Carnet de voyage

Indonésie 2024

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Juillet 2024
30 jours
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Publié le 8 juillet 2024

  Bienvenue dans le 05 ème myatlas, le troisième déjà avec Martin et Nico

Cette année nous nous rendons pour la première fois ensemble dans un pays d'Asie du sud est : l'Indonésie.

Ce voyage se déroulera jusqu'au 05 août, soit un peu moins d'un mois

Il s'agit d'ailleurs de leur première fois sur le continent asiatique, la troisième pour moi ( ce sera mon  4 ème pays visité)



  Notre choix a été motivé par une volonté de changement.  En effet, l'Amerique du Sud / centrale a déjà faite en grande partie. Il aurait pu être judicieux de " terminer" entièrement ce continent mais  on a jugé important de ne pas se reposer sur nos acquis, c'est à dire notre niveau d'espagnol digne d'élèves de 4ème.

  Dans mes souvenirs, Nico était le premier des trois à émettre le souhait de vouloir visiter un autre continent car " il serait compliqué de faire aussi bien que le Mexique et que j'ai peur que cela soit répétitif".

  Le Guatemala aurait sûrement été le pays choisi.

   Ce choix a été également dicté par la météo. C'est l'un des rares pays d'Asie qui ne connait pas la mosson durant les mois estivaux.

Nous avons réservé le billet courant avril pour Jakarta, qui se situe sur l'île de Java. Le vol pour Bali coutait  bien plus cher ( 1200 au de lieu de 800)


Actuellement, aucune  réelle recherche n' a été faite par l'un de nous trois. C'est une évolution constante que nous avons  au fur et à mesure de voyager: ne pas trop  se renseigner au préalable

Evidemment, la flemmardise est à l'origine de ce comportement.

Mais je pense qu'on connait  aussi les attentes de chacun, on sait qui va faire/ chercher  les informations nécessaires à un  moment donné sans vraiment avoir besoin de devoir se le dire.  Cela renforce donc notre efficacité le moment venu

C'est d'ailleurs la neuvième année consécutive où l'on part ensemble

De plus, on a cette faculté je pense à s'habituer à tous et de parvenir à se créer de bonnes situations  indépendemment du niveau de galère.

Ce comportement découle des expériences de voyages perso ou collectifs précédent. Par exemple, j'étais plus stressé voire impatient lors des premiers interrails en terme d'organisation

Adopter ce mode de voyage te permet pleinement de t'imprégner de ce qui t'entoure et de maximiser les rencontres.

C'est sûrement pour ça que je me considère à chaque fois comme un citoyen du pays que je visite.


  L'Indonésie compte à elle seule plus de 18 000 dont la plus connue est sûrement celle de Bali

Lors du précédent voyage en Inde, j'ai entendu beaucoup de personne  vanter ses mérites notamment la gentilesse de la population et la qualité de sa nourriture

Il est le plus grand pays musulman du monde devant l'Inde( en Inde 13÷- de la population est musulmane) avec plus de 88÷ de sa population qui partage ses croyances et pratiques




  C'est un pays  qui semble assez varié en terme d'activites et  de visites outdoor, l' occassion pour nous de reprendre nos chaussures de randonnées.

Qui dit rando dit forcément sac un peu plus lourd, même si cela fait deux étés que l'on a abandonnées les sacs 70L pour priviligier des plus petits

En effet, nous partons tous les 3 avec un sac 40L qui est mis en bagage en soute ainsi qu'un sac 30L decat qui nous sert pour la vie de tous les jours.

Dans ce- dernier, j'ai pu mettre quelques affaires au cas où mon bagage n'arrive pas ( remember Colombie), mouchoirs, sacs poubelles, deux livres : Don Quichotte et souvenirs dormants

Dans mon gros sac, je pars avec un t shirt manche longue en laine de mérinos( le meme depuis 2019), quelques nouveaux t shirts Uniqlo de sport et quelques t shirts pour sortir. Il me semble que j'ai aussi pris trois shorts de sports, un pantalon de randonnée, une veste kway/coupe vent, mon pull north face gris ( le même depuis 2019).



 

   07h30, départ en gare de Saint Chamond. Je rejoins Nico et Martin dans le train  qui sont  déjà tout transpirants. En effet, les deux sont sortis la veille et sont entrés à quasi 05h30. Malheureusement pour eux, ils se sont assoupis retardant ainsi leur réveil.  Cela les a donc  poussé à courir de chez Nico jusqu'à Chateaucreux. Le tout en 15 minutes. Le genre de  ouigo jusqu'a Paris se passe bien. Une fois là- bas on pose donc nos valises: 8 kg pour Martin, 9.9 pour moi et 10 pour Nico (mon sac de la vie de tous les jours est  toutefois plus gros).

Départ à 16h de Paris pour  rejoindre Jeddah en Arabie Saoudite ( 06h de vol)

  Le vol est cool. J'oublie d'enfiler mes bas de contention donc je me depéche de les mettre avant le décollage , craignant une éventuelle gêne au niveau de ma malléole .

À peine ma chaussette enlevé  que les trois filles de derrière changent de place et se mettent deux rangs derrière. Contrairement à Christophe, avec les filles, je n'ai pas de succès fou


   Martin avait résevé nos vols puisque Nico était à Vienne  à ce moment là et qu'il y avait une petite panne de courant à l'Horme city pour moi à ce moment là

Ce petit filou nous avait pris à tous les deux un repas cacher et avait pris au pauvre Nico un repas diabétique.  Le pauvre

Ca a eu le mérite de nous faire rire et surtout de pouvoir être servi en premier.

