps que je ne m’étais pas levé à 5h du matin (je n’ose imaginer mon retour à Montréal dans quelques semaines!). J’ai besoin d’un café en attendant le TGV, ça aussi ça faisait un bail! Une fois assise dans le train, je m’installe pour écrire mon journal. J’ai du back-log à rattraper, je suis encore en Corse! En 4hrs, je devrais réussir à m’en sortir un peu. Le trajet se passe calmement, petit bémol cependant, l’air climatisé ne semble pas fonctionner. Il fait chaud, c’est limite tolérable. Vivement notre arrivé à la gare.

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Avance rapide jusqu’à Rome. Le train s’arrête en gare, les portes s’ouvrent, on sort, on espère avoir moins chaud que dans le wagon. Erreur, on crêve de chaleur. Littéralement. Maudit, si je pensais qu’il faisait chaud dans les Pouilles, ce n’est rien comparé à Rome. Ici, on étouffe. Pas grand-chose à faire, outre que ce mettre en marche, direction la piscine de l’hôtel.

Je me faufile au travers de la foule du quai de débarquement avec mes 2 sacs et réussi tant bien que mal à suivre David, qui lui traverse le tout tel un romain en mission. Comme en Grèce, je le laisse ouvrir le chemin au travers des touristes qui lambinent, des vendeurs de cochonnerie et du trafic automobile qui rendrait n’importe qui fou et le suit docilement.

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Petite parenthèse, pendant que David ouvre la marche, moi, le téléphone installé sur mon sac avant, je jase avec Alex (vous savez mon copain qui se claque un trip dans les Balkans!). Au moment où j’arrive à Rome, lui il est rendu à Budva. Dans la même auberge ou j’ai logé et il vient de recevoir la petite surprise que je lui ai laissé avant de partir. Un petit mot de bienvenue, 2 ou 3 conseils pour profiter pleinement de Budva et un gros remerciement pour m’avoir accompagné tout au long de mon processus des derniers mois. Une surprise que n’y lui, ni Jackie Chan n’a vue venir (Ça c’est une blague entre lui et moi, ne perdez pas votre temps à essayer de comprendre eheh!). Une surprise qui aura rempli sa mission, redonner un peu de bonheur et de joie au monde qui m’entoure.

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Mine de rien, on est rendu à l’hôtel. Détrempé, mais rendu! La vague d’air frais à l’intérieur du hall est la bienvenue. Mon t-shirt est à torde quand je me débarrasse enfin de mon packsac. Ce n’est pas compliqué, on voit l’étampe de ma ceinture dorsale en transpiration sur mon chandail. Ça vous donne une idée de la chaleur ici. Une trempette à la piscine est nécessaire. Ça tombe bien, c’est là qu’on se dirige en attendant notre chambre.

Vue sur le Colossus - Rome 

On va passer rapidement sur notre après-midi, rien d’intéressant ici. Bronzage, réception de la chambre et sieste pour David. Parce que moi, je m’en vais faire la visite du Colisée, du mont Palatin et du Forum en solitaire. Ça, ce sera intéressant! Je précise en solitaire, car d’une part, David l’a fait plus d’une fois et d’une autre part, passer un moment avec moi-même va me faire du bien. Surtout que d’ici quelques jours nous serons rejoint par des amis, j’ai besoin de recharger mes batteries. Je pars donc armé de ma bouteille d’eau, lunette soleil, écouteurs et cellulaire pour une fin d’après-midi d’exploration d’une des merveilles de ce monde. Je ne pouvais pas venir à Rome sans en faire le tour. Impossible!

Je vais laisser les photos parler par elles-mêmes. C’est irréel et magnifique. L’ingénieure en moi est fasciné par la merveille d’ingénierie ancienne qui se trouve devant moi. Les mots me manquent. Un autre monument qui sera coché avec ce voyage. Après 2hrs cependant, je commence à être épuisé, le soleil et la chaleur m’écrase. J’en ai assez vu, je retourne à l’hôtel. De toute façon, nous ressortirons bien assez tôt.

Colossus - Rome
Colossus - Rome 
 Forum - Rome

Au programme ce soir, le Vatican et les autres monuments de Rome, incluant la fontaine de Trévi, le panthéon et tout ce qui se trouve sur notre chemin. Premier arrêt : La Fontaine de Trevi. Passage obligé, qu'on fait très rapidement tellement il y a du monde! Au travers du dédalle de rue, notre estomac nous rappel qu'on doit bien le nourir (chaleur et appétit ne font pas bon ménage!). On se déniche un petit resto de sushi pour y manger un poke bol. Puis, on se remet en route. Direction le Panthéon!

Panthéon et Fontaine de Trévi - Rome 
Le Tibre et Le Chateau Saint-Ange - Rome 
Vatican - Rome 

Bon, rendu au Vatican, je l’avoue mes pieds sont lourds. Mine de rien, on vient de marcher pendant 1hr au travers des petites ruelles en pavés inégaux, en plus du reste de la journée. Il est temps qu’on rentre, je manque de jus et David aussi. Il propose d’ailleurs de rentrer en trottinette. Je refuse. Je n’ai aucunement l’envie de rouler en trottinette au travers du trafic de fou qu’il y a ici et encore moins sur des rues en pavés. Vas-y mon homme, moi je vais marcher, on se rejoint à l’hôtel. Résultat final, il a réussi à me convaincre d’embarquer en arrière de lui. Le deal, on se rapproche du centre en trottinette, question de passer la partie plate, d’économiser nos pas et de réduire le temps de retour, puis on termine le chemin à pied. Petit moment cocasse à traverser Rome en arrière de David sur la trottinette, on a bien ris. Ce fut une autre belle soirée en Italie!

