Nous voici à l'aube de l'été naissant, en Bulgarie où l'on va se laisser porter jusqu'aux portes de l'Asie avant de profiter de la Mer Noire.
Du 1 au 21 juin 2019
3 semaines
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Fraichement arrivés en Bulgarie, on ressort de la zone € et on retrouve des tarifs bas. Nos premiers achats se feront d'ailleurs à la pesée nous obligeant à prendre plus que voulu parce qu'ils n'avaient pas de poids assez petits pour ça. Les tarifs sont donc redescendus ; ce qui va faire plaisir à notre budget hebdomadaire ! On passera notre première nuit aux abords de sources chaudes où les bulgares viennent se faire des bains d'argile, c'est donc avec grand plaisir que l'on va barboter avec eux dans cette eau chaude.

Notre voisin 

On prend la route tout propre et épurés par les tartinades d'argile pour se rendre à Melnik, lieu réputé pour ses vins et ses jolies habitations. En route, on double de nombreuses charettes comme ci-dessus et donc pas mal de chevaux sur le bord de route. On retrouve des constructions à l'abandon ou abimées, la Grèce et son faste touristique est derrière nous. Cependant, le paysage vallonné est magnifique et le soleil qui nous accompagne nous révèle des routes bien faites et propres ce qui nous fait du bien car le déchet en bord de route ça énerve au bout d'un moment. On découvre également des villages vivants où les personnes âgées sont assises sur un banc devant leur maison à discuter avec les voisins comme d'autres peuvent rester affalés dans leur canapé pendant des heures ! Et malgré les "on-dit", beaucoup d'entre eux nous saluent et décrochent un sourire édenté à notre passage.

Melnik 
Une bolée de vin siouplait ! 

On ira dormir sur les hauteurs de Melnik et on trouvera un champ au pied d'une église à l'abandon, ainsi que Mirko et sa voiture. Il nous invite à prendre l'apéro, nous sert son Rakia fait maison et une bouteille (en plastique bien sur) de son vin blanc, fait maison lui aussi. On passe un bon moment avec nos anglais qui s'accordent, il peaufine notre accent bulgare et la pluie nous invite à rentrer chez nous.

Le lendemain on est réveillé par les cloches des vaches, que c'est champêtre ... Jusqu'à ce que Cléo bouge, une vache se gratte contre elle. Cléo s'en tirera avec une jolie balafre sur son postérieur. Mais les vachers veillent, aucun souci à se faire pour la laisser là et on part faire une balade pour découvrir le Monastère de Rhozen et des pyramides.

Jour de lessive et parasol Cléosien ! 
Un très vieux monastère Orthodoxe aux multiples icônes dorés. 
L'époustouflant paysage des pyramides. 

Notre prochaine étape se situe à Rila où l'on y trouve un autre Monastère très réputé et on est curieux d'observer ces églises orthodoxes que l'on connait mal. On s'enfonce donc dans une route de montagne et sous le couvert des arbres. Plus on roule et plus on se demande s'il y a bien, au bord de cette route sinueuse, un des attraits religieux et architecturaux le plus réputé du pays. Eh bien si ! On arrive de bonne heure et une fois encore cette manie nous sauvera la mise un peu plus tard. On entre donc dans cette enceinte fortifiée telle une base défensive. Nous voilà seuls dans ce gigantesque monastère.

Extrêmement massifs ces bâtiments marient les arabesques Maures, les coupoles Hellènes et le cubique défensif (enfin d'après nous)

A nos yeux - de païens - les églises Orthodoxes sont tapissées de BD racontant la Bible. L'extérieur comme l'intérieur (où l'on n'a pas le droit de prendre des photos) sont remplis. Il n'y a aucun espace de libre, cela déborde d'images et de couleurs chaudes.

Nous poursuivrons la route sinueuse pour s'enfoncer dans la montagne ayant en tête de faire la randonnées des 7 lacs le lendemain. Un très gentil garde forestier nous expliquera TOUT ce qu'il y a à savoir, de la musaraigne à l'ours, de la montée à la descente, du gratuit au payant, TOUT ! Mais la pluie fait son retour et elle s'annonce mauvaise, alors on prend une décision conjointe.

Nous ne patienterons plus, nous ne laisserons plus la météo nous clouer dans le camion. On va totalement profiter du temps de voyage qu'il nous reste même s'il faut parfois abandonner des envies.

