Carnet de voyage

Grèce 10/2019

9 étapes
24 commentaires
Notre pré-voyage de noces, vacances après le mariage !
Octobre 2019
8 jours
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C'est parti !


Après 1 an et demi de préparatifs, un week-end intense et joyeux, quelques jours pour atterrir...

Nous voilà en route pour la Grèce et Athènes !


Départ pour Orly sous la drache du nord... et la fatigue pas encore rattrapée 😴

Enregistrement des bagages (avec un surpoids en soute, compensé par un sourire à l'hôtesse qui n'a finalement rien dit 😁 et pourtant le chauffage soufflant est resté à la maison 😉), un petit repas et c'est parti pour les vacances !


Oui on a pris nos passeports... vive les cartes d'identité "périmées" (partout sauf en France...)

Après le passage sans encombres par les contrôles de sécurité, c'est en bus que nous nous dirigeons vers notre Boeing 737-800 ! Une photo en bas des marches (comme à Cannes !) et c'est parti 😁

Transavia... une déco qu'on trouve un peu criarde après celle du mariage !!
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Ça y est ! Nous avons atterri à Athènes 🇬🇷avec une vingtaine de minutes de retard, après avoir survolé le lac Leman, Milan, l'Adriatique, les côtes grecques, le Péloponnèse et enfin Athènes. Le temps de traverser l'aéroport à pied, de récupérer le bagage en soute (sans encombres) et de récupérer la voiture de loc (une solide C3 avec 75.000km au compteur et quelques égratignures), nous voici sur la route de l'hôtel !

Une petite erreur d'aiguillage au départ nous emmène sur une autoroute payante, pour faire demi-tour au bout de 2km. Il faut dire qu'avec tous ces caractères grecs, on se croirait en cours de math... à en perdre son latin 😂

Le lac Léman et Athènes vus du ciel

Finalement, arrivés à l'hôtel, nous sommes accueillis au pied du parking par le voiturier qui nous emmène à la réception. Se faire porter les bagages n'est pas courant et, arrivés à la réception, la gentille hôtesse nous propose de nous donner une chambre un peu mieux que celle prévue. Il suffit de patienter et... d'aller dîner ☺

Photo très nette de nous dans la golfette 😅

Le repas fut l'occasion de découvrir l'une des piscines de l'hôtel, de nuit, et de se sustenter 😋

Justine et son appétit gargantuesque habituel a fait une petite tournée au buffet, bien garni. Guillaume ne s'est pas fait prier pour y retourner : le voyage ça creuse 😊


Nous avons finalement récupéré notre chambre, en traversant quelques parties communes de l'hôtel, très moderne car tout juste rénové. Arrivé la haut : vue sur mer (on en verra plus demain !), spacieuse, moderne et confortable !


Tout ce qu'il faut pour se reposer et être prêts à profiter dès demain 😎

Vivement demain, pour commencer à profiter du soleil et de la chaleur (25°C annoncés). Et pour Justine, "improve my english" 😅

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Après une première nuit salvatrice et reposante, nous nous sommes réveillés sous un soleil un peu mais des nuages qui disparaissent au fur et à mesure.

Vue du balcon de la chambre

Nous nous sommes donc dirigés vers le petit dej', varié et copieux ! Justine a pu profiter du bon pain 🥖 (c'est à signaler) et de la brioche, pendant que Guillaume a abusé du lard 🥓, des oeufs🍳 et des saucisses 😋. Le tout ponctué d'un bon jus d'oranges pressées 🍊 et d'un café pour se réveiller ☕. Avec vue sur la mer 😄


Petit dej' délicieux !

Une bonne douche sur le retour, et c'est parti pour l'Acropole.


Quelques halls de l'hôtel et du restaurant... bondés à cette époque 😅
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Nous voici partis, pour ce premier "vrai" jour de vacances, à Athènes sur le site de l'Acropole. 40 minutes de route depuis notre hôtel, un parking souterrain bien pratique, achat des sandwichs 🥙 (2,5€ l'unité, bio de surcroit) et nous sommes dans le métro 🚉 qui nous mène au pied de l'Acropole. Nous avons quand même eu le temps, en chemin, de croiser des saltimbanques jongleurs au feu rouge : ça change des syriens de Lille !

