Carnet de voyage

Voyage jusqu'au bout du monde

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Par Jelo
Une traversée de quatre pays, entre déserts, jungle et montagnes pour atteindre le bout du monde.
Novembre 2017
16 semaines
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Publié le 31 décembre 2017

Cela fait seulement quelques mois que nous nous sommes rencontrés, mais nous avons tous les deux envie de nouveautés et d'aventures. L'idée de partir explorer les paysages d'Amérique du Sud fût une évidence pour nous. Ce continent riche en histoire, aux multiples cultures, ne demande qu'à être découvert, à travers un voyage le long de la cordillère des Andes.

Notre voyage débute le 2 novembre. Nous partons en train jusqu'à Madrid où nous prendrons l'avion le lendemain direction Cusco au Pérou.

Il faut l'avouer, nous sommes quand même un peu stressés. Un voyage de trois mois et demi nous attend. Nous avons choisi de partir avec de gros sacs de randonnées, étant donné qu'on est parti pour faire de longues marches. Mais savoir prendre le stricte nécessaire pour ne pas avoir le dos en vrac dès les premières heures de voyage c'est pas évident. D'ailleurs en sortant du train nous sommes allés à pied jusqu'à notre petit hôtel (oui dernière nuit de confort, on va en profiter au maximum) et après seulement 10min de marche le sac était super lourd !!! Je crois que le stricte minimum n'a pas été respecté. (J'aurais jamais du écouter Jérem, où sont les roulettes sur ce sac !! Oui je râle déjà, ça commence bien).

L'excitation est aussi au rendez-vous, nous avons hâte d'arriver, de poser nos pieds sur cette nouvelle terre. De nombreuses heures d'avions nous attendent avec les gens qui puent et les enfants qui crient et qui pleurent. On s'en passerait bien mais il faut savoir être patient dans ces moments là.

Bref une question reste quand même en suspend : résisterons-nous à ce voyage ? J'entends par là, serons-nous toujours ensemble à notre retour ?

La réponse vous l'aurez dans trois mois et demi !!!

Hasta luego



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Publié le 31 décembre 2017

Après 2 jours d'avion nous voilà bien arrivé au Pérou. Il est 5h30 du matin, le soleil se lève. Les taxis ne sont pas nombreux, mais heureusement certains péruviens sont très matinaux. Nous embarquons avec Jésus (notre chauffeur taxi) pour rejoindre le centre de Cusco.

Tout au long du trajet, nous découvrons cette ville, bien différente de celles que l'on peut trouver chez nous. C'est assez bordélique, on se demande même si un code de la route existe. Heureusement notre chauffeur est un habitué des lieux.


Arrivés dans le centre nous découvrons cette place avec beaucoup d'activités pour l'heure bien matinale. Curieux, nous allons explorer les environs et nous découvrons qu'une cérémonie en l'honneur du soleil est en train de se dérouler. Nous essayons de comprendre ce qu'il se dit mais ces péruviens parlent en Quechua, une langue ancestrale.


Nous partons explorer les environs de Cusco à la rencontre des alpagas et des lamas. Toujours souriants, ils sont super mignons. Mais bon il faut quand même avouer qu'ils sentent assez fort.

Le Pérou est connu pour ses nombreux sites archéologiques Inca. Nous partons donc en visite de ces différents vestiges tous plus impressionnants les uns que les autres. Des immenses blocs de pierres sont positionnés comme des puzzles au sommet des montagnes à 3000m d'altitude pour la plupart. C'est assez impressionnant à voir. Et on se demande même comment ils ont pu construire de tels endroits.

Après plusieurs visites et explications, nous sommes arrivés à l'hypothèse que les incas étaient plus avancés que nous. Pas technologiquement mais plus intellectuellement, étant donné que leurs constructions étaient antisismiques. Enfin ce n'est qu'une idée, chacun est libre de penser ce qu'il veut.

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Publié le 31 décembre 2017

Comment ne pas passer par ce site incontournable qu'est le Machu Picchu. Nous décidons de partir à sa rencontre, non pas par un simple aller-retour sur le site mais en passant par un trek de 4 jours qui nous y conduira.

Préparation du sac et c'est partit. 3h du matin, les rues désertes, nous nous rendons au lieu de rendez-vous pour le départ. Une fois dans le bus je me rends compte que j'ai oublié quelque chose d'important. (oui il fallait bien que je fasse ma boulette du jour). Petit aller-retour à l'appart pour récupérer l'oubli. C'est bon le bus est toujours là. Heureusement que les taxis péruviens conduisent vite et que les organisateurs sont souvent en retard.

Après de longues heures de route, nous voilà débarqués au beau milieu des montagnes pour le départ du trek du Salkantay.

On se retrouve avec des personnes du monde entier, et rapidement un rapprochement se fait avec une bande de français, quatre potes en voyage. Cocorico oblige vous direz ? (c'est pas systématique, on peut vous le garantir)

Les groupes de marche se forment donc et nous voilà tous ensemble réuni pour ce trek dans le groupe "Rupa Lama".

Nous voilà arrivés au premier camp de base à 4000m. Quatre heures de marche qui nous ont permis de faire connaissance avec le reste du groupe et confirmer ce lien qui s'est créé avec nos amis français. La bêtise et le rire sont là, avec eux et la plupart du groupe. Ce périple prend vraiment une belle tournure.

Pour les plus courageux, une petite ascension jusqu'à un petit lac au dessus du camp est possible. Nous partons donc à la découverte de ce petit paradis. L'altitude commence à se faire sentir. La tête pour Jérem et le ventre pour moi, commencent à se manifester. Mais nous sommes des guerriers et ce ne sont pas des petits ennuis qui vont nous faire reculer.

Après une nuit orageuse nous partons pour ce deuxième jour de trek, 23km. Objectif passer le col du salkantay à 4600m. Nous avons de la chance, il ne pleut plus. Nous aurons peut-être la chance d'apercevoir le sommet entre deux nuages.

La montée est difficile, l'altitude se fait sentir. On avance doucement mais sûrement. La coca (la feuille) fait bien son effet, on a la bouche anesthésiée. Les montagnes qui nous entourent sont magnifiques.

