Avoir un fils qui travaille à New-York depuis quelques mois, quel meilleur prétexte pour s'autoriser une escapade de deux semaines pour aller le voir, et se balader aussi bien sûr...
Septembre 2019
13 jours
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Juste une photo aujourd’hui, la journée a été consacrée aux transports.

Et malgré différents retards dont on vous parlera peut-être plus tard, nous voilà bien arrivés à l’hotel, à 3:00 du matin heure locale (9:00 en France). On se couche, et on vous racontera demain notre première journée de visites. Bises.

Notre photo : la vue qu’on a découverte ce matin au réveil, en ouvrant la fenêtre de notre chambre : pont sur l’East River, buildings, taxis jaunes, ... Bienvenue à New-York !

Quelle journée !

Nous avions convenu de nous retrouver avec Guillaume à l’entrée piétonne du pont de Brooklyn.

Pour y aller, nous avons la chance d’avoir à moins d’un kilomètre de l’hôtel une station de NYC Ferry. Plutôt que de prendre le métro, nous avons donc remonté puis descendu l’East River jusqu’aux docks de Brooklyn. Tout le long du parcours, la vue sur la Skyline de buildings géants, et le siège de l’ONU, était incroyable.

Puis Guillaume nous a rejoint comme prévu, et fut un merveilleux guide de luxe tout l’après-midi. Premier moment exceptionnel : la vue sur Manhattan Bridge, et la traversée du pont de Brooklyn.

Arrivés de l’autre côté au Sud de Manhattan, chaque building est unique, on marche les yeux au ciel...

Puis nous rejoignons la zone du World Trade Center, avec dans un petit périmètre plein de choses à voir. La première, incontournable, est bien sûr le très émouvant mémorial à l’emplacement même où sont tombées les 2 tours jumelles le 11 septembre 2001.

La petite église du quartier St Paul Trinity Church aurait été miraculeusement épargnée du souffle des 2 tours quand elles se sont effondrées. Une cloche en bronze rappelle à l’entree cet événement tragique.

Toujours dans le même secteur, la nouvelle tour géante One Trade Center domine le quartier. Et à ses pieds, cet étonnant centre commercial à l’architecture futuriste : l’Oculus.

De là, nous voilà partis pour Wall Street, avec le bâtiment du New York Stock Exchange forcément, mais aussi la Réserve Fédérale qui détient plus de 25 % des réserves d’or mondiales. Ici l’animal fétiche, ce n’est pas le loup mais le taureau. Sans transition aucune, un des bâtiments les plus imposants du quartier est le Trump building.

L’heure de rentrer se reposer les pieds arrive, toujours en ferry, avec une lumière formidable sur Brooklyn et l’East river.

Enfin, notre petit plaisir du soir : pique-niquer tous les trois sur le toit de l’hôtel, avec sous nos yeux le Queensboro Bridge, et avec lui tout Manhattan qui s’éclaire la nuit tombant. Très TRÈS chouette moment !!!

Le fil rouge de la journée fut malheureusement la pluie, parfois violente, qui nous a obligé de revoir le programme initial. Néanmoins, nous avons tout de même bien rempli la journée, plus que jamais aux bons soins de Guillaume. Sa maitrise parfaite des outils numériques sur son smartphone a en effet permis de trouver rapidement un taxi, un restaurant, une direction de métro, où même un parcours piéton idéal, tout au long de la journée. Merci mon grand !

Premiere étape du jour : Chelsea Market. Autrefois prospère usine de fabrication de biscuits, ce vieux site désaffecté a été réhabilité en marché couvert de produits principalement alimentaires. La rénovation dans un style à la fois industriel et moderne chic est très réussie.

Après avoir traversé Chelsea Market, nous démarrons la High Line, charmante promenade aménagée en hauteur sur une ancienne voie ferroviaire aérienne. La ballade nous fait longer l’Hudson River au milieu d’immeubles et buildings du quartier de Chelsea. Le chemin est bordé de plantes, et clairsemé de créations artistiques diverses.

Au bout de la High Line, se trouve le Vessel, monument improbable uniquement constitué d’escaliers. Autant dire qu’il ne sert à rien, pour autant l’effet visuel est étonnant. Fermé pour cause de pluie, on s’est contenté de le photographier depuis le bas.

Direction ensuite Grand Central Terminal, l’immense gare principale de New-York, fameuse pour avoir servi de décor à de nombreux films. Comme pas mal de touristes, nous expérimentons la salle où deux personnes peuvent chuchoter dans un coin et s’entendre parfaitement dans le coin diagonalement opposé.

Juste à côté, le magnifique Chrysler Building domine le quartier.

Malgré la pluie, nous remontons la 5th Avenue pour nous abriter à St Patrick Cathédral.

C’est cependant en taxi que nous rejoindrons le sud de Manhattan, dans le charmant petit quartier irlandais proche du Pier nº6. C’est là que nous mangerons dans un restaurant mexicain.

La pluie redoublant, nous sommes contraints d’annuler l’activité que nous avions prévu ici, reportée à demain. Notre plan B est de remonter au Nord, jusqu’à la 5th Avenue en bordure de Central Park, et le célèbre musée d’art moderne Guggenheim.

En sortant, rien qu’une rue à traverser pour entrer dans Central Park. La pluie s’est calmée, nous avons ainsi pu nous balader un peu dans ce poumon de verdure (5km x 800 m environ) au milieu des buildings.

Juste avant la sortie de Central Park, on ne peut s’épargner le passage à la petite place de Strawberry Fields, en l’hommage de John Lennon qui a été assassiné à quelques pas d’ici, au sortir de son domicile dans la prestigieuse résidence de Dakota Building.

On finit la journée la dessus, un peu mouillés, les jambes lourdes, mais heureux d’avoir pu - notamment grâce à Guillaume - aussi bien remplir cette journée malgré cette météo quelque peu hostile.

Le beau temps est revenu aujourd’hui. Tant mieux, car le programme est dense, et exige un ciel dégagé...

Nous commençons la journée en direction du Rockefeller Center, de Times Square et Broadway. Ici, les plus grandes salles de spectacle rivalisent avec les shows télé les plus fameux. On en reparlera plus tard...

On ne résiste pas à l'idée de revoir St Patrick Cathedral toute proche, cette fois par beau temps.

Il est désormais temps de prendre un peu de hauteur : la terrasse de Top of the Rock, sur le toit du Rockefeller Center, est réputée pour être, avec l’Empire State Building, la plus belle vue à 360º sur Manhattan. Réputation non usurpée. Les ascenseurs nous propulsent au 67ème étage et 43 secondes. Puis deux plateformes supérieures nous permettent d’élever encore le point de vue, au 69ème puis 70ème étages. Vertigineux !

De là, nous partons en métro en direction de Chinatown, quartier où l’agitation de la rue contraste avec le calme du temple Bouddhiste que nous visitons en fin de parcours.

La communauté chinoise a d’ailleurs grignoté pas mal le quartier voisin, Little Italy, où est né Robert De Niro. Il reste cependant une rue qui a gardé tout son charme.

Nous longeons ensuite à pied le quartier de SoHo, voisin. On le découvre en pleine transformation : des rénovations partout, les immeubles populaires d’alors où foisonnaient artistes et créateurs, comme à Greenwich Village, deviennent de confortables résidences pour bobos fortunés. On appelle ça la « gentrification »... Pas de photo du coup, car les échafaudages, c’est moche !

La suite de l’après-midi nous donnera plus de hauteur de vue encore que ce matin sur La Grosse Pomme : nous effectuerons enfin notre survol de 20mn de New-York en hélicoptère, reporté à aujourd’hui après la pluie d’hier. Notre grand regret bien sûr, c’est de n’avoir pas pu partager ce moment d’exception, cette « amazing experience », avec Guillaume. Ces 20 minutes sont passées trop vite, on a adoré ce moment inoubliable !

Pour conclure l’après-midi, nous remontons en métro au croisement Broadway et 23th Street, pour voir cet étonnant bâtiment d’angle, le Flatiron Building, avant de remonter à pied la 5th Avenue jusqu’au bas de ce symbole New-Yorkais géant si cher à King-Kong : L’Empire State Building. Macy’s, l’un des plus grands magasins du monde, est sur notre chemin.

Nous remontons alors tranquillement Broadway à pied juste qu’à Times Square, histoire de rentrer un peu nous poser à l’hôtel, avant d’attaquer le programme du soir.

Nous retrouvons Guillaume à Times Square à la tombée de la nuit, pour nous immerger dans la vie nocturne New-Yorkaise : voir une comédie musicale à Broadway ! Celle que nous avons choisi est culte, mythique : Chicago, à l’Ambassador Theater... Deux heures de spectacle exceptionnelles, pleines d’énergie et réglées au millimètre comme les Américains savent si bien le faire.

Enfin et pour bien finir cette incroyable programme du jour, nous avons marché quelques dizaines de mètres seulement pour goûter à la folie lumineuse de Times Square, la nuit. On n’aimerait pas payer la facture d’électricité, ici !

Sacrée journée !

Notre journée entière a été consacrée à la visite de 2 îles à la pointe Sud de Manhattan : Liberty Island, et Ellis Island.

Le bateau nous arrête en premier à Liberty Island, petite île dont nous ferons le tour à pied puisqu’elle ne contient en gros que la Statue de la Liberté et son musée.

L’approche par la mer de la célèbre statue du Colmarien Bartholdi est assez sympa. Et c’est assez chouette aussi de se retrouver au pied de cette colossale statue de plus de 40 mètres sur son socle de pierre.

Depuis Liberty Island, il faut à peine 5 minutes de bateau pour rejoindre Ellis Island. C’est sur cette île que plus de 26 millions de migrants (Irlandais, Italiens, Russes, Chinois, juifs fuyant les massacres des pogroms en Europe de l’Est, Chinois, ...) sont passés entre 1880 et 1924, avant d’entrer sur le sol américain.

La visite est assez longue, mais particulièrement intéressante : on repasse par toutes les étapes que les migrants devaient franchir pour accéder (ou non) à l’autorisation d’entrer sur le sol Américain. Indispensable pour mieux comprendre l’histoire de New-York et de ses quartiers communautaires (Little Italy, China Town, ...), et plus largement l’histoire des USA.

À l’extérieur sur des dizaines de mètres, des panneaux en acier inoxydables présentent la liste alphabétique des noms des millions de personnes passées ici par les registres de l’immigration. Nous y avons même trouvé quelques Gilg et Chevalier !

L’autre intérêt de ce circuit en bateau, c’est bien sûr la formidable vue depuis la mer qui nous est donnée sur Brooklyn, la pointe sud de Manhattan et ses immeubles géants de Financial District.

Le retour en bateau sur Battery Park à Manhattan prend à peine dix minutes.

Quelques gouttes de pluie nous découragent de continuer la journée à Greenwich Village comme envisagé, ou bien plus au Nord vers Columbia University. On rentre donc se poser à l’hôtel, avant de retrouver Guillaume ce soir chez lui à Harlem pour manger ensemble. Savoureuse salade d’avocats - crevettes, merci mon grand !

Nous quittons aujourd’hui l’effervescence de New-York, en la mesurant une dernière fois depuis la route, puisque c’est au volant de notre voiture de location qu’il a fallu traverser Manhattan d’est en ouest. Au niveau de la 42ème rue, juste en dessous de Time Square, c’est une sacrée expérience !

Philadelphie est au sud de New-York, à deux heures de route environ. Le parcours n’a pas grand intérêt touristique, mais il se fait sans encombre sur une deux fois cinq voies (dont deux réservées aux camions). À peine installés à l’hôtel, voiture rangée au parking voisin, on part visiter la vieille ville qui se parcourt sans problème entièrement à pied.

À Washington Square, des écureuils gris peu farouches sautillent partout, s’approchent tout près de nous, posent pour la photo en attendant sans doute un peu de nourriture en échange.

Le cœur historique de la ville entoure Independance Hall, charmant bâtiment en briques rouges, que nous visitons, où furent rédigées et signées la déclaration d'indépendance fondatrice des États Unis d’Amérique, et quelques années plus tard la Constitution qui régit toujours aujourd’hui les principes fédérant les États.

Juste à côté, un imposant complexe met en scène et abrite Liberty Bell, cloche désormais fendue de 924 kg qui aurait sonné le 4 juillet 1776 pour annoncer l’indépendance. Pour les américains, cette cloche est devenue un symbole très important.

Notre promenade nous rapproche ensuite des rives de la rivière Delaware pour visiter Christ Church, église protestante qui fut fréquentée par Benjamin Franklin. Il est enterré quelques rues plus loin, sa sépulture toute simple est visible de la rue.