On profites du retour pour passer par le monument de Vittorio Emanuele II, puis on fait un dernier arrêt au Colossus qui est maintenant illuminé pour la nuit.

Colossus - Rome 
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De retour à la chambre, c’est l’heure de la douche. Pourquoi je vous en parle, me direz-vous? Parce que la douche qui coule fut la goutte d’eau (ahah le jeu de mot!) qui a fait disjoncter David. Déjà la qualité de la chambre était correcte pour un établissement 4 étoiles, mais une douche qui fonctionne à moitié, c’est non! Surtout au prix de la chambre. Honnêtement, j’ai à peine eu le temps de réaliser ce qui se passait, qu’il était descendu et remonter avec un changement de chambre. Pour vrai, j’avais aucune envie de ramasser mes sacs et changer de chambre à ce moment-là, j’ai quand même ramassé mes clics et mes clacs et j’ai suivi. Je voulais juste prendre une douche et me coucher. Chose que j’ai fait illico dans notre nouvelle chambre.

18
juil
18
juil

Dernière journée à deux. Demain, on rejoint nos amis à l’aéroport pour la Sicile. On va prendre ça tranquille encore, de toute façon, le mercure n’est pas moins élevé. Le soleil semble même encore plus cuisant.

First thing first, on se dirige à pied au gym du coin qu’on a trouvé hier. Après un bon training, on profite du sauna (tant qu’à y être), puis on retourne à l’hôtel pour déjeuner. En chemin, on arrête dans un salon de manicure pour me prendre un rendez-vous en fin pm. Après 4 semaines, ils commencent à être du et je préfère perdre 1hr de mon temps ici, plutôt qu’en Sicile. De toute façon, on n’a pas grand-chose au programme aujourd’hui : piscine, bronzage, sieste et prendre quelques minutes pour gérer mes comptes. Voilà, c’est le résumé de notre journée. Il est déjà l’heure du souper ou presque!

En cherchant un restaurant, je tombe sur une petite taqueria mexicaine. Ça tombe bien, on n’en a pas mangé depuis un bout (je pense que ça remonte à Nice) et du mexicain c’est toujours gagnant! En plus, il est situé dans le quartier que David veut explorer, un plan de match parfait! Je pars un peu plutôt pour mon rv manicure et on se rejoindra au Colisée par la suite. Bien entendu, on se rend au restaurant à pied, j’en profites pour admirer le Colisée et le mont Palatin de l’extérieur. Rendu au resto, on se partage une assiette de tacos au bœuf et un burrito bowl au poulet. Clairement dans nos plats préférés, et je dois avouer, c’était vachement bon!

Ce soir encore, on fait la moitié du trajet du retour en trottinette. David qui conduit et moi qui profite de la ride en arrière. Le reste, on le fait à pied pour finir de digérer. Bon ça c’est pour moi, car David a englouti (littéralement) une sorte de pain sucré remplis de crème fouetté, un dessert typiquement italien. J’en aurais bien prise une bouchée, mais je n’ai même pas eu le temps d’y penser qu’il n’y en avait plus. Well, merci (encore) David de penser à ma ligne! Résultat, il feel rond comme un ballon. On ne se demande pas pourquoi!

De retour à l'hotel, je me dirige vers la terrasse sur le toit pour pouvoir admirer le soleil qui se couche à l'horizon. Moi qui sais habituellement trouver les mots, à ce moment précis, je n'y arrive pas. Et puis, comme on dit : Une image vaut milles mots!

 Coucher de soleil - Rome

Voilà, la journée s’achève et avec elle, arrive la fin de notre voyage à deux. Demain, on se dirige vers une nouvelle aventure.

19
juil

Aujourd'hui marque le début de la troisième partie de mon voyage. Celui où nous devenons un groupe de 5 personnes et où nous nous envolons pour la Sicile. 2 semaines à parcourir cette Ile Italienne magnifique remplis d’histoires, de monuments et de nature.

Ce roadtrip, c’est David qui l’a planifié bien avant que nous décidions de partir 4 semaines ensemble à la conquête de l’Europe. Par choix, j’ai décidé de me joindre à ce petit groupe de copain pour explorer la Sicile d’une façon différente de ce à quoi je suis habitué. Hotels 5 étoiles, vignobles, piscine privée. Du gros luxe! Moi qui voyage habituellement en auberge de jeunesse, ça va faire changement. Reste à voir si cette parenthèse de luxe me fera changer mes habitudes de voyage ou pas eheh!

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Dernier matin dans notre routine à deux. C’est inévitable, nous devrons ajuster nos journées aux besoins du groupe à partir d’aujourd’hui. On se lève de bonne heure, on finalise nos sacs et on quitte finalement l’hôtel : direction le gym, pour une dernière séance. Au passage, des rues désertes qui me permettent de prendre quelques dernières photos de Rome.

Heure d’arrivé à l’aéroport projeté : 9am. Notre vol pour la Sicile étant à 11am, cela nous laissera amplement le temps de passer la sécurité et retrouver nos amis qui arrivent de Montréal. Temps de trajet en uber pour se rendre à l’aéroport : environ 40min. Commande et attente du Uber : environ 15min. Ouverture du gym : 7am. Juste assez de temps pour faire un training d’une heure.