Le salkantay

Une petite pause près d'un lac et c'est reparti. Il ne reste plus qu'une heure avant d'atteindre le col. L'altitude ne facilite pas cette dernière montée mais on est motivé, le ciel se dégage un peu plus, hâte d'arriver pour voir le paysage.

Ça y est nous avons atteind le sommet. Les nuages sont bien accrochés aux montagnes. Mais on est fier d'y être arrivé.

Maintenant une longue descente nous attend jusqu'au prochain camp de base où une bonne douche nous attend.

Dernier jour de marche pour atteindre Agua Calientes, village au pied du Machu Picchu. Le paysage a bien changé. Les montagnes ont laissé place à la jungle. Il fait beaucoup plus chaud et les moustiques sont au rendez-vous. Malgré tout ça, les paysages sont toujours aussi magnifiques.

Nous finissons par atteindre le fameux train qui mène à Agua Calientes. Nous touchons presque au but. Il reste 1h30 de marche le long de la voie de chemin de fer (oui on marche on est pas des feignasses, le train c'est pour les faibles). On aperçoit le Machu Picchu niché en haut de la montagne. Le temps est superbe. On espère être autant gâté demain lorsque qu'on sera là haut.



4h30 du matin c'est parti. Et oui il faut se lever tôt si l'on veut être parmis les premiers en haut du Machu Picchu. 6h ouverture de la montée des marches jusqu'au sommet (ouais ça pique un peu 1716 marches en 45 minutes, surtout après 3 jours de trek). Et ce qu'on redoutait le plus, la pluie est au rendez-vous. Du coup on ne voit rien, visite dans le brouillard. On est dégoûté !!! Mais après un peu d'attente, surprise ! Les nuages se mettent en mouvement en faisant apparaître de belles fenêtres d'éclaircies, nous offrant ainsi de belles vues du site. Majestueux, immense, impressionnant et même mystique coiffé par les nuages! C'est vraiment beau ! On touche au but de ces quatre jours qui nous ont menés à travers la montagne et la jungle.

Ici règne une atmosphère particulière. Tout est fait en accord avec la nature. Pour les incas la pachamama (= terre mère) était leur seul moyen de pouvoir survivre et nous constatons qu'ils en prenaient beaucoup plus soin que nous. Nous sommes envoûtés par la vue de cette citée, le temps s'arrête un peu. Mais il est l'heure de redescendre. Nous aurons bien profité de cet endroit unique et riche en histoire.

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Publié le 2 janvier 2018

Après un jour de pause pour nous remettre de nos émotions, nous voilà repartis pour une petite randonnée. Départ matinal 5h pour quelques heures de bus dans des chemins de terres pas très larges. On se demande comment le bus y passe. Les paysages sont déjà superbes et les lamas sont au rendez-vous.

Un peu de coca dans bouche et c'est parti pour 2h de montée dans des montagnes aux couleurs magnifiques. L'altitude ne nous fait pas de cadeau, on en chie comme il faut mais ça vaut le coup. Une fois là-haut le paysage est à couper le souffle. En plus de cette montagne aux couleurs incroyables, la vallée derrière est impressionnante.

Là-haut nous retrouvons par hasard nos compagnons du trek du salkantay. Du coup une petite cusqueña (bière) pour fêter ces retrouvailles. Et à 5200m d'altitude ça va nous mettre en forme pour la descente.

C'est avec le cœur un peu serré que nous prenons le chemin du retour. Ces paysages nous auront bien fait rêvé. Une belle dernière étape avant de quitter le Pérou et ses magnifiques montagnes.

C'est l'heure de faire nos sacs et dire au revoir à notre super colloc Aquiles !

Notre passage au Pérou était vraiment super. Nous avons profité à fond de tous ces paysages, montagnes et rencontres extraordinaires.

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Publié le 6 janvier 2018

Nous faisons une halte à Copacabana pour explorer le lac Titicaca et l'isla del sol. Ce petit village est super mignon (au style Bolivien tout de même).

Nous embarquons sur le bateau direction l'isla del sol. Pour des raisons politiques nous ne pouvons pas traverser l'île du nord au sud comme nous avions prévu de faire. Nous débarquons donc au sud. L'endroit est super joli. En marchant un peu on découvre de superbes paysages au milieu du lac immense.

Il est temps de quitter le lac direction Uyuni et son désert de sel.

Nous arrivons à Uyuni en bus. Il fait super froid. Mais nous sommes super bien accueillis par l'agence avec qui nous avons réservé notre tour (Empexsa). Nous faisons un tour de 4 jours dans ce désert de sel. Nous sommes avec un petit groupe (5 personnes) et le guide est génial ( Alejandro El loco !!!). Il s'improvise photographe le premier jour, nous donne de bons conseils pour pouvoir observer le coucher de soleil. Et nous sommes toujours les premiers sur les sites.


Nous dormons dans des maisons typiques boliviennes (ceux qui veulent un grand confort s'abstenir). Mais c'est vraiment très enrichissant de connaître un autre mode de vie. Il faut savoir que l'eau courante en Bolivie n'existe pas et encore moins dans un désert.

Comme on est des aventuriers de l'extrême on se lève à 5h du matin pour voir le lever du soleil. Franchement c'était magnifique.

Nous partons ensuite sur l'île au cactus. Perdue au milieu de rien, on se demande comment et pourquoi autant de cactus ont décidé de prendre racine ici.

Nous partons ensuite dans un tout autre décors. Les lagunes et les flamments roses à de hautes altitudes (4000m). Les couleurs sont impressionnantes (et le froid aussi). Alejandro nous raconte qu'il venait petit avec son père à la laguna roja, et qu'en ce temps elle était entièrement rouge, encore un signe du changement climatique. On se dit aussi qu'on est vraiment bien avec notre guide, il connaît le désert comme sa poche, 43 ans de connaissances qu'il partage sans cesse avec nous.

Les nuits sont difficiles à cause de l'altitude et du froid (l'isolation c'est pas trop leur truc). Mais nous arrivons à la fin de ces 4 jours de folie, on en a pris pleins les yeux. Il est maintenant temps de passer la frontière chilienne et de dire adios à notre super guide (Suerte Alejandro !).

