Carnet de voyage

Aller et retour de 2 Abraysiens en terre du milieu

8 étapes
10 commentaires
8 abonnés
Dernière étape postée il y a 285 jours
Salut à tous ! C'est Julie et Pierre-Antoine On se lance dans une expé de folie : spéléo, montagne, et culture locale. Le truc cool ? On change de spot chaque jour. Pas de routine!
Novembre 2023
23 jours
Partager ce carnet de voyage
1
1
Publié le 17 novembre 2023

Aujourd'hui, c'est le grand jour de préparation des sac Nouvelle-Zélande. L'excitation est à son comble, mais il y a un hic : comment faire tenir tout notre équipement dans une limite de 23 kg, plus le bagage à main ? Un vrai casse-tête pour des spéléologues équipés jusqu'aux dents !

Premier défi : les combinaisons. La combi de spéléo et celle de plongée doivent absolument venir avec nous? On ne peut pas explorer les grottes aquatique sans elles ? Alors, elles prennent une place de choix dans le sac. Ensuite, le baudrier, la poignée le descendeur.... Et le casque qui prend une place folle...

Des sacs encore des sacs

Pour le matériel de randonnée, c'est un peu comme jouer à Tetris. On optimise l'espace au maximum les petits accessoires glissés dans chaque interstice disponible... Chaque centimètre cube compte ! Il y a aussi la technique de PA : tout mettre dans le sac de rando et le compresser au MAXIMUM !

Et puis, il y a tout le "reste" : trousse de secours (Et les 2 kilo de Médoc), lampe frontale, gourde, et les petits plus pour le confort. On jongle, on pèse, on retire, on ajoute. Un vrai ballet logistique.

Finalement, après quelques sueurs froides et un brin de magie (merci David et Benoit de nous prêter des combinaisons 😆), on y arrive. Ouf, juste sous la limite, on pourra même ramèner des cadeau!

On est prêts.

2
2
Publié le 17 novembre 2023

Aujourd'hui, nous avons franchi le seuil de notre maison, entamant ainsi un nouveau chapitre de notre aventure. Ce départ n'était pas sans quelques hésitations, notamment pour Julie, épuisée après une longue journée de travail, mais portée par l'enthousiasme de l'exploration à venir.

La préparation des derniers détails a été semée d'embûches, notamment pour Pierre-Antoine, qui a rencontré des difficultés pour s'enregistrer en ligne, une mésaventure qui a ajouté une touche de stress à nos préparatifs déjà bien chargés. Nous ne vous cachons pas que nous avons ressenti une certaine réticence à partir, peut-être par peur d'oublier quelque chose d'essentiel, ou simplement par attachement au Loiret 😂

Bon ok, seulement Pierre-Antoine était réticent.

Nous avons pris soin de nos poules, leur laissant assez de grains. Puis, avec les papiers, le programme réajusté et les bagages finalement bouclés, nous avons pris la route, laissant derrière nous le confort familier pour embrasser l'inconnu le froid et la tente! ⛺

Publié le 18 novembre 2023

Direction Munich !!

Réveil matinal à 5h20 pour Julie et Pierre-Antoine, une nuit entrecoupée de réflexions anticipant le grand départ. Ils quittent chez Eilean (merci pour l'accueil et la soupe de poireaux Kiri!!) en Uber à 6h, arrivant à l'aéroport à 6h35. Le passage du contrôle de sécurité se déroule sans encombre : les liquides ne dépassent pas 100 ml, les batteries sont rangées dans une boîte anti-incendie dédiée, et toutes les règles sont scrupuleusement respectées.

Malgré l'appréhension de Pierre-Antoine et une légère incertitude sur la taille d'un des sacs, qui semble (avant d'être tassé dynamiquement !) trop volumineux pour le détecteur du check-in, tout se passe bien. On espère que les deux bagages suivront sans encombre jusqu'à Los Angeles #LAX.

Dans une démarche proactive pour gérer le décalage horaire, Julie et Pierre-Antoine enfilent des lunettes de soleil, testant une application développée par un CHU français (oui oui on tente toutes les solutions pour atténuer le jet lag!). Situation plutôt insolite dans le contexte aéroportuaire (surtout à 6h du matin !). Pour la touche glamour, on ajoute le masque. Étrangement cela nous démarque aussi de nos voisins, peu de voyageurs portent des masques malgré une épidémie hivernale! L’objectif : s'habituer progressivement à l'obscurité aux moments adéquats, facilitant ainsi leur adaptation au décalage horaire. Et éviter de tomber malade !!

Le style ! A Charles de Gaulle 🤣

Arrivée a 10h20 a Munich, passage des contrôles de sécurité, puis départ pour 12h20 vers Los Angeles en A380!

