Carnet de voyage

Mexique 2023

19 étapes
5 commentaires
Juillet 2023
3 semaines
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Bonjour à tous,


     Bienvenue dans ce qui est déjà , pour les plus assidus d'entre vous le troisième myatlas en l'espace de deux ans.

   Nous nous retrouvons cet été au Mexique et plus particulièrement dans la région du Yucatan. Je suis accompagné une nouvelle fois de Nico et Martin.

    Cet été, nous partons donc pour des périodes différentes. 3 semaines pour moi même, 4 pour Nico et 5 pour Martin dont une semaine au Canada.

De plus, nous avons pris la décision de ne pas partir avec des bagages en soutes mais simplement avec des bagages cabines.

La raison ? 400 euros.

Nous passons donc d'un sac de 70+10 L pour moi à un 42 L pour Martin et moi et un 40 pour Nico.

Il faut donc bien s'organiser et ne rien amener de choses inutiles.

  Pour vous rendre compte de ce que cest , je vais vous faire à l'image des influenceurs le " what's in my bag ".

  Je suis donc parti avec 4 shorts de sport, un short pour sortir,  un maillot de bain, 9 t shirts , 10 caleçons, quelques paire de chaussettes, un pull, un t shirt en laine de mérinos à manche longue, 2 serviettes, un livre, une lampe frontrale, un cadenas, une trousse à pharmacie/trousse de soins, une gourde, une protection pour l'eau pour mon téléphone ainsi qu'une sacoche avec moi où je mets quelques papiers.

  Ces affaires sont rangées dans 3 " organizers" decatlon  ce qui est pour le moi le meilleur achat de ma vie pour les voyages.

Cela laisse très peu de places pour les extras... Ah oui, en prévention du vol, comme cela m'est déjà arrivé au Pérou, je pars toujours avec mes affaires les plus crasseuse que j'ai. Par exemple, mon portefeuille Uruguay . Les couleurs bleu et blanches du pays sont devenus avec le temps et la crasse noirs et gris. J'ai aussi  pris ma paire de baskets blanches adidas que je mets pour le taf et la vie de tous les jours. Il y a déjà un trou dans l'une des chaussures. Le seul avantage c'est que je ne repartirai pas avec , ce qui me fera gagner de la place pour l'avion retour.

 

  Martin est arrivé la veille avant nous. Je pars donc seul avec Nico

      07h40, départ de Lyon pour Londres.

      13h00, départ pour l'univers impitoyable de Dallas. Va t-on être confronté à tous les clichés qu'on a des Texans ?

  A peine installé,  je suis quand même assis dans l'avion à côté d'un couple de  soixantenaire. L'homme porte quand même  un chapeau de cowboy. Ca commence fort

Notre vol pour Cancun a eu quelques  heures de  retard. On a quand même pu bien rire tous les deux pendant ces deux grosses heures je dirais.

   Après avoir failli acheter  un maillot à 200 euros des Dallas Cowboys, on s'est rendus dans un restaurant boire une bonne bière texane avec un gros Burger rempli de beurre.

Délicieux quand même mais ca te reste sur le bide.

Le restaurant était quand même un cliché des américains avec 6 télés qui diffusait un match de basket, du tennis, du foot américain.

   En partant, la serveuse m'a demandé si j'étais un catcheur. Ca nous a fait bien rire mais je lui ai donc répondu que non. Elle m'a  alors demandé ce que je faisais . Comme sport j'imagine

Un an sans entendre de l'anglais et 4 heures de sommeil sur les 3 dernières nuits m'ont poussé à répondre une réponse totalement débile : " I do nothing " ( je ne fais rien). J'avais même la force de l'affoler.

   Après avoir bien rigole là  dessus, on se rend en direction de notre vol . Il est affiché sur le panneau " avion fermé "On était a deux doigts de le louper. Le charme et le niveau légendaire de Nico nous ont heureusement sauvés

   On part pour les trois dernières heures de vol après quasiment 24 h de voyage.

L'arrivée à Cancun intervient vers les 06h du matin heure française.

  Il y a six heures de décalage avec la France donc il est minuit ici.

   Uber n'intervient pas donc on doit prendre un taxi pour 20 minutes de route, ce qui nous coûte 50 euros

    On arrive au nomad party hostel, une auberge de jeunesse plutôt stylé. Il y a huits lits dans la chambre mais six sont occupées je crois.

Après avoir était au téléphone avec Félicia pendant un petit moment, je sors de Martin discuter une grosse heure. Ca faisait un moment que je l'avais pas vu.

C'est donc vers 03-04h du matin (11-12h en France ) qu'on va dormir.

La nuit se passe pour le mieux, le lit est bien confortable. Mais que peut il bien se passer dans une auberge de jeunesse quand nous sommes tous les trois?


Je vous laisse deux propositions :

1) Nico qui tombe du lit

2) Nico qui parle fort tout seul pendant quelques secondes.

     Je vous laisse répondre en commentaire

  

   Réveil à 08h. Martin est déjà hors du lit. Depuis la Colombie, c'est le plus matinale d'entre nous.

Je le rejoins puis on va acheter un croissant au chocolat pour le petit dej. C'était pas dingue.

L'auberge se trouve dans le centre ville de Cancun , l'humidité se fait déjà ressentir. On se sent déjà très moites

   Au retour à l'auberge, on se pose à la piscine. Nico nous rejoint pour discuter des programmes des prochains jours

Nous avons déjà effectués au préalable un programme, qui va sûrement évolué au cours de ces prochaines semaines.

   En trois semaines, les principales activités du Yucatan et la région du Chiapas ( région voisine dans laquelle on va se rendre ) devraient donc pouvoir se faire aisément.

Il y aura donc beaucoup moins de choses à faire qu'en Colombie par exemple.

Cela devrait être aussi moins varié avec beaucoup d'étapes plages et moins d'étapes montagnes. De toute façon, vous découvrirez tout cela en même temps que nous.

En voyage, on a notre propre manière de s'organiser. L'un d'entre nous  réserve le logement avec au maximum deux nuits dans chaque étape. Cela nous permet de ne pas passer une troisième nuit en plus dans une ville dont il n'y a finalement pas l'intérêt d'y passer plus

L'autre regarde les bus pour aller d'une étape à l'autre. Et l'autre se touche un peu les couilles.

  Vers 11h, on décale pour aller retirer de l'argent car apparemment très peu de choses se paie par carte au Mexique. A voir sur les prochains jours.

  Après avoir acheté de l'eau, on se rend au terminal de bus pour rejoindre l'île d'Holbox ( voir photo). Il nous faut donc deux à trois heures de bus pour rejoindre Chiquila avant de pouvoir prendre un bateau pour Holbox.

Le ferry accoste finalement à 17h. On en profite pour aller à la plage une fois les sacs déposés. Plage magnifique ( surtout pour une plage de la ville )

On y reste jusqu'au coucher de soleil avant de rentrer se changer à l'hôtel.

Le soir, on ressortira pour manger des quesadillas à la viande pour Nico et Martin ainsi qu'un burrito pour Martin.

Retour à l'auberge vers 23h

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    Réveil à un peu plus de 09h pour tous les trois. La nuit s'est bien passée même si elle a été courte pour moi- même à cause de quelques petits  problèmes de sommeil

    La chambre est plutôt confortable avec une clim à l'intérieur qu'on a utilisé un petit moment avant de l'éteindre au cours de la nuit.

  Au reveil , on discute dans des hamacs tout en prévoyant le plan de la journée. J'en profite pour réserver une nuit de plus ici, payé en liquide cette fois ci pour éviter les taxes de 5÷ sur le paiement en carte de crédit.

On partira donc pour Valladoid après demain

  En terme de programmation du voyage, c'est la première fois que le  voyage commence avec une  étape plage. Généralement, on s'arrange par finir par ce genre d'étapes pour finir sur une note reposante.

  C'est par exemple le cas de la Thaïlande l'année dernière, où nous avions passé, avec Felicia  3  semaines dans le centre/ nord  Thaïlande avant d'attaquer les deux dernières semaines de plage.

   Mon ressenti par rapport à ce petit changement est positif. Je prends conscience que j'ai vraiment besoin de ce moment relaxant après l'année qui vient de s'écouler. Par contre, il se pourrait  que le reste du voyage s'accélère une fois quittés Isla Holbox. Nous verrons bien.

   Vers 11h, nous sommes prêts à partir prendre notre petit déjeuner/repas du midi sans avoir vraiment d'idée où nous nous rendons.

Vous pouvez donc voir sur l'une des photos la classe olympique de mon look.  Le  style chaussettes/ claquette doit être adapté ce jour car mes birks m'irritent le pied en me laissant de grosses plaque rouges. Le cuir est responsable de ça. Bien qu'elle ne soit pas nouvelles, j'aurais du les porter quelques jours avant mon départ.

   En marchant, on trouve un petit restaurant appelé " Baguette d' Mary". Ca va être donc notre choix du jour. Au menu pour tous les trois, un café américain, un jus de mangue , avec la baguette de Mary composé d'œufs, avocats, tomate, fromages frais, jambon, salami. Excellent.

Puis, on décale vers la plage aux moustiques situé à trentes minutes à pied du restaurant.

Le chemin est très sympa avec la mer qui semble s'embellir au fur et à mesure de notre avancée. La couleur bleu s'éclaircit progressivement, le sable devient de plus en plus fin.

C'est finalement vers 13 h qu'on trouve notre spot pour se poser à la journée.

   Celui-ci est sûrement l'un des plus beaux que je n'ai jamais vu. La seule plage à laquelle je peux la comparer sont les plages des îles Similan en Thailande. Vous savez en plus qu'en voyage j'aime tout comparer

 

  L' eau  se divise sur plusieurs niveaux. Le 4 ème plan est bleu foncé, le troisième s'éclaircit légèrement . Le second est un banc de sable constituant ainsi une vrai dune dans la mer. Nous avons donc pied à ce moment là. On a pu bien rire à ce moment en faisant quelques figures un peu particulières.... Nous ne sommes aucunement antisémite, ni homosexuels c'est promis ( voir photo).

Le programme de l'après midi sera sûrement de retourner à l'eau, faire quelques parties de bellotes. Je vais en profiter pour ouvrir un bouquin.

Martin lit " hommage à la Catalogne" de George Orwell. Nico " une femme "

d'Annie Ernaux

Quant à moi, ça va être " ton absence n'est que ténèbres" d'un auteur Islandais.

   Ce programme est respectée. Nous repartons de la plage après avoir vu le coucher de soleil dans l'eau. Sincèrement, je pense que la température de l'eau devait être encore supérieur à 25 degrés à 20h. Je vous laisse immaginer le reste de la journée. C'est au passage la première fois que j'assiste à un coucher de soleil en me baignant.

   Nous repartons donc à 20h  avec de bons coups de soleils ( surtout moi ). Je ne comprends pas, je pensais avoir été vachement rigoureux sur l'étalage de la crème solaire. Je ne dois sûrement pas avoir la même notion que les autres de  " sur tout le corps". J'en ai un sur l'oreille gauche m'empêchant de poser  entièrement ma tête sur le coussin. J'ai en même un sur les pieds ce qui fait que j'ai avec celle de matin une rougeur sur une rougeur. C'est  possible ça d'être doublement brûle ?

   De retour vers l'auberge à 21h00. Il commence à se faire faim depuis le repas de 11h et surtout on n'a plus rien à boire à part un fond d'eau chaude...

Après être passé à la douche, on bouge dans le centre ville pour aller trouver un endroit pour manger. C'est finalement dans un " restaurant " familial.

Au menu du soir, un tacos et une tourte. Je vous mets une photo de l'intérieur de la tourte. C'est délicieux.

   Pour l'instant, la bouffe au Mexique est incroyable et change de ce qui se mange en Amérique Centrale où du Sud, où les gens mangent plus de soupe, de riz, de bananes plantins.

Cette journée a été d'une douceur sans nom. Quel début incroyable de ce voyage.


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Réveil à un peu plus de 09h pour Nico et moi même. Martin est déjà réveillé depuis 07h30 et en a profité pour aller boire un café dans le centre.

  Aujourd'hui sera sûrement une journée similaire à la veille, journée qui nous permettra de recharger les batteries à fond avant le départ pour Valladoid demain.

   Après une discussion sur les transats, on décale pour prendre le même petit déjeuner que la veille. Seul  changement : un jus d'ananas va être pris à la place d'un jus de mangue ce matin.

Au retour, le soleil tape énormément. On se dit alors logiquement qu'on va temporiser avant de se rendre à la plage.

  On profite donc de ce petit temps pour mettre à jour certaines choses, notamment le tricount. C'est l'application qu'on utilise pour savoir le montant total de nos dépenses ainsi que pour savoir qui doit combien à qui ( voir photo )

Vous pouvez donc voir que Martin et Nico me doivent  de l'argent. Ce qu'ils ne savent pas encore, c'est que je viens de mettre en place une nouvelle règle. La dette s'accumule de 10÷ à chaque journée non remboursée.

  Il fait tellement chaud qu'on se pose jusqu'à plus de 13h. Nico et Martin font une petite sieste

Pour l'après-midi, c'est le même programme qu'hier au soir, cest à dire la plage aux moustiques. Il n'y en a pas ici mais il y a  toutes sortes de bêtes volantes chelou, des serpents, des gros lézards des, marracainla ( je sais plus trop si ça s'écrit mais ça fait flipper )

  L'arrêt cardiaque n'était donc pas loin pour tous les trois. L'Australie ce n'est vraiment pas pour demain .

  Il n'y encore personne sur cette plage. Pourtant, les plages du centre sont quant à elles  blindées. C'est parce qu'on fait toujours l'effort de sortir des sentiers battus pour avoir notre tranquillité. Je pense qu'on sait en général dans les voyages faire ce qu'il faut pour se créer de bonnes conditions. Et quand il n'y en a pas, on se sait se satisfaire de ce qu'on a.


Alors c'est vrai qu'on ne parle jamais à bien grand monde, mais c'est notre manière à nous de profiter.

L'après midi est une nouvelle fois douce. Il est actuellement 17 h quand j'écris ces lignes. Ma tête est posée sur un trou d'arbre. Ca reste plutôt agréable comme oreiller.

Damso en fond sonore, on se repose avant d' attaquer les parties de belotes.

    Je commence à avoir légèrement faim, on a encore oublié d'acheter des gâteaux.

D'ailleurs, je trouve Martin et Nico déjà bien amaigri. En règle général, je pense qu'on perd en moyenne 3-4 kilos par voyage.