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Publié le 9 janvier 2018

Après avoir passé la frontière chilienne nous voilà arrivés à Atacama. Petit village chilien perdu au milieu du désert. C'est le choc thermique, il fait super chaud ! Ça change de la Bolivie. Au revoir les doudounes, pulls et bonnets.

Nous partons à la recherche d'une voiture pour la semaine. Nous avons envie d'explorer les environs loin des tours touristiques afin de profiter au maximum de cette région.


Notre carosse pour la semaine

C'est bon nous sommes équipés pour le désert d'Atacama. Nous partons dans les environs et on se retrouve vite déçu. En plus des prix excessifs dans la ville, tous les parcs à voir sont payants, alors que le guide du routard disait l'inverse. Nous faisons quand même leur visite et ça vaut le coup, c'est vraiment joli. Mais les touristes en masse gâchent un peu la beauté des paysages.

Nous décidons de partir plus loin, hors des sentiers battus par les agences touristiques, et nous sommes récompensés. Nous découvrons des endroits bien différents du désert et surtout où la nature redevient reine. De belles rencontres s'offrent à nous.

Plus loin encore, après une longue route nous découvrons une magnifique lagune dont nous tairons le nom afin de la préservée de l'affluence touristique et des dégradations qu'elle engendre. Égoïste vous direz, et bien oui parfois il faut l'être un peu, ou plutôt on se projette un jour, peut-être, de revenir en ce lieu et on aimerait le retrouver tel quel, magique et paisible, et y repasser une nuit à plus de 4000m au milieu des vigognes et des renard des andes, seul au monde, et revivre ce moment où l'on a l'impression que le temps s'arrête.

C'est la fin de notre expédition dans le désert. Un peu déçu, certainement parce qu'on attendait beaucoup de ce lieu, comme une partie du rêve qui s'est avéré être un mange touristes. Mais heureusement consolés par nos escapades en terre inconnu, certainement pour nous rappeler que le plus souvent, une bonne carte géographique et la volonté d'aventure nous offrent les plus beaux moments de vie.

Nous voilà donc partis, direction Calama, pour rendre la voiture est prendre un bus. En route pour l'Argentine.

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Publié le 14 janvier 2018

Après 12 heures de bus, fastidieux, et un énorme aquaplaning où on a manqué d'y rester, nous voilà arrivés à Salta, la grande ville du nord ouest du pays. On rejoint notre location pour ce séjour, et on profite de l'accueil des argentins, encore merci Hugo et Stefano.

Après mûre réflexion on décide de se lancer dans la recherche d'une location de voiture pour le temps à rester, environ trois mois, une envie aussi de pouvoir aller et faire ce qu'on veut. Fini les locations et les bus, bienvenido naturaleza, live into the wild.

Après avoir trouvé notre bonheur, nous voilà partis à la découverte de la région de Salta.

Nous partons dans un premier temps, après avoir fait le plein de vivres, dans le sud de cette région, à travers ces routes colorées jusqu'à cafayate, un lieu dit du vin du pays, dégustation oblige. Pour ensuite rejoindre le nord de Salta, pour découvrir les quebradas de pumamarca et humahuaca, chaînes de montagnes aux couleurs rouge, bleu verte et jaune, de véritables tableaux naturels.

Cette région est surprenante, on en profite en dormant à la belle étoile dans des lieux perdus, près de la faune et la flore, et en effectuant de multiples randonnées, autour des sites et des villages historiques incas. La où il y a de la vie, il y a de l'eau comme on dit, et bien cette région est l'exemple type. Après des heures de randonnée dans ces déserts arides et cette chaleur fracassante, on tombe sur des rivières en fond d'une vallée perdue, ou même encore de petites cascades cachées entre deux gros rochers, sans même avoir vue une goutte d'eau en aval, pendant l'ascension. Surprenant ! "


On en a pris plein les yeux sur ce séjour, et on retrouve un peu de chez nous, dans cette argentine, notamment dans nos rencontres avec les gens, c'est comme si l'on vivait dans notre pays trente ans auparavant, il y existe cette convivialité qui nous manque de nos jours. On espère que ce sera confirmé dans la suite de notre périple.

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Publié le 16 janvier 2018

Ça y est !!! Après plus de 1000km et 3 jours de voiture nous voilà enfin arrivés à Iguazú. Changement d'ambiance !! Les moustiques sont là, aussi rapide que des avions de chasse, ils nous défoncent les jambes. C'est pas du tout agréable. Du coup une petite cabaña s'impose, un peu de confort après les nuits dans la voiture ça fait pas de mal (vive la douche et le lit !).

Après un petit tour à la piscine et un bon petit asado, catastrophe !!! Je fais connaissance avec une migale, en prenant ma douche !!! Comment vous dire, JÉREM AU SECOURS, HELP MEEEEEEEEE !!! Gros coup de stress mais tout se finit bien, enfin pas pour la migale, ni pour le lavabo que Jérem a explosé dans son élan pour tuer la grosse araignée.

Le lendemain nous partons pour les chutes ! Une belle journée s'annonce.



Dès le début on en prend plein les yeux ! On prend dès l'entrée la direction de la Gargantua del diablo, pour essayer d'en profiter sans trop de foule. C'est super beau et ça mouille aussi. On reste un moment sur ce mirador puis il est temps de partir à la découverte de la jungle et des autres cascades.

Les animaux sont gentils, ils posent pour nous. Attention tout de même ils peuvent devenir agressifs si on s'en approche trop.

Au détour des chemins, les chutes sont toujours là pour nous faire rêver.

Cette journée restera gravée dans nos mémoires. Nous avons fait le Park dans tous les sens pour être sûre de ne rien rater. C'est vraiment impressionnant.

Ces chutes sont la frontière entre l'Argentine et le Brésil. Elles sont bien préservées et on espère qu'elles le resteront encore longtemps.

Il est temps pour nous de quitter les chutes, AH !!! Attendez un instant, la nature nous fait encore un petit cadeau.

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Publié le 21 janvier 2018

Après une longue route, en réelle fuite des moustiques, à travers toute la Mésopotamie, nous arrivons enfin à Villa Union. Nous faisons escale ici afin de pouvoir visiter les parcs nationaux des alentours.

