Je voudrais expliquer pourquoi j'ai mentionné la citation "La terre n’est qu’un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens".
Cela fait référence au livre d'André Brugiroux « La terre n’est qu’un seul pays » paru en 1977.
André Brugiroux (né en 1937) est défini comme globe-trotter et écrivain français sur Wikipedia.
Il a visité presque tous les pays et territoires du monde entre 1955 et 2005.
En juillet 1977, cela faisait presque une heure que je levais le pouce à la sortie de Toulouse pour aller en direction de Castelnaudary. A l'époque, il n'y avait pas de système de covoiturage ni de smartphone. Il fallait faire du stop pour voyager pas cher.
Nous étions une bonne vingtaine, échelonnés sur une grande artère, tous les cinquante mètres environ, attendant qu'une voiture veuille bien s'arrêter pour proposer de monter. Au bout d'un certain temps (faire du stop, c'est pas forcément très rapide...) une voiture s'arrête juste à côté de moi et le conducteur m'invite à grimper. Pourquoi moi et pas un autre ? hasard ? Avais-je une bonne tête ? (je n'ai même pas pensé à le demander au moment de descendre).
Ouah, quelle rencontre...! Les 60 km qui ont suivi, ont passé très vite. Pendant près d'une heure, André Brugiroux (je ne le connaissais pas à l'époque) m'a parlé de son tour du monde : il avait parcouru 400 000 km en stop avec un dollar par jour à travers 135 pays sur tous les continents. Et quand il m'a pris en stop, il parcourait la France et faisait des conférences, présentant son expérience et son livre.
→ Si MyAtlas avait existé à l'époque, l'aurait-il utilisé ?... 😉
Cette rencontre fut très enrichissante et a renforcé mon envie de voyager et surtout de rencontrer les autres dans leur diversité.
Pour la petite histoire, j'ai eu l'occasion de revoir André Brugiroux il y a une dizaine d'année au salon international du livre à Passy (près de Sallanches), mais... nous ne nous sommes pas reconnus.
Ci-contre, dédicace du livre que j'ai conservé.
La citation : « La terre n’est qu’un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens » est de Bahá’u’lláh (1817-1892). André Brugiroux l'a placée au début de son livre.