Perú

On remonte la cordillère des Andes pour découvrir les vestiges incas et s’imprégner de leur histoire dans ce sublime pays qu'est le Pérou. Tintin n'a qu'à bien se tenir !
Du 26 mars au 18 avril 2019
23 jours
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Jour 61 – mardi 26 mars

On profite de notre dernier petit déjeuner avec vue sur le lac Titicaca. La mamita de l'hôtel nous a préparé de super bons pancakes avec bananes et chocolat. On se régale !

La mauvaise nouvelle c'est qu'il pleut des cordes et on doit descendre toute la montagne avec nos gros sacs. Tâche qui s'avère très difficile sans glisser sur les pierres et cailloux qui servent d'escalier. On met beaucoup plus de temps que prévu pour arriver en bas mais heureusement on est à temps pour prendre notre bateau retour vers Copacabana. On est trempés en attendant le bateau de 10h15, et comme d'hab la ponctualité bolivienne est de mise : on ne part pas avant 10h30. Quand on finit par monter à bord du bateau on se rend compte qu 'on est vraiment beaucoup pour le peu de places. Certaines personnes doivent rester debout pendant tout le trajet et on craint pour notre sécurité à bord. Le petit bateau tangue super fort, les gens dans le fond crève de chaud, nous on st à côté de la fenêtre on se les gèle. Heureusement tout se passe bien et on arrive à temps à Copacabana. On a le temps d'avaler des enchiladas et burritos au pollo avant de rejoindre notre bus pour Puno et passer la frontière du Pérou. On nous a promis un bus moderne et joli et évidemment quand on arrive on trouve un bus-poubelle sans grande suprise 😀 Heureusement le trajet n'est que de 3 heures et on s'arrête déjà au bout de 30 minutes pour passer la frontière. Frontière qui est d'ailleurs super facile à passer : nous voilà au Pérou !

On continue notre route vers Puno, et le chauffeur tente de nous vendre ses excursions pour aller voir les îles flottantes du côté péruvien. On a adoré notre expérience à Isla del Sol en Bolivie et on a peur d'être déçus par un tour très touristique des autres îles. Du coup on en reste là pour le Lac Titicaca et on décide de se rendre à l'hostel une fois arrivés à Puno. La ville n'est pas très charmante et ne nous donne pas envie de rester. On passe acheter nos tickets de bus à la gare pour partir déjà demain vers Arequipa. Il est déjà tard et on file manger un petit bout au centre pour enfin fêter comme il se doit l'anniversaire de Ced avec presque un mois de retard ! On a jamais eu l'occasion de se retrouver à deux le soir dans un endroit un peu sympa, mais ce soir c'est différent ! Jenny a trouvé un petit restaurant au centre qui propose des shows de danse, de chant et de musique tout au long de la soirée. On se régale et on profite du spectacle et des magnifiques costumes avant de rentrer pour mieux repartir encore demain !

1 dernier petit déjeuner à Isla de Sol; 2- 10 spectacle pour l'anniversaire de Ced 
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Jour 62 – mercredi 27 mars

Aujourd'hui on est réveillé tôt, bien avant le réveil : on a encore changé d'heure au Pérou et on est décallé de 6 heures avec la Belgique (7 heures maintenant car vous êtes à l'heure d'été). On profite de ce réveil matinal pour faire nos sacs et aller petit-déjeuner avant de prendre notre bus de 10h30. 10h30 ? Que dis-je 11h évidemment, la ponctualité n'étant pas plus de mise ici qu'en Bolivie :)

On passe par de très jolis paysages ; on longe des lagunes, on vagabonde au milieu des montagnes et on passe même sur des routes enneigées. Tantôt il pleut, tantôt il grêle, et le soleil pointe le bout de son nez de temps à autre. Drôle de temps ! On arrive à Arequipa vers 18h et on saute dans un taxi pour rejoindre l'auberge qui se trouve à quasi une heure de marche de la gare des bus. On est accueillis par une jeune femme adorable et on a une super grande chambre juste pour nous deux : le bonheur! On va se manger un petit bout dans un endroit recommandé par cette dame : on se prend un demi-poulet à deux, on ne comprend rien à ce que les serveurs nous veulent, personne n'articule ... On commence par nous servir une soupe dans laquelle flottent, tenez-vous bien, des pattes et des cous de poules ainsi que d'autres choses non identifiables. Jenny n'y touche évidemment pas, et Ced en prend 3-4 cuillères avant d'abandonner à son tour. Le demi-poulet est meilleur que le reste mais la fatigue nous assomme et nous coupe un peu l'appétit. On rentre assez rapidement à l’hôtel rejoindre notre matelas douillet, on avait plus eu droit à un matelas confo depuis un petit temps et c'est la fête pour nos petits corps. On rejoint le pays des rêves super rapidement.

1-5 trajet de Puno vers Arequipa, ils passent même le film "intocables" (intouchables) dans le bus 😀

Jour 63 – jeudi 28 mars

On profite d'être dans une chouette auberge pour un petit temps pour lancer des lessives. On se renseigne également sur le tour dans le Canyon du Colca qui à faire ici. L'auberge nous propose un tour en 3 ou 2 jours et nous prenons la journée pour réfléchir à ce que nous préférons faire. On va un peu se balader dans la ville. On n'est plus du tout en altitude ici et on retrouve le soleil et sa chaleur ainsi que nos vêtements plus légers. Ça fait du bien :) On va voir la place principale et son énorme cathédrale qui fait toute sa longueur. On se balade un peu dans les rues commerciales, il y a du monde et c'est vivant et agréable. On passe à la banque retirer de l'argent, chez un opticien pour réparer un petit coup dans la branche des lunettes de soleil de Jenny et Ced annonce qu'il a une petite surprise. On continue à se faufiler dans les rues pleines de monde et on tombe sur un Starbucks ! Bonne surprise hihi Jenny s'empresse de se commander un frappuccino à l'Oréo et un muffin à partager tandis que Ced se prend un café. La deuxième surprise c'est que juste à côté du Starbucks il y a un Burger King ! On prévoit d'y retourner après notre trek comme récompense.

Après avoir continué notre petite balade on s'arrête dans une cantine locale pour le repas de midi. On a bien fait d'aller au Starbucks avant parce qu'on touche à peine à nos assiettes. On commence un peu à en avoir marre de manger du riz patates tout le temps et du poulet frit. Ça nous tombe sur l'estomac et on ressent le besoin de varier un peu les plaisirs. Du coup, on va faire des petites courses pour pouvoir se préparer à manger ce soir. On va au supermarché pour les pâtes-thon et au mercado central pour les légumes-fruits et on rentre à l'auberge. Ced passe quelques coups de fils pendant que Jenny organise la suite du voyage.

Ce soir, vous l'aurez deviné, on se prépare des petites pâtes au thon-courgettes et on active nos réveils à 2h30. Eh oui, on a décidé finalement de booker le tour du canyon demain pour deux jours de trek.

1-3 tour sur la Plaza de Armas; 4-6 surprise; 7 Plaza; 8 Inca Coca (tous le monde boit ça ici) et gélatine; 9 Mercado 

Jour 64 – vendredi 29 mars

Ce matin, ou plutôt cette nuit, quand le réveil sonne on a du mal à émerger. Ça fait à peine 3 heures qu'on dort... On termine de faire nos gros sacs qui seront stockés ici à l'hostel pendant notre absence et on prend notre nécessaire pour les deux jours dans nos petits sacs. Une fois de plus, le bus qui est sensé venir nous chercher à 3h ne pointe le bout de son nez qu'à 3h40. Pas du tout râlant à ce genre d'heure 😀 On arrive dans le mini-bus qui est déjà complet et on se retrouve chacun à un bout du bus sur les deux places restantes. Jenny est au fond du bus coincée entre 3 américains à l'arrière et 2 canadiennes à gauche. Même à cette heure-ci les débats politiques vont de bon train bien que les arguments ne volent pas très haut ! Ni une ni deux, les boules quiès sont pluguées, le masque de dodo mis et le coussin bien coincé dans le cou. A l'avant pour Ced c'est un peu plus calme et on s'endort tous les deux rapidement pour les 3 heures de voyage. Le premier stop est prévu pour le petit-déjeuner dans un petit village à proximité du canyon. On reçoit du pain, de la confiture et du beurre, petit-déjeuner classique ici. C'est l'occasion aussi de faire un peu connaissance avec les autres voyageurs ; certains seront dans notre groupe de 2 jours, d'autres dans le groupe de 3 jours. Jenny prie intérieurement pour ne pas se taper les canadiennes qui ont l'air d'être nées avec 2 uniques neurones qui n'ont pas encore trouvé le moyen de se connecter. Heureusement, on fait la connaissance de Tika, une indienne vivant à NY (vous avez compris qu'elle avait gagné déjà quelques points facilement avec cette info haha), une autrichienne et une allemande assez sympas aussi. Les américains font le trek en 3 jours et heureusement parce qu'à trois ils ont sans doute autant de neurones que les canadiennes. Ces dernières par contre feront bien partie de notre groupe... On ne peut pas toujours avoir de la chance haha. Se rajoute aussi à notre groupe un jeune péruvien de Cusco qui est parti pour faire le trek en jeans et veste en cuir ; eh bien ça ne l'a pas empêché de bien avancer le garçon !