En même temps, avec deux repas par jour et  aucun sucre depuis notre arrivée ça va vite.

   Après une grosse partie de carte, on retourne à l'eau jusqu'au coucher de soleil

Celui ci est une nouvelle fois magnifique et n'est cette fois ci  pas comblée par les nuages

   Le retour est un parcours du combattant classé par étape  Il faut tout d'abord combattre une dizaine de méduse en sortant de l'eau, une raie qui m'a foncé dessus( j'ai du sauter en l'air), puis retourner dans les terres où des puces de sables te piquent sur tout le corps et ne te lâche pas. C'est vraiment désagréable et même un peu douloureux.

Tout ceci  nous a  donc poussé à courir pendant  quelques minutes.

Heureusement, un hermano mexicain , Luis, est venu à notre rescousse en nous récupérant  avec sa voiturette pour nous amener le plus loin possible des enfers.

   Une fois déposés sur la plage, les 30 minutes retour se font sans accroc

Retour à l'auberge vers 21. Une demi heure après, après une bonne douche, on sort manger au même endroit qu'hier au soir.

    Ce passage à Isla Bolbox est une parfaite première étape de voyage. Ressourcante, la vie sur cette île semble s'arrêter, bercée par ses plages magnifiques et ses nombreux commerces. Les façades des restaurants sont  par exemple très bien travaillées, les rues animés par la musique mexicaine. Les touristes , pour la plupart locaux, ne sont pas présents en masse.

Je me sens déjà plus maître des heures ni des jours qui composent mon quotidien.

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    Réveil à un peu plus de 09h pour tous les trois.

Hier au soir, on a réservé le bus pour aller de Chiquilà à Valladolid. Chiquila étant le point de départ du ferry pour se rendre à Holbox ( voir carte )

Pour aller à Valladoid, il va donc falloir faire 45 min de ferry pour rejoindre Chiquilà puis 2 ou 3 heures  de bus pour rejoindre Valladolid.

    En attendant, on décide de finir cette merveilleuse étape en se rendant manger dans le meilleur brunch de l'île d'après l'avis de Gustavo R sur les avis Google. Cest surtout la note de 4.8 sur 5 avec plus de 900 avis qui nous a convaincu.


  Au menu du petit déjeuner/ repas du midi : trois cafés américains largement meilleurs que ceux de la veille, des jus composés de toute sortes de fruits et légumes. Je ne me rappelle plus de toute la composition du mien mais il y avait  déjà de la pomme et des épinards.

Nico et Martin n'ont pas pris trop de risques en  choisissant  des pancakes au nutella qui sont " très aériens , onctueux  et délicieusement nutellatés " selon la prose de Martin.

   Je cherche un peu plus la difficulté en prenant cette petite œuvre d'art. La base de ce magnifique bol ( voir photo) est une glace légèrement sucrée se mariant parfaitement avec les granolas/ cacahuètes  du dessus.

La troisième couche se compose de fraises, bananes, kiwi, papaye.

Sincèrement, c'est un délice et tout ceci est très bourratif.

Le menu étant entièrement alléchant, on avait prévu à la base de commencer par du sucré puis ensuite de continuer par une assiette salé. Mais je crois que nos estomacs se sont déjà retraicis, aucun de nous trois n'a eu envie de manger quoi que que ce soit après son assiette respective.

   Pour vous payer le meilleur petit déjeuner de Isla Holbox, il faudra donc débourser 55 euros pour tous  trois. Gracias Gustavo R, c'était muy rico!


   De retour à l'auberge, une fois les sacs bouclés, on marche une dizaine de minutes pour se rendre au ferry.

     Merci pour tout Isla Holbox. Je me dis à  ce moment là que je me  verrais bien  devenir pêcheur là-bas et adopter ce mode de vie sans pression .


     Nico a une place assise à l'intérieur du ferry . Martin et moi-même, vrai amateur de soleil et surtout bien plus courageux décidont de monter au dessus. Les origines méeditaréennes ressortant, on décide même d'enlever le t- shirt , bien décidé à se confronter à ce soleil luisant

( La vérité est qu'on était dans la lune et qu'on s'est fait chourrer nos places mutuellement)

    Puis, on se rend au terminal de bus de Chiquilà pour prendre notre bus qui part à 13h45. Zéro retard sur les deux pris pour l'instant. Ca commence fort.

   Nous arrivons donc à un peu plus de 15h au terminal de bus de Valladolid.  Le trajet s'est bien passé, j'ai dormi quasiment tout du long. Et un bon sommeil récupérateur.

   Il faut quand même  savoir qu'il y a  un décalage horaire entre la région de Quintana Roo où nous étions jusqu'alors

et la région du Yucatan dans laquelle nous sommes depuis  notre arrivée à Valladolid.

  Du coup, Quintana Roo et le Yucatan sont deux régions administratifs différentes

Mais on parle plus souvent de la péninsule de Yucatan pour simplifier tout cela je pense. Donc Cancun n'est pas la capitale du Yucatan, mais c'est bien Mérida, qui est par ailleurs notre prochaine étape. Cancun est quant à elle la capitale de la région de Quintana Rio

   Nous arrivons dons dans la ville à plus de 15h.

Nous logeons ce soir au new school hôtel où nous allons passer une seule nuit.

C'est un restaurant qui a créée une auberge de jeunesse dans son arrière cours

Le seul problème c'est qu'il y a tellement de règles à respecter et surtout ne pas enfreindre. Et puis à côté de ça, faire payer 4 euros pour avoir une serviette de toilette c'est quand même légèrement abusé.

Après pour une nuit, ça va pas changer notre voyage.

  A notre arrivée, on  passe nos sacs dans la chambre de 8 lits . Je crois qu'on est 5 en tout ( d'après le tableau indicatif de l'entrée où les noms sont affichés).

J'ai juste vu une femme d'une cinquantaine d'année tout à l'heure.

  Après s'être mis dehors sur le planning des prochains jours, on décide de sortir dans la petite ville de Valladolid. C'est une ville classique sud américaine avec une place centrale et une église. Celle ci est d'ailleurs impressionnante sur les photos mais vraiment rustique et négligée à l'intérieur. Pas de vitraux particulier. Ca ma semblé bizarre parce étant allé à Mexico plus  petit, toutes les églises étaient constituées de vitraux qui m'avaient  impressionnés à l'époque.

On se ballade dans la ville, on commence à regarder les souvenirs à ramener.

II y a une grande allée coloré remplies de magasins artisanaux/ restaurants bien sympas.

Au bout de celle ci, il y a un couvent avec une nouvelle fois un parc.

   Par la suite, on se pose dans un bar boire un coup. Mais en fait c'était un peu un bar/ restaurant donc ils avaient envie qu'on commande un teuc mais on ne voulait pas manger là. Du coup, on s'est alors dit qu'on va se prendre des trucs à partager mais il y a rien du tout sur la carte. La femme nous propose alors  quelque chose. Personne ne comprend la réponse mais on répond en toute logique :" Si".

  C'est finalement une heure après qu'une mini assiette arrive vers nous.  Elle contient  un peu de choux rouge, trois trucs à grignoter frits à tremper dans une sauce.

Trop peu suffisant. On doit donc décaler manger au marché de la ville.

Après avoir fait le tour des stands, on choisit tous les 3 le Combo 2 avec son fameux buritos + bebida pour 130 pesos ( 7 euros par personne ).

Un mec nous double pendant la queue. Une fois sa commande prise avant nous du coup, le gérant l'appelle pour récupérer sa commande pour attaquer la suivante ( la notre). :

" Bryan ? Bryan ? Bryan ?"

Trop occupé à embrasser sa meuf, cet abruti oublie son prénom. Le gérant attend encore cinq minutes en demandant régulièrement à qui appartient cette  commande.

Finalement, Bryan se réveille enfin. Je peux vous dire que ça nous a vraiment énervés, on avait trop faim.

Le burritos était bon. Je n'ai malheureusement pas pu le finir. J'ai pas trop d'appétit en ce moment, surtout avec ces fortes chaleurs.

    Pour finir la soirée, on se rend au parc du couvent où il y a une diffusion d'images sur le couvent montrant l'histoire de Valadolid. J'espère pourvoir vous en dire plus dans les prochains jours. Je vous avoue je suis un peu claqué et que je n'ai pas pu tout voir la projection car j'étais en mission recherche pbligatoire d'eau fraîche. La déshydratation était proche, je commençais à avoir des hallucinations( j'en rajoute)

   Après avoir discuté un peu, on rentre à l'auberge vers 23h30. Juste le temps de passer un coup de fil à ma mère et d'écrire my atlas. Coucher à 00h30 pour ma part


   Spécial dédicace pour toi Maman en  cette journée d'anniversaire. Je pense fort à toi, merci pour tout ce que tu fais. Je te dois tout.

Merci aussi  pour cette belle transmission de l'amour des voyages.










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    Réveil à 07h30 pour tous les trois, une heure plus tôt que prévu.

La journée démarre par un bon petit déjeuner à l'auberge avec des flocons d'avoine, du beurre de cacahuète, des tartines et du café pas bon. On commence à en avoir l'habitude désormais . Il a simplement le goût de l'eau. Sympa petit dejeuner en tout cas , c'est toujours cool de ne pas avoir à se déplacer pour manger.

    Le temps de finir de manger  et de passer chacun à la douche, c'est à plus de 09h que notre journée commence.

  Aujourd'hui va être une journée  " visite" des  cenotes.  C'est ce qui représente le plus le Yucatan dans l'immaginaire collectif. Elles sont en nombre vers Valladolid et  surtout à Merida.

  Pour s'y rendre, nous louons des vélos à l'auberge pour la journée.  Le choix des vêtements est très important.

   Pour se rendre à la cenote Saamal, il va donc falloir faire 9 km soit 40 minutes selon mappsme. Les freins des vélos mexicains ne fonctionnent pas, il faut donc freiner en rétropédalant . C'est la deuxième fois que j'utilise ce genre de freinage après la fois à Berlin lors de notre première Interrail en 2016

    Pour se déplacer, on utilise l'application mappsme . Aucun des trois n'a encore acheté de puce internet. Je ne pense pas que cela se fera d'ailleurs à ce stade du voyage. Ca va peut être nous mettre dans la galère ou non.Tout dépendra de notre organisation.

L'année dernière en Colombie, on n'avait pas d'autres choix que de l'avoir pour se déplacer en Uber dans les grosses villes.  Le Mexique est un autre type de voyage, on n'ira par exemple  pas dans de grosses villes comme Medellin ou Bogota

Et puis ça fait du bien de couper internet de temps en temps . Personnellement, je sais que je suis une personne qui passe trop de temps sur son téléphone et c'est quelque chose que j'aimerais changer .

   Le trajet se passe bien en dépit de  la chaleur qui durcit le trajet. Malgré tout, le paysage n'est pas très sympa et est très sale sur un moins un km. Au bout de celui-ci, la dechetterie de Valladolid...


    Pour entrer aux cenotes, deux options nous sont présentées. Soit de payer 200 pesos ( 11 euros ) pour juste l'entrée soit de payer 400 ( 22 euros )  et avoir le repas du midi  inclus.

On se penche sur la première option

   Une fois les affaires posées au casier, Martin et nico ne prennent aucune affaire sur eux.  Je prends seulement  une serviette pour enrouler mon téléphone pour pas me le faire voler. J'ai aussi acheté à Décathlon une protection pour téléphone pour aller dans l'eau. Cela va permettre d'avoir de bons souvenirs.

   C'est donc la deuxième cenote que je fais dans ma vie après celle d'Ik Kill  il y a déjà  plus de dix ans

   Les souvenirs restent intactes. Je me revois encore sauter avec mon frère et ma sœur du haut du ponton de celle ci. 


   Les impressions de Martin et Nico sont quant à elles similaires à ce qu'ils  s'attendaient des cenotes


  La profondeur  de l'eau est de 12 mètres, l'eau est d'une belle couleur cristalline

Martin se lance dans l'essaie d'un plongeon qui est  plutôt concluant. Nico essaye toute sorte de figures pendant une grosse demi- heure. 

   Je pense qu'on reste dans la  cenote quasiment deux heures si ce n'est plus je ne sais pas trop.

  En sortant, nos ventres crient famine.       Après réflexion, on décide d'aller manger dans la deuxième cenote de la journée , celle d'Oxman. On était déjà  passés devant celle ci ce matin. Elle se situe à plus de dix minutes de Saamal. Le retour sera donc moins long

    Après dix minutes de vélo, on arrive là-bas.  Cette fois ci, on prend l'option cenote+ repas.

C'est un gros complexe avec piscine, restaurants, jardins...

Au menu du midi, saucisses pour Martin et Nico accompagnés de légumes. Pour moi, côté de porc avec des légumes. On se pète le bide.

  En guise de digestion, on se pose dans un hamac où je commence à écrire ces lignes

Puis, Martin et Nico écrivent leurs cahiers de voyage pendant que je vais faire un saut à la piscine.  Je vous avoue que je me sens à ce moment là bien fatigué.

Une grosse demi heure plus tard, on décide de descendre les marches ( voir photo ) pour rejoindre la Cenote.

    Celle ci est différente de la première  Elle est tout d'abord plus en profondeur, plus haute et donc moins ensoleillée. L'eau est bien plus froide.

La principale différence est qu'il y a la " corde de tarzan". Comme son nom l'indique, il suffit de s'accrocher à elle puis de se laisser tomber. Il y a donc une grosse partie  de la cenote qui est réservé aux  sauts des gens et leurs atterrissages. En soi, tu ne peux donc vraiment nager dans celle ci.

   Le froid, la fatigue de la journée, puis le manque d'espace ont fait que nous sommes moins restés dans celle ci,  environ une petite heure.

  C'est donc deux cenotes différentes que nous avons visité ce jour

   Concernant les touristes, je m'attendais il à pire honnêtement. Il s'agit d'éviter les gros bus touristiques. Mais ça nous est arrivé d'être ce matin une dizaine de personne dans la cenote

    Vers 16h30-17h, on fait le chemin retour avec les vélos. La chaleur étant tombé, c'est super agréable d'en faire.

    A peine arrivés à l'hôtel, on se dépêche de remplir les gourdes puis de partir. En effet, nous devons prendre un collectivo ( petit bus du style minivan) pour rejoindre Piste, le village le plus proche de Chitzen Itza.

   L'intérêt de dormir là bas est de pouvoir être présent dès l'ouverture de ce qui est l'un des monuments les plus visités au monde.

