La Corse, un 'pays' à part entière, entre plages paradisiaques et montagnes presques hostiles, une île du bout du monde au beau milieu de la Mediterrannée.
Du 21 juin au 5 juillet 2018
15 jours
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Départ en avion vers l'Ile de Beauté, et première aventure dans les airs pour notre petit garçon de 3 ans. Le décollage le met directement à l'épreuve, car nous traversons une petite zone de turbulences qui font bien tanguer notre appareil. Petit Bout est enfoncée dans son fauteuil, serrant de toutes ses forces les mains de papa et maman. Petit à petit (et à coup de dessins animés), il commence à se détendre, et bientôt les dessins animés ne sont plus nécessaires pour lui changer les idées: il y a suffisament de choses à voir et à faire. Le chariot qui passe en distribuant les boissons et snacks, les nuages qui défilent derrière le hublot, et bientôt les premiers rochers corses qui apparaissent à notre vue.

Après un atterrissage tout en douceur sur le tarmac (superbement entouré de montagnes) de l'aéroport Napoléon Bonaparte, c'est sous un ciel bleu azur que nous partons récupérer nos bagages et notre voiture de location. Direction: la route des Sanguinaires, sur laquelle est située notre résidence pour la première semaine de notre voyage en Corse.

Pour atteindre la route des Sanguinaires, il faut d'abord traverser Ajaccio... il est 20h30, et apparemment c'est encore l'heure de pointe! La réception de notre résidence fermant à 21h, heureusement que nous passons la première semaine avec un couple d'ami qui nous propose de récupérer notre clé. Ouf, pas besoin de stresser pour arriver à temps. Et tant mieux, car la traversée d'Ajaccio se fait péniblement, entre nombreux feux rouges et encore plus nombeux scooters qui ne donnent pas l'impression de savoir qu'il y a des voitures autour d'eux, et notre mauvaise humeur car on râle déjà d'être coincés dans les embouteillages même pendant les vacances (l'action 'détente' n'a pas encore eu le temps de faire effet 😀).

Nous arrivons (avant 21h quand même) à notre résidence, et découvrons notre 'chez nous' pour les prochains jours. Top: les vacances s'annoncent bien!

De jolis appartements propres, une vue à couper le souffle (sur le golfe d'Ajaccio ou sur les îles Sanguinaires) et une belle piscine: tous les ingrédients pour passer une semaine de détente parfaite

Résidence Les Calanques

Vue de notre appartement
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Alors que mon petit mari part explorer les fonds marins du golfe d'Ajaccio, je décide de partir avec mon Petit Bout pour une journée tranquille à la plage. Elles sont tellement réputées par ici qu'il m'est difficile de faire un choix. Je me laisse guider par mon 'Routard', et mon choix se porte finalement sur la plage de Mare e Sole, située entre Pietrosella et Coti-Chiavari. Je décide de faire confiance à mon GPS et comme je n'ai pas d'adresse précise (puisqu'il s'agit d'une plage), j'encode la ville de Pietrosella, en espérant me laisser guider par les panneaux routiers une fois sur place… Grossière erreur !

Pietrosella Centre... n'est pas Pietrosella Plage !

Après quelques kilomètres, le GPS m'envoie vers la montagne. Rien d'anormal selon moi au premiers abords (j'avais lu que certaines plages ne sont accessibles qu'après la traversée de collines). Seulement le temps avance et je monte toujours plus haut dans les montagnes, Passe 1h, 1h30, 2h... et le GPS me signale que je suis arrivée à destination. Et il a raison: je suis à Pietrosella... centre! En plein milieu du maquis et à plus d'une dizaine de kilomètres de la mer. Autour de moi, le 'village' de Pietrosella, qui se résume à trois malheureuses maisons en pierre, qui n'ont même pas l'air habitées... Un petit contrôle sur la carte du GPS confirme ma crainte: je ne suis pas du tout dans la bonne direction (au contraire, je m'enfonce de plus en plus vers le centre de l'île). Heureusement le petit Prince profite d'une belle sieste réparatrice et ne se rend compte de rien. Bon, refaisons appel à notre 'ami' le GPS, auquel je demande maintenant de m'amener à Pietrosella... plage (tant pis pour la plage de Mare e Sole, je veux juste rejoindre la mer). C'est reparti, mais maintenant que je ne cherche plus mon chemin, je peux essayer de profiter un peu du paysage qui m'entoure: le village de Pietrosella et ses quelques maisons perdues dans une forêt étonnament dense de chataîgners prennent un tout autre charme, tout comme les routes de montagnes extrêmement sinueuses, au détour desquels je tombe par deux reprises sur des troupeaux de bouquetins qui se baladent à leur aise au milieu de la route. Après environ 1h30 de route en descente (pauvres freins), et après avoir aperçu ça et là la mer se rapprocher (oh joie!), Petit Bout se réveille juste à temps pour profiter de son escapade à la plage… sans se douter du parcours qu'il m'a fallu pour y arriver!

