C'est parti pour des mois de voyage le long de la colonne vertébrale de l'Amerique du Sud.
Mai 2017
365 jours
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Le départ de ces mois de voyage s'est donc effectué le 11 mai au soir. Un Paris - Madrid pour la mise en bouche avant les 11h de vol (entièrement de nuit) entre Madrid et Santa Cruz de la Sierra, ville accueillant la majorité des vols internationaux de Bolivie de par sa localisation en plaine, en bordure de la forêt amazonienne à l'est et des Andes à l'ouest. Le vol s'est déroulé sans problème, avec même un peu de sommeil à la clé. Point négatif, les films ne marchaient pas...

Une fois arrivé, les formalités d'entrée expédiées, il était temps de rejoindre l'auberge de jeunesse. Santa Cruz n'a pas d'énorme charme hormis sa place du 24 septembre (plaza 24 de septiembre), l'occasion de prendre le temps de récupérer du vol à l'auberge entre 2 promenades!

Le 13 mai, il est déjà temps d'aller vers la 2ème étape, Sucre, dont j'attends énormément!

Plaza 24 de septiembre
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Le trajet Santa Cruz de la Sierra - Sucre a été effectué en avion via une escale à Cochabamba. L'occasion d'un premier contact avec le pied des Andes offrant des vues superbes du ciel.

Sucre est une ville coloniale de 300 000 habitants nichée 2800M d'altitude. C'est ici qu'à été signée la déclaration d'indépendance de la Bolivie en 1825. Classée au patrimoine de l'UNESCO en 1991, elle est considéré comme la plus belle ville du pays. En effet, ses bâtiments blancs aux toits en tuiles lui donne un charme de fou et invite à la promenade ce que j'ai fais ce 14 mai en me baladant dans les rues du centre ville ainsi que jusqu'au Mirador de la Recoleta donnant un panorama sur la ville e les montagnes l'encerclant.

Le premier jour était essentiellement basé sur la promenade dans la ville, le deuxième a été passé avec Kevin, Natascha et Jasmin, bolivien, allemande et autrichienne . Kevin nous a invité à déjeuner chez lui le midi, avec sa famille. Au menu repas bolivien avec une soupe, du piqué (viande et riz, accompagnée d'une sauce piquante à base de locoto, espèce de piment extra fort) et du jus de tumbo, juste excellent.

Dans l'après-midi le plan était de visiter un site où on pouvait apercevoir des empreintes de dinosaure mais le parc est fermé le lundi... On est reparti avec Kevin et ses amis en ville à l'arrière d'un pick up, à la bolivienne, et a 19h, j'ai pris un bus pour Potosi, ville la plus haute du monde à 4100M d'altitude, dernière étape avant le Salar de Uyuni...

Sucre
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Potosi...grande ville la plus haute du monde, logée à 4100m d'altitude, sur l'altiplano, au pied du Cerro Rico, cette montagne qui a fait de cette ville à un moment, la plus peuplée d'Amerique. Le Cerro Rico regorge de minerais et a été (et est toujours) exploité par de nombreux mineurs sont des milliers y ont laissé la vie. Aujourd'hui encore, Potosi compte plus de 100 000 habitants et présente un charme certain de par son passé de ville coloniale, elle qui fut un centre important pour les espagnols durant la colonisation.

J'ai été impressionné par la localisation de cette ville, au milieu de nul part, où il est quasi impossible de trouver une rue plane tellement le relief est marqué.

Entre deux promenades à la découverte de la ville, je suis parti en randonnée sur 8kms jusqu'à la Laguna Kari Kari, à 4400m. Autant dire qu'évidemment, ca grimpe sévère mais ca se fait tranquillement en 4h aller/retour malgré l'altitude. Au bout du chemin, un lac dont on fait vite le tour avec quelques flamants roses.

Au final, malgré une seule petite journée à Potosi, le charme et la localisation si spéciale de cette ville en fait une étape quasi obligatoire à tout séjour en Bolivie, et ce d'autant plus qu'elle est sur le chemin du Salar de Uyuni, prochaine étape du roadtrip!

Potosi
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On y est, le site que j'attendais énormément en Bolivie. Le Salar, les volcans, la faune... Mais avant de découvrir ces espaces immenses, le trajet Potosi - Uyuni faisait office d'avant goût, avec passage de cols, de vallées ensoleillées, lamas... 200kms de superbes paysages, ouvrant sur un espèce de no man's land plat où est implantée le village d'Uyuni, ancien point de passage de la ligne de chemin de fer Bolivie - Chili (pour chercher l'accès à la mer), qui s'est développé avec l'arrivée du tourisme.

Trouver une agence (impossible en indépendant) pour decouvrir le sud ouest bolivien a été une formalité vue leur nombre en ville.

Le rendez-vous est donné le lendemain à 10h30 pour partir direction une fabrique de sel puis le désert en lui même, où l'on a roulé pendant la journée 75kms. Que dire, du bleu en haut, du blanc en bas, des montagnes partout au loin et l'immensité salée tout autour. Sans un vent fort qui accompagnera notre jeep pendant les 3 jours d'excursion, il n'y aurait pas un bruit. L'après midi est ponctué d'arrêts réguliers, dont un sur l'ile Incahuasi, posée là aussi on se demande pourquoi au milieu du salar, et hébergeant les plus hauts cactus de Bolivie (cf: photos).

Le coucher de soleil se fera sur le salar, avant de rejoindre notre hébergement de sel et faire face à la nuit froide (-10 à -15), sans chauffage, avec un empilement des couches nécessaires!

Le lendemain, c'est journée volcans et lagunes, avec passages réguliers de cols, stops sur le chemin pour découvrir les lagunes posées au pied des volcans et montagnes ainsi que les animaux qui les fréquentent, lamas, flamans roses et même renard des Andes. Les paysages sont incroyables, l'impression d'être sur Mars parfois tant la terre est rouge, et le milieu hostile (fort vent et froid glacial, logique à plus de 4000m).

La 2ème nuit se fera au pied de la Laguna Colorada, qui en fonction de la météo, de la lumière du soleil, des sédiments...prend une coloration rouge. Le jour où j'y étais, je ne l'ai que peu vu mais le site reste magnifique. Encore une nuit glacial dans un hébergement de fortune à flanc de montagne!

Et le matin, réveil à 4h30 pour assister au lever du soleil sur un site d'où jaillit des fumerolles, le tout enrobé d'une agréable odeur de soufre qui passe tellement bien au réveil... Vers 9h nous arriverons à la laguna verde (au pied du volcan Lincancabur qui culmine à quasi 6000m) censée avoir une couleur verte que nous distinguons peu, avec la glace présente (oui, il caille toujours autant). A 9h30 le 3ème jour je quitte l'excursion pour passer la frontière chilienne, direction San Pedro de Atacama! 🇧🇴➡🇨🇱

Salar de Uyuni et réserve Edgardo Avaroa
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La frontière entre la Bolivie et le Chili se trouve à proximité de la laguna verde. Le passage se fait via un stop dans un petit bâtiment et après avoir versé l'équivalent de 2€ pour sortir et m'être fait tamponner le passeport, direction le bus qui m'emmène à San Pedro de Atacama, 45min plus loin, et une bonne vingtaine de degrés en plus.

L'ambiance y est vraiment différente, le village à une tête de far west et fait penser à un western. Au loin se dressent les Andes, comme se soulevant de terre. Ces montagnes m'impressionnent, le volcan Licancabur, le même que celui à proximité de la laguna verde est superbe et domine le désert de l'Atacama.

Les 3 jours à San Pedro me donneront l'occasion de faire un tour dans a vallée de la lune, espace désertique en partie recouvert de sol dont on comprend le nom en s'y promenant: tout est sec, rocailleux... L'occasion, pendant ce tour, de rencontrer Jimmy, un péruvien, qui m'emmenera manger dans un resto/bar avec concert de Cuella (pas sûr de l'orthographe), musique traditionnelle chilienne, et dégustation de pisco, le fameux cocktail dont chiliens et péruviens s'attribuent la création.

J'ai recroisé Jimmy le lendemain, et nous sommes allé faire un tour dans la vallée de la mort aussi, très sèche...avant que la pluie n'arrive... Il ne pleut que 3 fois par an à San Pedro, une fois tous les 50 ans plus loin dans le désert de l'Atacama, c'est tombé sur moi!

Le soir même j'ai pris un bus de nuit très confort pour Arica à l'extrême nord chilien, sur la côte pacifique, porte d'entrée du parc national Lauca. Sur place, déception, il n'y a pas assez de touristes pour y organiser des tours du coup je repars le lendemain matin pour la Bolivie et sa capitale la plus haute du monde, La Paz. Le trajets donnera un aperçu du parc Lauca puisqu'on le traverse, l'occasion d'admirer le volcan le plus haut de Bolivie, le volcan Sajama, lui aussi majestueux...!

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La Paz, la capitale de la Bolivie (encore que, Sucre porte aussi ce titre, au regard de son importance historique) est la capitale la plus haute du monde, installée dans une cuvette à 3800m d'altitude alors que sa ville satellite, El Alto, est à plus de 4100m ce qui lui vaut de partager avec Potosi le titre de ville la plus haute du monde. La Paz et El Alto forment un ensemble de plus de 3M d'habitants.

L'arrivée à La Paz après un long trajet depuis Arica (Chili - côte pacifique) n'est pas si simple, le passage de 0 à 4000m d'un trait et la pollution (on y reviendra) me vaut un bon gros mal de crâne le soir, du coup, soirée au calme (comme souvent pendant le voyage, hormis la petite fiesta chilienne avec le péruvien).

Le lendemain je pars découvrir le centre-ville au creux de la vallée. C'est une ville unique, je n'ai pas souvenir d'en avoir vue une de ce type avant, aucune rue n'est à plat, les pentes d'El Alto degueulent les habitations précaires en brique vers la Paz offrant un paysage urbain incroyable, de bâtiments donnant l'impression de se chevaucher et de rues en pente que les véhicules souvent anciens ont du mal à absorber, crachant une fumée noire parfois impressionnante. L'odeur de pollution vous saisit dès que vous sortez d'un bâtiment.

