Buenos Dias!
Nous sommes de retour de notre semaine incroyable/folle/génial/grandiose/extraordinaire/irréelle dans la jungle amazonienne!
Mais avant d’arriver dans cette jungle on a du prendre un bus (encore!). On avait demandé a 15 agences à quelle heure partent les bus pour Rurrenabaque (ville d'entrée) on a eu toutes les reponses: toutes les heures à partir de 6h le matin, à 11h 14h et 16h, uniquement un a 15h… bref on a décidé d’y aller le matin après le réveil et on verra. On trouve un collectivo dans la jungle de collectivo de la ville et on monte jusqu’à la rue d’où partent ces bus (évidemment ce n’est pas au terminal de bus d’où partent tous les autres bus trop simple sinon). On fait les tours des agences et le 1er de la journée part à 14h (il est 10H). OK on attendra. On négocie le prix, on pose nos sacs et on on attend… 14h arrive enfin, le bus fait peur. Il ressemble au bus que l’on prend en CE2 pour aller à la piscine avec l’école sauf que le bus à 100ans et il est dégeu. Pas de clim, pas de toilettes, pas de ceinture: en avant la compagnie. On a 386kms à faire et nous mettrons … 14h!
on est pas les seul à attendre! Comme tous les bus ici, il part déjà avec 1h de retard (par ce qu'on avait pas assez attendu) et une fois qu’il « part » il s’arrête au moins 3 fois avant de vraiment partir: des gens, de l’essence, d’autres gens, des cigarettes, du coca… il faut s’armer de patience mais on commence à avoir l’habitude.
Au début il y a un tas de stands de nourriture sur le bord de la route, les mamitas passent le poulet frit, les frites et le coca à travers la vitre et les gens envoient l’argent, elles courent après le bus pour rendre la monnaie! Par contre quelque chose de moins drôle ici les gens n’en on apparement rien à faire de la nature qui les entourent et jettent absolument tout par les fenêtres : le fameux poulet frit dans sa barquette en plastique et son sac plastique pof par la fenêtre une fois que c’est finit.. c’est assez choquant.
Bref nous sommes en route pour la fameuse route à flan de montagne. La route de la mort étant devenue trop dangereuse, ils en ont fait une nouvelle: un peu plus large mais toujours pas assez pour se croiser à certains endroits. C’est assez sport et on se fait peur à plusieurs endroits. Les chauffeurs roulent comme des fous, se doublent dans les virages ou en montée… on sert les fesses et on ferme les yeux. Mais pas trop quand même par ce que le paysage est incroyable. Une vue sur les montagnes et la vallée en bas, ça nous fait oublier la dangerosité de la chose (on apprendra plus tard qu’il y a environ un accident de bus toutes les deux semaines et 250 morts par an: sympa!). La végétation change également, le retour des arbres et du vert. Des cascades tous le long de la route et des plantes tropicales bien denses, c’est beau!
Les 3 premières heures la route est goudronnée tout va bien mais ensuite ça se gâte.. terre, poussière, nid de dindons (ce ne sont plus des poules à ce stade!), plus de barrières en bord de route ça devient n’importe quoi. On doit faire des marches arrières pour laisser passer des camions, croiser d’autres bus. Bref heureusement qu’il commence à faire nuit on ne voit plus ce qu’il se passe mais punaise qu’est ce que ça secoue! On fait des bonds sur nos sièges et on est balancés de gauche à droite. Heureusement qu’on est pas malades en bus. En plus, comme on descend en altitude il commence à faire bien chaud et moite. Un vrai bonheur! On essaie de dormir comme on peut mais nos genoux touchent le siège devant on est un peu à l’étroit!
Le bus s’arrête de temps en temps pour des stops pipis. On vous laisse imaginer la tête (et l’odeur) des toilettes publiques. Il faut payer 1 bolivianos (moins de 10 centimes) mais c’est pas pour autant qu’ils sont nettoyés. Le dernier de la route n’avait même pas de chasse d’eau il fallait prendre de l’eau dans un sot. Joie bonheur et puanteur.
