IDEM saison 3

Par
Décembre 2021
20 semaines
7
déc
19
déc

Nous avons retrouvé IDEM depuis 5 jours. Le temps passe vite on ne s'ennuie pas!!Jean-Marie est monté au mât pour changer l'anémomètre, enlever 2 poulies grippées pour un nettoyage complet et un remontage. Au dernier moment l'assurance pour assurer le bateau pour la traversée nous demande la vérification de notre gréement. Branle-bas de combat pour trouver le gréeur et le faire venir car ici c'est l'effervescence! C'est la période où beaucoup de bateaux partent et tous ont les mêmes problèmes. Clive (le gréeur) a fini par venir à bord et après son inspection nous a remis un certificat satisfaisant pour le gréement. Il faut maintenant que la Cie valide.

L'avitaillement c'est du boulot. C'est une première pour nous de faire les courses pour 5/6 semaines. On a essayé d'appliquer les trucs et astuces lus sur le net pour la conservation du frais. Si au bout de 5 à 6 semaines les vivres viennent à manquer Ohé Ohé on mangera le plus jeune. ça tombe bien ce n'est pas moi!


Nous sommes prêts mais la météo fait des siennes. Le vent ne nous est pas du tout favorable il est sud !

23
déc

Notre Iridium Go nous a lâché. C'est la raison de notre position bloquée au sud de Fuerteventura. En réalité nous sommes mouillés à Pasito Blanco sur l'île de Grande Canaria pour trouver une solution à notre problème. Il n'est pas raisonnable de partir sans moyen de comunication fiable ni d'accès météo. Le Schiplander Rolnautic à Las Palmas nous a dépanné en 24h. Accueil sympa et efficace! Une vrai caverne d'Ali Baba.

Nous décidons de passer le réveillon de Noël à Grande Canaria. Joyeux Noël à tous!

2
janv

Nous sommes arrivés au mouillage de Mindelo après 7 jours d'une belle navigation malgré des moments de vent faible. La configuration des voiles : le jour avec le spi et la nuit génois tangonné! Nous avons pu profiter d'une mer belle, un ciel dégagé avec un grand soleil pour compagnon de route. De nombreux dauphins se sont rajoutés au tableau et la cerise sur le gâteau... une baleine est venue nous voir et nous a tenu compagnie pendant près d'une demi heure. En fin de parcours nous avons pêché une dorade choryphène et admirė le ballet de poissons volants qui nous rappellent que nous sommes en zone tropicale.

Ici tout est fermé entre le 1er et le dimanche même le bureau de l'immigration. Donc en attendant on se repose et prenons nos marques à la marina et au cybercafé.


5
janv

En attendant que la ville de Mindelo reprenne vie après ce weekend de fin d'année nous allons à Praia da Laghina prendre un bain et profiter d'une eau turquoise à bonne température. Vive les vacances!

Praia da Laghina

Mindelo

A Mindelo, la capitale, des enfants de 5 à 14 ans ont peint sur le boulevard principal une jolie fresque. Ici on a conscience que la nature est fragile. Ils sont soucieux de la préservation de leur île. Des moyens importants sont mis en oeuvre pour lutter contre la pollution, contre l'érosion avec la plantation de nombreux arbres dès qu'il y a un peu d'eau, dans les vallées.

On ne peut pas parler de Sao Vincente, Mindelo et même de tout l'archipel sans parler de la star que les Cap Verdiens ont dans le coeur Césária Evora, " la Diva aux pieds nus". A partir de 1990 elle chante sur plusieurs grandes scènes internationales et fera connaître son petit pays. Dans la chanson de Stromae "Ave Césaria" le chanteur lui rend hommage. Elle décède en 2011. Mais ici on ne peut pas l'oublier. L' aéroport porte son nom, le billet de 2000 escudos affiche son portrait, dans tous les cafés, cabarets sa photo nous acceuille et tout est prétexte pour afficher son portrait même la peinture qui s'écaille sur un bâtiment qui donne sur la place Don Louis. Bluffant!! Génial!!


Césarina Evora
Césária Evora

L'ancien Palais du gouverneur appelé depuis l'indépendance, Palais du peuple a été reconverti en musée. Une partie est consacrée bien sûr à la carrière de Césária ainsi qu'à quelques peintres Cap Verdien, l'autre moitié à une exposition sur l'art africain. Une belle exposition avec de beaux objets bien mis en valeur.

Palais du peuple
Musée de Mindelo

Le marché municipal, pour nous c'est un peu déstabilisant. Le choix est restreint et de nombreuses échoppes sont fermées. Il est vrai que nous y avons été un jeudi. Il faudra faire notre avitaillement de frais avant de partir vers les Antilles et donc être créatif et cuisiner différemment.

Marché municipal

Cette île vit de la pêche et du tourisme. Il y a un grand marché aux poissons où nous avons acheté 2 énormes tranches de thon (600g) pour 4 €! Il y a aussi des petits marchands sur les trottoirs qui vendent leur production. Ici le niveau de vie n'est pas le même qu'en Europe et toutes les initiatives sont bonnes pour améliorer son quotidien.


San Pedro

Nous avons passé une journée dans la baie de San Pedro et fait la balade jusqu'au phare, toujours en activité, sur le sentier au flanc de colline. Pour les sensibles comme moi, vertige assuré!! Heureusement ça dure 1/2 h. Paysage impressionnant!! On a discuté avec le gardien du phare qui y habite depuis 4 ans. Il est bien tranquille dans son coin mais la vie n'est pas facile. Il serait bien reparti avec nous!