Malgré ça, j'ai adoré cette ville, marcher dans ces rues défoncées, me balader dans les différents stands de street food, arpenter 'es rues piétonnes, découvrir les quelques bâtiments d'intérêt et surtout survoler en téléphérique ces pentes. Au final j'ai donc plutôt bien accroche a cette capitale atypique!

Je suis resté 4 jours à la Paz dont une demi journée passée à Tiwanaku à 60kms, berceau de la civilisation du même nom datant d'avant même les Incas. J'ai trouvé le site est un peu décevant (quelques vestiges en extérieur) alors que les deux musées accompagnant le site et visités à la fin (un musée avec des objets type céramique, de chasse etc... et un autre avec des statues dont la principale fait plus de 7m) étaient assez intéressant.

J'ai également passé une journée à descendre la "ruta de la muerte " (route de la mort) en VTT. Cette route désormais utilisée quasi uniquement par les vélos nous emmène de 4500m à 1500m pendant une quarantaine de kms, bordée d'un côté par des falaises, de l'autre par un ravin probablement impressionnant si le brouillard dense avait donné l'occasion à notre groupe (9 personnes) de le voir. La descente s'est donc effectué dans le brouillard et sous la pluie et un froid bien désagréable durant 2 tiers de la descente qui nous a pris 4h avec stops pour quelques consignes de sécurité et p'tit dej et repas.

J'ai vraiment bien aimé faire cette descente qui changeait avec les visites plus classiques effectuées depuis le début du voyage (marche, tours encadrés en vans...) et les conditions difficiles rendent l'expérience un peu plus unique!

Derrière ces quelques jours paceños (à la Paz), il est temps de découvrir un autre paysage, le lac Titicaca et des rives à cheval sur la Bolivie et le Pérou!

La Paz - Ruta de la muerte
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Pas facile de tenir le rythme de mon avancée sur le blog, dans les faits aujourd'hui je suis déjà au Pérou mais avec une dizaine de jours de retard, voici un article sur le lac Titicaca (lac le plus haut du monde à quasi 4000m). Après environ 3h de route depuis la Paz, je suis arrivé à Copacabana, dernière étape en Bolivie avant le passage au Pérou.

Comme souvent la route est superbe, avec par moment vue sur le lac et sur la Cordillera Réal, chaîne de montagne à côté de La Paz, culminant à plus de 6000m. Il fait toujours relativement frais à Copacabana, je sui à quasi 4000m et vais rester au final 3 jours. Une journée pour visiter la ville et la colline à proximité, une journée pour visiter l'Isla sel Sol, et une journée plus calme entre promenade et hôtel.

Copacabana reste un village agréable, très connu en Bolivie et au delà de par son lien avec la religion. La vierge de Copacabana fait en effet l'objet de processions régulières drainant des fidèles de toute la Bolivie et au delà. D'ailleurs, à priori la plage de Rio s'appelle ainsi en l'honneur de cette vierge.

Le 2ème jour je suis parti sur l'Isla del Sol, île sacrée des Incas (honnêtement j'ai plus l'histoire en tête, même s'il y a un lien avec le soleil). Toujours est-il que l'île est habitée depuis des siècles et que les Incas y avaient développé la culture en terrasse (différents types de pomme de terre notamment). Malgré une pluie régulière toute la matinée, je suis parti en rando pendant 3h sur l'île avec comme souvent des dénivelés importants. Le retour à Copacabana reste un peu long en bateau (2h minimum) mais l'excursion sur l'île était plutôt agréable malgré le temps.

Par la suite, il était temps de dire au revoir à la Bolivie, pays dont les paysages sont hallucinants, et les visages et sourires si marquants, pour dire bonjour au Pérou où je resterai probablement plus d'un mois. J'ai passé 1 jour et demi à Puno, ville également sur le lac, sans aller sur les iles Uros, à priori très touristiques et sans grand intérêt au final.

Fatigué de la pluie et du froid, j'ai donc décidé de ne pas m'attarder plus en altitude et redescendre chercher le soleil vers Arequipa, au sud-ouest du Pérou...

Lac Titicaca
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Arequipa...2ème ville du pays, j'en avais lu beaucoup de bien et je n'ai pas été déçu. C'est le 1er vrai gros coup de coeur pour une ville. Elle rassemble le charme des villes coloniales, le dynamisme d'une capitale régionale (1,5m d'habitants) et un climat agréable qui fait tellement de bien après la pluie et le froid des derniers jours.

Au final, je suis resté à Arequipa et dans sa région une dizaine de jours, partagés entre la ville, l'ascension du volcan Misti (2 jours) qui surplombe la ville et 3 jours dans le canyon Colca (le 2ème plus profond du monde après un autre canyon péruvien).

La ville est donc magnifique, et comprend comme toutes les villes fréquentées jusqu'alors une place centrale appelée place d'armes, centre de rassemblement pour les habitants, et souvent agréable avec bancs et végétation. A Arequipa, la place est encadrée de bâtiments à arcades et par la magnifique cathédrale de la ville. Je me suis pas mal promené dans le centre et ses rues alternant entre le quasi piéton et d'autres où traverser est moins évident (les péruviens ont la conduite sportive) ainsi que dans le quartier de Yanahuara qui offre un point de vue sur la ville et le volcan.

Le volcan, le Misti, 5800m. Je me suis mis en tête de le grimper. Le voir dominer la ville m'a donné des idées et je suis parti ave. Un groupe de 15 et 2 guides pour 2 jours. Réveil à 6h pour un début de montée vers 11h30 (tu sens la grosse organisation alors qu'il n'y a qu'1h30 de route entre le centre et le début de la rando). Au programme du 1er jour, 5h de rando avec des sections plus ou moins difficile mais sous des températures agréables. On démarre vers 3500m pour installer le campement vers 4500m. C'est parti pour monter la tente (ok j'ai pas campé depuis X années, j'ai mal aux jambes la nuit tombe et le froid avec, pas simple!). Une fois le campement prêt, le coucher de soleil et lumières de la ville s'offrent à nous, c'est magnifique... Le temps d'ingurgiter des pâtes et un thé à la camomille (festives ces vacances...) a 18h30, on est couché à 19h30 pour un réveil à... 0h40 (au secours). Autant dire qu'une nuit en tente à 4500m, il fait pas chaud, sur un matelas d'abdos, le réveil est pas trop dur vue la profondeur du sommeil... Début de la rando à la frontale vers 2h après un petit dej, le programme du jour, sur le papier, c'est 6h de marche. On grimpe tant bien que mal jusqu'à 6h du matin et assistons à 5500m à la levée du soleil. C'est magnifique, il se lève derrière le volcan, offrant donc un immense cône d'ombre sur la vallée et Arequipa... Superbe. Le guide nous annonce ensuite qu'il reste 3h jusqu'au cratère, 4h jusqu'au glacier nous faisant comprendre qu'on avance pas des masses... Plus la descente derrière, le vent et la neige qui se lèvent, perso avec 5-6 autres on dit stop. La vue est magnifique et j'en ai plein les bottes, la descente est à pic et prendra 3h, demi-tour sans regrets, encore moins quand le lendemain on me dira qu'en haut il y a un peu de fumée dans le cratère et que le glacier n'est pas fou. J'aurai préféré qu'on me dise 10-12h de marche dès le début pour avoir le mental et aller au bout. Ca reste malgré tout une super expérience, c'était superbe et le plus haut point que j'ai amais atteint à ce jour. A voir si je tente un 6000m dans les prochaines semaines, je n'ai pas en tout cas l'impression de ressentir les effets de l'altitude de manière trop importante. Je vais revenir j'aurai un N'golo Kanté dans chaque poumon 😂😂

Après 1 jour de repos je suis parti avec français(e)s rencontrés sur le volcan vers le Canyon Colca, un site immanquable au Pérou. Départ 4h du matin pour 3-4h de route , on prend un van pour les tours mais on a décidé de partir en rando seuls, ca se fait. Le 1er jour, après un stop pour voir les majestueux condors, nous faisons 6h de marche, que de la descente pour dormir dans le hameau de Llahuar, 4 baraques en tôle ou en bambou mais...des sources d'eau chaude. Quel kif après la rando...

Le lendemain on prend le seul bus de la journée entre Llahuar (ouest du canyon) pour Tapay (est). La route est vertigineuse, taillée à flanc de montagne, et les paysages sont là aussi superbes. De Tapay, on descendra, montera, descendra pendant 6-7h mais la rando est accessible. Nuit dans l'oasis de Sangalle avait d'attaquer le dernier jour, le plus dur: grimper de 2100 à 3200m un chemin, d'abord à la frontale puis au lever du soleil. On nous annonce 3h. On commence à 5h pour se garder une large pour le bus de 9h. Au final ce se fait en 2h15-20, on a donc le temps de s'enfiler un énorme p'tit dej avant le bus. La route du retour sera en tour avec des anglais, l'occasion de s'arrêter regarder un volcan en éruption, se baigner dans des sources d'eau chaude de nouveau etc...


Au final, Arequipa aura été une étape agréable, parfois dure physiquement mais je recommande à toutes personnes passant au Pérou de s'y arrêter, elle en vaut la peine! Next stop: Nazca et Huacachina!

Arequipa - Volcan Misti - Canyon Colca
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Une fois Arequipa quittée, je fais route pour un rapide stop vers Nazca et ses fameuses lignes. Après une nuit de route, j'arrive à Nazca un dimanche matin à 6h, autant dire que c'était désert .

