Chile

Notre semaine d'exploration des merveilles naturelles à San Pedro de Atacama
Du 25 février au 2 mars 2019
6 jours
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On a eu une semaine de dingue au Chili ce qui nous a laissé peu de temps pour écrire nos aventures. On a eu un programme super chargé, on a fait de top rencontres et on vous laisse découvrir ça ci-dessous :)

Jour 32 – lundi 25 février

L'attente à la gare des bus de Salta est interminable ; la gare est super sale, remplie de chiens errants et de sans-abris. Nous embarquons un peu avant le départ à une heure du matin et quittons cet endroit. Impossible pour Jen de fermer l’œil plus de 30 minutes d'affilé dans le bus, tandis que Ced roupille tranquillement. On se réveille au petit matin à la frontière chilienne avec un mal d'altitude de feu de dieu, il faut dire qu'on est à plus de 4500 mètres d'altitude et que nous ne sommes pas encore tout à fait habitués. Sans compter que la fatigue n'aide pas. Le passage de a frontière nous semble éternel ; première file pour cacheter la sortie du territoire argentin, deuxième file pour cacheter l'entrée au Chili et troisième file avec la totalité de nos bagages pour une fouille intensive. Comme d'habitude on a prévu pas mal de nourriture avec nous et on craint de se la faire prendre, mais finalement on repart avec la quasi totalité de nos réserves (on s'est fait prendre de l'ail et du gingembre... dramme) :) On se remet en route au bout d'une heure d'arrêt pour la gare des bus de Atacama. Une fois arrivés, on traverse le petit village sacs sur le dos pour rejoindre notre auberge à l'autre bout de la rue principale. C'est la désillusion pour Jenny ; la rue commerçante ne contient que des agences touristiques proposant des tours dans tous les sens. Tout le monde parle Anglais et Français autour de nous. On est loin des petites villes charmantes qu'on a traversées auparavant. Heureusement nous arrivons dans une charmante auberge, super propre avec une super grande cuisine. On avale nos petits tupperware de riz et on décide d'aller suivre le Free Guided Tour de 15h pour se repérer dans le petit village. Avant de partir, on s'inscrit sur Couchsurfing, un site permettant de rencontrer des locaux pour loger chez eux sans frais, mais aussi permettant de rencontrer d'autres voyageurs au même endroit que nous pour par exemple louer une voiture ensemble pour les diverses excursions possibles. On verra bien si quelqu'un est intéressé de se joindre à nous. Le Free Guided tour est intéressant mais pas dinguo non plus. La guide nous donne quelques conseils assez utiles pour les activités à faire sur place ; nous partons bientôt à Uyuni et ce désert de sel est tellement impressionnant ainsi que ces environs, que nous pouvons faire l'impasse sur quelques activités ici selon elle. Et tant mieux parce que c'est super cher ! Elle nous conseille de louer des vélos pour aller voir certaines choses pas trop loin et nous conseille également de nous inscrire pour le tour Space pour aller voir les étoiles. Il faut dire que nous sommes à un endroit unique au monde pour observer les étoiles et nous avons bien envie de suivre ce tour-là. Pas une minute à perdre, nous partons chercher des vélos pour partir voir la Laguna Céjar demain matin à l'aube et nous nous inscrivons dans l'agence Space pour le tour de ce soir. On cavale pour retourner à l'auberge avaler des pâtes sauce tomate et être à 20h au rendez-vous pour notre tour des étoiles. Ces tours dépendent très fort de la météo évidemment et il y a toujours un risque d'annulation si il fait trop nuageux pour voir le ciel. On part en petite camionnette de 12 personnes vers l'observatoire où nous sommes accueillis par un Français astronome. Il nous informe qu'il fait très nuageux et qu'il y a de fort risque d'annulation si ça ne s'améliore pas dans le quart d'heure. Il est super sympa et nous fait descendre du bus pour un mot d'explication sur les étoiles et planètes qu'on voit. On aperçoit Mars, la Croix du Sud, la Ceinture d'Orion, la voie lactée et pleins d'autres belles choses. Malheureusement le temps ne s'améliore pas et on repart tous à l'agence pour se faire rembourser. On est quand même content d'avoir un mot d'explication et d'avoir pu assister à ce spectacle céleste. On décide de ne pas rebooker le tour, Ced a une application sur son téléphone qui indique en direct le nom des étoiles et constellations qu'on voit dans le ciel. On se dit qu'on utiliserait bien ça un des prochains soirs pour observer les étoiles qu'on a pas pu voir.