De plus, c'est bien plus logique de faire ainsi plutôt que de passer une autre nuit à Valladolid. En effet, comme vous pouvez le voir sur la carte Chitzen Itza est entre Valladolid et Mérida. Cela va aussi nous éviter de faire un aller retour à Valladolid et de pouvoir directement aller à Merida.

   A peine arrivés au terminal des collectivo, le chef veut trop rigoler avec nous. Il esssie pas de nous la mettre a l'envers et nous donne le même prix que sur internet. Réglo

J'aime tellement ce genre d'ambiance  où tu sens une plus grand proximité avec les locaux.  Les conditions peuvent ne pas paraître idéales. Pas de clim, pas vraiment de place pour les jambes mais t'as qu'une envie c'est que le trajet dure des heures.

Plus le temps passe , plus les voyages s'accumulent et plus mon besoin de prendre des bus devient nécessaire . Ca  peut paraître fou mais c'est un moment hors du temps où tu n'as besoin de penser à rien seulement à toi.

   Pour vous dire, je me souviens de trajets avec Léo et Nico en Argentine de plus de 26h où on n'a ressenti aucun ennuie. Des bus de 26h où on s'est peut-ètre levés deux fois pendant cette période.Dans les bus en Argentine, en plus on t'apporte de la nourriture/ boisson.

  

  Arrivés à Piste à 19h. Après s'être posés un peu, on est sorti manger puis on est rentrés

Aujourd'hui à été une belle et intense journée. Demain sera également bien chargée je pense

   







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Réveil assez matinale à 06h30 ce matin . La propriétaire vient frapper à la porte de notre chambre  pour nous dire que le petit déjeuner est prêt.

La clim était sûrement trop forte cette nuit. J'ai été enrhumé toute la nuit et je n'ai pas cessé de me moucher. Donc la nuit à été  plutôt moyenne d'autant plus que le lit était dur comme du béton.

   Le petit déjeuner est salé ce matin avec du porc, quelques légumes et un avocat. De toute façon, j'ai tellement de le nez bouché que je ne sens absolument rien.

   Juste le temps d'engloutir le petit déjeuner et de prendre une douche chacun qu'il est déjà l'heure de partir. J'ai quand même  le temps de réserver le logement  pour Mérida sur booking

    07h15, on laisse nos sacs à l'auberge puis on se rend à pied rejoindre le site archéologique de Chitzen Izta, considéré comme l'une des 7 nouvelles  merveilles du monde.

  Le  site ouvrant à 08h , nous sommes donc en avance . Oui, c'est une première pour Martin et Nico.

  A titre d'informations, en gros  les Mayas c'est dans le Yucatan, les Aztèques à Mexico et les Incas au Pérou.

  Introduction du routard : " L'histoire de Chichen est complexe et reste entachée de nombreux points d'interrogations. Si l'on en croit la légende, la ville aurait été fondé vers 450-500 par les Itzaes, une tribu maya venant de l'actuelle région de Bacalar Pourquoi ici ? En raison de la présence des 3 cenotes, ces puits naturels qui constituaient à la fois une source d'eau essentielle et un axe cosmique reliant l'inframonde au monde des vivants. Chichen Itza leur doit son nom : chi signifie bouche et chen puits.

La cité connaît une première période  de splendeur entre les 7 et 09-10 ème siècle.  Comme l'ensemble du monde maya, Chichen entre ensuite dans une période de déclin; sans que l'on sache vraiment si elle est abandonnée ou simplement en sommeil . Quoi qu'il en soit, elle est repeuplée vers l'an 1000 sous l'égide de tribus du Nord , d'origine toltéque . Chichen connaît une nouvelle période d'or marqué par une nouvelle forme d'architecture, plus stricte; ainsi que par l'apport du dieu serpent.

La cité est définitivement abandonnée à la fin du 12 ème siècle où au milieu du 13 ème siècle sans doute  en raison fin conflit entre Uxmal, Mayapan et Chichen Itza ( rupture d'une supposée triple alliance. A l'époque de la conquête espagnole (1533), la cité ne comptait plus que quelques rares habitants même si Itza restait un centre pèlerinage très connu "

  Aujourd'hui, on estime qu'il y a seulement un quart de la cité de Chichen Itza qui a été dégagé  de la jungle tropicale, à l'image du Macchu Pichu où seulement 1/3 du village inca est encore présent.

  Je crois même qu'ils ont découvert des centaines de vestiges dans une grotte récemment. On pourrait peut-ètre en apprendre un peu plus sur le mode de vie des Mayas.

   Le castillo( pyramide) est la principale attraction du site . Sur chacune des 4 faces de la pyramide, beaucoup d'escaliers sont délimités par un corps de serpent dont la geule ouverte vient se poser au sol  "  Preuve en est que les Mayas étaient de bons mathématiciens, u moment des équinoxes de mars et de septembre( vers 21h), le serpent apparaît quasi en mouvement le long de l'escalier ; dessiné par les jeux de l'ombre et de lumière au coucher de soleil." De plus, la pyramide compte 91 escaliers par face. Soit 91x4= 365 marches, ce qui correspond à une année.

   On ne peut d'ailleurs monter sur aucune des 4 faces.

   Sur le site, nous pouvons également voir leurs activités de l'époque comme le jeu de le pelote.  Sue certains rochers, il y a ades joueurs semblant tenir une batte.

Ce jeu oppose un nombre incertains de joueurs répartis en deux équipes. Le but de est de faire rentrer la balle  dans les anneaux  ( voir photo ) avec seulement les hanches, fesses, coudes genoux.

Rituel sacré, le jeu de balle était épisodiquement ponctué par un sacrifice humain. Ce sont peut être ces sacrifices qui sont aussi  représentées sur les rochers.

   Sur le site, plusieurs autels et pyramides ( et même un observatoire) sont représentéesC'est le cas de l'observatoire El caracol qui présente la particularité d'avoir été bâti en fonction de la position de Venus et du Soleil à son coucher au moment des solstices. Au sommet de la coupole, les trois fenêtres permettent  d'observer Venus, l'étoile polaires et les solstices.

J'aurais pu également citer le temple des guerriers ( voir photo). Cet autel recevait des sacrifices humains.

   La visite du site s'effectue sur plus de deux heures pour tous les trois. Honnêtement, la chaleur me prend toute mon énergie. J'ai  donc pas été super attentif sur les dernières infrastructures.

   Ca reste une visite super sympa . On est contents d'être arrivés à l'entrée et d'avoir pu eviter la horde de touristes. Si j'ai bien un conseil à vous donner pour les sites touristiques très connus, c'est bien celui là.

    Vers 10h30, on effectue les 30 minutes retour jusqu'à Piste sous une chaleur étouffante. En nage, je rêve d'être assis dans le bus.

On se prend des bouteilles d'eau avec un gâteau au  supermarché Oxo. Bien climatisé, on n'a pas envie d'en sortir. Vous pouvez voir sur mon savane  qui l'est écrit :" excès de sucre ", " excès de calories" excès de gras".

Ca change du nutriscore français.

J'avais déjà vu un reportage Arte  il y a quelques mois sur la santé public au Mexique . Ils  disaient avoir mis en place d'importantes mesures pour réduire l'obésité et limiter l'impact des  produits transformés. Plus généralement, ils oeuvrent désormais pour la santé publique  Par exemple, personne ne peut fumer dehors. Cela évite donc les nombreux fumeurs passifs.

Pourtant, les Mexicains boivent quand même beaucoup de coca

Quoi qu' il arrive,  la prévention avant la répression.


    À peine rentrés de l'appartement , on  se dirige sur la place principale pour  demander s'il y a un collectivo qui se rend à Mérida. Pas de collectivo aujourd'hui mais un bus classique. Martin garde les sacs pendant qu'on part retirer de l'argent avec Nico.

  Il est actuellement 13h30 quand j'écris ces lignes. Je me réveille d'un coma. J'espère ne pas avoir mis trop de baves sur le routard de Nico...

    Nous arrivons donc à 15h à Merida.         Pour se rendre à lappart, on met une nouvelle fois mappsme qui indique 15 minutes de marche  Sauf que l'application va nous mettre la bonne rue mais pas le bon croisement. On est donc devant le croisement 375 et nous devons aller au croisement 663. On décide donc de s'y rendre à pied. Il y a 4 km, soit une grosse heure avec les sacs à dos.

   La chaleur est une nouvelle fois étouffante. Pour oublier la galère, ma stratégie est de e baisser la tête en d'avancer tête baissée. De temps en temps, je jette un petit regard en me disant qu'on a bien avancé et qu'on doit quasiment être à 500. Et puis tu vois encore le chiffre 4, et tu rebaisses la tête

   Mais comme un malheur n'arrive jamais seul, la pluie va se mêler à la partie. Les premières minutes sont agréables, ça nous permet de nous rafraîchir. Mais comme vous vous en doutez, ça n'a pas été une simple averse mais une vrai tempête tropicale. On doit donc s'arrêter plusieurs fois de marcher, nos corps sont mouillées intégralement. On demande à quelques bus s'ils ne vont pas dans la direction de notre hôtel mais en vain.

  Mes chaussures sont dans un état pitoyables, les 2 trous y  font rentrer toute la pluie.

Il nous reste moins d'un km, on décide de courir un petit peu pour profiter d'y fait que la pluie ralentisse

  Une fois arrivés à l'appartement, en posant mes affaires, je me rends compte qu'il me manque une de mes deux claquettes birk, achetées l'été dernier.

En fait, je les ai accrochés aux sangles de mon sac pour gagner de la place en les  serrant au maximum. Un côté devait peut être plus serrer qu'un autre...

Si vous  vous poser la question , je les avais bien à la sortie du bus. Elles se sont donc  perdus sur le trajet.

  Pour les retrouver, je décide se partir sans sac, sans téléphone et remonte 1km5-2km du  tout droit qu'on a fait jusqu'à alors. Malheureusement pour moi, rien n'a été retrouvé. Dégoûté, je trouve deux claquettes de femmes dans la rue. Je mets  quand même  ma chaussure sur la  semelle... sait-on jamais.

  Adieu petite birkenstock...

    Arrivés à l'appartement à plus de 17h..Le reste de la soirée n'est très productive. Claqués, on ne sort même pas manger.

On va au lit vers 23h


 


   

7

Réveil à plus de 09h pour tous les trois. La nuit a été bonne dans l'ensemble même si le premier coup de fatigue du voyage de fait ressentir.

Après s'être posés un petit peu chacun de notre côté, on va faire les courses pour le petit déjeuner et le repas du midi. Ces deux repas vont être pris à l'appartement .

Au menu du matin : flocons d'avoine- chocolat avec un café.

Ca reste un petit déjeuner classique d'Amérique du Sud. Je me rappelle de la fois avec Nico et Léo au Chili, où on avait installé notre campement à Las Trancas dans le jardin d'un paysan. Se lavant avec un jet d'eau, on avait qu'une chose à faire e notre journée : marcher puis rentrer dormir.

Chaque matin on déjeunait ce repas. Ca avait duré quasiment une semaine.

Par la suite , on traine un peu sur notre téléphone jusqu'au repas du midi qui va être pris à plus de 14h. Pâtes à la sauce tomate. Simple mais efficace.

De toute façon, il fait vraiment trop chaud pour pouvoir sortir pour l'instant.

Pour visiter Mérida, on va faire ce soir le free walking tour à 17h. Ce qu'on a déjà fait à Zagreb, Dubrovnik, Bogotà, Medellín et Cartagène

En attendant, on discute du programme des jours qui arrivent. On ne sait toujours pas si on pousse le voyage jusqu'à San Cristobal dans la région du Chiapas. Le bus est très cher ( 80 euros ) et on ne sait pas si cela vaut le coup tant que cela.

Sinon, on va peut être rester un jour de plus ici à Mérida ou descendre directement à Palenque. Je pense qu'on va se laisser la journée pour réfléchir et que notre décision sera prise ce soir après avoir vu Mérida.

C'est finalment vers 15h30 qu'on part de l'appartement. On rejoint le centre ville après 30 grosses minutes de marche. On est un peu dans un quartier craignos quand même. Le logement était vraiment pas cher mais il s'avère rempli de cafards. Heureusement, la bombe désodorisante de Nico nous sauve.

Après avoir bu un coup sur une place plutôt sympa, le guide nous attend sur cette même place pour commencer le free walking tour.

Mérida une donc une ville de 800,000 habitants qui n'est tout de même pas dans le top 10 des villes du pays qui contient quant à lui quasiment 130 millions de personne

Capitale du Yucatan, elle est surnommé la ville blanche. C'est d'ailleurs assez étonnant parce qu'il n'y a pas énormément d'infrastructures blanches mais plutôt colorés. Arequipa, au Pérou, est aussi surnommée la ville blanche et mérite mieux son surnom. Peut- être Alger également.

C'est une ville fondée au 16 ème siècle par les conquistadors au même titre que Valladolid qui est une ville assez tendance. Elle l'est de part sa vie nocturne mais aussi pour sa sécurité.

Notre guide du jour nous apprend par exemple qu'elle est la deuxième ville la plus sur d'Amérique en terme de criminalité, juste derrière Québec. C'est pour dire.

Celui ci nous apporte plusieurs détails, anectodes pêle-mêle sans vraiment de lien chronologique.

Par exemple, le Mexique compte la plus grande communauté de Libanais au monde avec plus de 7 millions de personnes. On le voit d'ailleurs dans le marché avec l'influence arabe sur la gastronomie. Mais également sur certaines infrastructures comme la dernière étage d'une prestigieuse université qui dans le style des pays musulmans.

Après s'être balladés au niveau des places centrale, la visite se termine 1h30 après. On a un bon à priori de la ville de Mérida, qui est pour l'instant et de loin la plus belle ville du Mexique ( incomparable à Cancun)

De ce fait, on décide donc de prolonger l'aventure une nuit supplémentaire ici. Sur les deux jours, on va faire ( pas d'ordre chronologique) la visite d'un village ou site archéologique avec une journée cenote. Tout en sachant que nous partons le 22 de nuit pour Palenque. L'étape San Cristobal a été supprimé au vue de son tarif mais surtout des distances parcourus. Je garde tout de même de très beaux souvenirs de cette ville.

Le soir on se ballade dans le centre ville avant de rentrer manger. Sur le retour, on s'arrête manger dans un restaurant local du coin. Voilà ça reste du classique ( voir photo) mais franchement c'est très maîtrisé. J'ai rarement mangé autant de viandes de toute ma vie quand même. Les fruits/ légumes commencent à me manquer.