   L'attente à Jeddah est assez longue, le vol étant retardé de deux heures. Il n'y a pas de clim au sein d'une partie de l'aéroport. Un enfer

À 03h30, on part pour 10 heures de vol direction Jakarta. Je ne suis pas à côté des mecs mais à côte d'une française de 24 ans, Manon , qui voyage pour la première fois solo. On discutera ensemble une petite partie du trajet, je dormirai pendant le reste.


  Arrivé à 18h à Jakarta. C'est l'heure de présenter nos visas. Et qui dit visa dit galère pour moi. Je ne sais toujours pas comment je me suis débrouillé mais j'ai malheureusement rajouter un "2" à la fin de mon numéro de passeport sur mon e-visa. Un vrai boulet. Boulette qui me coûte une nouvelle fois trente euros ( le prix du visa). Le tout donné évidemment en sous-main comme c'est le cas dans tous les pays d 'Asie.

J'ai toujours eu des problèmes de visa lors de mes voyages dans ce continent de toute façon. C'est histoire de perpétuer le tradition en fait

  On télécharge les appli Bolt et Grab pour se rendre jusqu'à l'hôtel, qui sont les mêmes applis qu'en Thaïlande

40 minutes plus tard on arrive dans notre hôtel qui se situe dans un quatier des affaires. Les petits commerces  du coins sont justapoxés aux nombreux buildings. Pour une grande ville, elle ne semble pas jusqu'alors si sale et pollué.

Pour fêter notre arrivée, on se rend dans un petit restaurant au niveau du centre commercial. C'est un bar qui est légèrement caché avec une ambiance tamisée à l'intérieur. Je ne suis pas si sûr que cela est facile de consommer de l'alcool dans ce pays

On y reste jusqu'a plus de 23h avant de rentrer se caler sur le rooftop

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Publié le 10 juillet 2024

Première nuit sur Jakarta qui s'est dans l'ensemble bien passé. Elle a mal débuté puisque j'ai eu un sommeil saccadé jusqu'a plus de 3h00 du matin. C'est a ce moment là que Nico s'est reveillé pour demander si on avait étendu le linge. J'ai rarement connu Nico stressé dans la vie mais son timbre de voix parlait de lui- même à ce moment là. Aussi bizarre que ça puisse paraître , je me suis par la suite paisiblement endormi suite jusqu'a plus de 13h. Les gars dormaient encore

Un voyage qui débute par des cauchemars pour Nico et des galères de visa pour moi-même est finalement une bonne continuité des années précédentes. Il nous reste encore un mois pour que Martin rentre dans le rang en perdant son téléphone ou autre


À cette heure ci, le check out aurait du être fait depuis deux grosses heures. On se dépêche de se préparer avant de descendre à l'accueil pour s'excuser et réserver une nouvelle nuit. Cette chambre n'etant plus disponible, on va devoir la changer dès ce soir

Les gros sacs posés à l'accueil, on regarde à ce moment là les activités/lieux à voir dans la ville. Ce n'est pas une ville très touristique, la plupart d'entre eux ne s'y arrêtent même pas

La première impression est assez positive. Il fait chaud (30-35) mais la chaleur n'est pas étouffante. Des arbres sont présents à chaque recoin de rue donnant l'impression d'une ville assez verte. C'est assez rare pour le souligner dans une ville aussi grande que ça.

La pollution y est présente mais incomparable à ce que j'ai pu connaitre à Ho Chi Minh et surtout à New Delhi par exemple

Au fur et à mesure qu'on avance, on se rend compte qu'il n'y a quasiment aucun déchet par terre ni d'odeur désagréable

On marche en direction de notre première visite. Sur le chemin, on se trouve une petite rue rempli de street food. C'est donc l'occasion pour nous de prendre notre premier repas de la journée. Au menu du jour: jus de mangue pour tous les 3 avec un nasi goreng qui est un riz au soja avec un oeuf dessus. C'est le fried rice de la Thaïlande en gros. Assez bien cuisiné d'ailleurs

Aucun de nous trois n'a encore de carte sim, on se déplace à l'aide de mappsme.

Petit détour à la banque avec un premier retrait pour Nico puis on arrive sur une esplanade qui contient une obélix s'appellant le MONAS qui est un symbole de libération de l' Indonésie suite à l'occupation Hollandaise jusqu'en 1945. On ne peut pas entrer à l'intérieur car le monument est fermé à cette heure-ci.

La ballade se poursuit avec la mosquée Istiqlal qui est la troisième plus grande mosquée du monde derrière celle de La Mecque et de Médine.

Ce n'est pas très compliqué pour la trouver avec les appels à la prière.

Un homme regroupe les touristes pour nous faire une visite assez rapide du lieu ( une grosse dizaine de minutes)

La mosquée est surmonté d'un dôme de 45 mètes qui est lui même soutenu par des colonnes.

Les mosquées que j'ai visité me font toujours une bonne impression. La simplicité des lieux favorise le recueillement mais aussi l'appropriation du lieu . Cela donne un libre cours aux croyances. Elle est donc sur la continuité des nombreuses mosquées que j'ai vu à Istanbul


Il est plus de 17h et on commence à avoir un petit coup de barre. L'heure du café s'impose

On profite de ce temps pour prévoir en gros le voyage, du moins les prochaines étapes. Hésitant à aller à Bandung, on se penche finalement pour une étape plage très peu prisé par les touristes qui s'appelle Karimun Jawa ( voir photo). Elle n'est toutefois pas facile d'accès puisqu'on devra prendre un train dès demain pour dormir sur Semarang, puis reprendre un bus aux aurores le surlendemain pour rejoindre Jepala et enfin un bateau qui part seulement une seule fois par jour. Nico réseve ce bateau là pour avoir accès à l'île tandis qu'on regarde avec Martin les horaires de train pour le lendemain.