Au retour nous avons déjeuné dans un restaurant pas loin du sentier, "le Bistrot" super sympa!. Nous étions les seuls touristes. Comme tous les dimanches le plat du jour, c'est le cochon de lait. Au fur et à mesure les habitués arrivaient mais aussi 3 musiciens! Musique Cap Verdienne très agréable. Les gens sont très gentils, souriants, la musique et la danse font partie de la vie. Pour finir la journée devant cette immense plage, la baignade s'imposait.

Puis retour à la marina de Mindelo. Pour nos amis navigateurs, les gens sont très sympas, il y a une bonne ambiance à la marina. Le floating-bar ne désemplit pas. On peut manger, boire à tout heure. On peut déposer son linge le matin et on le recupère le soir, lavé, séché et plié (2€ par kilo). On peut se ravitailler en bonbonnes de gaz pour 4€ les 3kg!! Pour l'avitaillement il vaut mieux prévoir de le faire aux Canaries.


San Antaõ

Réveil à 5h du matin, p'tit dej, départ en annexe et arrivée au ponton à 5h45 donc nuit noire ! Pour le gardien de la marina un bruit de moteur dans la nuit c'est potentiellement louche... Nous avons donc droit au projecteur braqué sur nous à l'arrivée mais nous devons avoir une bonne tête car il éclaire le ponton pour nous faciliter l'amarrage. Nous allons au terminal des ferries et nous attendons l'embarquement : c'est comme pour les avions on nous a bien recommandé d"être là à 6h, on attend donc quasi 1h avant de monter dans le bateau. En route pour San Antaõ où nous arrivons une heure plus tard. Notre taxi nous attend. Nous avons traversé toute l'île d'Est en Ouest en passant par le point culminant. De Porto Novo jusque Ribeira Grande en passant par le cratère de Cova de Paùl. Cette balade peut se faire par un sentier pédestre plus court mais vertigineux, 15km à flanc de colline. Pas téméraire on a préféré le faire par la route et en voiture.




Cova de Paùl

Au sommet nous arrivons brutalement à une forêt de pins qui est protégée et même aidée par l'union européenne pour le reboisement afin de lutter contre l'érosion.

Puis on redescend vers la mer sur l'autre versant qui lui est verdoyant.

Pour terminer nous sommes allés au village de xoxo (prononcer chocho) une route encore à flanc de montagne trés impressionnante où j'ai fermé les yeux et serré les fesses pendant tout le trajet avant d'aller déjeuner à Ribeira Grande au restaurant " Bel Canto" qui n'avait rien d'italien.

Village de Xoxo

Après avoir vu quelques maisons traditionnelles, la journée s'est terminée dans une rhumerie où nous avons goûté différents punchs avant de rejoindre le ferry pour Mindelo.

Notre contact sur l'île avait pris rendez-vous avec le directeur du centre culturel avec lequel nous avons discuté pendant 3h de spectacles, d'artistes et d'échanges éventuels. Le lendemain c'était une rencontre avec un jeune dentiste pour parler de la pratique dentaire au Cap Vert et d'éventuelles collaborations. 20 dentistes pour 80 000 habitants à Sao Vincente!!

10 jours bien remplis. Demain préparation du bateau pour la suite! Plein d'eau, plein de gasoil et l'immigration pour reprendre les documents du bateau gardés par la police. En route pour la grande étape estimée à 18/ 20 jours.

23
janv

Yahoooooo! Champagne! Nous sommes arrivés à Saint Martin. On aura mis 20 jours tout pile pour traverser l'Atlantique. Les 6 premiers jours Eole nous boudait. Les calmes étaient désespérants entre 6 et 8 nds de vent. Quand le vent n'est pas assez fort les voiles claquent, la bôme se déplace d'un bord à l'autre en tirant violemment sur l'écoute. Tout ceci fatigue matériel et équipage. La carte météo indiquait le vent au niveau de Praia au sud du Cap Vert avant de mettre cap à l'Ouest. Donc on a fait du sud avec le spi la journée et la nuit le génois tangoné. On a mis du temps à retrouver le vent puis pendant 1 semaine c'était tip top! 18/20 nœuds de vent. Notre maximum 160 miles en 24h et des pointes à 10,2 nœuds. Mais la fin de la transat n'a pas été facile. On passait de bulle sans vent à des grains avec des vents de 30 nœuds et averses tropicales. D'autre part on avait observé à nouveau des vibrations au niveau du moteur (encore!) Jean-Marie a décidé qu'on se passerai du "vent diesel" par prudence. Donc pendant les calmes on se traînait lamentablement. Mais qu'importe, nous n'étions pas pressés. Nous vivions notre projet à fond en profitant du lever de soleil jusqu'au coucher intensément avec un sentiment de liberté.


Petit déjeuner : thé, jus d'orange pressė, fromage, confiture et far breton!



Tranches de vie à bord:

Le bateau gite, tangue et roule ça complique vite les petites choses du quotidien. La vaisselle par exemple...on remplie l'évier de gauche avec le pied gauche sur la pédale d'eau de mer (on économise l'eau douce) pendant que la main gauche s'agrippe au rebord, de la main droite on tient la vaisselle tant bien que mal. On lave. On dépose la vaisselle dans l'évier de droite on pousse sur la pédale de droite avec le pied droit pour rincer à l'eau douce. (On a aussi des robinets mais on contrôle moins la quantité ) On dépose la vaisselle pour égoutter. Zut! Elle surfe. On enlace le tout comme on peut. Mince j'ai oublié le tapis anti-dérapant! Qui a dit qu'on s'ennuyait dans un bateau?