Je ne pense pas avoir déjà vécu un pick-up de uber aussi rapide de toute ma vie. Pour vrai, on est sortie, j’ai confirmé le point de rencontre et voilà, le chauffeur était devant nous. Je ne comprenais même pas qu’il était notre chauffeur, tellement cela avait été rapide! On ne s’en pleins pas, nous serons dans les temps à l’aéroport. Après un trajet tranquille, nous voilà à la sécurité. Temps d’attente approximatif : 10minutes. La bonne blague, nous sommes vachement d’avance pour notre vol. Cela nous laissera le temps de conter notre voyage au reste du groupe. Rendu à la porte d’embarquement, c’est le shutdown de Microsoft qui se passe. Résultat : un peu de retard sur notre vol. On finit par embarquer et décoller. Je dors pendant tout le vol, j’ai fait de l’insomnie la nuit dernière, ce petit powernap me permet de recharger mes batteries pour l’après-midi qui nous attend!

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Bon, avance rapide concernant notre arrivé en Sicile. Vol sans encombre, atterrissage réussit, récupération de la voiture et nous voilà en route pour Céfalu, notre premier arrêt sur l’Île.

Petite commune côtière de Sicile, Cefalu est situé à environ 1h30 de l’aéroport à l’ouest de Palerme. Aussi connu comme une des stations balnéaires des plus raffinées de l’Île, il s’agit aussi d’un joyeux d’architectures romains et médiévales. Nous y avons passé 3 nuits, dans un eco resort en nature, le Vallegrande. On programme des prochains jours : piscine, soleil, bronzage et visite du centre historique.

20
juil

J’ai bien aimé Cefalu, me promener dans le dédalle de petites rues, explorer les alcôves donnant sur l’océan et prendre le temps de me poser un peu. J’ai même profité de la piscine, un matin, pour faire des longueurs au soleil levant. Un moment de pur bonheur avec moi-même!

On a aussi profité de nos après-midi piscine pour apprendre à se connaitre. Des moments de fous rires, de relaxation et de plaisir tout en peaufinant (pour ma part) notre bronzage. De vrais vacances quoi!

Entre ces moments de tranquillité, nous avons aussi passé un avant-midi dans le centre historique de Cefalu, louer des chaises longues dans un beach club, nous sommes baignés dans l’océan, avons explorer la cote et sommes même allés faire une balade en pneumatique dans le Gole Di Tiberio. Avons mangé dans un petit resto local nommé Byblos food and drink dans la petite communauté de Finale. Apprécié un succulent repas dans un restaurant au bord de mer et admiré le couché de soleil avec une gelato.

Cefalu - Sicile 
 Coucher de Soleil - Cefalu

Ce fut un 3 jours apprécié de tous, mais c’est maintenant l’heure de reprendre la route. Nous quittons finalement pour notre prochain arrêt : Régalbuto. Au passage, nous ferons un arrêt au gym à Cefalu avant de prendre la route pour un trajet d’environ 1h30.

22
juil

Nous voilà finalement à notre 2e hôtel du voyage, un petit complexe privé d’une 20aine de chambre avec piscine et, selon moi, l’une des plus belles vues de Sicile : l’Etna. Volcan, qui pour notre petit bonheur, est actuellement en éruption depuis début juillet. Nous profitons de notre escale d’une nuit dans ce petit paradis niché dans la vallée sicilienne pour admirer le paysage et déguster quelques cocktails dans la piscine. Je ne vous apprends rien de nouveau, mais la chaleur italienne rend les après-midis très peu propices à faire des activités. Pour vrai, c’est soit tu fais la sieste ou tu profites de l’eau, que ce soit à la plage, à la piscine ou en naviguant. C’est donc ce que nous avons fait pour une 4e journée consécutive!

Coucher de Soleil - Regalbuto 

Le plan de match à la base était d’aller manger au village, mais étant lundi, tout est fermé. Nous mangerons donc à l’hôtel. De plus, ce soir, c’est spécial pizza! Le coucher de soleil d’un côté, le majestueux Etna de l’autre et une pizza délicieuse devant moi. Une soirée plus que parfaite!

23
juil

Nous reprenons encore la route pour notre prochaine destination : Taormina! Afin de couper la route en deux et de nous permettre d’explorer un peu l’intérieur de la Sicile, nous ferons un arrêt à la commune de Centuripe. L’une des villes les plus inusités de notre voyage si vous voulez mon avis. En effet, elle est construite sur la crête d’une chaine de montagne et ayant la forme d’un bonhomme allumette vue du ciel. La vue sur l’Etna y est encore plus impressionnante qu’à Regalbuto, d’autant plus que celui-ci est au même moment en éruption.

Etna - Sicile 

Fun fact, David a passé tout droit à l’embranchement, le GPS nous a donc donné une alternative. Une route qui n’était plus vraiment une route. Voir le bon côté des choses, c’est réalisé que ce changement de chemin nous aura permis de voir apparaitre Centuripe devant nous après un dernier tournant et y accéder en empruntant une route panoramique.

Centuripe - Sicile 

Nous nous arrêtons ensuite au vignoble Donnafugata, situé au pied de l’Etna, dans la portion Nord-Est du parc et dont les vignes sont directement nourries par les sols volcaniques. Tour du vignoble et petites leçons d’histoire en prime. Nous y dégustons des vins succulents, tout en écoutant Etna gronder en arrière-plan. C’est vraiment dommage que nous ne puissions pas en rapporter à la maison. L’expérience est cependant gravée dans nos mémoires à jamais.