Paysages dans le bus direction San Pedro de Atacama 

Jour 33 – mardi 26 février

Le réveil sonne tôt ce matin pour nous rendre à la Laguna Cejar ; il faut partir avant 8h si on veut éviter de rentrer sous le cagnard. On a un peu la tête dans le pet après la courte (voir inexistante) nuit dans le bus, mais on a hâte de découvrir cette superbe lagune salée, réputée pour être une réplique de la Mer Morte dans laquelle on flotte. On a 17km à parcourir avant d'y arriver et le trajet commence un peu mal ; tous les chiens errants de la ville nous suivent sur notre vélo, croyant sans doute à une joyeuse activité canine. Heureusement nous arrivons à les semer à la sortie du village. La route empruntée est digne des routes de Salta : que des graviers, du sable et des irrégularités dues aux grosses pluies ayant eu lieu quelques semaines seulement avant notre arrivée (on l'a échappé belle!). Heureusement que nous sommes munis de VTT qui nous permettent d'avancer tant bien que mal. On arrive au bout d'une heure et demi et on est accueillis par les gardes de la Laguna super gentils et souriants. On paye notre entrée et on est seuls au monde ! Quelle bonne idée de venir si tôt ! On commence par aller observer la première lagune qui nous offre une vue splendide sur pleins de flamands roses s'y nourrissant. On passe ensuite au cabines pour se changer pour aller se baigner dans la seconde lagune. Il ne fait pas encore super chaud car c'est la matin et l'eau nous semble glacée. On y entre orteil par orteil avant d'avoir le courage de s'y plonger dedans. La lagune est énorme et il doit y avoir 5-6 personnes tout au plus avec nous : trop bien ! Ced se lance le premier et flotte bien comme prévu, c'est ensuite au tour de Jen. C'est bien rigolo :) Le sol n'est pas bien profond et on s'éloigne un petit peu pour ensuite se retrouver au dessus dans énorme trou dont on ne voit pas le fond : pas très rassurant. On y va chacun à notre tour, mais notre peur de se faire happer par un monstre imaginaire et démoniaque nous fait déguerpir assez rapidement :) On court bien vite à la douche en sortant, le temps d'arriver on est déjà rempli de sel séché. Il nous reste la troisième lagune à aller voir, toute aussi magique, avant de se remettre en selle. Il est déjà 11h passé et le soleil commence à taper sérieusement. On se dirige vers la sortie et on enjambe nos vélos ; aïe aie aïe on avait presque oublié à quel point la selle était inconfortable. On s'arrête au bout de dix minutes pour que Jenny puisse se constituer un coussin tant bien que mal avec son pull et son paréo et qu'on puisse vite avaler quelque chose avant de se remettre en route. Le retour est bien plus pénible qu'à l'aller ; Jen a presque les larmes au yeux du mal de selle et le faux-plat de la route qui nous avait bien aidé à l'allée, est à présent contre nous. La route semble interminable sous le soleil, on s'arrête à plusieurs reprises notamment pour observer un troupeau de lamas et de moutons en fin de route. Nous voilà enfin arrivés à temps pour rendre les vélos. On gardera un bon souvenir de cette escapade mais nos fesses nous le feront payer encore pendant 3 jours à chaque fois qu'on s'assoira :D On se prépare des pâtes pour reprendre des forces et on décide de faire le tour des agences pour organiser les prochains jours. Entre-temps nous avons été en contact avec deux Françaises sur Coachsurfing. Elles nous ont conseillé une bonne agence et on décide de s'y rendre. On est agréablement surpris par le programme proposé ; ils ont décidé d'adapter leurs horaires pour ne pas faire les activités en même temps que toutes les autres agences et offrent donc la possibilité de ne pas se retrouver dans une foule de touristes partout. On se book un tour pour le lendemain à la Vallée de la Lune et de la Mort qu'il faut absolument voir. Coup de théâtre en sortant de l'agence : on se fait accoster par deux filles « les Belges ? », on comprend vite, « les Françaises ? ». On fait connaissance et on rigole bien, on leur propose donc d'aller boire un petit verre ensemble et on finit par passer la soirée ensemble autour d'un énorme plat de viande. On a un vrai coup de cœur pour Audrey et Juliette (qu'on surnommera les Frouzettes à partir de maintenant). Ce sont deux copines de 20 ans parties voyager pendant 4 mois en Argentine-Chili-Bolivie-Pérou. Nous n'avions réservé que 2 nuits à l'auberge ici puisqu'on était que moyennement emballé par le côté touristique et onéreux de la ville. Mais finalement elles nous donnent envie de rester plus longtemps et de profiter des différentes activités. On leur fait part de notre problème ; impossible de prolonger notre séjour à l'auberge dans laquelle nous logeons car d'autres réservations ont été faites, on ne sait donc pas où loger. On découvre leur facette solution-à-tout-problème :) Sans attendre, elles contactent leur hôte Coachsurfing Fernando chez qui elles logent pour demander si on peut venir loger là-bas aussi. Il n'y a plus de chambre de dispo, mais il y a toujours moyen de mettre une tente dans le jardin nous disent-elles. On est très agréablement surpris par leur enthousiasme et faire des économies de logement nous parait être la meilleure idée au vu du coût de la vie ici. En attendant la réponse de Fernando on passe une super bonne soirée et on se quitte sur un « à demain » pour l’excursion !

