Autant le dire tout de suite, cette journée ne remporte pas la palme de l'organisation ! Après avoir vérifié 36 fois les horaires de bus en croisant le portail de toutes les compagnies, le site spécifique de la compagnie en question (oui, on s'était méfiées... mais pas suffisamment), on part à 10h découvrir Kostanjevica décrite comme une ville sur une île, avec une chartreuse à proximité.
Heureusement, pour gagner du temps, nous ne posons pas nos bagages à Novo Mesto, où nous avions réservé une chambre... et où finalement nous ne mettrons jamais les pieds (je sais, je sais, je fais monter le suspens).
Kostanjevica en soi ne mérite pas d'y passer des heures. En voiture, ça mérite un crochet, mais de là à faire le trajet exprès en comparant tous les horaires de transport, non.
En revanche, la chartreuse à quelques kilomètres en dehors, si. C'est dire : on a pris notre temps pour visiter l'art contemporain à l'intérieur, tout simplement pour pouvoir profiter de la beauté des lieux.
Les médisants diront qu'on a autant flâné pour se remettre des km à pied sac au dos par 37° en plein soleil.. Ce n'est pas tout à fait faux, mais on l'a payé cher : le bus retour dont on avait tant vérifié les horaires... ne circulait pas ! A la grande perplexité des locaux interviewés qui se sont tous penchés sur les horaires papier affichés à l'arrêt avant de réaliser que le bus en question ne circulait pas pendant les vacances scolaires. Oh, c'était bien dit aussi sur le site internet, mais le petit astérisque n'était pas traduit en anglais...
Comme nous avions raté le bus retour pour Novo Mesto à 15 min près, il nous restait deux choix : le dernier bus de la journée qui partait dans l'autre sens et partait 30 min plus tard, ou le stop pour Novo Mesto. Tout en essayant le stop (en vain), j'ai bien apprécié d'avoir un smartphone avec forfait Europe compris : ça m'a permis de voir que Brezice n'était pas si mal que ça comme destination (et même nous simplifiait notre trajet du lendemain) et de réserver un hôtel dans la foulée !
Bref, à 18h30 nous étions retombées sur nos pieds et installées à l'hôtel, heureuses de pouvoir souffler un peu.