Après le petit-déjeuner, on reprend le bus pour une bonne demi-heure avant de s'arrêter à un point de vue pour observer les condors. On ne s'attendait pas à les voir se si près mais ils sont nombreux à voler au-dessus de nous. C'est super chouette à observer ! La vue du canyon est superbe aussi. Et devinez qui on croise en remontant vers le bus ? On vous le donne en mille : les Frouzettes ! 😀 La maman d'Audrey et une de ses amies les ont rejoint pour une grosse semaine ensemble. On fait la connaissance des deux adultes et on croise les doigts pour se retrouver dans le même groupe qu'elles. Malheureusement on a pas booké le tour via les mêmes agences, ce qui ne nous empêchera pas de nous recroiser à plusieurs reprises quand même 😀

On reprend le bus pour se rendre au point de départ du trek. Au programme ; descente du canyon ce matin (1100 mètres de dénivelés) en 3 bonnes heures. Ceux qui pensent que descente = facilité, détrompez-vous, nos cuisses, pieds et surtout genoux l'ont bien senti passer ! Heureusement la vue qui s'offre à nous est vraiment belle (bien qu'elle soit peu changeante pendant 3 heures, on va pas se mentir). On arrive fatigués en bas, Jenny bien plus que Ced. Il nous reste à passer le pont de l'autre côté du canyon pour remonter une petite demi-heure avant de luncher. On se sépare des frouzettes pour le restant de la journée à ce moment-là. Le lunch fait du bien, surtout aux jambes. On nous sert un peu de soupe et de riz -viande. Les portions sont assez petites et craint d'avoir faim assez rapidement. Cette après-midi on se balade sur ce flanc-ci pour rejoindre l'endroit on dort ce soir. Heureusement la randonnée est bien plus calme ; on monte on descend et surtout on fait même un peu de plat. On est reparti pour 3 heures de trek. Le guide nous donne quelques explications sur les plantes que nous croisons, certaines dangereuses, d'autres utilisées comme médicament et on trouve même des cochenilles parasites des cactus, elles sont utilisées comme colorant alimentaire naturel dans le Ketchup notamment. On a même le droit d'en « étaler » sur nous pour en observer le résultat. On a l'impression qu'on saigne tous maintenant haha :) Le trek touche à sa fin et heureusement car il commence à pleuvoir.

On arrive dans le petit oasis de Sangalle où on loge. On a de la chance car on on se voit attribuer une chambre que pour nous deux tandis que les autres dorment en dortoir. Mais la joie retombe vite Jenny voit l'état de la chambre (si on peut même l'appeler comme ça). C'est super rudimentaire ; un lit bof propre, une chaise en plastique, la porte ne ferme pas bien, les fenêtres ne ferment pas du tout, il y fait très sombre et il y a des bestioles partout. On va vite se doucher et la aussi fallait pas s'attendre au luxe, une cabane sans lumière et une douche froide. On entend le bolivien avant nous cracher tous ses mollards dans la douche et Jenny commence à se demander comment elle va faire pour survivre... Ced par contre le vit parfaitement bien en tant que bon petit scout. On se change et on va se prendre un petit verre en attendant qu'on nous serve le repas à 18h30. A vrai dire, on meurt tous de faim et on attend tous de retrouver nos lits tellement on est crevés de la journée. Il y a plusieurs pannes de courant et on s'éclaire avec des bougies en sirotant nos cocktails (fallait au moins ça pour remonter le moral de Jen). On papote avec notre groupe avant de voir enfin apparaître de toutes petites assiettes de pâtes sauce tomate devant nous. Décidément les portions sont mal calculées... Jenny laisse Ced finir son assiette et on part se coucher dans notre grotte. On entend le clapotis de la rivière en contre-bas du canyon ce qui aurait été charmant s'il n'y avait pas eu tant d'orage. Le rendez-vous du lendemain est fixé à 4h30... Ce qui veut dire qu'on va devoir marcher dans le noir. Et plutôt monter que marcher puisque demain on remonte tous les 1100 mètres de dénivelés descendus...(soit plus de 3 fois l'Empire State Buiding ou la Tour Eiffel). Jen redoute de toutes ses forces ce trek et Ced tente tant bien que mal de la rassurer. Les réveils sont mis et on tente de s'endormir malgré l'orage.

1 nos têtes de déterrés le matin; 2-8 vue du bus; 9-15 Cruz del Condor ; 16-32 trek du matin; 33-45 trek l'aprem; 46 enfin arrivés...

Jour 65 – samedi 30 mars

Quand on se réveille ce « matin », il pleut encore. On se précipite dans nos vêtements chauds et on allume nos lampes-torches sur nos téléphones. On tente de ne rien oublier dans le noir mais on se rendra compte plus tard qu'on a abandonné le cadenas de Jenny. Heureusement Ced en a un de rechange ! On rejoint le reste du groupe sous la pluie avant de se mettre en route pour monter les « marches » interminables. On commence par suivre le guide en rang d'oignons pendant une bonne grosse demi-heure avant qu'il nous laisse partir chacun à notre rythme. Il faut faire attention à ne pas glisser sous la pluie mais aussi à ne pas prendre froid. L'effort physique est difficile et les cuisses et fessiers brûlent encore courbaturés par les efforts de la veille. Heureusement au bout d'une heure le soleil se lève et la vallée reprend des couleurs, on peut éteindre nos lampes-torches. On finit la montée infernale après 2h50 de marche. Un réel enfer pour Jenny mais Ced est ravi. On vous dit pas le sentiment de soulagement en arrivant en haut ! On y retrouve aussi Audrey, une de nos frouzettes avec les deux mamans. Juliette n'a pas su monter le tout et nous rejoint donc à dos d'âne plus tard avec d'autres rescapés. Jenny se dit qu'elle aurait bien fait pareil mais prend pitié de ces petites bêtes qui doivent porter de sacrés poids. On attend que le reste du groupe nous rejoigne en haut pour aller petit-déjeuner. La pluie n'a pas cessé et nous a bien refroidi. Jenny a choppé un rhume et on se réchauffe tant bien que mal avec le thé, café et œufs brouillés. Notre guide nous abandonne ici, il repart déjà avec un autre groupe refaire le tour ce matin. Ils le font 2 fois d'affilé par semaine avant de rejoindre leurs familles. On est très impressionnés !

On rejoint la place principale sous le soleil (la pluie a enfin cessé!) en attendant le prochain guide qui doit nous emmener aux eaux thermales. On reprend des couleurs sous le soleil, ça fait du bien ! Au bout de 40 minutes d'attente, c'est reparti ! On fait une courte halte pour admirer une dernière fois le point de vue sur le canyon et on arrive rapidement aux thermes ! On enfile les maillots et on barbote pendant une petite heure dans l'eau chaude. Ça fait du bien au corps de se prélasser un petit peu après autant d'effort. Dans le bus retour vers Arequipa on s'arrête encore une fois pour observer plusieurs volcans enneigés et on dort tout le reste du trajet, exténués.

On rejoint rapidement l'auberge après que le bus nous aient droppés dans le centre et qu'on ait salué tous le monde. Au menu de ce soir : pâtes au thon-courgettes de nouveau car on a plus les nerfs pour improviser autre chose. On avale le tout rapidement, on file à la douche et au dodo.

1-5 ascension du matin; 6 rencontre du lamastico; 7-8 les thermes naturelles; 9-11 paysages sur la route 

Jour 66 – dimanche 31 mars

Jenny a été malade une bonne partie de la nuit et ne va pas bien ce matin. On est sensés se reposer aujourd'hui avant de déjà prendre le bus pour Cusco toute la nuit. Ce ne sera pas possible vu l'état de Jenny et on doit aller changer les tickets de jours à la station de bus. On saute tous les deux dans un taxi pour faire l'aller retour et on a de la chance, on ne doit payer aucun frais pour prendre le même bus et les mêmes places demain. Jenny passe la journée dans le lit à manger des petites portions de riz, tandis que Ced geek de son côté. Ce soir on doit retourner au centre pour faire des petites courses pour manger. On atérrit au Burger King, Jenny avale péniblement une banane et des chicken nuggets (marre du riz) et Ced s'enfile deux burgers. La journée n'aura pas été fantastique mais Jenny commence à se sentir mieux. On croise les doigts pour que tout aille parfaitement demain.

Jour 67 – lundi 1er avril

Ce matin Jen se sent beaucoup mieux ! On doit quitter la chambre avant 11h et on laisse nos sacs à l'auberge pour aller faire un petit tour de la ville une dernière fois. On voudrait voir le Monastère de Santa Catalina qu'on a pas eu l'occasion d'aller visiter il y a trois jours. Le prix d'entrée est assez cher pour le pays mais parait-il c'est à faire ! On se balade donc pendant 1 bonne heure dans les petites ruelles du monastère, on visite les habitations des nonnes, leurs jolies cuisines extérieures, les églises, les chapelles. C'est un vrai village en plein centre de la ville. Les couleurs sont super belles et vives dans les rues mais l'art visuel religieux ici se veut bien plus morbide que chez nous, on retrouve un peu partout des vierges pleurant, des Jésus flagellés et on est un peu mal à l'aise. Ced en a vite marre, il est vrai que les habitations sont toutes les mêmes et qu'on a vite fait le tour. On continue notre petite balade dehors pour se trouver à manger car les estomacs commencent à gargouiller. A défaut de trouver notre bonheur dans la nourriture locale, on se reprend des nuggets et des cuisses de poulet. Et hop de nouveau un petit muffin au Starbucks comme dessert ! Pas très diet mais ça fait du bien au moral :) On rentre à l'hostel pour passer le temps avant de devoir prendre le bus à 20h. On y fait la connaissance d'un couple de Français (ils sont partout haha) qui fait le tour de l'Amérique du Sud pendant 7 mois. On papote, on s'échange les bons plans, et Jenny récupère même l'adresse d'une école de danse à Melbourne en Australie où Marion a donné cours pendant son séjour là-bas il y a quelques années. Ça peut toujours servir :)

On finit par se quitter car on doit prendre notre Uber pour se rendre à la gare. Uber ici ne fonctionne vraiment pas bien, le service n'est pas connecté comme chez nous à Waze on loupe notre chauffeur qui ne remonte pas la rue pour venir nous prendre... On en attend un second et bingo c'est bon ! Il nous droppe en 5 minutes à la gare des bus et on est pile à temps pour enregistrer nos sacs en soute. On a choisi de voyager avec une des meilleures compagnies de bus pour éviter tout vol. Il parait qu'il y a beaucoup de vols sur la ligne Arequipa-Cusco, aussi bien dans les soutes que dans les petits sacs lorsque les gens dorment. On a voulu éviter de prendre des risques et on a opté pour une solution un peu plus chère et plus safe. On ne s'attendait pas à un tel service pour autant ! On se croirait dans un avion ; on nous accueille gentiment à l'entrée et la sortie du bus, on prend soin de nos bagages, on a du wifi et on a même un petit plateau repas suivi d'une petite tasse de thé chaud. Ça fait du bien d'avoir un tel service !