1-2 trajet en vélo; 3-5 on flotte dans la Laguna Cejar; 6 dîner avec les Frouzettes 

Jour 34 – mercredi 27 février

Ce matin on vient nous chercher entre 6h et 6h30 pour aller voir le lever de soleil à la Valle de la Muerte. On attend assez longtemps dans le froid dehors que la navette arrive mais on en profite pour observer le ciel magnifique : on aperçoit même Jupiter et Saturne ! La navette arrive enfin et on retrouve les petites Frouzettes ainsi que le reste du groupe de 8 français. On fait une mini-sieste dans le mini-bus avant d'arriver. Marie notre guide belgo-chilienne prépare le petit-déjeuner pendant que nous observons le magnifique spectacle que nous offre le soleil. Lui aussi est fatigué et peine à se lever mais on ne lui en tient pas rigueur, il nous réchauffe rapidement et on commence tout doucement on retirer les couches. On engloutit le guacamole, le thé, le café, les œufs et on se régale. Direction ensuite la Valle de la Luna pour une petite ballade avec Marie qui nous répond à toutes nos questions. La dune de sable est impressionnante ! Marie nous emmène dans une ancienne mine de sel où on découvre la dure condition vie des mineurs et leurs logements. Ced comme d'habitude ne peut s'empêcher de goûter au sel, ce qui engendre une sacrée tranche de rigolade dans le groupe :) Il est déjà temps de se faire redéposer à l'hostel manger les noodles dégueu. On file ensuite à l'agence pour réserver la suite de notre programme : Ced rêve de monter sur un volcan demain et on aimerait participer à l'excursion des Geysers vendredi avec le même groupe de Français avec qui on s'entend bien. Pas de chance, l'excursion de vendredi est déjà pleine, on est vachement déçus... Mais on a rendez-vous à 17h à l'agence pour rencontrer notre guide de volcan. On rassemble nos affaires et on quitte l'auberge direction le coachsurfing des Frouzettes. Jenny part faire les courses avec Juju pour le repas de ce soir et il est déjà temps de retourner à l'agence. On négocie tant bien que mal notre participation aux geysers de vendredi, il y a assez de places pour tout le monde dans le bus mais Josette (c'est le petit nom que nous donnons à la nana de l'agence) refuse de nous inscrire car elle a promis à un couple qu'ils ne seront pas plus de 12 pour l'excursion et non 13. On insiste pour qu'elle les recontacte et leur demande si on peut être 13... Reste plus qu'à croiser les doigts ! En tout cas pour l'ascension du volcan demain c'est booké ! On rentre chez Fernando, et on se met à préparer les pizzas-maison avec les Frouzettes, c'est super bonne ambiance, on se marre bien :) On papote, on papote et on finit à minuit au lit ou plutôt à la tente qu'on a montée cette après-midi dans le dôme du jardin (on vous met les photos ci-dessous).

