1 mois sur les terres de Pablo Escobar
Du 3 août au 1er septembre 2019
30 jours
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3
août

Après un long périple, nous voilà arrivés sur un nouveau continent : l'Amérique du Sud ! Nous sommes partis pour 5 mois à la découverte de ce territoire immense (qu'on ne pourra malheureusement pas explorer en entier). Et pour commencer cette nouvelle page de notre voyage : la Colombie.

Le pays faisait parti de la nouvelle grenade à l'époque coloniale. Ça regroupait le Panama, l'Equateur, le Vénézuela et la Colombie. Après l'indépendance et l'éclatement en différent pays, le nom Colombie a été choisi en hommage à Christophe Colomb. Pas rancuniers les types.

Nous debarquons donc à Bogotá, capitale du pays, à 5h du matin en ce 3 août. Nous sommes épuisés et surtout nous avons froid ! Hé oui, la ville est située à plus de 2 600m d'altitude et il y fait toute l'année pas plus d'une quinzaine de degrés.

Mais on ne se laisse pas aller car la Colombie est une destination attendue de pied ferme car c'est là qu'une partie de la famille de Justine nous rejoint pour 2 semaines. Vont monter sur le ring : Maé Perrot (soeur de Justine), Nathalie Millet (Belle-mère de Justine), Charlotte Von Thienen Bardinet (Copine du frère de Justine), Alexandre Perrot (Frère de Justine donc) et Eric Perrot (le papa de Justine). Et le soir même de notre arrivée, on retrouve Alex et Charlotte (le reste de la troupe étant arrivé quelques jours avant, on les rejoindra après). On les retrouve chez Aymeric un de leur copain qui vit ici en expat' et qui nous a prévu un festin à base de barbac et saucisse locale au barbeuc. Autant vous dire qu'on est aux anges après n'avoir quasi mangé que du poulet depuis 6 mois ! On ne fait pas de vieux os car on est tous mort à cause du décalage horaire et des longs voyages dans les pattes.

Alors il faut savoir que la ville de Bogota ne revêt pas un grand intérêt (Ce sont les gens qui y vivent qui le disent eux-même). On va tout de même tenter d'occuper nos 4j sur place.

On nous a parlé du marché d'Usaquen au nord de la ville. On décide de s'y rendre à pied mais et on se rend vite compte que c'est pas l'architecture de la ville qui va nous faire vibrer... En revanche, le marché est agréable et on trouve un très bon endroit pour le déjeuner. On fera le chemin inverse pour rentrer (étant donné qu'on en avait pas assez pris plein les yeux à l'aller), puis soirée tranquille.

En ce lundi, on part en escapade vers le village de Zipaquirá réputé surtout pour sa cathédrale de sel. Aymeric a eu la gentillesse de nous prêter sa voiture. Cette Cathédrale de sel a été construite dans une mine de sel et se situe donc sous terre. Elle a vu le jour en 1954 et a été réalisée par les mineurs eux-même en faisant des heures supp'. Tout ça a risqué de s'effondrer et en 1990 le gouvernement a lancé un concours d'architecte pour faire un truc beaucoup plus solide. Et c'est donc de là que ce qu'on a pu découvrir est naît. Attention, cette Cathédrale a même reçu le titre de 1ère merveille de Colombie!

De retour à Bogotá, on part à la recherche d'une terrasse ou un bar sympa pour prendre un verre, mais ça s'avère être compliqué à trouver ! Dès que la nuit tombe, les choses sont tout de suite moins rassurantes. On avait déjà été un peu choqué dès notre arrivée, dans le sens où tout est cloisonné, grillagé et il y a même des files barbelés autour des maisons. Ça change totalement de l'Asie ou la Polynésie où tout est ouvert et où l'atmosphère est sereine quelque soit l'heure. Et puis en à peine 2j, on nous a déjà répété plusieurs fois de faire attention la nuit (ça te met dans une petite ambiance...). Bref on finit dans un truc par top mais ça fera l'affaire et on rejoindra Aymeric dans un resto mexicain où on se régalera encore une fois.

Pour notre dernière journée à Bogotá, on a prévu de faire ce qu'il y a de plus touristique dans cette ville : le Cerro Montserrate et le quartier de la Candelaria. Le Cerro Monserrate est une colline qu'on rejoint par un téléphérique et qui monte à 3 152 m d'altitude. On ressent tout de suite le froid et la difficulté à monter les escaliers. La vue est imprenable sur tout Bogotá, c'est super beau.