À quelques pas d’ici, une très jolie rue piétonne toujours habitée, reste conservée par ses habitants avec tout son cachet du XVIIIème siècle : Elfreth’s Alley. On est sous le charme...

Toujours dans le même coin, la maison de Betsy Ross (qui a créé la première version du drapeau Américain) est aménagée en musée.

Notre chemin de retour nous fait traverser Chinatown, moins agité que celui de New-York mais tout autant dépaysant.

Nous passons enfin par l’imposant City Hall avant de rejoindre notre hôtel. La ville moderne en arrière plan contraste pas mal avec ce quartier ancien...

Enfin, impossible de parler de Philadelphie sans évoquer les « Murals ». La ville s’enorgueillit d’être devenue la capitale mondiale des peintures murales, il y en aurait plus de 4000 ! Voici les premières que nous avons trouvées.

En soirée pas de visite, mais nous traversons à pied un quartier résidentiel calme et assez harmonieux, où des maisons en brique rouge, mitoyennes sur deux étages, longent des rues étroites et arborées. Dans leur style, on pourrait trouver ces maisons aux grandes portes colorées à Dublin, par exemple. L’idée est d’aller nous sustenter, avec la spécialité locale : le Philly Cheesesteak de chez Jim’s, à South Street : du pain, des lamelles de bœuf, du fromage fondu, des oignons, et en option des champignons. On n’est pas dans la haute gastronomie, mais ça tient au ventre !

Après cette première demi-journée ici, Philadelphie nous confirme qu’elle est une ville charmante, verte et arborée, qui nous repose un peu de la folie New-Yorkaise. Vivement demain pour la suite de nos ballades dans la capitale de Pennsylvanie.

Outre l’histoire qui a fait de Philadelphie la ville fondatrice des États-Unis, et sa première capitale, « Philly » est également devenue une ville majeure sur le plan culturel. Plusieurs musées d’exception sont rassemblés dans un parc à l’ouest de la ville en bordure de la rivière Schuylkill, comme le Philadelphia Museum of Art, ou le musée Rodin qui serait la plus importante collection de l’artiste hors de France.

Les marches montant au Museum of Art sont par ailleurs célèbres : c’est là où le boxeur Rocky Balboa (Sylvester Stallone) s’entraîne dans une scène devenue culte pour les fans de cette saga éponyme. Extrait choisi : https://youtu.be/_YYmfM2TfUA

Avouez qu’à part le survêtement gris et le bonnet, la ressemblance est troublante, non ? La vue depuis le haut des marches sur la ville est d’ailleurs sympa, dommage que le temps soit un peu couvert aujourd’hui.

En bas des marches, une statue de bronze représentant Rocky Balboa a été offerte à la mairie de Philadelphie (en toute modestie !) par Sylvester Stallone himself, natif d’ici. On avait promis un article culturel aujourd’hui, vous êtes servis !

Nous avons réservé ce matin une visite de la fondation Barnes. Ce médecin qui a fait fortune au début du XXème siècle, a su constituer une collection privée exceptionnelle. Les plus grands peintres impressionnistes et postérieurs sont là : Gauguin, Van Gogh, Cézanne, le Douanier Rousseau, Degas, Monet, Manet, Matisse, Modigliani, Picasso, Miro, Braque, ... mais surtout Renoir (181 toiles !). Cette collection très impressionnante est estimée à plusieurs milliards de dollars aujourd’hui. Auparavant exposée dans la résidence privée des Barnes à Lower Merion (à 15 kilomètres d’ici), cette collection a été rapprochée à Philadelphie en 2012 par les héritiers du Dr Barnes, dans un bâtiment ultra-moderne. L’exposition reproduit néanmoins très fidèlement la disposition initiale choisie par Barnes pour ses toiles et autres objets de collection. Celles et ceux qui ont visité l’ancien site de Merion ne devraient donc pas être dépaysés...

On vous a mis quelques tableaux choisis, et des vues panoramiques pour vous donner une idée d’ensemble des salles.

Sur la route de la fondation Barnes, nous traversons plusieurs jardins publics, dont le Love Park. Photo de couple obligatoire...

En chemin vers le retour à l’hôtel, nous consentons un détour pour voir la façade massive du Eastern State Penitentiary. Cette ancienne prison d’état datant de 1829, se voulait (pour l'époque) respectueuse des conditions de vie des prisonniers. Les cellules y sont organisées en une étoile à 7 branches, partant d’une tour centrale. Elle aurait servi de modèle à la construction de la prison de Fresnes, entre autres. Parmi ses détenus célèbres, un certain Al Capone...

Nous faisons également étape à Liberty Place, complexe commercial au centre ville où il est permis de croire qu’on peut faire des affaires. Il est vrai qu’en Pennsylvanie, vêtements et chaussures sont détaxés.

Après 15:00, l’école est finie, les rues se remplissent de jeunes en uniforme, assortis jusqu’aux lacets de chaussures ! Le bus scolaire américain traditionnel les attend, on n’a pas pu résister pour le prendre en photo.

Et comme hier, nos promenades nous ont conduit à photographier quelques « Murals » dont voici une petite sélection :

En vrac, voici quelques paysages urbains qui nous ont plu aujourd’hui, malgré un ciel gris toute la journée.

Après une courte pause à l’hôtel, nous décidons de faire une dernière petite ballade dans notre entourage proche, histoire de revoir en plein jour le charmant quartier résidentiel, à l’Irlandaise, dont on vous parlait hier soir.

C’est également au détour de South Street que nous sommes retombés sur Philadelphia’s Magic Gardens, l’oeuvre d’un céramiste un peu fantasque qui construit avec plein de matériaux de récupération depuis 1994. Probablement contraint par l’espace de ce lieu, il a manifestement étendu son territoire d’expression à pas mal de façades du même quartier...

Avant de vous laisser, voici un dernier partage pour ce soir : la vue nocturne sur les tours du centre-ville, depuis notre chambre d’hôtel... Pas mal, non ?

Voilà donc une nouvelle journée bien remplie, qui confirme tout l’intérêt de faire une étape touristique à Philadelphie.

Avant de quitter Philadelphie, nous profitons du soleil retrouvé pour aller voir le marché couvert Reading Terminal Market, juste au bout de notre rue. Assez pittoresque : partout des stands de nourriture particulièrement bien rangés, et des gens qui mangent bien qu’il ne soit que 10:00 du matin. Quelques Amish viennent là aussi pour vendre leurs produits de la ferme. Notez au passage qu’ici, les étiquettes de sauce piquante sont des moyens d’expression politique !

Allez, avant de partir, un ou deux derniers « Murals », et toujours ces petites rues résidentielles qu’on aime tant.

Guillaume, qui a fait le trajet en bus depuis New-York, nous rejoint peu après midi, et nous filons ensemble en direction de Washington DC, pour environ 3 heures de route. Au revoir “Philly”...

Notre arrivée en voiture sur Washington traverse des quartiers assez British.

Depuis l’hôtel, quelques centaines de mètres de marche nous emmènent d’abord à une pause burger bien méritée (pour ceux qui s’inquiètent pour notre alimentation)...

Puis nous nous retrouvons face à la Maison Blanche. Juste devant, un groupe de rock répète en boucle un refrain qui ne semble pas vouloir que du bien à l’arrière-train du résident actuel du bâtiment derrière... On peut penser ce qu’on veut des USA, mais côté liberté d’expression, c’est pas mal quand même ! Imaginez ça en France...

Nous préférerons la vue des jardins de la Maison Blanche à l’arrière, en nous rapprochant du Mall, immense pelouse de 3km de long séparant le Capitole du Lincoln Memorial.

Au centre du Mall, l’obélisque géante de plus de 169 mètres en impose : le Washington Monument.

Sur notre droite, un mémorial en l’honneur des 400 000 américains morts pendant la Seconde Guerre Mondiale, puis un bassin (le Reflecting Pool) donnant une belle perspective sur le Lincoln Memorial.

En haut des marches de ce Lincoln Memorial aux allures de temple grec, la monumentale statue d’Abraham Lincoln assis regarde le Mall, et au loin le Capitole en face de lui.

C’est sur ces marches que Martin Luther King Jr. prononça en août 1963 son fameux discours avec la formule « I have a dream »...

Nous prenons ensuite le large pont juste derrière pour traverser la rivière Potomac, et rejoindre le cimetière d’Arlington où John Fitzgerald Kennedy est enterré (entre autres). Arrivés après l’heure de fermeture du cimetière, nous faisons demi-tour pour nous régaler d’un coucher de soleil sur le Potomac, et revoir cette partie du Mall éclairée.

Sur le chemin du retour, on s’autorise juste une dernière pause boisson dans un pub de supporters des Eagles (foot américain), où on nous propose de payer 19$ à l’entrée pour de la bière à volonté le temps du match... On se contentera de notre consommation !

Belle journée en perspective aujourd’hui encore, où nous pourrons à nouveau partager quelques moments avec Guillaume jusqu’à son retour à New-York en bus.

Nous avions parcouru hier le Mall côté ouest du Washington Monument. Aujourd’hui nous irons côté Est, face au Capitole.

Le Mall est ici bordé d’une bonne dizaine de musées, presque tous exceptionnels, et gratuits !

Nous commençons par le musée de l’histoire américaine, enfin juste l’entrée où des pièces peu ordinaires sont exposées !

Le musée suivant a servi de décor au film La Nuit Au Musée nº2 : Muséum d’histoire naturelle. On y voit tout le savoir faire américain pour mettre en scène...

Nous continuons par le musée du Ciel et de l’Espace, qui présente une collection exceptionnelle comme le premier avion qui vola quelques centaines de mètres avec les frères Wright, l’avion de Lindbergh qui traversa l’Atlantique, ou la combinaison spatiale de Neil Amstrong qui mit le premier pied humain sur la Lune...

En sortant, nous voyons la seule rue qui traverse le Mall se remplir de food trucks, qui se suivent à touche-touche sur ses côtés.

Pour se reposer un peu des musées, nous nous rapprochons du Capitole, qui domine la partie Est du Mall.

Depuis là, la vue sur le Mall, le Washington Monument, et tout au fond le Lincoln Memorial, montre l’immensité de l’endroit.

Nous contournons le Capitole pour en voir l’autre versant.

C’est également de ce côté que se situe la bibliothèque du Congrès, l’une des plus grandes du monde qui possèderait, notamment, l’un des rares exemplaires de la Bible imprimée par Gutenberg. Elle se visite, mais pas le dimanche.

Juste à côté se trouve la Cour Suprême.

Nous voilà tout près de la gare de Union Station, l’heure de manger un petit truc avant d’accompagner Guillaume à son bus pour New-York. C’est aussi l’occasion de voir qu’ici à Washington, même la Gare est démesurée !

Puisqu’on est là, nous décidons de visiter un dernier musée (toujours gratuit!) avant de rentrer, et pas le moindre : National Gallery of Art. Toutes les périodes artistiques sont présentées, il faut sans doute plusieurs jours pour en faire le tour. On se contente donc de quelques salles, notamment celles consacrées aux impressionnistes Français : exceptionnelle collection !

L’aile Est du musée, consacrée à l’art moderne, a été dessinée par Peï (celui de la pyramide du Louvre.

Sur le chemin du retour à l’hôtel, nous longeons ces avenues de Washington avec toujours cette impression d’immensité (et de vide !)

Nous tombons également, par hasard, sur quelques bâtiments remarquables :

FBI building 
Trump international Hotel
Wall of Fame sur le trottoir de la 13ème rue, avec ici Aznavour, Sinatra, ...
Washington Post building (sûrement pas le bâtiment préféré de Richard Nixon...) 

Bref, encore une belle journée, bien remplie. Notre podomètre estime notre parcours à plus de 20 km de marche, c’est pas mal quand même...

Après 9 jours de villes depuis notre arrivée (New-York, Philadelphie, Washington), notre étape du jour nous conduit à respirer un peu l’air rural, en rentrant à l’intérieur des terres de Pennsylvanie. Notre destination centrale est Lancaster et ses villages environnants, dans ce qu’on appelle le Pays Amish.

En à peine 2h30’ de route, nous arrivons à Lancaster. Sans réserver, nous nous présentons au Mennonite Information Center en espérant des conseils pour visiter la campagne environnante. Nous obtenons une visite personnalisée de plus de deux heures, avec un accompagnateur Mennonite parlant Français, et charmant de surcroît, qui est monté dans notre voiture pour nous guider. Le rêve !