Notre seule crainte est de ne pas avoir vu nos bagages se faire charger dans le bus, on espère donc qu'ils seront bien là en arrivant à Cusco !

Visite du Monastère de Santa Catalina 
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Jour 68 – mardi 2 avril

On arrive à 7h30 à la gare des bus de Cusco après une nuit un peu agitée mais pas inhabituelle dans ce genre de conditions. On retrouve nos sacs (yayyy) et on prend un taxi pour rejoindre le centre et l'hostel qu'on a réservé. On met du temps à trouver l'hostel qui ne contient ni indication sur la porte ni sur la sonnette. On finit par sonner au hasard après avoir longé plusieurs fois la rue et on tombe au bon endroit. On doit cependant attendre qu'il soit 11h pour avoir notre chambre. Il fait super froid dans la salle à manger où nous attendons et la fatigue n'aide pas. Jenny en profite pour mettre le blog à jour pour le début du Pérou et Ced geek. Finalement on obtient une chambre à 10h30 en insistant un peu et en disant qu'on est malade ; Jenny a chopé un sacré rhume et tremble de froid malgré les nombreuses couches. On droppe nos affaires dans la chambre, on prend une douche avant de se mettre en route pour aller manger dans un restaurant indien que Ced a repéré. On mange bien et on se balade un peu dans la ville. Il fait gris, froid et la pluie pointe le bout de son nez de temps à autres ; pas terrible. On fait le tour des agences pour se renseigner sur les différentes activités à faire mais elles n'ouvrent que bien plus tard (l'heure de la sieste) et on décide de revenir. On s'aventure dans les rues près de San Blas et on va au Musée des Incas en attendant. On se fait accoster partout dans les rues par des marchands ambulants de souvenirs et de tours touristiques. On est épuisés et vraiment pas réceptifs. Heureusement le Musée Inca est super intéressant ! Après le musée, on retourne aux agences se renseigner sur les différents treks possible pour aller au Machu Picchu. Ils nous vendent tous leurs tours et on ne sait pas quoi faire. On est crevés et on se demande si c'est une bonne idée de repartir en trek pendant 5 jours avec un temps pareil. On va dormir la nuit dessus et voir s'il ne vaut pas mieux qu'on prenne un bus pour y aller.

découverte de Cusco sous la pluie 

En revenant des agences, on passe devant un petit resto français et on tente notre chance. On se prend un petite assiette d'apéro avec du fromage, du boudin, des rillettes, ... C'est trop trop bon et ça nous rend le sourire ! Jenny se prend une délicieuse salade lavée à l 'eau potable (première salade du voyage!) et Ced un couscous à l'alpaga délicieux. On se ré-gale ! On rentre à l'hostel pour une bonne nuit de dodo pour récupérer du bus.

notre délicieux repas! 

Jour 69 – mercredi 3 avril

Ce matin on s'est décidé lors du petit-déjeuner; vu notre état de santé on va privilégier l'option bus pour aller au Machu Picchu plutôt qu'user nos corps un peu plus. On est quand même un peu déçus tous les deux de ne pas pouvoir profiter du beau trek du Salkantay mais on doit être raisonnables et surtout on aura l'occasion de faire encore beaucoup de beaux treks pendant le voyage ! On passe donc à l'agence qui nous proposait la meilleure option qualité/prix pour ce tour et on réserve le tout pour vendredi et samedi.

Ensuite direction le Free Guided Tour pendant 2 heures pour faire le tour de la ville de Cusco. Le temps est meilleur aujourd'hui et on est ravis de retrouver un peu de soleil (pas tellement la chaleur parce qu'en reste en altitude). On reçoit des explications sur les ruines des incas, on admire les belles vues et on se ballade dans les petites rues qu'on croirait piétonnes mais où les voitures passent tout de même. On apprend que Cuzco signifie en fait nombril en Queshua, et faisait référence au nombril du monde à l'époque des Incas. Après deux heures de tour, on va se manger un hamburger végétarien dans un petit resto. Ced se régale de son burger d'haricots rouges, Jenny un peu moins de son burger de quinoa. Le tout est accompagné de frites de variétés différentes et délicieuses. On apprendra plus tard que les Péruviens cultivent plus de 4000 variétés de pommes de terres !

Notre visite avec le Free Guided Tour et notre petit burger végé 

On décide d'aller faire un tour au Mercado San Pedro ensuite. Jenny attend depuis le début du voyage de s'acheter un petit pull en laine d'Alpaga qu'elle pourra ramener en souvenir et c'est donc le moment opportun d'en acheter pas un... mais deux :) Cédric aussi s'achète un petit poncho en Alpaga. Pendant le petit craquage vestimentaire, la pluie a refait son apparition. On file faire les courses alimentaires pour se préparer des pâtes sauce tomate à l'hostel. Demain on prévoit d'aller voir la Montana de las siete Colores (aussi connue sous le nom de la montagne arc-en ciel ou encore Winikunka de son vrai nom d'origine). Les échos des tours en agence pour y aller sont plutôt mauvais ; il faut partir à 4h du matin, il y a trop de monde, le guide va trop vite et ne donne aucune explication etc. Nous avons donc décidé de suivre les bons conseils de Geoffrey (merciii encore si tu nous lis) et d'y aller en taxi. Faute d'avoir trouvé d'autres voyageurs intéressés pour nous accompagner (on s'y est un peu tard) on ira à nous deux. On commande donc un taxi pour 7h du matin avec l'aide du responsable de l'auberge. Le prix n'est pas donné (300 soles = 80 euros) mais on a besoin de se ménager et de faire les choses à notre rythme. On s'offre donc ce luxe et on s'endort apaisés de ne pas devoir se lever aux aurores.

Jour 70 – jeudi 4 avril

On prend le temps de petit-déjeuner à l'auberge avant d'embarquer dans le taxi de Santos, notre chauffeur pour la journée. On roule pendant 2 bonnes heures sur des routes dignes de ce nom avant de se lancer pendant une heure sur une piste dans la montagne. Les paysages sont magnifiques et on est ravis de pouvoir en profiter sous le soleil, quelle chance !

Les petites routes empruntées avec Santos pour monter voir la montagne Winikunka 

Après trois heures Santos nous y dépose c'est parti pour l'ascension. D'après les agences, l'ascension durerait 1h30. Finalement on ne met qu'une heure pour gravir les 500 mètres de dénivelés et atteindre le sommet à 5080 mètres. Il faut croire qu'on s'habitue à l'altitude parce qu'on est bien moins essoufflés que d'habitude et ça nous semble pas si difficile. On est aussi de mieux en mieux équipés et préparés pour ce genre de conditions en même temps avec l'expérience.

Par contre il y a beaucoup de monde puisque les agences sont encore sur place. Elles partent peu de temps après nous mais on est déjà en route vers la Valle Rojo qu'on nous a conseillé d'aller voir. Il faut dire qu'à cette altitude il fait super froid et le vent souffle fort. On reste donc 5 minutes en tout en haut le temps de prendre quelques photos.

Winikunka 

La Valle Rojo se situe non loin de la montagne Winikunka mais est beaucoup moins connue que cette dernière. D'ailleurs même la Montagne Arc-en-ciel n'est en fait devenue une activité touristique que depuis une petite dizaine d'années. Nous nous aventurons donc sur le sentier un peu moins tracé vers ce nouveau mont qui s'annonce magnifique. On échappe pas à une nouvelle taxe d'entrée bien gardée par une petite dame locale assise le long du chemin. On continue notre ascension pendant une bonne demi-heure avant d'atteindre le sommet. On est seuls au monde littéralement ! On aperçoit au loin un petit groupe de 5 personnes admirant le paysage mais c'est tout. Ça change de Winikunka et sa horde de touristes ! Sans parler du magnifique paysage qui s'offre à nous. Ced a une petite fringale et déguste les petits sandwichs préparés avec soin le matin même en profitant de la jolie vue.

La sublime Valle Rojo 

On doit ensuite redescendre rejoindre Santos. On arrive en bas pile trois heures après le départ. On a pris un bon bol d'air frais et on a bien marché, on se sent super bien ! Ced dort dans le taxi sur le retour tandis que Jenny bouquine. Il fait beau en ville quand on rentre et on en profite pour se rendre à l'agence Okidoki pour récolter les infos pour notre tour en bus demain au Machu. Ils nous ont fait des belles promesses et on espère que le tour sera à l'hauteur de celles-ci !

1&2 Retour à la base; 3-6 on passe par un troupeau de lamas en rentrant à Cusco

On se cuisine encore des petites pâtes sauce tomate ce soir après avoir fait des folies pour le taxi hihi. Et on file dormir parce que le réveil sonne tôt de nouveau demain.

Jour 71 – vendredi 5 avril

On a rendez-vous à 7h15 à place centrale ce matin pour aller voir au Machu Picchu. On doit y attendre que quelqu'un vienne nous chercher en criant notre nom. C'est ce qui arrive effectivement au bout de 10 minutes d'attente. Une jeune femme nous traîne jusqu'à une rue avoisinante où nous rejoignons d'autres touristes. On attend le bus encore une bonne demi-heure avant de pouvoir enfin embarquer.