On finira ensuite vers le quartier de la Candelaria qui est un peu le quartier étudiant et surtout qui abrite la fameuse place Bolivar. C'est l'occasion de t'en dire un peu plus sur Simon Bolivar. Surnommé El Libertador, il est né au Vénézuela et mort en Colombie. Pendant les guerres Napoléoniennes, l'Espagne perd de sa superbe et il lui est de plus en plus difficile de gérer ses colonies, surtout de les contrôler. Deux camps s'opposèrent : les royalistes loyaux à l'Espagne et les indépendantistes dont Bolivar a vite pris la tête. En arrivant à ses fins, il a créé la Grande Colombie dont il était président. Il joua également un rôle au Pérou. Après sa mort, le Vénézuela et l'Equateur ont déclaré leur indépendance. Le Panama se détachera de la Colombie lors de la construction du canal, notamment avec le support des américains qui s'étaient vu refuser, par la Colombie, une prise de pouvoir sur ce canal plus que stratégique.

On finit notre séjour à Bogota en beauté avec une belle soirée (plus qu'arrosée) qui finira au petit matin. Etant donné qu'on part très tôt le lendemain, c'était le meilleur moment pour faire des excès 😀.

8
août

Après une bonne soirée arrosée et une virée en night club, le réveil à 6h a piqué (il se dit que certains n’ont pas dormi). On part aujourd’hui pour Salento, où on va retrouver une autre partie de la famille de Juju. Son père, sa belle mère et sa soeur. On va donc voyager à 7 pendant 2 semaines :)

Après 9h de voyage porte à porte (ça faisait pas beaucoup de bruit dans le bus), nous voilà enfin arrivés, et on a surtout retrouvé la chaleur.

On vient dans cette région pour voir les palmiers de cire, connu pour être les plus grands du monde !

Salento est un petit village très mignon dans la montagne colombienne. Avec toutes ses maisons peintes dans des couleurs vives, se balader y est assez agréable.

On a passé une bonne nuit de sommeil pour rattraper les excès de la veille, et on part pour passer la journée dans le parc de la Cocora. On s’attaquera à une petite randonnée de 12km dans la foret avec un début beaucoup plus impressionnant que le reste de la balade car c’est là que se situaient les fameux palmiers de cire. Ils sont les plus hauts palmiers du monde avec une hauteur qui peut atteindre les 60m de haut. Ils grandissent seulement s’ils sont entre 2000 et 3000 mètres d’altitudes et sont appelés « palmier de cire » à cause de la cire qui recouvre leurs tiges ; chaque partie du palmier peut être utilisée à des fins différentes : les feuilles servent de décoration lors de la procession des rameaux, la tige sert de conduit pour l’eau, la cire est utilisée pour faire du savon ou des bougies et les fruits servent à l’alimentation du bétail.

On se félicitera aussi d’avoir fait la boucle en partant vers la gauche, car en partant à droite on aurait eu des montés vraiment pas marrantes ! Le soir même, ce sera « trucha » pour tout le monde. On te parle ici de truite qui est la spécialité de la région et qui est cuisinée de plusieurs manièreS (plancha, papillote, etc.). On s’est régalé !

Le lendemain, on continue les activités sportives et on pousse un peu le curseur vers l’extrême avec une descente à VTT dans la vallée de la Carbonera, réputée également pour les palmiers. Et là attention les yeux, on était pas sur le même niveau que la veille. Il y a des palmiers à perte de vue sur le flanc des montagnes. On en prend plein les yeux. Etait-ce la distraction du paysage ? Un mauvais coup de pédale ? Ou encore la lumière qui se faisait plus rare avec la nuit tombant ? Toujours est-il que cette jolie descente en VTT a fait une première victime au sein de la troupe. En effet, Charlotte a perdu le contrôle de son engin et a mordu la poussière. Nous rassurons ses fans, rien de grave, seulement quelques bobos. La fin de la descente se fera dans la voiture pour l’équipe Charlotte/Alex, les autres finiront à la frontale. Trucha un jours, trucha toujours. On retourne à notre restau de truite et on emballe nos petites affaires pour partir le lendemain !

11
août

La région de Salento est aussi connue pour le café. Quand on dit la région de Salento, la zone où le café est produit est assez grande et s'étend sur 3 régions : le Quindio, le Caldas et le Risaralda.

Aujourd’hui on part en direction de Manizales, où l’on va passé 1 jour (et 1 nuit) dans une finca (qui est en fait un terrain agricole avec une maison de campagne ou ferme adjacent à une foret ou une zone de plantation), où on a eu la chance d’avoir une visite guidée sur tout le processus de fabrication du café. L’endroit avait beaucoup de charme et surtout on a appris pas mal de truc sur le sujet (encore heureux tu me diras après 3 heures de visite). Globalement, il nous a fait comprendre qu’il ne fallait pas forcément croire ce qu’il y avait écrit sur les paquets vendu dans la grande distribution quand il est question de la pureté d’un café ou sa provenance exacte. Nous n’avons malheureusement pas appris comment nous pouvions arrêter de nous faire entourlouper sur le sujet. Par contre, nous avons découvert ce à quoi ressemblait un arbre à café, des graines de café (bon ça on en avait déjà vu à la télé) et puis surtout comment on arrivait à en faire une boisson. T’as peut être pas pour projet de devenir producteur de café à court terme, donc on va pas t’embêter avec tous les détails de transformation. En revanche, et en tant que consommateur, tu peux être intéressé de savoir que plusieurs choses vont déterminer ce que vont ressentir tes petites papilles à partir d’une simple graine. En faisant varier le temps et la température du grillage de la graine, des arômes différents vont se révéler (caramel/chocolat, fruit, etc.). Une fois que tu as ta cacahuète grillée comme tu l’aimes, tu vas la moudre et tu vas encore pouvoir jouer avec. Déjà, tu pourras choisir l’instrument avec lequel tu voudras te faire une tasse (machine de barista, machine à filtre, etc.). Et avec certains instruments, tu pourras encore jouer un peu avec la température de l’eau et le temps de dilution qui te permettront de donner encore plus de caractère à ton café. Notre professeur du jour nous avait d’ailleurs préparé un café dilué pendant 23h à l’eau froide. Voilà, faire un café relève d’une vraie science ou d’un art qui permet de sortir deux boissons complètement différentes à partir d’une seule et même graine 😀