On lit beaucoup, on rêve, on pêche, on fait son pain, on cuisine. On écoute de la musique, des podcasts on se fait des petites séances cinéma. On dort aussi dans la journée pour compenser le déficit de sommeil de la nuit. A deux, les quarts de veille toutes les 3h ce n'est pas évident à gérer !! Il faut prendre le rythme.


Pour finir cette transat, après avoir pesté contre le vent qui ne venait pas, après avoir changé et rechangė les voiles pour optimiser le moindre souffle et essayer d'avancer au plus vite, à l'approche de St Martin on doit réduire la voile le plus possible pour ralentir et ne pas arriver dans la baie de Marigot de nuit...6h30 on y est! contents et super heureux d'avoir réalisé ce rêve on va maintenant rejoindre notre couchette car la nuit a été courte.


6
fév

Nous sommes à St Martin tout d'abord pour récupérer le matériel que nous avions acheté juste avant le cyclone Irma (2017) pour préparer notre voyage avec le "Solignac": annexe, moteur, panneaux solaires, déssalinisateur...Comme le Solignac a été détruit, ces achats sont restés en attente chez les fournisseurs. Le magasin de St Martin où l'on avait acheté l'annexe "3D Tender" a fait entre temps faillite...C'est pour notre pomme, c'est une belle boîte! Donc nous garderons la vieille! A part l'annexe on a tout récupéré... enfin presque, le déssalinisateur arrivera la semaine prochaine. Pendant le confinement ils avaient besoin de pièces et les ont démontées de notre déssalinisateur qui se trouvait sur une étagère...

En attendant on se ballade et on bricole sur le bateau. Il y a toujours à faire sur un bateau!! Saint Martin ressemble sur certains points à la Belgique en plus petit. Le nord est français sur 55 Km2, le sud est néerlandais sur 35Km2 mais tout le monde parle anglais. La particularité de cette île est son statut de port franc qui en fait une île très touristique avec la prolifération de magasin de mode et de produits de luxe.


Marigot

C'est la ville principale du côté français. Le Fort Louis domine la Marina à l'est de la Baie de Marigot. Le marché est un "must" d'ambiance locale, mais depuis Irma il a perdu beaucoup d'attractivité, 4 ans après le cyclone les bâtiments n'ont pas été réhabilités, moins d'échoppes et aussi moins de touristes. On y trouve des produits locaux, poissons, crustacés et artisanat. Et bien-sûr il y a le shopping avec les achats "free taxes".


Le Fort Louis qui domine le front de mer

On peut atteindre le Pic Paradis (425m), point culminant, en voiture jusqu'au bout de la route goudronnée et continuer à pied pour avoir une vue panoramique de l'île et des environs. Au Nord, Anguilla et au Sud Saint Barthélemy. Nous, on l'a fait à pied à partir de "Loterie Farm" où au retour on s'est arrêté pour se restaurer et boire...il faut s'accrocher pour monter jusqu'au Paradis! Le paradis ça se mérite!!

On voit u fond l'ile d'Anguilla
Loterie Farm
Restaurant de Loterie Farm

On quitte la Baie de Marigot. On se mouille à Grand Case. Dans ce village on trouve un grand choix de restaurants de poissons et crustacés "façon créole". Plage sympa!

Avec "Idem" nous avons passé un weekend dans la Baie Orientale où nous avons mouillé à l'Ilet Pinel. Endroit agréable, joli restaurant mais pas beaucoup de place pour mouiller car eau peu profonde. De la Baie Orientale il y a une route qui permet d'aller jusqu'au Nord de l'île et d'arriver à l'Anse Marcel.

Restaurant de l'ilet Pinel
Ilet Pinel

L'île de Tintamarre, sable fin bien protégé du vent du Nord. L'intérieur de l'île est abandonné on a même retrouvé une épave d'avion. On apprécie l'endroit surtout en fin d'après-midi quand tous les bateaux de touristes rentrent. On se baigne au milieu des tortues, elles se nourrissent sur l'herbier qui se trouve dans la baie.


Tintamare

Nous n'avons pas été du côté néerlandais, d'après Sunsail, on devait présenter un test PCR. Nous avons quand même étaient jusque chez "Budget Marine" le plus grand Shipchandler des Antilles, en annexe via le lagon pour rechercher nos panneaux solaires et quelques fournitures. On nous a rien demandé et nous n'avons pas approfondi... lundi nous aurons tout récupéré et nous larguerons les amarres très rapidement pour la Guadeloupe avec un petit stop à l'île Fourche, petit rocher juste en face de St Barthélemy. Petite pensée pour Johnny !

6
mars

Nous arrivons à Basse-terre, partie ouest de la Guadeloupe. Nous mouillons au nord, à Deshaies où 4 dauphins nous accueillent pendant la manœuvre. Ils jouent avec les baigneurs du mouillage... Quelques jours après ils reviendront à notre grande joie. Des snorkeling sympas dans la baie mais aussi de toutes petites méduses qu'on sent bien!! On prend le bus pour Sainte Rose. (D'ici pas moyen de louer une voiture, ni d'avoir un taxi, nous apprenons que pour le carnaval il y a 3 jours fériés...) ensuite un peu de stop pour démarrer la balade des "trois cornes" dans la forêt tropicale, annoncée "facile" sur internet. Que nenni !! C'est tout sauf facile : il a plu (il y a des averses tous les jours), il y a de la boue partout, le terrain est super glissant... A la fin de notre promenade il y a même un camion de pompiers qui vient rechercher un touriste qui s'est blessé en glissant.