Indispensable en Corse: bien se renseigner sur l'itinéraire à suivre avant de partir. La carte routière sera une meilleure alliée que le GPS, qui débloque parfois.

Et toujours prévoir à boire dans la voiture (parce que 3h en plein soleil même en voiture, c'est mortel sans eau), vous ne trouverez pas de magasin à chaque virage!

Si vous apercevez des petites crottes sur la route, ralentissez et soyez prudents, car au prochain virage vous tomberez peut-être sur un troupeau de bouquetins!

Pietrosella Plage
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Aujourd'hui, visite de la ville qui nous accueille pendant cette première semaine, chef-lieu de la Corse et peut-être bien le coin le plus animé de l'île (en tout cas de ceux que nous avons visités). Avec un petit garçon de 3 ans et sans poussette, je décide de me rendre au centre-ville en voiture. J'y trouve un parking souterrain idéalement situé à deux pas des principaux centres d'intérêts.

Le Q-Park Ajaccio Diamant est situé sous la place du Diamant, parfait comme point de départ pour visiter la ville ou pour sortir manger au soir.

Le premier arrêt est donc logiquement la place du Diamant, qui offre une magnifique vue sur la côte et sur le golfe d'Ajaccio (fait amusant: la place donne… sur le toit du Casino, situé en contre-bas le long de la digue). Mon Petit Bout en profite pour se dégourdir les jambes sans risques de croiser une voiture ou un scooter.

Vue de la place du Diamant

Direction ensuite la Place Foch, d'où part le petit train touristique qui amusera Petit Bout et qui me permettra de faire mon petit tour d'horizon de la ville. En nous dirigeant vers la place Foch, nous remarquons les nombreux 'clins d'oeil' à l'enfant du pays, Napoléon Bonaparte, de plus que nous passons (un peu par hasard) dans la rue où se situe sa maison natale (à présent transformée en musée). Petit Bout est déjà fatigué (sa course sur la Place du Diamant l'a un peu épuisé), et c'est donc dans mon cou qu'il termine la promenade jusqu'à la Place Foch. Et moi, j’essaie péniblement de faire des photos avec 12kg dans mon cou 😀

Napoléon est partout, sous toutes les formes

Arrivés à la Place Foch, nous tombons sur le marché (nous sommes samedi). Super, on va pouvoir se prendre un petit en-cas avant de monter dans le petit train! Petit Bout opte pour du raisin, que nous dégustons ensemble sur un banc, tout en admirant les autres étales ('Regarde maman, du miel, et là, des saucissons,...'). Mais il est déjà l'heure du départ du petit train, qui nous guide à travers la ville. J'avoue que je ne suis pas nécessairement très fan de ce genre d'attractions touristiques, mais avec un enfant c'est plutôt pratique. Le point le plus intéressant du tour est sans conteste un arrêt de 15 min à la 'Grotte Napoléon', située un peu en dehors du centre ville et à côté de laquelle se trouve la très célèbre statue de Napoléon Bonaparte, l'emblême de la ville.