Sinon, on a passé le reste de la journée tranquillement à la piscine et à continuer notre compet de UNO.

12
août

On continue notre voyage en remontant un peu vers le nord, en direction de Medellin. Ce nom doit t’être familier si tu t’es un peu interressé à l’actualité de la Colombie ces dernières décennies, ou si tu as regardé la série Pablo Escobar !

Du coup c’était, c’est toujours une ville qui peut craindre, notamment la nuit. Comme à Bogota, il faut prendre un taxi une fois que la nuit est tombée et ne pas aller trainer dans les quartiers pas touristiques. On a donc logé dans le quartier Poblado, en gros le quartier des touristes, mais où tu peux te balader quasi sans soucis même le soir. Le quartier regorge de restos et de bars et on retrouve enfin les terrasses en extérieur sans baricadement.

Pour notre seule journée ici, on s’est consacré aux deux activités principales de la ville : Botero avec sa place et le musée d'Antioquia où il y a une grande partie de ses oeuvres et la Communa 13.

Fernando Botero Angulo, né en 1932 à Medellín, est un peintre et sculpteur colombien réputé pour ses personnages aux formes rondes et voluptueuses. S’étant lui-même surnommé ironiquement « le plus colombien des artistes colombiens », il est l’un des rares peintres à connaître le succès et la gloire de son vivant. Sa carrière commence réellement en 1958, lorsqu’il gagne le premier prix du Salon des artistes colombiens : Salón de Artistas Colombianos. Au gré de ses nombreux voyages aux Etats-Unis et en Europe, Fernando Botero a développé un style qui lui est propre et dont sa Nature morte à la mandoline, datant de 1957, constitue la première manifestation. Ce style, que l’on peut remarquer tant dans ses peintures ou dessins que dans ses sculptures, lui permet de n’être associé à aucun mouvement ou courant, passé ou présent. Son oeuvre est par ailleurs essentiellement inspirée de l’art précolombien et populaire. L’artiste vit et travaille aujourd’hui à Paris en France, mais aussi à New York aux Etats-Unis et à Pietrasanta près de Lucques en Toscane.

En début d’aprèm, on a rejoint le quartier de la Communa 13 pour une visite guidée, organisée par des jeunes de ce quartier. On pourrait apparenter ce quartier à une favélas brésilienne.

La communa 13 c'est quoi :

Dans les années 1960, le conflit armé en Colombie a poussé les paysans de la région à se réfugier sur les hauteurs de Medellin. Des bidons-villes ont vu le jour, qui se sont petit à petit développés pour être « intégrés » à la ville et la Comuna 13 est un de ceux-là.

La Comuna 13 était une zone stratégique, la porte d’entrée et de sortie de Medellin vers la région d’Uraba. Dans les années 90, le conflit se rapproche de Medellin et les FARCS et l’ELN (guérilla marxiste) vont prendre le contrôle du quartier. Pendant 10 ans, entre guérilla, paramilitaire, et bandes armées liées au narcotrafic, la Comuna 13 va devenir l’un des quartiers les plus dangereux de la Colombie. La population est laissée à l’abandon par les pouvoirs publics, c’est l’anarchie et la violence.

En 2002, le gouvernement décide de lancer une ultime opération militaire pour « nettoyer » le quartier. Aidée par les milices paramilitaires, l’armée entre dans la Comuna 13 et encercle le quartier, c’est l’opération Orion. Cette opération a marqué à jamais l’histoire du quartier : pendant 3 jours, les habitants vont vivre une véritable guerre urbaine, faisant plusieurs morts et des centaines de blessés chez les civils. On parle également d’une centaine de disparus, jamais retrouvés, qui seraient enterrés dans une fausse commune clandestine dans la montagne.