C'est ainsi que l'on prend la direction de Sofia, la capitale.

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Après une nuit calme en bord de lac, nous prenons tranquillement la direction de Sofia, capitale de la Bulgarie depuis son autonomie reprise sur l'Empire Ottoman. On peine un peu à trouver une place où se garer dans cette ville et à notre arrivée, une averse retarde notre visite. C'est donc en début d'après-midi que l'on s'aventure, au gré des grandes avenues et des parcs bien organisés, dans cette ville inconnue !

Sous le communisme soviétique jusqu'en 1989, la ville en garde beaucoup de stigmates. Ici, il est vraiment difficile de trouver des quartiers aux rues étroites et sinueuses. C'est plutôt une toile d'araignée très bien tissée qui se dévoile à nous. Malgré tout, une grand partie du centre ville est piéton et ça, c'est très agréable ! Sofia n'est pas une immense capitale. Elle compte seulement 1.5 millions d'habitants. Autant dire qu'il est assez facile de la visiter à pied ! Et puis, le charme communiste n'est pas à couper le souffle ...

centre culturel 
église russe, cathédrale orthodoxe, l'église Sainte Sophie qui donna son nom à la ville et mosquée
ici, on aime les colonnes et les choses en grand ! (opéra, immeuble du parti et gardes du gouvernement)
toujours plus grand 

Malgré tout, au fil des avenues, nous avons pu trouver quelques coins sympathiques où la ville se vit et l'ambiance est charmante...

musée d'histoire, source d'eau chaude, rue commerçante  

Mais surtout, Sofia se dote de deux bars et d'une boutique de jeux de société ! Nous pourront nous reposer dans l'un d'eux avec de la bonne bière et prendre plaisir autours de bons jeux ! Ce sera aussi l'occasion de refaire le point sur les choses à voir et à faire.

Mais le temps passe vite et il est maintenant trop tard pour aller visiter le musée d'histoire de Sofia. Et puis, nous n'avons pas non plus le moral au top : aujourd'hui commence Voussac VII, un moment de retrouvailles entre amis très important pour nous deux et ce sera la première fois que nous louperons cette date. Donc tant pis pour la culture et l'histoire studieuses, nous allons découvrir cela d'une autre façon : direction une très bonne auberge qui sert des plats traditionnels bulgares !

Et ce sera un vrai régal ! 
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Nous voici donc à Plovdiv, ville millénaire où l'on y trouve des trace du peuple Thrace datant de 6000 ans. Elle s'est aussi appelée Philipopolis pour honorer le père d'Alexandre le Grand qui y était natif.

On se gare en ville même si d'habitude on évite, mais là on doit trouver un phare arrière droit, malheureusement le magasin n'en aura pas. C'est donc sous un magnifique soleil que l'on entame notre flânerie dans cette ville au centre préservé.

Oui son centre parce que après ben ... c'est une ville d'aujourd'hui. 
Sur ses hauteurs on découvre des bâtisse du style "Le Renouveau Bulgare" 
Lieu de croisement, on voit ici une église orthodoxe et la surplombant un minaret. 
La ville s'est construite par dessus les vestiges d'une arène romaine. 

Une centre assez petit mais où il est agréable de flâner le nez en l'air pour profiter des petits détails ici et là qui révèlent l'âge de la demoiselle.

Plovdiv qui est cette année la capital européenne de la culture, on a pu donc avoir accès à un festival dans un parc (entre autres choix). Ah oui, on ne vous l'a pas dit mais après l'alphabet Grec on a découvert l'alphabet Cyrillique bulgare alors pour comprendre une affiche ou un flyer ... On se dirige donc vers ce parc où doit se dérouler un festival "Music and Food" ça au moins on a compris.

On se retrouve au milieu de centaines de familles dans un parc où il y a des stands nourritures et des bars partout. Il y a aussi un marché artisanal et une scène mais où il n'y a personne, juste des enceintes qui passent de la musique.

On s'offre une dédicace à Voussac ! 

Un groupe finit par monter sur scène mais ils ne jouent que des reprises alors pour un groupe local on repassera. La fatigue arrivant et notre lieu de dodo ne nous satisfaisant pas on décide de rentrer avant que le soleil ne se couche. On trouvera finalement un spot isolé et au calme de l'autre côté de la rivière où l'on pourra se doucher sous les étoiles pour se délasser de cette forte chaleur.