Arrivée à Munich


Moyen confort comme avion cet A380 et avec une tablette tactile qui réagis 10 seconde après ta saisie...

Arrivée vers 15h heure local a los Angeles, les contrôles sont plus insistant mais tout est ok! Plus que 4 h avant le dernier vol : un café, un lavage Express de l'appareil photo de spéléo (la présence de terre est inspecté a la douane de nouvelle Zélande) et un KFC plus tard et nous sommes en route. Ou plutôt en vol.

Le Boing 777 est super confortable, tablette au top, conso illimité. Reste plus qu'à dormir pour se caller sur la nouvelle heure. Facile dormir ça nous connait 😆. Ça sera toujours plus facile de dormir avec air new Zélande plutôt qu'avec la Lufthansa où on nous réveille toutes les deux heures pour manger.

Arrivé à 5h30 à Auckland heure locale (17h heure de Paris) difficile de dormir jusqu'à cette heure-là... On passe tous les contrôles (3 d'affilés), et on est même féliciter par les contrôles de biosécurité pour le nettoyage de notre matériel de montagne. Une erreur de traduction a conduit la douane à penser que Julie transportait une machine à laver, c'était bien marrant !



4
4
Publié le 29 novembre 2023

La suite de la journée est plutôt simple, on récupère la voiture de location. Pas si simple en fin de compte; il fallait en fait appeler la navette pour qu’elle vienne nous chercher, le numéro sur la réservation ne marchait pas, la pluie commençait à tomber. Bref, débrouillard malgré le jet lag qui arrivait, on a finit par voir le rouge de notre van-navette pointer le bout de son nez à l’entrée du parking. Cette attente nous aura permis : de prendre un café, se laver les dents, et observer la faune locale (je parle bien des oiseaux !).

En route vers l’agence de location, c’est presque inquiétant quand c'est si simple. Les photos avaient déjà été prises, l'hôtesse a juste vérifié nos papiers d’identité et c’était bon. Le véhicule ? Un rav4 blanc, boîte auto. Seule déception , ce n’est pas un diesel.

Nous prenons la route en direction d'un super marché avec un seul objectif : organiser les course pour tenir le plus longtemps possible sans avoir à retourner dans une grande surface. Pour réussir cela nous avions réfléchi à chaque repas dans l'avion. Les courses se passent nikel (visiter pac’n’save aura été notre première attraction touristique avec la découverte des produits low cost et aussi des néo-zélandais. Dont une vendeuse particulièrement bavarde et sympathique !). Mais le jet lag nous rattrape vers 10h et la fatigue est écrasante. Surtout pour Julie qui a mal au ventre (un autre effet du jetlag). La fin des courses pour trouver les lyophilisé (nourriture de randonnée) se fera sans elle. Pour la visite d’Auckland, le mode automatique n'était pas activé que pour la voiture 😅 Malgré tout, la visite de Albert parc était sympa (mais on s'en ai voulu de sélectionner un parc qui montait et descendait autant!). Puis en centre ville, la recherche d un restaurant sympa a débuté au vu de notre état et de la météo qui se dégradait, ce n'était pas une recherche facile. La météo c'est dégrade tellement, des sceaux d'eau tombent du ciel, que le choix se reporte vite sur un restaurant au pied de la fameuse tours d'Auckland pour un sandwich au pain de mie plutôt équilibré! Une fois avalé, nous regardons désespérément les sceaux d'eau tomber du ciel, peut être 50mm en quelques minutes... Nous n'avons ni vêtement de pluie, ni parapluie. Après plus de 40 minutes d'attente nous profitons d'une courte accalmie pour retrouver notre RAV4 garé confortablement à l'abri dans un parking souterrain ! Nous prenons la route pour

3A Balloch Street à Hamilton vers notre airBnB. La route est véritablement un enfer avez vous déjà essayé de rouler à gauche, dans une tempête de pluie et un bouchon tout en ayant 12h de jet-lag vers l'est (les jet jag vers l'est sont moins bien gérer par l'organisme que vers l'ouest). Une sieste d'une heure plus tard, nous reprenons la route vers Hamilton. Nous arrivons enfin à notre gîte ou notre hôte nous accueille très chaleureusement. S'en suis une discussion sur le décalage horaire, il revient d'Europe depuis 5 jours et n'a toujours pas récupéré. Espérons que ça soit plus facile pour nous… il a un seul conseil : need rest (repos). Il ne faudra pas visiter Hamilton ce soir. La décision est vite entériné, nous prendrons sur Uber eat pour se reposer au maximum. Pour gérer le décalage horaire il faut également éviter les siestes trop proches de l'endormissement et se coucher à 21h30 le premier jour pour éviter de se réveiller trop tôt le lendemain. Dur dur dur, mais nous y arrivons, Pokéball avalé et dodo a 21h30.


