Carnet de voyage

Madère

K
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Dernière étape postée il y a 2 jours
Par KTK
Septembre 2024
15 jours
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Publié le 26 août 2024

Et nous voilà reparti en vadrouille. Cette fois, sans Tobby. Mais avec un petit bébé bien caché au chaud en plus !

Après un vol sans encombres et rapide, direction Madalena do Mar où nous attend notre bolide pour le séjour. Pedro, un ami taxi de nos loueur vient nous dépose, petit tour explicatif du van et c'est parti !

Premier arrêt, Ponta do sol pour un petit déjeuner en bord de plage avec pasteis de nata et jus de fruit pressé. Au vue des énormes galets, nous décidons de filer à la capitale Funchal pour se trouver des chaussons qui nous serviront tout le séjour. Merci Decathlon !! On en profite pour manger un bout, dans un espèce de pmu en bord de route en ville et pourtant très bon.


A présent et bien chaussés, nous visons notre premier point de chute en vue de la nuit: "Miradouro Farol da Ponta do Pargo", un point de vue superbe avec un vieux phare. Nous trouvons un petit restau, qui doit être chic pour eux mais largement abordable pour nous. Donc service haut de gamme, musique classique et vue panoramique, c'était délicieux ! Tout ca pour 30balles. Fou.


Allez, il est grand temps d'aller se coucher. On est quand même éveillés depuis 5h du matin !

Arrivés au phare, il y a un monde fou. Tout le monde est là pour voir le coucher de soleil. On se trouve une petite place pour faire pareil. Merci dame nature, énorme nuage devant le soleil... c'est loupé. Tout le monde repart. Nous on reste, on installe pour la première fois notre petit nid, on est contents, ça change sort de la routine. Au lit !


Sauf que... toujours dans les voyages de Joanne & Guillaume, problème et pas des moindre. Guillaume est couché, je vais pour fermer la fenêtre du van... elle m'explose dans les mains ! Littéralement ! Merde. Comment on fait, il est 22h30, il fait nuit, tout est fermé... Guillaume contacte notre loueur Mauricio, il trop embêté pour nous: demain c'est dimanche il voit mal comment nous sortir de là et parle déjà d'annuler notre location. Olala, bon, essayons de dormir, on verra ça demain avec lui, nous avons convenu de le retrouver chez lui au matin. A suivre...

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Publié le 26 août 2024

Quelle nuit ! Blanche pour moi, pas ouf pour guigui. J'avais trop peur que quelqu'un passe la tête par la fenêtre cassée. Parce que oui, les portugais viennent au phare à toutes heures de la nuit, c'est original !

Un peu de rangement, nettoyage de notre place car il y a du verre partout. Je retrouve le loquet de la vitre à 4m du van ! Trop fou cette histoire quand même !

Nous allons chez Mauricio voir ce qu'il nous en dit. Bon, lui n'est pas stressé, "c'est pas grave". Il nous propose deux options, la première, on annule la location (mais ça veut dire soit trouver une voiture et hôtels pendant deux semaines, soit prendre le prochain avion pour rentrer). Soit on bricole un truc en attendant le lendemain que les garages ou carglass soient ouverts pour réparer ça. On opte pour la deuxième option... donc direction Funchal encore, pas pour Decathlon mais pour Leroy Merlin ! Vive la France !

Pendant que Guillaume achète ce qu'il faut, je cherche et trouve un hôtel pour la nuit à venir, on a besoin de réconfort et de repos là ! Nous sommes très fier de notre bricolage, Mauricio est très content aussi après lui avoir envoyé une photo.

Nous allons donc à notre hôtel où j'ai demandé un chekin tôt afin qu'on se pose et qu'on laisse nos sacs.


Ce paradis... c'est fou comme la vie est pleine de surprise. Après une nuit de l'enfer, j'ai réussi à trouver THE hôtel. Tout y est parfait, la vue, l'accueil, la chambre avec grosse baie sur la mer. C'est sublime. La dame qui nous accueille est adorable, elle nous parle d'un accès gratuit à une piscine naturelle d'un hôtel d'a côté et d'une ballade à faire aussi pas loin.

Allé, après un petit repas sur la terrasse de notre chambre et une sieste bien méritée, direction la baignade ! Le lieu est dingue, on y descend par un ascenseur à une équivalence de 3 étages. Et là... des plages bétonnées aménagées avec parasols, une piscine d'eau de mer et des échelles un peu partout pour descendre directement dans l'océan. Petit coin à l'ombre trouvé, Guillaume foncé avec ses lunettes de natation pour voir les poissons, moi je fini de me réveiller sur un transat à l'ombre en avançant mon petit bonnet pour petit bébé.

Il vient me chercher en courant, il faut absolument que j'aille à l'eau, il y a une quantité folle de poisson dans une eau transparente ! Allé go ! C'est un moment hors du temps, dans un océan houleux mais pas dangereux et l'eau est super bonne ! Ça fait du bien. On reste là 2-3h à alterner baignade et bronzette. Ça c'est les vacances !.

Ensuite on va faire la petite promenade avec une grande statue du christ, comme à Rio...mais version Madere. C'est assez dur il y a beaucoup d'escaliers, j'ai pas la forme pour ça moi ! C'est pas grave, en prenant notre temps on y arrive.

Nous finissons la soirée par un repas à l'hôtel, ils y propose de la viande cuite au feu de bois... mmmhh ! Tout ça attablé en terrasse qui donne sur l'océan. C'est magique !


