On remonte direction la France par de petits sauts de puces en territoire inconnus
Novembre 2018
15 jours
Partager ce carnet de voyage
KM
3596

Nous voici donc sous une pluie d'étoiles et une lune jaune toute ronde qui nous fait rêver. Le réveil est tout aussi spectaculaire car en ouvrant la porte de Cléo un décor inattendu se révèle à nous.

On se pose, on profite de ce SOLEIL, on aère Cléo, on sèche littéralement et...
On va explorer un désert  

En s'y baladant on découvre l'utilité de cette zone, se fut une ancienne zone où se sont tournés des Western et plus récemment Games of Thrones, mais là il n'ont pas laissés les décors.

A l'air libre ces décors vieillissent mais on peut toujours s’amuser à jouer aux cowboys

Malheureusement, on se retrouve rapidement bloqué par des zones privées qui sont soit de l'agriculture soit des zones pour tourner à l'abri des badauds. On décide donc de faire un truc que l'on n'a encore pas fait depuis le début de ce voyage :

Regarder un match de rugby ! Avec la gentillesse irlandaise de notre hôte exilé ! Il m'a prêté son portable en attendant que l'Irlande finisse. Claire ? euh ben elle a apprécié le match.

Elle vous a fait des carnets sur votre blog préféré !

Nous sommes donc à Alméria et nous allons voir ce qui est indiqué comme un espace naturel protégé : Le par San José. On s'attend au décor désertique et à une mer cristalline au sable gris.

On roule donc dans cette direction et on commence à apercevoir ce qui ne va pas nous quitter avant longtemps : des champs de serre de tomates. Plus on avance dans ces terres, plus on réalise que si cet espace n'est pas très développé au niveau routier c'est simplement que c'est un champs gigantesque de serres de tomates ! Les bâtiments qui les longes sont des barres d'immeubles défraichies où doivent loger les personnes qui travaille dans ces champs. On se tait, on est ébahit par ce garde-manger géant qui approvisionne, certainement, toute l'Espagne et même plus... Écologiquement et humainement c'est dur pour nous, un triste retour à la réalité, nous nous trouvons dans une de ces zones sombres où se cache le néo-esclavagisme, celui du XXIème siècle, celui qui donne juste ce qu'il faut pour faire venir mais pas pour repartir. On a l'air fin dans notre fourgon avec nos 26 berges à avoir lâcher des emplois stables et à chercher une jolie crique pour dormir ...

Le ciel gris n'aide pas le vague à l'âme

Crique que nous ne trouverons pas, nous quitterons ce parc de Sans José sans avoir trouvé de lieux où s'émerveiller du décor tant il est abimé.

Nous ferons quelques saut de puces sans vraiment s'installer. Soit parce que les spots n'étaient pas agréables mais surtout parce que, après la pluie le vent. Des bourrasques durant quelques jours qui nous ont fait dormir dans une cabine de bateau nous ont poussés à remonter pour rejoindre une côte avec des criques ne donnant pas sur le Sud d'où vient le vent.

Mais la mer reste toujours quelque chose de beau, encore plus sous ce soleil automnale 
A noter tout de même le jolie port de Vilajoiosa. 

Et c'est alors que... (notre ami Loukoum dirait "Oh, la petite étoile!") ... Eh oui on a trouvé notre lieu pour se reposer l'esprit et le corps.

Pendant trois jours, on profite des levés et des couchers de soleil à couper le souffle !

Des réveils splendides 
Il y a même une petite balade à flan de falaise qui dégourdit les jambes

Mais surtout :

On s'est cuisiné une mousse au chocolat ! Avec de la Grenade ! Et sans frigo ! Les petits plaisirs sont les plus grands ! 

Enfin notre week-end dans cette crique à l'abri du vent et au soleil où s'est enchainé farniente, baignade, jeux et tout pleins d'autres choses, s'est terminé par un moment splendide. Deux vans sont arrivés dans la soirée. N'ayant pas encore concrètement rencontré des gens en itinérance on les invite à boire l'apéro. Voici donc Carlhos dans son van jaune et Teresa son mari et ses deux bambins (5 et 8 ans) devant notre Cléo avec leurs accents espagnols et notre Picon. Une très chouette soirée où l'on a mis à l'épreuve notre espagnol. Eh bien sachez que ça va, on a compris et réussi à répondre. On a parlé camion aménagé,qu'on a visité les uns les autres, politique, lieux à voir en Espagne et en France et encore tout plein de choses. Carlhos nous a même félicité pour notre aménagement et notre bricolage de Cléo, touchant de la part de quelqu'un dont c'est le travail !

Bon du coup j'ai craqué, j'ai pas résisté à expliquer un jeu, ça manque mine de rien l'animation 😀... Et il a failli me battre ce garçon de 8 ans, à Speed ! Moi ! Sont fous ces espagnols.

On repart donc ravis et ensoleillés.