On comprend bien vite qu'on a droit au pire conducteur de la planète pour ce tour. Il roule à du 30 km/h pendant une bonne heure sur une autoroute droite pour tenter de choper d'autres touristes pour remplir son bus (on ne comprend pas comment puisqu'il n'y a personne qui longe la route). Mais ce qui est sûr ce qu'il se fout royalement de nos diverses remarques et des dizaines de voitures qui le dépassent en klaxonnant. Après avoir roulé en mode escargot, il passe en mode Formule 1 pour le restant du chemin (6 heures de route). On sillonne donc des routes de montagnes limitées à 30 km/h pour la plupart à plus de 70 km/h. De nouveau, inutile de lui demander de ralentir, le type n'en fait qu'à sa tête. Ced tombe malade et vire au vert tellement les virages en U nous secouent dans tous les sens. On est déjà bien déçus d'être passés par l'agence. Heureusement la vue est superbe et on tente tant bien que mal d'en profiter. On fait un arrêt rapide pour manger sur la route et deux autres pour faire pipi. Au bout de 7 heures de trajet on arrive enfin à Hidroelectrica en un seul morceau ! On est ravis de quitter ce mini-bus et surtout on est surpris de voir qu'un nouveau groupe attend d'embarquer quand nous arrivons. Il faut croire que ce chauffeur se prend 14h de route dans les dents tous les jours à cette allure-ci. C'est à se demander comment il est encore en vie ! On a pas hâte d'être demain pour le trajet retour...

Le vue de notre bus pour arriver à Hidroelectrica

On se tartine de crème solaire (et oui on est en climat tropical ici il fait donc super chaud et le soleil tape), on enlève les couches et on se met en route vers Aguas Calientes. Ici aussi on nous avait informés que la marche serait de 2-3 heures avant d'atteindre la destination. On a cependant de l'énergie à revendre après avoir été assis dans un bus toute la journée et on se met à faire de la marche rapide haha On arrive à boucler les 11,5 km en 1h50, pas mécontents d'être arrivés !

1 Marche le long des rails à Hidroelectrica;  2 aperçu du Machu Picchu en haut de la montagne; 3 arrivés à Aguas Calientes

Arrivés à Aguas Calientes l'agence nous avait demandé de les contacter pour qu'ils contactent le guide pour que ce dernier vienne nous chercher. Pas du tout tiré par les cheveux comme organisation... On vous le donne en mille, on attend quasi 1h avant de voir arriver le guide. On fait à peine 10 mètres avec lui qu'il nous demande d'attendre que le groupe du trek débarque. En effet, on joint à deux un groupe de 6 personnes qui reviennent du trek Salkantay. On vous dit pas leur état quand ils arrivent ! Ils ont l'air au bout du rouleau, exténués ! On gambade gaiement derrière le guide qui nous emmène à l'hostel tandis que le reste du groupe se traîne. La ville de Aguas Calientes est vraiment moderne. Elle bénéficie sans doute des revenus du tourisme de masse du Machu et semble avoir bien investi pour se montrer accueillante et charmante.

On arrive a l'hostel et c'est une bonne surprise, non seulement on a notre chambre à deux, mais en plus on a une douche privée et propre :) Jenny est aux anges et prend une douche de plus de 10 minutes pour fêter ça ! On a rendez-vous une heure plus tard pour dîner tous ensemble avec le groupe dont on a rapidement fait la connaissance. On a déjà repéré la pimbêche de service du groupe (une allemande qui a hérité du même faciès que la belle-mère de Cendrillon) mais le reste du groupe semble vraiment sympa.

Ça se confirme effectivement pendant le dîner. On a évidemment pris grand soin d'éviter la râleuse et on s'est assis près des 2 autres couples ; un couple mère-fille hollandaises très rigolottes et un couple formé d'une Française et d'un Allemand de notre âge plus ou moins. On les écoute nous raconter leur trek et au fond de nous, même si on aurait aimé le faire, on se félicite de ne pas s'être laissés tenter. A les entendre ils ont bien morflé sous la pluie mais aussi physiquement. Les hollandaises ont d'ailleurs décidé de ne pas monter au Machu Picchu à pieds demain mais en bus pour s'épargner un effort supplémentaire et on voit bien que les autres sont tentés de les rejoindre mais n'osent pas. On passe une bonne soirée en leur compagnie et on ne tarde pas trop à aller se coucher. Demain on a rendez-vous à l'accueil de l'hostel à 4h20 pour rejoindre le pied de la montagne et commencer l'ascension vers le Machu.

Soirée à Aguas Calientes 

Jour 72 – samedi 6 avril

Comme prévu, on démarre à 4h30 de l’hôtel pour se rendre à l'entrée du site. On y arrive au bout de 15 minutes de marche et on attend 15 autres minutes dans la file avant de pouvoir faire valider nos tickets. Eh oui, on est pas les seuls à monter avec une agence à l'aube ! On commence l'ascension digne du Canyon du Colca (les jambes de Jenny s'en souviennent encore). C'est parti pour les 1000 marches à monter dans le noir. On a tout juste eu le temps d'avaler une banane avant de partir sans appétit et on se sent assez vite faibles. On attrape une barre de céréales par ci et par là pendant l'ascension et on fait quelques pauses pour boire de l'eau. On est trempés de transpiration avec ce climat et on colle de partout. Au bout d'une heure, on arrive en haut et on se sent vivre ! Heureusement maintenant il fait clair. On rejoint les deux hollandaises qui sont montées en bus et qui sont bien plus fraîches que nous ! On repasse la sécurité en faisant de nouveau la file et on en profite pour se changer rapidement et se mettre au sec. Il nous reste encore quelques marches à gravir (qu'on maudit haha) avant de rencontrer notre guide. Le temps en altitude est très changeant et pour le moment on ne voit rien du site. On est pris dans un nuage et on a tous peur qu'il ne parte pas et d'avoir monté tout ça pour rien !

Finalement au bout de 10-15 minutes, le site du Machu Picchu fait enfin son apparition et on court tous prendre des photos ! On est si contents de le voir mais on a à peine le temps d'en profiter tellement les nouveaux nuages arrivent déjà rapidement et le recouvrent à nouveau. Ça nous laisse du coup le temps d'écouter les explications du guide et de faire la connaissance du petit bébé alpaga qui vient de naître il y a 3 semaines : trop mignon !

Le Machu se dévoile enfin derrière le brouillard 

Le site est super impressionnant et on se rend compte de l'intelligence des incas en se baladant plus près des ruines. Leurs techniques, leur mode de vie, leurs croyances,... Tout est fascinant et nous sommes ravis d'en apprendre plus bien que la visite soit un peu courte à notre goût. Il se met à pleuvoir à la fin de la visite et se réfugie dans une ancienne maison en attendant que la drache passe. On y fait la connaissance d'une couple de retraités français adorables avec qui on papote. La pluie se calme un peu mais pas trop et on décide de tout de même bouger au risque d'attraper la crève ici en haut. Le reste du groupe a décidé de descendre en bus, mais ça coûte cher et on se dit que c'est un peu ridicule dans la mesure où on va de toute façon encore devoir marcher 2 heures après sous la pluie pour rejoindre Hydroelectrica. On prend donc notre courage à deux pieds et on refile dans les escaliers infernaux pour descendre. Heureusement ceux-ci sont nettement moins casse-gueule que ceux que nous avions emprunter à Isla del Sol et on finit par être en bas en une heure. C'est à ce moment-là qu'il arrête de pleuvoir ! Parfait, nos vêtements vont pouvoir sécher sur nous sans que nous prenions froid. Il n'est que 10h30 mais on est crevés de s'être levés si tôt et on ne souhaite qu'une chose : arriver à Hydroelectrica asap pour pouvoir se changer de nouveau et profiter d'un bon repas. Les 2 heures de marche sont moins faciles que la veille mais on avale les kms en un temps record de nouveau.

Visite du Machu Picchu et le retour sous la pluie  

On se trouve un petit resto en terrasse en arrivant et on se commande directement des tacos au guacamoles. On les engloutis avant d'en faire de même avec nos pâtes. Ça fait du bien de manger après avoir fait tant d'exercice ! Le reste du groupe ne nous rejoint que 1h30 plus tard, on ne comprend pas très bien comment ils ont fait leur compte pour prendre tant de temps en prenant le bus mais en réalité on s'en fout un peu. Les hollandaises elles ont pris le train pour rentrer et il ne reste plus que les 3 allemands (dont la mégère) et la française et on ne ressent pas plus le besoin que ça de sympathiser avec eux. Par contre, il semblerait que ce resto rassemble énormément de monde car on y recroise le couple de Français rencontrés à Isla del Sol et un peu plus tard les Frouzettes ! Ça nous fait bien plaisir de retomber sur tout le monde et de pouvoir un peu papoter. Décidément le monde est vraiment petit :)

Nachos de reconfort après l'effort 

Il est déjà temps d'aller reprendre le bus pour rentrer et de retrouver le chauffeur fou de la veille... On est pas ravis mais au moins on sait à quoi s'en tenir. On file dans les premiers dans le bus pour prendre les bonnes places à l'avant et s'éviter tout bousculement supplémentaire. On craint de nouveau pour nos vies tout le trajet et on a droit en prime à de la musique horripilante. Ced n'en peut plus et arrive à bout de nerfs à Cusco. Jenny quant à elle a réussi tant bien que mal à fermer l’œil pendant le trajet. On est ravis d'être arrivés vivants mais il est déjà 21h et on a qu'une envie : retrouver notre lit !