Après le tour en petit train, nous avons un peu faim (les raisins ça ne nourrit pas son homme), et nous nous arrêtons donc pour une pause déjeuner chez 'Gusto' (pas celui de 'Ratatouille'). Un délicieux tartare de saumon pour moi et un tout aussi délicieux gratin jambon-fromage pour mon Petit Bout, un service super-gentil et des glaces à tomber (avec des parfums à la pelle: j'ai goûté citron-basilic et framboise).

Une adresse à tester pour le déjeuner ou pour une pause 'glaces'

Gusto

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Après le 'traumatisme' du deuxième jour, je décide quand même de sortir d'Ajaccio avec Petit Bout pour visiter un parc de protection et d’étude des tortues. Préparation cette fois-ci: je vérifie deux fois l'itinéraire (d'abord sur la carte, puis sur le GPS). Ca m'a l'air correct (et j'espère que le parc sera aussi indiqué une fois sur place). Et le parc est bien indiqué… sauf que l'entrée est située sur une route à 90km/h! Heureusement je n'était pas suivie, et j'ai donc pu prendre mon virage à l'aise (ça n'aurait pas été le cas si j'avais eu une voiture (corse) derrière moi).

Nous voici donc à 'A Cupulatta', qui signifie 'tortue' en corse. 'A Cupulatta' est un centre de protection de ce reptil, situé dans un joli décor naturel et bien préservé. Si l'objet du parc est tout à fait noble, il est quand même relativement petit et ne permettra certainement pas de remplir la journée (prévoir une demi-journée tout au plus). Mais il vaut quand même le détour, rien que pour le soutien à apporter à ces passionés qui tentent de mieux comprendre cet animal rescapé de la nuit des temps. Vous en verrez ici de toutes les sortes et de toutes les tailles: marines, terrestres, géantes...

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Aujourd'hui, journée plage avec mon Petit Prince. Je me laisse convaincre par mon mari de le rejoindre à côté de son centre de plongée, car selon lui il y a une très jolie plage. Il me conseille de me garer à côté de la 'maison de Tino Rossi' (une gigantesque propriété entourée d'un grand mur) et de descendre vers la plage. Je suis son conseil, et j'y découvre sans aucun doute la plus jolie plage de toutes nos vacances!

Après être passée à côté d'un petit restaurant qui donne sur la mer (très sympa comme décor!), je me suis dirigée vers le côté gauche de la plage, qui était composée de plusieures petites 'criques' formées par des rochers et du sable presque fin. Mer cristaline, très peu de monde (il faut un peu escalader les rochers pour y accéder, pas évident avec un enfant, sac à dos et bouée 'tortue' en main), bref un véritable petit coin de paradis!

'C'est le bateau de papa au loin?'

Au final, je découvrirais plus tard que cette plage n'était pas celle que mon mari me suggérait (j'aurais dû tourner à droite en descendant du parking), mais aucun regret! J'ai pu profiter un max de ce petit coin tranquille, et mon petit garçon à pu s'en donner à coeur joie en toute sécurité.

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Eh oui, quand on voyage avec un enfant en bas âge, on recherche le plus possible les activités qui arriveront à lui faire plaisir tout en le captivant un peu pour ce qui l'entoure. J'ai donc trouvé ce petit train du Maquis, qui combine l'attraction pour enfant avec une balade dans la nature. A notre arrivée, nous attendons d'embarquer dans le petit train sur un quai de gare reconstitué. Une fois embarqué, le train nous emmène en haut d'une colline, au milieu d’une châtaigneraie. De splendides vues sur les collines alentours nous mettent l'eau à la bouche dès la montée.

Une fois arrivés en haut, nous sommes accueillis par un couple de cochons 'sauvages' (enfin, ils font partie de l'exploitation qui organise le petit train). Mais eux sont accueuillis par notre guide... à coups de pieds! Mouais, ça commence fort... Face à un homme qui fait sans doute 3 fois mon poids, je ravale mon indignation et je m'éloigne un peu du groupe en expliquant à mon petit garçon que ça ne se fait pas de taper sur les animaux. Puis je me dirige vers le premier point de vue de la balade (pendant que le guide termine une de ses nombreuses 'histoires à rallonge'). Une vue à couper le souffle sur le Lac de Tolla me fait presque oublier le débit de parole incessant (et pas vraiment intéressant) du guide (qui au bout du compte s'avère n'être même pas corse !).