Notre chauffeur se déshabille au fur et à mesure du trajet. Il finira pieds nus et seulement avec son pantalon remonté jusqu’au genou. Par ce que oui pour ce trajet de 14h il n’y avait qu’un chauffeur (et ici pas de pose toutes les 2heures, c’était 3 dans le trajet). On a eu bien peur en voyant sa tête à l’arrivée, les yeux exorbités, transpirant à grosses goutes, les joues remplies de feuilles de coca (leur « drogue » locale) et puant l’alcool… Heureusement nous sommes arrivés sains et saufs à 5h du matin au terminal de Rurrenabaque.
Ce voyage a été exténuant. A l’arrivée on a du prendre un taxi moto pour aller au centre ville, à 5 dedans, on était 2 dans la mini benne avec les sacs. 30min plus tard on arrive enfin à notre auberge. Une douche et au lit. Il fait une chaleur ici, on était plus habitués après s’être caillés pendant une semaine à Sajama et c’est humiiiiiiiiiiiide on colle de partout.
Le lendemain matin après avoir dormi quelques heures on part à la recherche d’une agence. On est pas fou on ne va pas aller dans la jungle seuls. Deux environnements différents sont présents ici. La selva: la jungle comme on l’a en tête: très dense, très humide, des arbres et des lianes partout et la pampa: la pré-jungle: moins dense, tout se fait en barque sur les différents bras du Rio (la rivière) et c'est là ou il y a beaucoup d’animaux. Après avoir fait le tour des agences et négocié ardemment nous avons réservé 3 jours 3 nuits dans la Selva suivi de 3 jours 2 nuit dans la pampas. On craque un peu notre budget mais après avoir enduré ce bus on ne pouvait pas rester que 3 jours ici!
On profite ensuite de l’après midi pour visiter la ville. Rurrenabaque est une petite ville sans trop d'intérêt au bord du Rio Beni. Il y tout un tas de magasins d'habits d'occasion, de produits pour moustiques et un petit marché sympa. Ici les gens circulent en scooters ça nous change.
Nous voila donc partis en barque mercredi matin avec notre guide Julio. 3h pour remonter le Rio et atteindre le camp de base de notre agence. Les paysages sont splendides. Les montagnes vertes et le contraste du fleuve marron (toute la boue remonte du fait de la fin de la saison des pluies). En chemin nous nous arrêtons dans une famille aborigène pour presser de la canne à sucre (ici ils le boivent avec un jus de citron vert c’est très bon) et discuter un peu avec eux.
Nous arrivons à l’heure du déjeuner au campement. Une petite cabane en bois sur pilotis au milieu de la forêt, de jolis arbres et fleurs. C’est très sympa. Il y a même un plan de noix de cupuacu (petite pensée pour les collègues Klorane!)
On pose nos affaires dans notre petite chambre pour la nuit (pas de mur jusqu'en haut, uniquement du grillage en guise de moustiquaire et un toit commun en paille). Ça aurait pu être un petit paradis sans cette humidité incroyable: 89% c’est fou! Les matelas sentent le moisi et l’air est moite (pas que l’air d’ailleurs).
D’autres gens sont là (ici ça se croise et ça change tous les jours). On en profite pour faire connaissance et papoter autour du déjeuner.
L’après midi on met nos pantalons et nos chemises pour les moustiques (comme il fait froid ça tombe bien) et on chausse nos bottes en caoutchouc dernière tendance (on est plus à ça prêt). On part faire connaissance avec la jungle environnante avec Julio. Il nous apprend un tas de choses sur les arbres et les plantes médicinales. C’est un vraie pharmacie ici, il y a même de l'anti rides. Egalement sur les plantes et insectes dangereux (petite pensée pour les copines ici les araignées sont vertes à rayures avec des cornes rouges!). C'est impressionnant comme la forêt est dense, on ne voit pas à quelques mètres ni le ciel. On ouvre bien grand les yeux et les oreilles. En parlant d’oreilles, ici on est stimulés en permanence. Il n’y a jamais de silence c’est ce qui frappe le plus (et l’humidité mais on l’a déjà dit). Des milliers de bruits différents, impressionnant. Et puis surtout le délicieux bruit des 500 moustiques qui te tournent autour en permanence, de quoi rendre fou.