On parle ensuite du reste du voyage et de nos attentes communes. Le plan actuel serait donc de faire une quinzaine de jour à Java puis de nouveau une quinzaine de jour à Lombock. Il est évidemment évolutif et n'inclut pas pour l'instant Bali. J'ai eu des assez mauvais échos sur cette ile là, où le tourisme de masse aurait totalement dénaturé les charmes de cet endroit . On se dit aussi que faire 3 îles en 1 mois risque de faire beaucoup. La qualité plutôt que la quantité. A voir


Vers 19h, on utilise la wifi du café pour prendre un grab et se rendre à Kota Tua, un ancien quatier coloniale. Plusieurs animations de rues enjolive les quelques rues piétonnes.

Sur la place principale, de nombreuses personnes se posent au sol pour pouvoir manger

En bon touriste, c'est ce que l'on fera également.

De nombreux Indonésiens nous ont demandé des photos ce soir. D'une manière très polie et moins agressive que certains Indiens

Au retour à l'auberge, on confirme les "suppositions" faites au café plus tôt dans la journée. Mais la priorité est de pouvoir trouver un VPN pour regarder le match de la France qui est à 02h00 du matin heure locale ( 05h de décalage horaire).

Quelques parties de cartes vont nous occuper jusqu'à l'heure fatidique

Dépité par l'élimination, on se couche à plus de 04h

Très bonne première journée malgré tout


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Publié le 10 juillet 2024

Réveil à 09h ce matin, la nuit a été horrible pour moi. En effet, je me suis endormi à plus de 07h a cause du matelas qui était dur comme du béton.

Le train est à 10h40, il faut donc qu'on commande un grab pour se rendre à la gare ( 5km). Le chauffeur arrive assez rapidement , la circulation étant assez fluide ce matin.


Hier soir, j'ai aussi pris une carte e-sim pour 1 mois avec 10 gigas d'internet via l'application Nomad, la même que j'avais utilisé en Thaïlande.Ça devrait nous suffire pour éviter quelques galères sans éviter de passer trop de temps sur le téléphone sur nos temps libre.

Une fois à la gare, on se prend un petit déjeuner qui est assez semblable à tous les autres repas mangés jusqu'alors : riz blanc, poulet et un oeuf

On se rajoute un petit plaisir avec se prenant un petit milkshake. Malheureusement, le service est relativement long ce qui fait qu'on doit se dépecher de manger. Définitivement pas le meilleur des réveils pour nous.

La gare est moderne et assez bien organisé, je voyais l'Indonésie un peu plus" sous developpé je crois.


Les mecs du guichets nous demandent tout de même de nous dépecher, nous obligeant à courir pour rejoindre le huitieme wagon. Arrivés pile à l'heure et les derniers du train. Sur le fil

Les bancs sont inconfortables au possible, encore plus désagréables que mon matelas de la veille. En même temps, en réservant au dernier moment, il restait seulement les dernières classes du train. Certes les moins chers mais les moins confortables.

Je réfléchis à ce moment à la dernière dois où j'ai eu un trajet aussi insupportable. Je pense qu'il s'agit du trajet Zurich- Ljubljana pendant le 4ème Interrail où la nuit avait été une véritable horreur. Post-Covid, on devait garder notre masque ce qu'on ne faisait évidemment pas. Un contrôleur venait nous reveiller regulièrement pour nous reprendre à l'ordre.

C'est finalement à quasiment 18h qu'on arrive à Semarang, la cinquième plus grande ville d'Indonésie avec quasiment 2 millions de personnes. L'Indonésie etant quant à lui le quatrième pays le plus peuplé au monde

On prend un autre grab pour se rendre à notre hôtel. La réservation n'a pas été facile, j'ai du chercher pas mal de temps car il n'y avait pas vraiment de logements bien noté, bien situé avec un rapport qualite prix.

Actuellement, les nuits nous coûtent entre 6 et 10 euros/personne/nuit. Plus cher que l'Inde, moins cher que le Vietnam et la Thaïlande.

Une fois posés dans la chambre, Nico s'attarde à tuer des moustisques pour le bien de la communauté tout en laissant des traces sur le mur.

Vers 20h, on sort dans le centre ville. On commence par retirer de l'argent pour les prochains jours car il n'y aura pas de guichet là-bas. Ni même peut-être de l'électricité tout au long de la la journée. Ça fera pas de mal de couper un peu si jamais ça doit arriver.

La ville est assez cool. On sent une nouvelle fois le style colonnial des infrastructures.

Pour fêter notre bientôt première étape plage, on se rend dans le restaurant de la place principale de la ville.

Au menu du soir : cocktail, petite bouteille de vin rouge Chianti, plateaux de dégustation avec du boeuf wagyu ainsi qu'une pizza cinq fromages. Tout pour le plaisir.

On était un peu gêné au niveau de notre style vestimentaire. Je dois dire qu'hormis le calecon, j'ai la même tenu que depuis que je suis parti de Saint Etienne. Je vous laisse immaginer l'odeur corporelle. La technique est donc de conserver une distance avec la serveuse pour son bien-être personelle. Les deux craspouilles qui m'accompagnent ne font guère mieux.

C'est finalement à plus de 23h qu'on arrive au logement. Je finis d'écrire le myatlas. Au lit à 23h30


( désolé pour les photos à l'envers, je sais pas ce qui se passe)


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Publié le 11 juillet 2024


Réveil une nouvelle fois aux aurores aujourd'hui. Impossible de dormir avant plus de 03h pour moi, ce qui fait au total avec le reveil matinal d'aujourd'hui un peu plus de 05h de sommeil sur deux nuits.