L’opération Orion terminée et la guerilla marxiste écartée, ce sont les milices paramilitaires qui prennent le contrôle de la Comuna 13. Le procédé des groupes paramilitaire est connu et a été reproduit dans divers régions du pays : c’est la « limpieza social », le nettoyage social. Autrement dit les civils soupçonnés de soutenir la guérilla vont être assassinés. La terreur continue, pendant plusieurs années, sans aucune intervention de l’état. Agissant comme une mafia les familles du quartier vont être menacées, extorquées, des habitants vont continuer à disparaître.

Malgré le supposé désarmement des groupes paramilitaires, il va pourtant falloir attendre la fin des années 2000 pour voir le quartier s’apaiser. Des initiatives des habitants commencent à voir le jour, notamment par la jeunesse et le mouvement Hip-Hop. La ville commence également à investir pour apporter son aide au développement du quartier. C’est enfin le début de la renaissance de la Comuna 13.

PS : vous l’aurez remarqué aucune mention de Pablo Escobar dans l’histoire de la commune 13 tout simplement parce que Pablo Escobar n’a jamais eu la main sur le quartier, son pouvoir s’étendait sur d’autres comunas de la ville.

13
août

Guatapé est située à environ 1H30 de bus de Medellin et on peut s'y rendre facilement à la journée. C'est donc notre programme pour ce 13 août !

Guatapé est réputée pour ses ruelles bariolées hautes en couleur. Les bas-reliefs qui décorent la partie inférieure des maisons s’appellent des zócalos, une tradition qui remonte à plus d’un siècle. Les plus anciens possèdent des formes simples : soleils, losanges, fleurs, lama… Puis, les habitants ont commencé à représenter leurs métiers ou passions : des voitures de sports devant le garagiste, des pains et croissants pour le boulanger, des guitares chez le mélomane, etc...

Il faut savoir que la vallée de Guatapé, qui n’avait rien demandé, fut un beau matin inondée par la construction d’un barrage électrique. Ce que les ingénieurs n’imaginaient pas, c’est qu’ils étaient en train de façonner l’un des paysages les plus impressionnants de Colombie. Les dizaines et dizaines de collines qui dormaient là se sont réveillées avec de l’eau jusqu’au cou et un tout nouveau statut d’île.

Et comme la nature est bien faite, un énorme caillou surplombe la vallée en guise de mirador : c’est le fameux Peñón.

On s'est donc attelé à la montée ardue pour aller voir ce que ça donnait d'en haut. Et après 740 marches, on a pas été déçu du paysage !

On rentre à Medellin pour une dernière soirée, et on part demain en avion, rejoindre la côte caraïbe au nord du pays... la journée a été dure pour certain visiblement 😉😘

14
août

Comme la Colombie est un grand pays et que les transports en bus sont très long, on prend un avion pour rejoindre la coté caraïbe, au nord du pays.

On arrive à Santa Marta en début de journée.

Après la chute de Charlotte, c’est au tour de Juju d’être malade… encore ! Du coup entre crampe au ventre et mini malaise le trajet à été long. C’était sans compter l’arrivée en fanfare que l’on a fait à l’hôtel avec une victime de plus : Nath qui s’est fait les croisés du genoux en voulant monter dans la Jeep de Bruno, le proprio français de l’hôtel. Il a du nous prendre pour une famille de boulet ^^

L’hôtel est donc tenu par des français qui ont vécu pendant 15 ans en Côte d’Ivoires et qui ont lancé leur hôtel il y a a peine 9 mois, dans la jungle à coté du parc Naturel National de Tayrona. Ils s’y connaissent bien en maladie du voyage et du coup ils s’occupent bien de nous.

L’endroit est top et surtout ils cuisinent des plats maisons français, on s'est régalé pendant 3 jours !!!

Le reste de l’aprem se passera tranquillement entre sieste et baignade dans la rivière qui borde l’hôtel et encore et toujours notre super compét' de UNO.

Du coup si on est venu ici c’est pour voir le parc de Tayrona. Il s’étend sur 15 000 hectares dont 3 000 hectares sont maritimes. Le parc Tayrona compte une biodiversité impressionnante avec plusieurs centaines d’espèces animales et plusieurs autres centaines d’espèces végétales. C’est aujourd’hui le 2ème parc national colombien le plus visité.

Après une bonne nuit de sommeil, nous devons déplorer une quatrième victime ! Et oui, Eric se retrouve avec les mêmes symptômes que juju. On part malgré tout passer la journée dans le parc, avec une balade d’environ 2h pour arriver aux jolies plages du parc. Bon en vrai, c’est joli, mais on n’a pas été hyper conquis par l’endroit et aussi c’était le 15 aout, donc jour férié, ce qui a amené pas mal de touristes étrangers mais aussi colombiens. On était donc pas les seuls à faire la balade, et surtout il faisait une chaleur humide à mourir.

Le Parc Tayrona est réputé pour ses nombreux chemins de randonnée en pleine nature et ses magnifiques plages aux eaux turquoise. Bon nous on a pas été transcendé par le parc, qui est très très touristique et puis l'eau turquoise on l'a pas trop vue non plus... Et puis on a trouvé dommage de devoir faire le même chemin pour rentrer et ressortir du parc. On a quand même profité un peu de la mer qui nous a bien rafraîchit.