On apprend ainsi que les communautés anabaptistes Amish et Mennonite sont originaires de Suisse, d’Allemagne et du Nord-Est de la France (notamment Montbéliard !). Leurs principes religieux prônant la non-violence, ils refusaient de faire la guerre. C’est pourquoi ils ont été persécutés au XVIIIème siècle en Europe. Une partie d’entre eux a choisi de franchir l’Atlantique dans l’espoir de pouvoir vivre ici selon leur dogme tranquillement.

Ainsi depuis 1750, les Amish du comté de Lancaster vivent simplement, et rejettent la modernité si elle risque de diviser la communauté ou la rendre dépendante de l’extérieur : pas d’électricité sauf si elle est auto-produite, pas de téléphone sauf une cabine de temps en temps, pas d’automobile, pas de photo de leurs visages (ce qu’on respectera naturellement), ...

Ils se déplacent en buggy (sorte de carriole couverte ou non) tirée par des mules, ou en trottinette fabriquée maison.

Ils fabriquent eux-mêmes leurs vêtements (aux couleurs sobres et unies). Il est fréquent que femmes et enfants marchent pieds-nus, nous en croisons quelques uns en bordure de route. Le chapeau (en paille pour tous les jours, en feutre de lapin pour les dimanches) est un accessoire indispensable pour les hommes. Notre guide nous conduit chez Moïse, un ami Amish à lui à la longue barbe blanche, qui fabrique et répare précisément ces chapeaux. Photo des chapeaux, pas de Moïse naturellement.

Les Amish construisent leurs fermes eux-mêmes, sur un modèle bien précis : un hangar pour le buggy et les mules, une grande pièce au dessus pour recevoir, un espace de vie pour toute la famille (souvent nombreuse), un silo à grains et une réserve de fuel.

Ah, n’oublions pas un signe de reconnaissance très important d’une maison Amish : un immense fil à linge soigneusement ordonné.

Nous sommes en pleine période de moisson du maïs. Il est ramassé dans une remorque tirée par une mule, avec un appareil agricole à la fois rudimentaire et ingénieux.

Ces deux heures de ballade ont été passionnantes, sans parler du côté pittoresque de croiser sur la route des carrioles conduites par ces dames habillées comme dans « La petite maison dans la prairie », où par ces messieurs à la longue barbe, chemise et bretelles.

La région de Lancaster est également réputée pour ses ponts couverts plus que centenaires. Assez mal indiqués, nous en trouvons tout de même quelques uns, avant de rentrer à l’hôtel.

Cette journée fut une parenthèse rurale tout à fait plaisante, après 9 jours de ville !

Notre nuit aurait pu être parfaite, au calme dans une chambre immense et un confortable lit King Size (luxe auquel on s’habitue de plus en plus !), si nous n’avions pas été réveillés dès 7:00 du matin par un bus de Français bruyants et mal-élevés. Nous avons lutté contre notre timidité naturelle, afin de leur faire savoir ce qu’on pense de leur comportement, tout en nous excusant auprès de nos charmants voisins de chambre américains pour les convaincre que non, tous les Français ne sont pas comme ça...

Cette journée n’a pas fait l’objet de visite. Il s’agissait juste de couvrir les 620 km entre Lancaster et Braintree (où se trouve notre hôtel â quelques kilomètres au sud de Boston). Nous n’avons donc pas grand chose à raconter aujourd’hui, sinon partager quelques images de route qui nous ont plues.

Tout d’abord, un amical au revoir au pays Amish, avec plusieurs buggys doublés sur la route...

La traversée de villages de Pennsylvanie nous a permis de photographier quelques maisons caractéristiques de la campagne américaine. Maisons plus ou moins cossues, mais avec une constante : la terrasse couverte en bois, pour le rocking chair...

Notre passage par New-York a été l’occasion de franchir l’Hudson River par le Washington Bridge, traversée qui nous a proposé une vue inédite pour nous sur les buildings de Manhattan.

Après quelques bouchons, quelques larges ponts franchis (ici, 5 voies dans notre sens, et autant dans l’autre), quelques autres ponts au dessus de nos voies sur lesquels des drapeaux US sont régulièrement posés, nous sommes arrivés sans encombre à l’hôtel.

À demain, pour vous raconter notre journée à Boston.

Pour commencer la journée, nous avions réservé une croisière un peu particulière ce matin au départ de Boston : à la recherche de baleines. Sans aucune garantie d’en voir naturellement...

Au défaut de baleines, on aura au moins eu une vue sympa sur les buildings de Boston depuis la mer.

Nous voilà donc partis pour 1h30´ de navigation environ, sur un gros catamaran à moteur qui s’arrêtera au large de Plymouth et Cape Cod.

Et là, la magie opère : deux femelles baleine à bosse, « Humpback Whales » nous dit t’on, laissent apparaître leur dos, soufflent, restent paisiblement vers nous quelques minutes, puis replongent pour 4 à 6 minutes sous l’eau !

Nous les suivons ainsi une petite heure. L’une d’elles nous gratifie même d’un moment rare : tournée sur le côté, elle brandit son immense nageoire pour claquer l’eau à plusieurs reprises, comme pour nous saluer, avant de replonger.

On a aussi filmé la scène comme on a pu (parce qu’on ne nous avait pas dit, mais en fait ça bouge pas mal, un bateau, en mer...) Magique !

De retour au port, l’après-midi a été consacré à la découverte du Boston historique. Ce cœur de ville est Ô combien important pour les américains, puisque Boston fut une des toutes premières colonies britanniques dès 1620 (avec le débarquement des premiers pionniers du Mayflower à Plymouth, non loin d’ici). Boston fut aussi à l’origine de la rébellion des colons contre les taxes et l’emprise du royaume d’Angleterre. L’épisode fameux du Tea Party en 1773 s’est notamment passé ici, dans le port.

La ville a fort bien balisé le parcours de visite des principaux sites historiques, par une ligne rouge tracée en briques (ou peinte) sur le trottoir : la Freedom Trail.

Nous pourrons ainsi découvrir à pied la Old State House (1713) seule au milieu des buildings, la Old South Meeting House (1729, où commença la révolte du Tea Party contre les Anglais), la King’s Chapel (1686, tentative du Roi d’Angleterre d’imposer ici l’église Anglicane), son cimetière adjacent, le Granary Buying Ground (autre cimetière où les principaux acteurs de la rébellion contre les anglais comme John Hancock où Paul Revere sont enterrés), le Massachussetts State House (1798, dont le dôme doré aurait inspiré celui du Capitole de Washington), ...

Nous arrivons au plus vieux jardin public des USA, le Boston Common, qui ne déroge pas à la règle de tous les parcs urbains que nous avons traversé depuis notre séjour : les écureuils s’ébattent paisiblement, sans trop se soucier des passants. Nous y croisons un bataillon de pompiers en kilt ou tenue d’apparat, jouant de la cornemuse (nous sommes le 11 septembre, sans doute est-ce une cérémonie mémorielle)

Nous sortons alors un peu du circuit officiel pour nous promener dans le très chic quartier de Beacon Hill. Charmant, un vrai coup de coeur pour nous !

Petit jeu pour ceux qui aiment « Trouvez Charlie » : l’un de nous deux s’est habilement dissimulé derrière un réverbère à gaz. Saurez-vous le reconnaître ?

Notre ballade se termine dans le quartier piéton de Faneuil Hall (en travaux) et du vieux marché couvert de Quincy Market. Très commerçant, très cher, mais non sans charme.

La chaleur du jour, et un peu la fatigue aussi, nous ont dissuadé en fin d'après-midi de visiter d’autres quartiers comme celui de la maison de Paul Revere, Chinatown, le 3 mats USS Constitution sur le port, ou de pousser jusqu’à Cambridge pour voir les prestigieuses universités de Harvard et du MIT. L’après-midi, bien rempli mais décidément trop court, confirme bien tout ce qui nous avait été dit sur Boston : cette ville mérite non seulement le détour, mais sans aucun doute qu’on lui consacre plusieurs jours...

Les 345 km qui séparent notre hôtel près de Boston de notre dernier lieu d’hébergement à New-York ont été avalés sans aucun encombre.

Nous n’avons d’ailleurs pas avalé que des kilomètres, puisqu’à l’occasion d’une halte pour reposer voiture et chauffeur, j’ai pu retrouver intact ce plaisir de mon enfance, enfoui depuis cette année au Québec en 1972-73 : le goût d‘un vrai Donuts !

Arrivés à New-York en début d’après-midi, nous avons donc eu un peu de temps pour nous promener, malgré un ciel couvert : direction la 42ème rue, que nous avions parcourue en voiture d’est en ouest la semaine dernière, et dont nous voulions revoir la démesure : musée de cire Madame Tussaud’s, théâtre où se joue le dernier épisode d’Harry Potter, guitare géante devant le Hard Rock Café, ..., tout doit être énorme ici pour attirer l’attention.

Un peu plus au nord, nous retrouvons avec plaisir la folle agitation de Times Square et ses écrans géants.

En illustration de la démesure de ce quartier, nous entrons dans le magasin M&Ms, qui présente sur trois niveaux de nombreux produits dérivés de ses petites dragées au chocolat. Tout est gigantesque ici (même les prix !).

Puis nous descendons Broadway jusqu’à la 32ème rue, afin de retrouver Guillaume à Korean Town, tout près de l’Empire State Building. Nous y partagerons un très agréable repas Coréen, avant de nous quitter. Merci encore mon grand pour ton accueil et ta disponibilité malgré ton boulot si chargé en ce moment !

Notre dernière nuit à New-York, c’est fait. Mais comme l’avion ne décolle qu’en fin d’après-midi, on a encore le temps d’une dernière promenade.

Nous avions tant aimé le premier jour cette descente de l’East River en bateau vers Brooklyn (pour 2,75 $ seulement !). Vu que le ciel est clair ce matin, on ne résiste pas à la refaire, en prolongeant le trajet tout au sud jusqu’à Wall Street.

De là, nous remontons en métro jusqu’à Greenwich Village. Ce quartier historique, très branché, respire l’activité artistique partout, qui se pratique majoritairement dans des salles en sous-sol. Ici, le Wha café qui a vu passer Dylan, Hendrix, Springsteen, le Velvet Underground et tant d’autres. Là, le Comedy Cellar, temple du Stand Up qui inspira Jamel Debbouze et son Comedy Club, Gad Elmaleh, ou Blanche Gardin. Un peu plus loin, les locaux de la fameuse « note bleue », une référence pour les amateurs de jazz, ...

Le Washington Square tout proche est lui aussi dans l’ambiance : des joueurs d’échec attendent un partenaire, des musiciens de jazz animent les allées, pendant que d’incontournables écureuils jouent à taquiner le petit chien de mémère.

Il ne nous reste plus qu’à remonter une dernière fois la 5ème Avenue, pour prendre le métro, récupérer les valises à l’hôtel, et rejoindre l’aéroport JFK.

Au revoir New-York, merci à toutes celles et ceux qui nous ont suivis. À très bientôt sur le sol Français.

Géographie :

Superficie : 9 631 417 km2

Point culminant : 6 194 m (Mont McKinley, Alaska); Plus bas -86 m (Vallée de la Mort, Californie)

Frontières : Canada (8 893 km), Mexique (3 141 km), Cuba (28 km, autour de la base navale de Guantánamo)

Côtes : 19 924 km sur le continent Américain (Océan Atlantique, Océan Pacifique à l'ouest) + 2 526 km autour des 19 îles et atolls de l'archipel d'Hawaï (Pacifique central en Polynésie)

Capitale : Washington, District of Columbia (DC)


Population :

Habitants : 316 millions (chiffres 2013)

Groupes ethniques : Blancs (61,6 %), Hispaniques / Latino-Américains (17,6 %), Noirs (13,3 %), Asiatiques (5,6 %)

Langues : Anglais (78,7 %), Espagnol (13,2 %), Chinois (1,1 %), Tagalog (0,6 %, à Hawaï), Vietnamien (0,5 %), Français (0,4 %), ...

Religions : 46,5 % protestants, 20,8 % catholiques, 1,9 % juifs, 0,9 % musulmans, 0,7 % bouddhistes, ... 22,8 % n'ont pas de religion

Age médian : 36,7 ans. L’indice de fécondité est de 1,88 enfants / femme

Espérance de vie : 78,4 ans


Politique / Économie :

Régime : République Fédérale Présidentielle, à 2 chambres (Sénat, et Chambre des représentants). Président Donald John Trump (depuis le 20/01/2017, parti Républicain). Vice-Président Mike Pence. Le mandat présidentiel dure 4 ans.