Nous commençons par le parc de Talampaya, qui est un immense canyon qui surgit au milieu du désert. Nous partons avec le guide, c'est obligatoire et c'est pas donné. Il fait super chaud ! On peut y observer principalement les différentes formes géologiques, ainsi que des écritures ancestrales que des shamans ont gravé sur des murs de roches, alors qu'ils étaient sous mescaline.

Le lendemain nous partons pour le parc Ischigualasto. Plus grand, les paysages sont différents, mais il fait toujours aussi chaud. C'est le seul endroit au monde où l'on peut observer à ciel ouvert, la couche géologique de l'ère du Trias. Les archéologues y ont trouvé énormément de fossiles de dinosaures de cette ère. Difficile de s'imaginé que de l'eau coulait ici au temps des dinausaures, et pourtant d'après les études c'est bien dans les profondeurs d'un lac que l'on se promène.

Pour terminer notre séjour à Villa Union, on décide de partir à l'opposé des parcs nationaux, au cœur de la cordillère. On se lance donc sur une piste qui rejoint le Chili, un paseo comme ils disent ici. Et celui-ci est très peu connu et peu emprunter mais d'après nos informations, les paysages sont sublimes. Et pour vrai, dès le début on traverse une partie surréaliste, comme si la plaque terrestre sortait ici, et nous en train d'y naviguer à travers. Puis on s'est retrouvé à traverser des vallées sublimes de drôles et de couleurs différentes. Pour arriver, après une sacrée montée, sur un plateau à plus de 4000m, seul au monde face à un lac de sel, à l'eau blanche comme le lait entouré de deux des plus hauts sommets des andes, habité de flamants rose et de vigognes. On passera trois jours en leur compagnie, à découvrir ce plateau, une fois de plus une perle rare de ce monde.

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Publié le 23 janvier 2018

Nous rejoignons Mendoza pour passer les fêtes chez des amis qui nous accueillent toute la semaine. Après deux mois de voyage on a grand besoin de faire quelques lessives. Et de se poser un peu aussi ça va nous détendre. Ici il fait super chaud, c'est l'été (43°C, le maximum que nous avons ressentit). Merci le zonda ! C'est un vent connu pour rendre les gens fous, tout simplement parce qu'il fait grimpé la température tellement haut qu'il devient difficile de bouger sans transpirer. L'air est très lourd et excessivement chargé en pollen.

Du coup, nous décidons de partir dans les hauteurs chercher l'air frais, à la rencontre d'un Gaucho. Une belle journée s'annonce. Nous sommes super bien accueilli par Daniele et sa famille. Desayuno (petit déjeuner) bien complet, avec dégustation de sopapillas (sorte de petits beignets) maison (ils sont cuit dans la graisse animale, maison aussi) et le petit maté évidemment indispensable à la vie des argentins. Durant notre dégustation nous assistons à la l'abattage des quelques agneaux, oui il faut bien qu'ils mangent ces gens là. Un peu surprenant au début, on ne voit pas ça chez nous tous les jours, mais ça fait partit de la découverte d'un autre mode de vie.

C'est partit, chevaux montés et ventre bien plein, direction le sentier pour le sommet de la montagne. Le paysage est magnifique et nous sommes en petit comité (Jérem, le Gaucho Daniele, moi et les chevaux) quoi de mieux pour passer une journée tranquille et se ressourcer correctement.

Nous arrivons au sommet de la montagne, il est temps de faire une pause, surtout pour les chevaux, ça grimpe quand même pas mal et on est bien monté en altitude.

Place à l'assado avec une magnifique vue sur toute la vallée.

Après avoir longuement refait le monde, il est temps de rescendre. A ce qu'il paraît, les chevaux c'est tout terrain, nous allons voir ça !

Effectivement sa descend plutôt pas mal et tout se passe super bien. Encore une journée bien chargée, en immersion dans la vie d'un Gaucho qui restera un très bon souvenir.

Merci à Tim, ami et guide, pour nous avoir permis de partager cette journée avec Daniele.

Un grand merci à Tim, Rocio et toute la famille de nous avoir accueilli chez eux. De nous avoir fait partager Noël et le jour de l'an comme si on faisait partit de la famille.

Il est temps pour nous de quitter Mendoza pour rejoindre le Chili. Nous partons sur le paseo del indio, et avant de grimper vraiment dans les montagnes, on fait alte à l'observatorio astronomico de Barreal, un endroit au monde où l'air est tellement pur, qu'il est unique pour observer les étoiles. Dans ce petit parc naturel, un camping gratuit, calme et très propre. Pour patienter en attendant la nuit pour monter à l'observatorio on s'est baladé dans le parc où on a rencontré un bon nombre de cuis sauvages. La nuit tombée, on monte à l'observatorio où l'équipe d'astronomes nous accueillent, et nous plongent directement dans leur monde, constellations, vue de la lune, galaxie, vue à travers différents téléscopes. Un grand merci à eux, on a passé une soirée qu'on se rappelera toute notre vie.

Nous profitons encore un peu des montagnes argentines. Et plus précisément de l'Aconcagua. Nous y faisons une alte le temps d'une randonnée pour admirer ce sommet et ses alentours.

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Publié le 23 janvier 2018

Après le passage redouté de la douane qui finalement c'est bien déroulé (on a pas attendu 9h pour passé, seulement 30 minutes) nous arrivons à Santiago.

Nous partons en visite du centre ville. Nous prenons un taxi pour rejoindre la plaza de la moneda, où se trouve le gouvernement Chilien, lieu riche en histoire. C'est ce bâtiment qui a été bombardé par le général Pinoche, lors du coup d'état. Et dont le président Allende n'a pas voulu quitté les lieux, fidèle à son poste et surtout fidèle envers son peuple.

Ensuite direction la rue piétonne et tous les magasins, pour rejoindre la plaza de armas. Nous découvrons la piscine municipale, c'est assez drôle et surprenant quand on ne connaît pas le Chili. Nous croisons aussi les carabineros et leurs magnifiques chevaux qui sont bien habitués à la pose photo.

Ce sera tout pour aujourd'hui, nous décidons de rentrer pour nous reposés et organiser la suite.