Ca ne m'inquiète pas, j'ai le sommeil léger de manière générale et j'ai du mal à avoir à un rythme de sommeil régulier

C'est d'ailleurs la principale difficulté que à laquelle je suis confronté depuis que je suis infirmier interimaire à temps plein. Les changements réguliers nuisent mes nuits.


On a tous les trois fait nos sacs la veille pour pouvoir partir au dernier moment. Le grab est commandé pour nous emmener à la gare. Ils acceptent d'ailleurs les " propositions" plus vite qu'en Thaïlande ou au Vietnam je trouve

Un mini-bus vient nous récupérer là-bas pour nous emmener à Jepara. Impossible de se reposer à l'intérieur, les routes sont en trop mauvaises état. Ma tête rebondit sur le fenêtre assez régulièrement. Je m'occupe en écoutant de la musique. Je suis sur l'album Born in the USA de Bruce Spristeen en ce moment avec notamment la musique I'm going down. Je me suis également mis au podcast pour ce voyage. La lecture est quant à elle priviligié quand je suis sur la plage.

Arrivé à 08h au niveau de l'embardère de Jepara. Nos ventres commencent à crier famine, on s'arrête donc au seul " restaurant" disponible du coin pour prendre du riz blanc et du poulet. Les mecs optent pour une soupe.

Un café noir sans goût rempli de marc de café accompagne le tout. Malheureusement pour nous, le seul bateau de la journée part à 12h. 4h d'attente qui seront peu productives. Martin et Nico optent pour des mots flêchés. Ne serait pas ça l'approche de la trentraine?


Départ 12h pour plus de deux heures de bateau. Déformation professionelle, je prends du vogalène et de la loratadine si besoin.

Heureusement pour nous, personne n'a été malade. Mieux, on a chacun pu se reposer au moins une heure. Une bénédiction

À plus de 14h, on arrive sur l'île. 10 minutes à pied pour rejoindre notre hôtel : Big K hostel. Ca n'a pas été facile de le trouver ,peu d'hôtels étant présents sue booking (11). Lrd prix restent accessibles pour une nuit sur une ile ( 10 euros/personne/par nuit) avec un petit déjeuner. Quelle bonne nouvelle!

Les sacs posés, on part pour la plage la plus proche. Elle est loin d'être dingue car plein de déchets jongent le sable. Pas populaire, on a l'avantage d'être nous trois. Et c'est surtout histoire de se baigner avant tout.

Plus de deux heures de baignade s'offre à nous jusqu'au coucher de soleil qui intervient assez tôt( 17h). Une heure plus tard, il fait nuit noire. C'est à cette heure ci qu'on décide de rentrer à l'hôtel se préparer pour aller manger au nightmarket. Comme vous pouvez le constater, les repas du midi sont de plus en plus souvent éliminés.

Une grosse demi heure de marche nous attend pour le rejoindre.

C'est une pelouse de foot mal entretenu où des tables sont posés sur des baches pour pouvoir manger. Je n'ai jamais encore vu ça mais le principe me plait bien. Un jus de mangue en guise d'appérif puis on attend littéralement 45 min pour avoir notre plat. Notre ventre crie famine, l'attente est bien trop longue

Martin nous fait d'ailleurs même un top 3 des gens à qui il aimerait couper la tête.

1) Manu Macron

2) Darmanin

3) la serveuse pour son retard


Sur leur lancée, Nico et Martin iront dans un autre stand pour manger un poisson qui est le meilleur selon eux jamais mangé, mais aussi des calarmars. Je n'ai pas assez faim pour les suivre.

Sur le retour, on se partage un désert local qui s'appelle Martaback. C'est une grosse brioche au fromage et chocolat( tu y mets ce que tu veux dessus). Bon mais écoeurant


À peine le désert fini que des jeunes Indonésiens nous interpellent pour venir les rejoindre. Certains ont des guitares, d'autres du vin de Madère (en pensant d'ailleurs que c'est du whisky)

S'en suivra deux excellentes heures où le partage et les sourires sont au rendez-vous

Ils n'ont pas grand chose mais le distribue équitablement.

La communication verbale est inutile pour un laps de temps aussi court.

Voici la liste des conversations des hommes du monde entier où le non verbal pourrait presque suffire : femmes, alcool, football.

Nos plus belles voix ont été prises pour leur faire découvrir la richesse de notre patrimoine musicale. Leur connaissance musicale anglaise est assez limité hormis " My heart will go on" et "country roads."

Le restes des musiques Indonesiennes chantés sont des musiques parlant d'amour perdu et de coeur brisé.

Merci pour cette soirée. Rien n'est plus beau que le moment présent.

Je n'oublierai pas ce moment de partage qui est l'un des plus beaux que j'ai vécu en voyage

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Publié le 12 juillet 2024

Réveil à un peu plus de 09h30 ce jour. Un réveil a été mis pour aller profiter du petit déjeuner

Café noire degeulasse, un peu de pastèque et quelques tartines. Pas mal, ça change du riz blanc

On décide de passer une journée plage aujourd'hui. Evidemment, comme c'est souvent le cas en Asie, la location du scooter est obligatoire.

Après une attente d'une grosse demi-heure, l'hôtel nous apprend qu'il n'en ont finalement pas à la location pour ce jour.

On décide donc d'aller à d'autres endroits de la ville pour en louer un. Personne n'en a de disponible ce jour.