Monnaie : le Dollar américain (USD). 1 USD= 0,91 € . 1 € = 1,10 USD (le 01/08/2019)

Produit Intérieur Brut : 21 345 Mds$ (prévisions 2019), avec un taux de croissance de 2,6 % et une inflation de 1,9 %

- 77,4 % des actifs dans le secteur des services, notamment finances, technologies de communication, tourisme, ...

- 20,8 % des actifs dans le secteur secondaire, notamment l'industrie lourde (acier, raffinage), l'industrie aéronautique et spatiale (civile et militaire, ex : Boeing), l'automobile (ex : General Motors, Ford, Chrysler, ...), l'électronique / logiciel & informatique (ex : IBM, Google, Facebook, Apple, ...), l'énergie (ex : General Electric), la production de biens de consommation (ex : Gillette, Whirlpool, ...), ou l'industrie agro-alimentaire (ex : Coca-Cola, McDonald, Pizza Hut, ...)

- 1,8 % des actifs dans le secteur primaire, notamment l’agriculture (élevage bovin et porcin, céréales, coton, fruits, vignes, ...), les mines (zinc, sel, phosphate, kaolin, magnésium, ...) et l'énergie (charbon, pétrole, gaz naturel, pétrole de schiste, ...)

Endettement de l’État : 22 000 Mds$, soit 103 % du PIB

Énergie : En 2003, le pays importait 28 % de ses besoins énergétiques. Depuis, la technique de fracturation hydraulique permet d'extraire du gaz et du pétrole de schiste qui pourrait donner aux USA 100 % de son indépendance énergétique dès 2020. Pour autant, cette technique reste très décriée en termes d'écologie (risques d'affaissement minier, émissions de méthane - gaz à effet de serre, dégradation des paysages, dégradations environnementales, ...)

Taux de chômage :· 3,4 % en mai 2019 (contre 8,6 % en France)

Salaire moyen mensuel : 3 138 USD en 2019 (soit 2 815 €, contre 2 250 € en France)

Drapeau : Surnommé "Stars and Stripes" (étoiles et bandes). Les 13 bandes horizontales en alternance rouge et blanc représentent les 13 colonies Anglaises d'Amérique à l'origine (avant la Guerre d'indépendance). Désormais composée de 50 états depuis l'intégration à l'Union de l'Alaska (1959, bien qu'acheté aux Russes dès 1867) et de l'archipel d'Hawaï (1960, bien qu'annexé par les USA dès 1898), le rectangle bleu en haut à gauche contient 50 étoiles blanches, une par état de l'Union.

A noter que les 3 couleurs du drapeau américain, adopté peu après la déclaration d'indépendance le 17 juin 1777, auraient fortement inspiré les révolutionnaires Français en 1792 pour choisir celle du drapeau tricolore actuel...

 

Histoire :

-25 000 environ avant JC : La communauté scientifique est divisée sur l'origine des premiers peuplements en Amérique du Nord. Une théorie récente pense qu'une migration humaine serait venue d'Europe du Nord il y a environ 19 000 ans. D'autres spécialistes croient plutôt que les premiers habitants auraient traversé l'océan Pacifique par bateau pour arriver d'abord en Amérique du Sud. D'autres enfin pensent que l'occupation humaine est arrivée par la terre, au niveau du détroit de Bering, profitant d'une baisse du niveau de la mer...

-7 000 environ avant JC : L'hypothèse la plus connue est confirmée : en 1996, la découverte de l'homme de Kennewick d'origine Caucasienne semble démontrer que des tribus de Mongolie et de Sibérie auraient, par petites bandes de chasseurs, émigré d'Asie par le détroit de Bering. Ces chasseurs, même si ils ne sont sans doute pas les premiers arrivés, auraient alors occupé l'Amérique toute entière, et seraient les principaux ancêtres des peuples autochtones actuels.

Les peuples autochtones : À en croire les études contemporaines, les Amérindiens pourraient donc provenir aussi bien d'Asie que d'Europe ou de l'Océanie. Les divers groupes se seraient mélangés à la suite d'alliances ou de guerres. A l'arrivée des premiers colons Européens, plusieurs communautés occupent l'Amérique du Nord : les Iroquois (dans la vallée du Saint-Laurent, les grands lacs, la vallée du fleuve Hudson et jusqu'à la partie ouest des Appalaches); les Algonquins (grands lacs, Est, et côte Atlantique); les Muskogéens (près du Mississippi jusqu'en Floride) ; les Sioux (au centre du continent); les Athapascans (dont les Navajos, les Apaches, au Sud Ouest), les Inuit (dans l'actuel Alaska), ...

1497 : Les navigateurs Jean et Sébastien Cabot, au service de Henry VIII d’Angleterre, découvrent Terre-Neuve et explorent les côtes du Labrador et de la Nouvelle-Angleterre.

1513 : L’Espagnol Juan Ponce de León découvre la Floride

1524 : L’Italien Giovanni da Verrazano explore les côtes atlantiques de la Caroline du Nord jusqu'au Maine, pour le compte de François 1er.

1534 : Le Français Jacques Cartier découvre l’estuaire du Saint-Laurent.

Fin du XVIème siècle : Début de la colonisation Européenne. La France occupe un territoire (la Nouvelle France) qui va des rives Nord du Saint-Laurent à celles du Mississippi jusqu'au sud à l'actuelle Louisiane (ainsi nommée en l'honneur de Louis XIV), et jusqu'aux Rocheuses à l'Ouest. Les Espagnols remontent du Sud jusqu'à la Californie, le Nouveau-Mexique, et la Floride.

1607 : Les Anglais arrivent à Jameston (Virginie), conduits par le capitaine John Smith qui sera capturé à cette occasion par la fille du chef de la tribu Powhatan : Pocahontas, la célèbre Amérindienne.

1609 : Henry Hudson fonde la Nouvelle-Amsterdam à l'extrémité de la presqu'île de Manhattan, pour le compte des Hollandais. Peter Minuit achète l'île aux Algonquins Manhattes en 1624 (pour 60 florins !). Une colonie Hollandaise s'y implante. En 1653, un certain Peter Stuyvesant fait construire un mur pour résister aux Anglais, à l'emplacement de l'actuelle Wall Street. Juste à côté, des établissements Suédois s'installent au Delaware à partir de 1638.

1620 : 102 pèlerins, protestants dissidents Anglais, puritains, débarquent à Plymouth près de Cape Cod à bord du Mayflower pour y fonder une colonie. Les Anglais coloniseront ensuite progressivement toute la côte Est (de la Nouvelle Angleterre jusqu'aux portes de la Floride), éliminant au passage les colonies Suédoises et Hollandaises. L'Amérique devient alors une terre d'asile pour toutes sortes de dissidents malmenés en Europe, que ce soient les catholiques Anglais, les protestants Français chassés par la révocation de l’Édit de Nantes (1685), les Allemands, ...

XVIIème et XVIIIème siècles : extension des 13 colonies Britanniques, chacune étant dotée d'une constitution et dirigée par un Gouverneur représentant la Couronne Anglaise :

- en Nouvelle-Angleterre : 4 colonies peuplées de puritains (New-Hampshire, Massachusetts, Connecticut, Rhode Island). Boston est sera la ville principale, c'est là que sera fondée la première université dès 1636 : Harvard.

- au Sud : 5 colonies à vocation agricole (Maryland, Virginie, Caroline du Nord et du Sud, Géorgie) où s'implanteront progressivement des plantations de tabac, de riz et de coton cultivées par des esclaves venus d'Afrique

- au Centre-Est : 4 colonies (New York, New Jersey, Delaware, Pennsylvanie), au peuplement plus diversifié. Philadelphie en sera la ville principale, fondée par les Quakers (anglicans dissidents) dont le plus célèbre représentant est William Penn qui donnera son nom à l’État de Pennsylvanie, et établira des rapports fraternels avec les Indiens qui occupaient les lieux.

1715 : Le Traité d'Utrecht oblige la France à céder l'Acadie, Terre-Neuve et la Baie d'Hudson aux Anglais. Les Acadiens se réfugient alors au Québec, ou en Louisiane restés sous contrôle Français.

1754 à 1762 : la Guerre de Sept Ans oppose les empires coloniaux Anglais et Français (et leurs alliés Amérindiens) sur le continent Américain. Si Louis-Joseph de Montcalm remporte quelques batailles, au final les Français perdent la plupart de leurs possessions.

1766 : Le gouvernement Britannique cherche à financer ses guerres par de nouvelles taxes, imposées aux colons d'Amérique. La protestation des colons a conduit à la suppression de cette taxe Stamp Act.

1773 : La rébellion contre le pouvoir Britannique s'est amplifiée à Boston, quand des colons ont symboliquement jeté à la mer une cargaison de thé de la Compagnie des Indes : la Boston Tea Party.

1775 : La bataille de Lexington, avec George Washington comme commandant en chef, sonne le début de la guerre pour l'indépendance américaine. Il trouvera comme allié la France (qu'il avait pourtant combattu pendant la guerre de sept ans), France ravie de pouvoir prendre sa revanche sur les Anglais...

4 juillet 1776 : Les ponts sont définitivement rompus avec l'Angleterre. Thomas Jefferson rédige la déclaration d'indépendance (en s'inspirant des principes de la philosophie des Lumières, mais laissant cependant de côté la question de l'esclavage), et la fait adopter au Congrès à Philadelphie. Ce jour est resté aujourd'hui celui de la fête nationale. La Guerre continue cependant, avec l'appui militaire de la France obtenu avec le soutien du Marquis Gilbert Motier De La Fayette (ami de George Washington) par Benjamin Franklin, jusqu'à la victoire de Yorktown en 1781.

Thomas Jefferson, Gilbert Motier De La Fayette, George Washington, Benjamin Franklin 

1783 : le Traité de Paris met un terme à la guerre, et reconnaît l'indépendance des États-Unis d'Amérique. Une constitution et un gouvernement fédéral se mettent en place dès 1787, principes adoptés progressivement jusqu'en 1796 par chacune des 13 colonies devenus États fondateurs.

4 mars 1789 : George Washington est élu 1er président des États-Unis d'Amérique.

1803 : La France Bonapartiste vend la Louisiane aux USA (pour 15 millions de $)

1812 à 1815 : Nouvelle guerre d'indépendance contre le Royaume-Uni, afin de résister à la volonté des Anglais d'interdire le commerce entre les États-Unis et la France.

1820 à 1863 : Colonisation vers l'Ouest. Les pionniers évincent les Amérindiens à mesure de leur marche vers le Pacifique. Leurs motivations sont variables : idéologique pour les Mormons qui s'installent vers le Lac Salé, rêve de fortune pour environ 100 000 chercheurs d'or, terres vierges vendues à très bas prix pour les vocations agricoles, ...



1830 à 1860 : Nord et Sud, une croissance à deux vitesses. Si le Nord-Est s'industrialise, les états du Sud restent essentiellement agricoles, le coton étant devenu la culture principale. L’État fédéral, constatant que les riches planteurs du Sud préfèrent acheter des produits venus d'Europe à la production continentale, cherche à imposer des tarifs douaniers. Dans le même temps, le Royaume-Uni (1833) puis la France (1848) abolissent l'esclavage, source principale de main d’œuvre des plantations du Sud. Le conflit entre les 23 États abolitionnistes dits "libres" (au Nord) et les 9 États légalisant l'esclavage (au Sud) fait rage (lire La Case de l'Oncle Tom, 1852).



1860 : le républicain Abraham Lincoln profite d'un cafouillage au parti démocrate (qui présente 2 candidats) pour être élu 16ème président des États-Unis. Il annoncera l'émancipation des esclaves en 1862.


1861 à 1865 : Guerre de Sécession. Les tensions entre Nord et Sud ont débouché sur un conflit armé de grande ampleur, chaque camp essayant de s'emparer de la capitale adverse. Sur le front sud, les États de l'Union (nord) priveront les États confédérés (sud) de l'accès au Mississippi (1862) en prenant Nouvelle-Orléans. Sur le front de l'est, les batailles de Fredericksburg et Gettysburg (1863) feront des dizaines de milliers de morts.

Après la chute d'Atlanta puis de Savannah (1864), le général Grant (Union, nord) reçoit la reddition du général Lee (Confédéré, sud) le 9 avril 1865. La guerre aura causé au total 500 000 morts dans les deux camps... Jusqu'à Abraham Lincoln, assassiné le 14 avril 1865. Au final, le 13ème amendement de la constitution supprimera l'esclavage sur tout le continent américain. Les Noirs n'en gagnent pas pour autant l'égalité des droits, rien n'est prévu pour les intégrer dans la société. Le droit des femmes n'y est pas plus garanti...