Le lendemain nous allons à l'aéroport récupéré la madre à Jérem. Elle nous a rejoint pour 20 jours pour découvrir avec nous la patagonie Chilienne. Nous retournons au centre ville pour lui faire découvrir la ville et nous nous arrêtons manger au mercado central. C'est un marché de poissons frais. Il y en a pour tous les goûts. Ceux qui n'aiment pas l'odeur s'abstenir !

Après un bon almuerzo (le repas de midi pour nous) nous retournons à la découverte de cette ville. Et nous sommes surpris par un beau marché aux fruits et nous ne pouvons pas résister à la tentation. Et nous avons bien raison, les fruits sont délicieux.

Après toutes ces émotions nous décidons de rentrer nous reposer.

Dernier jour à Santiago, nous partons direction le centre commercial dédié au sport (oui au Chili tout est rangé par secteur). Nous arrivons donc à ce centre commercial trop cool, le Mall Sport. Des murs d'escalades, un accro-branche, une patinoire, un skate park, des bulles sur l'eau et une vague artificielle. Bodyboard oblige, il faut y goûter pour Jérem qui s'est bien éclaté !

Après cette journée trop cool, nous partons dans un lieu inconnu. Jérem nous a fait une surprise. J'ai hâte d'y être !

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Publié le 28 janvier 2018

Pour une fois la route n'était pas très longue, nous arrivons à l'endroit surprise ! Isla Negra, petite ville où Pablo Neruda, grand poète Chilien a vécu. Nous trouvons la cabaña, la petite maison est superbe, tout confort et les propriétaires sont très accueillants. On se sentirait presque à la maison. Une fois installé nous partons voir la cabane sur la falaise où Pablo Neruda venait écrire, et nous profitons d'un magnifique couché de soleil sur l'océan pacifique. Très bon moment dans cet endroit paisible.

Le lendemain nous partons direction Valparaiso, ville connue pour ses maisons colorées. A notre arrivée il ne fait pas beau, mais on espère que le temps va se lever. Nous commençons par une promenade dans le marché place Sotomayor. Des danseurs de salsa font un petit spectacle et invitent les gens à danser, la madre se fait prendre au jeu.

Nous partons ensuite direction le quartier coloré, cerro Alegre. Nous décidons d'y monter par l'ascenseur El Perl, histoire de voir à quoi il ressemble. Durant la montée la vue est sympa, sur la ville et au loin l'océan pacifique.

Dès notre arrivée dans ce quartier les maisons et leurs peintures nous charment. Nous passerons la journée à visiter et prendre des photos à travers les petites rues et marchés artisanaux.

C'est la fin de cette super journée, nous rentrons dans notre petit village paisible loin de la ville et de son activité.

Le lendemain nous prenons la route mais avant ça, un petit arrêt à la maison de Pablo Neruda. Nous n'avons pas pu la visité car c'était fermé juste ce jour là.... Mais de la plage nous avons pu l'apercevoir. On comprend qu'avec cette vue tout le monde peut être poète à ses heure perdues...reste à voir avec quel talent?...

Une fois sur la plage, nous allons tester la température de l'eau. Des gens se baignent peut être qu'on pourrait faire trempette nous aussi mais.... Euh c'est quoi cette température !!!!! Comment ils font les gens !! C'est pas possible, c'est gelé !! Bon tant pis on va rester sur le bord, quelques doigts de pieds dans l'eau quand le vague arrive et ça ira bien.

Avant de reprendre la route nous profitons encore un peu de ce petit coin de paradis, et que voyons-nous ? Les pélicans viennent nous saluer.


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Publié le 28 janvier 2018

Nous partons pour de longues journées de voiture. Objectif la patagonie ! Ce qui est bien, c'est qu'il y a une seule route pour descendre, on ne risque pas de se perdre. Nous arrivons enfin à puerto Varas, jolie petite ville au bord du lac llanquihue avec en toile de fond le volcan Orsono. Nous faisons une petite pause le temps de prendre un café et de faire un peu de shopping (oui il faut qu'on change nos chaussures elles ne sont plus en état pour affronter les prochaines randonnées).

Nous allons voir le petit musée de Pablo Fierro. Ancienne maison abandonnée, il a tout refait à son image. Maison atypique, à l'intérieur c'est le fouillis, on y trouve toutes sorte d'objets anciens, de photos et de dessins fait par cet artiste. On ne peut pas résister à la tentation. L'histoire de la grosse horloge attenante au musée, c'est que petit Pablo rêver de rentrer dans l'horloge de la cuisine de sa mère. Du coup, à l'âge adulte, il en a construit une à taille humaine, dans laquelle on peut rentrer et se perdre un peu dans le temps.

Nous partons ensuite direction le volcan Orsono, pour une petite randonnée. En montant la route est superbe, beaucoup de plantes et d'arbres. Normal me diriez-vous les terres aux alentours des volcans sont très fertiles.

Une fois la haut un petit télésiège permet de monter sur les pentes du volcan, et oui l'hiver on peut skier dessus ! Nous préférons partir à pied explorer les chemins.

Il est temps de partir direction Hornopiren, encore plus au sud. On espère que la route ne sera pas trop mauvaise, mais bon en Patagonie on est jamais sûre de rien !

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Publié le 28 janvier 2018

Nous sommes tant bien que mal arrivé à Hornopiren. Et oui la route n'était pas bitumé, c'est un chemin de terre où les 4x4 roulent comme des fous.

Le long de la route nous en prenons plein les yeux. Les paysages de la Patagonie sont là ! Comme on se les imaginait ! Nous faisons beaucoup d'arrêts photos (oui autant en profiter vu l'état de la route ça repose nos fesses et les amortisseurs de la voiture).

Une fois dans la ville nous décidons d'aller marcher histoire de se détendre les jambes avant de monter sur le bateau. Oui on vous a pas dit ! Mais la route elle s'arrête, du coup si on veut avancer il faut prendre un bateau. Et comme les chiliens sont toujours à l'heure (le bateau devait partir à 10h mais une fois à l'accueil on nous annonce que l'heure a changé et qu'on ne partira qu'à midi....) on décide d'aller faire quelques provisions pour la suite. Et on s'occupe en prenant des photos du port et des condors.