Et puis pour finir en beauté cette soirée, Nico retrouve ma claquette perdue la veille au bord de la route. Ému, je ne sais pas trop ce que je ressens. À partir du moment où l'une de mes affaires fait plus de deux voyages ( Colombie et Mexique dans ce cas), il prend une valeur sentimentale.

En arrivant à l'appart, je passe un coup d'eau et de savon dessus puis la laisse sécher. Je sais que c'est pas la solution idéale mais à défaut d'avoir mieux

On joue au carte au 2-4-10 le reste de la soirée.

Je finis ces lignes avant d'aller me coucher. Il est déjà 01h00 du matin. Le temps s'écoule si vite et lentement à la fois


8

Reveil à plus de 09h tous les trois. La nuit s'est globalement encore bien passée, les lits étant assez confortables.

Nouveau petit déjeuner ce matin avec toujours les flacons d'avoine chocolatées et un café. Ca fait du bien de commencer la journée avec quelque chose dans le ventre.

Après s'être posés un petit peu, on commence à ranger l'appartement. Enfin, j'abuse un petit peu. On a seulement fait la vaisselle et laver la table.

En fait hier, on a par flemme de déplacer les sacs , quand même voulu réserver une nuit de plus dans ce logement. Toutefois, il était déjà pris. J'ai donc réservé un nouveau logement situé sur la place centrale.

Cela va être pratique car ça nous évitera de faire de longs trajets à pied .

Vers 10h30, on décale du premier logement pour se rendre au second. 40 minutes de marche plus tard, c'est donc une nouvelle fois trempés de sueur qu'on arrive enfin. La femme de l'accueil nous met des bracelets de l'hôtel autour du poignet. J'ai tellement honte de le lui tendre. J'ai dégueulassé son comptoir de transpiration.

Une fois les sacs posés et les gourdes remplies, on remarche une nouvelle fois dix minutes pour pouvoir prendre le collectivo. Celui ci va nous emmène à Izamal, à une heure d'ici.

La place dans le collectivo est stratégique. Il ne faut surtout pas aller au fond du bus pour la place pour les jambes et parce que tu es trop serrés Je me rappelle par exemple du collectivo retour après le trek du Salkantey pour rejoindre le Macchu Picchu. J'étais collé à Nico qui était lui même colle à Samuel, un gros argentin qui s'endormait sur son épaule. Peut être les 4 heures les pire de ma vie, avec le transport en Thaïlande pour aller à Pai.

J'ai la chance d'avoir pour moi l'une des meilleures place car je suis collé à la porte d'entrée et j'ai donc plus de place pour mes jambes.

Le trajet doit durer une heure. Avec les bouchons à la sortie de la ville, il prendra finalement une bonne heure et demi.

C'est donc à plus de 13h30 qu'on arrive à Izamal. La météo n'est pas au rendez-vous, le ciel est gris et l'orage ne semble pas loin.

Pour se réconforter, on commence notre visite en nous rendant au marché centrale. Il est un peu vide de touristes et de marchands. On se pose au seul endroit qui semble encore servir.

La serveuse est antipathique mais nous apporte une bon plat avec une pâte frit sur laquelle il y a viandes, ognions etc... Classique mais efficace.

Izamal est une ville coloniale édifiée sur les ruines d'une cité maya. Elle a la particularité d'avoir ses maisons peintes en jaune.

La visite la plus célèbre est le couvent Saint Antoine de Padou, construit par les franciscains au 16 ème siècle

Celui ci est le plus grand au monde derrière le Vatican est s'est vu d'ailleurs avoir eu la visite de Jean Paul 2 en 1993. Malheureusement, l'intérieur ne peut pas se visiter. Il y a abrite la vierge d 'Izamal.

Je me demande si cette vierge est représenté différemment qu'en Europe. Par exemple , à Copa Cobana en Bolivie ( à la frontière avec le Pérou), la vierge est basanée pour sûrement une plus grande identification des locaux. Cette ville était d'ailleurs une des villes les plus croyantes d'Amérique du Sud où de nombreux fidèles viennent se réunir.

Pour la petite anectode du jour, un prête serait parti de Copa Cabana en Bolivie pour trouver une nouvelle terre .

Isolé en mer, il aurait prié la vierge de Copa Copana pour s'en sortir. Il a finalement atterri sur une plage au Brésil. En guise d'hommage, il a renommé la plage Copa Copana d'où le nom de la fameuse plage de Rio de Janeiro.

Après être allé dans les jardins du couvent, on fait un tour du centre ville avant de monter sur une pyramide. La vue est assez impressionnante avec cette verdure à perte de vue. Les ponchos sortis, il pleut par intermittence. En ouvrant le mien que je viens juste d'acheter et de mettre pour la première fois, je me rends compte qu'il est déjà déchiré. Merci Décathlon.

Après s'être posés une grosse demi heure sur le point de vue, on redescend dans le centre ville pour boire un café et manger un macaron qui est pas bon. Ce soir des européens qui tiennent une boutique artisanale et qui proposent en plus des choses à boire/ grignoter. Les articles proposées ne me sont d'aucune utilité, mais j'ai failli prendre des choses que j'aurais sûrement jamais utilisé.

Il est déjà 16h30, le dernier collectivo pour Mérida est déjà reparti. Nous devons donc prendre le bus Oriente pour rentrer. C'est quand même plus confortable et cela coûte le même prix que le collectivo.

Le trajet va être encore plus long que l'aller et va durer plus de deux heures. Les bouchons en sont une nouvelle fois la cause principale.

C'est donc à plus de 19h30 que nous arrivons à Mérida. Une fois revenu à l'hôtel, on se pose une petite demi heure pour rejoindre un côté plutôt huppé de Mérida, le quartier de montejo.

On a décidé de manger une nouvelle fois ce soir au marché avant de se faire un petit restaurant demain soir.

De ce fait, on va donc commencer à retirer de l'argent. Je retire quasiment 300 euros que je répartie dans mon gros sac, dans ma sacoche et dans celle de Nico. En prévention des vols.

Puis, on s'assoit au hasard dans l'une des tables de la place.

Ce qui est bien avec ce genre de marché ( présents dans tout l'Amérique du Sud), c'est que tu manges généralement copieusement, en bonne qualité et pour pas cher. En plus de cela, tu te sens généralement moins touriste car tu manges comme et avec les locaux.

En quelques voyages en Amérique du Sud, je n'ai jamais été déçu par les repas sur les marchés, excepté ce soir.

J'ai commandé des papadusles. Cela semblait appétissant mais c'était juste des tortillas avec des œufs. Je ne sais absolument pas à quoi sert cette couleur verte. Il n'y avait aucune saveur, les œufs étaient durs et me restent sur le ventre.

Martin et Nico quant à eux ont pris le queso rellano qui était seulement une soupe dégueulasse avec du fromage fondue qui ne l'était pas. Ca leur est resté sur le bide aussi.

En arrivant dans notre chambre , on se rend compte qu'elle est une nouvelle fois remplie de cafards ( + de 5). Et ils sont quand même costauds.

On va donc voir l'hôtesse de caisse pour lui demander de changer de chambre. On est désormais dans une chambre à l'étage près du restaurant avec une belle vue sur la place centrale.

Au lit à 00h00





9

Réveil à plus de 08h pour tous les trois

Martin et Nico disent avoir mal dormi cette nuit. Le ventilateur au dessus de leurs têtes n'a pas aidé. Quant à moi, la nuit à été bonne et a éte effectuée d'une traite.

Ce logement offre le petit déjeuner. Au menu du matin, café americains, des fruits avec un burrito aux œufs. Les sauces qui l'accompagnent sont une sauce mayonnaise et une sauce à la tomate. Je reconnais que ça n'a pas l'air appétissant mais c'est finalement assez bon. Malgré les cafards, je trouve la prestation de cet hôtel très honorable au vue du prix ( 31 euros pour 3 la nuit ). En plus du petit déjeuner, il y a des fontaines d'eau fraîche où on peut remplir nos gourdes. Et ça c'est pas négligeable. Parce que ça peut vite arriver de pas assez organisé et d'oublier d'acheter de l'eau. Et c'est surtout bien pour la consommation de plastique.

Pendant le petit déjeuner, on réserve le logement pour après demain soir pour deux nuits à Palenque donc. On préfère réserver deux nuits à chaque fois et non trois pour se laisser une plus grande flexibilité.

Puis, on passe chacun à la douche qui sont situés au fond de l'hôtel. Douche commune donc mais elle reste très propre. A tel point que j'y vais pied nu. Après je vais pas vous cacher que j'appréhende un peu de remettre mes tongs sans chaussettes. Une des deux a quand même passé la nuit dehors... En plus de la trahison que je ressens de sa part de m'avoir laissé, elle a quand même fait le trottoir toute la nuit. Je ne sais pas quel pied elle pensait pouvoir récupérer ??? Je suis en pleine remise en question.

On laisse nos affaires donc un casier situé dans l'hôtel puis on se rend à la gare pour réserver le bus de cette nuit. Situé à 15 minutes de marche, la gare ADO ( la seule enseigne de bus ici) est pleine à notre arrivée. En fait, on voulait réserver les bus hier au soir via busbud. Mais cette application prend quand même 12 ou 15 euros de comission donc non.

Au final, on réserve directement sur le site ADO qui ne prend quant à lui aucun frais. On n'a donc pas à attendre.

On profite d'avoir internet pour contacter le premier logement à Mérida car Nico a oublié l'un de ses deux écouteurs dans le lit. La propriétaire nous répond donc positivement donc je pars à pied avec lui pour 40 min de marche (20 min aller, 20 min retour). Martin attend à la gare ADO

A notre retour, on remarche une vingtaine de minutes pour se rendre à la gare des collectivo ( voir photo ) pour aller à Homun.

II y a beaucoup de monde aujourd'hui dans la rue avec pas mal de marchés. On guette les maillots de foot pour s'en ramener un. Mais on en trouve pas de sympa.

Après une petite radée de quelques minutes, on arrive à la gare. On attend pas tant que ça puisqu'il part quelques minutes après. Et qui c'est qui a encore la meilleure place ???? Ceeeeeee moiiii.

Ca me permet d'écrire ces lignes tranquillement tout en écoutant l'album d'Indochine. Ce trajet est un véritable plaisir.

Ah si j'ai oublié de préciser que j'ai contacté british airways pour prolonger mon voyage au Mexique. Rentrant le 03 en France et reprenant le 07 le taf, ça m'aurait laissé l'ocassion de profiter quelques jours de plus. J'étais prêt à rajouter 200 euros max pour faire prolonger le plaisir. Malheureusement, ils m'ont répondu que de modifier mon vol me coûterait 700 euros, soit le prix du vol initial.

Je n'ai malheureusement pas les fonds nécessaire pour pouvoir me le permettre. Myatlas Mexique prendra donc officiellement fin le 01 août.

Arrivés à 13h à Hamun, on mange un tortas sur la place centrale du village. Pas très assaisonné ni trop de contenance mais ça fera l'affaire pour l'après midi.

Sur la place centrale, il y a beaucoup de personnes qui propose leur service pour se rendre aux cenotes. Pour se faire, ils ont une petite moto aménagée en tuk tuk.

On a donc prévu de se rendre à 3 cenotes aujourd'hui. Reyes sera notre chauffeur du jour.

Je me rappelle pas du premier nom de la cenote mais il faut une nouvelle fois descendre de manière assez raide. Les claquettes sont donc à bannir dans ce genre d'endroits Cette cenote est assez touristique . L'eau est assez froide, on a pied au centre de la cenote. J'en profite pour sortir mon téléphone et prendre quelques photos. Martin grelotte et remonte avant nous. On reste un peu plus avec Nico.

C'est après une heure sur place qu'on rejoint Reyes qui nous attend là haut.

Par la suite, on repart pour cinq grosses minutes de trajet pour rejoindre la seconde, las ochos. C'est une petite cenote où quelques touristes sont présents. Un plongeoir de 6 cm de haut est présent. Une femme âgée d'une quarantaine d'année, une certaine Monica est debout dans le vide appréhendant le saut qu'elle doit faire. Ses enfants l'encouragent mais rien n'y fait. On décide donc la motiver en scandant son nom. Un peu plus et je me croyais déjà à Geoffroy Guichard. Elle ne prend pas de décision L'un de ses enfants va le faire pour elle et va la pousser dans l'eau. Monica tombe d'une manière assez dangereuse la tête la première. Un gros silence s'installe alors dans la cenote. Elle finit par sortir silencieuse de l'eau. Elle semble être douloureuse et à pas mal de rougeurs sur le corps. Heureusement, mon cote infirmier prend le dessus et je fais ce que n'importe qu'elle soignant aurait fait :" euh ça va ? " . Ses yeux semblent me dire :" à ton avis connard ".

Je ne peux m'empêcher de me dire :" Si j'avais fait ça à ma mère...". Bah déjà je serai sûrement pas au Mexique actuellement.

Monica et sa famille partent quelques minutes après. On se retrouve donc tout seul avec une mamie et deux enfants avant d'avoir la cenote pour nous seuls.

Pour s'occuper, on saute du pont, on nage. J'apprends même à plonger sous l'impulsion de deux nageurs professionnels. Il y a quand même une licence de STAPS à eux d'eux avec 3 années pour Martin.

C'est une super après midi malgré la pluie qui s'abat de plus en plus. Malgré tout, on y reste deux bonnes heures.

Les journées cenotes sont donc normalement terminées jusqu'à la fin du voyage. On en a donc fait 4 en tout. On aurait pu en faire plus mais on préfère toujours privilégié la qualité à la quantité.

En sortant de l'eau, on se mange des petites gaufrettes que Nico a acheté sur la place centrale . Cela nous redonne un peu d'énergie.

Reyes est posé entrain de boire des bières avec ses collègues. L'alcoolisme, même combat au Mexique qu'en Colombie.

Vers 17h00, Reyes nous remmène dans le centre d'Homun. Le collectivo est pris moins d'une heure plus tard .

Dès notre arrivée à Mérida, on décide de se rendre sur la place centrale pour essayer de capter un peu de WiFi et surtout trouver un restaurant pour le soir.

On décide donc de manger au Chaya Maya car on était passés devant la veille et qu'il était plein. Je ne sais pas si c'est vraiment toujours gage de qualité mais cela reste rassurant.

Pour y entrer, on doit attendre une petite vingtaine de minute devant.

Affamés, on rentre avec la volonté d'en découdre.

En entrée, Martin et Nico prennent une crema de cheya qui est un velouté au chaya plante qui ressemble à l'épinard. Quant à moi, j'opte pour la jaroches qui est un velouté également à l'haricot noir, tomate avec des saucisses fries.