Vue sur le lac de Tolla

Après 30 min, notre guide nous emmène vers le deuxième point de vue de la balade, encore plus magnifique que le premier! Le temps de faire quelques photos, nous devons redescendre car le temps commence à se couvrir, et des orages violents sévissent depuis plusieurs jours sur la région. D'ailleurs le parcours de randonnée est fermé à cause de la météo (difficile d'y croire quand on séjourne sur la côte, tant le temps y est splendide).

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Déjà le septième jour, presque la fin de notre séjour à Ajaccio. Aujourd'hui mon petit mari décide de ne pas plonger pour passer la journée avec nous. Au matin je lui sert donc de guide pour visiter la ville d'Ajaccio.

En fin d'après-midi, nous partons direction le bout de la route des Sanguinaires, pour faire une balade jusqu'aux îles qui lui donne son nom. Une fois le voiture garée, c'est parti pour une petite balade (d'une heure et demie environ, aller-retour) qui nous mène jusqu'à la pointe de la Parata. Une ballade en bord de mer splendide (attention, prévoir des chapeaux et à boire, car ça tape sec!), qui nous offre encore une fois une splendide vue sur la Mediterrannée et l'envoûtant golfe d'Ajaccio.

Au soir, nous avons prévu un repas entre amis (le couple d'amis avec qui nous passons la semaine rentre le lendemain) au restaurant. Mon mari s'est laissé guider par le skipper de son club de plongée pour le choix du restaurant. Il me demande de réserver au 'Vincent 23'... Heureusement que je suis passée déjà 2 fois devant à Ajaccio et que je sais donc qu'il s'agit du '20123' (dis le 'Vingt Cent Ving-trois'), sinon, j'aurais cherché longtemps pour réserver 😀Et le conseil du skipper s'avère à la hauteur: le restaurant est amménagé de façon tout à fait atypique, recréant l'ambiance d'un village corse (certains trouveront ça peut-être un peu kitch, moi j'ai adoré!), où il faut aller chercher soi-même son eau à la fontaine (je vous dit pas combien de fois on a fait le plein d'eau avec notre fils!). Mais le top, c'est la cuisine: pas le choix entre 25 plats, il y a juste deux menus réalisés avec des ingrédients de saison… Et quel régal (c'est simple, je suis en train de saliver rien qu'en y repensant)! Assiette de charcuterie corse, suivie d'une quiche au Brocciu (un délice!!), d'un sauté de veau aux olives et en dessert une crème à la châtaigne. La faim… euh fin parfaite d'une semaine splendide!

Une adresse à visiter absolument (réserver à l'avance, parce que c'est bondé)

Décor atypique et un veritable régal en cuisine!

Le 20123

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Corte ne fût qu'une étape sur la route entre Ajaccio et Calvi. En effet, après une semaine passée à Ajaccio, nos vacances prennent des airs de road-trip, puisque nous partons direction le Nord de la Corse. La route nous mène rapidement de la mer et ses plages à la montagne de la Corse profonde. Nous nous retrouvons dans un décor tout à fait différent, entre randonneurs, forêts de chataîgners et rivières de montagne. Les nuages (que nous n'avions vu qu'au loin depuis une semaine) commencent à nous envelopper, si bien qu'arrivés à Corte, le ciel a pris une couleur grise assez menaçante.

Ma première impression de Corte est une ville assez austère (pourtant l'une des plus importante de la Corse) et grise (mais la couleur du ciel y est pour beaucoup). Seul point de couleur: la plaine de jeux qui se trouve à la sortie du parking où nous nous sommes garés. Ok, ils aiment les enfants par ici, donc ça me plait déjà un peu plus. Nous nous rendons jusqu'à la place Paoli (l'enfant du pays, le Napoléon Bonaparte de Corte), où nous avons l'embarras du choix pour nous restaurer et profiter d'une bonne petite glace (une habitude journalière en vacances!). Pour digérer le tout nous partons un peu à la découverte du centre historique de la ville, qui ne manque pas de charme, mais qui m'aurait sans doute encore mieux convaincue sous le soleil. Tant pis, car il est déjà l'heure de reprendre la route en direction de Calvi, notre prochaine étape.