Après 5 heures de traversée, nous pouvons continuer notre route, direction l'ascension du volcan El Chaíten. Oui nous sommes obligés de faire cette randonnée aujourd'hui car demain nous devons reprendre un bateau. La carretera Austral (route 7) s'est effondrée avec les pluies une vingtaine de kilomètres après le premier village . Ce n'était pas prévu au programme et avec leurs horaires qui changent sans arrêt, c'est un peu la course. Mais sinon la Patagonie c'est cool !!!

Nous partons à la découverte du Volcan et euh.... Sa monte tout droit ! Je crois qu'ils ont pas compris, les randonnées il faut faire des virages comme ça c'est moins difficile pour monter ! Non les chiliens c'est tout droit et démerde toi. Mais bon après en avoir chié une heure c'est la délivrance, et le spectacle surtout. Nous sommes sur le bord du cratère, la calotte de lave refroidie fume de partout, et la vue sur la vallée est magique , pas de mots pour décrire cet endroit où nous sommes seuls au monde. Et c'est notre jour de chance car il ne pleut pas. Il faut savoir qu'ici il pleut environ 340 jours dans l'année si ce n'est plus. On profite à fond du peu de temps que l'on peut resté en haut.

C'est avec un gros pincement au cœur que nous devons redescendre. C'était rapide mais intense. Demain nous partirons pour une nouvelle balade le long des fjords où nagent les otaries.

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Publié le 1er février 2018

Après une journée de bateau et une longue route, nous voilà enfin arrivé à Puyuhapi, petit village perdu dans la patagonie. Nous décidons d'aller faire un tour aux termes d'eaux chaudes, histoire de se détendre. Après toutes ces journées de bateaux et de randonnées, prendre un peu de temps pour se poser n'est pas de refus. Nous avons une vue superbe sur le fjord et les plus téméraires peuvent aller faire trempette dans l'eau glacée, enfin pour cette fois ci Jérem était le seul dans l'océan.

Le lendemain direction le Ventisquero Colgante. Petite randonnée sympa dans une jolie forêt et une fois au mirador une magnifique vue sur le glacier et sa cascade. On a également était chanceux d'assister à une chute de glace. Un morceau du glacier s'est décroché pour aller ce fracasser 300m plus bas sur la roche, le bruit produit était stupéfiant, comme si on faisait exploser un bâton de dynamite.

En redescendant nous profitons encore du paysage. Nous faisons un petit détour jusqu'au lac et profitons qu'il n'y ai personne sur le pont pour prendre encore quelques jolies photos.

Un très bel endroit, paisible où l'on a pu observer quelques otaries et dauphins (toninos comme ils les appellent ici) le long du fjord. Il est temps pour nous de reprendre la route pour continuer d'explorer la patagonie.

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Publié le 1er février 2018

Plusieurs jours de voitures ont été nécessaires pour arrivé au magnifique lac de puerto tranquilo, le lago general carrera.

Sur la route nous avons vu de magnifiques paysages. Et nous avons aussi eu la chance de croiser un huemul (sorte de cerf). Superbe rencontre car d'après nos renseignements , cet animal est difficile à voir, voir même très rare à rencontrer.

Nous resterons 4 jours à puerto tranquilo. La vue du lac est magnifique et les activités sont nombreuses.

Le lendemain nous partons pour une marche sur le glacier dans la vallée exploradores. Nous partons avec le soleil mais arrivés sur le glacier le temps se gate, il pleut on est trempé mais c'est quand même trop cool et trop beau, encore un super souvenir, et expérience extraordinaire.

Après une bonne nuit, la mère a Jérem part sur la laguna San Rafael pour une virée bateau et voir un glacier. De notre côté nous décidons de partir explorer le lac et ses paysages. Nous ne sommes pas déçus. La couleur et les paysages sont splendides.

Pour notre dernier jour, nous faisons tous ensemble la petite excursion aux capillas del marmol, formations granitiques uniques au monde. Nous sommes gâtés par le beau temps, l'eau de ce lac est magnifique. Encore un bon moment et des images plein la tête.

Avant de repartir nous faisons une petite alte sur une plage. Histoire de se détendre avant d'attaquer la route.

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Publié le 3 février 2018

Après une longue route, nous laissons la mère à Jérem à l'aéroport de Balmaceda. Le temps est vite passé.

Quant à nous, nous poursuivons l'aventure du côté argentin. Nous remontons jusqu'à El Bolson, village créé par des hippies venus ici pour cultiver du bio, pour une petite randonnée.

Le Piltriquitron nous attend. La montée est assez dure, surtout sur la dernière partie. Il n'y a pas vraiment de chemin, on grimpe sur la montagne au milieu des cailloux bien glissants et instables. Une fois la haut la vue est superbe. Attention, pour ceux qui ont peur du vide, au sommet on est sur un pic avec que du vide autour....

Au loin on peut apercevoir le volcan Orsono, qui se trouve au Chili. Un petit air nostalgique de notre passage là-bas.

Après un bon petit casse croûte il est temps de rescendre. Vu la montée sa s'annonce glissant. Et effectivement ça ne loupe pas (la prochaine fois je prendrais des skis ça sera plus rapide).

Plus bas une petite partie de la forêt est consacrée à l'exposition de statues en bois, " le bosque tallado" créé par des sculpteurs chiliens et argentins. L'une d'entre elles d'ailleurs représente une skieuse.

Après cette journée mouvementée, nous faisons un arrêt auprès d'un joli lac histoire de se détendre les jambes. Un bon bain bien frais.

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Publié le 3 février 2018

Il est temps de quitter la montagne pour traverser tout le pays direction l'océan atlantique. Nous allons voir une des plus grande colonie de pingouins. Une fois sur place on constate qu'ils sont partout. Et ils ne sont pas farouches. Ils passent devant nous pour aller pêcher et attention de bien leur céder le passage car ils sont prioritaires. Ils viennent sur cette plage chaque année pour pondre et élever leur petit jusqu'à leur départ pour les côtes brésiliennes au mois d'avril.

Dans l'eau, les vagues ne sont pas un obstacles pour eux (une bonne leçon pour comprendre comment passé les vagues en bodyboard). C'est amusant de les voir faire. Ils sont très maladroits dès qu'ils sortent de l'eau. Leur démarche est quelques fois un peu bancale.