Le lendemain journée repos à l’hôtel pour Eric, Nath, Léo et Juju, et Alex, Charlotte et Maé sont partis vers la plage de Palomino.

Après 3 nuits ici, il est l’heure de partir et de rejoindre la dernière étape tous ensemble, la ville de Carthagènes des Indes. Nous dénombrons maintenant 4 grands blessés sur un groupe de 7 personnes 👌.

17
août

Carthagène est malheureusement la dernière étape où on va profiter de la famille de Ju. Pour bien finir nos trajets internes, on a pu profiter d'un voyage en bus épique : pas de places assises au début, changement de bus sous la pluie pour finalement subir les arnaques des taxis au terminal de bus !

Mais pour ces 3 derniers jours, Nath' et Éric ont loué une super maison sur 3 étages, piscine au rez de chaussé et jacuzzi sur le rooftop. C'était un petit paradis !

Carthagène est une des plus vieille ville de Colombie (du moins une des plus ancienne construite par les colons espagnols). Pour nous, touristes, l'attraction principale est la vieille ville (on est passé par différents quartiers en taxi entre la gare routière et la maison, et franchement t'as pas envie de sortir de la voiture). Ce centre historique est très beau avec ses bâtisses colorées mais c'est aussi très touristique, voire uniquement touristique. Pas sur que beaucoup de colombiens y vivent. Mais on te laisse admirer ça.

L'autre grand intérêt de Carthagène c'est que, comme Tayrona, il y a la mer des caraïbes à deux pas. Mais les plages de la ville sont complètement dégueulasses (oui c'est le bon mot) et il faut prendre le bateau pour aller sur les îles aux alentours et pouvoir en profiter. Aymeric (l'ami de Bogotá) nous avait donné un contact pour louer le bateau. Pour notre dernière journée tous ensemble, on ira donc se prélasser sur la plage, avec quelques bières et ti' punch (et un peu de nourriture quand même aussi). On se sera aussi bien marrer grâce aux nanas un peu trop motivées pour leurs photos instagram !

Gros niveau pour imiter les instrgrameuses de la plage  ==> 

Le soir, tout le monde se régalera dans un super restau de la vieille ville.

Le lendemain, c'est le moment beaucoup moins drôle des départs. Chacun part au fur et à mesure prendre son vol et nous sommes les derniers à quitter la maison pour partir vers Cali. On te cachera pas qu'on était trop triste et que ça nous a fait bizarre de passer de 7 personnes à 2 en une demie journée 😦 En tout cas, merci beaucoup Nath, Charlotte, Mae, Alex et Éric. C'était génial de vous avoir avec nous pour un petit bout de chemin 😘.

(PS : Alex est arrivé en France avec une otite comme cadeau. Maé est elle rentrée avec un joli rhume. Ce qui monte notre total à 6 grands blessés sur 7. Sympa la Colombie, merci!).

20
août

Nous continuons donc notre voyage vers le sud du pays. On va rejoindre la ville de Cali en avion car en bus c’était à environ 26h... On arrive dans la soirée et on a réservé dans une auberge située dans le quartier sympa et recommandé de San Antonio. Sauf qu’en sortant pour manger à 21h30 on se retrouve face à des rues mortes, des portes de resto fermées et des gens qui n’inspirent pas confiance... Bon on trouve finalement un petit truc entrain de fermer mais qui accepte de nous servir. On lui demande quand même comment ça se fait que ce soit comme ça et la dame nous répond que déjà c’est mardi donc il y moins d'activité en début de semaine et que en plus le soir c’est dangereux de se balader seul à pied... huuum ambiance ambiance !! On rentre donc vite fait à l’auberge et on discute avec le mec de l’accueil qui nous redis pareil. Ok super ça nous donne pas du tout envie de rester dans cette ville ! On se baladera rapidement le lendemain mais la ville ne nous a pas du tout inspiré. C’est dommage c’est censé être la capitale de la salsa mais nous n’avons pas du tout envie de ressortir. Tant pis, on se repose et on part le lendemain pour la ville de Popayan.