C'est incroyable.

En guise de plat, on choisit tous les trois los 3 mosqueteros yucatecos qui est un mélange de trois dindes effilochées avec une sauce différente pour chacune des dindes. Le tout accompagné d'une purée de banane froide.

Malheureusement, on a eu les yeux plus gros que le ventre cette fois-ci et on n'arrive pas à tout finir. Je suis celui qui en mange le plus ( sans finir le plat ) mais en me forçant.

C'est donc honteux qu'on leur rend les plats avec encore de la nourriture à l'intérieur.

On n'a pas soupçonné qu'il y allait avoir une telle quantité. D'autant plus qu' il n'y en a pas trop eu depuis notre arrivée au Mexique. Peut être qu'on est les seuls à penser comme ça et qu'on mange beaucoup ?

Pour vous donner un ordre idée, ce restaurant nous coûte un peu plus de 70 euros pour 3. Ce qui n'est vraiment pas cher vu le cadre et la qualité des plats servies.

Par la suite, on se rend à l'auberge reprendre nos sacs. On est actuellement posées comme des merdes entrain d'attendre que l'heure défile.

Notre bus de nuit pour Palenque part à 23h30 avec une arrivée à 08h20 normalement.

La journée à été chargée mais vraiment sympa. C'est l'une de mes préférées depuis le début du voyage

Mérida à été une super étape. C'est une ville très sympa où il y fait bon vivre.

J'attends avec impatience l'étape Palenque.



10

Le trajet de nuit s'est globalement bien passé pour tous les trois. Nico, assis à côté de moi à dormi d'une traite de 23h à plus de 08h. Martin a eu un peu plus de mal à trouver le sommeil. On est sortis prendre l'air à plus de 02h du matin pendant le premier arrêt du bus

Avant de partir, le conducteur nous dit de bien surveiller nos affaires pour les vols J'avoue que ça me fait quand même assez flippé. De ce fait, j'enroule mon pull autour de mon buste pour cacher ma sacoche. J'ai donc un petit crop top bien sexy. Puis la clim à été monté donc j'ai remis mon pull au dessus de ma sacoche.

Par rapport à la qualité du bus, je dirais que je suis assez mitigée. Il manque un peu de places pour les jambes devant et je n'ai pas trouvé les sièges très confortables.

Au vue du prix du trajet, je m'attendais à mieux ( 60 euros par tête plus ou moins)

A titre de comparaison, le bus de Bariloche- Buenos Aires en 2020 qui a duré plus de 24h nous a coûté 45 euros par personne avec repas compris. Même si le Mexique est largement plus cher que l'Argentine et même toute l'Amérique du Sud.

C'est finalement à plus de 08h que nous arrivons à la station de Palenque. Direction l'hôtel qui se situe à plus de dix minutes à pied. La chance est avec nous aujourd'hui, les propriétaires acceptent qu'on fasse le check- in malgré l'heure matinale ( 09h).

Après s'être posés un petit peu, on décide d'aller prendre un petit déjeuner au café jade qui est l'un des meilleures restaurants de la ville.

Le menu du petit déjeuner : pain perdu pour Martin, pancake pour Nico et pour moi une "boule énergie " qui est composée de fruits, d'avoine et de graine de chia. Tout ceci accompagné de cafés et de jus.

C'est bien repus qu'on quitte le restaurant pour rejoindre l'hôtel.

On s'y pose un moment un bon moment avant de ressortir l'après-midi. Le temps gagné lors du trajet de nuit n'a donc pas été exploité à son maximum.

En effet, à cette heure ci il est bien trop tard pour faire une activité. Sauf que ça n'a pas été anticipé avant

Vers 14h, on décide tout de même de prévoir les prochains jours qui arrivent pour ne pas se retrouver comme aujourd'hui.

Après réflexion, on va donc se rendre dans la ville de San Cristobal puis finir par Bacalar avant de rejoindre Cancùn.

Nos plans sont modifiés car le Chiapas est une région beaucoup moins touristique. que le Yucatan. Dans l'idéal, il faudrait avoir une voiture pour pouvoir se déplacer et se rendre aux différents points touristiques. Ce n'est pas le cas, donc plusieurs sites touristes sont donc inaccessibles pour nous.

De plus, on risque d'ici la fin du voyage de prendre des excursions à la journée pour pouvoir se rendre à certains endroits.

Vers 15h, on décide d'aller manger notre repas du midi. C'est le classique tacos + tortas qui restent simple mais efficace. Bizarrement, on ne sent pas écœurés alors qu'il y a vraiment que ça a manger.

Par la suite, on se rend sur la place centrale de Palenque.

Palenque signifie " entouré d'arbres" et semble être une ville vraiment banale. Elle est le point de départ de plusieurs activités notamment des sites archéologiques. Après avoir visité l'église de la ville, on se ballade dans la ville sans réel but. Il y fait une chaleur assez sèche.

En se baladant, je me laisse tenter avec Martin par une petite glace.

Nico le fit boy ne veut pas abandonner ses abdos récemment obtenus à la salle.

A peine le temps de commencer le glace, qu'une dacia duster rouge s'arrête à côté de nous . Trois femmes d'une trentaine d'années nous demande ce qu'on fait. Innocemment, on leur répond qu'on fait seulement que marcher

Elles nous proposent alors de monter avec elles.

Incrédule, on ne sait pas trop quoi répondre et on finit par dire non. Elle nous repropose une deuxième fois d'aller à un endroit mais on ne comprend rien

Plusieurs questions me viennent en tête après cet échange. Que cherchaient elles vraiment ? Ca se voit que ce n'était pas des pauvres mexicaines, je pense pas que c'était pas pour nous voler.

Peut être nous trouvaient elles alors attirants?

Comment est ce possible de l'être au vue de notre odeur corporelle et de nos dégaines?

Je me balade avec des chaussures trouées, un short de sport tachés de graisse et il me reste deux caleçons pour finir le voyage.

Au même moment, je me rends compte que je fais couler un peu de pistache sur l'un de mes derniers t shirts propres.

La situation nous fait rire puisqu'on s'imagine tous les trois la situation

On est tous les trois en voiture à Saint Chamond dans un quartier perdus. On croise trois Mexicaines dans la rue et on leur propose de monter avec nous . Mais jamais de la vie on ferait un truc comme ça. A la limite, je pourrais faire monter un couple dans ma vago et encore.

Le reste de la journée la journée n'est pas très productive. On sort juste boire des coups et manger sur le pouce

On ne se couche pas trop tard, demain on se lève tôt pour les sites archéologiques


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Réveil à 07h pour tous les trois. L'hôtel propose des cafés gratuits ainsi que de l'eau pour remplir les gourdes.

Le café n'est vraiment pas de trop car on est tous les trois assez fatigués ce matin. Nico a mal dormi car il est douloureux à l'oreille. Peut être à cause de la clim. Je la trouve assez forte ici, c'est souvent dur de trouver une bonne température pour se sentir bien.

Puis, on se rend à quelques mètres de l'hôtel pour pouvoir prendre le collectivo. Il va nous amener au site archéologique de Palenque .

Le conducteur nous demande d'attendre quelques minutes

En attendant qu'il parte, Nico se rend à la panaderia ( boulangerie) pour nous prendre des choses à grignoter pour la journée.

C'est à un peu plus de 07h30 qu'on part de Palenque. Le trajet est censée durée 30 min. C'est après finalement une vingtaine de minutes qu'on y arrive.

L'ouverture du site est comme celui de Chitzen Itza prévue pour 08h.

Après avoir pris les tickets, la visite peut débuter. Les ruines se situent en pleine forêt dense et humide , et la zone est traversée par des cours d'eau.

Il faut donc marcher et monter quelques marches pour pouvoir y accéder. La végétation est dense. Contrairement à Chichen Itza où on accède à la pyramide central en quelques minutes, il faut une vingtaine de minutes avant de voir les premières pyramides.

Cette ville est née au 5 ème siècle sous K'u'K B'alam qui serait le créateur de la civilisation maya.

C'est surtout sous Pakal que la cité se développe. Son importance est telle que son tombeau est situé sous l'une des plus impressionnantes pyramides que l'on peut voir ce jour. Il a été découvert dans les années 60 . Sur son vigage, il portait un masque de Jade qui lui est exposé au musée à Mexico.

D'ailleurs, seulement 2÷ de cette cité serait découverte .

En continuant, on peut voir un jeu de pelote mais également des habitations de nobles mais surtout le temple du soleil, l'observatoire et le temple de la cruz où la plus belle vue de la journée se dessine devant nous.

Je peux même ajouter la plus belle vue du voyage. L'immensité de la verdure devant soi, l'éparpillement des sites Mayas te fait ressentir une forme de désorientation. Dans le sens où depuis ce point de vue , t'as du mal à te concentrer sur un seul point. Tes yeux se perdent dans l'immensité du territoire. Tu peux presque t'imaginer la vie des Mayas de l'époque.

De plus, on peut monter sur quasiment toutes les pyramides ce qui rajoute une certaine proximité avec l'endroit.

Le routard indiquait 2 heures sur places. Nous y sommes bien restés 3 bonnes heures avant de rejoindre le musée de la ville. Celui ci se fait assez rapidement. On peut y voir par exemple des représentations de la cité maya de l'époque.

L'impression générale du site est incroyable. C'est pour moi la plus belle chose que j'ai vu ici.

Quitter la région du Yucatán pour rejoindre la cité du Chiapas a engendré quelques changements

Tout d'abord, on est en montagne. Puis, le ressenti des températures est différent. Il n'est pas aussi dur qu'au début du voyage malgré l'humidité. Et surtout on n'a pas vu de verdure jusqu'alors.

Les mexicains restent quant à eux assez facile d'approche peu importe la région. Ils sont peut être même un plus cools ici.

Ils ne sont jamais là pour essayer de te le mettre à l'envers, nous disent toujours les mêmes prix que les locaux.

Vers 12h, on reprend un collectivo pour rejoindre l'hôtel. Seulement le temps pour se mettre en maillot de bain et rejoindre le centre.

Après avoir pris de quoi acheter des sandwich pour midi, on part prendre le bus en direction d'une cascade, celle de Mishola.

Elle est assez impressionnante. Les touristes locaux sont en nombre cet après midi, bien plus que pendant la visite de Palenque.

Après avoir mangé un sandwich dégeulasse ( merci le jambon), on se demande ce qu'on peut faire . En effet, pour se baigner, on peut seulement se poser dans l'eau avec des gilets de sauvetage devant la surveillance d' un guide. Et surtout devant les touristes.

Tous les trois déçus, on se dit qu'on va devoir rentrer plus tôt que prévu. Mais on se dit que c'est sûrement juste un moyen de se faire des tunes.

Finalement, on a l'intelligence de suivre la rivière pour se trouver un endroit rien que pour nous. C'est quelques mètres plus loin que la misson va être accompli

C'est une nouvelle fois tout seul qu'on va passer une bonne partie de l'après midi.

La baignade est sympa. L'eau reste fraîche mais ça fait du bien de se poser dedans. Après y être resté une grosse heure, on décale faire des parties de carte. Une autre heure après, quelques gouttes de pluie nous tombent dessus donc on décide de plier bagage.

On va donc se mettre à l'abri dans un bar pour boire un coup.

Puis, on décide de quitter le site. Pour cela, il faut marcher une grosse vingtaine de minutes pour rejoindre la route principale. La montée est assez raide.

A la fin de la route, un collectivo nous aborde pour rentrer. 30 minutes après, on arrive à la station de bus.

Retour à l'appartement à plus de 17h. On se pose deux heures où j'écris ces quelques lignes.

Dès notre arrivée, on se rend réserver l'excursion de demain qui va être une journée exploration/ découverte.

Par la suite, on se rend manger le repas du soir. Quesadillas et tortas au menu du soir.

Retour à lappart vers 21h30. Les sacs sont faits pour demain. Départ à 05h30 demain





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Réveil à 05h20 pour tous les trois. 2 semaines de vacances et mon corps a déjà oublié de ce que c'est de se lever avant 06h.

Après quelques minutes utilisées pour ranger les sacs, le minivan du jour vient nous récupérer devant notre hôtel.

Nos gros sacs sont quant à eux laissés à l'hôtel.

Aujourd'hui, on se rend à la frontière du Guatemala ( voir photo ) à Yaxchilan et Bonampak pour voir des sites archéologiques.

C'est pas dans notre habitude de partir avec des groupes pour la journée ou plus. On trouve ça enlève une certaine liberté au voyage. Mais on n'a pas d'autres choix pour s'y rendre. De plus, Nico a vu sur le routard que cette visite est fortement conseillée.

En sachant que le bus de nuit part à 23h pour San Cristobal, on décide donc de rentabiliser au maximum la journée.

Pour s'y rendre, les transports vont être nombreux ce jour.

Pour commencer, deux heures de minivan pour se rendre au petit déjeuner. On s'y sent assez inconfortables. Cela ne nous empêche tout de même pas de dormir sur cette première partie de trajet.

Un bon et large buffet nous est proposé ce jour. Nico et moi même faisons des ravages. Martin reste plus soft sur la quantité.

Il préserve son estomac pour le buffet à volonté qu'on va essayer de se faire à San Cristobal.

Nico et moi même abordons une autre stratégie en essayant de le faire grossir au maximum pour le préparer

Notre rapport à la nourriture peut parfois être un peu bizarre je vous l'accorde. On doit avoir en nous certains troubles alimentaires en nous non réglées.

Je commence à écrire ces lignes vers les 09h. Martin et Nico sont entrain de passer leur meilleur nuit. Quant à moi, je vais regarder une série Netflix téléchargée au préalable je pense.

Arrivés à 10 heures dans la ville de Yaxchilla. Pour se rendre aux ruines, il nous faut faire 30 minutes de bateau.

Le guide du jour précise avant de partir :" Il faut payer 250 pesos par personne ( 15 euros ) pour avoir des explications complètes, pour pouvoir vous repérer et pour vous assurer votre sécurité dans la jungle." C'est très limite quand tu payes quand même 70 euros la journée.


La moitié du groupe de 11 personnes accepte sa proposition. Il partent donc avec le premier bateau sans nous préciser d'autres informations pour ceux qui comme nous n'ont pas payé.


On monte dans le bateau des radins ( plutôt des gens intelligents ) pour une traversée très agréable qui dure 30 grosses minutes. L'air frais est rafraîchissant, les cheveux aux vents, on kiffe tous les trois notre moment. Le fleuve sépare le Mexique et le Guatemala.