Après une bonne matinée auprès des pingouins il est temps de partir plus au sud. Sur la route nous trouvons une jolie plage et décidons d'y passé la nuit.

Le lendemain nous continuons notre route jusqu'à une plage qui accueille une colonie de lions de mer. Ici rien n'est contrôler on peut s'approcher des animaux sans pour autant les déranger. Et ils n'ont pas peur, notre présence ne les empêche pas de venir s'affaler sur la plage pour une petite sieste digestive après leur session de pêche.

On comprend très vite d'où vient leur nom, ça grogne comme les lions et ils ont aussi des dents énormes. Nous restons un long moment sur cette plage à les observer. Les places pour la sieste sont sujets de bagarres. Certains n'hésitent pas à déloger ceux déjà en place pour avoir le meilleur morceau de plage pour s'affaler. Et les plus malins sont ceux qui montent directement au plus haut pour ne pas être déranger ni par la montée de l'eau, ni par leurs congénères.

Nous décidons de partir, nous devons retraverser tout le pays pour retrouver les montagnes.

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Publié le 10 février 2018

Nous arrivons enfin au Park National des glaciers. Il ne fait pas beau, les nuages recouvrent toutes les montagnes. Nous rencontrons des français qui nous expliquent qu'ici le temps n'en fait qu'à sa tête et qu'en 3 jours ils n'ont pas vu le soleil. Ça commence bien !

Le lendemain nous partons pour notre première randonnée. Direction El loma del Pliegue Tumbado. C'est ici que nous pouvons avoir la plus belle vue sur toute la vallée. Arrivé là haut il ne fait pas beau, du coup on ne voit pas grand chose. Nous avons juste le temps de manger nos trois empanadas sous la neige.

Nous décidons de redescendre car nous ne sommes pas vraiment équipés pour la neige. En même temps c'est l'été donc normalement il n'y a pas de neige ! Mais bon en Patagonie il faut s'attendre à tout ! Une fois passée la tempête, nous décidons de nous arrêter au soleil (lui il se pointe toujours quand c'est trop tard) et le temps commence à se dégager.... Euh si on remonte il va se remettre à neiger ou pas ? On ne vas pas tenter le diable ! Durant la descente, on aperçoit le Fitz Roy au loin. On espère que les autres jours seront meilleurs.

Le lendemain nous partons pour la laguna de los Tres. Objectif arrivé en haut avant que les nuages ne recouvrent toute la montagne. Nous passons le mirador ou Fitz Roy est magnifique. Nous en profitons pour faire quelques photos, on ne sait jamais si le temps décide de faire des siennes plus tard.

Nous continuons notre route. Et c'est le moment de grimper jusqu'au sommet. Horrible ! Déjà qu'on vient de marcher 8km il faut encore se taper une montée de malade avec les cailloux qui glissent, les marches qui font 4m de haut (ils pensent pas aux petites personnes) et encore mieux les touristes avec les guides qui avancent pas !! Mais bon ça va en haut il fait encore beau, les nuages commencent a arrivé mais on peut profiter du paysage.

Le temps de grignoter et c'est partit le temps tourne, le vent est tellement fort par moment qu'on a du mal à rester debout. Bon bah on va redescendre. Et c'est répartit pour 10km avec un vent de malade. On se plaint mais on a eu de la chance de voir le Fitz Roy et son glacier. A noter aussi que le pic qui se trouve à sa droite est nommé le St Exupery, en son hommage oui. Nous rentrons au camping au chaud, repos dans les canapés de la salle commune en compagnie de Léon the cat.

Dernier jour de randonnée dans ce magnifique park. Direction laguna Torre. Le temps est bien meilleur que les jours précédents. Il fait même chaud ! La randonnée est aussi longue 20km aller-retour mais moins difficile. Nous arrivons au lac, où les icebergs flottent au pied du Cerro Torre. Les nuages bouchent un peu le sommet mais cette montagne est difficile à voir. Du coup nous sommes dans un de ses bons jours.

Contrairement aux autres jours, nous ne sommes pas chassés par le temps. Nous pouvons nous posés et profiter de ce magnifique paysage les pieds dans l'eau, euh ! Dans l'eau gelée.

Le lendemain pas de marche, juste une petite balade le long d'un lac pour se détendre avant de reprendre la route. C'est de ce lac qu'on peut rejoindre le Chili par la ville de O'higgins.

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Publié le 15 février 2018

Après ces quelques jours de randonnées, nous partons voir le glacier du Perito Moreno. C'est un des derniers glaciers qui continue de grandir au fil des années, il avancerait de 2 mètres par an. Il est impressionnant à voir, 70 mètres de haut, 5 km de large sur la partie visible, et d'une couleur bleue éblouissante.


Malgré la pluie et le vent nous passons la majeure partie de la journée à marcher le long de ce monstre. A se poser aux différents lieux de la passerelle, pour le contempler et même l'écouter. En effet étant en constant mouvement, on entend en permanence de gros bruits sourd, comme venus des profondeurs, c'est l'expression des mouvements de cette masse de glace gigantesque. Et nous voyons quelques blocs tombés dans l'eau dans un bruit fracassant. On profite, on vit avec lui le temps qui nous est imparti .

Fascinante journée qui restera gravée dans nos têtes. Il est temps de reprendre la route. Enfin pas tout de suite, on va faire une halte à Calafate, la petite ville qui préside le parc. Histoire de se jeter une paire de bonne bière austral dans le gosier, et de profiter de la civilisation très agréable qui règne ici, avant de se reperdre dans la pampa, direction le Chili.

Publié le 17 février 2018

Après avoir passé la douane chilienne, qui au passage nous a pris toutes nos oranges et nos tomates(ils ont peur des trafics de fruits...), nous arrivons au parc de Torres del Paine. Nous espérons pouvoir faire ce que nous avions prévu mais après renseignements, il est impossible de faire ce que l'on veut dans ce parc si nous n'avons pas de réservation pour les campings du treck... Nous avons l'impression que c'est plus le Disney Land de la montagne plutôt qu'un lieu pour amateurs de belles randonnées. Nous décidons d'attendre avant de rentrer dans le parc car le prix n'est pas donné. Et oui ici tout est payant (entrée, campings, bateau). Après deux jours d'attente nous décidons de rentrer, c'est partit pour trois jours sacs sur le dos.