On patauge dans la boue et on se fraie un chemin à travers les lianes et les différents arbres. Il faut marcher sur des troncs d'arbres pour traverser les rivières, on teste nos talents d'équilibristes!
Au bout d’un moment Julio repère à l’oreille un troupeau de cochons sauvages et on essai de les suivres.. sauf qu’on quitte le chemin et c’est la que ça se gâte! Après 45min de traque on a pu les apercevoir et bien les sentir mais on a perdu notre route. A coup de machette on essai de se frayer un chemin et Julio se repère avec le soleil… On avance difficilement mais on avance. Le soleil commence à se coucher et on commence à s’inquiéter mais finalement on retrouve un chemin après avoir traversé une petite rivière. Ouf c’est pas passé loin!
devinez la couleur originelle de la chemise.. On rentre au camp à la tombée de la nuit trempés de sueur direction la douche à l’eau de pluie gelée! On dine en compagnie du reste du groupe. Soirée très sympa jusqu’à ce que le hollandais en face de moi tombe dans les pommes, vomisse et se fasse pipi dessus… no panic ici le téléphone ne passe pas toute façon et puis il fait nuit on ne peut rien faire. Un des guide lui fera une petite séance d’incantation chamam et de pose de plantes sur le ventre. Il repartira plus ou moins en forme 2jours plus tard… on en saura pas plus!
Nous avons le droit à un super lit double et sa moustiquaire à fleurs qui te colle au corps et au visage tellement tu transpires mais qui apparement n’est pas efficace à 100%! Une nuit délicieuse.
Le lendemain on fait nos sacs car ce soir on campe! Après le petit dej on charge les affaires, eau et nourriture et c’est parti mon kiki. Il fait toujours aussi chaud et humide et les moustiques n’ont pas pris de vacances. On à 3h de marche pour arriver au camp. On souffre et on mouille la chemise comme il faut! On doit traverser une rivière et pas de bol je me suis enfoncée.. de la boue plein la botte et avec l'humidité je l'ai gardé jusqu'à la fin du séjour mouillée. Mais qu’est ce que c’est beau ici. On en revient pas d’être là. Julio nous montre différentes empreintes dans la boue: tapir et jaguar à gogo c’est impressionnant.
On finit par arriver au camp: une bâche pour dormir en dessous et un micro coin cuisine au feu de bois. Ça sera un peu notre Koh Lanta à nous!
Julio allume le feu avec 3 brindilles et on commence à préparer le repas. Je suis en charge de découper la viande (un bon morceau de boeuf saignant qui à passé la matinée dans notre sac par 40 degrés et qui est arrivée avec nous la veille sans frigo au camp de base), Julio coupe une branche et en fait un pic à brochettes, aucun soucis. Une casserole de pâtes, une salade de légumes et le tour est joué. On à mangé à même le sol sur notre table en feuilles et on s’est régalé! On à croisé les doigts comme des fous mais nous n’avons pas été malades.
L’aprem sera consacrée à la fameuse épreuve des poteaux de Koh Lanta version jungle: rester debout en équilibre en plein soleil sur un tronc d’arbre qui flotte dans l’eau pour essayer de pêcher… d'après Julio, les bruits que l'on entendait près de nous étaient dus à un gros Cayman qui traînait dans les parages, mais ça n'avait pas l'air de l'inquiéter, ce n'est pas comme si notre campement était quelques mètres au dessus. Verdict: Soleil 1 - 0 poisson. Dommage pour le diner.
Après le diner riz/patates ou nous avons réussi non sans difficultés à discuter avec Julio (on est quand même fiers de nous et de nos progrès) on part faire une marche nocturne. Encore plus impressionnant que de jour! Tous les sens sont en éveils, ils sont décuplés c’est fou. On sent chaque odeur, on écoute la moindre branche qui craque, on sursaute à chaque bruits et on se régale. Sans parler du ciel complètement pur et dégagé que l’on peut apercevoir quand la foret est un peu moins dense. Wahou quelle expérience!