La résistance Sudiste blanche s'organise, à travers notamment des sociétés secrètes racistes et violentes comme le Ku Klux Klan.

Généraux Grant (Union, nord) et Lee (Confédérés, sud) 

1865 à 1918 : L'âge d'or de l'industrialisation.

Avec la conquête de l'Ouest (et la spoliation des terres Amérindiennes), le développement du chemin de fer transcontinental (1869), la fin de la colonisation d'est en ouest marque le début de la révolution industrielle. En 30 ans, le nombre de brevets déposés (comme le téléphone, par Graham Bell) est multiplié par 5. Des géants industriels émergent (comme John Davison Rockefeller avec les compagnies pétrolières, Andrew Carnegie pour l'acier, John Piermont Morgan pour la banque).

Plus de 65 millions de migrants Irlandais, Italiens, Russes, Juifs d'Europe centrale, Allemands, ... fuyant famine / misère / persécutions en Europe, sont accueillis aux États-Unis avec bienveillance. New-York (et notamment Ellis Island) est une des principales portes d'entrée de ces immigrants. Les 46 mètres de la statue "La liberté éclairant le monde" du Colmarien Auguste Bartholdi (offerte par la France en 1876), symbolisent ainsi l'accueil de ces immigrants depuis son inauguration en 1886.

La main d’œuvre est désormais là pour développer l'appareil productif américain. A partir de 1900, la concentration monopolistique de grands trusts industriels menace le bien commun, le pouvoir d'achat des ouvriers commence à baisser. En 1906, le 26ème président Théodore Roosevelt Jr. s'appuie sur la loi dite Sherman anti-trust pour garantir aux consommateurs une véritable sécurité sanitaire.

1918 et après-guerre : les années folles.

L'Amérique profite de l'affaiblissement des grandes puissances Européennes (Royaume-Uni, France) aux lendemains de la 1ère guerre mondiale. La bourse flambe, le jazz va naître, les suffragettes obtiennent le droit de vote pour les femmes. Dans le même temps les puritains imposent la prohibition de l'alcool dès 1919, ce qui fera les beaux jours de la mafia productrice d'alcool de contrebande (Al Capone dit "Scarface", par exemple)

du 24 au 29 octobre 1929 : le krach de Wall Street

Après des années de croissance lors des années folles, l'excès de confiance des marchés financiers a mis en place des mécanismes d'achat d'actions à crédit : avec 1 seul dollar, on pouvait acheter l'équivalent de 10 dollars en actions. Plusieurs événements en Europe ont conduit à des ventes massives, qui ont percé cette bulle spéculative ce fameux "jeudi noir" : l'indice Dow Jones perd 22,9 % dans la journée (et perdra 89 % de sa valeur au final). Toute la bourse s'effondre dans les jours qui suivent. L'économie mondiale vacille, de nombreux économistes voient même dans ce Black Thursday les origines de la crise Allemande de 1933, qui conduira à la 2ème Guerre Mondiale... Il faudra attendre 1954 pour retrouver des valeurs comparables d'avant crise de 1929 au niveau des indices boursiers.

1929 à 1941 : Grande Dépression et New Deal.

Suite à cet effondrement financier, de nombreuses fortunes se sont retrouvées ruinées, 773 établissements bancaires ont fait faillite, ... Le chômage (multiplié par 10 : jusqu'à 24,9 % de la population active en 1933) et la pauvreté (plus de 2 millions de sans-abri) explosent. Et pour ne rien arranger, la sécheresse (notamment dans la région du Dust Bowl racontée par John Steinbeck dans "Les raisins de la colère" - 1939) provoquera la première grave catastrophe écologique et agricole du pays, ruinant des milliers de fermiers du Middle West. Cette misère généralisée a favorisé la montée du communisme dans les milieux populaires.

Pour répondre à cette crise, le 32ème président des États-Unis démocrate Franklin Delano Roosevelt a mis en place le programme New Deal incluant réforme des banques, aides sociales, programmes agricoles, investissements destinés à redonner confiance à l'économie.

Si socialement plusieurs de ces réformes sont toujours en partie valides aujourd'hui (comme le Social Security Act, ou les lois de protection syndicale), le déficit public s'est creusé. En 1938, il restait encore 11 millions de chômeurs...


1941 à 1945 : Seconde Guerre Mondiale.

Au début de la 2ème Guerre Mondiale, les États-Unis rechignent à entrer en guerre, limitant leur actions à fournir le Royaume-Uni en armes et équipements. C'est l'attaque surprise de la base américaine de Pearl Harbor sur l'île de Oahu à Hawaï, par les Japonais le 7 décembre 1941 en réponse à un embargo pétrolier, qui provoquera l'entrée des USA dans le conflit mondial. Ils s'associeront alors aux forces Russes et Anglaises contre l'Axe (Allemagne, Italie, Japon).

On retiendra quelques dates, comme :

- 6 juin 1944, opération Overlord sur les côtes de Normandie;

- 4 février 1945, conférence de Yalta : Roosevelt - USA, Staline - URSS, Churchill - UK;

- 25 avril 1945, charte des Nations-Unies signée à San Francisco;

- 6 et 9 août 1945, les avions bombardiers B-29 Enola Gay et Bockstar larguent une bombe atomique sur Iroshima et Nagasaki : 110 000 à 250 000 morts (sans compter les cas ultérieurs de cancers ou autres effets secondaires);

- 20 novembre 1945, début du procès de Nuremberg;

Au cours de ce conflit le plus meurtrier de l'histoire, entre 60 et 80 millions de personnes seront tuées, majoritairement des civils. 418 000 soldats américains y laisseront leur vie.

Sur le plan économique néanmoins, la guerre a fait baisser le chômage, et a sorti le pays de la Grande Dépression. La conférence monétaire et financière de Bretton Woods (New Hampshire, accord ratifié le 21 juillet 1944), animée par l'opposition entre les économistes Keynes (UK) et White (US), met en place le Fonds Monétaire International (FMI) et proclame le dollar comme valeur étalon. Le dollar devient ainsi monnaie d'échange mondiale pour le commerce international. Certes le dollar reste encore - provisoirement - indexé sur l'or à 35$ l'once. Il faut dire que les USA possèdent alors 80 % des réserves mondiales en or...

1947 à 1951 : La reconstruction.

La relance de l'économie Américaine s'est accélérée par le besoin de reconstruction d'une Europe meurtrie au sortir de la guerre. Plutôt que de faire payer cette reconstruction par l'Allemagne, le Secrétaire d’État Georges Marshall a considéré qu'il était plus sage, pour la stabilité du monde, que les États-Unis "fassent tout pour aider". Le plan Marshall, ratifié à Paris le 20 septembre 1947, a ainsi mis en œuvre un programme américain de prêts accordés aux différents États, prêts assortis de la condition d'importer pour un montant équivalent d'équipements et de produits américains. 16 milliards de dollars de l'époque (environ 160 milliards aujourd'hui) ont été prêtés en 4 ans. Ce plan a par contre été rejeté par l'Union Soviétique et les futurs pays du bloc de l'Est.

1947 à 1962 : Guerre froide (le début).

Le Plan Marshall s'accompagne de la doctrine américaine qui considère que la paix et la stabilité mondiale reposent sur la politique de libre-échange. Cette doctrine s'oppose donc très vite au communisme soviétique. Le monde se partage alors entre deux camps. Les deux grands blocs ne s'affronteront jamais directement, pour autant les tensions furent très importantes.

Sur le territoire américain, la peur populaire (dite "peur rouge") de l'espionnage soviétique communiste s'amplifie, nourrie par le blocus de Berlin, ou la guerre de Corée. Ainsi pendant plusieurs années, la commission présidée par le sénateur Républicain Joseph McCarthy traqua les citoyens soupçonnés d'être communiste, d'avoir des sympathies pour l'URSS, voire d'être espion Soviétique. De nombreuses personnalités (comme le président Harry Truman, Charlie Chaplin, Elia Kazan ou Orson Welles) ont ainsi fait l'objet de soupçons voire d'enquêtes dans le cadre de cette chasse aux sorcières, certains étant contraints de dénoncer d'autres personnalités pour être épargnés... McCarthy a finalement été censuré par le Sénat en 1954.

Dans le monde, de nombreux conflits ont opposé les deux blocs : Chine (naissance de la République Populaire - 1949), Allemagne (qui se sépare en deux -1949), Corée (Guerre entre nord et sud - 1950), Indochine (défaite de la France et séparation du Vietnam en 2 états - 1954), Égypte (crise du canal de Suez - 1956), Hongrie (insurrection de Budapest - 1956), Cuba (révolution - 1959, débarquement US à la Baie des cochons - 1961, puis crise des missiles - 1962), Berlin (construction du mur - 1961)... L'OTAN est créé dès 1949.

22 novembre 1963 : Assassinat de John Fitzgerald Kennedy.

Élu en 1961 à 43 ans, le jeune et très populaire 35ème président démocrate des États-Unis, en pré-campagne électorale à Dallas, est assassiné dans sa voiture décapotable par un tir qui l'atteint en pleine tête, aux côtés de sa femme Jacky. La commission d'enquête dirigée par le président républicain de la Cour Suprême Earl Warren conclura à la thèse d'un tireur isolé, Lee Harvey Oswald, arrêté quelques heures plus tard (et lui même assassiné deux jours après par Jack Ruby). Les motivations de cet assassinat restent encore aujourd'hui obscures. Face à la version officielle, de très nombreuses hypothèses de complot se sont multipliées, de l'existence d'un 2ème tireur à un coup monté par les opposants de la CIA, de la mafia de Chicago, de l'extrême droite Texane, de Cuba ou de l'URSS elle-même...

3 juillet 1964 : Civil Rights Act.

Si l'esclavage a bien été aboli dans les années 1860, l'égalité des droits entre Blancs et Noirs n'en a pas pour autant été garantie. Des hôtels, restaurants, salles de spectacle, lieux publics, restent notamment interdits aux Noirs dans certains États. En 1955, Rosa Parks refuse de céder sa place à un blanc dans un bus à Montgomery (Alabama), elle sera arrêtée pour cela au titre des lois ségrégationnistes de la ville, et se verra infliger une amende de 15$.

Fort du principe de désobéissance civile non violente utilisé par Ghandi en Inde, le jeune pasteur baptiste Martin Luther King Jr. soutient le boycott de ces bus, jusqu'à obliger un an plus tard la Cour Suprême à déclarer illégale toute ségrégation dans les lieux publics. Échappant plusieurs fois à des attentats, des soupçons de communisme, et autres écoutes par le FBI, Martin Luther King Jr. continue son combat pour l'égalité des droits civiques. Il organise en 1963 une marche sur Washington D.C. pour l'emploi et la liberté qui réunira 250 000 personnes. C'est là, face au Lincoln Memorial, qu'il prononcera son discours ponctué par la très célèbre formule "I have a dream".

Le principe non-violent revendiqué par le pasteur n'est pas partagé par toute la communauté noire. Malcolm Little, dit Malcolm X, prône pour sa part un repli identitaire, le séparatisme noir, encadre l'organisation d'un groupe paramilitaire. Il sera assassiné en 1965 à New-York, Harlem. Ses idées seront néanmoins reprises plus tard par la militante féministe Angela Davis, ou les Black Panthers mouvement révolutionnaire de libération afro-américaine.

Le 3 juillet 1964, Martin Luther King Jr. obtient la signature du Civil Rights Act, qui déclare illégale toute discrimination reposant sur la race, la couleur, la religion, le sexe, ou l’origine nationale. Quelques mois plus tard, le Voting Rights Act interdit les discriminations raciales dans le vote. Pour son action non-violente, le prix Nobel de la Paix sera remis à Martin Luther King Jr. en 1964. Il sera assassiné à 39 ans le 4 avril 1968 au balcon du Lorraine Motel de Memphis (Tennessee). James Earl Ray, un ségrégationniste blanc est arrêté 2 mois plus tard et accusé de ce meurtre. Une autre thèse désignera plus tard Loyd Jowers, propriétaire d'un restaurant proche du motel, comme organisateur de cet assassinat...

1964 à 1972 : Guerre du Vietnam.

Jusqu'en 1954, l'Indochine était Française. Une guerre de résistance et d'indépendance a conduit aux accords de Genève, divisant ce territoire en 4 pays : le Laos, le Cambodge, la République Démocratique du VietNam (capitole Hanoï au nord, communiste sous l'influence soviétique), et la République du Vietnam (capitale Saïgon au sud, anti-communiste sous l'influence des USA).