L'idée était de se poser dans un café et bûcher un peu les agences pour m'offrir un tour en avion au dessus des lignes. J'ai vite renoncé vue la ville morte qu'était Nazca à cette heure et me suis fais accosté par un mec proposant des vols. Après avoir discuté en marchant et voyant que je trouverai rien d'autre d'ouvert, je le suis dans son agence et me voit offrir 35min de vol pour 65€ environ dans un avion à 6 places avec donc la fenêtre.

Le transfert à l'aéroport s'effectue vers 10h pour un vol seulement à 14h15 au final (on était sur midi à l'origine...). Après avoir tué 4h à l'aéroport, le ventre vide, j'y reviendrai, on décolle à 8: 6 passagers, le pilote et le copilote.

On se sent pas forcément en insécurité dans un coucou de ce type (il n'y avait pas de vent) par contre mon estomac se rend vite compte qu'il aura du mal à encaisser les virages de l'avion, qui a chaque figure pointait son aile vers le sol pour nous l'indiquer.

Au final, j'ai supporté le vol, qui était vraiment impressionnant, tant par les paysages que par les lignes de Nazca tracées au sol ou à flanc de montagne. Ici un colibris, là une araignée, un singe, une figure humaine... Le mystère de ces lignes n'est pas complètement résolu mais elles sont réellement impressionnantes!

Une fois le vol terminé, j'embarque assez rapidement vers l'oasis de Huacachina pour 2 jour plus cools à base de soleil, chaleur, désert de sable et surf des sables. L'étape est agréable même si Huacachina est minuscule et superficielle (les bâtiments font très touristiques). 2 jours suffisent donc amplement pour monter dans un buggy voir le désert (coucher de soleil superbe) et tester le surf des sables une petite heure.

C'en est terminé pour cette étape en plaine, retour dans les montagnes avec un temps fort du voyage, direction Cusco, sa vallée sacrée et son légendaire Machu Picchu...

Nazca - Huacachina
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Je suis resté au global environ 2 semaines à Cuzco et sa région. 15 jours divisés en:

- 5 jours de trek (le Salkantay trek, du nom de la.montagne au pied duquel nous passerons),

- 1 jour dans la vallée sacrée,

- 1 jour à la montagne colorée,

- le reste à Cuzco, entre visites, repos et dégustation de Pisco!


On abordera Cusco plus tard mais pour l'heure, je vais revenir sur le Salkantay trek.

Cette randonnée de 5 jours nous emmène sur 60kms vers le Machu Picchu.

Le premier jour est soft, 5-6 kms, pour arriver en début d'après-midi non loin du Salkantay, culminant à plus de 6000m. L'après midi permettra de faire une petite promenade d'une heure pour voir un lac au pied d'une montagne (à côté du Salkantay) d'un superbe bleu turquoise. Après une nuit glaciale, un réveil à 4h au maté de coca, il est l'heure de partir pour le gros morceau du trek: 22kms!

Le matin est la partie la plus dure, une ascension régulière pour atteindre 4600m soit le col permettant de passer dans la vallée. Après un stop devant une autre lagune et les explications du guide sur le rapport à la nature et à la montagne des Incas, nous arrivons au lieu de déjeuner. L'après midi se résume en une longue descente vers le camping de la 2ème nuit (moins froide) qui se situe dans la vallée.

Le 3ème jour est plus cool, petite marche le matin, sur du plat, et gros déjeuner avec guacamole, ceviche, légumes...le tout sous un grand et chaud soleil. Le lieu du déjeuner invite à la farniente (hamac) mais on repart rapidement en van pour le 3ème camping où après avoir lâché nos affaires, nous nous dirigeons vers les sources thermales... Le bonheur de s'y relaxer alors que la journée de la veille reste encore présente dans les jambes, et les ampoules commencent à faire leur apparition sur les pieds... Le soir, une soirée est organisée au camping, l'occasion pour notre petit groupe de trek de passer un moment sympa entre bières et piscos.

Le réveil sera assez cool avec un léger à 7h (grasse matinée!) pour faire de la tyrolienne! 5 traversées dont une d'un kilomètre, parfois à 300m de haut. Ca a été une première pour moi et est resté un moment super sympa, avant de repartir en van de nouveau pour Hidroelectrica. De ce village, il nous reste 12-13kms pour rejoindre Aguas Calientes, au pied de la montagne du Machu Picchu. Ces quelques kilomètres le long de la voie ferrée sont vite avalés, et la soirée sera calme, partagée entre deux bonheurs: retrouver une douche chaude et retrouver un vrai lit!

Le 5ème jour est le jour J! Réveil à 3h30 pour un RDV au 1er check point précédant l'ascension du Machu Picchu à 5h. De là, notre guide nous laisse et nous grimpons les 400m de dénivelé jusqu'à l'entrée du site en 50min. L'occasion, après quelques minutes d'attente, de pénétrer au sein de la cité mythique inca... C'est un bonheur de découvrir ce site a la fraîche, de voir les nuages aller et venir entre les ruines et les montagnes. Après une visite guidée, je grimpe sur "la montaña Machu Picchu", 600m plus haut. Le pas est rapide, ayant un bus pour rentrer à Cuzco quelques heures après (partant de Hidroelectrica, soit 12-13kms) mais la vue de la haut est superbe.

J'ai passé au total 5h sur place, 5h qui ont défilé très rapidement...mais ne seront pas oubliées de sitôt. Le site mêle vestiges incroyablement conservés et environnement naturel superbe. Je repars de cette montagne sacrée tellement content de l'avoir découverte, encore plus après ces 5 jours de trek...

Salkantay trek - Machu Picchu
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Ces 15 jours à Cusco er sa région auront été l'occasion de pouvoir vraiment profiter de la ville et des festivités s'y tenant: en effet, juin est l'occasion de célébrer la religion par de nombreuses processions (célébrations de Corpus Christi) mais surtout de fêter l'Inti Raymi, fête du soleil le 24 juin, donnant lieu là aussi à des processions dans la ville, en ce jour qui était le plus important pour les.incas car célébrant le solstice d'hiver.

Au delà de ces célébrations, la capitale de l'empire inca est agréable, vivante, regorgeant de monuments, de musées, de restaurants et de quartiers assez sympas, notamment celui de San Blas, sur une petite colline, ayant des airs de Montmartre avec ces rues piétonnes et ses boutiques bobos branchées. Malheureusement, je n'aurai que peu de photos de Cusco, celles ci étant sur ma carte mémoire verrouillée suite à un passage dans un café internet qui me l'a bloqué (j'ai pu néanmoins copier les photos sur mon disque dur externe).

Je suis également parti à la journée vers la Montaña Colorada, a quelques heures de route puis de marche de Cusco, elle culmine à 5000m et comme son nom.l'indique, présente plusieurs couleurs. Bien qu'étant très touristique, cette excursion aura été agréable, majoritairement passée avec un couple franco-allemand.

Enfin, la position centrale de Cusco rend facile la visite de la Vallée Sacrée chère aux Incas car présentant 3 villages datant de cette époque (Ollantaytambo, Chinchero et Pisac), un site servant de laboratoire agricole (Moray, où était testées les cultures de maïs, de pommes de terre, de céréales...), et un site d'extraction de sel (Salineras de Maras, datant d'avant les Incas). Cette journée un peu effectuée au pas de course (je commence à compter les jours pour retrouver 3 ami(e)s début août en Colombie) a néanmoins permis de se rendre de nouveau compte de la richesse de cette civilisation Inca.

Au final, ces 2 semaines autour de Cusco m'auront vraiment permis de prendre le pouls de l'histoire du Pérou et de ses racines, et c'est avec plein de souvenirs que je la quitte pour Puerto Maldonado et l'Amazonie!

Cusco - Vallée Sacrée - Montaña Colorada
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Après ces 15 jours dans le berceau Inca, il était temps de lâcher les pierres pour les joies de la jungle et de ses habitants tous plus sympathiques les uns que les autres, à savoir certains animaux présents dans ce petit bout du poumon vert de notre planète, à savoir la forêt amazonienne!

Pour cette 1ère expérience de la jungle, je suis allé à Puerto Maldonado à 8h de bus de Cusco, la grande ville de la jungle du sud-est péruvien (Iquitos, au nord-est, est plus grande et est je crois la plus grande ville du monde inaccessible par la route, avion ou bateau obligatoire).

Après un petit tour de cette ville sans charme, j'ai sondé 3-4 agences pour avoir une idée des prix de 2-3 jours dans la jungle. Au final, j'en retiens une qui m'emmènera à côté du Lac Sandoval. Au programme, 45min de bateaux sur le rio Madre de Dios (affluent de l'Amazone) puis 1h de marche dans la boue puis 30 min de pirogue sur le lac pour arriver au lodge. La suite du séjour d'organiser entre observation de caïmans de nuit (pointer vos lumières sur le lac et si vous voyez 2 points rouges c'est les yeux...ah oui bien), de perroquets, d'oiseaux, de loutres, quelques singes, grenouilles, araignées, arbres, pêche au piranha (je suis vraiment pas patient...rester assis sans bouger c'est pas pour moi) et sortie de nuit dans la jungle.

Bon moment que cette sortie quand le guide (au top d'ailleurs) nous sort "allez on éteint les lumières pour sentir la jungle " Ah oui, ces bruits de grenouilles, singes et autres bestioles non identifiées. Et le top, 30 mètres après avoir rallumé les frontales, on tombe sur un serpent corail. Le guide (qui n'en avait pas vu depuis 3 ans) ne trouve rien de mieux que dire: si il vous mord, vous mourrez en 2h. La sérénité.

Le retour se fera via le même chemin, avec en milieu d'après midi un avion à destination de Lima pour voir la capitale et s'orienter vers le nord du Pérou!

Lac Sandoval - Amazonie
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Un article pour résumer plusieurs étapes effectuées rapidement (je vous vois venir, non j'ai pas trop la flemme!), à savoir Lima (3 jours), Huaraz (1 jour), Trujillo (2 jours) et Mancora (3 jours). J'ai donc enchaîné quelques heures de bus dernièrement, je vous renverrai vers Google pour mieux situer ces lieux!