C'est le ventre bien rempli que nous retrouvons notre chambre avec notre immense lit. Les batteries émotionnelles sont rechargées, il ne manque plus que les batteries physiques. 21h30, lumière eteinte, tout le monde dort.

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Couchés 21h30, levés 9h30. C'est ce qu'il s'appelle une bonne nuit de sommeil. Le petit déjeuner sur la belle terrasse nous attend. Et quel festin ! Des fruits frais, du pain frais, chocolat chaud, jus d'ananas, céréales, miel, confitures... mmmhhh on se regale autant avec nos ventres qu'avec nos yeux. C'est calme, reposant. On n'a pas envie de partir... on se dit qu'on reviendra passer notre dernière nuit ici.


Au programme, une petite randonnée le long d'une Levada (vieux système d'irrigation toujours actif, en bref un canal des moines mais sur des dizaines et dizaines de kilometres) puis on ira au village Porto da Cruz pour notre nuit en van.


Arrivés à San Antonio da Serra, petit repas sur le pouce dans le van et visite du jardin de la ville, il est trop chouette, hyper dense, des enclos avec des animaux. Ensuite vient la randonnée, elle est géniale, on va doucement certes, mais c'est trop bien. Dans une végétation très dense et variée, conifères, eucalyptus, hortensias, fougères, lychen en tout genre. C'est trop beau, il fait frais, j'ai dû enfiler mon pull ! Je suis contente de pouvoir remarcher un peu après les deux derniers mois alitée... ça fait grand bien ! Environ 6km et 2h de marche, retour au van, direction Punta da Cruz. Ce petit village sera notre premier spot pour dormir dans le van depuis la nuit de l'enfer. Il est scindé en deux par une rivière qui se jette dans l'océan. C'est super mignon, comme la plupart des villages sur l'île, il y a beaucoup de décoration en fleurs en papier en guirlande. On gare le bolide pour aller profiter de la petite mais magnifique plage de la ville. A Madere, il n'y a pratiquement que des plages de galets, ici c'est un peu mixé avec du sable noir. Guillaume ne peut pas résister, il y plonge ! Ensuite, attenant a la plage, il y a un bâtiment avec une longue cheminée de brique, on apprend que c'est la rhumerie de la ville. Et pas n'importe laquelle, c'est la Companhia dos Engenhos do Norte. Cette compagnie produite encore le rhum me plus réputé de l'île et elle fonctionne avec des machines à vapeur datant des années 30. C'est fou. Et c'est entrée libre, on fonce !!. C'est tout petit mais génial, on s'y ballade comme on veut, il y a des panneaux explicatifs partout. Que des vieilles machines restaurée c'est très joli.

Ensuite nous prenons la promenade qui longe l'océan pour finir en terrasse presque les pieds dans l'eau, Guillaume s'y prend le cocktail local phare: le Puncha ! C'est très fort mais apparemment ça se laisse boire tout seul. Moi je tourne à l'eau pétillante, moins glam !

Nous finissons la journée dans une auberge de jeunesse qui propose soirée Burger tous les lundis. C'est donc le ventre bien rempli qui nous allons garer notre van au spot repéré.

En chemin, deux petites nenettes nous arrêtent, elles sont que toutes les deux et craignent un peu. Allé, venez contre notre van, ça bous rassurera. Donc au spot, où il n'y a pas un chat, sauf les deux van collés face à la mer. C'est trop bien.

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Une première vraie nuit dans notre van, c'était cool ! Après un gros dodo, on se dirige vers le pointe de Saint Laurent, qui est le bout du bout de l'île, à l'est. On y prévoit une randonnée d'environ 7km.

Arrivés la bas, quel monde, ça grouille ! Il y a des voitures dans tous les sens. C'est parti, d'habitude on est du genre à doubler tout le monde et courrir de temps en temps...là c'est pas la même, jojo tranquille, faut pas user les moteurs car arrivés au bout, faudra revenir. Et là pas d'ombre, c'est hyper désertique. Changement de décor radical. Mais c'est tout aussi beau. On s'arrête constamment pour prendre des photos, comme tout le monde.

A la moitié du parcours, il y a une oasis de verdure, c'est une cafétéria. Elle tombe à pic celle-là ! On trouvé deux places bien à l'ombre, avec table, Guillaume va faire la queue car tous ces gens sur le parcours, ben ils sont là aussi ! J'avoue, il y a des avantages à être enceinte, j'attends sagement sur mon rondin de bois.

On y est resté une grosse demie heure, maintenant c'est le retour, en plein soleil. Heureusement qu'il y a pas mal de vent. C'est un peu plus compliqué pour moi, les marches, la chaleur, le moteur commence à tousser ! Mais on y arrive ! 3h de sortie ! On est trop contents c'était trop chouette !


Ensuite on a fait un stop dans la ville de Machico, d'après le routard il y a la seule plage de sable clair...importé du Maroc ! C'est plutôt mignon, on y visite une très belle église et un fort de 1706 qui permettait de repousser les pirates ! Un petit verre en terrasse sous les platanes et hop, on repart pour notre petit village Porto da Cruz, nous allons y passer une seconde nuit.


On retrouve notre petite plage mi sable mi galet, cette fois j'y plonge avec guigui. Il y a des grosses vagues et elle est loin d'être froide ! Après la marche du milieu de journée, ça fait un bien fou. Petite douche de bord de mer, eau tiède, parfait.

On teste un autre restaurant, celui là les locaux y sont en nombre, diantre que c'était bon ! Espadon pour Guillaume et saumon grillé pour moi. Miam !