KM
4118

Sur les conseils de nos voisins, nous prenons la route direction Valencia mais avant on s'arrête pour déguster une paëlla ! Spécialité de la région, la paëlla a vu le jour à Valencia notamment grâce à un environnement propice à la riziculture qui est très importante ici. Nous nous arrêtons dans l'Albufeira, parc naturel où les routes sont au milieu des étangs et des rizières. ça donne une impression vraiment particulière de rouler sur ces chemins qui mènent à des villages insoupçonnés. Nous nous arrêtons à El Palmar pour déguster une paëlla Valencianna à base de lapin et de poulet.

bon anniversaire Julien ! 
 village de El palmar au milieu des étangs de l'Albufeira

Valence est réputée pour sa cathédrale, son marché central et surtout sa cité des sciences et des arts à l'architecture futuriste. Nous commençons notre visite dans le quartier Carmen, le plus vieux de la ville. Et cette balade au hasard des rues nous amènera à une fête traditionnelle. Ici tout est écrit en valencien, difficile de décrypter de quoi il s'agit mais on imagine une fête des Fallas comme indiqué sur les panneaux, les tracts et les photos. Pourtant ce n'est pas la période ... Le mystère accompagnera parfaitement l'effet de surprise et ça nous suffira !

Noël s'installe sous le soleil 

De nombreux street-artistes s'amusent au gré des murs de la ville à laisser leur empreinte. Les vieux quartiers sont très colorés et méritent le détour pour ce mélange qui redonne vie au vieux bâtiments parfois défraichis.

l'art sert aussi aux boutiques !

Comme dans toutes les villes que nous avons visité, on retrouve des traces historiques du passage des Vénitiens, des maures, des romains, des Wisigoths et des Catholiques. Beaucoup de conquêtes et batailles qui demandent aux cités de protéger et nourrir leurs habitants.

ruines romaines, cathédrale, porte de Serrans et rivière asséchée 
défilé des Fallas ? 

Nous finirons notre visite par la cité des Sciences et des Arts complètement submergée de monde ! Demain à lieu les 10kms de Valence, la ville est également reconnue comme étant la Ciudad del running. Plus de 12000 personnes viennent faire cette course qui se déroule autour de la cité. ça fait beaucoup de gens !

en arrière plan, le coucher de soleil reflète sur l'eau et les bâtiments 
On mange à l'heure espagnole !

Nous repartons de Valence en ayant espéré pouvoir rencontrer une association de jeux et partager une partie avec eux. La rencontre a eu lieue mais nous n'avons pas pu jouer ... dommage !

PS: Signalons la chouette initiative de la mairie de Valencia. Nous ne retrouvons pas la photo, mais les bonhommes des passages piétons alerte un monsieur et une madame !

KM
4310

Nous décidons finalement de ne pas aller à Barcelone. La fatigue, le budget, le problème de stationnement, le week-end de 4 jours pour les Espagnols et la sensation de boulimie touristique nous découragent ! Nous partons donc pour le parc naturel de Benifassà pour profiter des dernières chaleurs et faire nos ultimes randonnées.

Nous avions trouvé un super spot pour passer plusieurs jour au pied du barrage, mais une garde forestière est venue nous prévenir que c'était interdit (parc naturel oblige) et que nous devions nous rendre au prochain village à 15 min d'ici ! Elle devait être nouvelle ou n'avait pas beaucoup roulé ces derniers temps puisque la route étaient en travaux avec des trous, du bitume tout frais et des camions tous les 100m !


Opération shampoing en pleine nature !  

Nous avons donc dormi dans un charmant village perché, sur un parking désaffecté en face des pompiers... vachement moins sympa ! Mais la balade matinale proposée par un agent de la protection des forêt vallait quand même le coup !

Ballestar 

N'étant pas très bien situé mais un peu frileux de foncer dans la montagne sans connaitre l'état des routes nous nous dirigeons tranquillement vers un autre lieu de pause. Claire n'étant pas au top de se forme après une indigestion, nous ralentissons le rythme des activités. D'autant plus qu'elle a un genou dans le sac...

bain de pied devant les montagnes !
on profite des couleurs du coucher de soleil 

Le lendemain on se lance pour une randonnée malgré le vent qui s'est levé et qui rafraichi toute la montagne.

De la bouche de l'enfer ...
... à la salière de Robert !
KM
4372

Nous voilà rendu au Delta de L'Ebre. Nous retrouvons ici des paysages similaires à l'Albufeira, au sud de Valence. La météo est superbe et nous enfourchons nos vélos pour se balader entre les étangs, en bord de mer. Le calme ambiant nous permet d'observer de nombreux oiseaux. Nous sommes en admiration devant un Héron faisant sa toilette et les flamands roses qui vivent leur vie !

KM
4687

Pour notre dernière étape nous avons suivi pour la première fois les conseils du recueils d'articles du Monde "36Hours in a city". On fonce donc sur la Costa Brava après 5h de route pour passer l'énorme agglomération Barcelonaise ! Arrivés de nuit on dort sur un parking en contre-bas d'un village. Au petit matin nous allons visiter le village médiéval de Pals qui se réveille tout doucement lui aussi.

Au loin, on découvre au loin les Pyrénées enneigées.

Et toujours les murailles, les tours, les châteaux et les églises ....

Un peu plus loin, on s'arrête pour découvrir la petite ville de Begur et ses criques.