Après plusieurs refus et une grosse heure de recherche, j'interpelle un mec pour qui nous emmène à Sunset Beach, l'une des plages les plus célèbres de l'île. Le scooter sera pour le lendemain

C'est à plus de 12h qu'on arrive finalement sur cette plage. L'eau est turquoise et nous sommes quasiment seuls. Un pur bonheur.

Il fait chaud mais pas trop ( 25-30) avec un léger vent. Incomparable aux températures du Mexique de l'année dernière

Des stands sont présents pour acheter à boire et a manger.

C'est donc un paisible après-midi qui nous attend: baignade, snorkelling, lecture.

Comme a notre habitude, on ne se presse pas et on reste jusqu'a plus de 18h avec en prime un super coucher de soleil.

Le mec qui nous a dépose sur la plage était censé venir nous chercher à 19h. Mais à cette heure ci, il fait nuit noir. Deux Indonesiennes nous proposent de nous remmener dans la ville. L'une est marié avec un médecin français de Strasbourg qui exerce sur l'île visiblement

Le problème est qu'on n'a pas payé le taxi et l'on ne l'a pas prévenu . Il a pris mon numéro mais il ne m'a pas appellé pour que j'ai le sien.

On est des persones honnêtes et on se rend quand même à l'endroit où il nous a recupéré pour le payer. On l'attend 30 minutes mais aucun signe de vie de sa part, ni d'appel. Je ne comprends toujours pas pourquoi il ne m'a pas appeler.

Poue finir la soirée, on se rend au nightmarket pour manger du poisson avec des calamars fris pour moi et du crabe pour les gars.

Retour vers 22h à l'auberge. Quelques parties de carte pour finir la soirée avant de se mettre au lit


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Publié le 14 juillet 2024

Réveil à plus de 09h pour tous les trois.Au menu du petit déjeuner: omelette avec café noir dégeulasse. Ils sont assez copieux et même si ce n'est pas de la grande gastronomie, cela fait très bien l'affaire.

Aujourd'hui, on se rend à Anora beach, plage qui nous a été le plus conseillée. Elle se situe à plus de 30 minutes de scooter.

C'est donc le moment pour les gars d'essayer une nouvelle fois le scooter ainsi que de le reprendre pour la première fois pour moi depuis l'accident.

Le trajet se passe bien, je reste prudent en restant bien derrière les gars en n'allant vraiment pas vite.

La sensation de liberté reste toujours aussi agréable. Rapidemment, on arrive à Sunset beach ( la plage de la veille où le taxi nous a deposé) puis on continue une bonne vingtaine de minute sur des chemins assez compliqués( routes pas entretenues, plusieurs nid de poule).

A cheque mosquée que je croise, je lâche des "bismilla "pour me rassurer.

Le scooter de Martin fuit et pert tout son essence. Heureusement, un local est la pour aider. Franchement, a part demonter le scooter, il n'a rien fait de plus. Mais bon, ça ne fuit plus. On en profite pour remettre en peu d'essence.

L

Je ne sais pas trop à quelle heure on arrive là-bas. Entre 12h et 13h. Comme vous pouvez le voir sur les photos, la plage est magnifique et on est encore tout seul pour pouvoir en profiter

On y reste jusqu'a quasiment plus de 16h puis on reprend le scooter pour aller voir le coucher de soleil près de Sunsetbeach


Une fois rentrés à l'hôtel, on se pose un moment sur la terrasse. C'est à ce moment là qu'on fait la rencontre de Ritz, une Indonésienne de 26 ans qui vient de Jakarta. J'ai oublié son travail mais elle a un bon poste qui lui permet de bosser un peu de partout dans le monde. Elle a d'ailleurs vécu 3 mois à Paris et a visité plusieurs villes française. Sa ville préférée est Marseille ( très bon choix). Elle ne parle toutefois pas un mot français.

Par la suite, elle nous demande si elle peut nous accompagner au nightmarket.

Beaucoup de personnes sont présentes, on a peur d'être servi tardivement. Ça ne sera pas le cas, nos nouilles arriveront rapidement

La nourriture Indonesienne est simple mais bonne. Elle s'est moins adaptée aux touristes étrangers comme c'est le cas de la nourriture Thai ( plus de déserts, plus de mélange sucré salé...).

En mangeant, elle nous dit que tous les fast ferry ( 2h de traversée) sont remplis jusqu'à mercredi pro.

Sauf que nous, on a prévu de partir lundi d'ici

Heureusement, elle nous trouve une solution en nous réservant un slow ferry (5h) sur un site Indonesien pour mardi.

Elle connait du monde ici vu qu'elle vient assez régulièrement. Du moins, tous les Indonésiens veulent la marier ( ou autre...) et ne cesse de l'accoster.

Elle a un style européen, ce qui est assez différents des femmes qui sont pour la plupart voilées.

Brokenheart( le surnom d'un de mecs avex qui on a dansé le premier soir) ne semble pas résister à son charme et lui propose de lui acheter de l'alcool au prix " local" pour après.

Ça me fait chier pour toi Brokenheart, je taime beaucoup et tu es en train de te faire avoir.

Ce soir, il y a une soirée sur un catamaran à 20 min à pied du nightmarket. On s'y rend donc tous les 4.

La soirée se passe bien. Il n'y a pas d'alcool fort et les Indonésiens sont tous alcoolisés avec seulement de la bière. En même temps, ils ne boivent jamais.