Parc à Auckland
5
5
Publié le 29 novembre 2023

Mardi 24 novembre

Le lendemain reveillé a 6h30 et c'est déjà pas mal. Effet melatonine? Julie est en PLS sur le canapé après avoir mangé une tartine de nutella. le décalage horaire c'est pas trop son truc. Sinon pour le côté sommeil on se sent au taquet. Envoie d’un message à David, pour lui demander si on lui prépare à manger. Et on attaque les sandwichs. Rangement du gîte, nettoyage express, empaquetage des sandwichs et nous voilà partis, après les salutations de routine du propriétaire. Nous voilà en route pour Waitomo, pour rejoindre le secrétaire de la fédération néo-zélandaise de de spéléologie David, avec qui nous avons prévu 2 jours de spéléo. Nous le rejoignons sur le parking du “black water rafting” à Waitomo, à côté des grottes de waitomo (célèbres grottes touristiques pour les “Glow Worm”, vers luisant cavernicoles). Comme nous, il possède un gros SUV. Il se tient debout devant sur le parking, c'est d'ailleurs le seul sur ce parking, cela rend d'autant plus simple l'identification, c’est bien notre contact. Nos premiers mots à un spéléo en NZ : “Hello, are you David?” oui on reste sur du classique !

Il est vraiment super sympa des les premiers échanges. On va rejoindre un refuge (hut), qui est celui de son club le HTG (Hamilton Tomo Group). C'est assez dingue de se dire qu'un club, à une hut aussi grande, le local matériel est immense, il y a même une terrasse et derrière il y a des couchages et une gigantesque cuisine et un gros frigo. À quand la même chose pour les clubs de la région Centre dans le Lot ? Sur le parking de la hut, nous rejoignons une seconde personne. Il explique que c'est également un Dave. Cela va être plus facile pour communiquer (moins de prénom à apprendre), heureusement , car nous avons déjà la conduite à gauche et l'anglais a gérer 😂.

Nous les appellerons donc David premier et David 2 par ordre de rencontre (“David the first” and “David the second”). Il ne semblent pas très pressés, le rythme de la Nouvelle-Zélande et des néo-Zélandais rencontrés jusqu’ici est vraiment apaisant. Avant de partir, il nous prêtent les combinaisons néoprène de 7mm spécialement conçu pour l'usage de la spéléologie. C'est une révolution, on peut se mouvoir dedans extrêmement facilement! Contrairement à nos modèles habituels avec lesquels le moindre pas est un effort et une marche un obstacle qui nécessite de l'élan! Ils ont même trouvé des combinaisons à notre taille, Julie a vraiment de la chance, elle récupère la combinaison d'un guide malade ce jour là. Merci et désolé Aaron.

Ils nous demandent de mettre des sacs étanches, dans des minikits pour faire une bouée, ont met nos sandwich dedans et c'est partie avec la voiture de Dave 2, qui a une RAV4 aussi. Nous arrivons vite au parking. On se change certain mettent les néoprène d'autres préfère les transporter jusqu'à l'entrée du trou. Il fait vraiment chaud pour un été enfin un début d'été en Nouvelle Zélande. David montre rapidement à Pierre-Antoine ou sont les clefs.

Nous voilà en route a travers les collines et les doline, qui ressemble a la contrée des hobbit, avec des affleurement calcaire très noir. Cette couleur est issue d'une bio réaction. David nous casse un morceau de calcaire pour nous montrer sa belle couleur blanche à l'intérieur. Nous arrivons rapidement à l'entrée du trou. La première partie est un gros ressaut d'une petite dizaine de mètres qui descend dans la végétation. Nous arrivons à un premier arbre ou nous arrivons directement à l’aplomb d'un premier puits. La corde passe parfaitement dans nos descendeurs, contrairement à nos craintes d'avoir des cordes très grosses ici. Le deuxième et dernier puit sera d'une longueur de plus de 100 m. Tombé de l'avion, ça impressionne toujours. Nous les entendons baragouiner, des mots au loin, et nous comprenons qu'il y aura un fractionnement. Nous arrivons vite sur celui-ci, plein vide!! Alors il faut faire les manip de corde suspendu à 90m au dessus du sol. Parfait pour un premier jour! Difficile de faire ces manip avec une corde qui pour un français n'est pas du tout souple. Et hop une fois delongé, Pierre-Antoine puis Julie s'aventurent dans ce gigantesque puits. Il est tout aussi profond qu'il est large c'est un trou gigantesque. arrivé au fond il nous reste un ressaut de 8m pour arriver au fond. Nous le descendons sur frottements avec de la corde de 8mm (le plus faible diamètre autorisé en France). David nous indique qu'il a déjà tonché ce type de corde, étonnant !