Le Grand Cul Sac Marin, au nord, est la plus grande barrière coralienne des petites antilles : 40 km, et la plus grande superficie de mangrove. Réserve naturelle, elle accueille de nombreuses espèces de poissons, de tortues, langoustes mais aussi de nombreux oiseaux marins : les Grandes Aigrettes très élégantes, les Sternes et bien-sûr le Pélican avec son plongeon pataud etc...Évidemment ce n'est ni le Bélize ni l'Australie ! Mais c'est pas mal. L'entrée est bien balisée mais curieusement il y a très peu de monde et c'est tant mieux! Snorkeling très sympa! On recommande vivement!!

Le Grand Cul Sac Marin

Nous continuons vers le sud, toujours du côté ouest, pour mouiller au bourg de Bouillante à côté de Malendure et l'ilet Pigeon, c'est le coin de la Réserve Cousteau et de l"usine géothermique de Bouillante qui couvre 5% de l'électricité de Guadeloupe grâce à ses sources d'eau chaude. On peut se baigner dans ces bains chauds où parfois les rochers forment des petites baignoires... L'eau est super chaude, chauffée par la Soufrière, volcan toujours en activité.

Le bain chaud de Anse Thomas
Marché de Bouillante
Mouillage de Bouillante
On voit IDEM avec sa coque bleue

De Bouillante nous sommes près de la route de la Traversée qui comme son nom l'indique traverse tout le côté Basse Terre et arrive jusqu'à Pointe à Pitre. Nous réussissons à louer une voiture! Quelle déception Pointe à Pitre! Ville sinistrée, sale, beaucoup de bâtiments délabrés, les trottoirs défoncés...on a juste fait le marché de la Darse (piège à touristes garanti!!) où je me suis faite engueuler par une commerçante parce que je n'avais pas acheté chez elle. Après avoir mangé une assiette créole (boudins et acras de morue) dans un piano bar nous avons décidé de ne rien visiter à Pointe à Pitre. Heureusement sur cette route de la Traversée il y a le Parc National, la Cascade aux Ecrevisses, très pratiquable et la Maison de la Forêt avec de belles balades dans la forêt tropicale remplie d'oiseaux!! De quoi faire même sous la pluie!!

Cascade des écrevisses
Chemin menant à la cascade
Rougegorge des Antilles
La grive trembleuse

Balades pendant 2 jours où nous avons aussi découvert le restaurant de "Chez Zezette" à Petit Bourg. On y a été un peu en rigolant pensant tomber sur un petit bouiboui local mais pas du tout, c'était super!! L'accueil, la cuisine créole et le cadre. On recommande vivement !!

Nous continuons notre descente vers le Sud mais la mer est mauvaise avec beaucoup de vent. On va à la marina de Rivière Sens. Toute petite mais sympa et accueillante! Nous voulions aller à l'ilet Gosier mais le vent est trop fort, la mer creuse nous changeons de destination pour l'archipel des Saintes.

Mouillage des Saintes

Beaucoup de bateaux aux Saintes!! On doit s'amarrer sur corps mort mais pas moyen d'en trouver un de libre... donc on se mouille où on peut. Quelle nuit!! On a été secoué, ballotté et roulé. Ce matin on épiait les bateaux qui libéraient leur bouée mais nous n'étions pas les seuls...on a fini par avoir une bouée. Nous allons à terre visiter le Fort Napoléon, transformé en petit musée qui retrace l'histoire des Saintes. La vue est exceptionnelle à 360° sur l'archipel des Saintes. Le jour où nous y sommes allés le soleil brillait que d'un côté. Dommage!!

Quelques beaux endroits pour le snorkeling. Les coraux sont beaux donc on en profite un maximum. Snorkeling sans modération. Nous goūtons la fameuse patisserie Saintoise "les tourments d'amour" que les femmes préparaient pour le retour des pêcheurs. Il n'y a pas vraiment de quoi être tourmenté...


Les tourments d'amour
Plongée à Bouillante réserve Cousteau

Par contre les belles plages du nord Est sont touchées par l'accumulation des sargasses quelle catastrophe ! Il semble que l'on cherche plein de solutions pour les valoriser : matériaux composite, production d'énergie en les brûlants etc. ...En attendant elles pourrissent sur les plages : Quelle puanteur!!! Ces plages là sont devenues impraticables.

Plage de Pompière envahie par les sargasses

Nous ne sommes pas retournés aux chutes de Carbet et à la Soufrière (visite à faire!) que nous avions déjà fait lors d'un précédent voyage. Nous n'avons pas exploré l'Est de la Guadeloupe... pour une prochaine fois peut-être. Demain nous continuons vers la Martinique où des amis doivent venir nous rejoindre.

27
mars

Nous mouillons à St Pierre. Pas très facile car très profond! C'était la capitale jusqu'en 1902 date de la destruction de la ville par l'éruption volcanique de la Montagne Pelée où environ 30 000 personnes ont perdu la vie en quelques minutes. Nous avons visité le Mémorial et les ruines, témoins de la catastrophe. Autour de ces ruines, petit à petit la ville s'est reconstruite. C'est aujourd'hui une ville paisible et agréable bordée d'une grande baie. Possibilitė de randonnée vers la montagne Pelée mais pas envisageable pour nous car trop difficile!!!! Nous prenons le bus vers Fort de France pour acheter un relais électrique qui a grillé.(dans un bateau, il faut toujours réparer quelque chose) Service de bus impeccable, propre, climatisé et à l'heure.