Les blagues fusent déjà sur le guide, on est en boucle.

Vers 11h, on arrive sur la terme ferme. Le conducteur du bateau nous dit de revenir dans 1h30 pour faire le trajet retour.

La visite va être une nouvelle fois exceptionnelle. A l'instar de Palenque, ces ruines sont situées en plein milieu de la nature.

Ce site se répartie en 3 endroits : la grande place , la grande et la petite acropolis.

La majorité de la visite va être consacrée à la visite de la grande place. Celle ci était un lieu politique, militaire et religieux.

Avec les nombreuses ruines en assez bon état, cela nous prend un petit bout de temps pour la visiter.

Puis, on continue par voir l'acropolis qui surplombe la place centrale. Celui ci était à la base colorée en rouge.

Avec les trentes minutes qui nous restent, on se rend aux endroits qu'on était pas censées faire par manque de temps.

Il faut pas mal monter pour aller sur la colona sur.

On se depeche de faire le retour avant se rentrer sur la barque. Ce laps de temps était trop court pour faire la visite . Il aurait fallu au minimum deux bonnes heures pour en profiter le mieux possible. Et surtout je vois pas l'intérêt de visiter quelque chose si tu n'as pas le temps de te poser pour en profiter.

Une fois revenus au bateau, on attend un couple d'allemand, en retard de vingt minutes.

Le bateau est si reposant et agréable à la fois. Martin et Nico ont d'ailleurs trouvé leur reconversion, et souhaitent maintenant devenir chauffeur de bateau dans le Chiapas.

Pourtant, les deux étaient très motivées à l'idée de devenir chauffeur de collectivo.

Mais je ne peux que leur donner raison, c'est beaucoup moins de stress.

Quant à moi, je pense que j'aimerais bien gérer un petit hôtel / auberge sur Isla Holbox.

Je ferai en sorte de mettre mes clients le plus confortable possible en leur proposant des services de qualités comme un petit déjeuner.

L'après midi, j'irai dormir un sur hamac avant d'aller me baigner.

Au lieu de ça, je dois me taper des journées à l'hôpital de 7h30 sans pause pipi. Vivement que je devienne riche pour que je puisse profiter de la vrai richesse.

Il est donc quasiment 13h. Le repas du midi est assez bon une nouvelle fois avec une bonne soupe en entrée, de la viande avec du riz et des légumes en plat principal. En désert, on a le droit à un flan à la mangue. Très bonne touche sucrée pour finir.

Puis, on repart pour trente minutes de van pour rejoindre la cité de Bonampak. Le guide nous indique cette fois ci au moins le temps que nous avons. 1 heure cette fois ci.

Contrairement à celui de ce matin, cette heure est suffisante pour le visiter. Il y a seulement une pyramide à voir.

Mais il y a également des " chambres de peintures" très bien conservées. On en compte trois au total avec une qui est moins bien conservée.

Elles ont la particularité d'être colorés et représentent chacune des moments importants des Mayas comme la guerre ou le sacrifices des prisonniers. Et oui, il n'y a pas plus doux qu'un maya.

Pour finir là dessus, j'ai lu que beaucoup de sites archéologiques sont aussi bien voire mieux conservés qu'en Égypte.

Bien que ça soit plus tard, c'est tout de même impressionnant de voir des ruines de 1200 ans en aussi bon état.

La visite des sites archéologiques Mayas se terminent donc ce jour avec Chichen Itza, les ruines de Palenque ainsi que Yaxchilan.

Je vous avoue avoir eu une préférence pour celle d'hier à Palenque. Celle que j'ai moins préférée est donc Chichen Itza car trop touristique, trop entretenue et surtout moins impressionnant à voir.

Quant à la journée, on a adoré ce qu'on a vu. On n'en a pas parlé mais je pense déjà savoir ce que les mecs pensent. Les trucs touristiques c'est horrible. En plus de payer des prix importants, il y a toujours un moyen de faire un billet en plus. Tu fais les choses en surface sans vraiment rentrer en profondeur.

Par exemple, j'aurais préféré faire peut être uniquement la visite de ce matin et moins me presser plutôt que de faire les deux

En contrepartie, c'est vrai que c'est la seule manière de faire tout cela avec le nombre d'heure de transports.

Je vais quand même garder un bon souvenirs de cette journée.

Il est plus de 17h, le retour vient d'être attaqué. Je vais sélectionner les photos à mettre sur cet article avant d'aller dormir.

On est censés arriver vers 20h. On espère pouvoir négocier une douche à l'hôtel malgré tout

Notre bus de nuit part à plus de 23h. On est tous les trois bien fatigués





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Le trajet de nuit s'est bien passé pour tous les trois. J'ai trouvé les sièges plus confortables cette fois -ci. En plus de cela , on avait chacun la place contre le hublot ce qui est un luxe lors d' un bus de nuit.

   Arrivés à la gare à plus de 08h. La première impression est la même pour tous les trois : iI fait assez frais malgré le pull. Je l'avais d'ailleurs pris pour trois raisons : l'avion, les bus de nuits et San Cristobal.

En effet, c'est une ville situé à 2200 mètres d'altitude qui a donc logiquement un climat plus frais que le Yucatan.

C'est une ancienne ville coloniale réputée dans le Mexique pour être l'une des destinations touristiques incontournables du pays.

  Capitale de la gastronomie mexicaine , cette ville se fait  surtout connaître pour être une ville révolutionnaire ( le Chiapas en général d'ailleurs).

   Plusieurs mouvements anti-conformistes ont été formées ici . C'est le cas d'un mouvement qui en 1994 où des révolutionnaires ont pris la ville avant de se la faire rependre par l'armée mexicaine. Il se dit même que armée de guerrillos peut se former à n'importe quelle moment si le besoin se présente.

  Cette tension dans la ville s'est faite ressentir dès notre trajet de bus. En effet, 200 km sépare Palenque et San Cristobal et peut peut être  se faire en 4 heures de bus.

  A cause du risque que cela engendre, les compagnies de bus ont pris un chemin plus long car il serait moins dangereux.

De plus, entre le début du trajet de nuit ( 23h) et 2-3 heures du matin, on s'est faut réveillé par un policier toutes les heures pour vérifier nos passeport.

Épuisé, je fais d'ailleurs tomber mon passeport par terre. Je vous laisse immaginer le coup de flippe au matin.

    Après les 1km5 fait à pied pour rejoindre l'hôtel, on peut directement s'installer dans notre chambre.

Des pancakes vont être pris en guise de petit déjeuner. Nico et Martin dorment pendant que je trie les photos sur drive puis commence à écrire le myatlas.

Étant dans le lit, je ne pense pas lutter longtemps face à la fatigue de toute façon.

C'est a 13h qu'on se réveille tout doucement. On s'est inscrit au free walking tour pour 16h.

    En attendant, on se rend prendre notre repas du midi dans le marché locale. On prend tous les trois un pollo de mollo, u poulet, du riz avec une sauce légèrement épicée. Pour accompagner cela , j'ai pris une boisson lait/avoine pour compenser le côté épicé. Un délice.

   Après le repas, Martin nous dit qu'il a fait tomber son passeport dans le bus. Sûrement pour la même raison que moi : la fatigue.On se rend donc à la station de bus. Nico interpelle une personne  qui nous met en lien avec un mec de la sécurité. Celui ci part avec Martin dans le bus qui est heureusement  toujours sur place.

  Heureusement, le passeport est retrouvé pour notre plus grand bonheur. Je crois que j'étais plus stressé que lui sur ce coup.

   Il est déjà 15h30, l'heure de rejoindre le groupe pour le free city tour. Sur la place, une bonne cinquantaine de personnes attendent... pour un guide...

   On commence donc à se dire que ça risque d'être  compliqué, d'autant plus qu'il annonce deux heures de visites.

Il faut donc bien rester près de lui.

   Au bout de quelques minutes de visite, il nous annonce qu'il a fait appel à l'un de ses potes pour pouvoir diviser le groupe.

  On se retrouve donc encore une bonne vingtaine par groupe avec Fary comme guide. Ou du moins son sosie.

Je ne suis vraiment pas sur que ça soit un guide. Il dit être designer et n'apporte aucune informations sur la ville, sur son histoire, son passé.

Il est là à nous montrer des pharmacies, des endroits pour faire les courses.

Au bout de 20 minutes, lassés, on décide de quitter le city tour.

   On se rend tout d'abord au premier point de vue de la ville, au Mirador San Antonio où on se pose un petit peu.

Puis on continue notre visite de la ville en se rendant dans le centre ville voir l'église de la place centrale.

Par la suite, on monte en direction d'un deuxième point de vue, Guatape.

Sur le chemin, on se trouve une petite épicerie Argentine pour se manger une petite douceur au dulce de lecche en guise de récompose pour  notre montée.

Le lien avec l'Argentine n'a jamais été lâche

   Vers 19h30, on rentre à l'appartement pour se poser. On est abordés par un groupe qui nous propose de boire l'apeŕo à l'étage de l'auberge.

On passe une bonne soirée qu'on coupe avec le moment où on sort manger une bonne pizza vers 22h.

On va au lit à plus de minuit


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Réveil à 08h pour tous les trois.  L'auberge est assez sympa, on en profite  donc pour se poser pour y prendre le petit déjeuner.

Un café qui est comme à son habitude degeulasse  avec des pancakes bien imbibés de sirop d'érable.

   Aujourd'hui, on se rend au canyon del Sumidero par nos propres moyens. C'est un choix car d'après ce qu'on a pu lire, cela semble assez compliqué.

L'auberge nous propose un transport de 09 à 16h avec inclus la ballade en bateau de deux heures mais également la visite des 5 miradors.

  Ce choix est encore légitimé par le fait qu'on veuille faire ça pour avoir notre tranquillité de choisir comment se déroule notre journée.

  Pour s'y rendre, on part pour le terminal de bus de San Cristobal pour y prendre un collectivo. C'est après deux changements qu'on arrive à la ville de Chiapa del Corzo qui est plutôt mignonne. Beaucoup de stands remplissent les trottoirs avec des ventes de produits dérivés. Il y a pas mal de petites choses qui me font envie de ramener.

Malheureusement , la place manque.

  Une fois arrivés, on se rend donc à l'embarcadère pour y faire le tour en bateau. Beaucoup de personnes nous accostent aujourd'hui pour qu'on prenne leurs tours.  Ils ne sont  d'ailleurs pas trop forceurs  depuis le   début de  notre voyage .

   Pour que l'un de ses mecs nous lâchent, on préfère aller boire un café.

   La tranquillité retrouvé, l'embarquement peut débuter. La traversée dure deux heures. On est une bonne dizaine à l'intérieur

   J'avais déjà lu des choses sur ce canyon disant que c'était quelque chose qui fallait faire. Mais il n'apparaissait pas dans les "must" à faire .

Et pourtant, je ne pensais voir l'une des plus belles choses qui m'a été donné de voir.

Il m'est  difficle de décrire le sentiment d'être littéralement sous le choc pendant deux heures.

L'immensité est devant soi et à perte de vue.

Le ciel, légèrement nuageux renforce la couleur verdoyante sur les rochers.

Des animaux sont aperçus dans leur milieu naturel comme des crocodiles et des singes.

   Certains rochers sont d'une taille impressionnante dont un qui mesure plus de 1000m.

Selon la légende, certains Mayas  sautait  dans le vide depuis celui ci , avec l'arrivée des espagnoles.

   Le plus moment intervient lorsqu'on passe en dessous de la cascade de l'arbre de la vie .

Je n'ai pas de mots pour décrire ces merveilles. Ni pour continuer cette description.

Je vous laisse voir les photos. J'ai pris beaucoup de vidéos également qu'on ne pit pas partager.

    Vers 13h, la ballade terminée, on se rend dans le centre du village pour manger dans une taquerilla.

C'est un burger plutôt pas mal que je finis pas. Nico s'en est chargé, pas de gâchis alimentaire dans l'équipe ( sauf à Mérida)

    Par la suite, on se pose sur la place un petit moment avant d'interpeller un taxi pour nous amener voir les miradors.

Il y en a 5 en tout, on ne sait pas encore à ce moment là combien on va en faire. On se dit un ou deux mais à voir comment les choses se goupille.

   Il faut faire 40 min de route pour se rendre sur les hauteurs de la ville de Tuxtla qui est la capitale de l'état du Chiapas avec un demi- million de personnes.

  La ville nous donne une impression dimmensité et surtout est très étendue.

Après c'est le classique au Mexique, c'est le bordel dans les rues. Mais comme dans toute l'Asie et l'Amérique du Sud. Quand t'arrives à une intersection, t'as pas de priorité à droite.  C'est la loi du plus fort.

  Le chauffeur, Xavier, doit nous accompagner dans le parc et nous ramener.

D'après la femme de l'accueil, on doit savoir comment on rentre et comment on sort. Un garde armé est posé à côté d'elle. C'est d'ailleurs incroyable le nombre de militaires qu'on a croisé sur les routes depuis notre arriver à San Cristobal. Je dirais 4-5 camions  de plusieurs militaires pour un trajet d'une heure à peu près.

    Il commence à nous poser un premier mirador qui est bien sympa. On y reste une vingtaine de minutes, il n'y a pas de touriste.

   Le second donne, quant à lui , une impression différente. C'est comme si tout allait s'écrouler, il penche.

Le troisième est le plus beau et sera notre dernier. Le soleil est moins au rendez vous à plus de 16h.

C'est donc logiquement qu'on décide de faire le trajet retour. Nico et Martin discutent avec le chauffeur pendant que je fais ma meilleure sieste.

Les 2-3h de taxi nous ont coûte 27 euros avec un un peu plus donne car il était vraiment cool.

   Arrivés à Tuxtla, il faut une nouvelle fois prendre un collectivo. Il n'est pas du tout pressé pour partir, il traine du pied cest horrible. Une horreur ce retour.

   Arrivés à San Cristobal à plus de 20h. Que pouvons nous faire avant d'aller prendre un bon repas ?

On accompagne Martin pour acheter un nouveau téléphone. Et oui il faut déjà le changer. Mais celui ci s'ouvrait de l'intérieur( oui oui  c'est possible ).

Admirez donc nos têtes surprises à l'idée du fait qu'il fasse le changer...

    Une fois le téléphone acheté, on se rend dans l'hypercentre de San Cristobal pour aller dans un restaurant espagnol. Une bouteille de vin rouge, des petits accompagnements à partager bien sympa nous fait passer une bonne soirée.