Selon le mythe fondateur d'Athènes, le roi phénicien Cécrops établit a ville sur un énorme rocher près de la mer. Selon l'une des légendes, les dieux de L'Olympe proclamèrent que la cité devrait hériter du nom de la divinité qui ferait le don le plus précieux aux mortels. Athéna (déesse de la sagesse, entre autres attributions...) leur donna l'olivier 🕊, symbole de paix et de prospérité. Poséidon (dieu de la mer) frappa un rocher de son trident et fit jaillir une source d'eau salée 🌊, symbole de la puissance maritime. Les dieux jugèrent que le don d'Athéna serait plus utile aux (futurs) Athéniens car il leur garantirait nourriture, huile et bois (et ce même si, aujourd'hui, Athènes tire aussi sa prospérité du domaine de Poséidon, mais cette histoire sera pour une autre étape).

Bref. L'Acropole est Le site antique majeur du monde occidental. Couronnée par le Parthénon 🏛 et visible depuis presque tous les points de la ville, elle semble veiller sur Athènes telle une sentinelle. Que de marbre encore présent la haut, à tel point que Justine s'en est fait confisquer sa canette de Coca ! Malheureusement, il ne reste aujourd'hui que des vestiges de pierres, toujours en restauration. Plus de trace des monumentales statues en bronze, en marbre plaquées d'or et incrustées de pierres précieuses réalisées par les meilleurs sculpteurs, architectes et artistes de la Grèce antique.

On vous passe l'histoire du lieu, du néolithique à aujourd'hui, en passant par la 2e guerre mondiale lors de laquelle deux ados sont grimpés au sommet de la colline pour remplacer le drapeau nazi par le drapeau grec 🇬🇷 : il y est toujours aujourd'hui et c'est le seul détail moderne ajouté au lieu (pas de toilettes...)

L'Acropole vue d'en bas

Après avoir acheté notre billet, nous attaquons donc l'ascension par un arrêt devant le théâtre de Dyonisos. 17.000 places sur 64 niveaux à l'origine (le stade Bollaërt n'a rien à en envier, ceci dit !), dont seulement 20 niveaux ont subsisté. Au premier rang, 67 trônes en marbre étaient réservés aux dignitaires et aux prêtres, le plus somptueux au centre étant abrité du soleil et réserve au prêtre de Dyonisos. Les autres rangs étaient destinés aux citoyens ordinaires (c'est à dire, à l'époque, ni les femmes - reléguées derrière - ni les esclaves).

Nous continuons notre montée en passant à proximité de l'Odéon d'Hérode Atticus vaste amphithéâtre découvert au milieu des années 1800 et depuis restauré. Sa grande scène en marbre accueille encore aujourd'hui des représentations théâtrales, concerts et spectacles.

Puis, grimpant encore vers l'Olympe (enfin, géographiquement pas tout à fait...), nous atteignons les Propylées, qui n'était dans notre esprit qu'un mot barbare des cours d'histoire au collège. Quelle structure monumentale ! On se sent tout petit en entrant de ce lieu par là ou, il y a quelques milliers d'années, la procession des Panathénées nous a précédé.

A droite, c'est en sortant.

Passés cette entrée monumentale, nous tombons nez à nez avec l'entrée du Parthénon, plein Est évidemment, et ses magnifiques colonnes cannelées. Malheureusement, beaucoup d'échafaudages gâchent la vue, le site étant en perpétuelle restauration, désormais pierre par pierre. Travail de Titan s'il en est !Revenons-en aux colonnes : elles étaient conçues pour créer une illusion d'optique : les fondations, comme toutes les surfaces horizontales du temple, sont légèrement concaves et les colonnes légèrement convexes, ce qui donne à l'ensemble une apparence bien droite. Du génie ! Le plafond du batiment était d'un bleu azur étoilé représentant le ciel ❇. C'est on ne peut plus réaliste aujourd'hui... Nous avons ensuite pu admirer les frontons du bâtiment (enfin, ce qu'il en reste), remplis de sculptures évoquant l'histoire de la ville et la naissance (mythologique) d'Athéna. Juste en dessous de ces éléments triangulaires, les métopes (panneaux sculptés carrés) viennent décrire des scènes de bataille. A l'époque, tout cela été coloré. Aujourd'hui, ça ne l'est plus que dans nos esprits (pas sur les photos évidemment, on n'a retrouvé aucune pellicule exploitable dans les ruines 😦).