Arrivé au fond, voilà la rivière qui a un bon débit, dernier moment pour manger. Pierre-Antoine avale quelques cacahuètes et une barre de céréales. Nous voilà parti pour la rivière, au début l'eau est à nos chevilles puis nos genoux puis le torse. Un peu plus rapidement que ce que nous pensions. Et puis ça y est il faut nager. Tout ça en à peine 10 minutes. Trop rapide pour les deux petits chatons Francais que nous sommes. Nous étions prévenu qu'il faudrait nager, mais aussi tôt ? Pierre-Antoine adopte la technique de GO (Jean-Luc d'Orléans), il attrape les parois de la cavité pour avancer, et éviter la natation. Ça marche, il est très rapide. Mais c'est épuisant.

Julie tente la technique du kit sous le bras (technique de GO aussi d'ailleurs, il combine régulièrement les deux). Dave 2 nous conseil alors d'attacher le mini kit bouée sur le mavc, Pierre-Antoine test cette technique, ça ne le connvainc pas. il test alors la technique de Dave 2 : juste porter en sac a dos le sac boué. INCROYABLE. Cette technique stabilise dans la bonne position et permet de flotter de façon optimale. Super agréable. Nous nous laissons flotter en nageant parfois pour redonner un peu d'élan. Mais les boués (sac étanche rempli de sandwich), semble se dégonfler… cela n'augure rien de bon… après 40 minutes nous trouvons une corde qui remonte sur une vingtaine de mètre, nous voilà au sec sur un gros promontoire, nous ouvrons les sac étanches pour s'alimenter… malheureusement les sandwichs ont pris l'eau … dommage ça sera cacahouètes et partage des autres sandwichs. Nous montons voire une curiosité géologique puis c'est partie pour la suite. On descend un premier rappel puis un deuxième, il ne faut pas glisser. En effet, l'arrivée du deuxième rappel ne se fait pas dans l'eau, on doit passer rive droite et faire une escalade d'une trentaine de mètres à l'horizontale. L'escalade est quelque peu périlleuse, Julie sens sors sans problème et aide Dave, qui s'en serait probablement très bien sortie tout seul. Mais c'est quand même pas facile l'escalade avec des bottes. Ce passage quelque peu vertigineux et destiné à éviter une grosse vasque que nous aurions eu des difficultés a escalader. Ensuite nous retournons à la baignade. Quelques instants plus tard, Dave and Dave nous demandent d'éteindre nos éclairage.

Comme dans un conte de fée, la grotte s’illumine. Le plafond, seconde après seconde, s'allume de mille feux bleu et vert. Fantasmagorique, incroyable, magnifique… des milliers de glowes warms se révèlent a nos yeux. C'est fantastique. Nous avançons, dans le noir éclairé de la grotte qui se dévoile à longueur que nous progressons. Chaque ondulations nous réserve une surprise délicieuse, un nouvel émerveillement. A chaque virage il nous semble que c'est terminé, que le noir habituel des grottes nous attends mais non, il suffisait de tourner légèrement pour retrouver la suite du ruban lumineux.

Nous nous laissons porter par le courant. Un lâché prise complet s'installe, la tête tournée vers ces étoiles des profondeurs. Le froid se fait vite oublier, comme s'il n'avait jamais existé. Et nous nageons, ou plutôt, nous derivons la tête en l’air, les yeux rivés vers le plafond. Dans le noir. Dans cette obscure clarté. Une voie lactée souterraine qui se déroule au- dessus de nos têtes.

Nous avançons, puis c'est le chahut général. a force de progresser dans la pénombre on se rentre dedans, on se met des coups de pied, on s'excuse, on se double sans s'en rendre compte. Ce moment est vraiment magique. Peut-on importer quelques vers chez nous? Juste pour une ou deux grottes? Pour Orchaise par exemple ?

Puis la terre ferme revient, les vers se font plus rare. La sortie approche. Une petit escalde, un coup de main de Dave plus tard et nous quittons définitivement la rivière. Puis nous voyons la lumière du soleil au loin. C'est une traversée, on rentre pas une entrée et on sort par une autre. La sortie se fait en tirant sur une “nouvelle-ancienne” corde de très gros diamètre à la main. Celle-ci ne passe pas dans la poignée. Fatigué nous avions les bras en coton, engourdis, satané décalage horaire.