On rentre enchantés et on se couche sous notre bâche, sur notre petit matelas de yoga épais de 1cm et sous notre petite moustiquaire. Et bien figurez vous qu’on était tellement fatigués qu’on s’est endormis comme des masses bercés par les bruits de la forêt. Ahaha c’était sans compter sur la mega giga averse tropicale et l'orage qu’on s’est pris sur la face à 4h30 du matin! Et qui ne s’est pas arrêtée jusqu’a 14h. Evidement dormant à même le sol, on s’est prit pour Aladin quand notre tapis s’est mis à voler au dessus de l’eau… notre draps étaient trempés, de même pour la moustiquaire. Et pour couronner le tout : pluie = moustiques. On s’est fait dévorer comme jamais. Nous avons donc finit la nuit avec nos bottes en caoutchouc, allongés à moitié dans la boue et à se gratter.
On a attendu que le soleil se lève pour prendre le petit dej en vitesse, vite remballer et rentrer. Heureusement avec la densité des arbres ça arrêtait un peu les gouttes et nous ne sommes pas arrivés complètement trempés. On s’est précipités sur le lavabo 48H sans eau, ni savon ça commençait à poisser un peu (je vous raconter pas l’état de nos ongles à fouiller dans la terre, gratter les arbres, cuisiner, pêcher…)
La pluie s’est arrêtée en début d’aprem et nous avons pu confectionner des bijoux à partir de graines et de noix ramassées : une bague à partir d’une mini noix de coco, et un collier avec une noix et des graines. Super souvenir.
ce collier est fait pour Max !Dernière nuit au camp de base avec tout le groupe et départ pour la pampa le lendemain matin à 6h. Nous avons eu le droit à un superbe levé de soleil depuis la barque.
Ces 3 jours dans la jungle ont été une expérience unique, pas vraiment facile mais nous avons énormément appris autant sur nous que sur cet environnement hostile et magnifique. Par contre grâce à cette humidité permanente aucune de nos affaires n’a séché depuis 3 jours (que ce soit chaussettes, culotte, tee-shirt ou serviette..) tout absolument tout est trempé et l’odeur est comment dire.. sauvage!
Retour à Rurrenabaque, le temps d'emprunter des chemises propres et sèches à l'agence (une belle rose pour Max et une version pyjama pour moi) et de prendre un petit déjeuner, on repart pour la pampa. Il y a une boulangerie Française ici et pour se réconforter de ces trois jours en dehors de notre zone de confort on s’est bien fait plaisir. Pas mauvais du tout.
C’est le ventre bien plein que l’on monte dans notre super voiture neuve avec Alex un Français et 3 Roumaines qui étaient avec nous la veille au soir dans la Selva. C’est parti pour 3h de route, encore une fois non goudronnée mais avec la clim quel luxe. On croisera notamment sur le bord de la route un paresseux accroché à son arbre et quelques alligators… normal.
Nous embarquons ensuite sur une longue barque en bois qui sera notre moyen de locomotion pour les 3 prochains jours avec notre guide Luis. La pampa est réputée pour tous ses animaux sauvages, on à hâte de voir ça.
A peine quitté la petit port de départ on tombe sur un banc de dauphins roses. Wahou Wahou Wahou. Ils sont rigolos: un long nez, une bosse sur le front et ils sont gris/ roses. Par contre ils sont rapides et difficile de prendre des photos.
Un peu plus loin, des petits singes joueurs et curieux qui montent sur notre barque et nous grimpent dessus. On joue avec eux une bonne vingtaine de minutes trop chouette on se régale. On voit aussi tout un tas d’oiseaux dont les perroquets bleus et jaunes (qui sont malheureusement en voie d'extinction) et des tortues. Ça démarre fort!
nouveaux copains On arrive après 3H de balade, de rencontres animales et d’explications sur notre camp pour les 3 prochains jours. Une petite maison sur pilotis super chouette entourée de nénuphars avec toilettes au bout du ponton. Il y a Alex dans notre chambre et 2 coréens super sympas. Le séjour s’annonce bien plus tranquille que les 3 jours précédents! Un alligator de 35 ans, Pedro, a élu domicile au pied de la cabane/cuisine (malin l’animal!). On peut le voir de vraiment très près c’est impressionnant.
on ne rigole pas avec Pedro Après avoir posé nos affaires on a repris notre barque pour aller voir le coucher de soleil sur une autre petite maison en pilotis. Trop beau trop beau trop beau (trop de moustiques, trop de moustiques, trop de moustiques!)