Il faut bien reconnaître que ce peuple était un sacré peuple de bâtisseurs. Bien aidés, selon eux, par "les Dieux".

En haut à gauche : entrée (ouest) ; en haut à droite : côté sud ; au milieu : vues depuis le drapeau grec, au nord ; en bas : sud

Après avoir fait le tour du Parthénon à pieds, et avoir admiré sa face Ouest (là où se trouvait le Saint des Saints), nous sommes partis vers l'Erechtéion, qui était le véritable sanctuaire des lieux. Car si le Parthénon était davantage un symbole, l'Erechétion abritait le temple dédié au culte d'Athéna et de Poséidon. Devant le temple pousse un olivier censé être le descendant de celui planté par Athéna (on espère que notre bonzai sera aussi coriace !). Au nord, on retrouve l'entrée du temple qui, selon le mythe, porte toujours au sol la trace du trident que Poséidon avait enfoncé en terre. Au sud, de magnifiques statues de jeunes femmes (les caryatides) ont été reconstituées en plâtre (les vraies sont au musée, dont une piquée par les anglois) et étaient une ode à la beauté.

En haut : où Poséidon a planté son trident. Imaginez le haut peint !. En bas on aperçoit au loin les caryatides.

Nous sommes finalement ressortis de l'Acropole et sommes descendus manger un morceau et, pour Justine, manger une glace 🍦 salvatrice. Pas loin, les grecs aussi ont leurs marchands de zoules... et de twinuts à 2€ les 100g. Indécent...

Le temps de récupérer la voiture, nous reprenons la route. Les grecs ayant une manière assez personnelle et erratique de conduire, les scooters 🛵 se mélangent entre les voitures 🚗 et taxis 🚕 aux piétons sur le bord de la route, tout le monde ignorant peu ou prou les feux rouges, il n'est pas étonnant que Jules César soit mort d'un accident de char. ?? Ah non, il s'agissait de Toutankhamon en Egypte. Bon, ça sera pour un prochain voyage ! Nous sommes finalement rentrés à l'hôtel. Car sous 28°C, rien de tel qu'un bord de piscine 🏊‍♂️🏊‍♀️, un coca et une bière 🍺 pour se détendre ! Chacun se fera une idée sur qui a bu quoi, évidemment !

Tous ces caractères bizarres... On en perd notre latin 😉

Pour dîner ce soir, repas à thème grec. Moussaka & co pour se rassasier avant de nouvelles aventures !

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Encore une journée sur les chemins de la mythologie grecque !


C’est après une nuit un peu plus longue que d’habitude et un petit déjeuner copieux que nous avons pris la route de Marathon, ville située à 42,195 km au nord-est d’Athènes. Tout le monde connait le nom de cette ville, éponyme de la célèbre distance de course à pied 🏃‍♂️. C’est en fait autour de cette ville qu’à eu lieu l’une des batailles les plus célèbres au monde, il y a environ 2500 ans. Ce jour là, environ 10.000 grecs ont battu une armée de 25.000 perses, grâce à la ruse de leur chef Miltiade qui parvint à encercler l’ennemi en dégarnissant le centre de sa ligne d’attaque, au profit des flans. La ruse du crabe 🦀, ou du homard au choix : pris dans la pince les perses ! Bilan : victoire écrasante des grecs par 6000 morts à 192. Et ces 192 grecs ont été incinérés et enterrés sous le célèbre Tumulus de Marathon. Un genre de petit terril de terre, en somme (bah oui, il y a des cendres), comme vous pouvez le voir sur les photos. Pas de chance, alors que le site était désert, nous sommes arrivés en même temps qu’un bus de jeunes grecs bien peu respectueux des lieux, mais qu’on a réussi à éviter pour manger le sandwich acheté en route  et prendre quelques photos.



Presque un terril, qu'on vous dit !

C’est en allant annoncer la victoire à Athènes que le coureur Philippidès mourut d’épuisement, après avoir crié « Enikésamé ! » (« on a gagné ! » 🥇). Aujourd’hui, le champ de bataille est le point de départ du marathon d’Athènes.

