Chiang mai est la ville que nous avons jusqu'à présent le plus aimé, notamment grâce aux personnes que nous avons rencontré.
Situé dans le nord, Chiang mai est une ville touristique à taille humaine où l'on a moins l'impression d'être un billet sur patte.
Nous y avons passé 3 jours au total et avons logé à l'august hostel qui nous a permis de rencontrer pas mal de monde.
1er jour :
On a visité de nombreux temples de la cité historique et fait la rencontre d'un bénévole qui nous a expliqué beaucoup sur le bouddhisme, l'art de prier, la méditation et son importance.
2eme jour :
On est parti en treck de Chiang mai jusqu'au Wat doi suthem, ce qui nous a valu 3h/4h de marche en pente raide dans la jungle. La rando valait le coup. On y a trouvé en chemin un temple en pleine nature traversée par un cour d'eau et de petites cascades.
La fin de notre périple a été un peu mouvementé. Nous avons empreinté un chemin (au lieu de passer par la route) qui mène directement au temple, avec une superbe vue. Continuant à monter le sentier nous avons entendu un bruit ressemblant à un coup de feu. Nous avons signalé que étions dans les parages. 2eme coup, plus proche cette fois... le 3eme nous nous apercevons que ce sont des petards qui sont envoyés dans notre direction et qui explosent proche de nous. Nous avons donc détalé le sentier en courant ! Le soir même nous avons regardé sur le site internet qui nous a guidé jusqu'au temple. Les blogueurs disaient avoir été conseillés de ne pas prendre ce chemin car même s'il mène bien à l'intérieure du temple (temple payant) des chiens gardent l'entrée et peuvent être lâchés pour éviter que des touristes y rentrent. Sain et sauf nous avons donc continué notre périple jusqu'au temple.
3eme jour :
Fatigués par le périple de la veille nous nous sommes accordés une pause et sommes partis nous baigner au Grand Canyon, une ancienne carrière qui a été transformée en lac dans lequel on peut se baigner, plonger et se prélasser sur des bambous flottants attachés les uns aux autres. Un super moment ! La journée s'est terminée avec un massage thaï aux huiles de jasmin. Autant dire que c'était le pied !
Trek :
L'agence de voyage rencontrée à Bangkok nous a planifié un trek sur 2 jours.
Nous voilà donc parti avec comme premier arrêt le poo poo paper park ! Un parc dédié à la confection de papier créée à partir de déjections d'éléphants. Après avoir suivit les "tas de crottes" posés au sol, censés nous indiquer le chemin à suivre dans ce parc, on nous indique que nous devons à présent mettre la main à la pâte pour fabriquer notre propre papier ! Ca a l'air réellement dégoûtant aux premiers abords puis finalement la composition étant totalement fibreuse et inodore on s'y fait et on en ris. L'initiative est réellement intelligente et le papier de bonne qualité. On ressort de ce parc étonné de ce qu'on vient de vivre, mais content.
Le trek se poursuit par un temps de rafting sympathique et une rando l'après midi. Autant vous dire que ça n'a pas été du tout cru puisqu'il a fallut grimper toute la montagne pour arriver à un petit village, soit 1h30 de montée. King kong, notre drôle de guide nous a même lâché à la moitié du parcours en remontant avec une moto qui allait jusqu'au village.
Nous avons logé dans une grande cabane en bambou dans le village avec une grande terrasse offrant une vue saisissante sur les sommets des montagnes alentours. Le village en lui même était également dépaysant. Les maisons de bombou se mêlaient a la végétation fleurie environnante, les enfants jouaient dans les allés de terre rouge, les poules, poussins et coqs se promenaient en totale liberté. Le tout entouré des montagnes.
La nuit fut agité à cause des (trop nombreux) coqs qui ont commencé à chanter dès 2h du matin. Quand l'un commençait tous les autres s'y mettaient à leur tour, un vrai concert !
Au programme le lendemain, rando, cette fois dans la jungle, avec baignade dans les cascades, pour finir avec une rencontre avec les éléphants que l'on a cependant moins apprécié car ils ne semblaient pas aussi libre que ce que les personnes voulaient bien nous dire.