Au Sud, le mouvement insurrectionnel "Viet-Cong" soutenu par le Nord manœuvre dans l'intention d'unifier les 2 états sous le même régime communiste. Les États-Unis, dans ce contexte de guerre froide et afin de stopper l'extension du communisme, ont dès 1955 envoyé des conseillers militaires au Sud, puis des premières troupes à partir de 1965. L'opération Rolling Thunder, succession de bombardements massifs du Nord par l'aviation US jusqu'en novembre 1968, ainsi que le déploiement de troupes militaires au sol, n'ont cependant pas empêché le développement des conflits. L'armée américaine s'est au contraire enlisée, face à la résistance Viet-Cong qui s'organise en guerilla. Le mouvement s'est même étendu aux pays voisins Cambodge et Laos, qui deviendront communistes.

A partir de 1966, les premières contestations de cette guerre émergent : une marche réunit 100 000 personnes à Washington D.C. devant le Pentagone en octobre 1967, l'université Columbia de New-York est occupée en avril 1968, des centaines de jeunes fuient au Canada pour échapper à leur mobilisation, ... Le mouvement hippie atteint alors son apogée, soutenu par de nombreux artistes au festival de Monterrey (Californie, juin 1967) puis de Woodstock (New-York, août 1969).


Face à cet enlisement, et une opinion publique de plus en plus hostile, le 37ème président républicain Richard Nixon retire progressivement ses troupes à partir de 1970. Les derniers combattants US quitteront le Vietnam en octobre 1972. Plus de 8,7 millions de jeunes américains ont ainsi participé à cette guerre entre 1965 et 1972. Au final, le conflit aurait fait plus de 3 millions de victimes, dont environ 60 000 soldats US tués, et comme toujours une majorité de civils (jusqu'à 2 millions estimés !)

Ce conflit armé reste un traumatisme pour nombre d'américains, et a très vite inspiré Hollywood avec plus de 400 films produits sur ce sujet, dont quelques chefs d'oeuvre : Voyage au bout de l'enfer (1978), Apocalypse Now (1979), Rambo (1982), Rambo 2 (1985), Platoon (1986), Good Morning Vietnam (1987), Full Metal Jacket (1987), Né un 4 juillet (1990), ... Contrairement aux idées reçues, le film satirique M*A*S*H de Robert Altman (1970), primé à Cannes, ne se déroule pas au Vietnam mais pendant la guerre de Corée entre 1950 et 1953. Néanmoins, sa date de sortie en pleine guerre du Vietnam n'est sans doute pas un hasard...

Le gouvernement Vietnamien du Sud résistera encore quelques temps aux assauts du Nord, jusqu'à la chute de Saïgon (qui sera rebaptisée Hô-Chi-Minh-Ville) en avril 1975. Les premiers boat-people, réfugiés Sud-Vietnamiens fuyant le régime communiste de Hanoï (devenue capitale du Vietnam unifié), vont alors chercher secours par la mer. Plusieurs millions quitteront ainsi leur pays, on estime que plus de 200 000 d'entre eux y laisseront la vie. La mobilisation d'intellectuels et d'associations humanitaires comme Médecins du monde avait alors réussi à organiser la communauté internationale, pour accueillir ces familles en perdition...

21 juillet 1969 : "Un bon de géant pour l'humanité" !

Dès 1957, les premiers succès de la conquête spatiale soviétique impressionnaient le monde : 1er satellite Spoutnik, chienne Laïka lancée dans l'espace, première sonde lunaire en 1959, ... Pour le président John F. Kennedy, l'annonce du lancement du premier homme dans l'espace Youri Gagarine par les Russes le 12 avril 1961 fut celle de trop. Sur fond de guerre froide et de compétition entre les deux superpuissances URSS et USA, le programme Apollo de la NASA était lancé, consacrant jusqu'à 5,5 % du budget fédéral pour gagner cette course à l'espace.

Après plusieurs versions de fusée, différents lancements de vols sans équipage dans un premier temps, puis vols habités, la fusée Saturn V lancée le 16 juillet 1969 dans le cadre de la mission Apollo 11 expédie les 3 astronautes Neil Amstrong, Buzz Aldrin, et Michael Collins vers la Lune. Le 21 juillet à 2h56 GMT, le monde entier voit à la télévision Neil Amstrong descendre l'échelle du module lunaire Eagle, prononcer cette phrase historique « That's one small step for man, one giant leap for mankind » (« C'est un petit pas pour un homme, mais un bond de géant pour l'humanité »), puis fouler pour la première fois le sol de la Mer de la Tranquillité. Buzz Aldrin suivra. Puis d'autres missions lunaires, jusqu'à Apollo 17 en 1972, consacreront la suprématie spatiale des États-Unis.

15 août 1971 : Fin de la parité or-dollar.

Les accords de Bretton Woods en 1944 avaient certes désigné le dollar en monnaie étalon, mais en prenant soin de fixer une parité fixe avec l'or (à 35$ l'once) pour garantir une stabilité monétaire.

Pour autant, l'utilisation massive du dollar pour la finance et le commerce international, comme pour compenser la balance commerciale négative des États-Unis dans les années 1960, a conduit les USA à produire bien plus de dollars que ses réserves d'or ne pouvaient couvrir officiellement.

Pour s'affranchir de ces problèmes, le Président Richard Nixon décide de suspendre la parité en or du dollar. Le FMI confirmera cet abandon dans les accords de Jamaïque en 1976. C'est le début des monnaies avec taux de change flottant. Les fluctuations du dollar, à la main de la Fed (Federal Reserve : Banque Centrale des États-Unis), deviennent alors définitivement le thermomètre (voire le chef-d'orchestre) de l'économie mondiale.

Pour illustration : le pic de production pétrolière qui suivit aux USA, doublé d'une dévaluation du dollar, fut à l'origine du 1er choc pétrolier de 1973 : augmentation massive du prix du pétrole brut.

1972 : Scandale du Watergate.

Le siège du parti démocrate se situe alors dans l'immeuble du Watergate sur les rives du Potomac, à Washington D.C. Dans la nuit du 17 juin, cinq cambrioleurs sont repérés par un agent de sécurité, et arrêtés. Parmi eux, James McCord un ancien du FBI et de la CIA, est porteur de matériel d'écoute et d'un carnet d'adresses avec des n° de téléphone à la Maison Blanche. Le président Républicain Richard Nixon, en campagne électorale pour sa réélection, nie toute implication. Pour autant, le Washington Post mandate deux journalistes, Carl Bernstein et Bob Woodward, pour enquêter sur cette affaire, bien aidés par un mystérieux informateur "Deep Throat" (gorge profonde) qui s'avérera des années plus tard être William Mark Felt, alors n°2 du FBI.

Les premières révélations n'empêchent pas Richard Nixon d'être réélu en novembre 1972. Néanmoins les aveux de James McCord, faisant état de pressions de la Maison-Blanche lors de son procès, conduisent le Sénat à mettre en place une commission d'enquête. Pour ne pas répondre à cette commission, Nixon se réfugie assez vite derrière le motif de protection de la sécurité nationale. Pour autant les révélations continuent, les conspirations conduites depuis le Bureau Ovale deviennent incontestables, certains responsables se mettent à parler, jusqu'au directeur du FBI Patrick Gray qui reconnait avoir détruit des documents compromettants avant de démissionner, puis le conseiller juridique de la Maison-Blanche John Dean qui accable le président Nixon en personne. La cote de popularité de Nixon s'effondre, mais il résiste toujours à la pression, en refusant notamment de remettre l'intégralité des bandes magnétiques demandées par le Procureur Spécial.

Le 12 juillet 1974, la commission d'enquête sénatoriale publie les 2 000 pages de son rapport qui confirment la responsabilité du président. La Cour Suprême oblige alors Nixon à remettre les bandes magnétiques, tandis que la Chambre des Représentants engage une procédure d'impeachment qui, si elle obtient le vote de 2/3 des Sénateurs, le destituera de son mandat présidentiel. Isolé, Nixon préfère annoncer sa démission le 8 août 1974 à la télévision. Son vice-président Gerald Ford lui succédera, sa première décision sera... de gracier Richard Nixon !

Les journalistes Carl Bernstein et Bob Woodward , très violemment critiqués par la Maison Blanche pendant cette affaire, recevront en 1973 le Prix Pulitzer pour ce travail d'enquête, et écriront un livre qui sera adapté au cinéma par Alan J. Pakula : Les hommes du Président (1976), produit et interprété par Robert Redford.

1979 : Révolution Iranienne.

L'Iran, dirigé d'une main de fer par le Shah Mohamed Reza Pahlavi, est alors un rempart stable contre la pénétration soviétique au Moyen-Orient. Le Shah est à ce titre soutenu par les États-Unis, y compris militairement quand il s'agit d'endiguer les contestations populaires qui montent, d'abord laïques puis religieuses.

Début 1979, les manifestations prennent de l'ampleur, l'Ayatollah Khomeyni chiite prend le pouvoir et installe un régime théocratique strict. Le Shah fuit le pays, et trouve refuge en Égypte puis à New-York pour soigner un cancer. Les États-Unis sont alors qualifiés par le pouvoir Iranien d'impérialistes, de "Grand Satan". Le 4 novembre, des étudiants prennent d'assaut l'ambassade américaine de Téhéran, et retiendront en otage 56 diplomates et civils américains pendant 444 jours.

En réponse, le 39ème président des USA le démocrate Jimmy Carter stoppe les importations de pétrole Iranien, et expulse un grand nombre de ressortissants Iraniens des États-Unis, bloque les fonds Iraniens déposés dans les banques américaines. Cet épisode est le déclencheur de la 2ème crise mondiale du pétrole. Les otages seront libérés le 20 janvier 1981, quelques jours après l'investiture du nouveau président, le républicain Ronald Reagan. L'administration de ce dernier sera néanmoins impliquée plus tard dans l'IranGate, scandale politico-financier sur fond de trafic d'armes avec l'Iran malgré l'embargo.

1980 à 1989 : Vers la fin de la Guerre Froide.

Si son prédécesseur Jimmy Carter avait plutôt œuvré contre l'escalade et la prolifération des armes nucléaires entre les 2 grandes puissances mondiales (à travers notamment les accords Salt et Salt 2), Ronald Reagan fut porteur d'un discours fondamentalement anti-communiste. Il qualifie l'Union soviétique « Empire du mal », soutient partout dans le monde les mouvements anticommunistes, augmente considérablement les dépenses militaires. La course aux armements est relancée, jusqu'à l'effondrement du prix du pétrole en 1985 qui a mis à mal l'économie Soviétique, dépendante de ce cours pour ses exportations.

Les relations entre les 2 superpuissances se détendent alors. Des négociations de désarmement avec le dirigeant soviétique Mickaïl Gorbatchev sont engagées, jusqu'à signature du traité INF le 8 décembre 1987 sur les Forces Nucléaires à portée Intermédiaire. Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin séparant les 2 Allemagnes tombe. Quelques semaines plus tard le 3 décembre 1989, le sommet de Malte déclare la Guerre Froide officiellement terminée. Avec la chute des régimes communistes en Europe, L'Union soviétique disparaîtra deux ans plus tard : les 15 républiques socialistes soviétiques, dont la Russie, proclament leur indépendance. Les États-Unis se retrouvent alors seule hyperpuissance mondiale, la culture américaine s'étend, y compris dans les ex-pays communistes.

Côté économie, à l'instar de Margaret Thatcher en Angleterre, Ronald Reagan s'inscrit dans une politique néolibérale forte. Il réduit les impôts, réévalue le dollar de 50 %, ce qui fera exploser l'économie des pays d'Amérique Latine (qui remboursent leur dette en dollars) et fera dire au président Français François Mitterrand "Les États-Unis nous font payer leur chômage et leur déficit. C’est nous qui permettons à Reagan de continuer une politique qui nous écrase".

1990 : Première Guerre du Golfe.

Pendant la guerre froide, les USA ont apporté leur soutien politique et logistique à l'Irak dans son conflit avec son voisin Iranien. Les ventes d'armes battent des records, jusqu'au cessez-le-feu signé en novembre 1988. L'Irak dirigé par Saddam Hussein est alors criblé de dettes, et décide le 2 août 1990 d'envahir le petit mais prospère émirat voisin : le Koweït. En 4 heures, l'opération est terminée.