Lima donc...avis mitigé. Je n'en attendais pas grand chose et effectivement je n'ai pas eu de coup de coeur pour la capitale péruvienne. J'y ai passé une demi journée dans le centre historique à m'y promener, me poser sur la Plaza de Armas, marcher dans le quartier chinois, et surtout enfiler un gros pisco avec un musicien qui filait à Toulouse pour l'anniversaire de Bernard Lavilliers 2 jours plus tard à l'occasion d'un festival dédié aux musiques du monde. J'avoue ne pas avoir vérifié s'il me racontait n'importe quoi ou pas.

Je logeais dans le quartier de Miraflores, le plus sûr, le plus moderne aussi. Peu d'intérêt si ce n'est le front de mer et son parc, idéal pour se remettre à courir. 3 jours étaient plus que suffisants, et j'ai ensuite filé à Huaraz.

Cette ville est situé à proximité du plus haut sommet péruvien et la région est connue pour ses treks de renommée. J'avoue avoir un peu moins la gnac dernièrement à repartir pour une semaine de rando donc je me suis contenté d'une journée à la Laguna 69 (ça me fait penser que je devais regarder d'où venait ce nom...) aux eaux turquoises et limpides... Promenade sympa, assez simple même si l'absence de soleil rendait le spectacle un peu moins beau que ce qu'il aurait dû...

Le soir même j'ai pris un bus de nuit pour Trujillo et là...J'avoue avoir pour le coup du un coup de coeur pour cette ville coloniale aux couleurs superbes! Au delà de l'architecture de la troisième ville péruvienne (après Lima et Arequipa), 2 sites historiques sont situés à proximité: las huacas del sol y de la luna, et Chan Chan.

J'ai été bluffé par les huacas, sorte de pyramides datant d'avant les incas (civilisation des Moche), abandonnées pendant des siècles et sur lesquels les archéologues se penchent seulement depuis 1991! Mais comment on a pu laisse ce trésor à l'abandon aussi longtemps, comment ce site n'est pas trop dans les radars des visiteurs du Pérou! Une pyramide d'une vingtaine de mètres, bien conservée, des peintures, des traces de l'ancienne ville...j'ai adoré la visite avec une guide dynamique à souhait et ne comprend vraiment pas comment ce site n'est pas plus mis en valeur.

Le lendemain, visite de Chan Chan, ancienne capitale de la civilisation Chimu qui a disparu pêle-mêle à cause d'un tremblement de terre, du changement climatique et de l'arrivée des Incas dans la région. Chan Chan vaut aussi le coup d'oeil avec des murs qui tiennent debout depuis des siècles, et des vestiges archéologiques conservés au musée.

J'ai quitté Trujillo super content d'y avoir mis les pieds, et ca reste pour moi la plus belle ville depuis le début avec Arequipa. La suite, c'est direction Mancora pour, après 2 mois, la plage et la.baignade, enfin! Concrètement les 3 jours la bas se sont résumés entre plage, piscine, hamac, bronzette, couchers de soleil sur le Pacifique, rencontre de 3 français aussi en vadrouille avec qui partager l'happy hour (2 piscos ou mojitos pour 4,5€, dur...). Cette étape farniente à fait du bien pour repartir vers la montagne, l'Équateur et la ville de Cuenca!

Lima - Huaraz - Trujillo - Mancora
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2ème quinzaine de juillet et je retrouve mes potes début août à Bogota puis Carthagene. Vu les distances, et vu tout le bien que j'entends sur la Colombie, il est grand temps de passer la seconde, et donc, de traverser l'Équateur assez rapidement! Au final, je ferai 2 étapes dans le pays, Cuenca au sud, et Quito la capitale, le tout en à peine une semaine. Tant pis pour ce pays, je privilégie le sud de la Colombie étant donné que je n'y repasserai probablement pas derrière.

Cuenca donc... 3ème ville du pays derrière Guayaquil et Quito, est une ville coloniale fondée par les espagnols au 16ème siècle. J'y suis resté un jour et demi, le temps der balader dans ses rues et profiter de l'architecture. Je vous avoue avoir été un poil déçu, ayant lu que c'était une ville vraiment superbe. Au final, de nombreux bâtiments et eglises présentent une architecture sympa mais je m'attendais à mieux. Cette ville me fait un peu penser à Sucre en Bolivie. Ayant vite fait le tour (un peu plus de 300 000 habitants), j'ai décidé de pas trop m'y attarder et filer vers Quito où pour le coup je suis resté 4 jours (et ai plutôt bien accroché)!

Cuenca
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Quito, 2ème capitale la plus haute du monde après la Paz, à quasi 3000m d'altitude, se tire sur 50 kms de long et une quinzaine de large, coincée entre 2 chaines de montagne.

Pour moi, la plus belle des capitales des pays que je verrai en Amérique du Sud (je ne suis pas encore arrivé à Bogota mais des échos que j'ai entendu, ça n'est pas aussi beau). J'ai adoré la Paz et son ambiance mais du point de vue architectural, le centre historique de la capitale équatorienne vaut le détour. Des bâtiments coloniaux partout, des églises superbes, des vues sur la ville valant une petite montée, je garderai un bon souvenir de la ville.

Le 1er jour j'ai visité son centre historique, sa cathédrale, son église "la Compania de Jesus" dont l'intérieur est couvert d'or (photos interdites, je vous renvoie vers google!), son panecillo (petite colline avec vue sur la ville), ses petites rues... Une ville agréable, quoique morte le soir pour une capitale (en tout cas son centre, je ne suis pas allé dans le quartier des affaires qui, paraît-il bouge plus mais n'a aucun charme.

Le 2ème jour direction le téléphérique pour une vue sur toute la ville depuis 4000m. En théorie on peut y voir "l'avenue des volcans", la chaîne s'étirant le long de l'Équateur, mais la.journée étant nuageuse, la vie était limitée... une grosse averse de grêle aura eu raison de mon petit tour à 4000m, retour en ville après quand même 2 bonnes heures au sommet.

Le 3ème jour, à défaut de voir les volcans de loin, direction le volcan Cotopaxi, le 2ème plus haut volcan actif au monde! Le van nous emmène à 4500m pour une mini rando de 1h jusqu'à 4800m. Là dessus je me dis que ca va se faire tranquillement, c'est sans compter le vent et...la neige qui commence à tomber! Au final, cette heure de montée sur une pente raide, avec le vent et la neige ne sera pas simple, le chocolat chaud dans le refuge en sera d'autant plus apprécié!

La descente se fera en VTT de 4500 à moins de 4000m, avec petite rencontre avec un renard des Andes au passage!

Le 4ème et dernier jour à Quito m'emmènera sur l'Equateur, le côté géographe reprend le dessus! Cette ligne est située à 25kms au nord du centre ville, à une bonne heure et demi de bus (majoritairement en site propre, bonjour le boulot 😉) et une ville, "la mitad del mundo" (la moitié du monde) y a été érigée. La visite se fait en 2 temps, un premier avec un petit topo sur une partie de l'histoire de l'Equateur, un autre avec visite du monument symbolisant l'Equateur, et 2-3 petits musées dont un dédié à l'expédition française (sous Louis XV) qui a permis d'identifier cette ligne virtuelle à ce niveau là.


Au final, mon séjour en Équateur aura été court (coucou la Colombie, j'attends beaucoup de toi!) mais m'aura permis d'apprécier Quito, en attendant peut être un prochain séjour plus long pour profiter de la campagne et de la côte pacifique!

Quito
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Ca y est, je suis passé en Colombie! 🇨🇴🇨🇴

Ce pays dont tellement de monde dit le plus grand bien, ce pays que je vais prendre le temps de découvrir pendant de nombreuses semaines, seul dans le sud avant l'arrivée d'amis puis de la famille!

Mais avant de retrouver tout ce beau monde, il reste du chemin à faire. Le passage de l'Équateur à la Colombie se fait via une journée sur la route entre Quito et Tulcan (ville frontière équatorienne), puis passage de la frontière à pied afin de joindre les 2 bureaux d'immigration et faire tamponner le passeport puis trajet d'Ipiales (ville frontière colombienne) à Pasto, via un stop au monastère de Las Lajas, église nichée au fond d'un canyon.

Je passe rapidement sur Pasto, ville sans grand intérêt en termes de tourisme, pour m'arrêter sur Popayan. Cette ville était présentée dans mon guide comme la 2ème plus belle du pays après Cartagena. Popayan est une ville coloniale, appelée la "ciudad blanca" de par la couleur des murs bâtiments. Tout le centre ville est ainsi, lui donnant fière allure, et me faisant tomber sous le charme, comme finalement toutes les villes ou centre-villes coloniaux fréquentés (Arequipa, Trujillo, Quito...).

Je suis resté quasi 4 jours par là, en me promenant seul, via un free tour (et apprenant que l'Université de cette ville est l'une des plus prestigieuses du pays, plusieurs présidents colombiens y étant notamment issus), etc en faisant une escapade aux thermes de Coconuco, à 30 kms de la ville, avec retour en VTT, histoire de descendre un col. Je suis aussi parti une demi journée à Silvia, village réputé pour les tenues traditionnelles portées par ses habitants et notamment par les jupes portées par les hommes.

Je ne regrette ainsi pas d'être passé en express en Équateur pour mieux découvrir ce sud colombien aujourd'hui encore peu fréquenté par les touristes de par son éloignement des principaux sites touristiques (la côte caraïbe notamment), et son histoire (une partie du sud était il y a peu encore à éviter de par la présence de guérilleros, et à 200-300kms plus à l'est se trouvent des régions de production de cocaïne, à éviter donc...).

Prochain arrêt: le plus grand site archéologique de Colombie à savoir San Agustin!