Et voilà, il est déjà l'heure de retourner à notre spot, cette fois sans les nenettes, tout seuls. Gros dodo en vue.


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Publié le 29 août 2024

Encore une bonne nuit dans notre van, petit déjeuner seuls face à l'océan, on y prend goût !


Nous quittons pour de bon Porto da Cruz pour aller dans la montagne, c'est parti pour Pico da Cruz, en voiture bien sûr, jamais je pourrais faire une ascension maintenant.

Trop de chance, le ciel est dégagé, mais purée il fait froid avec énormément de vent ! On ressort les pulls et les coupe-vent ! Petit flash back de la Patagonie... arrivés en haut c'est la claque. Encore un changement de décor radical, c'est magnifique. On ne perçoit pas les dégâts des incendies, on ne voit que des belles montagnes majestueuses. On s'installe à la cafétéria du pic pour un café et un chocolat chaud, face aux reliefs ! Les nuages commencent à s'installer pour finalement créer une mer de nuages. Comme dit Guillaume, c'est comme quand on est dans l'avion. Évidemment on ne voit plus la jolie vue, mais cette étendue de nuages... c'est époustouflant !


En redescendant, on s'arrête au village Ribeiro Frio, où on s'installe pour manger un bout et Guillaume a repéré une mini promenade de 3km qui donne sur un mirador.

Comme souvent, la balade se fait le long d'une Levada. Et là encore, après 15min de route depuis le pic, on retrouve la forêt dense et bien garnie de diverse plantes en tout genre. En revanche mes conifères sont bien plus présents. Tout le chemin est longé par des agapanthes bleues ou blanches, c'est trop joli. Et pour une fois depuis notre arrivée, on entend pleins d'oiseaux ! Ça me fait plaisir, ils m'avaient manqué. Le point de vue est impressionnant, nous avons marché demie heure sans dénivelé dans une nature dense et d'un coup nous tombons sur un promontoire avec une vue ultra dégagée sur des falaises ! On l'a pas vue venir celle là ! Des touristes s'amusent à donner des graines dans leur main aux oiseaux, on reste là 10min et on repart à notre van. Il est temps d'aller à notre hôtel pour la nuit à venir.


C'est à Santana que se trouve notre logement. Nous sommes un peu déçu en le trouvant, il est un peu cher pour ce que c'est surtout en comparaison avec notre coup de cœur du bord de mer. Mais au moins on va dormir dans un vrai lit et surtout prendre une longue douche bouillante. Après une bonne sieste méritée, Guillaume a repéré une cascade à 5min, go. Bon, ça aura été de courte durée : impossible de se garer et en voulant manœuvrer on déboîte le pare choc arrière... décidément ce van nous cause du soucis !

Allé, on s'abat pas, direction le "centre" de Santana. Je mets des guillemets car il n'y a pas vraiment de centre, c'est très décousu et perturbant. Mais c'est ici qu'il reste les maisons très anciennes et typiques en toit de chaume. C'est mignon. On a quand même vite fait le tour et Guillaume est resté sur le pare choc démonté. Bon, je lui propose une plage histoire de se rafraîchir les idées. Et c'était une très bonne idée, une plage toute mignonne de galets encore mais avec des digues de chaque côté donc les vagues sont quasi absentes. Le soleil de fin de journée est très agréable, bien chaussés, on plonge à l'eau en 2min, elle est encore bonne ! Guillaume retrouve sa passion poisson et moi je vais lézarder sur mes galets.


Après un petit repas où Guillaume a pu goûter le plat typique : sabre noir à la banane et aux amandes, il s'est régalé !on retourne à l'hôtel piur une longue douche bouillante et un gros dodo ! Les journées passent vite !

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Au réveil, c'est la vue est très couverte, c'est dense en nuages. Il a plu cette nuit. Avant de partir on va au petit déjeuner de l'hôtel qui est trois bâtiments plus bas. Franchement pas ouf voir pas bon, tant pis !

Guillaume a repéré un parc floral pas très loin avec départ de rando, c'est parti.

Je sens que je suis plus faible aujourd'hui. Les nausees font leur grand retour, j'espère que ça va aller. Bon, le Parque Florestal Das Queimado c'est trop beau. Dans la brume certes, mais trop beau. On prend le chemin de randonnée de 14km en se disant qu'on fera demi tour quand je serais fatiguée. Ce qui est vite arrivé, on aura marché 1h. Mais 1h le long d'une levada avec, quand les nuages se dissipaient un peu, une jolie vue sur la côte. Il y a vraiment beaucoup de monde, surtout des portugais, des allemands et bien sûr des français. C'est fou autant de monde dans un endroit si paumé. Au retour de l'entrée du parc, au pieds de la grande maison au toit de chaume, on s'installe pour grignoter un bout et prendre un café. On est bien là, c'est calme malgré le monde.


Tout ça nous aura rempli la matinée, on prend la direction de Sao Jorge,un petit village indiqué dans le routard. Une fois la bas je suis trop fatiguée, je reste dans le van pour me reposer. Guillaume lui va voir l'église. Mais il pleut et c'est pas foufou... allé on repart, cette fois vers Ponta Delgada, là où on compte dormir pour la nuit on a repéré un super spot pour le van. Sauf qu'une fois la bas, c'est grosse bamboula en cours de montage. Les locaux s'affèrent à la décoration de leur village avec des fleurs en papiers partout et au montage de leur stand. Tout ça avec une cacophonie de musique électro forte et en tout genre. L'emplacement pour la nuit est rempli de stand, impossible d'y aller... Bon, on réfléchit rapidement, on continue notre route, de toute façon il pleut.