Le lendemain on profitera d"un autre festival. Un groupement de compagnies d'art de rue et du cirque rennais-montpelierains-nancéens, invités à envahir la capitale culturelle 2019. On passera une chouette après-midi à converser en français et on y verra même de sympathiques spectacles malgré leur programmation bousculée par la forte chaleur qui a retardé la venue du public.

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Après les fortes chaleur de Plovdiv nous décidons de partir nous rafraichir à la montagne, sans but précis... Seulement voilà, partir sans objectifs dans un pays où l’on ne parle pas la langue et où l'on ne lit même pas l'alphabet peut s'avérer infructueux. Nous avions voulu laisser faire notre bon sens mais le chemin s'est vite avéré sans grand intérêt. Mis à part que nous avons sillonné plusieurs heures au travers des collines et des villages de montagne, nous n'avons pas découvert grand chose de très palpitant si ce n'est de superbes paysages. Il s'est avéré difficile de trouver des chemins pour se balader et toutes les choses qui pouvaient nous plaire étaient en fait très loin de la route principale et nous forçaient à de gros détours !

A la fin de ses deux journée de route et aussi de réflexion, nous déciderons d'aller directement à Istanbul et de ne pas se fier aux deux heures de conduites par jour, jugeant que cela pourrait être "une perte de temps".

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Finalement, la route entre Haskovo et Istanbul était véritablement dénuée d'intérêt si ce n'est l'étonnement de retrouver l'alphabet latin (Cf. "Révolution des Signes") et un phare pour Cléo. Une immense zone agricole ponctuée de villes sans caractère. Avant de s'enfoncer dans les tentacule de l'immense cité à cheval sur deux continents, nous nous offrons une nuit en camping pour se reposer de la route et se rafraichir de la chaleur.

Et nous voilà partis à l'assaut de la plus grande ville que nous ayons visiter avec Cléo ! Un peu apeurés par la circulation très dense, nous décidons de nous garer en périphérie de la ville et de se rapprocher du centre par les transports en commun. Le premier jour, nous mettons 1h30 en bus et tram à rejoindre le centre hyper touristique d'Istanbul ! Et c'est à l'heure de l'appel à la prière de l'après-midi que nous mettons le pied sur la place jouxtant la célèbre mosquée Bleue et la cathédrale de AyaSofya !

Les chants résonnant de tous les côtés, les pigeons qui s'envolent, les croyants qui se précipitent à la mosquée et les guides qui se précipitent sur nous .... Une sensation de magie s'empare de nous, nous sommes émerveillés et abasourdis !

Le temps de reprendre nos esprits, de comprendre où nous étions et de découvrir les monuments de la place : Obélisque de Théodose, colonne de Constantin et colonne serpentine du temple d'Apollon (rien que ça !), la prière est terminée et nous pouvons nous diriger vers la mosquée bleue pour la visiter.

Cette mosquée a été construite entre 1609 et 1616 sous le sultan Ahmet 1er. Elle compte six minarets et c'est pour cela que la mosquée Sacrée de la Mecque en compte depuis sept ! Malheureusement une partie de la mosquée était en travaux, impossible de prendre une photo d'ensemble, alors je suis allée en piquer une sur internet pour vous montrer !

Colonne de Constantin et Obélisque de Théodose 
Mosquée bleue de l'extérieur, rosace à l'intérieur 
merci l'internet ! 

Faisant face à la Mosquée bleue, le musée de la basilique Ayasofya (Sainte-Sophie), l'une des gloires de l'Empire byzantin qui a été pendant près de mille ans le plus grand sanctuaire du monde chrétien. Aujourd'hui plus aucun culte n'est exercé dedans et la basilique est devenue un musée.

Ayasofya 
Aghia Sophia 

Nous continuerons de nous balader dans le quartier Sultanahmet encore un peu, mais à part cette place, le reste en rempli d'un charme surfait et aseptisé par les restaurants et auberges touristique où l'on se fait accoster tous les 20 mètres ! Nous décidons de rejoindre Cléo pour la soirée et nous voilà embarqué dans les trams et les bus bondés de monde qui rentrent également chez eux. Et cette fois-ci, pas de touristes.

Nous profiterons tout de même d'une superbe vue pendant notre diner.