Km 5 du marathon

Nous avons ensuite pris la route pour Rahmnonte. Après nous être perdus en route et être tombés sur une base navale grecque (et un marin bien brave avec son chapeau à pompon), nous sommes arrivés au sein des ruines du village qui était, à l’époque, un port antique. Magnifique vue, et il est saisissant de parcourir ces ruines. On a l’impression d’être chez les gens ! Lors de la descente, nous sommes passés à côté d’un temple de Némésis (déesse du châtiment divin), où nous avons pu écouter (grâce à d’autres touristes), une musique à la gloire de cette déesse.

En haut : temple de Nemesis et chemin pour descendre au village. Au milieu Justine monte à la tour de la maison.. En bas l'Agora

Une fois le kilomètre de chemin caillouteux remonté sous le cagnard 🌞 (29°C et le tee-shirt de Guillaume trempé 😥), il était temps d’aller se détendre et se baigner ! C’est la longue plage de sable blond de Shinias, bordée d’une forêt de pins, qui nous a accueillis. Il s’agit, parait-il, d’une des plus belles plages de l’Attique. En tout cas, on peut dire qu’elle est sauvage ! Guillaume y a gouté l’eau (24°C, pas mal) 🏊‍♂️ pendant que Justine était aux mots fléchés et à la bronzette sur le sable 😎.

Finalement, nous avons repris la route vers la côte, plus précisément vers le Cap Sounion au sud d’Athènes. Drôle d’idée, me direz-vous… Mais les grecs anciens avaient l’art de choisir des lieux d’exception pour y construire les temples en hommage à leurs dieux ! Et Justine ne parlait que de ça depuis ce matin ! Jamais Guillaume ne l’a vue marcher aussi vite que pour monter au pied du temple ! C’est donc là que, en même temps que le Parthénon, les colonnes de marbre blanc du temple 🏛 à la gloire de Poséidon sont érigées. 16 subsistent encore. Plus de 60m au dessus du niveau de la mer, c’est très impressionnant ! Et au coucher du soleil, le lieu n’en est que plus magnifique… C’est d’ailleurs ce qui a fait dire au Don Juan de Lord Bryon : « Portez-moi sur les marbres de Sunium. Là, sans témoins, les vagues et moi, nous pourrons mêler nos gémissements ».

Magnifique coucher de soleil

Et nous voilà rentrés à l'hôtel, un peu usés de cette journée qu'on pensait "tranquille" au départ mais qui s'est finalement avérée sportive 😎

Demain : direction le Péloponnèse !

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Aujourd’hui, comme prévu, nous avons pris la route aux aurores vers le Péloponnèse. Enfin, aux aurores… Le réveil ayant été un peu compliqué, nous avons pris notre petit déj, avons fait un détour par l’Australie 🇦🇺 et nous sommes finalement mis en route. Notre programme était en 3 étapes.


C’est donc après 2h30 de route bercés par Kiss FM 😚 que nous sommes arrivés à Epidaure. Le temps d’engloutir un sandwich bien sec (pain brioché, dinde/jambon, fromage) que nous avons eu toutes les peines du monde à trouver, et de caresser l’un des nombreux chiens qu’on peut rencontrer, et nous voilà partis à la visite de ce qui est un peu le Lourdes local : un lieu soit disant de guérison miraculeuse. S’y trouvait autrefois le temple du dieu de la médecine Asclépios, où les gens venaient de loin pour espérer trouver la guérison. C’est d’ailleurs la représentation antique d’Asclépios, accompagné d’un serpent dont la mue symbolise la régénération, et son bâton autour duquel se love une couleuvre 🐍, qui a été repris comme symbole par les médecins de nombreux pays (le fameux caducée). Nous avons été un peu déçus par ces ruines et par l’aménagement des lieux, plutôt dégradé et ne prêtant pas à l’explication.

Parking désert... lieu un peu tristoune

Mais le vrai intérêt du lieu, selon nous, résidant dans le théâtre d’Epidaure, situé à quelques encablures. Un vrai chef d’œuvre d’art et de géométrie 📏📐. Construit 400 ans avant JC, ce théatre gigantesque construit en pierre calcaire peut accueillir jusqu’à 14.000 personnes sur 34 rangs, dont  21 ont été ajoutés par les romains. Il parait circulaire, mais pas du tout : il est en fait ovale et construit de telle manière que toute personne dans les gradins entend d’une même manière le son produit au milieu de la scène. Pour l’avoir testé, c’est absolument fascinant ! Maria Callas 🎤🎵🎶 s’y est produite, ca devait résonner !