Jour 73 – dimanche 7 avril

Ce matin Ced est un peu patraque des excursions de la semaine et n'a pas trop envie de bouger avant de devoir prendre le bus à 16h pour Paracas. Jenny par contre à très envie d'aller visiter Pisac et avait déjà prévu de retrouver Tika pour le faire avec elle aujourd'hui (Tika l'indienne new-yorkaise rencontré lors de l'ascension du Canyon du Colca). On déjeune donc ensemble avant de se séparer pour la journée quand Tika nous rejoint pour prendre le taxi. Jenny passe donc la journée à visiter les ruines à Pisac (deuxième plus grand site de ruines de Cusco après le Machu Picchu) avant d'aller au marché de la ville avec Tika et d'y manger un petit bout.

Journée de Jen à Paracas avec Tika

Ced quant à lui en profite pour se reposer, passer quelques coups de fils avec la famille et les amis et se mettre à jour dans ses affaires.

On se retrouve déjà à 15h pour pouvoir être à temps pour le bus. C'est le même chauffeur de taxi qui nous y dépose après qu'on ait dit au revoir à Tika.

On a pleins de choses à se raconter du coup en attendant le bus et ça nous fait du bien :)

On s’apprête à de nouveau passer la nuit dans le bus en croisant les doigts pour ne pas arriver trop fatigués à la côte...

Vue du bus en direction d'Ica 
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Jour 74 – lundi 8 avril

On arrive à Ica à 8h du matin pour prendre des tickets pour le prochain bus pour Paracas. Il fait magnifique dehors et on est ravis de retrouver un peu de chaleur qui nous avait tant manqué ! On a de la chance, on ne doit attendre que 40 minutes avant de prendre notre prochain bus et on profite du wifi en attendant. Ced sympathise avec Adolpho qui travaille pour la compagnie du bus. On est crevés de notre nuit de bus. Comme d'habitude, on ne dort ni beaucoup ni bien.

Ced boit son café en attendant le prochain bus à Ica pour aller à Paracas 

Le bus arrive assez rapidement pour nous prendre et il ne nous reste que 1h30 de trajet à effectuer ; ça nous semble être ridiculement peu par rapport aux 16h qu'on a déjà dans les dents haha

Arrivés à Paracas on est à une rue de notre hostel ! Quel bonheur de ne pas devoir dépendre d'un taxi pour se déplacer. Notre chambre est prête directement et on a même droit à une douche privée ! Décidément c'est notre jour de chance :) On s'empresse de prendre une douche et de se tartiner de crème solaire avant d'enfiler nos vêtements d'été. On part faire un petit tour dans le village en guise de repérage avant de tenter de se trouver un endroit pour manger. Tout est hors de prix puisqu'on est dans une région assez touristique... On finit par tomber dans un petit café qui paraît pas ma, mais qui embauche probablement les 2 pires écervelées du quartier... On est assez impressionnés par le mauvais service mais Ced est content de son burger tandis que Jenny un peu moins de sa pizza. Qu'à ce la ne tienne, c'est l'heure tant attendue de la sieste ! On va vite tremper nos pieds dans l'eau avant de retourner à l'hostel. Jen s'endort en 2 secondes tandis que Ced s'occupe de son côté. On glande toute l'après-midi tellement on est crevés et on ne sort plus que pour s'acheter un peu de sauce pour le riz de ce soir.

1 route vers Paracas; 2&3 enfin arrivés à la côte avec les pélicans 

Heureusement pour nous, Adolpho avec qui Ced a sympathisé offre différents tours et nous a laissé son numéro. Il nous fait de bons prix et nous prévoyons de faire le tour des Islas Ballestas demain matin à 8h. Il va donc falloir aller dormir tôt pour récupérer de notre énième nuit blanche. Ced s'endort déjà à 20h pendant que Jen achève le blog avant de sombrer également.

Jour 75 – mardi 9 avril

Ce matin le réveil sonne pour notre petit tour en bateau. On ne sait pas très bien à quoi s'attendre car sur la toile les avis sont mitigés. Certains disent qu'ils ne faut pas participer à ce genre de tour, que c'est mauvais pour les animaux qu'on les approche de si près et qu'on laisse du pétrole derrière nous. D'autres nuancent ces propos en disant que la réserve a été fondée grâce notamment à l'économie générée par le tourisme et que ces animaux sont protégés, habitués et ne craignent rien. On attend de se faire son opinion ! En tout cas ce qui est sûr c'est que Jenny est sur-excitée à l'idée de voir des petits pingouins en liberté :) Nous nous rendons donc au rendez-vous de 7h45 à un hôtel non loin du notre. On nous fait payer la somme de 50 soles pour deux en nous demandant de pas divulguer cette information car il y a d'autres touristes qui payeraient jusqu'à 40 sols par personne... Comme quoi il est important d'avoir des contacts et de savoir négocier ici. Merci Adolfo !

Au bout d'un quart d'heure d'attente, on nous emmène au port pour y faire la file pour prendre le bateau et payer les taxes et l'entrée de la réserve. On embarque, non sans bien vérifier sur Maps.me de quel côté du bateau il vaut mieux s’asseoir pour mieux observer les animaux, on enfile nos gilets de sauvetage et c'est partiii ! On fait un premier arrêt en mer à hauteur du Candelabra. C'est un équivalent des lignes de Nasca dont le mystère n'a pas encore été percé et qui est impossible de dater par les archéologues. Les hypothèses sont diverses ; peut-être indiquait-il le sud au marins à l'époque, peut-être était-ce un cadeau pour José de San Martín,... On prend nos photos et on continue notre route vers la destination tant attendue ; les petits pingouins ! On est impressionnés par la quantité d'animaux présents sur les falaises des Islas Ballestas, vous jugerez par vous-même sur les photos. On voit de tout ; des pélicans, des mouettes, des pingouins, et pleins d'oiseaux qu'on ne connaît pas. On avance un peu plus loin et surprise on tombe sur un banc de lions de mer. C'est une vraie cacophonie entre les cris de ces animaux (qui ressemblent à un troupeau de vaches, ce qui fait rire Ced) et les vagues qui nous bercent. On aperçoit pleins de petits bébés qui apprennent à nager c'est trop mignon ! Et on finit par en voir certains dans l'eau près de nous qui ont moins peur de s'approcher du bateau. C'est génial ! Le tour dure pendant quasi deux heures, le temps de récolter quelques informations grâce au guide et de faire le tour des îles au complet. Notre verdict : il est certain que c'est une grosse activité touristique du coin, on n'était pas le seul bateau présent sur les lieux mais on est contents d'avoir pu voir les animaux de si près, en pleine liberté. Certains d'eux étaient blessés, on espère que c'est parce qu'ils se battent entre eux plutôt qu'à cause des bateaux. Maintenant ils n'avaient pas l'air bien apeurés et doivent avoir l'habitude de voir débarquer ces bateaux tous les matins. On se dit que si ça les dérangeait, peut-être seraient-ils déjà partis migrer ailleurs ? Du moins c'est ce qu'on espère !

petit tour en bâteau aux Islas Ballestas 

Après le tour on recroise deux françaises qui étaient à bord du même bateau que nous. Elles se sont rencontrées via le groupe de backpackeuses en Amérique Latine sur Facebook que Jenny suit aussi. On débrief de notre petit tour et de nos voyages respectifs et on finit par s'échanger nos contacts pour tenter de faire la réserve naturelle ensemble demain en taxi. On avait initialement prévu de la faire en vélo, mais il parait que c'est assez sportif et qu'il faut partir à l'aube pour ne pas mourir de chaud donc on décide de s'accorder des vacances sur les activités sportives pour le moment :)

On rentre à l'hostel et on se met à jour dans nos paperasses ; Jenny s'occupe de l'assurance, Ced met à jour les comptes, on fait le blog, on prend contact avec Adolfo pour planifier nos excursions pour demain, on se prépare à manger (on est au riz-sauce tomate encore car pas possible de trouver des légumes ici) et on glande un peu. En fin de journée on décide de regarder un peu les billets d'avion aussi pour la Nouvelle Zélande, on ne va pas devoir trop tarder à les booker. On chipote pendant des heures pour essayer de trouver le meilleur deal en passant par Hawaï. On book finalement notre avion pour partir de Hawaï vers la Nouvelle Zélande avec une mini-escale à Sydney. Par contre il se fait trop tard pour réserver la première partie du voyage. On décide de remettre ça à demain et d'aller manger un petit bout. Tous les restos en bord de mer ici sont hors de prix, on décide de donc s'enfoncer dans les terres et de manger local. On avale donc un énième riz-patates-oignon-viande qu'on ne termine ni l'un ni l'autre et on rentre se coucher.