Vers 00h , la soirée se termine. On a bu quelques bières mais rien de plus.( elles sont pas bonnes)

Le trajet retour s'effectue aussi avec Louna, une avocate de 26 ans Parisienne. Elle ne conduit plus de scooter car elle est tombée la veille ( 4 points de sutures)

Ritz nous propose d'aller a une autre soirée, ce qu'on accepte. En fait, on va juste sur lz port pour " squatter " un bateau. Brokenheart vient nous livrer avec ses potes de l'alcool gratuit( encore du vin de Madère). Lui, c'est mon chouchou. Ca me fait de la peine quand il dit qu'il reverait juste de quitter l'île pour aller à Bali par exemple.

Tu prends encore plus conscience de la chance que tu as

Retour à l'auberge à plus de 03h. Je refais le pansement de Louna, puis je vais au lit

Super journée.

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Publié le 14 juillet 2024

Réveil à plus de 10h pour Martin et moi-même. Nico reste dans le lit juqu'a plus de 11h.

Je parviens quand même à obtenir un petit déjeuner que je partage avec Ritz. En fait, elle est déjà debout et est entrain de travailler. Elle bosse dans l'administration publique. Entre nous, je n'ai jamais compris tous ces boulots comme les personnes qui sont dans la communication par exemple. Ça me parait si peu concret.

On n'a pas vraiment de plan pour aujourd'hui, demain sera une journée snorkelling.

Les gars veulent faire un tour de scooter au niveau de l'île, ce qui me chauffe bien.

En repartant dans la chambre pour se préparer, Ritz demande à Martin si elle peut nous accompagner à la mer car il y a une coupure de courant sur l'île et qu'elle ne peut pas travailler.

Ne sachant pas trop quoi dire, il accepte. En soi, il n'y a pas de problème mais elle ne conduit pas de scoote. Assez rare pour une Indonésienne d'ailleurs.

Les gars ne se sentent pas de conduire à deux sur le scoot. En soi, moi non plus.

Je vais pour lui expliquer ça. D'autant plus qu'elle sait que j'ai eu un accident en janvier.

Elle accepte quand même de monter avec moi.

Je dis donc aux mecs que je veux bien monter avec mais que c'est impossible pour moi de faire un tour de l'île avec quelqu'un derrière. Je reste prudent suite à l'accident

On décide donc de se retrouver a Sunsetbeach( la plage de la premiere journée) plus tard comme ça ils pourront faire un tour de scoot( ça leur tient plus a coeur que moi)

Le trajet se passe plutôt bien jusqu'a la plage. Je dois dire que je galère un peu avec une personne derrière moi.

On reste sur la plage trois bonnes heures. Je n'ai pas de nouvelle de mecs dont j'espère qu'il ne leur ai rien arrivé ( l'une des rares situations où ça aurait été cools qu'ils aient internet)

La journée se passe plutôt bien. C'est d'ailleurs la première fois en voyage qu'on se sépare. Une profonde tristesse.

Elle me fait d'ailleurs la remarque en me disant " desolé de t'avoir séparé de tes potes mais merci de m'avoir emmené, je n'avais rien a faire. Ça me fait un peu peine, j'espère que je lui ai pas fait ressentir une quelconque lassitude ou autre.

En repartant, je croise Martin et Nico en scooter. Ils ne se sont pas baignés et ont conduit toute la journée. Ils vont donc logiquement s'arrêter à sunsetbeach jusqu'au coucher de soleil

Retour par la suite à l'hôtel, chacun se pose dans son coin avec Ritz puis on décide d'aller voir un point de vue à 15 min à pied d'ici

Le soir, les deux zigotos rentrent à quasiment plus de 19h.

On fait la connaisance de deux Suisses et d'un allemand avec qui on décide d'aller au marché de nuit. Au menu du soir: calamars et brochettes de viande/riz

Retour à l'auberge à 23h. Au lit à plus de 00h00

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Publié le 16 juillet 2024

Réveil à un peu moins de 09h pour les trois. Petit déjeuner salé ce jour qu'on mange en vitesse. En effet, aujourd'hui est une journée snorkelling, la deuxième pour tous les 3 après Rincon del Mar en Colombie.

Ritz, Mina, Fabienne et Nick ( deux Suisses et un allemand) se joigne aussi à nous

Nick a 19 ans et vit à Dresden dans l'est du pays. Les deux filles ont 22 ans et vont commencer cette année à exercer en tant qu'institutrice dans un village près de Zurich ( Suisse Allemande du coup)

Mina sort d'ailleurs d'un stage d' un mois à New York dans une école primaire.

Elle nous a raconté avec effroi expérience qu'elle a vécue.

Au cours d'une de ces journées là-bas, une annonce est faite par le principal de l'établissement indiquant qu'une attaque terroriste avait lieu dans l'école.

Paniqués, les enfants et Mina ferment la porte de la salle de classe et se couchent au sol.

Des bruits de coups feu jaillissent du couloir renforcant la terreur de chacun .

Quelques minutes plus tard, nouvelle annonce du principal qui explique que tout ceci était un exercice et qu'il félicitait le personnel et l'ensemble des élèves

Ce serait quelque chose de communs au USA.De nombreux jeunes élèves américains connaitrait ce genre d'expérience et développerait des traumastimes par la suite


Départ à un peu plus de 09h pour rejoindre le port. On vient nous chercher en voiture. Pour son plus grand bonheur, Nico, quant à lui, monte derrière un scooter.

On est un petit nombre sur le bateau mais on arrive toutefois à pouvoir se caler.

La journée alterne entre deux spots de snorkelling et d'assez longs( mais agréable) trajet en bateau.

Le midi, le repas est pris sur une île sur laquelle on reste quasiment deux heures. Il fait très chaud aujourd'hui. Malgré la crème solaire, je ne vois pas comment on ne va pas brûler.