Confection des sandwichs
Lavage des cordes par David 2
La hut du HTG
Une photo des glow worm (photo photo)

Nous devons être très précautionneux et se rejoindre à chaque fois a des paliers pour éviter de faire tomber des énormes pierres. La sortie n'est pas du tout stabilisée et nous escaladons un ensemble de bloc, de pierre, de bois mort et de terre. Nous avons appris le mot “purge” pour un néo-zélandais : gardening (jardiner 🤣). Nous voilà dehors, dans la jungle. Nous sommes dans une végétation luxuriante peuplé de fougère, rempli à chaque étages : le bush néo-zélandais.

Le jetlag nous rattrape et quelques glissade plus tard nous en voilà sortie. Nous aurons fait le réseau de Mungapu en rentrant par Auckland Hole et en sortant par Hamilton Hole.

C'est le moment du retour, les deux David iront déséquiper, Pierre-Antoine et Julie rentreront à la voiture! Diffile de se retrouver, ils ont du regarder que leur pied a l'aller. Grossière erreur. Est-ce la? Par ici? Par la? Le chemin leur parle mais qu'à moitié. Il y a une maison ici? “ je me souviens du caillou mais pas de la maison!”. Ça ne nous dit rien.. après une longue analyse de la topographie, et de nos options nous nous rendons à l'évidence, le retour c'est bien par ici. Nous arrivons rapidement à la voiture. Mais impossible de retrouver les clefs… décidément. Dans les effet du jetlag il y a : confusion et baisse des capacités cognitives. Nous y voila…

Pierre-Antoine cherche les clef pendant 30 minutes sans les trouver… bon il attendra David, comme Julie qui fait la sieste au soleil. Les David reviennent. et c'est avec compassion que David 2 retrouve les clefs. Elle était là juste sous les yeux de Pierre-Antoine.

Après avoir laver (immédiatement!) Le matériel au local au jet d'eau et lover (plier) puis ranger les cordes et mis à sécher le reste. Nous allons au pub du coin, à Waitomo.

Lorsque nous rentrons dans le restaurant, Dave dit au propriétaire, que nous sommes français (the frenschi) : “bonjour” nous dit-il! Sont trop sympa ces néo-zélandais. Et nous prenons place a table. un couple nous rejoint : c'est les propriétaire de la société qui exploite le waitomo touristique. ils sont super sympa. Le repas se passe bien, burger et pierrade. Et c'est vraiment bon, pas souvent à l'extérieur de nos frontières. Au cours de la soirée, Aaron, bien attaqué par la crève, nous rejoint au pub. Trop cool.

Nous allons ensuite dormir a une deuxième hut qui appartient au HTG ou nous y retrouvons un groupe de jeune spéléo que nous avons croisé au pub.

6
6
Publié le 30 novembre 2023

Mercredi 25 novembre

Mercredi réveil vers 8h. Difficile de ne pas se réveiller plus tôt… Nous rejoignons Dave and Dave pour préparer un petit déjeuner à la néo-zélandaise. Des œufs au plat, du lard à la poêle et du pain de mie grillé. De quoi tenir jusqu'au soir. Aujourd'hui nous partons pour une grotte beaucoup beaucoup moins aquatique mais très jolie : Rumbling Gut. Nous faisons rapidement connaissance avec les jeunes spéléos du sud (Dunedin)

Le brunch avalé nous chargeons le coffre.


D'ailleurs nous avons oublié de vous préciser que David 1 est très bavard comme Julie et Pierre-Antoine. Donc on prend un peu de retard.

Nous voilà en route pour la cave (grotte). Comme marche d'approche il ne peut pas y avoir plus court. Nous voyons l'entrée de la grotte depuis la voiture. Aujourd'hui pas besoin de baudrier et un t-shirt sous la combinaison de spéléo suffira. Il va faire chaud. En route pour sous terre.

Entrée de la grotte! Photo de l'intérieur en attente!

Pierre-Antoine, puis Julie puis Dave 2 et 1 rentrent dans la grotte. Le début est une descalade plutôt étroite. Entrée en matière à la néo-zélandaise ! Sans corde, il faut s'expanser pour ralentir la descente. Arrivé rapidement à une bifurcation, nous laissons le sac et allons nous balader à droite. Finalement ce n'est pas aussi sec que ça. Le néo-zélandais a en effet une définition un peu différente de la France sur ce sujet. Chez nous, sec, ça ne dépasse pas les chevilles. Ici nous pataugeons gaîment dans la rivière jusqu'au genou, pour arriver au terminus. Les David nous explique qu'une désobstruction est en cours. Même si celle-ci est un peu à l'arrêt. D'abord on passe la tête pour voir a quoi ça ressemble, c'est une petite montée de 3m colmaté d'argile et de pierre. Pierre-Antoine trouve qu'un des cailloux bouge, et après approbation de David, trouve un outils (gros tube en métal) et s'empresse de le faire tomber. C'était ouvrir la boîte de Pandore. S'ensuit une bonne heure de désobstruction qui avance à vive allure. La disposition est idéale puisque les gravats s'évacuent seules en suivant la pente. Nous étions très attentifs à la sécurité de chacun afin d'éviter toute accident avec la chute des gros blocs. C'était vraiment trop dure d'arrêter de creuser… c'était toujours le derniers cailloux…