Jour 76 – mercredi 10 avril

Aujourd'hui on a rendez-vous avec les 2 Françaises à notre hostel à 9h pour prendre notre taxi. On fait nos sacs au réveil, on s'apprête et on va petit-déjeuner à l'auberge. Mao et Julie nous rejoignent peu de temps après pour faire la connaissance de Augusto notre chauffeur et guide pour la matinée. On embarque et c'est parti pour la réserve naturelle. On se félicite d'avoir opté pour la voiture plutôt que le vélo vu le cagnard dans le désert. On fait une première halte pour observer les fossile de coquillage anciens de plus de 12 millions d'années. On continue ensuite notre route vers la Cathédrale qui est en fait un rocher qui a l'époque épousait la forme d'une Péruvienne en habits traditionnels assise à côté d'un arche supposé représenté la fameuse cathédrale, mais cet arche s'est écroulé récemment ainsi qu'une partie du rocher. On s'arrête ensuite à une plage de sable noir où Augusto nous laisse gambader pendant une petite demi-heure. C'est impressionnant de trouver un sable de cette couleur-là, c'est notre première fois à tous les deux ! On papote avec les Françaises et on passe un agréable moment les pieds dans l'eau. On se dirige ensuite à la Playa Rojo, lieu emblématique de cette réserve, une des rares plages rouges dans le monde ! On ne peut l'observer que du haut de la falaise cependant parce que c'est plutôt dangereux avec les écroulements réguliers. Mais c'est magnifique ! Vient ensuite le moment tant attendu de la baignade :) Augusto nous emmène sur une plage quasi déserte où on restera pendant plus d'une heure à barboter dans l'eau et papoter. Depuis le début du tour, nous n'avons croisé que très peu d'autres visiteurs et avons été pour ainsi dire seuls ce qui a rendu cette ballade tellement agréable. Vers l'heure du midi par contre il commence à y avoir plus de monde à la plage et on décide de rentrer pensant être au bout de notre visite. Augusto a cependant encore quelques tours dans son sac et nous emmène voir la Laguna de los Flamingos, où il nous prêtera une paire de jumelles pour observer de loin les flamants roses. Ceux-ci sont d'un rose beaucoup plus vif que ceux qu'on a pu rencontrer en Bolivie et au Chili. On ne s'en lasse pas de voir ces petites bêtes ! Notre dernier arrêt se fait au Musée de la Réserve où on reçoit encore un petit mot d'explication sur le désert et ses habitants. C'est la première fois qu'on va dans un désert pareil, même à Atacama au Chili il y avait des cactus qui poussaient dans le désert, ici il n'y pas une seule trace de plante. On a adoré notre visite et on remercie mille fois notre guide quand on revient à l'hostel. Le temps est passé à une vitesse hallucinante et il est déjà 14h30 alors que notre navette vers Huacachina vient déjà nous chercher à 15h05. On connaît la ponctualité locale et on décide d'aller vite se manger un petit bout comme on est généralement servi très rapidement dans les restaurants ici. Il faut croire que nous optons pour un restaurant qui fait exception à la règle et à 15h nous n'avons toujours pas nos plats devant nous... Jenny court à l'auberge (heureusement à deux rues) pour prévenir qu'on aura du retard, Ced court à la banque pour retirer de l'argent et les Françaises nous encouragent comme elles peuvent :) Ced finit par recevoir son plat bien avant tout le monde, et engloutit ses calamars frits pour pouvoir rejoindre l'auberge en guettant l'arrivée de la navette. Jenny quant à elle n'a même pas le temps d'avaler la moitié de son assiette et demande le reste à emporter pour rejoindre Ced asap. On fait nos adieux aux Françaises qu'on aura sans doute l'occasion de recroiser à Lima et on embarque in extremis à 15h30 dans la navette qui nous attend tous les deux !

Réserve naturelle de Paracas 

Nous voilà parti pour 1h30 de route avant d'arriver à l'Oasis de Huacachina. On a à peine le temps de souffler dans le bus... Une fois arrivés sur place on sort du van et c'est Adolfo qui nous accueille (notre super contact qui nous a arrangé tous nos tours ici) ! Il nous presse d'aller déposer nos affaires à l'auberge (heureusement littéralement en face de l'agence) parce qu'on doit partir pour les activités prévues ! On court à l'auberge, on dépose nos sacs dans le dortoir, les affaires précieuses dans les casiers, on troque nos claquettes pour nos baskets sur les bons conseils d'Adolfo et on a à peine le temps d'aller aux toilettes qu'on vient nous presser. Pfiou ! On rejoint un groupe d'une quinzaine de touristes et on se met en route vers le désert. On longe la magnifique oasis . Elle est exactement comme on se la figurerait : une étendue d'eau entourée de palmiers et autres arbres exotiques dans la cuvette d'un désert de sable. C'est sublime ! On rejoint le buggy et on se précipite pour être installés à l'avant. On ne sait pas encore ce qui nous attend à ce moment-là :) Le groupe se divise en deux buggy et nous voilà partis avec notre guide aux manettes de l'espèce de cuistax aux énormes roues et gros moteur. Il annonce la couleur ; il faut retirer ses chapeaux et bien tenir ses affaires personnelles. Effectivement la route est digne d'une attraction de Walibi ! Ça secoue dans tous les sens, on prend des sacrés virages, on se fait des descentes quasi à la verticale, on se marre trop ! On arrive en haut de la dune juste à temps pour admirer le joli coucher de soleil. C'est ensuite parti pour le sandboard. Contrairement à ce qu'on pensait, on doit en fait se coucher sur le ventre sur la planche, tête la première pour descendre à deux reprises une « petite » pente pour ensuite être prêts pour la gigantesque pente. Ced passe le premier et tout le monde suit ! On glisse super loin c'est super rigolo et on a des guillis dans le ventre. C'est parti pour la seconde pente dont on ne voit pas le fond tellement elle est verticale. Ced se lance et Jenny qui a un peu peur laisse passer quelques personnes d'abord avant de se lancer à son tour. C'est gé-nial ! Le buggy vient nous récupérer en bas de la pente et on est reparti pour un tour des montagnes russes. On finit notre tour en haut de l'oasis baignée dans le noir et des lumières des quelques restaurants. La vue est superbe et on profite de marcher dans le désert pour se mettre pieds nus et retirer nos baskets et les vider des kilos de sable qu'elles contiennent. Le sable est si fin qu'il est super doux.

Tour en buggy et sandboard dans le désert de Huacachina  

On rentre à l'auberge et on décide de trouver directement une solution pour notre départ vers Lima demain, on passe vite à l'agence acheter nos deux billets pour partir à 14h. On doit ensuite réserver nos fameux billets pour rejoindre Hawaï de Mexico. On trouve un vol avec une escale de 36 heures à Los Angeles et on finit par craquer. Pourquoi ne pas s'offrir un jour de plage à la côte ouest après tout ? :) Surtout que ça ne nous coûte pas un rond de plus... On book les deux billets sans recevoir de confirmation pour le vol Mexico-LA. On verra bien demain matin ce qu'il en est ! Il est déjà 20h passé et on va vite avaler un petit bout non loin de l'auberge, Ced opte pour une crêpe salée et Jenny pour des falafels. C'est pas dingue mais ça change au moins un peu de nos habitudes alimentaires ici ! On rentre, on file à la douche et au lit. C'était une sacrée journée !

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Jour 77 – jeudi 11 avril

Ce matin on s’octroie une petite grasse mat', le check-out n'est qu'à midi et le petit-déjeuner est servi jusqu'à 10h. Jen est évidemment déjà debout à 7h du matin en pleine forme (à force d'aller dormir à 22h en même temps :)) et s'affaire à l'écriture de nos aventures de la veille. Ced émerge plus tard et on part déjeuner vite-vite, on a faim ! Ça tombe bien parce que le petit-déjeuner ici est vraiment bon ! On se partage une omelette aux légumes et un pancakes aux fruits - dulce de leche – chocolat. On se régale et ça fait du bien de manger à notre aise en profitant de la jolie vue sur l'oasis. On traîne à table pendant 3 bonnes heures et on prend le temps de réserver un logement à Lima, de se mettre à jour dans le blog et de profiter d'avoir du temps pour ne rien faire. Alors que Jenny est au téléphone, tout le monde sur la terrasse est secoué ; on s'interroge du regard et on finit vite par comprendre qu'il vient d'y avoir un tremblement de terre. On vous rassure tout de suite ; c'était un tout petit, 5 seulement sur l'échelle de Richter. On se trouve effectivement dans une des régions où cela se produit régulièrement donc ce n'est pas plus alarmant que ça. Suite à ces petites émotions, on part faire nos sacs et s'apprêter à partir. On décide d'avaler un petit bout avant le bus de 14h sinon on va mourir de faim en arrivant à Lima. On se prend donc une lasagne (pas bonne) au restaurant de l'hôtel. Elle nous pèsera sur l'estomac tout le voyage...

Oasis de Huacachina et premier Tuktuk du voyage pour rejoindre la gare des bus 

On attrape nos sacs et c'est parti pour se trouver un tuktuk pour se rendre à la gare des bus d'Ica. C'est notre premier voyage dans ce genre d'auto-moto-mobile ! Le point positif ; c'est aéré hihi. Heureusement on en a pas pour très longtemps et on arrive rapidement à notre terminal. On fait enregistrer les sacs, on patiente un petit peu et on embarque toujours avec au moins 10 minutes de retard, mais ça on commence à être habitués 😀 Le trajet se déroule parfaitement bien, on a même droit à un joli coucher de soleil derrière les dunes de sable qu'on admire par la fenêtre. On pense être bientôt arrivés quand on se repère à hauteur de Lima sur la carte, mais c'était sans compter les embouteillages de l'heure de pointe. On reste bloqués près d'une heure sur les autoroutes de la capitale alors qu'on trépigne d'impatience de quitter le bus. Enfin arrivés on saute dans un taxi pour rejoindre l'hostel, qui, on le découvrira à notre arrivée, est en fait une chambre chez l'habitant. On met presque une demi-heure à rejoindre l'appartement et on se rend compte que Lima est en fait une ville énorme. On est reçu par le gardien de l'immeuble, on s'enregistre et on se dirige vers le 14ème étage de la tour où on trouve notre chambre dans un petit appartement familial. La chambre est minuscule, mais elle a ce qu'il faut ; une jolie vue sur la ville, un grand lit et une terrasse. On arpente les rues du quartier pour trouver un petit plat chinois à emporter pour le dîner et on file sous la douche et au lit.

En route pour Lima! 