Le 41ème président américain Georges Herbert Walker Bush, républicain, saisit immédiatement le Conseil de Sécurité de l'ONU qui condamne cette invasion, vote un embargo, et autorisera quelques jours plus tard l'usage de la force. Pour protéger l'Arabie Saoudite d'une éventuelle attaque Irakienne, l'opération Bouclier du Désert se met en place très vite, plusieurs centaines de milliers de soldats d'un coalition conduite par les forces armées US (dont 18 000 soldats Français) se déploient dans les pays voisins de la péninsule Arabique. Après des mois de tentatives diplomatiques pour éviter le conflit armé, le constat d'échec est fait. Saddam Hussein, cherchant sans doute à rallier le monde Arabe, devient menaçant à l'égard d'Israël.

Saddam Hussein, Georges H W Bush, opération "Tempête du désert"

Le 17 janvier 1991, l'opération Tempête du désert est lancée . En 42 jours, les 2 250 avions de la coalition auront largué 88 500 tonnes de bombes. la presque totalité des infrastructures civiles et militaires Irakiennes a été détruite. Les troupes au sol libèrent ensuite Koweït City en moins de 100 heures, et neutralisent la Garde Républicaine Irakienne.

Au cessez-le-feu, les troupes Irakiennes se retirent du Koweït, dans une logique de terre brulée, mettant notamment le feu aux installations pétrolières Koweïtiennes. Saddam Hussein reste néanmoins au pouvoir. L'embargo total contre l'Irak est maintenu par l'ONU jusqu'en 1995, et la résolution 986 dite « pétrole contre nourriture » qui autorise Bagdad à procéder à des ventes limitées de pétrole, pour des raisons humanitaires.

1993 - 2001 : Les années Clinton

A l'issue de la guerre froide, cette période de paix pour l'histoire moderne américaine fut marquée par une expansion économique continue inédite, avec 116 mois de croissance consécutifs. Le 42ème président des USA William Jefferson Blythe III (dit Bill) Clinton, premier président démocrate à enchaîner deux mandats depuis Franklin Delano Roosevelt, a créé 22,5 millions d'emplois en huit ans, a réduit le chômage (jusqu'à celui de la population afro-américaine dont le taux de chômage a été divisé par deux, passant de 14 % à 7 %), a permis à 7 millions d'américains de ne plus être sous le seuil de pauvreté, a favorisé l'accession à la propriété en obligeant les organismes prêteurs à étendre les prêts aux emprunteurs à faible et modeste revenu... Cette dernière mesure est par contre à l'origine de la crise des subprimes en 2007 (voir plus loin)

Ces bons résultats économiques ont été ternis par quelques accusations et scandales. La plus importante est l'affaire Monika Lewinski : jeune stagiaire à la Maison Blanche, elle aurait été victime de harcèlement sexuel du président. Dans un premier temps, Bill Clinton a nié sous serment toute relation sexuelle avec sa stagiaire, y compris devant le procureur de la Cour Suprême le 17 janvier 1998. Il admettra cependant 7 mois plus tard devant le Grand Jury avoir eu "une relation inconvenante, inappropriée". Or, le parjure reste une faute très grave aux États-Unis, et permet au Congrès d'entamer une procédure d'impeachment. La majorité des deux tiers des Sénateurs requise pour le destituer n'est néanmoins pas obtenue par l'opposition. Bill Clinton certes affaibli a pu terminer son mandat.

11 septembre 2001 : Attentats de New-York et Washington

08:46 heure locale : le Boeing 767 n°11 American Airlines s'écrase entre le 93ème et le 99 étage de la tour nord du World Trade Center, au sud de Manhattan à New-York, avec à son bord 81 passagers et 11 membres d'équipage. L'incendie consécutif au choc provoquera l'effondrement de la tour à 10:28.

09:03 : le Boeing n°175 United Airlines s'écrase à son tour entre le 78ème et le 84ème étage de la tour sud du World Trade Center, avec à son bord 56 passagers et 8 membres d'équipage. Cette tour s'effondrera en premier avec l'incendie, dès 09:58.

A l'intérieur de ces tours, 17 400 personnes étaient présentes au moment des collisions. 2 200 de ses salariés seront tués, auxquels s'ajoutent plus de 400 pompiers et policiers venus porter secours, et 6 291 blessés.

09:37 : le Boeing 757 n°77 American Airlines s'écrase sur le flan ouest du Pentagone à Washington D.C., avec à son bord 58 passagers et 6 membres d'équipage. 125 personnes à l'intérieur du bâtiment y laisseront également la vie.

10:03 : le Boeing 757 n°93 United Airlines s'écrase à Shanksville (Pennsylvanie), avec à son bord 37 passagers et 7 membres d'équipage. Cette avion n'a pas atteint sa cible à Washington, grâce à la révolte des passagers. Aucun n'a survécu.

La simultanéité de ces attaques ne laisse aucun doute sur leurs intentions terroristes. Dès le lendemain, le nom d'un responsable émerge : le Saoudien d'origine Yémenite Oussama Ben Laden, leader du réseau terroriste Al-Qaïda d'inspiration salafiste djihadiste créé en 1987 en Afghanistan. Son objectif revendiqué était de faire cesser le soutien de Washington à Israël. 19 kamikazes principalement Saoudiens ont ainsi été recrutés, formés, entrainés de longue date pour détourner ces avions, et accomplir leur terrible dessein. Pour la première fois de l'histoire, les États-Unis sont attaqués massivement sur leur territoire.

11 septembre 2001 : Tours jumelles du World Trade Center en feu 

Au lendemain des attentats, le 43ème président des USA Georges Walker Bush (le fils du 41ème président, républicain lui aussi) déclare la "guerre au terrorisme", "morts ou vifs", devant les 2 chambres réunies au Capitole à Washington D.C.

Georges W. Bush - Oussama Ben Laden 

2003 à 2011 : Irak, deuxième guerre du Golfe.

Outre l'Afghanistan (voire plus loin), l'Irak est présenté par les américains comme un foyer possible du terrorisme islamiste international. Pour convaincre l'ONU, les USA font valoir de potentielles armes de destruction massive, accusent l'Irak d'être responsable de l'attentat contre le navire militaire USS Cole, condamnent le régime dictatorial de Saddam Hussein. Plusieurs pays comme la Russie, la Chine, la France ou l'Allemagne privilégient une recherche diplomatique de la paix.

C'est donc sans le quitus du Conseil se Sécurité de l'ONU, que le président américain George Walker Bush déclare formellement la guerre à l'Irak le 20 mars 2003, soit 12 ans après son père et la première guerre du Golfe. La bataille de Bagdad est remportée sans grande résistance dès avril 2003. Les ex-dirigeants Irakiens du parti Baas sont ensuite traqués. Saddam Hussein sera arrêté dans une cave de Tikrit le 14 décembre 2003. Il sera condamné à mort 3 ans plus tard par le Tribunal spécial Irakien, et pendu.

Concernant les potentielles armes de destruction massive, les conclusions de l'Iraq Survey Group en septembre 2014 ont affirmé avec une quasi certitude qu'aucune arme chimique n'avait été découverte ni détruite.

Suite à cette intervention militaire, la coalition occidentale a cherché à installer un gouvernement provisoire, mais s'est confrontée à une population hostile. Progressivement, les forces militaires d'occupation de la coalition sont frappées par des attentats quasi-quotidiens. Des occidentaux sont pris en otage. En 2006, une guerre civile éclate entre chiites et sunnites. La montée des forces Kurdes au nord inquiète la Turquie voisine. En 2009 au plus fort du conflit, jusqu'à 150 000 militaires américains sont sur place en Irak. Empêtrés dans une guerilla sans solution, leur retrait sera progressif entre septembre 2010 et décembre 2011.

Irak (2003 à 2011) : Georges W. Bush - Statue de Saddam Hussein renversé - Occupation militaire du pays

Après ce retrait, les violences continuent, l'Etat Islamique d'Irak et au Levant se renforce à l'instar de son voisin Syrien, repousse le gouvernement Irakien, et prend le contrôle d'un tiers du territoire en juin 2014.

2001 à 2014 : Guerre d'Afghanistan.

Depuis 1994, les talibans (mouvement fondamentaliste islamiste) se sont répandus en Afghanistan et au Pakistan. Il accueillent avec bienveillance l'organisation terroriste Al-Qaïda qui installe en Afghanistan ses bases d'entrainement. Les représailles US aux attentats de septembre s'organisent très vite : le 7 octobre 2001, l'offensive aérienne Américaine commence, jusqu'à la prise de Kaboul le 14 novembre. Le pouvoir désormais repris aux talibans est rendu à Hamid Karzaï. Les talibans dirigés par le Mollah Omar se retirent alors à l'est du pays, conduisent leurs combats en guerilla qui, financée par la culture du pavot et la production d'opium, progresse. Face à cette guerilla, la coalition rencontre des difficultés. Le bilan des pertes civiles et militaires commence à nourrir une opinion publique de plus en plus défavorable au conflit.

A partir de 2009, le 44ème président des USA, Barack Hussein Obama II, démocrate, impulse un changement de stratégie américaine qui alterne entre frappes ciblées des positions talibans (y compris sur le territoire Pakistanais), négociations, et soutien à la reconstruction du pays.

Afghanistan :  talibans - Soldats US de la coalition - Barack Obama

Après 10 ans de traque, Ben Laden est abattu le 2 mai 2011 à Abottabad (Pakistan), par les forces spéciales américaines. Au total, ce conflit aura compté au plus fort de son intensité jusqu'à 150 000 soldats étrangers (dont 100 000 américains), fait 3 487 victimes militaires côté coalition (dont 2 356 américains et 89 français), plus de 25 000 combattants talibans, et comme toujours des dizaines de milliers de civils.

Le sommet de l'OTAN à Lisbonne en novembre 2010 conclut à un transfert progressif de la sécurité aux forces Afghanes, les troupes internationales ayant vocation à se retirer d'ici fin 2014.

Été 2008 : Crise des "subprimes"

Les années de croissance post guerre froide avaient permis à l'administration de Bill Clinton en 2001 de favoriser l'accession à la propriété, en obligeant les organismes prêteurs à réserver une part des prêts financiers aux ménages les moins aisés. Avec la garantie de l'État, ce marché du prêt hypothécaire a risque a prospéré, avec pour conséquence un taux d'endettement immobilier des ménages qui a augmenté de 50 % en quelques années. Par excès de confiance, les banques ont par ailleurs massivement usé de ce dispositif, jusqu'à dépasser largement le ratio raisonnable entre volume prêté / capital propre.

Ces prêts immobiliers à risque (dit subprimes) ont un taux variable indexé sur le taux directeur fixé par la Réserve Fédérale américaine, et sont garantis par la valeur hypothécaire de la maison. L'équilibre de ce système repose donc sur 2 piliers : un taux directeur faible (1 % en juillet 2003), et un marché de l'immobilier en croissance (ce qui était le cas aux USA depuis la fin de la 2ème guerre mondiale).

Or en 2 ans, la Fed a relevé son taux directeur jusqu'à atteindre 5,25 % en 2006. Les prix de l'immobilier entament dans le même temps une baisse inédite de 20 % en 18 mois. L'effet boule de neige est enclenché : De nombreux ménages modestes ne peuvent plus payer leurs mensualités, et deviennent insolvables. Les organismes prêteurs cherchent à se rembourser en vendant les habitations hypothéquées, mais ça ne suffit pas pour couvrir leurs pertes. Des sociétés de crédit font alors faillite, et par contagion du fait de la "titrisation" des créances (mécanisme assez complexe entre sociétés de crédit et banques d'investissement, consistant à convertir des créances en obligations), des banques importantes comme Lehman Brothers font également faillite.

Famille expulsée de sa maison - Faille de la banque Lehman Brothers 

La confiance générale dans le système financier est ébranlée. Et comme les banques du monde entier, y compris en Europe, avaient investi massivement dans ces placements à risque, le krash boursier du 6 octobre 2008 est inévitable, et devient mondial : en France le CAC40 perd 22 % en 5 jours.

Au final, on estime que cette crise aurait coûté 500 milliards de dollars de perte + 300 milliards nécessaires pour renflouer les capitaux propres des banques. Il aura fallu des plans de sauvetage décidés dans de nombreux pays, qui injecteront près de 2 000 milliards de dollars en fonds publics dits "souverains", pour sauver une partie des banques de la faillite. Le taux d'endettement de ces pays a encore augmenté, jusqu'à dépasser pour certains (comme les USA) le seuil symbolique de 100 % du PIB. D'autres pays non touchés par la crise (comme au Moyen-Orient et en Asie) ont massivement investi en injectant de leurs fonds souverains. Ces pays détiennent ainsi une partie de la dette des États impactés, qui s'en retrouvent fragilisés...