Donnafugata - Etna Nord 

Nous voilà enfin rendu à l’hôtel du Capo-Taormina, une expérience en sois qui valait le détour et la dépense. Les jours changent, mais se ressemble toujours un peu. Nous passons notre après-midi à la piscine à nous faire bronzer. J’en profites aussi pour faire une sieste avant le souper.

 Isola Bella - Taormina

Après un souper avec vue sur la mer au restaurant de l’hôtel, nous nous dirigeons à pied vers le centre historique de Taormina. Une marche d’environ 30minutes jusqu’au téléphérique, puis une montée d’environ 10minutes pour finalement arriver au sommet. Nous traversons la petite ville et profitons de l’ambiance festives qui y règne! Le retour se fera cependant en taxi.

 Coucher de soleil et Etna - Taormina
 Baie de Taormine-Naxos - Sicile
24
juil

Il est 8h quand je pars avec ma bouteille d’eau et mes écouteurs pour une randonnée urbaine jusqu’au village de Castelmora, situé à 600m d’altitude et donnant une vue panoramique sur Taormina et l’océan. J’ai besoin de bouger. Vous me connaissez, plus que 3 ou 4 jours sans marcher et je vire folle (littéralement).

Mille. C’est le nombre de marche que j’ai eu l’impression de monter pour me rendre au château. Ce qui m’attend en haut en valait mille fois l’effort cependant. Les petites rues, la place publique et la vue qui j’y découvre me laisse sans mots. Je savoure mon moment de solitude, prends quelques photos et me remets en marche, direction la piscine de l’hôtel.

 Isola Bella - Sicile

Il commence aussi à faire très chaud. Une chance que j’aie de l’eau avec moi. Un petit arrêt au marché pour me ravitailler en lait protéiné et yogurt, puis je descends les escaliers de Taormina. Mille. C’est encore le nombre de marche que j’ai l’impression de descendre. 10km, 3hrs et 600m de dénivelé positif plus tard, me revoilà à l’hôtel pour un après-midi tranquille avant notre excursion de soirée.

 Vue de Castlemora - Sicile
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C’est probablement l’une des choses que j’avais le plus hâte de faire en Sicile : randonnée sur le mont Etna. Il s’agit d’une visite guidée en petit groupe sur la coulée de lave de 2002, situé sur le versant Nord du Volcan. Fait divers, il s’agit de la dernière éruption latérale ayant eu lieu dans le monde entier. Notre guide, un volcanologue franchement sympathique nous guide au travers du parc, tout en nous donnant une tonne d’informations sur le volcan et sa création. En prime, nous avons la chance de l’entendre gronder. Pas besoin de vous dire que je suis dans mon élément et que je passe un moment extraordinaire.

Nous irons ensuite souper dans un petit restaurant local à proximité qui nous aura été fortement recommandé par notre guide. C’était franchement délicieux.

Comme une photo vaut mille mots, je vous laisse apprécier le tout par vous même!

 Coulée de lave - Mont Etna
 Mont Etna - Sicile
Coucher de Soleil - Mont Etna 
25
juil

Avec le lever du soleil s’amène une nouvelle journée sur la route. Back on the road, nous nous dirigeons vers Syracusa. Nous passerons tout droit à Catane, je ne pense pas que nous ayons manqué grand-chose ici! Rendu à Syracuse, nous stationnons la voiture et se dirige à pied vers le centre historique. Après avoir mangé un poke bol, on s’arrête dans un barbier pour les hommes. Quelle rencontre inattendue, le barbier est un sicilien des plus typique! Énergique, vocal et volubile. L’italien de David et le mien, bien que rudimentaire, nous ouvre les portes de l’hospitalité sicilienne. Nous ressortons du commerce avec une excursion en bateau dans les grottes côtières, ainsi qu’une réservation dans une restaurant locale pour le souper. Une journée qui s’annonçait différemment à première vue, mais qui aura été finalement une très belle surprise.

Chateau d'Ortigia - Sicile 

L’excursion est en fait un tour en barque, le capitaine est sympathique et les autres passagers aussi. J’y rencontre une jeune allemande avec son amie avec qui j’ai beaucoup de plaisir à jaser. On s’échange nos instagram et je promets de lui écrire le jour ou je mettrais les pieds à Hambourg!

On retourne rapidement à l’hôtel pour rincer le sel de mer de notre peau et se changer pour le souper, puis nous ressortons. Le restaurant ou nous avons mangé était délicieux, j’y ai mangé des pattes au pesto à la pistache. Une vraie dinguerie! Tellement, que David était jaloux de mon assiette. En bonne joueuse, je lui en ai laissé la moitié et j’ai complété mon repas avec ces carbonaras. Disclaimer ici, mon assiette était définitivement la meilleure!

Le reste de la soirée se passe tranquillement, accompagné de mes nouveaux amis (David est rentré tôt à l’hôtel) nous nous trouvons une terrasse sur front de mer sur l’Île d’Ortigia où nous prendrons quelques verres et discuterons paisiblement.

 Ortigia - Sicile

Une autre merveilleuse journée qui s’achève!

26
juil

Marcher pour se rendre dans un gym local, puis arrêter dans une pâtisserie du coin sur le chemin du retour. Vous pensez surement que je rêve à notre routine pendant notre voyage à deux, et bien non! C’est exactement ce que nous avons fait ce matin. Et pour être honnête, cela m’a fait grandement du bien.