Las Lajas - Popayan
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San Agustin est le plus grand site archéologique de Colombie, lieu ayant accueilli une civilisation précolombienne pendant quelques millénaires avant Jesus-Christ. Des statues ont été retrouvés dans la région autour de San Agustin et restent remarquablement conservées.

J'ai passé une journée complète dans cette ville et autour avec une matinée de visite à cheval pour voir quelques statues sur 15kms, et un après-midi dans le parc archéologique.

Plus que les quelques statues vues à cheval, la vue sur le canyon du rio Magdalena (plus grand fleuve de Colombie, prenant sa source ici pour se jeter dans la mer des Caraïbes à Barranquilla) et les cascades s'y jetant valait largement le coup! Champs, plantations de café, quelques maisons disséminées...la campagne autour de San Agustin est plutôt agréable!


J'ai par la suite laissé le sud pour remonter un peu en direction de Bogota pour faire une étape dans le désert de Tatacoa, via une nuit dans la ville de Neiva (rien à y voir mais ville vivante) et une autre à Villavieja, village aux portes du désert de Tatacoa, où la piscine de l'hôtel était des plus agréables pour faire face aux 35 degrés.

Le désert se visite tôt le matin, départ 5h30 pour éviter les grosses chaleurs et faire une promenade de 3h à moto et à pied dans le désert rouge puis dans le désert gris. Évidemment, comme dans chaque désert que je fréquente j'ai eu un peu de pluie. Malgré ça, le désert rouge offre un paysage type ouest américain, toutes proportions gardées puisque ça reste très petit mais les formations rocheuses peuvent y faire penser...

C'était la dernière étape avant de découvrir la capitale Bogota!

San Agustin - Désert de Tatacoa
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Bogota, la capitale colombienne est la 4ème plus grande ville d'Amerique du Sud, plus ou moins equivalente en nombre d'habitants avec Lima.

J'y aurai fais 2 crochets, un début août en venant du sud pour récupérer mon pote JRet un autre pour récupérer la famille venue visiter la Colombie à l'occasion des vacances.

La ville, immense, comme le montre les photos prises en haut de la colline de Montserrate, présente un centre ville historique (la Candelaria) avec des bâtiments coloniaux et sera le quartier où j'aurai résidé durant les séjours ici. Je suis resté dans ce quartier, les autres ne m'étant pas spécialement attirés du point de vue de l'intérêt touristique.

La Candelaria présente donc de nombreux bâtiments coloniaux aux couleurs vives et est le quartier où de nombreux graffeurs exercent pour réaliser des oeuvres superbes que j'ai pu parcourir à l'occasion de l'excellent "Graffiti tour" de 2h, autour du quartier.

C'est aussi ici que se trouve la plaza Simon Bolivar, lieu central du pouvoir politique (palais présidentiel, ministères), mais aussi judiciaire (palais de justice). La place accueille également la cathédrale. Non loin de la place, le musée Botero m'a permis de découvrir cet artiste-peintre et ses oeuvres tout en rondeurs.

En surplomb de la Candelaria se dresse la colline de Monserrate, avec son église visible d'une bonne partie de la ville. Nichée à 3100m, celle-ci permet d'avoir une vue globale sur la ville et mieux en mesurer son immensité.

Bien qu'un peu fraiche (une vingtaine de degrés maximum) et souvent sous les nuages, Bogota , grâce à la Candelaria notamment, n'en reste pas moins plutôt agréable, au regard notamment de l'idée que j'en avais avant d'y arriver (ville plutôt grise, sans grand intérêt).

Bogota
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La Zona Cafetera est cette région située au centre ouest de la Colombie, regroupant 3 régions dont les capitales sont Armenia, Pereira et Manizales. Comme son nom l'indique, cette zone le principal centre de production du fameux café colombien.

Nous avons donc volé de Bogota à Pereira pour enchainer direct avec un peu de route pour le village de Salento, présentant un certain cachet et situé à 12kms de l'une des plus belles vallées de Colombie: la vallée de Cocora. Cette vallée à la particularité d'héberger les plus hauts palmiers du monde, culminant à 60m pour certains. Nous sommes donc parti pour une randonnée d'une quinzaine de kms au sein de la vallée et des montagnes la surplombant pour mieux admirer ces arbres magnifiques. La marche confirme la beauté du site, à ce jour le plus beau paysage de montagne colombien.

Le lendemain, nous sommes allé visiter une finca de café, en faisant un tour d'une petite heure avec un guide nous ayant expliqué les spécificités de cette finca et les grandes étapes de production du café.

De Salento, nous avons ensuite rejoins Santa Rosa pour passer une après midi dans les sources d'eau chaude de San Vicente, nichées en montagne et entourées de falaises boisées. Après midi détente bienvenue après les kilomètres dans la vallée de Cocora et ceux effectués à Salento et autour.

De Santa Rosa, direction Manizales pour un stop d'une nuit dans cette ville de 400 000 habitants, implantée dans les Andes à 2000m et présentant donc un certain nombre de rues en pente et un téléphérique. Bien que n'ayant rien de particulier d'un point de vue architectural, j'ai aimé l'ambiance s'y dégageant, le dynamisme et la localisation: la vue sur les montagnes verdoyantes entourant Manizales est magnifique...

La suite, c'est 4h de route pour rejoindre la trépidante Medellin...

Zona Cafetera
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Medellin...ville dont tout le monde a entendu parler, probablement de par son passé sulfureux, irrémédiablement lié à Pablo Escobar, à la tête du cartel de Medellin. Il y a 20-25ans, Medellin était l'une si ce n'est la ville la plus dangereuse au monde. Aujourd'hui, bien que certains quartiers, comme dans beaucoup de grandes villes (3M d'habitants ici) doivent être évités, la capitale de la région de l'Antioquia s'est métamorphosée et est devenu un modèle pour nombres de villes faisant face à certaines difficultés. La ville a ainsi réalisée 2 lignes de métro et plusieurs téléphériques et à axé une grande partie de son renouveau autour de la culture. Au final, Medellin est une ville très agréable, s'étendant au sein d'une vallée et présentant des quartiers grignotant petit à petit les pentes de ka montagne.

J'ai pu y faire 2 arrêts, avec à chaque fois promenade dans le centre ville (agréable mais pas inoubliable du point de vue patrimoine), ascension du petit mont "Cerro Nutibara" offrant une vue sur une bonne partie de la ville et tour en téléphérique surplombant les quartiers d'habitations précaires et ses maisons de brique.

Parmi les excursions à la journée pouvant se faire depuis Medellin, j'ai pu en faire 2, m'emmenant au village de Guatapé et son Peñol, rocher surplombant après une ascension de 700 marches une immense étendue d'eau ponctuée d'ilots. La vue y est magnifique, un des paysages les plus célèbres de Colombie. Le village en lui même est également superbe, plein de couleurs, et présente la particularité d'intégrer des "zocalos", dessins décrivant parfois le métier du propriétaire au pied des murs...

La 2ème sortie s'est effectuée à Santa Fe de Antioquia, ville coloniale et ancienne capitale de l'Antioquia avant l'émergence de Medellin. J'ai trouvé cette ville très charmante, plus authentique que Guatapé, avec ses façades blanches, ses toits en tuile et ses rues pavées.

4-5 jours à Medellin et sa région sont pour moi indispensables dans le cadre d'un séjour en Colombie. La ville, outre ses changements est très dynamique en soirée, et ses environs sont superbes (d'autres villages pourraient mériter un arrêt, comme "Jardin").

Prochaine étape la côte caraïbe largement parcourue d'ouest en est!

Medellin et sa région
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Tayrona est l'un des bijoux naturels de Colombie, avec quelques plages superbes mais qui se méritent!

S'étirant sur une trentaine de kilomètres de long à l'est de Santa Marta (une des premières villes fondées par les espagnols en Amérique du Sud, également connue pour être la ville où est décédé Simon Bolivar, libérateur de la plupart des pays du "nord de l'Amérique du Sud"), le parc est classé, protégé et est habité par les indiens Tayrona. Les plages "fréquentables" (les courants sont tellement forts que nombre d'entre elles sont interdites) sont accessibles à pied après une rando d'une à 2h en fonction du lieu que l'on souhaite rejoindre, ou en bâteau au départ de Taganga, village situé à l'ouest du parc, niché au coeur d'une baie.

La randonnée n'est pas des plus simples avec une première demi heure faite de montées et descentes le tout sous une chaleur humide qui vous occasionnera une bonne suée!

L'arrivée en bateau n'est pas non plus une partie de plaisir, puisque leur taille couplée aux vagues de la mer des Caraïbes fait que la douche est assurée!

Sur place le rythme est très tranquille, rien d'autre à faire que de se baigner ou d'aller marcher un peu dans la jungle. La mer est turquoise, quelques jolis poissons fréquentent les rochers situés proches de la plage, rendant le snorkelling facile d'accès. Un resto et une petite boutique sont disponibles sur site offrant le minimum pour se sentir plutôt bien tant qu'une nuit en hamac ou tente ne vous fais pas peur!


Tayrona
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Un peu de retard sur le blog mais un petit article quand même en ce début octobre! Un petit article pour vous parler du désert de la Guajira, situé à l'extrême nord-est de la Colombie, à proximité du Venezuela, et constitué de pierres, de terre et d'une végétation supportant des conditions plutôt sèches... La Guajira est le premier désert où je n'ai pas amené la pluie dans mes voyages (pluie aux portes du Sahara au Maroc en 2016, pluie a San Pedro de Atacama au Chili et bruine dans le désert de Tatacoa en Colombie) d'où une grosse satisfaction personnelle!