Jour 78 – vendredi 12 avril

Ce matin, on traîne un peu au lit et on finit par courir ! Les deux françaises avec qui on était à Paracas nous on recontacté pour nous proposer de faire un Free Walking Tour ensemble aujourd'hui à Lima. Le tour à lieu à 10h15 dans le quartier de Barranco, près du quartier de Miraflores et du coup à l'autre bout de la ville pour nous. On file au bout de l'avenue pour prendre le « métro » local qui transite du nord au sud de la ville. C'est en fait des bus qui font office de métro au milieu du « ring » de la ville avec des arrêts prévus pour les piétons. Le problème c'est qu'on met beaucoup moins de personnes dans un bus que dans un métro et que la fréquence des bus n'est pas optimale... On finit par s’engouffrer tant bien que mal dans un bus et à y rester coller à tous les passagers pendant 15 minutes qui nous semblent bien longues. Quand on s'échappe enfin il nous faut encore marcher 10-15 minutes et surtout trouver un petit déjeuner à avaler car on a encore rien dans l'estomac. On arrive à l'endroit du rendez-vous et on trouve un petit café juste en face. On se commande un petit déjeuner créole pour deux en espérant qu'ils soient rapides... Ce n'est pas le cas, et les françaises qui viennent d'arriver nous font des grands signes pour nous dire que le groupe va partir. Fausse alerte ! En fait le groupe ne part que dans une demi-heure ce qui nous laisse laaargement le temps de profiter de nos petits pains avec du canard, la petite salade, et notre jus de fruit frais à la mangue. On fait ensuite la rencontre d'Alejandro notre guide du jour, qu'on ne comprend pas toujours à cause de son accent espagnol, et du reste du groupe principalement constitué de copines américaines, d'un couple d'australiens et de néerlandais. Les Françaises nous abandonnent pour suivre le tour en Espagnol plutôt qu'en Anglais. On prend le bus pour rejoindre Barranco et on commence la visite en se promenant le long de la côte dans ce superbe quartier branché. Il y a énormément de jolis graffitis partout et le guide nous en dit plus sur les artistes. On découvre certains ateliers d'artistes, des galeries sympas, des petites boutiques et on se balade dans ce super quartier pendant 2 heures. On finit le tour par un marché et son échoppe de glace où Ced craque un cornet à deux boules : figue et fruit de la passion. On se régale (parce que Jen ne résiste pas et en vole pas qu'un peu évidemment hihi).

Free Walking Tour dans le quartier de Barranco 

On ne retrouve pas les Françaises après le tour ce qui n'est pas un drame et on décide d'aller luncher. On en a tous les deux notre claque de la nourriture péruvienne et on s'accorde un Burger King. Pas très diet mais on est en pleine capitale et tous les prix ont grimpé... Et bien que Lima ait été désignée comme était une des capitale gastronomiques du monde, on ne peut pas trop se permettre d'y goûter. On décide donc d'aller faire des petites courses sur le chemin du retour pour pouvoir se préparer des bons petits plats pour ce soir et demain. On s'arrête également à la pharmacie sur le coin pour faire un petit refill de crème solaire (oui oui on recherche toujours un sponsor) et de produit pour lentilles pour Jen. Ensuite direction le supermarché pour faire le plein de légumes et fruits pour les prochains repas. On se remet en route pour le centre (où nous logeons) et heureusement on ne tarde pas plus parce qu'on est à la limite de l'heure de pointe de nouveau. Heureusement on arrive à se frayer un passage dans le bus retour mais au prix d'être écrasés comme des avocats dans un guacamole. Les courses résistent à peine et on respire enfin en sortant de ce transport de l'enfer. C'est le moment de se faire un peu plaisir en rentrant ; on se dirige vers la piscine commune de l'immeuble pour un petit plouf. Enfin un plouf pour Ced, Jenny ne s'y risque pas vu la température de l'eau. La bonne nouvelle c'est que personne ne semble se soucier de la piscine et qu'on l'a pour nous tout seuls. Après la trempette, on remonte dans nos appartements pour se prendre une douche et préparer à manger : des tagliatelles au poireaux. Miam on a fait ça comme des chefs et on est ravis de manger une fois autre chose ! On emballe le reste dans les tupperwares et on file au dodo.

Jour 79 – samedi 13 avril

La nuit ne fut pas aussi reposante que prévue ; la famille à qui appartient l'appartement vient d'avoir un bébé et celui-ci a décidé de pas fermer l’œil de la nuit et a fait subir au passage le même sort à Jenny. Résultat des courses : ce matin on s'offre une longue grasse matinée. En sortant du lit on se fait un giga bon petit-déj avec les courses d'hier : bol d'avoine avec du yaourt, une banane, et plein de pastèque, miam ! On va faire un petit tour à la piscine qui s'avère être mieux exposée le matin que l'après-midi et on se met ensuite en route pour faire notre petit tour bien étudié du centre de Lima. On va voir la Plaza San Martin, la Iglesia de la Merced, la Plaza Mayor, le palais de l'ancien gouvernement du conquistador Pizarro, et on passe même par la Casa Belga, restaurant qui se veut typique belge mais qui revisite plutôt les plats locaux en les accompagnant d'une bière belge. Un peu de la triche haha Et comme les prix indiqués sur le menu sont exorbitants, on passe notre chemin pour aller à China Town.

Petit tour dans le centre de Lima après un plouf le matin 

Un vrai China Town, un peu comme à New York, délimité par une arcade emblématique et surtout caractérisé par ses très nombreux restaurants et ses vendeurs de babioles tels que les chats en plastique qui bougent la patte grâce à de l'énergie solaire. On se trouve une petite table dans un restaurant bondé et on commande deux plats sans savoir à quoi s'attendre : entre le chinois et l'espagnol du menu on s'y perd complètement ! Heureusement ce qu'on nous sert est mangeable bien que pas délicieux et on ne se ruine pas. On quitte China Town pour retourner à l'hôtel et sur la route on croise un cortège religieux puisque c'est le début des festivités de la semana santa. Une trentaine d'hommes portent sur leurs épaules le poids d'une plate-forme sur laquelle est exposée une statue de la vierge et sur une autre une statue du Christ. Le tout est accompagné d'une fanfare et de beaucoup d'encens.

China Town - cortège religieux - vue de notre appartement sur Lima 

On passe notre chemin pour aller au supermarché faire un petit refill pour le futur long trajet de bus de 20h qui nous attend pour quitter la ville. On rentre les courses sous le bras, contents d'avoir été efficaces. Ce soir, on se fait des petits pains à l'avocat avec du concombre et des tomates : un vrai régale ! Et on doit déjà commencer à rassembler nos affaires ; demain après-midi on a pris nos billets de bus pour la station balnéaire de Mancora dans le nord du pays. Initialement nous avions planifié d'aller à Huaraz pour faire un trek et aller voir les ruines incas. Cependant, on sent qu'on a plus trop la bougeotte et qu'on a besoin de se poser un peu à un endroit sans rien faire pour récupérer. Et puis l'altitude on a donné pour le moment, on ne se sent pas trop l'âme de retourner faire de l'exercice physique dans le froid. Du coup on a opté pour Mancora, mais ça signifie qu'on va devoir gober 20h de transport d'une traite de nouveau : un vrai cauchemar. On laisse ce soucis à demain et on s'envole au pays des rêves tant qu'on peut.

Jour 80 – dimanche 14 avril

L'objectif du jour est de terminer les sacs dans notre mini-chambre qui fait la taille de notre lit sans se marcher dessus. Pour se donner du courage on attaque la journée avec un méga petit-déjeuner du même gabarit que celui d'hier et c'est parti pour les sacs. On réserve également notre logement pour le lendemain à Mancora. On ne sait pas très bien que faire de nous-mêmes une fois nos affaires rangées ; on prend le bus à 17h, on doit donc être au plus tard à la gare à 16h, partir à 15h pour s'assurer de ne pas perdre de temps dans le trafic infernal de Lima ( à ce moment-là on ne s'est pas encore rendu compte qu'on est dimanche et que donc pas conséquent, il n'y a pas de trafic) et finalement tout ça nous laisse peu de temps pour entreprendre une visite ou une balade compte tenu des distances. On décide donc d'aller se manger un petit bout dans le coin et d'aviser. Le restaurant qu'on avait repéré sur Tripadvisor n'existe plus et on est de nouveau coincé au milieu des cantines locales qu'on veut éviter. On termine donc au KFC (help) où Jenny avale péniblement des nuggets de poulet et Ced un wrap... au poulet évidemment. C'est franchement pas bon, mais bon, mais sans doute meilleur que du riz-frites dans de l'huile, et c'est pas cher. Vivement qu'on puisse de nouveau manger sainement ! On a quand même fait une chouette découverte en vérifiant la localisation de la station de bus : celle-ci est située à côté d'un centre commercial où il y a un Starbucks. Alors on est toujours pas dans du très sain, mais au moins ça rend le sourire à Jenny qui se réjouit déjà de manger son dessert. A côté de ça, on vous promet qu'on a maigri tous les deux, ne vous inquiétez pas pour notre arrière-train on a encore un peu de marge 😀