Mais nous décidons finalement de quitter les lieux, le temps que l'ensemble se stabilise. Nous retournons à l'embranchement pour continuer notre route. La grotte toujours aquatique devient de plus en plus belle avec de très nombreuses concrétions. Des stalactites, des stalagmites, et des milliers de fistuleuse. Toutes blanches immaculées c'était magnifique. Nous sommes maintenant dans un vrais réseau actif, une rivière qui pulse. S'en suis une progression au milieu de passage très étroit (bloc, dépôt de calcite) on est à plat ventre, en biais, recroquevillé, on positionne le casque. On sort de ce petit méandre par quelques pas d'escalade un peu engagés. Pierre-Antoine demande à être assuré par une corde. Il l'est par un anneau de corde sous les bras: à l'ancienne, mais ça fonctionne. D'ailleurs la roche adhère bien, au finale pas besoin de corde, les David ont raison c'est juste impressionnant.

Puis vient plus loin un pas bien plus engagé qu'il faut faire sur la gauche et en hauteur. Chacun à sa technique : la technique de l’otarie, la technique du grimpeur, la technique du grand écart… peut importe il faut juste éviter la glissade. A gauche nous retrouvons une magnifique salle concretionnée : le palais de Peter. Elle est d'un blanc immaculée, mais ça n'a pas toujours été le cas. Les anciens spéléos avec leur bottes sales avaient souillés cet endroit. C'était sans compter le secrétaire de la fédé de spéléologie néo-zélandaise et de 15 autres spéléo qui ont nettoyé, pendant des heures, avec un Karcher sur batterie. La dernière partie de la grotte est super belle. On se balade, dans les chaos, dans la rivière, on commence tout juste à prendre le rythme. On galope gaîment et aisément dans un dédale de bloc. Quand… au détour d'un virage on retrouve la lumière du jour. QUOI DÉJÀ ? et oui nous voilà déjà dehors. Nos comparse ne nous avait pas précisé que ce serait une traversée ! Nous aurons fait Rumbling Gut en rentrant par Phosphate Pot et sortant par Upstream. Une nouvelle fois c'est une parfaite grotte pour gérer le jet lag! On retrouve la voiture, on mange des chips, on retourne à la hut. Puis c'est le moment de dire au revoir à David 2, qui doit rentrer à Auckland pour le boulot. Merci David pour ces 2 jours. Nous espérons que nos bavardage de dernière minutes ne l'ont pas mis en retard.


Arsless pant du motard

Nous allons ensuite boire un smoothie en attendant que David 1 range ces affaire dans la hut. Il nous rejoint. Un groupe de motards entrent dans le café ils sont tous vêtus de cuire, l'un d'entre eux attire l'attention de David : il porte un demi pantalon, un genre de surpantalon de cowboy en cuire laissant voir son jean : un arseless pant… nous prenons ensuite la route pour Tauranga ville ou David habite avec sa compagne Anna. Lorsque nous arrivons, Anna nous accueille avec un napperon rouge et blanc. Tout est déjà prêt pour le repas du soir. Nous prenons le temps de faire rapidement connaissance, de découvrir le potager et d’étendre le matériel mouillé. Puis chacun prend une assiette et se crée son burger. Miam!

Ils sont vraiment super bon et la viande et un genre de farce à tomate en forme de steak. Idée à reproduire ! Pour le dessert quelques choses de simples mais de trop chouettes : un rainbow toast (un toast arc-en-ciel - bille de sucre multicolore sur un toast margariné). Nous avons beaucoup discuté à table et après : voyage a l'étranger de Anna et David, musique, jobs (David est urbaniste et ingénieur, Anna est ingénieur sismologue), spéléo, aventure, kayak… Nous tombions de fatigue mais c'était difficile d'aller se coucher. Nous avons regardé l'interview de David sur la spéléo par le national geographic en guise de conclusion. Allé au dodo dans des lits deja prêts à nous accueillir. Merci!