22
août

On arrive à Popayan en début d'aprem et on se rend compte pour notre plus grande joie que la ville a l’air plus posée et accueillante. On fait un premier petit tour dans la ville et c’est très mignon. En fait Popayan c’est la ville blanche. Tous le centre historique de la ville est peint à la chaux blanche car ça permet de tenir à l'écart les puces Niquia qui rendaient fou lia population. Tous les habitants ont l’obligation de repeindre tous les ans... ça lui donne une bonne atmosphère. Sa place principale aussi est sympa et vivante. En plus, il n’y a quasi pas de touristes donc ça reste très authentique. On se renseigne aussi à l’office du tourisme car nous aimerions faire le volcan Purace culminant tout de même à 4600m d'altitude, situé à 35km mais c'est un sacré périple en collectivo (bus local) pour y accéder. Mais on aura pas eu le temps de se pencher sur la logistique car mauvaise nouvelle, il était fermé parce que les locaux ont pas réussi à se mettre d'accord sur la gestion du site (apparemment, c'est surtout côté argent que ça coince...). Enfin de ce qu'on a pu en comprendre hein ! Du coup, on est trop déçu 😦 Le lendemain on a décidé d’aller faire le "free walking tour" de la ville pour en apprendre un petit peu plus (pour ceux qui ont pas la chance de maîtriser la langue de Shakespear, on parle d'un tour guidé de la ville gratuit. On donne ce qu'on veut à la fin). Bon le guide avait l'air sympa hein mais franchement la visite a été très longuuue. En gros le sujet principal de la visite était la religion. Du coup, on a eu le droit de voir beaucoup de statues et de répliques sur la vie de Jesus, parce que la ville est très croyante et qu’il y a environ 5 semaines saintes avec moult cérémonies dans l’année. Ce qu'il nous a pas dit, et qui est plus intéressant, c'est que Popayan fut une des villes les plus importantes à l'époque coloniale, économiquement et culturellement. C'est d'ailleurs une des raison pour laquelle un nombre important de président Colombien viennent de Popayan (17 en tout quand même).

Le point positif à tout ça c’est qu’on a rencontré plein de gens. On va déjeuner et on ira voir le couché de soleil sur le spot de la ville tous ensemble sur la colline El morro et on prendra un verre avec Boris et Cindy en voyage en Amérique du Sud depuis 7 mois et qui nous donnerons pleins d’infos et de conseils pour notre suite du voyage 😉

24
août

Vu que le fameux volcan Puracé est fermé, nous n’avons pas de raison de rester plus longtemps ici. On part donc en direction de San Agustin avec Fanny et Guillaume. La route est catastrophique. En 7 mois de voyage c’est une des pires qu'on ait pu emprunter ! On rejoint donc tous les 4 notre hôtel, perdu dans la forêt et en-dehors de la ville. Le cadre est vraiment super.

La région de San Agustin est connue pour ses magnifiques paysages de campagne et aussi pour son site archéologique. On commencera par ça le lendemain matin. On retrouve la-bas Cindy et Boris rencontré à Popayan et à 6 on se prend un guide en francais pour mieux comprendre le site. Il se mets à parler et là on se dit tout de suite que finalement l’espagnol aurait peut être été plus simple à gérer pour nous. Avec son accent et son français approximatif on a du mal à tout comprendre mais bon il y met du sien Luis Alfonso alors on fait un effort 😀. On est pas vraiment sûr de l'exactitude et de la véracité de ses propos, car apparement même les experts ne sauraient pas bien d’où ça vient tout ça, mais en tout cas ils nous en a raconté des choses et selon lui beaucoup de civilisations même d’Europe et d’Asie auraient inspirés ces statues. Mouai... on reste tous perplexe !

On vous mets ici les quelques infos sur le site :

La particularité des alentours de San Agustin, c’est qu’ils sont jonchés de statues anthropomorphes. Tous les environs n’ont pas encore été fouillés, mais plus de 600 statues ont déjà été trouvées ! Ces statues représentent souvent des êtres aux allures humaines, mais parfois avec des caractéristiques animales comme des becs d’oiseaux ou des canines acérées. Certaines de ces statues étaient simplement posées à la verticale sans que l’on puisse savoir pourquoi, d’autres étaient érigées en groupes et formaient certainement des tombes. D’ailleurs, dans certains sites, des restes de sarcophages ont été retrouvés entourés de monolithes sculptés. Parmi ces tombes, certaines avaient même des aires de dolmen avec une large pierre plate faisant office de toit pour protéger le défunt. Tout ce qu’on sait, c’est que ces statues ont été sculptées majoritairement entre le 1er et le 8ème siècle de notre ère. On sait aussi qu’il y avait des tribus précolombiennes installées bien avant et même jusqu’à 1000 ans avant notre ère, ce qui en fait l’une des plus anciennes sociétés complexes du continent !

Essayez d'y voir un animal. On vous laisse deviner lequel en commentaire 😀

Après cette matinée forte en découverte...ou pas 😁, on part tous les deux se balader dans les environs pour 12km. C’est super beau, entre champs de café, orangés, arbres à Maracuya et paysages à perte de vue on en prend plein les yeux.

On rentre bien fatigué et on retrouve les copains pour la soirée. On ne s’attarde par ici non plus car on a vu ce qu’on voulait. On repart donc tous les 6 en direction du désert de Tatacoa mais Fanny et Guillaume nous quitterons plus tôt pour aller vers Salento.