J'aime le Chiapas

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Réveil à un peu plus de 07 h, nuit assez courte car j'ai fini d'écrire myatlas à plus de 02h30 du matin.

Martin se réveille à un peu plus de 08h. On se cale donc sur la terrasse en buvant un café avec les quelques présentes ce jour.

Le sujet tourne rapidement vers ce qui nous intéresse : le foot. La discussion est partagée avec un espagnol de Barcelone.

Il est rentré dans mon cœur quand il a dit " ah oui les verts , ce club mythique ". Malheureusement , il nous demande si on est encore en ligue 2.

Puis, on l'a ignoré et on ne compte plus jamais lui reparler. Non je plasainte, c'était sympa de se poser un peu pour parler de bon matin

Vers 10h30, on rentre à la chambre pour se préparer et faire nos sacs. Nico se réveille à ce moment là

Hier au soir, on a demandé si on pouvait prolonger d'une nuit.

En effet, on devait partir ce jour à 13h pour Bacalar. Mais il n'y avait plus de bus de disponible .

Ce n'est pas pour nous déplaire car l'auberge et la ville sont vraiment sympas.

Malheureusement, notre chambre est déjà loué. On doit donc aller dans un dortoir a l'etage d'une bonne quinzaine de lit. Ce logement nous coûte 15 euros pour 3 pour la nuit.

Une fois les affaires posés sur le lit, on va se renseigner sur le prix des machines.

1 euro le kilo ce qui est raisonnable. Martin préfère attendre la prochaine étape pour la faire.

Nico en fait plus importante que la mienne, vu qu'il reste plus longtemps.

Je crois que j'y mets 3 caleçons, toutes mes paires de chaussettes, deux t shirts, 1 survet et 1 short. J'ai très peu d'espoir de récupérer les chaussettes en un bon état.

La machine sera prête demain à 10h, donc avant notre bus.

Puis, on discute tous les trois sur la terrasse.

Le logement réservé pour Bacalar, il est l'heure de partir pour notre activité d'aujourd'hui : le village de Chamoula.

Après 15 minutes de marche, on arrive au collectivo. En guise de petit déjeuner, quelques fruits mélangées avec du yaourt à la fraise. Plutôt pas mal

On a déjà eu des échos sur la ville de Chamula des personnes qu'on a rencontré ici, en nous disant qu'il fallait avoir l'esprit assez ouvert ici.

La communauté vivant dans ce village est la communauté tzotil dont les membres portent pour la plupart des vêtements traditionnelles avec de la laine.

Ils s'organisent selon leurs propres règles, c'est à dire que la police n'intervient pas.

La population locale n'aime pas la photo er prendre une photo d'eux ou de l'intérieur de l'église nous coûterait 4200 pesos (230 euros ).

Passé ce porche vert de l'église ( voir la photo), on plonge dans une atmosphère troublante et assez lugubre. Ici le chamanisme est plus développé qu'ailleurs et ce sont les esprits que l'on vient consulter en cas de problème ou malade.

D'après le routard, le dernier prête catholique serait parti d'ici en 1867.

Les Tzotziles pratiquent leur propre religion mais en utilisant des symboles catholiques ( croix ).

A l'intérieur de l'église, l'atmosphère est surprenante. L'air est assez lourd, il fait assez chaud avec toutes les bougies qui sont présentes de partout ( un peu comme dans un film d'horreur).

Il n'y a pas de banc, le sol est couvert d'épines de sapin. Ces épines représentent un lieu sacré pour eux , la montagne

Des petits groupes sont présents au sol et tiennent devant eux du pox ( alcool local plutôt bon) pour faire leurs rites. Cet alcool est fortement concurrencée par le coca car il fait roter plus rapidement que le pox. Le fait de faire roter est une manière d'extirper les esprits.

De plus, des poules sont presentes à même le sol. Au vue du cri de celles ci, le sacrifice a été fait.

La poule pour une femme, le coq pour un homme. Ces animaux sont censés absorber les maladies.

Cette communauté a un système de santé mais préfère aller vers l'église car selon eux , on est malade seulement quand on fait du mal.

L'atmosphère ressenti est vraiment pesante, on se sent mal à l'aise de voir tout cela. Mais cela reste une autre forme de croyance et il faut la respecter. J'en suis d'ailleurs ravi d'en avoir fait l'expérience malgré mon mal-être pendant la visite.

Une fois sortis de cette église, on décide d'aller manger des tacos dans une taqueria du coin ( 30 centimes le tacos ce jour ).

Puis, on se rend au belvédère pour se poser et jouer aux cartes une bonne partie de l'après-midi.

Vers 18h, on prend le collectivo retour pour revenir à San Cristobal.

On a un petit faim car les tacos étaient un peu petits donc on se prend une douceur au dulce de leche dans la même épicerie Argentine que la dernière fois.

Retour à l'auberge à plus de 19h00. C'est locassion de se poser un petit peu dans notre nouveau dortoir. C'est un peu pénible car il n'y a pas de prise , on doit donc faire charger nos téléphones vers les toilettes.

Nico regarde un restaurant pour le soir qui se situe dans le centre. C'est la première déception culinaire du voyage

Ce n'est pas bon, pas de quantité er prix élevées ( comme la France )

Déçus, on rentre à l'hôtel à quasiment 23h. Histoire de discuter sur la terrasse avant d'aller dormir


Réveil à 06h pour moi ce matin. La nuit a été une nouvelle fois courte, j'ai été réveillé par des coups de feu. Ce sont en fait de pétards qui sont utilisées lors des cérémonies

Je me lève donc assez tôt pour prendre in café et discuter avec l'espagnol d'hier. Il a 40 ans et cela fait 10 ans qu'il a quitté Barcelone, pour avoir une vie de tranquillité er de liberté.

En ce moment, il est manager dans cette auberge mais va bientôt partir vivre à Bogotà en Colombie.

Ma compréhension de l'espagnole s'est améliorée lors de ce voyage je trouve. J'essaye quand j'en ai locassion de discuter mais c'est compliqué car je n'ai pas beaucoup de vocabulaire.

J'aurais pu aussi m'entraîner un petit peu au cours de l'année mais bon ça ne s'est pas fait.

Il est 09h à l'heure où j'écris ces lignes. Les mecs dorment encore.

Tout à l'heure, nous allons prendre un bus à 12h qui va durer plus de 18h...

On est censés arriver à 05h00 du matin à Bacalar qui sera ma dernière étape ( étape plage )

Il faut absolument que je capte plus de WiFi pour me télécharger des albums et des films

J'espère rattraper mon retard de sommeil également


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Départ pour le plus long trajet du voyage à plus de 14h, avec déjà une heure de retard. L'attente dans la gare passe plutôt vite, j'en profite pour appeler ma sœur.

Cette fois ci , on part avec un bus OCC , une filiale d'ADO qui ont quant à eux le monopole des bus au Mexique.

Mais qui dit filiale dit aussi moins bonne qualité.

Déjà, on est placé sur les deux derniers rangs du côté gauche du bus. Martin et moi étant du côté hublot. Je suis assis derrière Martin ce qui fait que j'ai la dernière place du bus soit la pire.

En fait, je ne peux pas me reculer car j'ai un extincteur derrière moi. Mes pieds n'arrivent pas à être tendu ce qui me provoque des douleurs aux genoux.

Je suis assis à côté d'un mexicain plutôt cool qui me prête son câble USB. Durée du temps de charge de téléphone :09h52; ça risque d'être long. Je crois que j'ai du pendre 8 ÷ en deux heures avant qu'il me le réclame pour brancher le sien.

Tu regardes un film puis t'as plus de batterie sauf que t'as pas de chargeur. Tu essayes donc de dormir mais tu n'es pas calé. L'enfer.

Les heures passent, il n'y a aucune pause réglementaire de deux heures.

L'odeur de l'urine dans les narines se fait de plus en plus ressentir car malheureusement on est situés à côté des toilettes.

Je vous rassure tout de suite, les places n'ont pas été choisies volontairement.

Premier arrêt 08h plus tard à Palenque pour 15-20 minutes. On dévore deux supers Burgers. Excellent, cest le meilleur repas que j'ai mangé dans un arrêt de transport de toute ma vie.

Puis vers 21h, on repart. Je commence à mettre mon deuxième film. Martin commence légitimement à baisser son siège, renforçant mes douleurs aux genoux

Ce n'est plus possible, il faut que cela change. Je vais donc à la quête d'une autre place.

Une femme est étalée sur les deux places , tête contre le hublot deux rangs devant.

Je vais donc la voir pour lui montrer que je veux m'asseoir ici. Naturellement, je ne sais pas le dire en espagnol. Donc là commence le langage des signes. Je mets mon doigt en direction de mon torse puis je le tends sur le siège. Après une petite hésitation de sa part ( elle s'interroge peut être sur mon handicap), elle accepte finalement de me laisser une place. Et là se passe un truc un peu bizarre. Son mari qui est situé du côté passager à sa gauche ( elle étant situé à côté de lui mais à droite ) lui fait comprendre de se mettre côté passager et non plus côté hublot.

Je récupère donc une place assise avec un hublot !!! Que demande le peuple ?? Merci seigneur je vais pouvoir dormir pendant le reste du voyage.

Malheureusement, ceci est de courte durée. Une heure après, un mexicain rentre et me dit que c'est sa place. Là, j'ai la réaction que j'espère chacun d'entre vous pourrait avoir, je fais le mort. Il va peut être partir et prendre ma place initiale.

Malheureusement, il ne lâche pas comme ça et me dit :" j'ai la place 40"

Je retourne donc à côté de mon cousin mexicain du début, soit derrière Martin et Nico. En plus de cela , la pluie a innondé le sol.

Il est 23h et la je me dis que j'ai envie de m'ouvrir les veines. Finalement, mon cous mexicain et les mecs parviennent à me trouver une autre place 6 rangs plus haut.

Merci pour mes genoux gentil étranger. Il m'a même checké le lendemain quand on se croise. C'est trop devenu mon pote même s'il regardait les tik tok trop fort.

Je suis donc sur une place côté passage à côté d'une meuf. La clim est montée, il commence à faire froid. Une fois le pull enfile, je m'endors vers 01h00 du matin.

Arrivés à Chatumal à plus de 06 hdu matin. Notre voyage ne se termine malheureusement pas encore. En effet, on doit encore prendre un bus pour aller à Bacalar qui se situe à moins d'une heure de bus.

Morts de fatigue, on est un peu des oosues humaines dans la gare. On y traine un petit peu avant d'essayer de chercher un transport.

C'est finalement avec le bus de 09h qu'on va faire le trajet.

Arrivés à Bacalar vers 10h. Le logement se situe à 10 min à pied mais n'est malheureusement pas encore disponible. On décide donc de prendre un bon petit déjeuner sur le trajet. Café, jus et des œufs pour tous les trois. Pas mal comme petit déjeuner

Puis, on finit le trajet pour pouvoir poser nos sacs dans dans notre nouveau logement.

Pour ce qui va être le dernier pour moi, on a décidé de prendre queqlue chose d'un peu plus haut de gamme qu'habituellement.

Le critère principal est de base qu'il y ait une piscine.

C'est une grande maison moderne divisée en plusieurs chambres. Deux familles occupent les premières ce jour.

Une fois les sacs posés, on décide de se rendre à la lagune situé à 30 minutes à pied. C'est sûrement le trajet le plus long et difficle depuis le début. On est éclatés de fatigue, on espérait avoir le logement plus tôt .

Malheureusement, il faudra attendre 13h30.

Le temps n'est pas idéale pour se rendre à la lagune, le ciel est assez couvert. La saison des pluies arrivent bientôt ( début en août)

C'est locassion de voir malgré tout que l'eau semble magnifique. On espère la voir encore d'une meilleure manière demain.

Arrivés à l'hôtel à 14h. Une fois posés, Nico s'endort. Je reste dans la piscine avec Martin.

Puis, Martin va dormir et je reste à la piscine avec Nico.

C'est vers 19h qu'on va sortir pour manger à la taqueria du coin. Une tortas et un empanadas au menu de ce soir.

C'est vraiment pas mal. Au vue de la proximité, il risque de nous revoir.

J'écris ces quelques lignes à 21h. Je ne pense pas de toute façon bien pouvoir tenir longtemps.

En espérant que je puisse enfin rattraper mon retard de sommeil sur ces derniers jours.

L'environnement est fait pour en tout cas.







17

Réveil à 07h pour moi aujourd'hui. Je reste dans la piscine jusqu'au réveil des mecs à 09h30.

On se pose tranquille, on mange des gâteaux achetés la veille dans une tiendra ( une petite superette ). Il y en a quasiment une à chaque coin de rue, encore plus que la grosse enseigne Oxxo.

Le reste de la matinée, on traine autour de la piscine. Je me sens personnellement bien fatigué depuis notre arrivée ici.

Vers 13h, on sort manger une tordas. Pas ouf, le pain n'est pas grillé.

Puis, on prend un collectivo pour rejoindre Los Rapidos.

C'est l'une des choses que Nico a vu sur le routard. En fait, c'est des rapides dans une eau cristalline.

Le trajet principal de ses rapides est de 700 m soit je dirais 10 minutes.

Pendant cette activité, on les a faites trois fois.

La première sans gilet de sauvage. C'est un peu pénible car tu ne peux pas te laisser autant aller.

La seconde, avec gilets. C'est là que je prends mon téléphone pour prendre quelques photos.

Pour la troisième, on décide comme de vrais guerriers de remonter les rapides. Contre vents et marées, on y parvient

Non pour être honnête , des fois ce n'était vraiment pas facile.

La remontée à juste été faite pour qu'on puisse se poser dans un endroit où il y a moins de courant.

Après une heure à discuter, on se laisse aller pour la troisième traversée avec cette fois le gilet en guise de couche pour pouvoir s'y asseoir .

Vers 16h, on marche 1km5 entre l'entrée de l'activité et les rapides. Ah oui, à l'aller d'ailleurs, on s'est faits emmener par une famille mexicaine dans un pick-up. Vraiment sympas.

A l'entrée, on attend donc le collectivo retour pour nous ramener. Après 30 minutes d'attentes sous une chaleur suffoquante, le même conducteur de collectivo nous récupère.

Retour à Bacalar à 17h. Le soir, on sort seulement pour manger une bonne petite soupe mélange à la viande d'agneau. Accompagnés malheureusement de tortillas industrielles, les pires ennemies de Martin. Quand c'est celles ci, il ne se laisse même plus la tentation de faire ce qu'il y a de mieux avec une tortillas. Mettre de la viande dedans en la roulant en tacos, avec une sauce verte plutôt neutre, des ognions blanc et quelques petites tomates coupées en dés.