Pour l'avoir testé, Justine et moi, on s'entendait comme dans un haut parleur. Quelle résonance !

Lieu impressionnant et... un peu magique !

On voit encore, sur les côtés de la scène, les portes d’entrées à 3 piliers, qui encadraient l’orchestre. En bref, un lieu magnifique !

Nous avons ensuite repris la route pour Nauplie. Décrite comme l’une des plus jolies et romantiques villes de Grèce, c’est l’ancienne capitale du pays, un petit port au pied de la haute forteresse de Palamède en haut de laquelle nous n’avons pas eu le courage de monter (à pieds). Ses petites ruelles sont assez sympathiques et contrastent fort avec le reste de la ville, industriel et un pas très joyeux.

Nous sommes passés également dans une église 🕍 à la décoration... chargée !

Nous en avons profité pour manger une petite glace, provenant du glacier italien 🍦 le plus fameux de la ville. Un régal ! Citron pour Justine, chocolat/noisette pour Guillaume, et la photo avec le patron (qui parlait français et était bien content d’en rencontrer) en prime.

Une fois rassasiés, nous avons repris la route vers Mycènes. Il s’agit de la patrie du légendaire Agamemnon, qui avait bâti sur les contreforts désertiques du mont Agios Ilias (750m) et du mont Zara (600m) de solides murailles. Il n’en reste aujourd’hui que des ruines, évidemment, mais très impressionnantes. Une légende entoure la dimension des murs, de 13m de haut et 7m de large : ils auraient été bâtis avec l’aide des Cyclopes 😱👁, créatures légendaires géantes à un seul œil, citées dans L'Odyssée d’Homère.

A l’image de la porte d’entrée de la forteresse, qu’on appelle la Porte des Lions 🦁, constituée de 3 blocs de pierre que vient couronner un bloc où son représentées 2 lionnes autour d’une colonne. Leurs têtes ont malheureusement disparues...

La porte... massive !

A peine passée la porte, on tombe nez à nez avec une nécropole royale circulaire impressionnante, puis avec des anciennes maisons et avec le palais d’Agamemnon.

Tout au fond, les locaux avaient érigé un système de drainage de l’eau vers une citerne, qui leur permettait d’en bénéficier régulièrement. Quelle idée ingénieuse déjà !

En repartant, nous nous sommes arrêtés au tombeau d’Agamemnon, immense structure à la hauteur certainement de ce que représentait ce Roi. Une coupole conique de 14m de large et de 13m de haut formait cette sépulture. On y accédait par un impressionnant couloir à ciel ouvert de près de 40m de long. On distingue même encore les trous des gonds de la porte qui fermaient les lieux.

C’est donc finalement un peu fatigués que nous avons repris la route vers l’hôtel, en passant par-dessus le canal de Corinthe, très impressionnant également, en passant à côté de 2 énormes complexes pétrochimiques et en longeant, dans les campagnes, des kilomètres d'orangers !

Il est donc maintenant grand temps, après une bonne douche, d’aller dîner !



La route du retour... Et les orangers
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C'est après une nuit reposante 😪 et, comme d'habitude, un petit déjeuner copieux 🍞🥓🍳☕🍫 pris à l'ombre du soleil déjà puissant, que nous avons pris la route vers Athènes.

Après avoir garé la voiture et acheté nos sandwichs, nous avons sauté dans le métro pour rejoindre, à 2 stations de là, le "National Garden" d'Athènes. Mais avant de rentrer dans le parc, nous sommes arrivés malheureusement 3 minutes trop tard pour voir la relève de la garde. Rien d'aussi impressionnant qu'à Londres... mais nous avons quand même pu admirer l'uniforme de cérémonie des gardes (les evzones) de la tombe du soldat inconnu grec, située juste devant le Parlement. Vous noterez son magnifique béret à queue de cheval ainsi que ses chaussures, sortes de pantoufles à pompon d'un temps bien dépassé, et ses fustanelles (un genre de jupon court). C'est un uniforme inspiré du costume des klephtes, combattants montagnards de la guerre d'indépendance grecque (contre l'empire Ottoman, vers 1820).