Enfin, on estime qu'un à trois millions d'américains auraient perdu leur logement pendant cette période. Dix ans après, on trouve encore dans certaines villes des quartiers entiers dits "fantômes" (comme à Houston, Atlanta, Detroit, ou Cleveland), où des centaines de milliers de maisons se dégradent lentement, abandonnées par leurs occupants sans avoir pu être revendues...

2008 à 2016 : Les mandats de Barack Obama

Le démocrate de Chicago (Illinois) Barack Hussein Obama II, seul noir au Sénat depuis son élection en 2004, s'est déjà illustré pour ses prises de position contre l'intervention américaine en Irak. La sévère crise économique dite des "subprimes" à partir de 2007 a renforcé l'impopularité du président républicain sortant Georges W. Bush. Après avoir remporté les primaires démocrates contre Hilary Clinton (épouse de Bill Clinton 42ème président des USA), la campagne électorale de Barack Obama est portée par une mesure phare Patient Protection and Affordable Care Act (plus connue sous le nom d'"ObamaCare"), consistant à garantir une couverture maladie universelle pour chaque américain. Le candidat démocrate est soutenu par un très grand nombre de personnalités, à Hollywood comme à la télévision.

Le 8 novembre 2008, l'électorat américain exprime alors fortement sa volonté de changement, avec 125 millions d'électeurs et un taux de participation inédit. A 47 ans, Barack Obama est élu 44ème président des États-Unis, avec près de 10 millions de voix d'avance et deux fois plus de grands électeurs que son opposant républicain John McCain. Il devient le premier président Afro-Américain de l'histoire. Son slogan "Yes, we can" suscite un immense espoir de renouveau qui dépasse largement les frontières américaines, notamment dans la communauté noire du monde entier.

Pendant les huit années des deux mandats de Barack Obama, les États-Unis retrouvent une forte croissance économique auparavant affectée par le coût des guerres en Irak et Afghanistan. Le chômage passe sous la barre des 5 %. Le mariage homosexuel est légalisé. La mesure phare de sa campagne électorale ObamaCare est partiellement mise en place, en dépit des résistances de l'opposition républicaine qui considère que cette loi coûtera trop cher et est une violation au principe de souveraineté des États. Côté écologie, et bien que les USA contribuent (après la Chine avec 20 %) à 18 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, Barack Obama approuve en décembre 2015 le premier accord universel sur le climat réunissant 195 délégations, suite à la Conférence de Paris (COP21).

Novembre 2016 jusqu'à aujourd'hui : la surprise Trump

Au sortir de ses 8 ans de pouvoir, Barack Obama et sa femme Michelle restent très populaires dans l'opinion publique. Mais la constitution américaine n'autorise que 2 mandats consécutifs de 4 ans.

Côté démocrates, il faut donc un nouveau candidat. Hillary Rodham Clinton soutenue par Barack Obama remporte la primaire contre Bernie Sanders, mais le parti reste divisé. Son image est par ailleurs ternie par différentes affaires, comme celle relatant d'utilisations interdites de son adresse mail privée, pour des correspondances confidentielles au titre de son mandat de Secrétaire d’État.

Côté républicains, alors qu'il n'est pas pris au sérieux au départ pour n'avoir jamais exercé la moindre fonction politique, et malgré l'hostilité de l'appareil républicain, le milliardaire New-Yorkais héritier d'un empire immobilier, et animateur de télévision Donald John Trump, remporte contre toute attente les primaires, en éliminant un par un ses opposants par une campagne particulièrement agressive et avec un usage intensif des réseaux sociaux. Son slogan "Make America Great Again" (Rendre sa grandeur à l'Amérique), son discours assumé "politiquement incorrect" et anti-immigration, son climato-sceptiscisme, son protectionnisme revendiqué, ses amitiés avec le lobby pro-armes de la puissante NRA, ses positions "pro-life" (anti-avortement) chères aux minorités traditionalistes et religieuses, divisent son propre camp mais réussissent à mobiliser un électorat populaire, notamment celui de la Rust Belt ("ceinture de la rouille", région industrielle du Nord-Est des USA, touchée par les délocalisations industrielles).

Bien que donné perdant par la plupart des sondages, bien que soupçonné de soutiens occultes et financements Russes, bien qu'accusé de propos sexistes et d'agressions sexuelles, bien que peu soutenu par les médias qui jouent le ticket démocrate Hillary Clinton à 75 %, Donald Trump qualifie cette opposition de "Fake news" (informations bidon), et remporte les élections, avec certes près de 3 millions de suffrages en moins. Car selon le principe électoral américain au suffrage indirect dit "the winner takes all" (tout au vainqueur pour chaque État), il obtient 306 grands électeurs, contre 232 pour sa rivale. Le 8 novembre 2016, Donald Trump devient à 70 ans le 45ème président des États-Unis. Après deux ans d'enquête, le procureur spécial Robert Muller indiquera qu'aucune conspiration n'a pu être établie entre Donald Trump et la Russie lors de cette élection.

Ses premières mesures au pouvoir viseront, comme il l'avait promis, à déconstruire l'Obamacare, retirer les USA des engagements de l'accord de Paris sur le climat, interdire l'entrée sur le territoire américain pour les ressortissants de plusieurs pays musulmans, lancer la construction d'un mur à la frontière Mexicaine, renforcer les taxes douanières pour favoriser le marché intérieur, baisser les impôts, ... Fort d'une conjoncture économique remarquablement favorable avec une croissance de 3 % par an, et grâce aux réformes fiscales, le chômage tombe au plus bas depuis 1969 (3,7 %), l'investissement des entreprises reprend, les salaires des ouvriers progressent. La popularité de Donald Trump ne semble que peu entamée, vu de l'intérieur.

Sur le plan international, sa diplomatie est jugée par certains imprévisible, et ravive des tensions : conflit Israélo-Palestinien en reconnaissant Jérusalem capitale d'Israël, menace de "détruire totalement" la Corée du Nord, remise en cause de l'accord sur le nucléaire Iranien, retrait - jugé prématuré par sa propre administration - des forces US en Syrie, ... Le premier mandat de Donald Trump se terminera en novembre 2020.

Vol aller : Paris => New-York

Vol Air France AF0008 (Boeing 787-900) :

Transfert hôtel via :

  • Airtrain (jusqu'à Jamaica Station)
  • Métro MTA ligne E (jusqu’à Court Square-23St Station)

Etape 1 : New-York, du 31 août au 5 septembre 2019 (5 nuits)

"Ceux qui n’y ont jamais posé les pieds la connaissent déjà, par le cinéma, les séries télé, la musique, la littérature. New York est une machine à rêves. Diverse, frénétique, électrique, magnétique, magique, vertigineuse, inventive, intensive... les adjectifs se bousculent pour la décrire. C’est la ville des extrêmes et des superlatifs.New York demeure la mégapole la plus peuplée des États-Unis, la plus visitée aussi. Ses musées comptent parmi les plus riches du monde. Et de sa mythique skyline, à l’emplacement des défuntes Twin Towers, émerge la silhouette à facettes du One World Trade Center, aujourd’hui le plus haut gratte-ciel d’Amérique du Nord.New York, c’est LA ville, la ville des villes. Trop petite pour être un pays et trop grande pour être une simple cité. Chaque borough, chaque quartier a son identité propre, mais rien n'est figé. [...]"

(c) routard.com

Hôtel LIC Hotel *** (44-04 21st Street, Long Island City, Queens, NY 11101)

Activités réservées :

  • lundi 2 septembre, 15h00 : 20 minutes de survol en hélicoptère (Helicopter Flight Services, Downtown Manhattan Heliport, 6 E River Piers, New York, NY 10004)
  • mardi 3 septembre, 20h00 : Comédie musicale Chicago (Ambassador Theatre, 219 W 49th St, New York, NY 10019)
  • jeudi 5 septembre, 10h00 : Location de voiture (AVIS ,4545 Center Boulevard, Long Island City, NY 11109 )

Etape 2 : Philadelphie, du 5 au 7 septembre 2019 (2 nuits)

"Philadelphie est la plus grande ville de l’État de Pennsylvanie. On peut qualifier cette belle cité d’historique. Pendant très longtemps, c’est ici qu’arrivaient les colons ou les exilés de la vieille Europe. C’est à Philadelphie que fut signée la déclaration d’Indépendance en 1776, et de grands hommes comme Benjamin Franklin, Georges Washington ou Thomas Jefferson y passèrent plusieurs années. Mais Philadelphie n’est pas qu’un livre d’histoire, c’est aussi une ville où il fait bon vivre, entre les gratte-ciel, les vieux quartiers et les squares verdoyants."

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Hôtel Alexander Inn Hotel *** (301 S 12th St, Philadelphia, PA 19107)

Activités réservées :

  • vendredi 6 septembre : Fondation Barnes (2025 Benjamin Franklin Pkwy, Philadelphia, PA 19130)

Etape 3 : Washington DC, du 7 au 9 septembre 2019 (2 nuits)

"[...] Pourquoi venir à Washington ? Pour prendre le pouls de l’Amérique. Constater sa démesure. Toucher du doigt les lieux fascinants de ce pouvoir qui a pour ambition d’imposer au monde sa conception de la démocratie et de la liberté.Et pour visiter l’incroyable collection de musées de la ville qui offrent une vision complète du pays, de son histoire et de ses lubies.Les Américains ne s’y trompent pas. Des écoliers aux retraités, tous viennent en pèlerinage patriotique à Washington D.C. pour parcourir les Memorials égrenés au fil du Mall et au-delà, et se recueillir devant les stèles qui rappellent le prix que payèrent des générations de citoyens pour apporter la Pax Americana aux quatre coins du monde."

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Hôtel 1600 Hotel *** (1600 Rhode Island Avenue NW, Washington, DC 20036)

Activités réservées :

Etape 4 : Pays Amish, du 9 au 10 septembre 2019 (1 nuit)

"Fondée au début du XVIIIe siècle, la capitale du Lancaster County est la ville intérieure américaine la plus ancienne. Son Central Market (1730) est d'ailleurs le plus vieux encore en activité aujourd'hui. La ville fut même capitale du pays l'espace d'une journée, lorsque, en 1777, le Congrès, fuyant l'occupation de Philadelphie par les troupes anglaises, s'y réfugia et y tint réunion ; le lendemain, il partit à York. Lancaster fut aussi capitale de l'Etat de Pennsylvanie en 1778-1778 et de 1799 à 1812. C'est aujourd'hui une ville agréable, qui se visite en quelques heures."

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Hôtel Clarion Inn Strasburg - Lancaster *** (1400 Historic Drive, Strasburg, PA 17579)

Activités réservées :

Etape 5 : Boston, du 10 au 12 septembre 2019 (2 nuits)

"Boston, parfois oubliée par les circuits des voyageurs européens, est pourtant une ville attachante et très agréable, avec un Downtown bien américain, mais aussi de beaux vestiges de la ville coloniale encore éclairés par de pittoresques réverbères à gaz et, en bordure, une Little Italy vivante et pleine de charme. Le tout bordé par la mer. Pour les Américains, le nom de Boston est lié d'abord à la naissance de la nation et à toutes les grandes causes libérales de leur jeune histoire : révolution, indépendance, abolition de l’esclavage, émancipation des femmes. Ville phare de la Nouvelle-Angleterre, Boston est le berceau historique des États-Unis. Paradoxalement, ce fut aussi la ville de l’intolérance, celle des puritains et des quakers. On y profite aussi d’une qualité de vie à l’européenne, dans les quartiers très cossus des séduisants faubourgs résidentiels le long de la rivière Charles, qui s’apparente plus au Vieux Monde qu’au Nouveau. Avec sa voisine l’estudiantine Cambridge, berceau de Harvard, du MIT et pépinière de chercheurs et start-up high-tech, Boston est aujourd’hui l’une des villes les plus innovantes du monde."

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Hôtel Best Western Baintree Inn *** (190 Wood Road, Baintree, MA 02184)

Activités réservées :

  • mercredi 11 septembre, 10h00 : Croisière à la découverte des baleines (Whale Watching Cruise, One Long Wharf, Boston, MA 02110)

Etape 6 : New-York, du 12 au 13 septembre 2019 (1 nuit)

Hôtel LIC Hotel *** (44-04 21st Street, Long Island City, Queens, NY 11101)

Activités réservées :

  • jeudi 12 septembre, 16h30 : Retour location de voiture (AVIS ,4545 Center Boulevard, Long Island City, NY 11109 )




Vol retour : New-York => Paris

Vol Air France AF0019 (Boeing 777-200) :