Carnet de voyage

Jura

16 étapes
61 commentaires
1
 avec 
C
cathyj
Une destination proche, mais que nous ne connaissons pas encore. Visites du terroir et randonnées au programme.
Du 3 au 17 juillet 2021
15 jours
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2
juil

Nous avons décidé cette année de partir dans le Jura. C'est une destination accessible en une journée de route (600 km) et que nous ne connaissons pas. Nous nous réjouissons de la découvrir !

Notre gîte se situe à Villers-Farlay, au rez-de-chaussée d'une maison habitée à l'étage par les propriétaires. La cour et le jardin, nous ont séduites. Nous nous voyons déjà dans les fauteuils, un bon bouquin à la main !

Un bel extérieur, pour un repos bien mérité après une année scolaire compliquée 

Départ samedi prochain, le 3 juillet !

3
juil

Départ matinal pour une route de 600 km sans encombres.

Arrêt pique-nique à Châtel, à côté d'un des plus grands châteaux-forts d'Europe.

Après avoir rencontré le propriétaire du gîte, nous partons faire des courses sans être dépaysées. 😉


A votre santé !

4
juil

Après la voiture d'hier, nous décidons aujourd'hui de randonner à partir du gîte, sur une distance de 16 km à travers champs et bois.

Villers-Farlay d'où nous partons est le village natal de Jean-Baptiste Jupille, le second patient vacciné contre la rage par Pasteur. A la sortie du village, nous découvrons un étang et une ancienne fontaine-abreuvoir pour le bétail. Nous n'avons pas croisé du bétail rentrant des champs, mais bien des promeneurs et des VTTistes participant à la balade matinale organisée par la mairie.

Village de Villers-Farlay 

On poursuit la rando dans la forêt en suivant la voie romaine reliant Lyon à Besançon.

Voie romaine 

Au plus profond de la forêt, mais non loin de la voie, se trouve un four de tuilier, l'un des plus grands et des mieux conservés. Il date du 3e siècle de notre ère et pouvait cuire 10 000 tuiles en une fournée !

 Four de Tuilier

La pluie et l'orage nous rattrapent à l'entrée du village de Villeneuve d'Aval. Nous nous abritons successivement dans deux granges et pique-niquons dans l'abribus, protégées du vent par les panneaux des élections régionales.

 Poids public

Après cet épisode pluvieux, nous reprenons le chemin qui, à travers bois, longe la ligne de Démarcation 40-45.

Sur la ligne de Démarcation 

C'est sous le soleil que nous terminons la randonnée.

5
juil

La météo s'annonçant clémente, nous avons décidé de mettre le cap au sud. Au programme initial, le cirque de Baume-les-Messieurs avec une randonnée au sommet.

A Beaume-les-Messieurs, une visite guidée nous permet de mieux comprendre l'histoire tourmentée de cette abbaye bénédictine et ensuite clunisienne. L'abbé Bernon a quitté cette abbaye pour fonder au 10e siècle celle de Cluny. Les relations entre mère et fille resteront tendues ...

Une des particularités de cette abbaye est d'avoir été vendue en lots à la Révolution Française. Actuellement, elle appartient à 15 propriétaires différents dont la commune. C'est ce qui l'a sauvée de la destruction, mais qui en réduit l'accès et les fouilles archéologiques.

Abbaye de Baume-les-Messieurs 

La visite nous conduit au cœur de l'église abbatiale où nous admirons un retable du 16e siècle, créé à Anvers et offert par la ville de Gand. Les raisons de ce don restent obscures.

 Abbatiale et retable

Vu l'heure de la fin de visite, nous renonçons à la randonnée et décidons de poursuivre la visite des environs. Premier arrêt : la cascade des Tufs qui se trouve au bout de la reculée.

 Cascade des Tufs

Deuxième arrêt : le pont de Nevy-sur-Seille

 Pont de Nevy-sur-Seille

Troisième visite : un des plus beaux villages de France, celui de Château-Châlon, ancienne place-forte sur son escarpement rocheux et capitale du célèbre vin jaune du Jura.