7
7
Publié le 30 novembre 2023

Jeudi 23 novembre

On se réveille, on prend une douche, on discute un peu, beaucoup et on oublie l'heure. Aujourd'hui nous allons à Rotorua avec une réservation à 11h. Avant de prendre la route, Dave nous fait découvrir un super café ! Après une bonne heure de discussion, il est malheureusement temps d'y aller. A bientôt David 😉.


Nous arrivons à Rotorua au pas de course pour assister à une représentation sur la culture maorie avec ces chants traditionnels. Si au départ le spectacle est quelques peu solanel (chant très intimidant). L'ambiance se détend avec quelques quoack dans le numéro de jonglerie. Malheureusement le retour au calme et la solanelité du public ne sont plus au RDV lorsque d'autre chants traditionnels sont réalisé. C'est malaisant. L'ensemble est court, nous en retenons que nous aurons aider une industrie du tourisme Local gérer par des Maoris.

Nous prenons, après une balade dans le village maorie construit sur un site géothermique (des fumerolles s'échappent de tout les coins de rue), un repas cuisiné grâce à la géothermie. Le maïs était très bon, ça valait le coup d'en prendre en extra!

Puis direction un autre site géothermique : Orakei Korako.


Une fois sur le site, 2 heures plus tard, il faut prendre un bateau pour se rendre dans la zone active. C'est une gigantesque zone avec plus de 2km de chemin. Et il fait 6 degrés de plus. Pendant 2h nous nous baladons sur 3 niveaux : le niveau 1 est celui des couleurs arc en ciel générer par des réactions chimique, le 2eme, très blanc constitué de calcite et de piscine bouillante et le 3eme constitué principalement de boue bouillonnante. Nous avons même le privilège de voir le geyser Saphire cracher de l'eau. Sur le parcours se trouve une curiosité : une grotte dont l'origine géologique n'est pas clair.

Les français sont partout. La caissière, française, arrive à nous convaincre d'acheter des cartes postales et une glace au cookie !


Le geyser Saphir

Après autant d’effort voici le temps du réconfort!

Nous nous dirigeons ensuite vers une source d'eau chaude que nous avions préalablement repéré sur internet. Après de nombreuses recherche : chou blanc. A priori, la source aurait été détruite par l'activité géothermique. En retournant à la voiture, nous en trouvons une autre mais bien trop chaude, on est pas des homard.

Direction choix n°2 “hot and cold” (chaud et froid), hot spot recommandé par Anna la veille. Cette source est vraiment génial, elle est à la confluence entre une source chaude (42°C) et une source plus fraîche (30°C - mesurée au thermomètre). La source plus froide semble glacial et permet d'équilibrer sa température. Après deux heure de baignade très relaxante, direction le camping! Celui-ci est déjà plein a craqué (camping gratuit). On arrive à trouver un emplacement, on monte la tente, on mange et au lit!.


8

Vendredi 24 novembre

Debout assez tôt et on arrive à lever le camp a 7h50. A 8h00 nous nous rendons à hukka falls (la cascade hukka), c'est une magnifique cascade composé de plusieurs parties encaissé dans une gorge. Le débit de l'eau est particulièrement impressionnant. Bon spot de photo mais il faut rapidement prendre la route. Ce soir il y a le ferry pour l'île du Sud. Nous traversons l'autre moitié de l'île du Nord, pour arriver à Wellington vers 14h. sur le chemin nous admirons le lac de taupo, et faisons une pause dans une village où tout les habitants sont super sympa (achat de timbre, café et carotte cake). Nous reprenons la route mais 30 minutes avant notre arrivé a Wellington, nous recevons un SMS nous indiquant que le ferry est repoussé le lendemain après midi à cause du mauvais temps. Une fois arrivé à Wellington nous nous rendons au guichet du ferry, ils nous indiquent que tout les ferrys du jours sont annulés et que ceux du matin sont déjà complet. Il va donc falloir faire passer le temps à Wellington et y rester pour la nuit. Mais avant tout, nous avons faim : il est presque 15h…