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Nous décidons tout d'abord de changer de lieu de pose pour Cléo parce qu'on est vraiment loin. On contourne donc toute la ville pour éviter les bouchons et nous retrouvons au nord. Voici une carte avec nos tracés de visite et de nos lieux de dodo.

Et nous repartons à l'assaut de la partie "vivante" de la ville. La veille nous avons visité les monuments incontournables de la ville, un peu figés par le tourisme. Aujourd'hui, nous commençons notre visite par des vieux quartiers de la ville qui ont su évoluer avec le temps : le marché aux vêtement et tissus en tout genre et le vieux bazar !

Nous terminerons par le vieux marché aux livres avant de tombés nez à nez sur une université et une remise de diplôme avant de rejoindre la mosquée de Soliman I qui offre une superbe vue sur la Corne d'Or et la rive opposée.

Les fortes chaleurs sont  adoucies par les vents apportés des mers et rivières
pas en travaux et beaucoup plus calme que la mosquée bleue  

Brusquement, nous changeons de décor pour nous retrouver dans un quartier plutôt résidentiel où les maisons sont individuelles et sur deux étages. Les couleurs des boiseries et les fenêtres en encorbellement nous donnent l'impression d'être à la Nouvelle-Orléans (du moins c'est comme cela que l'on se l'imagine) ! En fait, il s'agit de l'architecture typiquement bourgeoise et Stambouliote de la fin du XIXè siècle.

Avis aux fans de Charmed : les 3 sœurs étaient à Istanbul ! 

Ayant pris le parti de ne pas partir trop tôt pour visiter la ville afin de pouvoir profiter de l'ambiance du soir, nous voilà sur une minuscule place ombragée à siroter notre thé avec des cerise pour pause goûter avant de traverser la Corne d'or et de partir visiter l'autre rive !

un pont sur deux niveau , un pour les voitures et les pêcheurs et un pour les piétons et les restaus ! 

Nouveau changement de décor, un dédale de ruelles s'offre à nous, grimpant vers la tour de Galata. Nous arpentons les rues et découvrons un autre quartier entièrement dédié aux outils de bricolage et mécanique. Et tout au fond, nous découvrons un ancien caravansérail ! Puis vient l'ancien quartier des banques et enfin, le retour des boutiques à touristes et bobos sur fond de terrasses ombragées.

caravansérail 
anciennes banques  
quartier Galata et glace au lait de chèvre ! 

On finira notre journée de visite et découverte dans le quartier moderne et hyper commercial. Le tout sera soldé par une soirée dans un bar à chicha et test de la chaine locale du döner kebab ...

On rentrera tranquillement en métro Stambouliote, où l'air frais et le rythme des rails nous bercera tout doucement de cette belle et fatigante journée.

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Comme un fils à mon père : levé aux aurores pour aller chercher le pain à l'ombre des platanes 

Après un bon petit dèj, direction le métro pour explorer une autre partie de cette ville. On se dirige vers la côte du Bosphore. On s'y ballade pour découvrir un palais immense à la devanture en marbre. Ce palais accueillait les familles gouvernantes jusqu'à ce que l'un d'entre-elles se disent qu'il était quand même bien proche de la mer et donc peu sûr.

Ça c'est du mur de palais où je ne m'y connais pas ! 
On y trouve aussi la demeure de Barbe Rousse grand capitaine de la flotte Ottomane 

Nous finissons la balade au quai pour prendre un ferry et traverser ainsi le Bosphore et atteindre la partie orientale d'Istanbul

Eeeet .... Ça y est !

Première fois pour Téo ! On a les pieds en Asie ! On vient d'atteindre le point le plus à l'Est de ce voyage. Les émotions sont doubles : beaucoup de bonheur et un peu pensifs car cela indique que notre boussole va désormais indiquer l'Ouest. Mais bon, on en n'est pas encore là, on profite de ce moment pour se balader longuement sur la côte orientale d'Istanbul. Moins de monde, plus détente, l'air de la mer est vif et le soleil agréablement doux sur la peau.

Mosquées à taille humaine, île fortifiée, cafés sur la mer , petits et grands détails ... 
On finira la balade en découvrant des fouilles gigantesques ... Un futur attrait touristique pour cette partie d'Istanbul? 