Retour au camp, petite douche à l’eau de pluie toujours froide et repas avec tous les groupes, on est bien plus nombreux ici, environ une trentaine, toutes nationalités, ça papote, ça rigole, bonne ambiance garantie.
Une fois la nuit tombée, le guide nous fait faire le tour des pilotis pour chercher les alligators à l’aide d’une lampe torche (on voit uniquement leurs yeux qui brillent). Et punaise on en compte 8 rien qu’autour de notre camp! Pas intérêt à tomber à l’eau en allant faire pipi la nuit. C’est fou. En remonte ensuite dans notre barque pour aller faire un tour de nuit toujours à la recherche d’alligators. On en trouvera qu’un seul cette fois. Mais on profite de tous les bruits et surtout du ciel toujours aussi étoilés et dégagé magique. On est vraiment privilégiés.
Retour au camp pour la nuit ou cette fois les moustiquaires sont bien plus pratiques et ne nous collent pas. Ici il fait chaud mais c’est bien moins humide. On dort comme des bébés.
du luxe Les Roumaines nous quittent le lendemain du coup on est plus que 3 sur notre barque. Génial on peut vraiment discuter avec le guide qui est super et poser toutes nos questions. Le matin on part à la chasse aux anacondas. Toujours nos bottes en caoutchouc aux pieds on échoue sur une petite île au milieu de l’eau : que la chasse commence. Moi je suis moyen rassurée, pas trop mon truc les serpents, donc bon je cherche mais je vais pas dans l’eau jusqu’à la taille comme certains! Et puis bon c’est pas comme si en plus il y avait des alligators quoi. On cherche, on cherche mais on ne trouve pas. Il faut dire que ce n’est pas le bonne période pour les voir. Comme c’est la fin de la saison des pluies le Rio est très haut et il y a très peu de terre, les animaux terrestres se replient loin. C’est pas plus mal. Par contre on trouve une belle migale, une chouette apparement rare et un gros gros lézard que le guide sort d’un tronc d’arbre. Pas content la bestiole. On essaie un autre spot pour les anacondas mais toujours rien. Tant pis.
L’après midi sera consacrée à la pêche aux pirahanas et cette fois on est pas rentrés bredouille! On les mangera le soir même, c’est très tendre mais il n'y a pas grand chose à manger.
Ma attire les piranhas comme il peut ! belle brochette! Nous avons également pu sauter à l’eau pour nager avec les dauphins roses. Une expérience de fou au milieu de la rivière là comme ça avec des animaux sauvages! C’était rapide car il n’y avait que 2-3 dauphins donc pas assez pour éloigner les croco et les piranhas nous explique le guide mais magique!
on voit le dauphin derrière Max Le matin, le guide à ramassé des fruits, que les indigènes utilisent pour leurs cérémonies, pour se peindre le corps. On dessine avec le jus transparent et après 1h le tatouage apparait bleu foncé! On a donc eu notre séance tatouage par le guide. Max a eu le droit à un très viril soleil et moi a une belle flèche ! Ce qui est sympa c’est que le tatouage dure… entre 10 et 15 jours. On a pas l’air malin avec ça!
Après un nouveau spot de coucher de soleil et de moustiques, on ne s’en lassera jamais je crois (du soleil pas des moustiques), on passera la soirée avec un petit groupe sur le ponton à observer avec nos lampes les alligators et la famille de capybara qui se nourrissaient tranquillement devant nous.
la photo des capybaras n'est pas de nous mais il faisait nuit Le lendemain réveil aux aurores pour aller voir le lever de soleil et des couleurs incroyables encore une fois.
Le reste de la matinée, le guide nous a emmenés dans un endroit où il y a tout un banc de dauphins qui vit et où l'on a pu se baigner pendant plus d’une heure avec eux. C’est fou non? Ils s’approchent et nous touchent mais ne restent pas suffisamment pour jouer. Un souvenir qui restera c’est certain.