Sur place c'est 35 degrés, des déplacements en 4x4 qui prennent des heures pour rejoindre des sites très difficiles d'accès. On est donc parti de Palomino à proximité de Tayrona, avons rejoint la ville de Riohacha, capitale de la région puis nous nous sommes dirigés vers Cabo de la Vela, village de quelques centaines de personnes dont des indiens Wayu'u. Les Wayu'u vivent ici depuis des siècles, ont résisté aux conquistadors et vivent toujours quelque peu en marge de la société colombienne, comptant sur les rares passages de camions pour être ravitaillés en eau par l'État. Quant aux touristes, ils doivent franchir des check points dressés avec une corde par des enfants qu'ils lèveront contre des bonbons, des chips ou un peu d'eau. Surprenant en première approche mais quelque part, il n'y a pas le choix pour passer. Le guide, Esteban, nous a donc arrêté faire le plein de bonbons dans la dernière ville avant le désert.

A Cabo de la Vela, les conditions de vie sont plutôt spartiates: très peu d'eau douce (douche avec un seau puisant de l'eau dans de grands bacs) et nuit dans un hamac. Ma première et clairement, ce n'était pas une bonne nuit, j'ai besoin d'être allongé à plat! On a néanmoins profité de Cabo pour une baignade au soleil couchant et se promener sur une pointe surplombant des falaises largement ventées (d'où la présence de quelques éoliennes).

Ce premier jour dans la Guajira terminé, nous nous sommes dirigés ensuite vers Punta Gallinas, point le plus au nord de l'Amérique du Sud! Et en avons profité pour nous rendre sur la plus grande dune de Colombie, pour aller voir des flamands roses et pour se baigner de nouveau dans les eaux de la mer des Caraïbes, qui n'est au passage pas aussi claire que ça ici.

La Guajira fait véritablement penser à un espèce de bout du monde, quelque peu abandonné (les conditions de vie des Wayu'u sont des plus modestes pour ne pas dire miserables, aucun système de collecte des dechets, les paysages sont malheureusement jonchés de plastique...) au climat hostile, sec et battu par des vents forts. Un crochet par cette région vaut le coup si vous avez le temps, pour y trouver un territoire éloigné des sentiers battus... Prochaine et dernière étape de la partie Amérique du Sud du blog: le joyau qu'est Carthagene.

La Guajira
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Carthagène des Indes, Cartagena en VO. Le bijou colombien, cité coloniale tellement importante pour les espagnols dans l'histoire, porte d'entrée aujourd'hui sur les Caraïbes et ville la plus touristique du pays (et c'est bien normal). Tout séjour colombien ne peut s'effectuer sans un crochet par cette ville d'1M d'habitants.

Ici, terminée la fraîcheur, la température est tropicale, constante autour de 30 degrés, parfait pour flâner dans ses rues aux façades colorées ou pour savourer un mojito aux fruits de la passion en début de soirée.

Deux quartiers valent très largement le détour à Carthagene: le centre historique, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, et le quartier de Getsemani, anciennement mal famé et devenant petit à petit un repère d'artistes et de backpackers.

Il m'est difficile de faire ressortir un lieu, un monument plutôt qu'un autre. Que ce soir les églises et leur architecture, les bâtiments aux couleurs pastels avec leurs balcons en bois et les plantes grimpantes, les graffs de Getsemani tous aussi originaux les uns que les autres.... Idem pour l'ambiance générale de la ville, des vêtements colorés des femmes vendant des fruits exotiques dans la rue à la salsa, le reggaeton ou le vallenato craché à chaque coin de rue en passant par le style branché des soirées du centre historique à celui plus décontracté de Getsemani.... Non, il n'y a aucune excuse pour ne pas aller à Carthagene, définitivement la plus belle ville architecturellement parlant de ce voyage sud américain. Et si par hasard vous voulez un break de la ville, rendez-vous au port pour une journée à l'isla grande à 1h de bateau pour goûter à une mer chaude et turquoise.

Vous avez compris que Cartagena m'a conquis, je pense même vraiment que c'est l'une des plus belles villes qui m'ait été donné de visiter, c'est le genre de ville où même si on en a fait le tour, on y flâne avec toujours autant de plaisir, alors n'hésitez pas à vous y arrêtez pendant un futur voyage sud américain!

C'était la dernière étape sud américaine, dernière étape de 4 mois superbes où les montagnes et volcans péruviens auront côtoyé les sourires des colombiens, où l'authenticité bolivienne m'aura charmée et où les quelques jours chiliens et équatoriens me font dire que ce continent recèle tellement de beautés...



Carthagene
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Hong Kong, 1ère étape de ces 3 mois en Asie. Ville que j'avais envie de visiter depuis tellement longtemps, cette jungle urbaine m'attirait depuis des années. Je me suis prévu 3 jours et demi ici, avant de rejoindre le Vietnam. D'entrée, je précise que 3 jours et demi ne sont pas suffisants là bas, d'autant plus avec le décalage horaire à encaisser et une arrivée à 7h du matin soit minuit en France. Pas simple d'enchaîner 2 journées d'affilée.

Néanmoins, le premier soir, le charme opère : après quelques heures de repos et quelques heures de marche dans le quartier de Kowloon, je me pose à la tombée de la nuit sur la baie, vue sur la skyline de Hong Kong en face et des immeubles à perte de vue. On est bien sur un espèce de Manhattan asiatique, grouillant de monde et de dynamisme.

Le lendemain je prends un bateau, direction justement l'île de Hong Kong pour arpenter ses rues toute la journée et grimper sur le fameux Victoria Peak, sommet qui permet d'embrasser toute la ville. Cette promenade urbaine est assez impressionnante, partout, partout des immeubles, une densité assez dingue où se mêlent constructions modernes de bureaux et immeubles d'habitations défraichis. C'est ça Hong Kong, de la modernité, du business et à côté des centaines de milliers de personnes s'entassant dans des minuscules appartements.

Cette impression sera confirmée le lendemain avec une promenade au sein du quartier de Mongkok, quartier le plus dense au monde avec 130 000 hab / km2. Mongkok grouille de monde, d'échoppes en tous genres, de marchés, de petits restos. Amateurs de tranquillité, s'abstenir! Pour les autres, oubliez le plan et flanez au sein de ses rues. Cette journée sera conclue par un petit verre sur une terrasse surplombant la ville pour un dernier panorama urbain. Magnifique.

Hong Kong mérite, comme nombre de villes-monde de s'y attarder quasi une semaine pour profiter pleinement de son dynamisme et de ce que cette ville à à offrir!

Hong Kong
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Début novembre, arrivée au Vietnam avec d'entrée l'arrivée de mes parents qui après la Colombie profitent de ces mois de voyage pour me retrouver de nouveau au Vietnam...et ils ont bien raison!

On va passer rapidement sur Hanoi que je n'ai pas trop aimé, pour tout dire je n'aurai même pas une photo à vous proposer. Nous nous y sommes posé deux jours le temps qu'ils récupèrent du décalage horaire puis sommes partis vers le nord, à la recherche des rizières et des montagnes, à quelques kilomètres de la frontière chinoise.

Nous y avons passé 3 jours...dont 2 dans la pluie, le brouillard et des températures assez fraiches. Autant dire que la frustration était assez grande mais heureusement le 3ème jour fut le bon. Nous avons loué des scooters et sommes partis sur une trentaine de kilomètres dans la campagne autour de Sapa. Et je dois admettre que les paysages sont superbes, les rizières (malheureusement en jachère à cette période ici) en terrasse, les montagnes, les villages traversés et le soleil retrouvé nous font passer une très bonne journée et ce malgré une panne de scooter en fin de journée dont nous avons pu nous affranchir grâce aux coups de main des habitants!

Reste quand même de ces trois jours un peu de frustration de part la météo, atténuée par ce superbe dernier jour!

La suite du voyage se tournera vers l'est avec la célèbre baie d'Ha Long!

Sapa et sa région
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Après la grisaille du Nord Ouest (je ne parle pas de la Bretagne, évidemment!), direction la Baie d'Along, probablement le site le plus connu du Vietnam. Après un crochet par Hanoi, nous sommes donc parti pour l'île de Cat Ba, sur laquelle nous resterons 3 nuits et servira de point de départ pour le tour dans les baies d'Along (ou Ha Long) et de Lan Ha.

Nous y avons passé une journée complète, articulée autour d'un passage dans les villages flottants, de deux baignades dans des endroits assez calmes, d'une sortie kayak et d'un arrêt en fin de journée sur Monkey Island, la bien nommée.

Autant le dire tout de suite, ces grands rochers émergeant de l'eau, couverts de jungle et habités par singes, chèvres, rapaces... rendent le cadre effectivement superbes. Les quelques villages flottants s'insèrent également tellement bien dans le paysage que la journée fut vraiment très agréable, sous un grand soleil. Le bémol, et de taille, c'est la saleté de certains endroits dans la baie. Il y a par moment énormément de déchets flottants entre les bateaux de touristes (qui, en aparté, n'étaient pas si nombreux ce jour là). La sortie en kayak aurait pu être tellement plus agréable avec une petite baignade mais sur ce site c'était inenvisageable. J'ai trouvé ça assez triste, même si la baie d'Along n'a pas l'exclusivité de ce constat puisque à Sapa des déchets jonchent certains cours d'eau également...

La baie d'Along reste un passage quasi obligé néanmoins au Vietnam, on ne lui enlèvera pas le fait que c'est une vraie merveille!

Baie d'Along
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Ninh Binh et Mai Chau sont situées au sud d'Hanoi et sont 2 villes servant de points de départ à des excursions, pour la première pour aller voir les reliefs karstiques (la baie d'Along terrestre) et pour la 2ème pour se promener à vélo dans la campagne environnante et notamment les rizières.

Ces 2 étapes nous ont permis de découvrir des paysages superbes avec pour la région de Ninh Binh ces pics rocheux entre lesquels nous avons navigué sur une barque dont les rames se manient manifestement avec les pieds...! Nous avons pu visiter quelques temples, faire une petite rando en forêt et avons pu nous promener dans l'un des plus grands temples bouddhistes d'Asie, le complexe de Bai Ding aux dimensions impressionnantes!