Une belle moustache en prime !

Nous sommes ensuite rentrés dans le parc 🌲🌳 où, après nous être promenés, nous avons rapidement croqué dans nos sandwichs. Nous y avons croisé pas mal de statues 🗽 mais aussi une mare pleine de tortues 🐢.

Une belle horloge solaire, la colonne au pied de laquelle on a mangé dans le parc, des statues et des tortues

Nous avons alors continué notre chemin vers le stade olympique originel 🏟. Le stade Panathénaïque (ça sonne quand même moins bien que stade Bollaërt, mais bon...) peut aujourd'hui accueillir un peu moins de 60.000 personnes en configuration modernisée (avec des tribunes en plus). Long d'environ 240m et large de 170m, il encercle une piste d'environ 400m avec un virage très serré que les spectateurs situés à plus de 20m de haut peuvent contempler. Il aura fallu presque 30.000 m3 soit 85 tonnes de marbre pour l'ériger !

Près de 1000 animaux sauvages y auraient été sacrifiés lors de l'investiture de l'empereur Hadrien, en -120.

Ce stade, datant de -300 et rénové pour la première fois en vue des premiers Jeux Olympiques modernes en 1896, il a accueilli lors des JO de 2004 les épreuves de tir à l'arc (6000 spectateurs dans la partie basse) et d'arrivée du Marathon (presque 30.000 spectateurs).


Impressionnant stade !

Nous sommes ensuite partis vers le Zappeion, centre de conférences d'Athènes un peu plus classe que Bercy ou un zénith chez nous. Il a été le premier édifice destiné aux Jeux Olympiques de l’époque moderne.

Le Zappeion et la fontaine juste devant

Nous avons continué notre chemin vers la porte d'Hadrien et le temple de Zeus. Avec une magnifique vue sur l'Acropole !

La porte a été bâtie à la suite de l'achèvement de la construction du temple de Zeus olympien, pour qu'Hadrien marque sa puissance. Il y a d'ailleurs fait graver d'un côté "Voici Athènes, ancienne cité de Thésée" et de l'autre "Voici la ville d'Hadrien, et non de Thésée", pour bien séparer la ville antique de la ville romaine. Un peu mégalo ce brave homme...

L'Acropole au 2nd plan, la porte d'Hadrien au 1er plan. Trop caillouteux pour faire un bon terrain de pétanque...

Le temple de Zeus olympien est tout aussi immanquable. Surtout que, Olympie étant à plus de 4h30 de voiture de nous (là où il habite), nous ne pourrons pas aller boire une pinte 🍻 avec ledit dieu.

Ce temple est ni plus ni moins que du plus grand temple de Grèce ! Sa construction a débuté au VIe siècle avant JC mais a été abandonné, faute d'argent (c'était la crise, déjà...). C'est finalement Hadrien qui la termina 7 siècles plus tard ! Plus long que nos cathédrales...

Des 104 colonnes d'origine, il n'en reste que 15, d'une majesté impressionnante. Il faut dire que leurs 17m de haut et 1,7m de diamètre y sont pour quelque chose ! L'une d'elle est tombée il y a 170 ans, à cause du vent. Comme quoi...

Le temple de Zeus olympien

Nous avons finalement succombé à la chaleur du jour (30°C) 🌞🌡, un peu étouffante, et sommes rentrés à l'hôtel pour profiter de la piscine 🏊‍♂️🏊‍♀️ et du soleil malgré une attaque de moustiques 🐝...

Et un beau coucher de soleil !

Sunset
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Nous avions aujourd'hui prévu d'aller à Delphes 🏺. Mais notre réveil tardif 🛌😪 et les 6h de route aller/retour nous ont découragés, sachant qu'un soleil de plomb 🌞 et un peu de chaleur🌡 nous attendaient dès le saut du lit.

C'est donc par un petit déjeuner en terrasse que nous avons commencé notre journée, avant de rejoindre la piscine de l'hôtel. Où, nous l'avons vite compris, nous n'allions pas être dérangés de la journée !

Pas grand monde à l'horizon...