Office du tourisme de Saint Pierre
Saint Pierre
Les ruines de St Pierre
Les ruines du théâtre
Apéro pour anniversaire d'Isabelle
Langouste pour anniversaire d'Isabelle
La grande baie de St Pierre

Nous poursuivons notre descente vers Schœlcher pour rejoindre un "bateau-copain". (Schœlcher, un nom que l'on retrouve souvent aux Antilles... Un politique français qui a été le moteur pour abolir l'esclavage) Joli mouillage! On n'a pas fait grand chose à part, convivialité et apéros...ça fait aussi partie du voyage!

Fort de France, mouillage au pied du Fort St Louis en plein centre ville : Cathédrale St Louis, grand marché couvert où nous avons mangé créole dans une ambiance locale, bibliothèque Schœlcher (encore lui!), un petit planteur à "La Terrasse". On a aussi testé le bus pour aller à Dėcathlon vers la commune du Lamentin. Un réseau de bus moderne, grands bus propres et climatisés au top!

Le fort st Louis
Bibliothèque scholcher
Cathédrale St Louis
Fort St Louis du vue mouillage
Le marché couvert

Dans la grande baie de Fort de France, plusieurs petits mouillages sympas, la Pointe du Bout, on aime bien, calme sauf le weekend...

Anse noire et Anse Dufour, jolis mouillages, un beau snorkeling avec tortues. Possibilité de randonnée jusque Pointe Salomon. Pas facile!! Avec nos amis, Isabelle et Didier, nous avons rebroussé chemin mais on aurait pu démarrer la balade à partir de Grande Anse... on ne l'a su qu'après !!

Randonnée vers pointe Salomon
Anse noire
Anse Noire

Visite à la Bananeraie Belfort. On fait le tour de la propriété en petit train avec un responsable qui explique tout le processus en commençant par la plantation du bananier jusqu'à l'emballage pour l'exportation. A la fin de la visite, petite dégustation de banane et ses dérivés.

Nous repartons vers le nord ouest pour mouiller à Anse Couleuvre et faire la randonnée vers la cascade de la rivière couleuvre. Magnifique balade au milieu de la forêt tropicale humide. Ne pas oublier sa bouteille d'eau! Les plus courageux peuvent se rafraîchir à la cascade!


Anse couleuvre
Idem, seul à l'Anse Couleuvre
Balisier sauvage

Visite de la Rhumerie Depaz, magnifique propriété avec des champs de canne à sucre sur la terre volcanique du Mont Pelé qui descendent jusqu'à la mer. On a choisi Depaz, premièrement pour une question de distance par rapport à notre mouillage et deuxièmement parce cette exploitation gère la culture de la canne jusqu'au rhum. Mais il existe de nombreuses autres distilleries en Martinique.

Le chateau Depaz
Propriété "Rhumerie DEPAZ"

Nous avions aussi envie de tester la côte au vent. Direction le sud et passons devant le célèbre Rocher du Diamant. Beau spot de plongée. Les oiseaux savent aussi qu'il y a du poisson par là! Les frégates, sternes, pélicans et fous de bassan planent au-dessus du Diamant.

Les frégates au dessus du Diamant
Pélican
Le Rocher du Diamant

Après un stop et une nuit à St Anne, nous attaquons cette fameuse côte. Il est vrai beaucoup moins confortable mais on est rapidement abrité par les récifs. Nous naviguons vers la Baie des Anglais, un peu juste pour notre tirant d"eau...Anse de l'Enfer puis Le Robert où nous passerons une nuit. Le lendemain nous continuons jusqu'à la presqu'île de La Caravelle. L'entrée de la passe, pour atteindre l'Anse Trésor, est un peu délicate à cause du banc de corail. Nous avons fait la petite randonnée du bout de la presqu'île. Nous avons mis 1h30, on en a pris plein les yeux : les petites plages, la mangrove, le sentier qui longe la côte. Il fait chaud : on est dans la forêt sèche, pas beaucoup d'ombre. Pour finir un snorkeling sur le banc de corail. Oufti que cela rafraîchi!! On a passé une nuit bien au calme en compagnie de la pleine lune. Idéal pour un petit planteur sur le pont. Nous étions 2 bateaux dans la baie. La côte au vent est méconnue. Il est vrai que la navigation est plus délicate et donc moins agréable mais cela ne dure que 2 h et cela en vaut la peine.

Anse Trésor
Plage d'Anse Trésor
Le récif
Balade sur la presqu'île Caravelle
Presqu'île Caravelle
Presqu'île Caravelle
Anse de l'Enfer

Le lendemain, nous passons près de l'île Loup-Garou mais impossible de mouiller, trop de mer. On se contentera de photos et nous mouillons en face vers l'île à La Rose ou îlet Madame.

Île du Loup-Garou
Petite pause à l'îlet Madame
Soirée à Anse Trésor

Nos amis ont repris l'avion vers la Belgique. Nous retournons à Ste Anne pour acheter du poisson et le fameux matoutou, crabe farci assez relevé, traditionnel pour Pâques. Demain, nous partons vers Fort de France pour lessive, avitaillement, sortie immigration et test PCR avant de partir pour Los Roques et Las Aves, îles Vénézuéliennes.

25
avr

1er jour de navigation 160 miles! après le vent s'est fait attendre. Vent arrière pratiquement tout le trajet! On a jonglé avec les voiles en ciseaux et le spi. Après 2 jours et 3 nuits de navigation nous arrivons à l'archipel de Los Roques : 300 petites îles entourées d'une grande barrière de corail.