Au retour à l'appartement, on commande un Uber, et c'est parti pour la gare ! Comme on vous le mentionnait, notre franc tombe dans la voiture : on est dimanche. Il ne nous faut donc pas plus de 30 minutes avant de rejoindre la station. On enregistre déjà nos gros sacs et c'est parti pour un peu de shopping ! Ced voudrait se trouver un marcel pour la playa et ça tombe bien c'est la première fois depuis le début du voyage qu'on tombe sur un H&M ! Tout est relatif évidemment, on est pas ravi de contribuer à ce genre d'économie mais ça nous permet de faire des économies justement et d'acheter du coton et non pas du synthétique comme tout ce qu'ils vendent ici. On trouve donc un petit marcel en soldes pour Ced et on s'empresse d'aller trouver un Oreo Shake pour Jenny ensuite : des vrais petits Européens consuméristes de retour à leurs habitudes oupsss. Ceci dit, ça n'arrive pas très souvent, et quand ça arrive ça nous secoue bien les neurones pour essayer de trouver de meilleures habitudes en Belgique que celles que nous avions. En attendant Jenny déguste son cookie et son Frappuccino jusqu'à la dernière goutte. Il nous reste encore 2 heures à tuer avant de prendre le bus et on se ballade dans le centre commercial avec pour espoir de trouver un nouveau pot de crème solaire pour Jenny (pas réussi) et un bouchon d'oreille pour Ced (échec également). Ça nous aura bien occupés, et on décide d'aller poireauter notre dernière heure à la gare. Vous vous en doutez, notre bus a de surcroît du retard mais qu'à cela ne tienne, on est contents d'embarquer et on attend déjà qu'une chose : arriver à destination ! On a pas pu choisir nos places chéries à l'avant du bus cette fois-ci parce qu'elles étaient déjà prises (eh oui, ce sont les vacances ici aussi) et on se retrouve coincées entre deux personnes à l'avant complètement allongées sur leurs sièges, et donc sur nos genoux, et une maman avec son bébé brailleur derrière nous. Et ils passent pour la quatrième fois les mêmes films pourris à la télé. On décide donc de regarder notre petite série pour se changer les idées, et là pas de bol, nos épisodes n'ont pas été sauvegardés. Ced se met donc à la lecture et Jenny écoute sa musique. Le dîner est servi un peu plus tard ; du riz et du poulet. On avale la majorité sans grande conviction et on termine par un petit paquet de biscuit acheté la veille au supermarché. Décidément la journée n'aura pas été très saine ni très joyeuse en terme de nourriture. On tente de s'endormir, on dort un peu par ci par là, Jen se fait réveiller par le bébé brailleur tout au long de la nuit malgré les boules quiès et on passe de nouveau une bien courte nuit.

En attente du bus - coucher de soleil dans le car -  Mama Mia dans le bus (en Espagnol)
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Jour 81 – lundi 15 avril

On se réveille et on est encore bien loin d'être arrivés à destination. On est super fatigués mais nos corps ne veulent plus nous laisser dormir dans la même et unique position qu'on leur impose déjà depuis 16 heures. On s'occupe comme on peut sur les dernières heures ; Jen commence à pointer sur la carte les différentes activités à faire en Équateur, tandis que Ced joue à l'ordinateur. On nous apporte le plateau petit-déjeuner qui est constitué d'un espèce de pain avec des morceaux de jambon dans la pâte et d'un cake suintant le sucre. Ced mange les deux portions, Jenny se contentant d'une petit paquet de biscuits acheté la veille.

On finit par arriver à destination vers midi, sous le cagnard. On récupère nos deux sacs (youpieeee), on se tartine de crème solaire et on se met en route pour l'auberge pendant une petite demi-heure. L'hostel est super mignon et on est ravis ! On reçoit notre chambre dès notre arrivée et on s'y sent bien. On avale nos petites pâtes préparées à Lima et on s'affale sur notre lit toute l'après-midi pour récupérer de la nuit.

En fin de journée, quand le soleil s'est un peu calmé en terme de puissance, on va se poser à la plage. On joue dans le sable, Ced va se baigner pendant que Jenny lit et on a droit ensuite à un magnifique couché de soleil dans la mer.

A la playa et vue de notre chambre à l'hostel 

On rentre se prendre une petite douche et se changer pour passer une petite soirée en amoureux au restaurant. On se régale dans un petit resto trouvé par hasard le long de l'avenue principale ; on se prend des petits coquillages et du poulpe en entrée, du poisson et des gambas au fruit de la passion en plat. Un vrai délice ! Nos papilles nous remercient et on passe une super soirée qu'on termine rapidement pour rejoindre le pays des rêves et récupérer.

Nos super bonnes entrées suivies de nos délicieux plats !  

Jour 82 – mardi 16 avril

Ce matin on se lève à notre aise et ça nous fait un bien fou d'avoir pu dormir correctement. Ici le petit déjeuner est inclus et on est servi comme des rois par la cuisinière : du pain frais et bon, des œufs brouillés, un jus au fruit de la passion pressé et un café-thé. La journée commence bien !

On entreprend d'aller faire des petites courses au marché central pour éviter de se ruiner midi et soir dans les restos, bons certes, mais pas donnés niveau budget. On y trouve notre bonheur et on repère même la boulangerie de l'auberge pour y acheter le même pain que ce matin. Tant qu'on est dans le centre, on en profite pour déjà repérer les différentes compagnies de bus qui vont en Équateur.

Petit tour au centre pour faire nos petites courses

A notre retour, on zone dans les petits hamacs de l'hostel, on en profite pour se mettre à jour sur les réseaux sociaux, écrire pour le blog, faire la compta et répondre aux nouvelles reçues.

Petite glandouille à l'auberge aux heures les plus chaudes de la journée 

A midi on se prépare un petit repas délicieux à base d'avocat, de persil, d'oignons et de tomates. On attend que l'heure du midi passe pour aller à la playa. Le ciel est un peu plus couvert qu'hier mais nous offre tout de même de jolies couleurs. Ça nous fait un bien fou de ne rien faire et de profiter de ces moments détentes à la plage.

Coucher de soleil à la playa 

Une fois le soleil couché, on prend une douche et on va manger des sushis pour la toute première fois depuis le début du voyage. Promis, on ne vous ment pas en disant que c'était les meilleurs sushis qu'on ait mangé de notre vie ! Un vrai délice 😀 Après avoir mangé tant de crasses à Lima et même avant, on est tellement contents de pouvoir s'offrir de la nourriture variée et bonne ici. On en profite deux fois plus et on déguste ces sushis comme si on avait plus mangé depuis 3 semaines haha

La médaille des meilleurs sushis du tour du monde revient à cet endroit !  

Une bonne surprise nous attend quand on rentre à l'hostel ; on a reçu un ventilo pour la chambre et une spirale d'encens pour faire fuir les moustiques qui nous ont dévorés la veille. Rien ne peut plus nous empêcher de passer une merveilleuse nuit de repos !

Jour 83 – mercredi 17 avril

Ce matin le programme ne varie pas beaucoup de celui d'hier. Nous avalons notre bon petit-déjeuner à l'hostel avant de retourner au Mercado pour les courses de ce midi et faire le plein d'autres petites choses à cuisiner pour plus tard. On se pose dans les hamacs en vaquant chacun à nos occupations avant de préparer notre petit lunch.

Lunch et sieste dans les hamacs 

Aujourd'hui nous avons prévu de retrouver pour la dernière fois les petites Frouzettes. Eh oui, c'est déjà leur dernière semaine de voyage avant de rentrer en France depuis Lima, et elles descendent la côte tandis que nous la remontons. Notre dernier arrêt commun est Mancora. On traverse donc toute la plage les pieds dans la mer pour les rejoindre à proximité de leur hostel. On est super contents de se retrouver et on a pleins de choses à se raconter car on s'est quitté au Machu Picchu la dernière fois. On se marre bien et on ne voit pas le temps passer, il est déjà l'heure de dîner. On rejoint le restaurant de l'auberge des filles pour y grignoter du Ceviche, des ailes de poulet et des frites. On n'a pas encore eu l'occasion de tester la boisson locale qu'est le Pisco et les frouzettes y remédient tout de suite ! On passe une super soirée avec elles et on finit même par prendre un bain de minuit dans la mer tous ensemble.

Dernière soirée avec les Frouzettes  💗

On rentre main dans la main en longeant la plage dans l'autre sens pour rentrer à 2 heures du matin, oups.

Jour 84 – jeudi 18 avril

Ce matin le réveil est plus difficile que d'habitude à cause de notre courte nuit. On s'empresse d'aller déjeuner et Ced part rejoindre les Frouzettes pour les rembourser de la soirée d'hier. Elles partent en activité à 11h et il faut donc qu'on puisse les rejoindre avant pour leur donner du cash (on était partis sans le portefeuille hier). Pendant que Ced fait l'aller-retour, Jenny prépare les sacs. C'est déjà le jour du départ ; on prend le bus à 23h ce soir pour passer la frontière Équatorienne.

Quand Ced revient on termine le rangement à deux de la chambre et Jenny se prépare des petites pâtes à manger pour ce midi. Pendant ce temps-là, Ced continue les recherches pour notre location de van en Nouvelle-Zélande. Maintenant qu'on connaît notre date d'arrivée, on ne doit pas trop tarder à booker ça pour négocier un maximum les prix.

A défaut de manger beaucoup de légumes, on mange des fruits locaux dont le fruit de la passion, notre préféré 

Après avoir englouti les pastas, on rejoint les Frouzettes à la plage pour leur dire au revoir avant notre départ de ce soir. On fait tous une sieste à la plage et vient l'heure ensuite des grands adieux ! Cette fois-ci, on en est certains, on ne se verra plus dans les prochains jours ! Peut-être qu'Audrey viendra nous voir en Asie et Juliette en Australie avec des copains... On se reverra sûrement en Europe sinon :) Elles vont bien nous manquer en tout ces petites Frouzettes !

dernier coucher de soleil à Mancora 

On rentre à l'hostel pour une dernière douche avant le départ et on va se manger un burger dans un petit snack pas loin. Vers 21h30 on quitte l'auberge pour nous rendre à l'arrêt de bus parce qu'on ne sait plus bien quoi faire et qu'on se fait dévorer par les moustiques. On a d'ailleurs attraper pleins de piqûres de puces de sable sur nos pieds et nos jambes à la plage... Ça gratte très fort ! On attend notre bus jusqu'à 23h15 et on embarque pour l'Equateur.

Encore de la bonne nourriture bien saine... 😀

A 1h du matin on arrive à la frontière entre les deux pays, on la passe sans aucune encombre et une demi-heure plus tard tout le monde est de retour dans le bus. On se remet en route sans arrêt jusque Cuenca et on arrive tous les deux à dormir plus ou moins correctement.