Après avoir flâné et nous être rafraîchis (l'eau de la piscine nous semblant un peu fraîche au regard de la température de l'air, autour des 30°C), il etait l'heure de nous sustenter. On avait décidé de manger léger mais les portions servies ont eu raison de nous . Ceci dit, c'était très bon, comme tout ce qui nous est servi depuis notre arrivée 😋.

Un coca et une bière n'étaient pas de trop pour faire passer les croques et les sandwichs clubs !

La digestion arrivant, nous avons repris nos activités du jour : lecture 📚, mots fléchés📝, sieste et baignade 👙 pour se rafraîchir entre deux, seulement "dérangés" par les tournées de la surveillante 👩‍🚒 de baignade (qui s'ennuyait fermement) et par le serveur 👨‍💼 nous ramenant à boire.

Y'a pire comme endroit... surtout ce bord de piscine à débordement pour se plonger dans un thriller 📖 de Guillaume Musso

Le vent montant, nous avons décidé d'aller faire un tour sur la plage de l'hôtel pour le coucher du soleil 🌅 avant de rentrer prendre une bonne douche 🚿 et bientôt d'aller dîner (n'oublions pas qu'il y a 1h 🕚 de décalage avec la France)

Magnifiques couleurs ce soir encore
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Pour notre dernière pleine journée pleine en Grèce, nous avons opté pour un mix entre culture et détente.

Nous avons donc pris le chemin d'Athènes afin de compléter notre visite de l'Acropole par son musée situé à proximité. Musée particulièrement moderne dans son apparence (ouvert il y a 10 ans) qui a réussi à réunir bon nombre des trésors de l'Acropole ayant traversé les ans, dont certains ont été restitués par des musées étrangers. Et particulièrement bien intégré dans ce qu'il illustre, puisqu'il est situé au pied de l'Acropole, avec une vue imprenable !


Dès l'entrée, le sol en plexiglas laisse entrevoir les vestiges d'un ancien quartier, découvert pendant les travaux. On peut le suivre jusqu'à l'intérieur du musée, de manière assez impressionante.

Au rez-de-chaussée, autour d'un sol en plexiglas incliné dont la pente rappelle celle de l'Acropole, on retrouve bon nombre d'objets et de statues issus des versants de la colline. Il y a en particulier une collection d'objets qui sont, en fait, des cadeaux de mariage !

En bas, les fameux cadeaux de mariage

Une fois arrivés au 1er étage, on retrouve une collection impressionante de statues représentant, pour la plupart, des offrandes à Athena.

En bas, Athena se bat contre des géants à l'aide de serpents sortant de ses vêtements

Cet étage du musée reprend aussi bon nombre d'objets et sculptures issus de temples ou parties de l'Acropole.

On reconnaît l'Erechtéion en haut avec ses caryatides et les Propylées en bas, avec une partie de frise en fond

On y trouve également impressionnantes et rares koré du VIe siècle, qui sont des jeunes vierges aux cheveux tressés (toutes différemment) tenant un oiseau, une grenade et une couronne.

Au dernier étage, le clou du spectacle : une frise de 160m de long, qui décorait autrefois la partie haute du Parthénon, est reconstituée. On observe tantôt de vrais morceaux de la frise, tantôt des reconstitutions en plâtre (plus de la moitié de la frise se trouve à Londres, subtilisée par Elgin en 1801. A l'époque, cette frise, qui représente la procession des panathenées, était colorée et ornée de décors en métaux précieux : tenues des cavaliers, harnachements des chevaux, armes... On s'imagine aisément la beauté de la chose !

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On voit même encore les trous servant à fixer les décors il y a plusieurs centaines d'années

On peut aussi observer les magnifiques sculptures qui ornaient le haut des façades est et ouest du Parthénon : en maniatures reconstituées et les restes.

On retrouve en haut à gauche un détail de ma frise du bas, tout à gauche

En sortant de ce magnifique musée, nous avons acheté quelques cartes postales et mangé le fameux sandwich pita grec, avant de rentrer à l'hôtel.

De retour à l'hôtel, nous avons repris notre programme habituel : soleil et piscine, mais aujourd'hui pas mal de vent ! Ce fut ensuite l'occasion de rédiger nos quelques cartes postales, non sans mal...

Place maintenant à notre dernière soirée et au bouclage des bagages, avant une dernière demi-journée en bord de piscine demain, et le décollage vers la France en début de soirée...