Fortifié dès l'époque gallo-romaine, elle reçut un château-fort et une abbaye de bénédictines, dont il ne reste quasi rien.

Remparts
Jardin poétique
ancienne hôtellerie de l'abbaye
Fruitière pour le fromage Compté
Eglise Saint-Pierre, 12e siècle
Château-Châlon 
6
juil

Vu la pluie annoncée à 100% et présente à 200%, nous programmons une journée "musées".

Le matin, nous rejoignons Arbois pour une visite guidée de la maison de Pasteur (1822-1895). Cette maison fut celle où Pasteur grandit et où il revint régulièrement même lorsqu'il travaillait à Paris. Actuellement, elle est propriété de l'Académie des Sciences.

Ce décor fin du 19e y est admirablement bien conservé. Dans les différentes pièces, on pourrait y croiser Pasteur ou sa famille, tant tout est resté "dans son jus".

Au rez-de-chaussée se trouvaient les pièces destinées à la vie sociale de la famille : le salon, la salle à manger, le billard des Messieurs et le piano de Madame.

L'étage, accessible uniquement par l'extérieur, était quant à lui, réservé à la vie intime : les chambres des époux (chacun la sienne !) et celle des enfants (et de leur nounou).

Une grande partie de cet étage est également consacrée au laboratoire de Louis Pasteur, doté des dernières innovations technologiques de l'époque : arrivée d'eau courante, hottes, étuve ...

Pasteur craignait les microbes : il ne serrait que rarement les mains, il se les lavait à l'éthanol, se couvrait la bouche et le nez de son mouchoir quand il était en contact avec des malades. Il allait même jusqu'à ôter la croûte du pain que la boulangère avait touchée ... les gestes barrières avant l'heure !

• • •

L'après-midi nous poursuivons notre recherche des bactéries jusqu'à la Maison du Comté à Poligny. Ce musée de construction écologique récente (2018) fait partager aux visiteurs la passion de femmes et d'hommes fiers de leur terroir, de leur métier et de leur fromage.

Nous parcourons ainsi 3 espaces : la ferme (production du lait), la fruitière (fabrication du fromage), et la cave (affinage du fromage). De multiples activités, faisant appel aux 5 sens, sont proposées tout au long du parcours. Une dégustation clôture la visite. Maintenant, nous pouvons reconnaître au goût si c'est un Comté "bébé" ou un "vieillard" et rien qu'à la couleur de la pâte si c'est un Comté d'été ou d'hiver !

Petit défi : pouvez-vous noter en commentaire les couleurs respectives de la pâte du Comté pour chacune des 2 saisons ?

7
juil

Vu la météo ensoleillée, nous décidons de randonner et de suivre le chemin des radeliers sur 20 km. Le point de départ de la balade se trouve à la Vielle Loye (vieux logis), village clairière aux portes de la forêt de Chaux. Cette forêt, deuxième massif forestier de France (plus de 20 000 ha) a servi pendant des siècles de réserve de bois pour différentes activités industrielles (verrerie, poterie, forge, construction de bateaux pour la Marine Royale,...).


La rando nous fait traverser la forêt pour rejoindre le village de Montbarrey où se trouve le "port aux boi"s sur la Loue. Les radeliers liaient les troncs entre eux pour en former des radeaux, qui allaient rejoindre Toulon via la Loue, la Saône et le Rhone. Cette activité s'est arrêtée en 1901 à cause du développement du chemin de fer.

40 ans plus tard, la Loue servira de ligne de démarcation, entre la France occupée et la France de Vichy.

Nous quittons les berges de la Loue pour replonger dans une forêt que la pluie des jours précédent a fortement détrempé. Nous avons ainsi contourné les fondrières, combattu les moustiques tout en veillant à ne pas perdre le fléchage du circuit !

Nous clôturons la randonnée par la visite des "Baraques du XIV", hameau forestier charbonnier. C'est le dernier témoignage de l' habitat sylvestre des charbonniers qui peuplaient autrefois la forêt de Chaux. La plus ancienne cabane du site date de 1537.