Donc c'est vers Seixal que nous nous dirigeons, il ne pleut plus, on va voir la plage de sable, on s'y arrete un peu pour profiter du paysage car c'est magnifique. Une baie de sable noir avec des falaises d'un vert intense le long. On aperçoit des cascades de part et d'autres des falaises. C'est impressionnant.

Après un temps de repos et de lecture, on va à un endroit où on est censé pouvoir passer la nuit, à côté d'un bar qui fait bien envie. La météo se maintient, le spot est très bien pour le van on va pas être embêtés. Nous allons donc boire un coup et manger au bar d'a côté, le long de l'eau, avec du reggae en fond, un gros chien affalé sur son fauteuil en cuir et des gens très sympa. Guillaume y prend pas un mais deux Poncha, j'en connais un qui va bien dormir !


Je suis toujours autant fatiguée je pars plus tôt pour aller m'allonger dans le van, Guillaume me rejoint rapidement. On ne fait pas long feu, demain ils prévoient beau temps... ce sera farniente à la belle plage de sable noir !

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Publié le 30 août 2024

On se réveille avec un beau soleil, on prend lentemps de s'installer dehors pour le petit déjeuner, c'est très calme, il n'y a personne. Juste nous et la jolie vue. On se rend compte que l'on est déjà à la moitié de notre voyage, ça passe trop vite !

Comme décidé hier, aujourd'hui on ne fait rien.

Après avoir petit déjeuner on va aux piscines naturelles, il y a une petite roulotte qui propose des cafés et chocolat chaud, au bord de l'eau. C'est parfait. Bien sûr, c'était sans compter une belle averse qui nous fait courir à l'abri et finir rapidement nos boissons. Tant pis, on va donc à la plage, je somnole un peu dans le van et Guillaume bouquine, portes ouvertes avec le bruit des vagues. De ne rien faire, le temps passe vite, c'est déjà l'heure de manger, encore. Un petit sandwich au bord d'une autre piscine naturelle, maintenant c'est grand soleil et ça ne va pas bouger apparemment. Super !

La digestion se fait sur la serviette, au soleil, allongée. Guillaume lui va nager et sauter depuis la digue. Ce sera notre programme de l'après midi. Des aller retours dans l'eau, de la lecture sur la plage, on discute, on regarde les gens... on n'en revient pas du nombre de fesses à l'air, ici toutes les filles sont en strings. C'est pas très beau à voir.


Pendant cette journée au rythme folle j'ai réservé un hôtel pour la nuit. Normalement on devait faire une autre nuit en van avant mais il n'y a rien de reservable pour la nuit du samedi soir ! Tant pis. C'est pas comme si on avait un programme très chargé à suivre à la lettre.

Nous allons donc passer la soirée et la nuit à Porto Moniz, la pointe ouest de l'île.

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Publié le 31 août 2024

Nous avons passé la nuit dans un hôtel, donc ce matin c'était buffet à volonté. Et quel buffet, des fruits frais, chocolat chaud, café, jus de fruit, céréales, pains en tout genre, pancakes et même du Nutella ! Le paradis ! On a pris notre temps, on est restés un peu dans la chambre le matin, lire, se reposer et ranger nos affaires tranquillement. Ensuite on est allés faire quelques courses et on a essayé de trouver une clef pour dévisser l'écrou du pare choc et voir si on peut le réparer. Chose faite, on laisse tout dans le van et direction les piscines naturelles pour y finir la matinée et y manger. A Porto Moniz, les piscines sont payantes, elles forment une grande structures avec pleins de services. 3euros l'entrée, ça vaaaa. C'est donc parti pour une matinée farniente ! On se trouve une petite place, il y a déjà pas mal de monde. Ce sont des plages de bétons, il y a plein de bassins différents, quelques aménagements, des petits ponts, des petites marches. Je m'installe avec mon livre pendant que Guillaume va à l'eau. Puis on reste là, tous les deux, tournant le dos à la foule qui n'a fait que grossir, face à l'océan et un petit bassin où les vagues viennent s'éclater. C'est hypnotisant de regarder la houle, l'écume voler, les crabes s'agrippant aux rochers.

Il est quasiment 13h, maintenant il y a la queue pour entrer aux piscines, on est arrivés quand il fallait. Il y a une cafétéria avec terrasse dans la structure, nous y partageons un plat et ensuite c'est l'heure de partir pour notre prochaine étape, la montagne. Ça va nous changer !


Donc c'est parti, nous prenons la direction de points de vue repérés sur la carte et un départ de randonnée. Malheureusement arrivés au parking qui donne le départ de plusieurs marches, je ne me sens pas bien du tout, je m'installe à l'arrière du van pour souffler un peu. Ça n'a pas l'air de bouloir passer, Guillaume vient avec moi pour bouquiner en attendant. Et pour couronner le tout, le brouillard s'installe ! Bon, je ne suis clairement pas en mesure de faire 2h de marche, Guillaume ne veut pas y aller seul, je culpabilise évidemment. Ce voyage qui ne devait être que rando se transforme en larve à l'intérieur du van.

On decide de pousser au fameux parc de Fanal. Un parc mystique de par ses arbres tortueux, le lychen qui pend et la brume qui y est presque constante. Pour ça il faut qu'on retourne vers Porto Moniz mais via une autre route. Allé c'est parti. La bas on pourra se balader dans le parc tranquillement.