Crique où il est impossible de rester dormir.... Nous continuons donc notre route en direction de l'Escala.

Dans le coin, pas grand chose à faire à par profiter du paysage et visiter un grand centre archéologique. Voici donc quelques photos d'une journée sans programme. C'est l'occasion de faire la grande vaisselle, de faire des jeux, d'écrire dans le carnet, recharger les appareils, cuisiner ou encore vider les WC !

"Une grande bassine d'eau savonneuse pour laver et une petite bassine d'eau claire pour rincer" les meilleurs reconnaitront cette citation ! :D

Ah oui, et comme les clémentines sont un super fruit d'hiver et qu'ici elles sont vraiment pas chères, on en mange des tonnes !

KM
4767

Après un détour raté pour allé voir Cadaquès, nous sommes contraint de revenir sur nos pas jusqu'à Figueras.

C'est beau mais c'est pas pour les camions ... 

Difficile pour nous de s’imaginer qu'on a déjà fini notre boucle ibérique et que nous sommes à quelques kilomètres de la frontière ... Pourtant les panneaux indiquent que la France n'est pas loin et que nous sommes à 50kms de Perpignan ; les gens commencent aussi à parler français et dans les magasins, ce n'est plus le Catalan qui l'emporte ! Nous sommes à la Jonquera, une ville frontalière où tous les locaux Français vont faire leurs courses moins chères. Nous avons l'impression d'être au Luxembourg : des magasins et des stations service et pas beaucoup d'autres choses !

Après avoir fait le plein de course pour les fêtes, nous ne sommes pas décider à partir. On passera une dernière soirée dans un village catalan. On en profite pour mettre le blog à jour dans un bar complètement hallucinant ! On dirait un mélange entre le café du village, la maison des associations et la salle de fêtes, et tout ça dans un ancien hall de gare ! ici, à chacun son heure ! D'abord, les pays qui jouent au "Truc", puis les enfants qui viennent gouter à la sortie des activités périscolaires et ensuite les adultes à la sortie du travail. Nous n'aurions pas imaginé un tel défilé et une aussi forte fréquentation. Mais nous sommes très heureux d'avoir pu s'immerger une dernière fois dans l'ambiance catalane-espagnole. 😀

Nous passons finalement la frontière, très heureux après 72 jours en Espagne et Portugal ! (Beaucoup trop court pour profitez de tout ce qu'il y a à découvrir)

Seul indice officiel pour annoncer que l'on change de pays

On roulera Jusqu'au parc naturel de Narbonne. Un très bel endroit mais envahi de moustiques et nous nous faisons attaqué en moins de 2 ! Donc on reprend la route sous un beau soleil jusqu'à Carcassonne ! En prime nous allons même prendre une douche chaude dans une salle de sport, et chez les arbitres, le grand luxe !

Mais au réveil la pluie a chassé le soleil et nous allons visiter la cité médiévale tant réputée la tête dans nos capuches!

au moins on est tranquille ! 
 L'hiver est là ...

Voilà, retour donc en France. Nous allons vous laissez face à cette cité médiévale de Carcassonne. Pour nous il est temps d'aller voir Johanna et Julien à Montpellier en leur faisant la surprise d'arriver un jour plus tôt. Ensuite nous irons passez les fêtes en famille. Cléo va aller se faire une petite révision à Manosque, croisons tous les doigts pour qu'elle n'ait rien de fâcheux et soit prête pour reprendre la route. On vous dit à bientôt, le voyage reprendra ... quand il reprendra 😀.

KM
0

Et voilà nos petits moments sourires de TOUTE l'Espagne et nos lieux de dodo.

En tout cas en Espagne faites bien attention aux passages piétons car parfois... ce sont aussi des dos d'âne mais ça on ne vous le dit pas. D'ailleurs, même constat qu'au Portugal, les passages piétons sont à respecter, le piéton à la priorité même s'il faut piller pour le laisser passer.

Différents lieux de dodo 
Le nouveau gros bras du Parrain 
Une jolie Pharmacie à Léon 
Des pleins qui font plaisirs ! 
Dédicace à Nancy et en particulier à Max ! On se sera fait un cadeau ludique 
Une gamelle ? Pas de glaçons ? Met toi une courgette fraiche ! 

Ah les panneaux... il y en a des drôles.

Alors ... que fait ce bonhomme? Nous, en roulant, on s'est posé longtemps la question ... 
"Interdit de mettre des clous sous les fesses des écureuils qui ont un collier" 
A l'entrée de la Tour. "Interdit aux petites filles à double couette" Eh oui ça coince dans l'escalier en colimaçon !
On vous laisse traduire le Valencien 
Photo trouvée dans les toilettes prises en photo... Un employé un peu en colère? 
Copain.ine.s de Nancy on vous en a pris une chacun.e ! 
Le meilleur toboggan du monde ! Si vous vous demandez par où on sort ... Et celui là comment on fait pour monter ?
Notre troisième douche chaude et dans un espace privatif du voyage: les sanitaires des arbitres. 
On finit sur de la poésie <3 Beaucoup d'amour dans ce voyage et sur vous !