Des bénévoles et des artistes animent le site. Nous découvrons ainsi la "Porte de Vitruve", "le Chêne d'Or", et "l'arbre à vœux" qui exauce tous les voeux formulés par les visiteurs et insérés dans son tronc. Nous n'avons pas failli à la tradition.

Ultime découverte de cette journée : les 8 colonnes édifiées en 1826 le long de la route forestière du "Grand Contour" (qui traverse d'est en ouest la forêt de Chaux). Elles servaient à délimiter les triages forestiers et indiquent encore la direction des villages établis en bordure du massif.

8
juil

La météo assez clémente, consultée hier soir, nous incitait à visiter la ville de Dole. La réalité fut tout autre : pluie au lever, éclaircies au petit déjeuner, et averses annoncées dans la journée, nous ont forcées à revoir notre programme. Nous décidons donc de profiter de l'accalmie matinale pour randonner le long de la Loue ; une visite en intérieur s'imposant pour l'après-midi.

La randonnée de 11 km serpente entre les villages de Ounans et Chamblay. Elle nous permet de traverser divers milieux naturels : prairies, champs cultivés, bras morts de la rivière, et la Loue.

Le ciel menaçant tout au long de la promenade finira par lâcher ses eaux ... et c'est trempées que nous sommes rentrées au gîte !

Il nous manquait encore un peu d'eau et nous allons la chercher au cœur de la terre et cette fois, elle est salée. Nous visitons la Grande Saline et le musée du sel de Salins-les-Bains.

Entre 250 et 65 millions d'années avant notre ère, la mer recouvrait une partie de la région. En se retirant, elle laissa d'importants dépôts salins qui s'enfoncèrent dans le sol, formant des gisements de sel, appelés sel gemme. Au contact de ces gisements, les eaux souterraines se chargent de sel, donnant naissance à des sources salées. Dès le premier millénaire avant notre ère, les hommes tirèrent parti de ces sources, puis creusèrent des puits pour extraire la saumure. Portée à haute température, celle-ci produit le sel que nous connaissons. On appelle sel ignigène, ce sel obtenu par combustion.

Véritable ville dans la ville (un mur de 10 mètres de haut et une seule porte l'isolaient du reste de la cité), les salines ont développé au cours des siècles plusieurs systèmes d'extraction : noria, roue hydraulique et forage.

Noria

Roue hydraulique

Forage (19e siècle)

Une monumentale galerie de 165 mètres de long relie les 2 puits d'extraction. Elle permettait de protéger des intempéries la saumure extraite. Un patient travail de déblaiement a été nécessaire pour la rendre accessible à la visite. Néanmoins, nous circulons 3 mètres plus haut que le sol d'origine.

La visite se poursuit par la salle d'évaporation où la saumure était chauffée, grâce au bon vieux système de l'hypocauste, à haute température pour en récupérer le sel. Même si le travail était pénible, les ouvriers sauniers jouissaient de conditions sociales avantageuses pour l'époque : 8h de travail par jour, pension, prime de naissance, ...

Le sel, appelé l'or blanc, a permis le développement économique de la ville. Plusieurs bâtiments en témoignent.

Chapelle Notre Dame Libératrice
Nymphe symbolisant la source d'eau salée
Église Saint-Anatoile, 13e siècle

Si Salins est aujourd'hui ville thermale, il en existe d'autres. Pourrez-vous les identifier ? N'hésitez pas à noter vos réponses en commentaires.

Deux forts puissants construits par Vauban protègent la cité. Parmi ceux-ci le fort Saint-André qui date de 1674.

La journée se termine comme elle a commencé ...

9
juil

Née aux flancs d'une forteresse en pierres bâtie au 12e siècle par Frédéric Barberousse, la citée perchée sur une petite corniche calcaire, bordée au sud par le Doubs, se développe au cours du 13e le long de l'antique voie romaine reliant Chalon-sur-Saône à Besançon.