Dès que nous quittons Corte, la pluie qui menaçait depuis plusieures heures se met à tomber… que dis-je: à s'abattre sur notre petite voiture. Des trombes d'eau pendant 85 km, à tel point que sur certaines portions de route, celle-ci était déjà bien inondée (heureusement qu'il n'y avait personne en bord de route, car les pauvres auraient été noyés). Après avoir finalement atteint la côte et le village de L'île-Rousse (dans lequel nous nous sommes perdus grâce à un GPS devenu fou), nous longeons la mer pour les derniers kilomètres qui nous séparent encore de Calvi. Les paysages que je devine superbes se cachent sous un épais brouillard pluvieux, et mon moral est au niveau de mes sandales. Que va-t-on faire à Calvi si il pleut comme ça pendant 2 jours...! Mais bon, chaque chose en son temps, j'aurai tout le temps de déprimer en arrivant. Essayons d'abord d'arriver! La pluie joue sur notre humeur, mais heureusement notre Petit Prince arrive à nous changer les idées.Nous trouvons assez facilement notre hôtel une fois arrivés à Calvi (mais un peu moins facilement le parking), et c'est sous un déluge que je déboule trempée à la réception. La réceptionniste me rassure immédiatement: 'ça ne durera pas'. Et la météo lui donne déjà raison, car au loin s'ammorce une éclaircie… Aaaaah, le sourire me revient immédiatement.

Un hôtel situé à 500m de la Citadelle de Calvi, très confortable et avec deux piscines sympas (une intérieure et une extérieur). Très bon petit déjeuner!

Hotel Revellata

Le temps de nous installer dans notre chambre, et de profiter de la piscine intérieure de l'hôtel (Petit Bout à besoin de se dégourdir un peu les jambes), nous sortons pour diner... sous un splendide soleil d'été!

Qui pourrait croire que le déluge s'abattait sur nous quelques heures plus tôt?
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Si je devais choisir un coup de coeur pour ce voyage, ce serait sans doute la ville de Calvi qui l'obtiendrais (bien que notre passage dans l'Alta Rocca me laisse également un superbe souvenir). Départ au matin pour la Citadelle, l'incontournable! Et la visite vaut le détour, avec des points de vues magiques sur le port de Calvi, un mélange parfait de mer et de montagne comme rarement j'en avais vu jusqu'à présent.

Vue sur la Citadelle et sur la port de Calvi

La Citadelle prend des allures de petit village, avec des ruelles baignées de soleil où il fait bon se promener ou s'arrêter pour déguster un petit repas ou un verre de jus d'orange frais!

Une adresse où vous arrêter si vous avez une petite faim:

O Fao

Une petite adresse aux dimensions familiales, cuisine simple et super-fraiche et en plus un service très gentil!

L'après-midi, nous avons profité de la plage qui se trouvait en contrebas de notre hôtel. Pas de baignade dans la mer cette fois-ci, car la crique était infestée de méduses (et aux vues de l'expérience d'une intrépide (ou inconsciente) nageuse, elles piquaient!), mais nous avons pu profiter à notre aise du soleil. Au soir nous sommes repartis à la recherche du repas du soir, avant de rentrer nous coucher pour affronter la route qui nous mènerait le lendemain à Bonifacio.

A l'exception du restaurant ci-dessus, nous avons été assez déçus par les restaurants que nous avons visités à Calvi. Les cuisines n'ouvrant qu'à 19h dans la plupart d'entre eux, nous nous sommes vu refuser l'accès à deux restaurants... alors qu'il était 18h50. Nous aurions patientés sans soucis devant un petit verre, mais on ne pouvait pas encore s'asseoir. Dommage, parce que la ville ne manque pas de charme pour le diner.