Mai Chau de son côté à pu donner lieu a une journée en vélo sous le soleil, à se promener dans les rizières et dans des villages largement tournés aujourd'hui vers le tourisme (lodges, artisanat...) mais offrant de bonnes possibilités de break autour d'un thé après quelques kilomètres sur des vélos pas toujours confortables!

La suite c'est un crochet à Hanoi puis direction le centre (Hué et Hoi An) et son déluge!

Ninh Binh et Mai Chau
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Située au centre du Vietnam, Hue est l'une des plus belles villes du pays. Cette ville est la ville des empereurs N'guyen et offre une cité impériale datant du début des années 1800. Beaucoup de temples, de palais et de portes sont présents dans la cité interdite. Il m'aura été donné la chance de pouvoir m'y promener sous un énorme déluge. Autant le dire de suite, la semaine passée au centre entre Hue, Hoi An et Nha Trang aura été sous un déluge quasi continu, de par la saison des pluies présente à cette période dans le centre du pays.

Néanmoins, Hue est une ville agréable, où l'on y respire facilement. La visite de la cité interdite m'aura pris une bonne partie de la journée. J'aurai souhaité prendre un scooter pour aller voir de magnifiques tombeaux à quelques kilomètres de la ville, en bordure de la rivière des parfums mais les conditions météo n'ont pas permis ces balades. A regret, mais à ceux qui seraient tentés de visiter le pays, n'oubliez pas cette ville et surtout Hoi An, étape suivante et pour moi (et beaucoup de monde), plus belle ville du pays!

Hue
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Hoi An est, de ce que j'ai pu voir, sans conteste la plus belle ville du pays. Elle s'est développée par le passé dans le cadre d'échanges commerciaux notamment avec la Chine et le Japon (voir le pont en photo qui reliait le quartier japonais au reste de la ville) et est aujourd'hui énormément visitée, de par notamment son classement au patrimoine mondial de l'UNESCO.

De la même manière qu'à Hue, j'ai également été très arrosé à Hoi An ce qui malgré tout n'altère pas le charme de la ville, où la présence de l'eau reste importante.

Se promener dans Hoi An c'est arpenter de petites ruelles, s'arrêter dans des cafés ou restaurants de qualité, s'abriter dans des galeries d'art ou photo (je vous conseille le travail de Rehann, photographe français installé dans cette ville très suivi sur Instagram) et admirer les façades aux tons jaunes pastels.

La ville est donc une étape indispensable à tout voyage vietnamien, mon seul regret ayant été la météo au centre du pays à cette période qui m'a fait aller assez visite vers le sud. Je passerai donc Nha Trang (grande ville balnéaire bondée de russes en goguette) où je suis resté qu'une journée en espérant une météo plus propice (raté) Mui Ne, petite ville côtière (très russophone également) où je suis resté 5 jours à profiter d'enfin un peu de soleil et de la plage.

Du coup, le prochain article portera sur le delta du Mekong!



Hoi An
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Étape suivante dans le delta du Mekong, l'occasion d'y découvrir ses marchés flottants et se promener à scooter le long de ce fleuve mythique! Bien que distant d'Ho Chi Minh Ville d'un peu plus de 200kms, le trajet pour la ville de Ben Tre, notre première étape, sera assez long, comme finalement l'ensemble des déplacements en bus depuis le début de ce voyage. Il ne faut pas raisonner en kilomètres mais en temps puisque les bus effectuent de nombreux arrêts, faisant souvent du ramassage aux hôtels ou s'arrêtant inopinément sur le bord de la route pour prendre des passagers.

Nous avons passé une bonne journée et demi à Ben Tre à sillonner la comparable à scooter. De nombreux kilomètres, plein de sourires, des champs, des marchés, des villages, des îles, des bacs empruntés pour franchir le Mekong... Ces routes et chemins resteront comme l'un de mes meilleurs souvenirs au Vietnam, et ce sous un grand soleil.

Le 3ème et dernier jour dans le Mekong nous sommes allés à Can Tho, 4ème ville du pays, célèbre pour ses marchés flottants. Nous nous sommes mis d'accord avec une femme qui nous a promené sur son embarcation dans les marchés flottants et plus loin dans des canaux perdus au milieu de la campagne. La vie le long du fleuve est assez impressionnante. Nous y étions en fin de saison des pluies, il débordait donc par endroit mais on a l'impression que la vie suit son cours presque comme si de rien n'était. On a par exemple vu une boutique de téléphonie inondée où la vendeuse est à son bureau sur son ordinateur, les pieds dans l'eau. D'autres maisons doivent également subir régulièrement les montées du Mekong au regard de leurs implantations directes sur ses bords.

Cette étape au bord de l'eau sera suivi d'un stop à Dalat en montagne puis de 3 jours sur l'île de Phu Quoc et ses plages paradisiaques (et qui fera l'objet du prochain article)!

Delta du Mekong
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Comme je suis dans un bus au Myanmar, j'en profite pour rattraper un peu mon retard! Dernière étape vietnamienne, l'île de Phu Quoc. Cette île bien qu'appartenant au Vietnam se situe au sud du Cambodge, tout proche des côtes, visibles du nord de l'île. Pour la petite histoire, le Cambodge avait dans le passé envahi l'île obligeant une intervention vietnamienne qui se traduit encore aujourd'hui par une présence très importante de militaires vietnamiens sur l'île. On trouve également sur l'île la Coconut Prison, érigée par les français et au sein de laquelle par la suite les américains y ont pratiqué des actes de torture explicités au musée de la guerre à Ho Chi Minh Ville (musée extrêmement intéressant au passage).

Au delà de l'histoire, Phu Quoc est aujourd'hui une île en plein développement. Le Vietnam à pris conscience de son potentiel touristique et y développe une offre hôtelière sur laquelle la qualité architecturale laisse à désirer. De nombreux resorts sortent ou vont sortir de terre prochainement, faisant à terme le bonheur des russes notamment (on parle déjà d'un vol direct Moscou - Phu Quoc direct).

En attendant, l'île se visite à scooter et les plages restent peu fréquentées. On y a passé 3 jours pleins, une journée au nord jusqu'à un village de pêcheurs complètement perdu, une sur Bai Sao Beach, assurément la plus belle plage de l'île, et la plus belle qui m'ait été donné de voir dans ce pays. Et une journée sur les îles au sud de Phu Quoc pour un peu de snorkelling. 3 jours détente sous un soleil parfait avant que les gars ne regagnent la France après 15 jours bien remplis ici!

De mon côté, le bilan de ce mois et demi vietnamien est honnêtement un peu mitigé: une météo un peu capricieuse à Sapa, et très capricieuse à Hue et Hoi An m'a un peu frustré, et je pense que certains aspects (circulation oppressante, pollution) ont joué sur la manière dont j'ai perçu le pays. Néanmoins, certains paysages (Sapa sous le soleil, Mai Chau, la baie d'Along en faisant abstraction des déchets...), Ninh Binh, le delta du Mekong, Phu Quoc, Hoi An et Hue malgré la pluie, valent le détour. Mais je garde un petit sentiment de plusieurs petites choses qui ont fait que je n'étais pas complètement emballé!

Maintenant c'est direction le Myanmar et à l'heure où j'écris ça fait 3 jours que j'y suis et sincèrement, c'est extraordinaire. Je pense que les 2 semaines et demi vont filer à une vitesse... Prochaine étape donc, Mandalay!

Phu Quoc
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Mandalay, premier contact avec le Myanmar (nouveau nom officiel, succédant à la Birmanie), et grosse grosse claque. Le Vietnam et notamment ses villes avait ce côté moderne, vivant avec son temps. Ici j'ai l'impression de faire un saut dans le temps. Une population majoritairement rurale, vivant pour beaucoup dans des conditions précaires, des routes cabossées, poussiéreuses... Mandalay est la 2ème plus grande ville du pays après Yangon, l'ancienne capitale. Mandalay m'a charmé. Non pas que la ville soit belle en soit, mais ce dépaysement extrême, ce métissage tant sur les visages que dans les religions (on y trouve des temples bouddhistes, hindous, des mosquées, des églises) ou dans l'assiette tranche avec ce que j'avais connu depuis le début du voyage.

Mandalay n'est donc pas extraordinaire du point de vue architectural, mais possède comme l'ensemble du pays de très nombreux temples, pagodes aux couleurs dorées, blanches ou en briques, ainsi que l'ancienne cité royale entourée de douves. Perchée sur une colline, la pagode Sutaungye surplombe la ville et est prisée des quelques touristes présents, sollicités par quelques moines venant leur parler pour améliorer leur anglais.

A une vingtaine de kilomètres de Mandalay se situent les sites d'Inwa et d'Aramapura, célèbres pour leurs temples (Inwa est un tout petit village perdu dans la végétation, dans le creux d'un méandre de l'Irrawady, l'immense fleuve traversant le pays du nord au sud et dont la largeur est impressionnante par endroit) et l'Ubein bridge (Aramapura), plus long pont en teck du monde. Une bonne journée en vélo m'a permis de le rendre sur ces sites et comprendre qu'en plus de ce que j'ai décris précédemment, j'aurai l'occasion de passer 2 semaines et demi dans un pays où je me ferai arrêter régulièrement par des gens pour me dire bonjour, m'échanger un grand sourire voire pour être pris en photo à côté de certain(e)s.

Les 3 jours à Mandalay s'achèveront par plusieurs crochets au marché, haut en couleurs et lui aussi tellement dépaysant!

Prochaine étape, et j'avais tellement hâte d'y être, le site de Bagan et ses plus de 3000 temples. Et c'est du très lourd!


PS: L'appli étant pleine de bugs dans le téléchargement de photos, je ne peux pas mettre toutes celles que je voudrais...