C'est encore un échec, le brouillard s'est énormément densifié et en plus il pleut. On ne voit rien du parc, il fait froid, il pleut, je ne vais pas mieux... et bien c'est loupé. On retourne vers Porto Moniz, en route on s'arrête à Ribeira da Janela qui est juste à côté, on se promène très rapidement vers la plage. Les endroits que nous avions repéré pour stationner avec le van ne sont vraiment pas terrible, il fait toujours moche...allé, ça dégage !

On fini par se décider à aller dormir au premier point de vue auquel on s'était arrêté, juste à la sortie de Porto Moniz. On aura fait une belle boucle, pour rien, je m'en veux.


On est enfin installé, il est 17h passé, la brume a l'air de vouloir se lever. On ne bouge plus ! Guillaume en profite pour voir si le pare choc est réparable... sans une bonne colle bien costaude ça paraît compliqué. Dommage. C'est parti pour du chill, de la lecture, des parties de uno, un repas rapide et ce sera dodo.

Demain est un autre jour, j'espère que je serais enfin remise !

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Publié le 4 septembre 2024

Vraiment ce spot en point de vue, c'était génial. Une bonne nuit au calme et sans lumière.

Apres les eternels chocapic, on prend la direction de Sao Vincente, une petite ville au cœur d'un cirque vert en bord d'océan, c'est un endroit très mignon. La ville est séparée en deux partie, la première, la vieille ville, entièrement rénovée, avec que des murs blancs et des galets coupés au sol, c'est trop joli. L'autre parti est en bord d'océan, sans charme, séparée de l'eau par une voie très passante. On y trouve principalement des restaurants et des bars. Pas ouf.

Depuis la ville on aperçoit au loin le beau clocher qui fait la couverture du routard, allé, on y va !

Ça grimpe jusqu'à la chapelle. Et pour m'achever, un chemin de croix fait d'escaliers... depuis 3mois les escaliers sont vraiment pas mes potes et j'ai bien la sensation que ce n'est pas prêt de s'améliorer ! Merci bébé. Enfin, la chapelle est trop belle, toute blanche, et surtout on a une vue panoramique sur le cirque de Sao Vincente !


Nous continuons à s'enfoncer dans la montagne en vue de faire une randonnée : la Lavada Fajã do Rodrigues. Celle ci sort du lot car on doit marcher dans des petits tunnels, on verra bien !

C'est donc parti pour environ 7-8km, la vraie en fait 10 mais elle se termine par un tunnel de plus d'1km, on n'est pas mega chauds. Comme toujours, c'est très agréable de suivre ces levadas, c'est calme et relaxant. On passe un escalier d'eau, le livre de randonnées nous informe que c'est une mini centrale électrique, trop fou. Arrive le premier tunnel, environ 50m, il nous met en jambes, c'est très étroit, on doit marcher baissés et sur une largeur de 30cm, après c'est l'espace de la levada. On se cogne un peu mais ca va, le deuxième en revanche... 200m, déjà on rigole moins, entre ma phobie du noir et l'angoisse d'être sous terre de Guillaume...on fait la paire. Donc on se tient la main courageusement, éclairés par le portable et l'un derrière l'autre, c'est parti. C'est tjs aussi petit, il faut faire attention aux épaules et à la tête, ça cogne vite !. On ressort bien contents, avec une jolie vue sur la vallée. Quelques mètres plus loin c'est déjà le long tunnel de plus d'un km. C'est officiel, ce sera sans nous. Il paraît qu'il faut 20min pour le traverser. L'enfer.alors demi tour, la belle vue, le long tunnel, re belle vue, petit tunnel, mini centrale et voilà, la rando est passée vite, et je ne suis même pas fatiguée, youpi !


La journée passe vite, on était censés dormir au départ de la randonnée mais le spot ne nous emballe pas, on part à la recherche d'un autre endroit. Nous redescendons de la montagne pour une petite plage à côté d'un club nautique, un autre spot. On en profite pour se baigner et profiter des derniers rayons de soleil.

Mais l'endroit n'inspire vraiment pas Guillaume... allé, on repart ! On s'en trouve un autre à 20min de route, perdu au bout d'une impasse de 10min de trajet. Là on ne va clairement pas être dérangés, et on a une belle vue sur l'océan !

Après la traditionnelle partie de uno, c'est dodo ! On a pris le temps de rajouter toutes les couches qu'on pouvait sous le matelas pour amortir un peu les lattes qui commencent sérieusement à nous faire mal aux fesses. Avec deux couvertures et deux serviettes ça devrait aller un peu mieux, à demain !

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Publié le 4 septembre 2024

En effet, quelques couches en plus sous le matelas ça change un peu la donne ! On a mieux dormi. Après le petit déjeuner, on va jusqu'au bout du point de vue de notre spot, les falaises sont superbes et l'eau toujours aussi claire. On est en forme, on prend donc la route de Sao Jorge piur une randonnée bien connue, la Levada do Rei. C'est 2h30 de marche avec une petite cascade.


Arrivés au point de départ il y a beaucoup de voiture, c'est l'inconvénient des randonnées connues, il y a du monde. La marche est très agréable comme toujours, toujours autant de verdure et de densité.on croise vraiment beaucoup de monde, le sentier n'est pas large il faut souvent se mettre sur les talus pour se laisser passer. La cascade au bout de notre rando est plus petite que prévu mais elle passe sur la levada donc c'est rigolo, il faut passer dessous pour continuer le chemin. Tout le monde se prend en photo, les filles crient, l'eau est froide ! C'est donc temps de faire demi tour. Ça commence à bien tirer pour ma part, vivement l'arrivée.