Coucher de soleil sur la pointe de la Revellata
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Départ vers Bonifacio. Sur la route, j'ai prévu une halte à Aléria, parce que ça se trouve sur la route et que ça me fait penser à Astérix (l'inspiration se trouve partout 😉).

Je décide de (faire) suivre (à mon conducteur de mari) la route qui mène à la mer, espérant y trouver de quoi nous sustenter à l'heure du déjeuner. Excellente idée, car nous tombons sur un restaurant de plage tout à fait sympathique avec une vue imprenable sur une mer au couleurs surnaturelles. Après le repas, Monsieur et Petit Bout en profitent pour se jeter à l'eau, pendant que je les observe bien à l'aise sur mon essuie de plage. Une halte parfaite par une chaude journée de route.

Le restaurant 'Chez Mathieu'

Après cette pause bienvenue, nous reprenons la route direction Bonifacio, et nous croisons nos premiers embouteillages depuis longtemps! Apparement nous arrivons à la 'Cote d'Azur' Corse, car le nombre de touristes augmente à vue d'oeil sur la route. Nous arrivons cependant sans encombre à notre résidence pour les prochains jours.

Vue de notre bungalow

Malgré quelques 'pépins' (dont une fuite de gaz à notre plaque de cuisson), je recommande ce village vacances, d'une tranquillité remarquable et au personnel très disponible

Maora Village

! Attention, pour les accros: pas de WIFI ou de 4G dans les résidences (uniquement au restaurant près de la piscine) !

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Aujourd'hui découverte de la ville qui nous héberge pendant 4 nuit: Bonifacio, la ville la plus au sud de l'île, la plus proche de la Sardaigne. C'est bien simple, à plusieures reprises mon téléphone ne savait plus trop si on était en France ou en Italie (surtout lors de notre balade en mer). Nous nous rendons au pied de la Citadelle, qui aura fort à faire pour me convaincre car je suis encore sous le charme de celle de Calvi. Première chose qui est très 'spécifique' à la ville de Bonifacio, c'est la luminosité. Là ou dans le reste de la Corse les couleurs sont très chaudes et très profondes, ici on a une lumière vive, presque aveuglante, sans doute encore accentuée par les roches calcaires blanches sur lesquels sont construits la ville.

L’embouchure du port 

Maintenant que dire sur Bonifacio... Oui, c'est joli, il y a quelques très beaux points de vues. Il est plutôt agréable de s'y promener. Mais il m'a manqué ce petit ‘plus’ d'âme qui m'aurait complètement fait basculer sous le charme.

J'ai mangé ici les meilleurs glaces de ma vie! Mais hélas j'ai oublié de noter le nom du glacier 😦. C'est un glacier situé dans la Citadelle même (la photo ci-dessus à été prise dans la rue où il se trouve).

Le deuxième jour nous avons fait une sortie en mer en bâteau, un petit circuit qui nous permettait de visiter une grotte et quelques calanques, et qui nous montrait la ville vue de la mer (la vue 'Carte Postale'). Sympa à faire, mais c'est la grosse industrie (les bateaux vont et viennent dans le port). C'est bruyant et tout le monde se lève en même temps pour faire les mêmes photos... Mais notre petit garçon à apprécié, donc on relativise… Et on a pu apercevoir les côtes de la Sardaigne à l'horizon, qui nous appelait déjà pour un futur voyage 😀

La ville et l'escalier du Roi Aragon vus de la mer: la vue 'Carte Postale'

J'avais prévu 4 nuits à Bonifacio, mais 2 auraient été largement suffisantes (je me suis laissée convaincre par les plages de Porto-Vecchio, amère déception), ce qui nous aurait permis de visiter Bastia. Petit regret...