Nous la découvrons en suivant le circuit du Chat perché (4 km), clin d'œil à Marcel Aymé, enfant de la ville.

A partir du 15e siècle, Dole abrite le Parlement et l'Université. Devenue brillante capitale de la Franche Comté sous domination bourguignonne puis Habsbourg, elle se développera et ne cessera d'attirer la convoitise des rois de France, jusqu'à l'intégration définitive de la province à la couronne par Louis XIV en 1678.

La ville connait son âge d'or au 16e siècle : s'érigent alors, de nombreux hôtels particuliers, inspirés de l'Italie et la nouvelle collégiale Notre-Dame, foyer d'opposition aux idées de la Réforme protestante.

Au 17e siècle, est érigé l'hôtel Dieu, ainsi que de nombreux couvents.

Tous ces monuments sont très bien restaurés car en 1967, a été créé le "secteur sauvegardé" couvrant 114 ha et garantissant la préservation du cadre ancien.

De nombreuses personnalités ont vécu ou travaillé à Dole. Ils se retrouvent tous sur cette fresque en trompe-l'œil.

Vous y aurez reconnu, outre Marcel Aymé déjà cité, Louis Pasteur qui y est né.

En complément de la visite de sa maison à Arbois, nous découvrons sa maison natale, le long du canal des Tanneurs puisque son père exerçait cette profession.

Dès le départ sa femme a géré son image publique ... à Dole, elle a réussi vu le nombre d'allusions présentes dans la ville.

Petit jeu du jour : retranscrivez en chiffres arabes la date de la restauration de cette fontaine.

10
juil

Toujours dépendantes d'une météo nous annonçant de la pluie successivement pour 15h, 16h, 18h, nous avons choisi de randonner sur 12km autour du village de La Ferté, à travers champs, pâturages et bois.

Nos pas nous ont conduites depuis La Ferté dans les villages de Molamboz, Saint-Pierre sous Vadans et son église, Mathenay et sa curieuse mairie.

La Ferté
Molamboz
Saint-Pierre sous Vadans
Mathenay

Nous avons complété la visite théorique de la maison du Comté par nos découvertes sur le terrain : vaches Montbéliardes, producteur de lait, fruitière et magasin.

Pour le vin, nous n'avons encore trouvé que 2 étapes : la vigne et la pub !

• • •

Dans le coin la Vierge Marie a des dons particuliers ...

La rando terminée sous le soleil à 15h, nous décidons de poursuivre vers la Reculée des Planches à 10km à l'est d'Arbois. Le temps que nous arrivions le ciel s'est déjà voilé, mais le panorama reste grandiose !

Petit jeu : Combien de pattes sont sur cette photo ? (les insectes et oiseaux ne comptent pas)

Question subsidiaire : Finalement à quelle heure la pluie s'est-elle décidée à tomber ?

11
juil

Après une belle randonnée qui nous a menées à la Saline Royale d'Arc et Senans, une dernière étape à Port-Lesney nous a fait rencontrer de manière inattendue René, fringant septuagénaire, viticulteur depuis sa retraite.

Il nous a fait découvrir sa production.

Nous sommes bien rentrées au gîte, mais un peu tard pour vous conter la journée en détails et photos ... Un peu de patience, rendez -vous demain.

Bonne fin de soirée

11
juil

Entre la Loue et la forêt de Chaux se dresse la Saline royale, à Arc-et-Senans, construite au 18e siècle par l'architecte visionnaire Claude-Nicolas Ledoux afin d'augmenter la production de sel de la ville de Salins. Le saumoduc acheminait les eaux salées, depuis la saline de Salins jusqu'à Arc-et-Senans. Ce saumoduc, long de 21 km, était composé de plusieurs milliers de troncs d'épicéa évidés, qui furent ensuite remplacés par des tuyaux de fonte. Il nécessita de grands travaux de terrassement (détournement de rivières, arasement de collines, ...).

Au cours de la randonnée du jour nous avons parcouru les derniers kilomètres du trajet de ce saumoduc dont on ne voit plus aucune trace.