Nos contacts, Patrick et Luz nous attendent au mouillage de Gran Roques pour nous aider dans les méandres administratifs. Tout d'abord contrôle sanitaire: Des officiels montent à bord pour contrôler nos PCR. Ils tiquent un peu car on a dépassé nos 72h...de 2h!!! Mais le temps de les contacter puis qu'ils arrivent au bateau il s'était écoulé plus de 3h. Ensuite direction, la capitainerie, paiement du mouillage. Puis le bureau de l'immigration, Luz négocie pour que nous puissons faire notre rentrée et notre sortie du territoire en même temps sinon cela nous oblige à repasser par Gran Roques. Ensuite le bureau du Parc où nous payons 280$. Et pour finir le bureau des gardes côtes où 3 officiels successivement contrôlent nos passeports et à chaque fois notent dans un registre nos identités...pour conclure à un contrôle du bateau. Ils montent à bord, reprennent nos identités, celles du bateau, demandent à voir les gilets, les fusées et la pharmacie (tout est photographié)...Je propose une petite bière et du coup le contrôle se termine. Avant de partir ils demandent un "petit souvenir". Je donne 2 paquets de café et ils repartent contents en nous remerciant. Les fonctionnaires sont très peu payés un petit supplément est toujours apprécié.

Soirée sur Idem avec Luz et Patrick

Que dire de Los Roques à part c'est MA GNI FI QUE !! Il n'y a pas grand chose à faire sauf snorkeling, kite et admirer! La palette de couleurs est grandiose. On ne sait où regarder.Toutes les nuances entre le bleu et le vert sont là. Quel spectacle! Mais attention avant d'en profiter on doit être attentif car les cartes ne sont pas tout à fait justes. On navigue à vue et avec les photos satellite. On est resté à Boca Sėbastopol 2 jours sans voir un seul bateau. Il est vrai que depuis les problèmes politiques, les étrangers ne viennent plus au Vénézuela. Mais on confirme Los Roques, c'est vraiment safe!!

Grand Roques où se trouve le village

Snorkeling au bord de la barrière de corail. Super. Beaucoup de poissons et des gros!! Les couleurs sont belles aussi sous l'eau. On se régale!! A beaucoup d'endroits les coraux sont malheureusement morts. Il faut espérer que le Centre Scientifique qui se trouve à Dos Mosquises contribura à trouver une solution au problème...on a pris quelques photos sous-marine. Pas très facile de centrer et le courant n'arrange rien. Le temps de se stabiliser et le poisson a disparu...

Poisson Ange Français
Poissons Papillon
Chirurgiens Noirs
Jean-Marie à la recherche d'une langouste
Poisson Coffre
Rougets de Roche
Perroquet

Les oiseaux, aussi, sont nombreux. Quand on met une ligne à l'eau, ils se regroupent au-dessus du leurre et attendent le poisson.

Fous brun au-dessus de notre ligne de pêche
Mouettes rieuses
Pélican Brun
Les Sternes
Gravelot

Il y a eu de nombreux moments forts dans notre parcours: Francesqui, Boca de Sebastopol, Boca del Medio, Noronsky, Crasky, Espenky, Sarky, Carrenero, Cayo de Agua et Dos Mosquises... Certains sortent du lot parmi nos 12 jours à Los Roques (on garde 3 jours pour Las Aves): sur l'île de Carrenero "La Casa de Païn", un pécheur qui accueille les gens chez lui. On a passé une soirée inoubliable de gentillesse avec Païn et sa femme Marianelly. À partir des moyens du bord, cette dernière a su décorer avec goût et nous concocter un repas délicieux avec la pêche du jour. Une belle soirée dans un endroit magique.


La Casa de Païn

Il y a aussi, l'île de Cayo de Agua, les couleurs sont sur 360° et d'une intensité incroyable. Une immense plage où nous sommes allés flâner et ramasser des coquillages. Seuls dans cette grande baie aux couleurs magnifiques! Cela rappelle les prospectus publicitaires pour les voyages de noces dans des endroits paradisiaques. C'est vrai on ressentait un petit goût de paradis! À un endroit les oiseaux étaient très nombreux. En s'approchant doucement, on s'est aperçu que c'était une zone de nidification. On a pu prendre quelques photos de poussins Fous de Bassan.

Cayo de Agua

Un autre moment fort sur l'île de Dos Mosquises où Jean-Marie a fait un snorkeling +++. Première surprise : le courant au point qu'il pensait que se serait difficile de revenir à l'annexe et a dû la changer de place. Dès la mise à l'eau une tortue viens voir ce qui se passe, plus loin dans des coraux magnifiques et une eau limpide c'est un banc de carangues qui vient l'entourer puis sur le chemin du retour un gros mérou ... tout ceci biensur en plus des splendides poissons "classiques" des récifs coralliens !

L'autre chose particulière sur Dos Mosquises c'est l'installation d'un Centre de biologie marine qui étudie les coraux ainsi que les tortues qu'ils nourrissent pendant 2 ans avant de les mettre en mer. Nous sommes arrivés sur l'île en fin de journée. Seuls sur l'île, le responsable est venu à notre rencontre et nous a fait une visite privée des installations et de la maison des tortues.