1-5 Lever de soleil à la Valle de la Muerte; 6-10 Valle de la Luna; 11-12 notre dôme avec notre tente dedans 

Jour 35 – jeudi 28 février

La première nuit est difficile ; les chiens errants ont aboyé toute la nuit, et nous ne sommes pas habitués à la circulation des voitures. La tente est assez petite donc impossible de mettre nos affaires précieuses dedans avec nous, ce qui ne nous a pas rassurés non plus. Brefff, on est pas super reposés ce matin et le réveil sonne évidemment déjà à 7h30 pour notre volcan. Ced est super excité tandis que Jen est stressée, le sommet du volcan se situe à 5.600 mètres d'altitude et n'est pas réputé pour être facile. On sort de chez Fernando pour rejoindre notre guide qui, surprise, habite la maison d'en face :) On embarque dans son 4x4 pour aller chercher un autre couple de Belges d'une cinquantaine d'années et un Autrichien d'une quarantaine d'années qui a l'habitude de gravir toute sorte de sommets. Francesco notre guide Atacamène nous emmène jusqu'à 5.000 mètres d'altitude et nous donne des gants et des bâtons de marche pour les 3 heures de randonnées qui vont suivre. On commence notre ascension à tout tout petits pas (un pied devant l'autre), ce qui nous fait un peu rire mais on comprend vite qu'il est impossible de monter plus vite avec l'altitude. On commence à avoir un peu le mal de crâne et le froid nous glace. Il est difficile de respirer et on dès qu'on lève le nez pour admirer le paysage on est essoufflés car plus concentrés sur notre respiration. Heureusement que la marche nous réchauffe un petit peu et qu'on est bien habillés avec nos 5 couches. On fait trois arrêts avant d'arriver au sommet. Ça nous permet d'aller aux « toilettes », de boire un peu d'eau et de manger un petit biscuit ou un morceau de banane pour se donner des forces. Et on en a besoin ! Jenny est toute flagada sous le coup du mal de tête et de sa tension relativement basse déjà en règle générale. Heureusement Francesco est équipé d'une petite machine qui se met au doigt et qui calcule la saturation en oxygène de chacun. Jenny est a la limite mais avec la pause ça va un peu mieux. Le reste du groupe semble un peu fatigué aussi mais tient le coup aussi. On continue à avancer à petits pas dans la neige, l'ascension se fait longue mais on commence à apercevoir le bout du volcan Toco. On arrive au sommet et impossible de contenir notre fierté, notre joie d'être enfin arrivés : on fond tous les deux en larmes. On en croit pas nos yeux, le paysage est incroyable. On est littéralement au sommet du monde, on domine tous les autres volcans aux alentours, on aperçoit l'Argentine à droite et la Bolivie en face de nous. Pas de mots pour décrire ce sentiment de plénitude complète. On en profite pour prendre quelques photos avec notre guide et le groupe. La plupart des photos ont été prises par l'Autrichien dont nous attendons l'envoie mais on vous partage déjà les nôtres ci-dessous. On ne reste pas plus de 10 minutes au sommet, il fait bien trop froid. On se remet en route pour descendre, ce qui est bien plus rapide mais pas nécessairement plus safe ; on est tous à bout de souffle, il est donc facile de trébucher sur un caillou ou glisser dans la neige. Au bout d'une heure déjà nous rejoignons la voiture. On est é-pui-sés, lessivés. Jenny est verte comme à son habitude dans ce genre de moment. Tout le monde s'inquiète un peu et lui offre même la place de passager à l'avant. A peine sommes-nous rentrés dans la voiture que Ced commence à se sentir super mal aussi, il pique du nez et dort le restant du trajet. Francesco fait la papote avec Jenny à l'avant en Espagnol et on rentre assez rapidement. Une fois déposés chez Fernando on n'a plus aucun jus dans le réservoir ni l'un ni l'autre. On se traîne dans la tente pour une sieste. On se réveille quelques heures plus tard, toujours dans un état pitoyable. On est super nauséeux, on crève de mal de crâne et on est super faibles. Jamais on aurait cru que ça nous mettrait dans un tel état. Jenny a la bonne idée de se forcer à manger le restant de pizza de la veille et elle commence à se sentir mieux. Ced fait de même et pareil, petit à petit reprend des couleurs. Entre-temps nous avons reçu une bonne nouvelle : Ginette, la nana de l'agence nous a contacté pour nous dire que nous pouvions participer aux Geysers demain ! On peine à se réjouir car ceci implique de se déplacer à l'agence dans l'immédiat mais au fond on est super contents. On va donc régler Ginette et on revient tels deux mollusques dans la tente pour une deuxième sieste. On se sent enfin mieux après ça et on file à la douche. On croise les Frouzettes revenues de leur excursion aussi. On se prépare des petites pâtes avec le restant des légumes d'hier et on file au lit, n'ayant plus la force de faire quoique ce soi d'autre. On redoute déjà le réveil à 5h45 pour les geysers demain....