L’avant-midi se passe tranquillement par la suite, on profite de l’accès à l’océan tout prêt de l’hôtel pour se baigner dans l’eau salée. Puis on se partage un diner maison dans une des chambres. C’est rapidement l’heure de se rendre à la marina pour notre après-midi en voilier.

Nous avons passé presque 5hrs à naviguer à la voile dans la baie de Syracusa, puis avons déguster une apéro typiquement sicilien sur le pont. Une activité, qui de prime à bord semblait soso et qui finalement, fut une expérience magnifique. En effet, le reste du groupe n'avait jamais naviguer à la voile et notre étoile était présente aujourd'hui, car les conditions météos ont été propice à le faire. Du vent, du soleil, une voile et le bruit de l'eau qui cogne contre la coque.

Un après-midi pénard à naviguer et profiter de la vie comme je l'aime!

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Bien que nous soyons cramés de notre journée en mer, nous décidons de sortir souper. Après avoir regardé quelques restos sur notre chemin, dont celui de la veille, je spot au loin une terrasse avec de jolie lumière qui semble sympathique. On est tous sur un vibe easy peasy, on y va!

Il s'agit d'une petite pizzeria traditionnelle familiale. Ambiance décontractée, musique ambiante et table avec banquette accueillante sur la terrasse. On adore le vibe et on décide que tout ça compense amplement le menu peut varier. Ce sera pizza et lasagne se soir!

Comme David ne nous a pas accompagné, j’ai l’occasion de sortir mes leçons d’Italien et de nous ouvrir (encore une fois) les portes de l’hospitalité sicilienne! Comme quoi savoir commander une bouteille de vin, 2 pizzas et 2 lasagnes en italien peut rapporter gros. Nous avons été servis comme des rois : entrée, shooters et granité en dessert. Sans oublier un dernier shooter au moment de payer. La vie fait bien les choses parfois, nous avons passé un moment de qualité!

Anecdote ici, la propriétaire a bien compris que nous parlions français, mais ne reconnaissant pas l’accent. Quand je lui dis que nous sommes canadiens, elle me répond : c’était impossible que vous soyez français, beaucoup trop sympathique! Nous avons bien ris! D’autant plus quand j’ai aidé sa fille à empiler les assiettes sur la table pour en faire une belle pile à transporter à la cuisine!

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Après notre agréable souper, les garçons se dirige directement vers l’hotel et Nathalie, elle, me suit sur l’Île d’Ortigia pour en faire le tour et déambuler dans les ruelles. Mon moment préférée dans une nouvelle ville! Je vous laisse admirer le tout par vous même eheh!

 Ortigia - Sicile
Ortigia - Sicile 
27
juil

5h15, le cadran sonne. C’est notre dernier matin à Syracusa et avec lui, ma dernière chance de pouvoir voir le lever du soleil en direct de la porte-patio de notre chambre. Aucune chance que je manque le soleil levant. David, qui était déjà couché quand je suis rentré, ne comprend pas ce que je fais debout à 5h15 du matin. Attends, tu vas voir!

C’est avec les yeux encore à moitié collé que je me dirige vers la porte patio, que j’ouvre les rideaux et que je pousse un soupir d’extase devant la beauté de ce qui se trouve devant moi. C’était réellement magnifique.

Soleil levant - Syracusa 

Avec lui, Galarneau apporte aussi une nouvelle journée sur la route. Avant de quitter Syracusa, on effectue une petite visite au site nécropolis d’archéologie Grecquo-romaine de la ville, le plus grand site de Sicile. Bien que l’amphithéâtre grecque soit maintenant recouvert d’estrade en bois (il sert de théâtre extérieur) et que nous sommes quelque peu déçu du résultat, le reste du site est impressionnant à visiter.

Nécropolis - Syracusa 

Aujourd’hui, nous nous dirigeons vers Agrigento et la Vallée des Temples pour quelques jours. Nous arrêterons au passage dans la ville de Enna, point géographique centrale de la Sicile et aussi, ville la plus haute. Un petit arrêt de culture générale qui nous permet de nous délier les jambes un peu.

À notre arrivé à l’hôtel, on mange au restaurant de l’hôtel, puis on se dirige vers la piscine. Nous irons manger en ville se soir, pour l’instant on prend encore un peu de soleil et on profite du resort.

Au menu ce soir, je veux des gnocchis. Aller savoir pourquoi, j’ai envie de manger cela! La pro du google maps (moi ça!) nous trouve un petit restaurant dans le centre historique d’Agrigento qui en ont au menu et qui outre cela, propose une variété de mets qui plairont à tous. Tout ici était parfait, la nourriture, l’ambiance, le service et l’emplacement! C’est ensuite l’heure de se promener sur la rue principale et de s’imprégner de l’ambiance locale. Moment que j’apprécie pleinement, vous savez bien! On termine ça avec un espresso martini dans un petit bar situé au sommet d'une ruelle.

28
août

C’est journée d’exploration et d’histoire aujourd’hui. Nous irons voir les Scala dei Turchi en matinée, puis nous irons à la Vallée des Temples en soirée. Entre les deux, vous aurez compris, c’est moment détente et bronzage à la piscine. Je vous laisse admirer le coucher de soleil sur le temps Concordia.