La beauté des lieux nous laisse sans voix. Je ne vois pas comment il est possible d'avoir une eau plus claire que cela.

De plus, on n'est pas trop sur les spots de snorkelling, ce qui était ma principale appréhension

Retour sur la terre ferme à plus de 18h après avoir vu de nouveau le coucher de soleil sur le bateau.

Fatigués, on ressortira seulement pour une boire une biére dégeulasse. Elle s'appellent Bintang et ont le même goût que la Heineken en pire. Les clubs Colombia me manque

On prend aussi chacun un burger pas dingue. Le temps d'attente est très long.

Un serveur vient nous voir à table pour nous dire qu'on ne devrait pas commander avec lui. Je n'essaye pas toujours de comprendre avec les Indonésiens. Je vais donc à la caisse où septs personnes sont présentes.

Il faut payer avant d'être servi ( drôle de concept). Quand je leur demande de payer par carte, vous auriez du voir la peur dans les yeux de la serveuse.

Je suis sûr que Mina était moins effrayée dans son histoire de fausses attaques à NY.

La serveuse prend timidement l'appareil à carte, appui sur un un bouton et me dit " ça ne marche pas".

Je crois que je commence à me faire une première idée des Indonésiens

Ce sont des gens assez avenants, polis et souriants. Ils n'essayent pas d'être lourds avec toi et n'insiste pas pour vendre des choses par exemple.

Ils sont aussi toujours là pour rendez service.

Mais ils sont aussi désorganisés au possible et assez noncholant.

Je suis toutefois conscient que ce genre d'attitude est amplifié avec le fait vivre sur une île.

Cette étape de Karimunjara aura été l'une de nos étapes préférés tous voyage confondu.

Ce sentiment a été facilité par le gentillesse et l'accessibilité des locaux présents sur l'île. Ces quelques jours ont été l'occasion de faire connaissance avec certains d'entre eux et de découvrir par exemple certaines de leurs pratiques.

Par exemple, un Indonésien ne va pas faire la bise.

Pour dire bonjour, il va serrer la main à la personne présente en face de lui avant de rapprocher sa main sur sa propre joue

Sur cette île règne une douceur de vie et un " dolce fare niente" dont l'intensité pourrait faire rougir beaucoup de petits villages Italiens.

D'un autre côté, cette île peut être vue différemment pout certains locaux qui ne peuvent quitter l'île, et n'ont d'autres choix que de travailler dans la restauration ou des activités touristiques.

En tant que touriste, j'ai aussi aimé le fait que cette île ne soit pas dénaturé par le tourisme de masse.

Beaucoup de gens qui viennent en Indonésie ne font pas l'effort de s'y rendre car il faut prendre plusieurs transports pour s'y rendre. A la place, beaucoup d'entre eux prennent l'avion pour se rendre à Bali par exemple. A chacun son mode de voyage.

L'Indonésie est d'ailleurs avec la Thaïlande l'un des pays où il y a le plus d'aéroports au monde

Finalement, on aurait pu aisément rester quelques jours de plus. Malheureusement, rester un mois ne nous permet pas de rester trop longtemps dans un endroit, sous peine d'en sacrifier un autre.

Martin et Nico iront au lit vers 00h00. Quant à moi, je resterai avec les Suisses et Nick jusqu'à 04h du matin sur le terasse du Big K ( notre hôtel)


Terima kashih Karimunjawa

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Publié le 17 juillet 2024

Réveil a 06h ce matin, moins de deux heures de sommeil pour attaquer cette journée transport.

Heureusement qu'on a fait nos sacs la veille parce qu'on aurait forcément oublier des choses.

Si vous aviez vu l'état de la chambre. C'était un peu la notre

Avec un petit pincement au coeur, on se rend au port pour prendre le slow travel ( 20 min à pied). 05h de trajet dans lequel on est tous les trois bien déphasés. Pas mal de personnes y sont présentes donc on ne peut pas se coucher à l'intérieur. On décide donc se rendre sur la terasse où on va simplement poser nos sacs au sol et dormir quasiment tout du long du trajet. Je vais me reveiller à plus de 12h avec quelques douleurs lombaires mais je me sens plus reposé que le matin même.

Une fois au port vers 12h30, on doit se rendre à la gare qui se situe à 2km. On a déja réservé au préalable un mini bus pour notre seconde étape du voyage : Semarang

On est accompagnés par Agabé et sa maman, Daniel qu'on a déjà croisé à la journée snorkelling la veille.

Agabé ( qui signifie amour éternel en grecque) vient de finir science po à Bordeaux et va travailler dans un cabinet de conseil tandis que Daniel est prof de français dans un collège. C'est leur premier long voyage toutes les deux donc elle manque forcément d'expériences et de repères

Mais elles sont courageuses et essaye de se débrouiller par leurs propres moyens. D'autant plus qu'elles n'ont pas internet. Elles vont donc logiquement plus s'appuyer sur nous aujourd'hui.

A la gare, on pose les sacs en attendant que le minibus arrive. Avec Nico, on décide de se rendre à la pharmacie la plus proche.

En effet, j'ai de bons problèmes intestinaux que je traine depuis la première fois où j'ai mangé le poisson. Martin, malheureusement pour lui, en a également depuis 2 jours

Sur le chemin du retour, Martin m'appelle en me disant que le chauffeur ne passe plus par la gare. On doit donc se rendre à un autre point de départ.

Une fois le grab contacté, le chauffeur nous dit qu'il va finalement venir nous récupérer. Le grab sera donc annulé mais pas remboursé


Quatre heure de bus plus tard, on arrive enfin à Semarang. Certaines personnes se sont plaintes car il a du retard et surtout qu'il a quitter l'autoroute rapidement pour rejoindre des petites routes. Personnellement, j'ai dormi tout du long.