Il y a déjà beaucoup moins de voitures au parking, et un seul restaurant, on y fonce. On a très faim !. Le lieu est sympa il y a pas mal d'animaux, des poules, des coqs, des canards et même des petits poussins. Tous rôdent autour des tables dans l'espoir de choper quelques miettes. On reste là un bon moment, on est en terrasse couverte et il pleut, la sensation est très reposante. Surtout après avoir bien marché.


Plus tôt dans la journée on a réservé un hôtel dans les montagnes, il faut qu'on fasse la route ce n'est pas à côté. On rebrousse donc chemin, d'abord direction Sao Vicente où on était la veille pour enfin mettre de l'essence (on a de la chance, le van, aussi vieux soit il, ne consomme vraiment pas beaucoup). Et ensuite nous avons encore 45min de route jusqu'à l'hôtel.

Quand on y arrive il fait vraiment moche, un gros brouillard dense, du vent et de la pluie. Tant pis on reste dans la chambre pour la fin de journée, ol est déjà quasiment 17h, ça nous fera pas de mal de se poser.

On finit donc la journée par de la lecture intensive dans la chambre, avec une grosse douche bouillante. Au moment du repas, toujours à l'hôtel, on se régale, Guillaume prend les traditionnelles espetada, des brochettes de viande cuites au feu de bois et moi un gros bol de soupe à la crème délicieuse. Surtout par ce temps.


Et voilà, la journée est déjà passée, on n'aura pas fait grand chose mais on est claqués ! Gros dodo en perspective.

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Publié le 5 septembre 2024

Bon, la nuit aura été compliquée et longue. Entre la ventilation de l'hôtel sous la fenêtre, mon ventre qui ne me laisse pas tranquille et la fuite d'un velux au goutte à goutte dans un seau à côté de notre porte... petite nuit. On se lève donc difficilement pour le petit déjeuner et immédiatement à la suite, je me recouche pour me reposer un peu. Guillaume ne s'impatiente même pas, j'ai de la chance.

Au réveil, le monde est évidemment différent lorsqu'on est en forme. Maintenant on peut contempler le magnifique paysage qui entoure l'hôtel. La veille n'était qu'un epais brouillard, on voyait à peine les arbres devant la fenêtre. Et là le soleil nous dévoile les magnifiques reliefs.

On souhaite commencer la journée, à quasiment midi, par une petite marche repérée pas très loin. On s'arrête au restaurant qu'il y a au départ dans l'idée de manger vite et léger. Bon, on aura attendu une heure pour avoir nos assiettes qui étaient bien chargées. Mais la dame présente y est très chaleureuse et gentille alors tant pis.

On part donc le ventre bien trop rempli pour notre marche. C'est drôle car elle est très différente des autres dans le sens où on suit toujours une levada mais cette fois l'environnement est très sec et aride. Ça reste malgré tout très joli aussi. Cette marche est plutôt courte, un peu moins d'une heure trente. Guillaume me parle d'un hôtel qu'il a vu pour notre prochaine nuit, je suis étonnée car on devait dormir en van, il insiste. Je lui demande ce qu'il a de tant cet hôtel, il me répond "une piscine rouge". Il est trop mignon. Va pour la piscine rouge alors !


Avant d'y aller, on souhaite s'arrêter à deux endroits. Le premier c'est un point de vue très touristique mais qui vaut apparemment le détour, et le deuxième c'est un village de pêcheurs appelé Camara de Lobos.

Le point de vue se présente carrément avec toute une structure autour, l'entrée est payante. Il y a un restaurant et un magasin de souvenirs. 2euros l'entrée, on y va. C'est en fait un grand balcon tout de verre, même le sol. Il ne faut pas avoir le vertige. On a de la chance il fait très beau on voit jusqu'à Funchal. On prend, comme tout le monde, plein de photos.

Maintenant, direction le village. Le nom vient du fait que lorsque les navigateurs ont découvert cet endroit, il était plein de loups de mer. Ils l'ont donc appelé La chambre des Loups. Je trouve l'histoire mignonne. Et le village aussi ! En plus quand on y est il y a comme une fête, un festival: les rues sont très joliement décorées avec que des matières recyclées de l'océan, du plastique, du métal, du bois. C'est vraiment très beau. On s'installe à une terrasse qui donne sur le port où il y a pleins de bateaux colorés. Il y a pleins d'enfants en maillot qui courrent et crient en sautant dans la mer. Ils sont marrons à force d'être au soleil. Ils nous font bien rire avec leur excitation incontrôlable, ils ne se déplacent qu'en courant.

Il ne faut pas trop qu'on tarde si on veut profiter de la fameuse piscine rouge, alors on prend la route de l'hôtel. Et on monte, et on monte, je commence à vraiment pas me sentir bien. C'est pire que la corse ici ! Et tout au bout de cette route qui n'en finissait pas de tourner et de monter, on arrive à l'hôtel. C'est un endroit où beaucoup de touristes passent puisque c'est le bout de la route, il y a un gros point de vue, une boutique souvenir et les gens peuvent manger au restaurant de l'hôtel. Je comprends que c'est un truc un peu chic qu'il a réservé "hôtel &spa". On va prendre notre clef de chambre pour aller rapidement à la piscine qui ferme dans 1h ! C'est très joli partout, chaque fenêtre donne une vue incroyable sur la vallée et les montagne. Notre chambre, en plus du balcon au calme sur la vue, est immense...il y a lits ! 3 lits simples et un lit double ! C'est la suite parentale qu'on a. On va pas se monter dessus !