Vallei dei templi - Agrigento 
29
juil

Une nuit dans un vignoble, une première pour moi. L’endroit est charmant, je le concède, mais il n’y a rien à faire. Aucune visite n’est offerte, se prélasser à la piscine, c’est encore une fois l’activité du jour. Je décide de faire une sieste lors de notre arrivé à la chambre, puis d’aller profiter un peu du soleil. J’écris aussi un peu, à ce moment-là, j’essaie toujours de compléter notre passage en corse! Écrire me fait du bien, aller savoir pourquoi j’ai passé autant de jour sans le faire. C’est un mystère. L’heure du souper arrive bien vite, c’est LA raison de notre présence ici. L’expérience gastronomique est magique. Un repas 5 services, une bouteille de vin magnum datant de 2008 et une qualité culinaire hors-pair. J’ai réellement appréciée l’expérience, notre souper était succulent.

30
juil

Aujourd’hui, on change le mal de place, c’est journée en bateau. All day! Le rêve! Nous irons visiter les Iles Egadi au large de Trapani. Une journée magnifique s’annonce devant nous. On arrête à différents spots de baignades, on admire la pureté de l’eau, un peu de snorkling, on se prélasse sur le matelas flottant et entre chaque arrêt, on profite de la balade en bateau. En prime, un arrêt sur l’Ile de Favignana pour le lunch et la découverte du Vespucci Lab, un petit casse-croute ou on mange les meilleurs smash burger du monde. Désolé Simon, mais tu t’es fait déclassé en toute beauté! C’est le seul burger que j’ai mangé de tout mon voyage et honnêtement, il en valait vachement la peine. Aucun regret.

La légende - Vespucci Lab 

Il est 18h lorsque l’on revient sur l’Ile, on arrête rapidement à l’hôtel pour se changer et on se dirige par la suite à la recherche d’un resto pour le souper. On ne dit pas grand-chose, on est tous claqué.

31
juil
31
juil

C’est déjà la dernière journée de notre voyage en Sicile, demain matin nous retournons sur le continent. On décide de profiter un peu de la piscine de l’hotel, puis on se dirige vers Erice, une petite ville en hauteur surplombant Trapani. On se promène dans les petites rues, admirant l’architecture et les millions d’églises que nous croisons. J’ai même droit à une mini rando à la fin pour aller voir un point de vue, qui vous l’aurez deviné, n’aura pas de point de vue. Maudit Karma! Le brouillard est arrivé sur la baie à notre arrivé. De retour à Trapani, on ressort une dernière fois pour souper entre copain, Brian veut manger une dernière pizza. Je nous déniche donc une pizzeria qui est ouverte à cette heure. Une autre découverte succulente. Google, tu ne me déçois jamais! La pizza était délicieuse.

 Mon Karma - Erice

Je vous confis quelque chose, la nostalgie commence à me gagner. Avec la fin de notre voyage en Sicile, vient aussi la fin de mon voyage en Europe. Je sais, je sais. J’ai encore un dernier 24hrs sur le continent avant de revenir à Montréal, il n’empêche qu’à ce moment précis, je ne me sens pas prête à rentrer. J’aurais continué ma route. En Tunisie, pourquoi pas! Au fond, je sais bien qu’il faut que je revienne pour pouvoir repartir!

1
août

1er août. Déjà. Les deux dernières semaines ont passés beaucoup trop vite. Les deux derniers mois ont passé comme un coup de vent. Aussi vite que Jackie Chan (celle-là, elle est pour toi Alex!). Aujourd’hui c’est la fin de notre voyage en Europe. Enfin, pas tout à fait. C’est la fin pour David et cie, leur vol de retour pour Montréal est prévu dans la journée. Moi, j’ai encore un dernier 24hrs en Italie. 24hrs que je vais utiliser pour aller à Napoli. À la base, je voulais aller explorer le Vésuve et Pompei, mais les plans c’est fait pour être changer et c’est ce qui s’est passé. Vous vous souvenez les amis que je me suis fait au Monténégro, et bien, il se trouve qu’Ari (une Américaine en année sabbatique en voyage autour du monde) est à Napoli pour quelques jours. Le hasard fait bien les choses parfois, nous avons prévu nous rejoindre à mon auberge (parce que oui, je retourne en hostel pour ma dernière nuit) vers midi et explorer les environs à partir de là.

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Avant de me rendre à Napoli, commençons déjà par traverser la mer Thyrénienne, quitter la Sicile et revenir à Rome. D’abord, je ne suis pas sur le même vol interne Palermo-Roma que le reste du groupe, le mien est à 6h40 alors que le leur est à 6h10. La raison est simple, il était moitié prix et comme je continue ma route, c’était un no-brainer. Ma journée a donc commencé par un réveil à 2h00, suivi d’une ride d’auto de 1hr, pour ensuite attendre l’ouverture de la sécurité, car on était trop tôt et finalement une attente de 2h30 pour mon vol. On profite de cette attente pour discuter de l’Islande, notre prochain voyage (scoop sur ma prochaine destination ici!). 5h30, heure de leur embarquement, arrive bien vite. Après de gros câlins suivis de : on se revoit en Islande, me revoilà toute seule. Après 6 semaines à voyager avec quelqu’un, me retrouver seule a été une autre adaptation, rapide, mais une adaptation tout de même. On vient qu’on s’habitue à avoir une personne avec soit. Les premiers moments passés cependant, j’étais all good. Vous me connaissez un peu maintenant, vous savez que je suis foncièrement solitaire. J’apprécie de me retrouver dans ma bulle, mes écouteurs sur les oreilles et mon air bête légendaire en place!