C'est un vrai régal la nourriture ici. On mange toujours la même chose mais ça reste super bon.

Meilleur pays " d'Amérique " pour la nourriture derrière peut être l'Argentine.

On ne ressortia pas le soir. On passe notre soirée à jouer aux cartes.

Comme vous pouvez le voir, on est en étape tranquille. Il n'y aura plus vraiment de découvertes mais plus des photos de nous ou des lagunes par exemple.

Demain sera aussi le dernier myatlas.

La fin approche malheureusement pour moi



18

Réveil à plus de 08h pour moi aujourd'hui, ça fait bien longtemps que je n'ai pas dormi autant au cours de ce voyage. Mon corps me le fait d'ailleurs ressentir, avec l'apparition d'un bouton de fièvre sur la lévre supérieur.

Ca faisait bien longtemps que j'en en avais pas eu un.

Je me pose dans le jardin/ piscine jusqu'à que les mecs se réveillent.

Vers 09h30, on se boit un petit café avec quelques petites gaufrettes avant d'aller se baigner.

Nico commence à me dire que cela fait deux nuits que je prends toute la place dans le lit le laissant sur le rebord. Ne le croyant pas du tout, il décide de prendre une photo de ce qui se passe dans la nuit. Et effectivement, je le colle.


Je trouve qu'on a vraiment pris des couleurs depuis notre arrivé ici, Martin restant le plus bronzé et Nico le moins je pense. Même si son visage est moins rouge que les jours précédents.

Les mecs ont fait hier des allers retours en apnée. Le record a battre de Martin est de 5 allers retours . On a vraiment un nageur professionnels parmis nous même si Nico se défend bien avec 4 allers retours.

Quant à moi, j'ai fait un plongeon et la pression m'a defonce l'oreille toute la soirée donc je n'ai pas remis la tête sous l'eau. Idem pour ce matin, j'ai évite la casse.


Puis, en me posant sur mon téléphone, je réserve la suite de mon voyage.

En effet, il faut que je réserve le logement pour Cancun pour la nuit du 1 au 2, le trajet entre Bacalar et Cancun ( 5h de bus ) pour demain après midi mais également le trajet entre le centre ville de Cancun et l'aéroport le 2 au matin

J'ai pris le même hôtel que l'aller, le nomad party hostel, l'auberge qui était plutôt sympa. Party party, je ne pense pas faire grand chose quand les deux acolytes préférés vont partir.


Martin et Nico, quant à eux partent le 12 du Mexique. Leur restant 10 jours de voyage, il vont les passer à Mexico puis dans une autre ville ( ils ne savent pas encore où).

Ils vont donc réserver un bus demain dans l'après midi de Bacalar pour aller à Chetumal puis Mexico ( 21h de bus ). Venir avec moi à Cancun pour la nuit leur rajouterait 5 h de trajet et pas mal d'euros en plus.

C'est donc en toute logique que nos chemins vont se séparer à ce moment là.

Des larmes vont couler.


On planifie également la fin du voyage. Nico a vu sur le groupe français au Mexique qu'on pouvait faire un tour de catamaran sur la lagune. Malheureusement, le temps ne semble pas idéale pour cet après midi donc cela se fera demain matin.

Je suis content de retourner enfin sur un catamaran. La première fois c'était sur celui de Martin basé à Piriapolis, Uruguay.

Malheureusement, ce crevard ne veut plus le sortir car il ment en nous disant qu'il ne peut pas le sortir d'Urugay.

Avec Nico, on traine cette frustration depuis 3 ans désormais. Et on n'a pas vraiment envie de retourner en Uruguay.


Du coup on se retrouve avec une journée tranquille. Et comment va t-on l'occuper ?

Je vous avais dit qu'on avait peut être un rapport problématique avec la bouffe...

Et oui, c'est la fameuse journée évènement : le BUFFET !!! Alalalala, ça va être un massacre d'autant plus que je n'ai jamais eu aussi peu d'appétit de ma vie. J'appréhende un peu la digestion


Le buffet ouvre à 14h. On doit d'abord se rendre dans le centre ville pour aller retirer de l'argent à la banco Azteca.

Niveaux commissions, c'est assez aléatoire en fonction des banques. Il faut juste éviter la BBVA. On avait eu des grosses commissions l'année dernière en Colombie

La c'était du 2 euros je crois pour 4000 pesos ( plus de 200 euros)

Apres le retrait, Nico me donne 500 pesos pour que je finisse le voyage. Comme un papa qui donne de l'argent de poche à son piston. C'est vrai que je savais pas trop quoi lui demander. Ca fait un peu plus de 25 euros pour payer mon petit dej, mon repas du soir et éventuellement des souvenirs.

Je pense que je suis quand même large


Le plan buffet volonté est un échec. Le premier auquel doit se rendre apparaît sur le point GPS mais pas en vrai. Du coup , on en regarde un second. En s'y rendant, celui est fermé le lundi. Dégoûtés car on a beaucoup marché sous une chaleur étouffante.

On se rend vers le gare de bus dans le première restaurant du coin. Pas mal comme petit repas: de la viande dans des tortillas industrielles avec de la sauce.

Ca va me faire bizarre de ne plus manger ca tous les jours. Je m'en suis pas laissé honnêtement.

Puis, Martin et Nico vont réserver leur bus pour Mexico. Leur départ est prévu pour 20h demain soir avec une arrivée 21 heures plus tard.

Le reste de la soirée n'est pas très productive, piscine, repos, carte jusqu'à 20h30

C'est là qu'on décide d'aller manger au restaurant du coin ( celui du premier jour)

Plusieurs fois on a voulu y aller mais il était fermé.

Ce soir, cest les spécialités de la maison : comales. Ca ressemble à des cordon bleu ( 2 euros 50). Juste un peu se sauce pour assaisonner tout ça. C'est vraiment délicieux. Mais ce que j'aime le plus, ce sont ces bouteilles fraîches d'eau de melon. Je pourrais passer ma vie à boire ça.

Je m'étais dit que j'allais en prendre une pour le trajet de demain mais il ouvre malheureusement trop tard.

Le reste de la soirée n'est pas très productive. Soiree bieres, cartes

.On va finalment au lit à plus de 00h00


Demain matin, bateau à 10h.

Je ferais finalment un myatlas bilan demain sur le Mexique, en guise du dernier article.


19

Réveil à 08h00 pour moi. Je vais directement faire un saut dans l'eau en guise de réveil. Non je n'ai pas de piscine chez moi mais je rêve d'en avoir une désormais.

Martin et Nico se réveillent une heure plus tard. Il est alors temps de faire nos sacs, de se préparer et de laisser la chambre.

En effet, la traversée de la lagune en catamaran part à 10h.

C'est avec une grande émotion que je laisse mes chaussures blanches trouées. Merci pour tous ces bons moments partagés ensemble.

Une fois parti de l'appartement, on marche une dizaine de minutes pour arriver sur la route principale. On hèle un taxi pour se rendre au point de départ. Il y a seulement 4 km pour s'y rendre pour un prix de 50 pesos (2.5 euros ).

On est accueillis par une française d'une trentaine d'années ( putain j'ai oublié son prénom) qui bosse ici à Bacalar. On va l'appeler Anais parce que je crois que son prénom commence par un A.

Elle est vraiment sympa, on a l'impression de la connaître depuis toujours.

Ca ne sera tout de même pas elle la cheffe du jour mais bien notre conducteur de catarman, Sébastien, un bolivien né à La paz mais qui vit ici depuis toujours, avec toute sa famille.

Il y peut y avoir 6 personnes au maximum sur le catamaran avec le conducteur.

Heureusement pour nous, nous sommes uniquement tous les trois.

On laisse nos gros sacs vers Anais puis on met nos téléphones, lunettes de soleil dans un sac étanche.

C'est parti pour trois heures de bateaux. Le soleil est bien présent mais avec quelques nuages par moment.

La première impression du catamaran est vraiment bonne, c'est super agréable. Franchement, on pourrait y passer des heures


Premier arrêt de 30 minutes pour nager dans de l'eau turquoise.

On ne discute pas trop dans le bateau, c'est peut être une règle d'or du catamaran je ne sais pas. En tout cas, on a pas vraiment envie de parler mais plus de se poser.

Deuxième arrêt dans une nouvelle eau turquoise pour se baigner. Au retour, on a le droit à une citronnade chacun, des chips guacomole/ avocat.

C'est malheureusement déjà 13h et l'heure de rentrer à bord.

On boit la dernière bière du voyage. Anais me donne la WiFi ainsi qu'un numéro de taxi pour pouvoir les contacter. Elle me laisse remplir ma gourde pour mon trajet en bus. Vraiment sympa pour une femme de Bordeaux ( hein Martin )


L'heure des au revoir est malheureusement arrivé....

A peine monté dans le taxi, je dis au chauffeur de taxi : " Ah je suis triste quand même ". Celui ci me répond instinctivement " Si".

Batard va, aucune compassion.

Franchement, les larmes n'étaient vraiment vraiment pas loin.


Arrivés à la station ADO de Bacalar à 14h20.

Je commence par m'arrêter dans un supermarché pour acheter quelques souvenirs puis je vais faire un bracelet au couleur du Mexique dans une boutique du coin.

Enfin , je mange une petite tortas au restaurant d'hier midi avec un jus de melon.

C'est tellement triste de manger tout seul. Je me vois dire des choses du genre :" Ouais Nico t'as gouté la sauce pour savoir si elle est piquante? " ou bien " Martin qu'est que ten penses des tortillas industrielles aujourd'hui ?".

Le seul avantage, cest que j'ai trois citrons verts pour moi tout seul cette fois ci.

Une fois le repas fini, je me rends à la station ADO pour attendre le bus pour Cancun qui part à 15h20 et qui arrive à plus de 21h je crois.

C'est de ce même bus où j'écris ces quelques lignes et c'est de celui ci que je vais faire le bilan de ce voyage.


Le Mexique est une super destination de voyage. C'est d'ailleurs pour moi l'une des seules où je me suis dis que je pouvais la faire à la fois avec ma copine, mes potes ou ma famille.

Dans les coins où nous sommes allés, on s'est sentis en totale sécurité ( bien plus qu'en Colombie ).

On a donc fait deux etats en quasi integtalité : le Yucatan et le Chiapas.

Le Yucatan est une belle région mais est assez touristique, même si je m'attendais à pire. On a su malgré tout dans cette region avoir de beaux endroits pour nous mêmes.

Le Chiapas , quant à lui , est plus reculé donc plus sauvage, plus traditionnelle, plus accès à la découverte.

Parlons maintenant de la nourriture. C'est je pense le pays hors Europe où j'ai pris le plus de plaisir à manger tous les jours, à égalité avec la Thaïlande.

En Thaïlande, c'était riz- viande- légumes frais avec une sauce sucre/ soja.

Ici, c'est à tous les repas de la viande. Je n'en ai jamais mangé autant dans toute ma vie. D'autant plus que je dois en manger 2 fois par semaine en France.

Mais les repas qui sont faits sont simples mais efficaces. Comparé à la Colombie où parfois tu faisais un peu la geule quand le plat était amené, ce n'était pas le cas ici.

Après il ne faut pas oublier qu'on mange dans les taqueria, c'est à dire dans des restaurants locaux . Je pense que tu peux trouver de très bons restaurants ailleurs. Mais il faudra y mettre le prix.

En moyenne, je dirais qu'une tortas avec boisson est de l'ordre de 3-4 euros par personne.

Par rapport au budget, il faut déjà compter les 700 euros de billets.

Puis en 3 semaines, j'ai dépense plus de 1000 euros sur place , soit environ 50 euros par jour/ par personne.

C'est le pays le plus cher qu'on a fait dans toute l'Amérique " central et du sud "

A titre de comparaison, même si c'était avant le COVID, on dépensait 20 euros par jour au Pérou/ Bolivie.

La nourriture au Mexique n'est pas très cher, ni les logements.

Par contre, les transports sont TRES CHERS. Je pense que cest facile 1/3 du budget.

Au Mexique, les villes/ villages ne sont pas de très grands intérêts. Les petits villages coloniaux ne sont aussi beaux comme ils pouvaient l'être en Colombie par exemple.

Mérida, la plus grande ville faite durant ce voyage est une ville sympa mais incomparable à beaucoup de ville de cette taille que j'ai pu faire précédemment.

De plus, il n'y a pas énormément de choses à visiter dans ces villes.


Quant aux visites/activités, elles sont assez variées. On a vu 3 sites archéologiques, 2 journées cenotes, quelques journées plages etc.

Je trouve qu'on a su bien s'organiser durant ce voyage. Il y a eu zéro pépins et tout s'est déroulé à la perfection. Pourvu que cela perdure pour les mecs.


C'est assez compliqué de pouvoir le comparer pour moi à la Colombie, car il y a deux semaines de moins dans ce voyage. Martin et Nico seront plus à mêmes à le faire que moi.

Mais si je devais me baser sur certains critères, je dirais :


- Ville : Colombie

- paysage : Colombie

- activités : Mexique

- dépaysement : Colombie

- Nourriture: Mexique

- Accueil des locaux : Mexique ( et de loin )

- Prix : Colombie

- plage : Mexique


Quant à mes moments préférés du voyage, je dirai le coucher de soleil dans l'eau à Holbox puis notre journée à Hommun dans les cenotes. Quelles ont été les votres ? ( à la lecture évidemment)


Ainsi se termine myatlas Mexique 2023. J'espère que la lecture vous a plu cette année.

Pour être tout à fait honnête, je n' ai pris pas autant de plaisir ni de temps pour l'écrire cette année. J'avais d'autres choses en tête cette annee qui ont fait que je me le suis peut être moins approprié . Cela a dû se faire ressentir à la qualité de l'écriture.


Pour finir, je vais remercier une nouvelle fois Martin et Nico . Meilleurs amis ou frère d'une autre mère, je vois seulement très peu de personne avec qui je me sens autant à l'aise que vous.

Le voyage est notre meilleure façon d'exprimer notre amitié. C'est à travers lui que nos caractères s'assemblent le mieux pour former un groupe efficace et clairvoyant les uns envers les autres.

Cela fait déjà plus de 7 ans qu'on voyage ensemble et qu'on passe notre temps à se voir en dehors. J'espère du profond de mon cœur que cela ne s'arrêtera pas.

Pour les personnes de leur familles, vous pouvez vraiment être fier de les avoir dans votre vie. Moi, je le suis.