On se change donc rapidement et hop on descend à la piscine. C'est fou l'endroit !!! Une énorme véranda, que des vitres sur toute la longueur de la pièce, on voit les montagnes à travers. La piscine est en long, en mosaïque couleur framboise. C'est sublime. Il y a aussi un jaccuzi, aussi en mosaïque, et un hammam et sauna mais eux sont à l'arrêt et on ne veut pas les mettre à chauffer rien que pour nous. La piscine est fraîche mais ça fait du bien ! On est que tous les deux en plus ! On alterne la piscine fraîche avec le jaccuzi bien chaud. J'avoue que les jets massants sur mon dos ça fait du bien ! On prend plein de photos évidemment.

Il est déjà l'heure de remonter à la chambre pour la douche, repas à 20h ça arrive vite. Dans la salle de restauration on est places contre la vitre, là encore c'est magnifique. Le serveur est impressionnant, il parle au moins 4 langues, il change à chaque table avec une belle aisance, on n'en revient pas. Français, anglais, portugais, espagnol, allemand... waouh. Il ressemble un peu à etchebest, un grand monsieur costaud, chauve avec une grosse barbe blanche. Il nous propose de nous prendre en photo, il dit plein d'âneries en même temps, on rigole bien. C'est risotto de champignons pour Guillaume et lasagnes de légumes pour moi (oui, on en peut plus de leur frites servies systématiquement avec leur viande ou poisson). On se régale. J'en connais qui vont bien dormir !

De retour à la chambre, encore les traditionnelles parties de uno et après gros dodo !! C'était une très chouette journée, on a vu et fait plein de choses !

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Quelle nuit dans cet hôtel ! Évidemment le petit déjeuner est à la hauteur de nos attentes, toujours contre la vitre avec la vue époustouflante et les jolis rayons lumineux du matin qui découpent les montagnes. Comme on a jusqu'à midi pour rendre la chambre, on savoure. On reste dans l'hôtel le temps de bien se reposer, moi je rattrape mes journées manquantes sur Myatlas et Guillaume bouquine.

Aujourd'hui le projet c'est, leroy merlin (Oui, encore) pour trouver de la colle pour "réparer" le pare choc arrière qui est toujours cassé et qui a tenu jusque là avec du scotch. Ensuite on se dirigera vers Monte, une petite ville au dessus de Funchal où il y a apparemment un beau jardin à visiter et ensuite on vise Porto da Cruz où on avait séjourné deux nuits en début de voyage. Cette fin de voyage n'est que du bonus piur refaire ce qu'on a aimé !


Avant de prendre le van, on va au point de vue qu'il y a à côté de l'hôtel.il faut marcher 5min, ça va. Et comme on pouvait le prédire, la vue est à couper le souffle. On en profite une dernière fois, car les prochains et derniers jours se feront sur la côte !

Ensuite, une fois la colle achetée, direction donc Monte. Et évidemment pour aller à Monte...Ben ça monte. Burk, les nausees arrivent vite avec ce bolide. On pouvait y aller en téléphérique, c'est l'attraction la plus connue de l'île, 20min de trajet avec une sacrée vue. Mais c'est 18euros aller retour, sachant que l'entrée du parc n'est pas donnée non plus, on le fait donc en voiture, on voit aussi les paysages c'est quand même cool.

Arrivés en haut il y a beaucoup de monde, on va directement prendre nos entrées, 15euros par personne, il a intérêt à être bien ce jardin. On nous donne une carte, on peut voir que me site est en fait immense et tout en dénivelé ! Bon OK, c'est sublime. Lorsqu'on est à l'entrée du hâte, on voit le reste du jardin en contrebas, la végétation y est hyper verdoyante, très très diversifiée, il y a des passerelles, des fontaines, des terrasses, des sculptures un peu partout, c'est magnifique. En suivant le plan on s'arrête d'abord à une exposition d'art contemporain, on passe par un jardin japonais, on arrive au centre du parc. Il y a une grosse bâtisse très chic, très noble. C'était un hôtel jusqu'en 1945. Punaise les gens devaient y être bien ici ! A côté il y a un étang, avec des carpes koi, des flamands roses, des cygnes. On peut voir aussi un escalier d'eau, une petite cascade... on en prend plein les yeux. Au milieu de l'étang, il y a une presqu'île où des musiciens jouent en duo guitare voix. C'est d'un reposant... on continue de déambuler dans ce paradis, on passe des sculptures en pierre et des paons avec leur petits. Des bleus et des blancs ! On remonte tout le jardin pour finir par une exposition de minéraux et gemmes. C'est dingue ! J'adore ! Enfin, on va jusqu'au café du début, 14h il est quand même temps de manger. Et ça fait du bien de se poser, mine de rien on aura beaucoup marché.

Après s'être bien reposé, on va se promener un peu dans les rues. Il y a les fameux canotiers ! Oui oui, des messieurs, par deux, tirent et guident des grands paniers d'osier pour descendre 2km en glissant sur le bitume ! C'est une pratique très très ancienne et c'était le moyen le plus rapide qu'avaient les habitants pour redescendre de Monte. Bon maintenant c'est une attraction ultra touristique avec une queue monstre pour participer. Mais c'est rigolo à voir. Il y a même un monsieur qui répare les paniers en live en tressant de l'osier neuf sur les parties trop usées. On est dans une autre époque. Les messieurs sont très chic, tout de blanc vêtus, en chemise, un chapeau sur la tête et des chaussures spéciales pour pouvoir freiner sur le bitume pendant la descente.