Nous allons directement au glacier Grey. C'est sous la pluie que nous partons à la rencontre de ce glacier, nous espérons pouvoir l'apercevoir entre les nuages. A notre arrivée au mirador nous avons de la chance 5 minutes chrono pour les photos, avant qu'un rideau de pluie s'abat sur nous....

En redescendant au camping, le soleil fait un petite apparition le temps de profiter un peu du paysage.

Le soir nous profitons de la salle commune pour manger et se réchauffer. On a connu mieux en terme de gastronomie...

Après une nuit agitée entre la pluie et des voisins vraiment insupportable (vive la tente) nous partons direction la vallée del Frances. Nous n'avons pas l'objectif d'arriver jusqu'en haut car nous devons reprendre le bateau en fin d'après-midi pour retourner de l'autre côté. Nous arrivons au campo italiano et nous décidons de monter un peu plus pour voir un autre glacier.

C'est toujours sous la pluie que nous grignotons un morceau avant de redescendre. Nous avons quand même vu quelques petites avalanches de glace.

Comme toujours le soleil se pointe tardivement, laissant place à une belle chaîne de montagne, le Cerro Torre nous dévoile sa face ouest .

Il est temps de reprendre le bateau. Nous espérons que demain le temps sera mieux. Et surtout que la rivière sera redescendue car elle coupe l'accès à la randonnée qui amène aux fameuses tours.

Le lendemain le temps est toujours pourris, il a encore neigé sur les sommets, il fait froid et sa commence à être difficile moralement (la voiture et la tente en guise de maison sous la pluie tout le temps c'est horrible).

Après deux thés nous décidons d'aller voir si la route est ouverte, on n'y croit pas du tout mais surprise !! On peut aller voir les tours (euh dans ma tête c'était fini les randonnées et le mal de pied et le froid....). Bon bah il faut y aller, on ne peut pas raté cette chance (oui il faut savoir que les jours précédents on pouvait accéder aux tours mais seulement si on payait des guides ou si on avait des réservations pour le circuit W, du coup seulement si on payait encore plus !!! grosse blague !!!!)

C'est partit pour la rando, nous partons un peu tard, le temps est superbe de se côté si . Du coup on monte vite pour voir le sommet sans nuages. C'est chaud, sa grimpe fort (surtout à la fin) mais sa valait le coup de se motiver un peu.

C'est la fin de notre petit séjour dans le parc de Disney Land montagne, dommage que se soit devenu autant payant car c'est tout de même beau.

Publié le 21 février 2018

Nous descendons plus au sud, vers Puerto Natales où nous décidons de nous arrêter pour prendre une bonne douche et un repas chaud. Nous visitons ce petit port bien sympathique, et passons la nuit dans une auberge de jeunesse très sympa où nous faisons la connaissance de deux Israeliens en direction de Torres del Paine. Comme ils sont plutôt sympa, on les prévient que le climat est beaucoup moins cool qu'ici (entraide entre galériens), et qu'il faudrait qu'ils soient d'avantage équipés pour la pluie.

Après une bonne nuit nous continuons notre route direction Punta Arenas. Arrivés sur place, la ville ne nous plaît pas du tout, et nous décidons d'aller explorer les environs en continuant plus au sud, loin de l'agglomération. Après quelques kilomètres nous trouvons un petit coin parfait pour se poser deux jours. Entre vaches et oies sauvages on passe un moment agréable loin de la foule et des touristes, un petit camping sauvage dans un joli concentré de patagonie.

Après ces deux jours tranquil, direction le détroit de Magellan que nous traversons par bateau pour atteindre la Terre de Feu. La traversée est cool, des dauphins sont venus joués dans les vagues du bateau. Un super souvenir !!!

Nous passons à Porvenir, petit village au bord de l'eau. Pas grand monde dans les rues et un temps pluvieux.

Un peu plus au sud, nous allons à la rencontre de la seule petite colonie de manchots royaux présente en Amérique du Sud. Cette espèce reste normalement en Antarctique, mais une vingtaine de manchots ont décidé de s'aventurer plus loin là où il fait chaud (enfin juste pour eux il fait chaud...). Nous trouvons une petite astuce pour les approcher, après une étude aux jumelles du haut de la colline avoisinante (plutôt que de payer une entrée dans un parc pour les apercevoir de loin voir pas du tout). C'est un super moment que nous passons à les observer. Ils sont bien plus grands que les manchots de Magelans (ceux que l'on a vu à punta tombo). Et ils sont magnifiques avec leur petit col jaune et leur démarche maladroite. Encore une rencontre magique qui restera dans nos mémoires.

Nous repartons des images plein la tête en direction de notre ultime étape.

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Publié le 25 février 2018

Et voilà, nous sommes enfin au bout du monde. Nous partons direction le parc national de la terre de feu ou nous resterons deux jours. Malheureusement la pluie et le brouillard cachent les montagnes alentours. On espère qu'avant notre départ nous pourrons profiter un peu de cet endroit. Et par chance, le dernier jour il fait super beau !! Le soleil se dévoile en même temps que les montagnes et leur glacier. Nous en profitons pour partir explorer les alentours.

Après quelques ces jours dans le parc nous devons rendre la voiture ! Et nous décidons de profiter d'un lit et d'une douche avant de partir prendre l'avion (youhouuuu !!! On dort à l'hôtel !). On profite également de la ville et son port que nous trouvons plutôt agréable.

Il est temps de quitter Ushuaia et de partir direction l'aéroport (à pied avec les énormes sacs sur le dos, histoire de bien en chié une dernière fois).

Nous partons pour trois jours d'aéroports, avions et de train pour arrivé à Montpellier.

Le retour est interminable, c'est super long. Et il faut avouer que nous sommes un peu déprimé. Nous avons aucune envie de rentré mais toutes les bonnes choses ont un fin comme on dit.

Ce voyage est pour moi la réalisation d'un rêve. Partir loin de ce que je connais pour découvrir le monde et d'autres modes de vie. Une superbe expérience que je renouvelèrais obligatoirement !!!


PS : après avoir supporter le caractère de chacun, pas toujours facile à gérer, entre le mauvais temps et le manque de confort, on est toujours ensemble ! 😀