Je passe mon vol à somnoler, après ma courte nuit et la grosse journée qui m’attend, ce n’est pas du luxe! Arrivé à Rome, je me dirige rapidement vers le dépôt à bagage pour y laisser mon packsac en consigne. Je vais voyager léger pour le prochain 24hrs. Pour ce faire je dois traverser le terminal 1 (mon terminal d’arrivé), sortir à l’extérieur, marcher jusqu’au terminal 3, puis me rendre à la porte 6. À l’autre extrémité du terminal. Juste avec ça, j’ai atteint mes pas journaliers et il n’est même pas 8h00 eheh! Et tout ça, en me dépêchant, car j’ai encore un autre transfert de l’aéroport à la gare de Rome à faire pour prendre mon train direction Napoli à 9h53.

Le transfert jusqu’à Roma Termini se fait facilement, 14 euros et 30min non-stop et c’est réglé! De retour à Rome, je prends 5min pour aller acheter une aimant souvenir à ma précieuse frisée. Une demande spéciale qu’elle m’a fait avant mon départ. Après un arrêt toilette à 1 euro (oui, j’ai payé! Je ne pouvais pas attendre d’être dans le train ehhh!), me voilà qui attend sagement que le quai de mon prochain train s’affiche sur le tableau d’affichage. Surprise, mon train a 50 minutes de retard. Impossible! La bonne nouvelle c’est que j’était d’avance, je peux donc changer mon ticket pour le train de 9h25, qui lui est à l’heure. Je serais à Napoli un peu plutôt! Une fois assise dans le train, je m’installe avec ma tablette. La prochaine heure sera utilisée pour (enfin) finir notre passage en corse! Le trajet est paisible, j’apprécie d’être de retour en train avec mon packsac, mes écouteurs et mon journal. Des moments privilégiés pour faire le point.

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Napoli, j'y suis enfin! En sortant de la gare, je me dirige vers mon auberge située tout près. Pendant que j’effectue mon check-in, j’écris à Ari pour lui dire que je suis arrivé en ville et comme elle est à proximité de mon auberge, elle me rejoindra ici. En attendant, je discute avec le réceptionniste qui me conseil de prendre le métro jusqu’à Pompei pour explorer les ruines et pourquoi pas, continuer ma route jusqu’à Sorrento et y louer un scooter pour explorer les environs. Un plan de match qui trouve écho avec mes envies du jour et celle d’Ari. Une fois ensemble, on se dirige vers la gare de train. Faute de malchance et mauvais timming, on a manqué le train de 11h40 d’une minute. Résultat, on doit attendre celui de 12h15. On en profite pour jaser et on revoit nos plans. On laisse tomber les ruines et on se dirige directement à Sorrento pour un roadtrip en scooter. Notre destination? La côte Amalfitaine.

Arrivé à Sorrento, on se met en quête de se trouver un scooter pour l’après-midi, sans pour autant que cela nous coûte une fortune. On doit avoir fait une dizaine de magasin, soit ils n’ont pas de scooter disponible, soit c’est trop cher, soit ils nous demandent un dépôt exorbitant (je vous jure, 1000$ de dépôt pour un scooter!) Finalement, on a réussi à nous dénicher un commerçant qui a accepté (Ari nous a négocié ça comme une chef!) de nous louer une Vespa vintage jusqu’à la fin de la journée pour 35 euros. Je me foutais un peu de conduire et d’être passagère, on décide donc de n’en prendre qu’un seul et Ari sera ma chauffeure pour la journée eheh! Nous voilà enfin en route pour Amalfi!

WOW!!! Je me répète : WOW!!! 3hrs à rouler sur la magnifique route panoramique de l’Amalfi Coast, passant de village en village, de Positano à Amalfi. C’était tout simplement wow. Je n’ai pas d’autre mot pour décrire ce que je vois. Honnêtement, de toutes les choses que j’aurais pu faire en Italie pour finir mon voyage, celle-là était, sans contredit, la meilleure! Et comme c’est Ari qui conduisait, j’ai pu profiter pleinement du panoramique sur la mer, des paysages, de la beauté casi-irréelle des villages et de l’ensemble de la Amalfi Coast. Cette route à flanc de montagne fait partie du patrimoine de l’UNESCO et avec raison! C’est définitivement un must à faire une fois dans sa vie. Chose que j’aurais eu la chance de faire et partager avec une amie de voyage avant mon départ.

Amalfi Coast - Italie 

La ride de train pour retourner à Napoli se fait en silence, on est toutes les deux épuisés de notre après-midi! D’autant plus que nous n’avons pas pris le train express, on a hâte d’être rendu. Je dois me rendre à mon auberge pour récupérer ma clé et mon lit, puis nous ressortirons souper. Une seule chose est présente sur le menu se soir : une pizza napolitaine. C’est obligé, je n’ai pas le choix. Je vais gérer mon système digestif à mon retour à Montréal, pour l’instant je profite de mes derniers moments en Europe en mangeant une véritable pizza napolitaine à Napoli. Ça aussi, c’est à faire au moins une fois dans sa vie. Nous avons mangé à la pizzeria Sorbillo, l’une des meilleures pizzerie de Napoli. À mettre dans votre bucket list!

Après des aux-revoir remplis de promesses de se croiser ailleurs dans le monde, de continuer de travailler sur nous-même et de rester les femmes fortes, entreprenantes et merveilleuses que nous sommes, je me dirige tranquillement avec mon restant de pizza vers mon auberge pour une courte nuit.