Voilà, Istanbul pour nous c'est terminé, une ville gigantesque où l'on trouve toujours quelque chose à voir dans chaque recoin. Pour nous ce sera une nuit un peu plus loin puis direction la Bulgarie pour profiter de la mer Noire.

Les pirates du Ferry ! 
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Anecdote rigolote : Au passage de la frontière ; la douane bulgare nous a demandé ( comme à tous les automobilistes de payer la "décontamination" de Cléo car nous "revenions du continent Africain" ... Vu l'allure de la "décontamination" qu'à subi Cléo on a bien rigolé sur ce racket légal.

Bref nous revoici en Bulgarie avec ses sources d'eaux douces partout pour étancher notre soif et ses plages pour reposer nos pieds engourdis de ces journées de marche à Istanbul. Alors le programme est simple : trouver une plage, installer Cléo et pfiouuuuuu profiter du soleil et de la mer.

Trouvé ! 
Une belle lune rouge en prime 

Bref c'est la farniente sur la plage, on a même réussi à installer notre maison sous des arbres pour qu'elle reste fraiche et qu'on puisse profiter de la mer et de moments de détente chez nous. Lecture, jeux de société, sieste, cuisine, douche, film, sieste.

Coucou les voisins 

Après avoir découvert la seule laverie automatique de Bulgarie et discuté avec son gérant français on repart faire sécher nos affaires et puis, bon hein, on va arrêté la farniente et on reprend la route !

Perdu ! Il nous a conseillé une plage du coup ... 
Pleins de vagues pour jouer dedans ! 

... Bon on avait plus de photos mais ... la mer Noire a avalé notre Go Pro donc ... on n'a plus les photos ! Alors on va passer à l'étape suivante.

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On dit au revoir à la mer noire (et à notre go pro) et on reprend une route direction l'Ouest pour visiter 2 endroits qui nous intéressent.

La première étape est Shoumen, la ville en soit n'a rien d'agréable et la pluie qui y règne quand on arrive n'arrange rien mais ce qui nous y intéresse c'est ce qui la domine : le monument des fondateurs de l'Etat Bulgare. Ce monument présente des sculptures et mosaïques mettant à l'honneur les rois de l'Empire Bulgare d'il y a 1300 ans.

Ce qui dépasse c'est un lion gigantesque qui domine la ville qui se trouve en dessous. 
La taille est juste monumentale
Le détail de sculpture est impressionnant quand on se retrouve en face 
Côté mosaïque c'est tout aussi dantesque 

Voilà, on voulait vraiment vous partager ces sculptures en grand parce-qu'elles nous ont vraiment impressionnées.

Le lendemain nous reprenons la route direction Veliko Tarnovo, ville au centre historique préservé qui nous a été conseillé par un couple d'allemand "Presque aussi jolie que Plovdiv !"

On arrive donc au pied de cette ville et tout de suite on remarque sa forteresse historique qui domine la vallée et les 2 cours d'eau.

On se gare près du musée de "la Bulgarie en miniature" qui rappelle de doux souvenirs d'enfance à Claire. 

La forteresse, basée sur le mont Tsarevets, est le symbole de la résistance face à l'empire Ottoman, sa chute impliqua la fin de la Bulgarie libre et le début de nombreuses années sous la gouvernance de l'envahisseur.

Un mur d'enceinte bien conservé 
On peut même y surveiller Cléo ! 
A son sommet une église Orthodoxe aux peintures ... peu orthodoxe 
Arthur ? Cuillère ? 

Après un bon repas et un bonne bière dans un rock restaurant on décide de reprendre la route, poussés par une sombre affaire de vignette et d'amende qui nous forcent à quitter la Bulgarie un peu précipitamment. Mais nous n'en garderons pas grief, la Bulgarie nous a charmé par ses paysages multiples et ses habitants forts sympathiques !

Les dodos de Cléo 
Monnaie Turque et Bulgare
Héhé les traductions de jeux c'est rigolo 
Vegan Power 's here 
Il y a un Mr qui travaille toute la journée dans ce nid 
Le choix d'installer son exposition photo au bon endroit ?... 
A Istanbul ce ne sont pas des pigeons voyageurs mais des mouettes pipelettes 
Par contre les fausses voitures de police avec gyrophare allumé, ça nous a bien fait rigoler 
Je crois que OMACHOCT ça veut dire : Être con est dangereux