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Décrites dans tous les guides possibles et imaginables comme étant LA chose à voir absolument dans la région, j'avais prévu la visite de 2 plages au programme de la journée: la plage de Palombaggia puis celle de Santa-Giullia. Pas de problème de guidage pour rejoindre la plage cette fois-ci, elles sont parfaitement indiquées. Au bout d'une route sinueuse, nous atteignons la côte et cherchons un endroit pour nous garer. La route ne nous permet pas de nous arrêter (trop étroite et pas assez de bas-côté), mais je me dis qu'il doit bien y avoir des parkings... Mais bien sûr qu'il y en a! Nous nous laissons guider par un panneau 'Parking', qui nous mène à un terrain de terre aménagé, à l'entrée duquel se trouve un jeune homme qui semble prendre les paiements d'entrée. Qu'à cela ne tienne, je prépare mon petit billet de 20 EUR, pensant en avoir pour une dizaine d'euros tout au plus (qui est le prix moyen que nous avons payé jusqu'ici pour nous garer… une journée). Le gars me tend un ticket et m'annonce le prix: '20 euros svp'. 20 euros…? Je répond'pour la journée au moins?'. Pendant qu'il me prend mon billet et que je récupère de mon mini-AVC, il m'annonce que le ticket donne droit à 2 euros de réduction au restaurant ('Ah ben, ça va alors…' 😦). Pendant que je fais mentalement mes adieux à la plage de Santa-Guillia, mon mari se gare (tout en pleurant aussi le pauvre billet de 20 euros qu'on vient de nous soutirer).

Nous déscendons vers la plage et contournons immédiatement le resto-plage qui donne sur le parking (pour éviter la location des chaises longues à 15 euro la journée). Nous nous installons un peu plus loin sur la plage. Nous sommes encore en matinée, la plage n'est pas encore bondée, mais il y a déjà pas mal de monde. Je m'installe et commence à essayer de prendre conscience de ce qui m'entoure… C'est donc ici l'une des plus belles plages de Corse...? Est-ce mon dépit pour le prix du parking ou le monde qui m'entoure, mais je ne suis absolument pas séduite par cette plage. Nous y restons deux heures, le temps de laisser notre petit garçon s'amuser un peu, puis décidons de ne pas enrichir d'un euro de plus le propriétaire du resto-plage et rentrons au bungalow pour le déjeuner.

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Le dernier jour avant notre retour à la maison... Mais je décide d'en profiter encore pleinement! Nous quittons Bonifacio pour nous rapprocher de l'aéroport, direction Porticcio. Pour cela, nous devrons d'abord traverser l'Alta Rocca, et nous ferons une halte déjeuner à Zonza. La première partie du voyage nous mène le long de splendides paysages de montagne et en particulier le long du magnifique Lac de l'Ospedale (visible depuis la route, mais une halte s'imposait pour la photo).

Lac de l'Ospedale

Nous continuons notre route jusqu'à Zonza, charmant petit village-étape pour de nombreux randonneurs, où nous déjeunons avec les Aiguilles de Bavella en arrière-fond.

Charcuteries et fromages de la région, idéal pour reprendre des forces au déjeuner. Sympathique petit restaurant avec une magnifique vue.

L'Eternisula Café

Nous continuons notre route (Porticcio est encore loin), et passons par tant d'autres décors sublimes, parfois meurtris (entre autres une partie boisée qui fût ravagée par de violents incendies en 2013, et qui porte encore aujourd'hui les stigmates du désastre) du Sud de la Corse. Les massifs montagneux me font parfois penser à la Californie tant ils sont impressionnants et arides. Au fond d'un ravin, nous apercevont des carcasses de voitures rouillée, sans doute abandonnées et brûlées par leur propriétaire, (nous espérons avec plus personne dedans, les clichés corses ont la vie dure). Nous avons même le plaisir de croiser un cochon sauvage et son porcelet sur la route. Bref, une magnifique journée qui me laisse des images et de souvenirs plein la tête!

Malgré les splendides paysages, nous sommes heureux d'arriver à Porticcio et à notre hôtel, où nous pouvons profiter des dernières heures de vacances dans une piscine (chauffée, le bonheur!) avec vue... sur Ajaccio et les îles Sanguinaires! La boucle est bouclée, avedecci Corsica!

Vue de la piscine et du restaurant de l'hôtel

Un peu plus cher que le budget moyen que je dépense en général pour une nuit à l'hôtel, mais je voulais profiter un max une dernière fois. Juste parfait, service Radisson oblige!

Radisson Blu Resort & Spa Ajaccio Bay