Le plus proche, et au grand désespoir de Julie, le MacDo… sur lequel nous jetons notre dévolue. Un repas vite avalé, mais dans un froid de climatisation désagréable. Pierre-Antoine commence à avoir la goutte au nez. Au MacDo, Julie trouve un hôtel pour passer la nuit. Très bon rapport qualité prix, vu les délais c'était inespéré, merci Booking.com ! Maintenant direction le Tepapa, le musée sur 5 étages sur l'histoire et la culture de la Nouvelle Zélande. Il est 16h20 et le musée ferme a 18h, on est accueilli par un guide super sympa qui nous dis que “juste pour nous ça sera gratuit”! Hors le tepapa est gratuit pour tout le monde! Nous visitons au pas de course la première partie consacrée à la nature (géologie, volcanologie, animaux, végétaux…). La muséographie est incroyable, il y a même un simulateur de tremblement de terre. Puis nous visitons l'exposition temporaire consacré a la première guerre mondiale et a un contingent de néo-zélandais s'étant battue en Turquie pour les britanniques. L'exposition est saisissante avec des personnages géants représentant des scènes pleines d’émotions, le désespoir, la mort, l’épuisement. Cette exposition est réalisée par les studios qui ont créé les décors, les costumes et les effets spéciaux du Seigneur des anneaux. Proportionnellement à la population de Nouvelle-Zélande, les pertes humaines sont très importantes et le choc que cela a causé à la société semble analogue à celui de certains pays européens. Le différence étant que les civils n’ont pas été impactés par le conflit qui ne s'est pas étendu sur leur territoire.

Après cette exposition, nous passons au niveau supérieur consacré à nouveau aux aspects naturels mais en lien avec l’occupation humaines. Évolution du couvert végétal, perte de biodiversité, introduction d’espèces invasives, nuisibles, etc. Nous passons assez rapidement sur cette partie qui nous intéresse beaucoup mais nous plombe le moral, nous avions déjà connaissance des enjeux et des grandes dynamiques et chaque exemple ne fait que renforcer la tristesse qui est la nôtre à chaque coupe rase de monoculture de pins que nous avons vu en chemin.

Puis c’est la partie consacrée aux Maorie. Elle débute pas une exposition photographique sur une commémoration des pratiques ancestrale avec des pirogues. Nous n’avons pas beaucoup de temps et l’ensemble nous frappe par la force des expressions et des scènes. Quelques éléments de cultures traditionnelles complète cette partie de l'Expo (filet de pêche, reproduction d’habitat et de maison commune extrême bien ornée). Le musée femre ses portes et nous ne faisons que passer par la partie thématique dédiée aux différentes migrations.

Fatigué par toute cette journée, nous décidons de s’enregistrer à l'hôtel afin de nous poser quelques instants avant la fin des visites.

Le moment est beaucoup moins reposant que prévu : le gps nous amène à une adresse inaccessible en voiture, la circulation est dense, aucun hôtel n’est visible sur le visuel Google street view, c’est le stress total. L’angoisse d’avoir été arnaquée (c'est assez fréquent avec booking.com)! Un tour de plus en voiture, deux appels sans réponse et un déplacement à pied plus tard, Julie trouve enfin l’accueil de l’hôtel. Enfin “hôtel”. Depuis la rue, l’enseigne est effacée, il faut rentrer dans un couloir de résidence privée pour trouver une enseigne lisible qui signal un nom d'hôtel (différents de celui de la réservation), Julie s’engage dans le couloir et ouf, c’est le bon lieu! Mais en revanche, le parking indiqué sur le site n’est pas compris dans le prix et ils n’ont plus de place! On doit donc se garer dans les environs. On choisi un parking souterrain payant juste derrière, 12$ la nuit c’est bon marché. On est fatigués donc on part comme ça. Après avoir tout signé et les clés en mains, on arrive dans la chambre et surprise, le lit double n’est pas là et à sa place c’est deux lits superposés. On redescend et Julie laisse paraître sont ras le bol des divers désillusion associés à l’hôtel. La gérante est arrangeante et sans surcharge nous donne une chambre avec lit double. Et enfin la pression peut retomber. On mange des pâtes à la bolognaise et franchement c’est super agréable de manger simple mais nourrissant! Et c’est enfin un moment où il n’y a rien de compliqué à gérer et où nous pouvons nous poser. La seconde partie de soirée est très agréable aussi : balade nocturne dans le centre ville de Wellington. Nous rejoignons à pieds (en dix mins) le départ du “câble car” (vieux tramway tracté par un câble sur une pente très forte). Attractions à touriste très mignonne qui nous amène au jardin botanique. Nous allons visiter le “Space place”. Dommage, nous arrivons juste après la dernière diffusion du plannetarium. Mais le bon côté c'est qu’on a le musée pour nous seuls. Les infos sont tout sauf à jour, la muséographie est tellement vieillotte que s’en est drôle. Mais faire payer pour des explications aussi erronées est un peu gênant tout de même 😂. Nous en touchons deux mots aux personnes de l’accueil qui sont d’accord avec nous.

Retour à pieds vers l’hôtel très chouette avec de belles maisons style arts nouveau et des escaliers discrets et boisés. Après une petite douches le lit douillet nous accueille à bras ouvert et la nuit est particulièrement reposante