Ascension du Cerro Toco à 5.600 mètres d'altitude

Jour 36 – vendredi 1er mars

On se réveille après une bonne nuit de dodo mais on peine à rattraper le sommeil qui nous manque. Heureusement on se sent bien aujourd'hui pour attaquer les geysers. On retrouve les petites Frouzettes devant la maison pour attendre la navette. On observe les étoiles et les planètes toujours, c'est Jupiter qui nous fait à nouveau un petit coucou. On s'est super bien couverts, il va faire jusqu'à -8° aux geysers qui sont de nouveau en altitude à 4.300 mètres. Effectivement, plus on avance, plus on se les gèle ! Mais c'est magnifique ! C'est tellement impressionnant de voir ce dont la nature est capable. On se retrouve face à des fumées de plus de 10 mètres de long qui sortent de la terre. Il ne faut pas risquer de s'approcher trop, il y a déjà eu pas mal d'accidents et de morts. Petite anecdote ; à cette altitude l'eau bout déjà à 85°. Aujourd'hui c'est Santiago qui est notre guide, il nous fait part des quelques infos concernant les volcans et irruptions dans le coin. On se ballade une bonne heure et on prend des photos dans tous les sens. On se dirige ensuite vers la piscine naturelle générée par un des geysers. On a du mal à se mettre en maillot vu les températures extérieures mais il faut dire que l'eau est bien chaude ! On en profite pour prendre des photos avec notre groupe de Français dans l'eau chaude. C'est trop chouette de sentir les variations de température du geysers, parfois c'est vraiment super brûlant il faut donc faire attention ! On a de nouveau éviter les heures de pointes grâce à notre super agence (Santiago Atias pour ceux que ça intéresserait) et on est quasi seuls dans la piscine. On sort en courant pour se changer et continuer le tour avec Santiago. En voiture Simone ! Il nous emmène voir des petites poules d'eau au Vado Puntana et on découvre aussi une espèce de grosse marmotte-lapin des montagnes aussi. Le prochain arrêt se fait au niveau du village de Machuca, un village de +/- 25 personnes, où nous nous arrêtons pour observer les lamas en bord de route. Il y a plusieurs petits trop mignons ! Jenny prend un milliard de photos et tombe amoureuse de 48240 lamas. Il faut cependant faire attention à ne pas trop s'approcher, les femelles ne sont pas dangereuses mais si les mâles se sentent en danger, ils risquent d'être agressifs et de cracher (comme dans la BD de Tintin où Capitaine Haddock prend pour son grade :) ). Les lamas sont tous domestiques ici, ce sont les vigognes qui sont sauvages. Le dernier arrêt de fait à la vallée des Cactus géants. On est pas très impressionnés comme on en a déjà vu beaucoup à Salta. On termine notre tour par un barbecue à la chilienne chez Santiago. L'ambiance est top, on papote beaucoup avec le groupe, on apprend que Santiago est en fait le fils d'un journaliste révolutionnaire très connu ici. D'ailleurs Manu a lu un bouquin à ce propos et se rend compte en discutant avec Santiago que l'histoire dans le livre est celle de Santiago et de sa famille. C'est même Santiago qui fait la couverture du livre (Là où se termine la terre : Chili 1948-1970 de Désirée et Alain Frappier pour ceux que ça intéresse). Santiago est super ému et ça nous vaut un petit moment émotion. On continue nos conversations en dégustant de la saucisse et de la viande grillée. Il est déjà 17h quand on décide de tous rentrer. On se donne rendez-vous 2 heures plus tard pour un dernier verre d'au revoir. Demain on quitte déjà le Chili pour se rendre en Bolivie avec un tour de 3 jours que nous avons bookés pour aller voir notamment le superbe désert de Sel d'Uyuni. Tour que nous ferons avec les Frouzettes et deux espagnoles que nous ne connaissons pas encore. Après une bonne douche et un reste de pizza/pâtes on se rejoint pour une petite bière. On ne reste pas tard, on vient nous chercher à 6h45 demain matin et on commence à être bien crevés de nos courtes nuits. Sans compter qu'il faudra encore défaire la tente demain matin et emballer toutes nos affaires...

1-6 Geysers d'El Tatio; 7-8 Piscine naturelle; 10 poule d'eau locale; 11-12 lamas et vigognes; 13 cactus ; 14 bbq chez Santiago