Nous visitons ensuite la Saline Royale à Arc-et-Senans. Si le site abandonna rapidement sa fonction première, l'ensemble grandiose demeure aujourd'hui l'un des fleurons de l'architecture industrielle en France et est inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. Le site s'organise dans un demi arc de cercle, avec au centre la maison du directeur qui attire le regard par ses dimensions et ses colonnes alternant disques et cubes. On y trouve les logements ouvriers "modernes" pour l'époque : cuisine, potager et latrines ; ainsi que les bâtiments nécessaires à l'exploitation du sel.

Dans le bâtiment des tonneliers, le musée Ledoux montre les maquettes révélatrices des conceptions sociales de l'architecte. Sont exposés les monuments qu'il construisit même si la plupart ont disparu et ceux qu'il a imaginés pour la cité idéale de Arc-et-Senans, qui ne vit jamais le jour.

Nous rentrons par la vigne conservatoire, terrain sur lequel une association de viticulteurs professionnels et amateurs ont rassemblé une quarantaine de cépages présents dans le Jura. Leur objectif est d'assurer la sauvegarde d'un patrimoine et la transmission d'un savoir-faire.

Désirant clôturer notre journée près de la Loue, nous nous arrêtons à Port-Lesney. Comme son nom l'indique, c'était un port à bois pour radeliers. Lors de notre visite, voulant prendre en photo une ancienne enseigne publicitaire, nous avons été interpellées par René, le propriétaire des lieux. Il insista pour nous faire goûter sa production. Nous sommes désormais incollables sur le vin jaune, et le macvin !

Petit jeu : Savez-vous ce qu'est le macvin ?

12
juil

Aujourd'hui, vu la météo incertaine, nous optons pour un circuit de découvertes en voiture entre les deux départements celui du Doubs et celui du Jura. Nous remontrons le cours des rivières Lison et Loue.

1er arrêt : les sources du Lison

Le Lison apparaît au sein d'un système complexe de résurgences : grottes, trous, cascades ... très impressionnant !

2e arrêt : Pont du Diable

Nous poursuivons notre route sur l'étroit et haut pont du Diable qui enjambe le petit Lison.

3e arrêt : le belvédère du Moine

Ce belvédère nous permet de voir les gorges de Nouailles creusées par la toute jeune Loue.

4e arrêt : la source de la Loue

Comme le Lison, la Loue jaillit d'une grotte.

5e arrêt : les gorges de Nouailles et le village de Lods

Le village de Lods, parmi "les plus beaux villages de France" est un ancien village vigneron qui s'étage à flanc de gorges. Il possède encore de belles demeures du 16e siècle et une maison forte.

Le 6e arrêt, prévu à Ornans, patrie du peintre Courbet, n'aura pas lieu pour cause de pluie abondante qui tombe encore au moment où nous écrivons ces lignes.

13
juil

Notre destination du jour est Lons-le-Saunier, préfecture et capitale du Jura car la pluie est annoncée toute la journée. Nous préparons donc nos sacs en conséquence : cirés, polaires, et parapluies sont du voyage.

Après avoir réservé notre visite à la Maison de la Vache qui rit, nous commençons notre visite du centre-ville.

Place de la Comédie 
Église des Cordeliers, ancien convent franciscain et temple de la Raison sous la Révolution 
Église Saint-Désiré, patron de la ville : fleuron de l'art roman jurassien ... qui se laissera désirer 
Rue du Commerce et Tour de l'horloge, ancien beffroi : dans cette rue habita Rouget-de-Lisle 
Auteur de la Marseillaise 

Lons-le Saunier doit sa réputation à sa source d'eau salée.

Source salée Ledonia 

Cette histoire se perpétue dans les thermes.

Thermes 
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Lons est aussi le berceau de la Vache qui rit, qui fête en 2021 ses 100 ans !

Un ancien site de production a été transformé en 2009 en une belle maison-musée à la gloire de cette vache qui rit et à laquelle le célèbre illustrateur animalier Benjamin Rabier a offert en 1923 son indémodable bouille rouge.