28
août

Le désert de tatacoa est en fait une forêt tropicale sèche avec une très forte érosion sur une étendue de 330 km2, mais ça ressemble quand même beaucoup plus à un petit Canyon. Il se découpe en 3 zones : la zone rouge de Cuzco, la zone grise de Los Hoyos et Los Xilopagos. Il y fait une chaleur sèche à mourir ! On se sépare avec Cindy et Boris car eux vont camper dans le désert, nous, nous avons réservé dans un hostel dans la ville qui colle le désert, à Villavieja. Pour visiter le désert, il faut prendre un Tuktuk pour t'emmener au point de départ que tu souhaites. Nous, on a décidé d'aller d'abord au plus loin pour revenir vers l'entrée en marchant et surtout finir par le désert rouge au couché du soleil. Sur la route, on croise Bobo et Cindy, par hasard, qui viennent de finir le désert gris et qui vont vers Los Xilopagos. On les embarque et on part le faire ensemble ! C'était joli mais pas aussi impressionnant qu'on l'imaginait. Il fait déjà très chaud mais la bonne nouvelle c'est qu'il n'y a personne. On est seul au monde dans ce décor. Après 1h30 de balade, on a rejoint le départ du désert gris. On se sépare et on se retrouvera en fin de journée pour une bière au couché du soleil 😀

Nous on continue dans le désert gris et là ça commence à envoyer du lourd. Après 30 minutes on termine le tour et on fini par trouver la fameuse piscine. A la base on pensait que c'était une piscine naturelle mais non il s'agit en fait de 3 piscines en enfilade totalement construite par l'homme. Bon c'est vrai que c'est surement pas très écologique tout ça... mais il faisait tellement chaud qu'on ne s'est pas trop posé de question, on y a foncé !!!

Le fruit du cactus, qu'on a mangé, ça ressemble à un petit piment rose mais la texture à l'intérieur est visqueuse avec des pépins

On a fini la journée par le désert rouge et on peut te dire qu'on a pas été déçu. C'était magnifique !

30
août

Pour notre dernière étape colombienne, on prend l'avion direction Léticia qui n'est pas accessible par la route. La ville est enfoncée dans la forêt dans ce qu'on appelle le trapèze amazonien. Au sud (de l'autre côté du fleuve) c'est le Pérou et à l'Est, c'est le Brésil. La ville est le principal port colombien sur le fleuve Amazone et ça a d'ailleurs été la source du conflit entre Colombie et Pérou dans les années 30. C'est en 1934 que la société des nations est venue mettre son nez là-dedans pour donner raison aux colombiens.

Bref, l'arrivée en avion donne déjà un avant goût assez clair de ce qui nous attend : de la forêt, de la forêt, avec un peu de forêt et un bras d'eau qui serpente au milieu de tout ça.

La ville de Léticia n'est pas bien grande mais ça nous va très bien car comme tu peux l'imaginer, il fait une chaleur étouffante. On parle d'environ 30°C (ça va jusque là) mais surtout accompagné d'un minimum de 90% d'humidité. Fort heureusement, nous avons eu la bonne idée de réserver dans une auberge avec piscine.

Mais nous profiterons de la douceur de l'endroit qu'une seule journée car nous sommes venus ici pour nous enfoncer dans la forêt Amazonienne et passer quelques jours coupés du confort de la ville. Il y a plein d'agence qui propose des excursions toute faite. On est de moins en moins fan de ça et on a fait le choix de nous débrouiller par nous même en trouvant un hébergement dans une réserve, gérée par une communauté du fleuve. Nous irons donc passer 3j et 2 nuits avec la team de James. C'est parti pour l'aventure !!!

Première erreur, on a embarqué tous nos sacs pour ces 3j alors qu'on aurait pu en laisser une grosse partie à l'auberge et s'éviter des grosses gouttes de sueur.

Après 1h de bateau rapide sur le fleuve, et une marche de 30 min dans la jungle avec nos gros sacs, on arrive enfin à la réserve de James où on peut se "rafraîchir" (poser nos sacs et boire un verre d'eau en gros).

Toujours dégoulinant, on est assez content de notre choix pour le moment, l'endroit a du charme. 2 petites bâtisses qui accueillent les lits et une cuisine, qui sont perdus à 30 min de marche entre deux villages de communautés.

Assis autour d'une table, on écoute James nous expliquer la petite histoire de la réserve, comment ça fonctionne, sa vision des choses sur le tourisme et comment lui, souhaite gérer tout ça pour préserver la vie des communautés et permettre malgré tout à tous d'en profiter. Un très joli discours qui nous a paru sincère. Par exemple, il se refuse à accueillir plus de 8 personnes en même temps sur place pour éviter que ce soit l'usine. On comprendra aussi après que c'est peut être parce que c'est pas les rois de l'orga'.