Il nous faut ensuite rentrer au camp pour déjeuner et rentrer à Rurrenabaque rebelote la barque et les 3 heures de tape cul !
C’est 3 jours dans la pampa ont tenus leurs promesses! Des animaux à gogo et de belles rencontres. On s’est bien marrés.
notre groupe et l'autre avec lequel on était souventDe retour sur la terre ferme on prend enfin une douche CHAUDE! Après une semaine ça fait un bien fou. Et ça parait bizarre mais on ne s’était pas vu dans un miroir depuis une semaine et ba c’était pas jojo: c’est que l’humidité et la chaleur ça fait pousser les poils! On retrouve les copains à l’auberge de jeunesse pour une soirée tranquille et une bonne nuit sans moustiquaire (mais on se gratte quand même des milliers de piqures déjà existantes!)
Les bus pour rentrer à la Paz ne sont que le soir, du coup on en profite pour aller faire un tour dans les environs de la ville avec les copains Alex, Hugo et Olivier: petite ballade et baignade aux cascades.
Encore une fois personne ne nous à dit la même chose sur les horaires de bus donc on anticipe l’affaire et on monte à 5 dans la benne d’un moto taxi. Arrivés au terminal de bus comme à leur habitude on se fait sauter dessus et ils hurlent à tout va. Les bus ne partent pas avant une heure du coup on les fait mariner pour pouvoir négocier les prix. On en profite pour jouer avec tous les enfants de la gare. Dommage qu’on ne comprenne pas ce qu’ils nous disent mais les sourires suffisent à gagner leur confiance. On finit par avoir un bus à 18h, à un prix défiant toutes concurrence (d’un prix de départ à 70 on arrive à 40 bolivianos par personne soit moins de 5euros pour refaire les 14h de bus fou non?). Les enfants nous font des bisous et nous suivent jusqu’au bus pour nous dire au revoir. Cette semaine à vraiment été très riche du début à la fin. C’est donc avec un grand sourire que l’on attaque notre retour de la mort.
Le bus est quasiment vide on se met donc chacun sur 2 sièges le grand luxe et il y a plus de place pour les jambes que celui de l’aller. La nuit tombe rapidement et on essaie de dormir. C’est sans compter cette route qui est vraiment dans un état scandaleux. On saute dans tous les sens et on se fait secouer comme des prunes. Comme on remonte en altitude il se met à faire froid, les vitres ne sont évidement pas étanches (et il y en a pas a chaque fois) on se pêle. On a eu tellement chaud depuis une semaine qu’on avait pas vraiment prévu le coup.
On avait prévu de s’arrêter à Corroico, un petit village sur la route 3h avant la Paz pour y passez 2 jours avant de rentrer. Mais le bus arrive là bas à 4h30 du matin, il fallait prendre un collectivo pour gagner le village. Ne sachant pas vraiment à quoi nous attendre niveau sécurité, on était vraiment fatigués et pas envie de chercher un hôtel de nuit à 5h du matin on a décidé de finalement rester dans le bus et rentrer à La Paz. Comme ça on peut faire durer un peu le plaisir de ce bus fabuleux.
On arrive enfin à La Paz 14h30 plus tard, congelés. On saute dans un collectivo tous les cinq pour aller prendre un petit déjeuner en ville, serrés comme des sardines avec nos 2 sacs chacun. Dur dur le retour à la ville à son agitation et sa pollution. Le retour en altitude fait mal aussi, on est bien essoufflés avec nos gros sacs!
petit stand d'une mamita au marché pour le petit dej. Lunch au marché, c’est fou ici l’almuerzo (le dejeuner) c’est 10 bolivianos (soit 1,20euros) une soupe, un bout de pain et un plat complet. Imbattable.
Hugo et Olivier continuent leur route vers le Peru mais Alex reste un peu à la Paz du coup on cherche une auberge avec lui.
De notre côté, nous restons quelques jours à La Paz car lundi, une nouvelle coéquipière nous rejoint pour 15jours!
Besos