Le parcours muséographique nous permet de retracer l'histoire de la petite fromagerie ouverte en 1895 par Jules Bel devenue en 5 générations un groupe mondial. Nous retiendrons l'importance accordée dès le début de l'entreprise à sa communication : publicité, logo, articles promotionnels, ... La Vache qui rit a toujours été de son temps car elle a évolué avec l'histoire et la société grâce à la clairvoyance de ses dirigeants.

Quelles sont les publicités qui vous ont accompagnés ?  

Tant de succès appelle des contrefaçons ... L'entreprise les a vigoureusement combattues.

 Les contrefaçons

La Vache qui rit ne se cantonne pas aux petites portions triangulaires ... jugez plutôt.

Produits actuellement commercialisés dans le monde

Petit jeu : La photo de ce dessus de porte a été prise place de la Comédie. Pouvez-vous identifier la profession du premier propriétaire de la maison ?

14
juil

Comme les plus fortes pluies étaient annoncées pour l'après-midi, nous faisons ce matin une petite randonnée de 9 km depuis notre gîte jusqu'à la Loue et le moulin de Toussaint. C'est là que se trouve la portière à bateaux reconstituée, permettant aux radeliers de faire rejoindre le cours de la rivière aux troncs stockés sur le rivage.

Nous avons cheminé tout un moment le long de la Loue : cette vidéo donne bien l'ambiance sonore d'une rivière alimentée par les pluies des derniers jours.

La fin de la rando s'est faite avec cape de pluie. De retour au gîte, nous étalons le tout pour sécher ... mais vu l'humidité ambiante, cela n'a pas été très efficace !

opération séchage ! 
15
juil

C'est dans une tenue amphibie que nous avons courageusement pris la route pour visiter Besançon sous une pluie continue.

Cette ville possède un riche patrimoine architectural, héritage de plus de 2000 ans d'histoire. Depuis la fondation d'un oppidum gaulois, la cité s'est développée au cours des siècles pour devenir tour à tour un centre militaire, religieux, économique et culturel de premier plan.

Témoignages antiques et moyenâgeux 

Elle possède de nombreux monuments emblématiques, comme le théâtre Ledoux, la maison natale de Victor Hugo, et celle des frères Lumières, l'hôpital Saint-Jacques puisque la ville se trouve sur le chemin de Compostelle et de la Francigena.

Besançon est le berceau d'une tradition horlogère (commune avec la Suisse voisine et reconnue comme Patrimoine Mondial Immatériel de l'UNESCO) ... Les horloges sur la voie publique ont intérêt à être à l'heure !

Cette histoire de l'horlogerie est retracée dans la musée du Temps, abrité dans le Palais Granvelle, datant de 1532. Il a été bâti par Nicolas de Granvelle, ambassadeur de Charles Quint. Il fait référence au nouveau courant architectural, né en Italie au 15e siècle : la Renaissance.

Palais Granvelle 

Parmi les collections du musée du Temps, voici quelques pièces qui ont attiré notre regard.

Du haut de la tour, le musée propose l'expérience du pendule de Foucault.


16
juil

Ce matin, nous avons randonné autour du village de Grozon, ancien village exploitant le sel (les premières traces datent de 3000 ACN !). Nos 10 kms nous ont menées à travers petits villages, granges, champs et prairies. Nous avons constaté à pas mal d'endroits que les ruisseaux et rivières traversés étaient à leur plus haut niveau. Plusieurs routes sont coupées pour cause d'inondation.

Nous rejoignons ensuite la ville d'Arbois, beaucoup plus animée que lors de notre première visite déjà sous la pluie. Les intempéries des derniers jours ont grossi la cours de la Cuisance qui traverse la ville ... c'est une nouvelle attraction pour les touristes, à coté du vin et de Pasteur ...

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Ainsi s'achève notre périple sur les terres jurassiennes.

Nous vous remercions de nous avoir suivies, d'avoir commenté les étapes et d'avoir joué avec nous.