Dos Mosquises
La maison des tortues
Dos Mosquises

LAS AVES

Après 5h de navigation nous arrivons au sud de l'archipel de Las Aves, l'île aux oiseaux. Ici pas de touristes! Petite balade dans la mangrove où nichent les Fous Bruns et où on a mitraillé avec notre petit Canon SX 280. En mai il y a encore des grands oisillons qui ne volent pas encore. On a vu également des Flamands Roses, un oiseau qui ressemblait un peu à un héron... et biensur les incontournables Pélicans.


Autant de poissons qu'aux Roques! Les photos toujours prises avec notre Canon dans son boîtier étanche.

Gorette
Baliste
Jeune Perroquet
Castagnol bleu
Carangues Pampaneau


Nous ne parlons pas l'espagnol et peut-être que quelque chose nous a échappé...mais on a été secoué par le quotidien des pêcheurs qui vivent dans un dénuement complet, dans des cabanes ou abris et dans un isolement total...ils survivent on se demande comment! surtout aux Aves sans électricité mais surtout sans eau!!! On a donné nos anciens panneaux solaires et distribué une soixantaine de litres d'eau, aux pêcheurs qui passaient nous voir. En remerciement on avait du poisson ou des lambis.

Pour nous cet archipel restera une merveilleuse découverte. Merci encore à Luz et Patrick de nous avoir aidé pour l'administratif, de nous avoir conseillé l'itinéraire, les bons endroits ainsi que les passes pour rentrer dans les mouillages. Maintenant direction, Bonaire, Curaçao et Aruba.



12
mai
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ABC, c'est le nom des Petites Antilles néerlandaises : Aruba, Bonaire et Curaçao, proches des côtes Vénézuéliennes. Aruba et Curaçao sont des états autonomes au sein du royaume des Pays-Bas, seul Bonaire est une municipalité spéciale directement lié au royaume des Pays Bas. On y parle le créole "papiamento", un mélange de néerlandais, portugais, espagnol. La langue officielle des ABC est le néerlandais.

Bonaire

La classique démarche, immigration et douane prennent du temps ici car les bureaux sont loin et il n'y a pas de bus! Plus d'une demi-heure de marche en marchant d'un bon pas avec notre linge dans le caddie pour la laverie et oui cela doit se faire aussi! Ensuite les courses de légumes frais car aux Roques on n'a pas pu faire d'avitaillement. Il n'y a rien. Cela nous permet de visiter un peu puis de prendre un peu de repos pendant que la lessive tourne.



On voulait visiter le parc national au nord de l'île mais on n'a pas trouvé ce jour là de 4x4, nécessaire pour le circuit du parc ni pour le lendemain. Un petit tour au sud de l'île en scooter c'est sympa aussi! On a pu voir les immenses salines, la reconstitution des maisons des esclaves qui ramassaient le sel, le sanctuaire des flamands roses. Tout le long de la côte, wingfoils et kites profitent du vent. Il y a de très très nombreux plongeurs bouteilles. Ils partent de la plage puisque rapidement on arrive à 100m de profondeur près du bord. Bonaire est incontestablement, le spot de plongée.

Curaçao

La plus grande des 3 îles. Les conditions réglementaires y sont curieuses : on ne mouille pas où l'on veut. Il ne s'agit pas de quelques zones interdites, non, il n'y a que quelques mouillages autorisés. Donc arrivée à "Spanish Waters" le seul endroit où il y a un bus qui peut nous amener à Willemstad, la capitale, pour faire nos papiers. À Willemstad nous allons à l'immigration. Ah non, le bureau en ville n'est pas le bon il faut aller à celui du port, de l'autre côté. Bon un coup d'œil sur google maps : c'est pas trop loin nous traversons le pont flottant et nous longeons le quai, bing! On tombe sur une grille : "zone portuaire, accès interdit". On demande à une personne qui semble travailler au port, il discute avec un automobiliste qui passait par là...et qui nous fait signe de monter dans sa voiture. Après un trajet qui nous semble long il nous arrête devant une grille de l'autre coté du port. Là, après inscription de nos identités dans un registre on nous autorise à entrer. Formalités d'immigration sans problème! Puis bureau du port (à côté, ouf!) où nous payons notre mouillage. Si nous voulons changer de mouillage il faut demander un autre permis en précisant bien les dates (3 jours maximum) plus fort encore : à l'intérieur de Spanish Waters il y a des zones précises et passer d'une zone à l'autre est interdit ! Il reste encore la douane à faire qui se trouve ... de l'autre coté du pont ! Après ce parcours du combattant sous le soleil on flâne dans Willemstad, très belle capitale. On visite le musée de l'esclavage. On est bousculé par ce que l'on voit. Les chaines avec lesquels on attachait les esclaves, des instruments de torture, les fouets, les différents fers qui, chauffés au rouge, servaient à marquer l'esclave! Celà nous a beaucoup remué. Il y avait une partie sur l'art africain mais qu'on a survolé. C'est l'heure de reprendre le bus pour retourner à notre mouillage de Spanish Water.


Le pont flottant
Willemstad et son musee sur l'esclavage.

Nous décidons de faire la balade jusqu'au sommet de Kabrietenberg qui domine le mouillage de Spanish Water. Nous marchons à travers les cactus et arbustes épineux.

Kabrikenberg

Après l'effort, le réconfort, un plongeon dans cette eau si claire à 28° ! On voit en fond le Fort Beekenburg

La baignade nous redonne un peu d'énergie on va jusqu'au Fort....autour de la bâtisse on découvre plein d'oiseaux on mitraille avec notre appareil photo. Ces oiseaux mangent les fleurs des cactus. Dommage les photos des perroquets ne sont pas très nettes.