Mandalay
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Bagan est le trésor archéologique du Myanmar. C'est un site incroyable, plus de 3000 temples de plus de 1000 ans sur un même site que l'on parcourt à vélo ou à scooter électrique. Partout des temples, en briques principalement, donnant cette couleur rougeoyante au lever et coucher du soleil. Ces moments sont les plus impressionnants, notamment le lever, donnant cette sensation de magie, presque la même qu'au Machu Picchu (le site montagneux en moins).

Bagan nécessite 2 bonnes journées mais plus sûrement 3, pour prendre le temps de le découvrir comme il se doit. Et surtout, mettre son réveil à 5h pour le lever de soleil vaudra largement le coup, la lumière est superbe, la brume s'élevant entre temples et arbres rajoute un indubitable charme et arrive le moment où les montgolfières (pour ceux qui voudraient lâcher quelques 250/300€ pour 30/45min de vol) viennent flirter avec le soleil pour probablement un des plus beaux levers de soleil qui m'ait été donné de voir...

Bien qu'attirant tous les touristes de passage au Myanmar, l'étendue du site fait que l'on ne s'y sent pas trop nombreux, hormis aux quelques temples et points de vue permettant d'admirer le soleil mais cette proximité temporaire en vaut largement la peine...

Du point de vue historique, archéologique, Bagan restera le point d'orgue de la partie asiatique du voyage. Je vous laisse prendre connaissance des photos pour comprendre pourquoi...!



Bagan
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Ce lac est le plus connu du pays, il a pour lui d'abriter des villages flottants, des pêcheurs traditionnels, de l'artisanat (joaillerie, travail du bois, de tissus...) et accueille de plus en plus de touristes. Bon je vous cache pas que ça se ressent, le visiteur le constate aux sollicitations et aux prix pratiqués. J'aurai pensé ressentir ça a Bagan mais c'était pas le cas, c'est donc à Inle!

J'y suis resté 2 jours, une première journée à visiter le lac en faisant beaucoup de stops dans des échoppes traditionnelles, sur des marchés, dans des villages flottants, à des temples... Oui le cadre est joli (les villages flottants, le lac entouré de collines...) mais le tour en lui même avait un côté trop "Disneyland", trop d'échoppes où l'on explique pour la forme le processus de fabrication avant de finir au magasin. La promenade n'en reste pas moins agréable et haute coup d'oeil mais un peu trop orientée!

Le 2ème jour j'ai pu louer un vélo et me suis promené dans la campagne, à base de villages traversés, production de tofu et vue sur le lac!

Lac Inle
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Gros break sur le blog pour profiter des Philippines et de sa mer turquoise avec Marion venue me rejoindre mais avant d'évoquer ici cet archipel, et avant le retour en France (décollage ce soir!), dernier petit article sur le Myanmar avec 3 étapes dans le sud du pays, à savoir Bago, Moulmein et l'ancienne capitale et plus grande ville du pays, Yangon.

Bago est à 70kms au nord de Yangon, j'y ai fais une étape d'une journée sur la route du sud, pour y voir les différents bouddhas géants que l'on peut trouver dans la ville. Je me suis pris une moto taxi pour la journée et me suis fais promener dans toute la ville. On s'est arrêté sur 5-6 sites, tous intéressants avec un temple présentant 4 énormes bouddhas, un autre avec un bouddha géant allongé, j'ai aussi pu voir la plus haute stupa du pays, un ancien temple royal et 2 autres petits temples. Une fois cette visite achevée, le petit arrêt à cette boulangerie dénichée sur le bord de la route faisait figure de break parfait pour se rafraîchir sous la bonne trentaine de degrés de ce jour.

Par la suite je me suis rendu à Moulmein, grande ville du sud est. La ville n'est pas désagréable mais j'ai fais beaucoup de trajet (8h aller, idem le retour) pour peu de temps sur place. La région meriterait sûrement 4-5 jours et non 1 et demi. Je n'ai donc pas spécialement quitté la ville alors que c'est ce que font la plupart des personnes s'y rendant, pour se promener aux alentours.

Enfin, dernière étape birmane, Yangon (anciennement Rangoon), ville de 7M d'habitants, plutôt agréable avec quelques espaces verts. J'y ai rencontré un suisse à l'auberge où je dormais et ai donc visité la ville avec lui. Nous sommes notamment allé à la Paya Shwedagon, l'un des temples bouddhistes les plus importants du pays, et avons visité d'autres temples dont un où un homme est resté discuté avec nous une bonne heure nous parlant du bouddhisme et nous informant, en fonction de nos dates de naissance, sur quel est notre "profil" (point cardinal, animal, amulette, chiffre etc...) au regard de cette religion. Cette rencontre intéressante venait ponctuer quasi 3 semaines au Myanmar, véritable coup de coeur en termes de découvertes architecturales (les temples sont tellement nombreux et superbes), historiques (Bagan est un trésor), culinaires (ces délices entre nourritures birmane, chinoise et indienne) et surtout, en termes de rencontres et sourires, partout, tout le temps.

Bago - Moulmein - Yangon
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4h. 6-7h entre 2 avions, entre mon Yangon > Kuala Lumpur et mon Kuala Lumpur > Manille, ça fait en gros 4h pour sortir de l'aéroport et aller découvrir en très grand speed la capitale malaisienne. Découvrir est un bien grand mot, très concrètement il s'agit de prendre le train de l'aéroport au centre, de prendre le métro jusqu'au secteur des Petronas Towers, de flâner un peu dans le quartier, grignoter quelque chose, reprendre un métro pour Chinatown, y faire un tour rapidement tout en gardant un oeil sur sa montre et se dire qu'il est temps de retourner à l'aéroport! J'en retiens une petite promenade rapide mais agréable dans une ville qui semble très dynamique, et une vue sur ces tours que je trouve personnellement magnifiques du point de vue architectural. Qui sait, peut-être qu'une visite plus longue aura lieue un jour!

Et comme l'application marche mal, je ne peux pas télécharger de photos de cette étape!

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Beaucoup trop de retard, je sais bien...mais il reste 3 articles: Bohol, Coron et El Nido. Alors on va profiter du weekend pour au moins faire celui sur Bohol!

Après une semaine à Manille et à côté (Puerto Galera) à la plage, Marion est venue me rejoindre et nous sommes partis sur l'ile de Bohol, une très verte avec au programme des collines (les Chocolate Hills), du vert, du vert et du vert, et aussi des tarsiers, ces petits primates fragiles aux grands yeux.

Nous sommes resté 3 jours sur cette ile, beaucoup sous les nuages et la pluie mais l'île reste très belle. Nous avons loué un scooter et sommes partis faire une boucle sur un tiers de l'île en scooter pour visiter les Chocolate Hills, voir la montagne et les rizières. L'île est très agréable, les paysages montagneux et les multiples nuances de vert rendent la campagne magnifique.

Le dernier jour sur l'île a été passé sur la presqu'île de Panglao, où les plages sont très largement courues par les touristes, et où la pluie était plutôt présente, repoussant les sessions playas à plus tard...!


PS: Le téléchargement de photos ne marche plus que très partiellement, il y en aura donc peu jusqu'à la fin.

Bohol
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Après Bohol, direction Coron pour une dernière ligne droite du voyage qui sera essentiellement consacrée à des sessions snorkelling et playa!

Sur Coron, on va par contre oublié la plage puisqu'il n'y en a pas d'accessible à pied facilement. Il est nécessaire de partir en bateau à la journée pour rejoindre l'île de Coron et ses pics rocheux implantés dans la mer (la ville de Coron est quant à elle située sur l'île de Busuanga, logique...).

Au programme de ces tours, des petites plages, des lacs limpides, des lagunes, une source d'eau chaude, des déjeuners à base de riz et poulet cuisinés sur le bateau, et du snorkelling, beaucoup de snorkelling...!

Il restera de Coron une pointe d'amertume de par la météo mais dès que les rayons de soleil percent, alors la mer devient d'un turquoise limpide rarement observé...!

Coron
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Clap de fin sur ces mois de voyage avec un dernier arrêt à El Nido, autre joyau philippin!

Après quelques heures de bateau depuis Coron, nous sommes arrivé à El Nido, minuscule village coincé entre la mer et des parois rocheuses verticales. Ici, la plage sert de point de départ pour les bangkas qui partent en tour. Là aussi, impossible de partir seul sur les îlots au large sauf à prendre un kayak! On a donc décidé de lever un peu le pied sur les tours pour n'en faire qu'un, opter pour une journée kayak et enfin 2 jours de plage.

La météo a été de la partie à El Nido...sauf la journée où nous sommes partis en tour! De gros nuages noirs sont venus rythmer la journée, quelques averses avec gâchant un peu la limpidité de l'eau, ici aussi magnifique lorsque les rayons de soleil percent.

Passons sur cette journée frustrante pour basculer le lendemain sur la journée kayak. Nous avions pour objectif (atteint) de rejoindre une lagune assez lointaine. Après quelques coups de pagaies pas très bien assuré nous avons trouvé notre rythme et, après une pause sur une plage avons rejoint cette jolie lagune, quasi déserte, où nous nous sommes posé pour 2h, avec de quoi grignoter et prendre le temps de profiter de la plage, du soleil et de cette mer transparente. Le retour a également permis de faire un arrêt sur une autre plage, pour faire un break puisque les kilomètres commençaient à peser. Au total, nous avons fait 18kms et avons adoré cette journée sous le soleil.

Pour conclure l'étape El Nido, nous avons fait un peu de plage, avons pris le temps de profiter de ces derniers instants de vacances pour Marion, d'une aventure probablement unique pour moi où des paysages sublimes et beaucoup de sourires auront rythmé mon quotidien...!

Alors un conseil, si vous avez ce type de projet, sautez le pas, n'hésitez pas, vous ne le regretterez pas, et il est très facile de pouvoir se débrouiller seul et encontrer du monde. Au final, si vous le désirez, vous ne serez quasi jamais seul.

Bonne route à tout le monde et si vous désirez des conseils voyage, n'hésitez pas!


El Nido