2
août

Honnêtement, mon dernier 24hrs en Europe fut parfait. J’ai adoré revoir Ari, nos conversations, notre après-midi en Vespa, notre promenade dans le centre historique de Napoli et notre late-diner pizza! Bien que je ne sois pas prête à rentrer, que j’aurais continuer ma route encore quelques temps, terminer mon périple de cette façon atténue le petit sentiment de nostalgie qui commence à s’installer avec l’heure de mon embarquement qui approche.

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Mais avant de fermer ce chapitre, laisser moi vous raconter mon retour de Napoli à Rome! Après 8 semaines à me suivre, vous vous doutez bien qu’il devait m’arriver quelques péripéties. Ça ne pouvait pas se finir sans une dernière histoire.

Déjà, j’ai eu une drôle de nuit. Je pense que je suis du pour dormir dans mon lit, j’ai dormi in and out toute la nuit. Ensuite, mon train pour Rome était à 8h10, je me suis donc levé tôt. La tête encore un peu embrumée de ma 2e courte nuit en autant de jour, je me dirige vers la gare. Une chance que se soir je dors dans mon lit, j’ai besoin de récupérer. Il y a un peu de retard, je vais devoir me dépêcher à Rome pour transférer vers l’aéroport. Je dois récupérer mon bagage et j’ai l’impression qu’il y aura de l’attente. Enfin bref, 9h30 me voilà à la gare de Rome en recherche du train express pour l’aéroport. Je n’ai pas la tête à chercher, alors je me dirige vers un kiosque d’information qui m’indique qu’il sera sur le quai 24 à 9h50. J’achète mon billet à la borne, le valide et j’attends sur le quai 24. 9h45 arrive et il n’y a toujours pas de train. Comment je vous dirais bien ça, j’ai un présentiment que je ne suis pas sur le bon quai. Présentiment qui se confirme quand je vois des passagers se diriger en courant vers le quai 23. Je confirme, j’ai aussi couru jusqu’au quai 23 pour ne pas manquer mon train. Un peu plus et je le manquais comme une novice.

Une fois à l’aéroport, je me dirige vers la consigne à bagage. Mon 6e sens est en forme aujourd’hui, car il y avait effectivement de l’attente et laisser moi vous dire que les Italiens n’ont pas inventé la vitesse même s’ils ont inventé la Ferrari! C’est long. Réellement long. Je prends une chance et demande aux 8 personnes devant moi, qui eux viennent déposer leurs valises, si je peux passer devant eux pour récupérer mon bagage et ne pas risquer de manquer mon vol. Résultat, on me laisse passé, je récupère mon bagage et me dirige vers la sécurité. 6 minutes. C’est le temps d’attente à la sécurité. Je suis finalement d’avance pour mon vol.

Sécurité, check. Douane, check. Me rendre au salon Premium Plaza (j’ai des passes d’accès) et me faire dire que la prochaine disponibilité est à 12h, check! Well, je vais me diriger vers ma porte d’embarquement alors. Porte qui ne sera disponible qu’à partir de 11h45, dans 45min. À ce stade-ci de ma journée, j’ai besoin d’un café. Prochaine mission, mais pas ici. C’est bondé de monde et j’étouffe. Au même moment, je reçois une notification de AC pour me dire que mon embarquement aura lieu à la porte E32. Voilà, problème réglé! Je prends le mono-rail et me dirige vers ma porte, là il y a moins de monde et je réussi à me procurer un latte au lait d’amande avec une pâtisserie (ma dernière pour un méchant bout, je la savoure!). Finalement, AC était dans le champ. J’embarquais à la porte E36. Même hub, porte différente, pas trop pire. On continue ensuite avec un manque de chauffeur de mini-bus, notre embarquement prendra 2hrs à compléter. Imaginez-vous, un seul mini-bus pour 600 passagers. Une nouvelle notification de AC pour me dire qu’il y a du retard sur l’embarquement et qu’on va décoller en retard (no shit!). Notification qui indique toujours un embarquement à la porte E32. Euhhh allo les cocos! Une fois assise dans mon siège, je m’installe avec ma tablette pour écrire. Les 8 prochaines heures seront consacrées à ça. On finit par décoller avec 1 heure de retard, je devrais être à Montréal autour de 16h35, heure locale. Ca y est, on décolle finalement. Montréal, je suis en route!

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Assise dans l'avion, ça sent vraiment la fin de mon voyage, néanmoins je suis sereine de rentrer. Chaque chapitre qui se termine nous permet d’en écrire un nouveau et je suis prête à écrire le prochain! Je quitte l’Europe la tête remplis de souvenirs et moments merveilleux qui me resteront pour le restant de mes jours. Je quitte aussi l’Europe en ayant grandis, changée, évoluée et avec une confiance en l’avenir qui n’appartient qu’à moi. Ce voyage fut une expérience enrichissante sur le plan personnelle, mais aussi vis-à-vis de la richesse culturelle et naturelle de notre monde. Je n’ai pas assez de mes dix doigts pour compter le nombre de site de l’UNESCO que j’ai eu la chance de voir avec mes petits yeux. Des merveilles du monde que j’ai pu admirer. Des souvenirs que j’ai pu accumuler et ramener avec moi, que ce soit physique, mentale ou photographique. Des personnes des quatre coins de la planète que j’ai eu l’occasion de rencontrer et qui m’ont permis de continuer mon cheminement personnel.

Je ne pourrais jamais regretter d’avoir mise de côté ma carrière pendant 2 mois, liquider mon CELI et tout miser sur moi pour partir à l’aventure et à la conquête de l’Europe.

Europe, je ne te dis pas au-revoir, mais à bientôt!