Vue sur la plage du Fort Beekenburg
Le Fort Beekenburg
Le Fort Beekenburg
Le Fort Beekenburg
Perroquet à face jaune
Perroquet à face jaune
Trupial

Avant de quitter Curaçao nous marchons jusqu'au domaine Jan Thiel pour nous baigner...déception la plage, magnifique mais très petite est entourée d'hôtels, de transats où il est difficile de se frayer un passage pour aller jusqu'à l'eau. C'est noir de monde et tous on leur seau à glace rempli de bouteilles. Ils picolent toute la journée... nous grimpons sur les rochers pour aller plus loin et trouver un endroit plus sympa près de la mangrove. Le lendemain nous quittons Curaçao et donc nous devons retourner à Willemstad pour les formalités d'immigration de sortie et profiter d'une balade dans la ville. Nous prenons le temps de passer par le musée de la marine.

Peter Stuyvesant, gouverneur qui est à l'origine de l'essor commercial des ABC
Americo Vespucci qui a découvert les iles ABC
Willemstad

Aruba


Après les tracasseries administratives de Curaçao, la liberté de mouiller où on le souhaite à Aruba nous semblait un luxe formidable. Nous voilà donc partis, au lever du soleil, car la route est assez longue (60 miles) la mer est courte, il y a une houle croisée, du vent (20-25 nœuds établis, 30 dans les rafales) bref une navigation stressante, inconfortable et fatigante. Nous atteignons Aruba vers 17h et Barcadera, notre escale pour la douane et l'immigration est encore à 1h30, nous décidons donc de mouiller dans la première baie pour nous reposer et faire les papiers demain matin. On mouille, on range un peu le bateau, on met la table et Jean-Marie descend préparer le repas. Un bateau viens vers nous.

- "Jean-Marie, y a un bateau qui vient vers nous"

- "Normal, on est dans l'axe de la passe"

- "Mais il se dirige vraiment vers nous"

- "C'est pas le moment, ça cuit !"

- "C'est les Coast Guard"

- Et m...., j'arrive!


"Bonjour Monsieur, Coast Guards, nous allons monter à bord". Et bien montez ..." deux costauds en uniforme, arme à la ceinture montent sur Idem. L'un d'eux suit Martine qui vient de descendre dans le carré pour éteindre la cuisinière. Il en profite pour inspecter le bateau.

"Quand êtes vous arrivés ? A quelle heure ?"

Nous sommes arrivés à 17h, on est fatigués et nous n'aurions pas pu arriver à Barcadera avant la fermeture des bureaux et surtout avant la nuit (il fait nuit à 18h30). Et, pour montrer notre bonne foi, on montre les papiers de sortie de Curaçao, la e-déclaration d'entrée à Aruba, le formulaire de douane que Jean-Marie a pré-rempli bref pour nous on est quasi en ordre ... Lui pendant ce temps-là téléphone : "l'immigration ferme à 22h et la douane à 23h"...

"Désolé mais je ne n'entre pas de nuit dans une passe que je ne connais pas, j'irai demain à la première heure..."

"No probleme pour la passe, on va vous accompagner". Jean-Marie met un moment à comprendre. " Vous voulez qu'on y aille maintenant ???" "Yes!". Cela n'a pas l'air d'être une blague. Mais ... j'allais dîner ... son collègue et Martine remontent à ce moment "Oui et ça sent drôlement bon".

Il fait maintenant nuit noire, mais je n'ai pas trop le choix !

- Martine, on lève l'ancre!

Et nous voilà repartis avec nos deux coast guards à bord escortés de leur vedette !

Bon, ils sont quand même sympathiques et tentent de faire la conversation, le trajet dure plus d'une heure. A l'arrivée nous avons un comité d'accueil sur le quai de la douane pour prendre nos amarres et une voiture qui nous fait franchir les barrières pour nous conduire à l'immigration. À la sortie du bureau, la voiture nous attend pour nous conduire à la douane...puis on nous ramène au bateau où toute l'équipe des Coast Guards surveille Idem. On appareille et ils nous amènent, à travers les hauts fonds, jusqu'au mouillage. Il est 22h, on a faim, on est levé depuis 5h, on est claqué. Bienvenue à Aruba!!

Après 6 mois de navigation, nous sommes un peu fatigués et n'aspirons plus trop à visiter. Nous sommes plutôt concentrés sur l'hivernage du bateau, l'entretien et le nettoyage. Il fait 30°/32° dans le bateau pour le bricolage c'est un peu chaud! Pour nous rafraîchir avant chaque repas nous profitons des magnifiques plages d'Aruba où nous plongeons avec plaisir. On doit sortir Idem de l'eau au chantier de Varadero pour un stop de plusieurs mois.




Hôtel Renaissance
Sursife beach
Eagle beach
Eagle beach
Ponton à annexes
Reflexion bar
Coucher de soleil sir Eagle beach
Surfside beach
Fou de Bassan se reposant sur Idem
Fou de Bassan sur Idem

Notre saison se termine. Le voyage s'est réalisé comme dans nos rêves. Nous reviendrons chercher Idem cet hiver avec un programme pas encore bien défini. Nous sommes impatients de retrouver nos enfants et petits enfants et de leur raconter de vive voix, nos aventures.

Bye bye IDEM
26
mars
26
mars

On vient de créer la saison 4! https://www.myatlas.com/Idem/idem-saison-4-2

Attention! Si vous voulez continuer à voyager avec nous il faut vous abonner à la saison 4. A bientôt