De notre côté, on a pour l'instant réservé uniquement les 2 nuits sans avoir souscrit à quelconque activité que ce soit. C'est assez cool car du coup, on peut choisir de faire ce qu'on veut quand on veut (pêche, marche nocturne, nuit dans la jungle, etc.). Après tout ça a un peu prix et c'est là qu'on s'est rendu compte qu'on aurait peut être du se renseigner avant car c'est pas forcément donné. Mais bon, on y est, autant en profiter. On se lance d'abord dans une séance de pêche qui aura été plutôt sympa.

Après ça on a été un peu déçu par la suite parce qu'on avait choisi de faire une marche dans la nuit et une visite de la communauté le lendemain. Et la gestion des excursions par la personne qui nous accompagnait n'était pas hyper cool. Il ne prenait pas vraiment le temps de nous expliquer les choses et ne discutait qu'avec les hispaniques. Lors de la marche nocturne, on a vu pas mal de grosses araignées. C'était plus flippant qu'autre chose. Heureusement pour Juju on n'a pas vu de serpents ! Et pour la visite de la communauté, on a refait une petite marche dans la forêt avant d'arriver au village. Sur place, le guide ne s'est pas trop préoccupé de nous et ce qu'on y a fait faisait plus penser à une colonie de vacances qu'à autre chose : peinture et fabrication de bracelet.... On a quand même était content de voir à quoi ressemblait un village en Amazonie.

Par contre, on a décidé de camper sur la plage pour notre dernière nuit. En dehors des moustiques qui nous ont dévoré à le tombée de la nuit, c'était vraiment une super expérience. On a fait ça avec Léonie, une allemande qui était arrivée en même temps que nous. Et deux guides de la réserve nous ont accompagnés. Ils étaient vraiment sympas, on a eu le temps de discuter avec eux, de leur quotidien, du nôtre, de la vie en Amazonie et on en a appris beaucoup plus en 1 soirée qu'en 2j sur place. Pour rejoindre notre plage, on a du traverser le fleuve et on a eu la chance d'admirer un ballet de dauphin. Alors oui, il y a des dauphins qui peuplent l'Amazonie. Malheureusement, nous n'avons pas eu la chance d'admirer le mystérieux dauphin rose. Le couché de soleil et les étoiles étaient magnifiques, le lit n'était pas le plus confortable qu'on ait eu 😀.

Notre séjour s'achèvera le lendemain matin avec le retour à Léticia. On est content d'avoir mis les pieds dans la forêt Amazonienne mais on peut dire que la formule ne nous a pas vraiment convaincu. Malgré l'expérience contrastée, il faut quand même avoué que l'Amazonie est un environnement fascinant et on peut que te conseiller d'y aller un jour pour le voir de tes propres yeux si tu en as un jour l'opportunité.

De retour à Leticia, on restera finalement 2j supplémentaires à profiter de la piscine avant de prendre le bateau pour remonter le fleuve en direction du Pérou.

3
sept

Si on est venu à Leticia c’est aussi parce que c’est d’ici qu’on peut rejoindre le Pérou en bateau. Les deux pays sont séparés d’à peine 1km par le fleuve Amazone. Pour info, un peu plus long que le Nil, avec les 7 025 km de son cours, l'Amazone se place au premier rang, parmi les fleuves du monde, pour l'étendue de la superficie drainée : environ 6 millions de kilomètres carrés qui se répartissent sur six États d'Amérique latine. Nous allons rejoindre la ville de Iquitos située a 500km plus bas sur le fleuve. Comme Leticia, Iquitos n’est accessible qu’en bateau ou avion.

Nous allons donc prendre un bateau cargo qui a pour but de livrer et d’approvisionner les petits villages situé sur le fleuve, tout en réservant 3 étages pour les voyageurs locaux principalement et touristes comme nous. Sur le bateau, il ya bien quelques cabines pour dormir mais le moyen principal pour dormir est dans un hamac ! En effet les 3/4 du bateau sont vides avec des barres au plafond pour pouvoir accrocher les hamacs. On a donc investi dans 2 hamacs pour faire le voyage qui est censé durer entre 3 et 5 jours. On arrive un peu en avance, vers 15h30 car on veut pouvoir quand même prendre une cabine pour laisser nos affaires en sécurité. Pour 180 sol, soit 48€ pour deux, nous aurons donc notre cabine privée, tous les repas matin, midi et soir inclus ainsi que le droit d’installer nos hamacs. Après les avoir installés grâce à l’aide d’une gentille péruvienne qui nous a montré comment faire les noeuds (oui désolé on installe pas des hamacs tous les jours hein) on peut enfin s’installer dans notre berceau qui sera notre QG 23h/24 pour les prochains jours 😁 ! On va pas te détailler tous le trajet car ça serait chiant à mourir mais on peut te dire qu’on est devenu très fort à “ne rien faire”. Nos journées étaient constituées de beaucoup de lecture, de sieste, et de contemplation du paysage amazonien et puis parfois quelques balades sur le pont pour voir l’agitation du bateau à quai. Finalement le trajet n’a duré que 2 jours pour notre plus grande tristesse. On serait bien resté encore un peu à rien faire 😌