On retourne à la voiture, je commence à vraiment pas me sentir bien. L'objectif étant Porto da Cruz pour y finir tranquillement la fin d'après midi et passer la nuit à notre spot de van préféré. Après 40min de trajet on arrive enfin. Et ici, c'est pluie ! Mince. Bon de toute façon je suis pas bien du tout, je vais m'allonger à l'arrière du van pour m'assoupir un peu. Ce n'est vraiment pas un mythe les variations de météo sur l'île sur une même journée. Alors qu'elle n'est pas immense, on peu passer d'un grand soleil à avoir chaud, à de la pluie, ou bien de la brume et devoir mette pull et kway. Ici les gens ne jurent que par les webcam disposées partout sur l'île, ça leur permet de vérifier la météo avant d'aller quelque part.

En toute fin d'après-midi, on va se promener vers la plage, prendre la promenade qui longé l'océan. Là il y a un surfer qui nous laisse sans voix, il est trop fort ! D'autres passants s'arrêtent pour le filmer aussi. Il ne loupe aucune vague c'est beau à voir ! On s'arrête à un bar en bord d'océan pour boire un coup, faire un petit bilan sur notre voyage, regarder les vagues, discuter de tout et de rien. Et finalement on demande le menu, on est bien là, on va rester manger. C'est quand même trop bien de pouvoir manger contre l'océan, il ne fait pas froid, les couleurs sont trop belles.


Et c'est parti pour notre dernière nuit dans notre petit van. Nous retournons donc à notre spot préféré, nous sommes seuls, on en profite un max ! Cette nuit n'aura pas le même goût que les autres.

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Publié le 6 septembre 2024

Et voilà, notre dernière nuit en van est terminée, on prend le temps de manger un bout devant la mer et hop, on range tout, on tri, on nettoie. Bref on le fait beau.

Comme on ne peut arriver qu'en début d'après midi à notre hôtel adoré du début qu'on a réservé à nouveau (Oui oui). On va à la plage de Porto da Cruz une dernière fois. Arrivés la bas, on voit que les conditions pour surfer sont enfin réunies, Guillaume a attendu ça tout le séjour ! Hop, il court louer le matos et c'est parti pour une session. Ça change beaucoup des conditions sur les côtes landaises où la plage est à perte de vue. Là il pratique dans un petit cirque, les vagues cassent contre les rochers à gauche et à droite. Moi je reste sur mon gros caillou, je lis et sympathise avec les lézards du coin qui viennent sur ma serviette. Sont pas timides ! Pour Guillaume les choses se corsent, les vagues commencent à être grosses et je vois du bord qu'il y a plus de courant qu'au début. Il arrête apres plus d'une heure à s'amuser comme un fou. Il se rince aux douches qui sont présentes sur toutes les plages qu'on a pu voir, ramène le matériel et on va manger un bout rapidement au restaurant qui donne sur la plage.

Allez, les calculs sont bons, on peut filer à Caniço où nous avons réserver dans le même hôtel que la nuit après le drame de la fenêtre brisée. Quand on arrive là bas, la dame nous reconnaît immédiatement, elle est trop contente. Elle nous apporte pour la peine deux petits verres de vin de madere et des biscuits. Évidemment c'est Guillaume qui s'enfile les deux verres de pinard. On demande de suite les entrées piur les piscines. C'est notre objectif de l'après-midi :aller se dorer la pilule et se baigner. Ma dame nous montre notre chambre, cette fois vue sur le jardin mais la chambre est hyper cool quand même. On se pause quelques minutes et c'est parti pour les piscines ! Aujourd'hui il fait plus frais, et le soleil est timide. On s'installe avec deux transat au bord de l'eau, Guillaume file direct à l'eau voir les poissons moi je continue mon livre, je l'ai quasiment fini je suis plongée dedans. Malheureusement le soleil se cache une bonne fois pour toute, j'enfile mon pull et profite quand même de l'endroit qui reste magique, même sans soleil. En toute fin d'après-midi, le soleil restant derrière son nuage, on rentre à l'hôtel pour se doucher avant d'aller manger.

Ils nous ont encore réservé une table au bord de la terrasse. Fiou on se lasse pas de cette vue. Et on mange toujours aussi bien. Pas de gros rumsteck au feu de bois cette fois ci mais risotto de champignons pour tous les deux. Miam. In se laisse même tenter par un crumble aux pommes en dessert. Trop bon. D'un coup, Guillaume crie "oh une baleine ! C'est sur regarde !" J'essaie donc de voir mais je suis pas convaincue. Il va même le dire à nos voisins de table, des suédois. Nous voilà tous les 4 à fixer l'océan et se demander si oui ou non on a vu une baleine. Bon. Le truc reste hors de l'eau et ne bouge pas...j'opte pour un rocher. Fou rire général. Mais 5min après on ne voit plus le "rocher". Le doute s'installe. On ne saura donc jamais la fin de l'histoire.


Bon, il est temps d'aller faire nos sacs pour demain car on doit rendre le van et il faut donc qu'on arrive à remettre toutes nos affaires dans nos sacs. Quelle flemme. Ça signifie fin des vacances, on n'a pas envie ! On se réconforte en pensant au bon petit déjeuner qui nous attend demain sur la terrasse !