Arrivés vers 17h dans à Semarang, on doit traverser une longue route qui est mal indiqué sur le gps. Certains locaux nous disent que le bus nexiste pas mais c'est pour nous faire prendre un taxi privé

On arrive à une espèce de terminal. Avec google traduction, on essaye de se faire comprendre comme on peut.

Le chauffeur nous dit qu'on doit prendre un bus local pendant une heure avant de rejoindre un autre terminal. Ce que l'on fait

Arrivés à plus de 19h dans un endroit au fin fond de Semarang, il faut encore trouver le mini bus du soir pour Yogyakarta. Ce n'est pas vraiment facile de se faire comprendre avec les locaux. L'un d'entre eux nous emmène finalement à une autre gare de taxi un peu plus loin.

Le mini bus part à 20h15. On dort une bonne partie du trajet, tout en n'oubliant pas de réserver un logement pour les trois prochaines nuits.

L'auberge semble à première vue être éloigné du centre mais à l'image de Jakarta, il n'y a pas grand chose d'intéressants

Au lit à 00h00. On n'a quasiment rien mangé de la journée finalement

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Publié le 17 juillet 2024

Réveil à un peu plus de 09h pour moi, les gars dorment encore. Je sors dehors pour boire un café mis à disposition. Très bonne intiative d'autant plus que c'est du nescafé cette fois-ci

L'auberge est vraiment sympa. Il y a enfin de l'eau chaude, les lits sont confortables et le prix est très accesible ( 5 euros/nuits/personne).

Ce matin, je suis rejoins par Rafaël, un français de 24 ans qui vient de Clermont- Ferrand. Ses grands parents parternels sont stéphanois et il connait d'ailleurs assez bien la ville.

Il bosse dans le marketing mais en télétravail et a négocié avec son boss pour pouvoir partir 10 mois en voyage.

Il a partagé les 5 premiers mois de voyage avec sa copine et l'a demandé en fiancaille au Japon.

Désormais, il voyage seul et profite de son temps libre comme il peut en rencontrant du monde au fur et à mesure de son voyage

On a eu une discussion super intéressante sur les croyances/ croyances/ pratiques. Il se considère bouddhiste après s'être interessé aux trois autres religions monothéiste.

Il me dit aussi qu'il traine ce qu'il pense être un syndrome de l'imposteur car il est conscient d'avoir tout réussi dans sa vie sans accro ( ça a été dit avec bcq d' humilité)

Il a developpé ce syndrôme suite à une remarque que sa fiancée lui a faite il y a 3 ans. En effet, ils rentraient des courses et lui était devant elle en portant les sacs. C'est à ce moment là qu'elle lui a dit que " de toute façon il marchait toujours devant elle". Sympa l'ambiance et sympa aussi la projection de ses propres peurs sur l'autre.

En tout cas, c'est une discussion qui a bien duré quasiment deux heures avec un mec intelligent.

Martin s'est réveillé peu de temps après et Nico à plus de 11h.

On traine un peu tous les trois avant de partir pour visiter la ville. Trente minutes à pied nous sépare de la veille ville

Capitale culturelle, touristique et artistique de la ville, elle est surtout connu pour être proche des temples Brodobur et Prambanan qu'on va faire dans les prochains jours.


Notre visite débute par le temple Taman Sari

C'est un temple qui servait de jardin et d'ère de repos au sultan mais qui contient de nombreux batiments désormais plus visitable ( mosquée souterraine par exemple)

Les batiments sont beaux, assez lumineux mais il manque un peu d'entretien notamment sur les peintures.

Cela reste un endroit paisible et on comprend aisément pourquoi il servait de lieu de meditation

Après cette visite, on va manger une soupe aux mets balls et au poulet. Très bonne et pas épicé. Yogyarta se démarquerait des autres villes par sa diversité cuilinaire

Puis, on part pour la veille ville. En marchant, on se fait la réfléxion qu'il y a là aussi beaucoup de verdures dans cette ville.

Elle dispose aussi de trottoir et ce n'est pas quelque chose de courant dans tout le pays.

Je n'arrive toutefois pas du tout à comparer cette ville à aucune autre que j'ai faite dans ma vie.

Elle comporte de nombreux petits chemins formant presque parfois un labyrinthe

De nombreuses personnes nous accostent avec un discours bien rôdé pour pouvoir visiter leur gallerie d'art ou autre.

Le premier a son père qui a bossé pour Total à Marseille, le second connait la Rochelle. L'un d'eux, à notre grande surprise, après lui avoir répondu que nous étions français si l'on venait ou non de Saint Etienne. On n'avait pourtant aucun signe disctinctif de l' ASSE.

Assoifées, on se pose en fin d'après- midi pour boire un jus de mangue pas dingue avant de prévoir un peu la suite du voyage. On est pas encore sûr du plan mais la prochaine semaine de voyage risque d'être un peu plus chargé.

Si rien ne bouge d'ici là, on devrait être à Lombock autour du 25-26 et on n'irait pas à Bali

Il fait désormais nuit et Martin pète la dalle. On se ballade autour de la rue Malioboro qui sont les " champs-elysées de la ville". Ces avenus commercantes sont agréables avec des commerces divers et variés.

Le soir, on remange une bonne soupe aux nouilles de très bonne qualité avant d'aller écouter des musiciens sur la place principale. La musique Indonesienne est joyeuse et entrainante. On se laisse entrer au jeu en sortant nos deux pas de danse connus : jeu de jambe et mouvements des épaules.

Des étudiabts nous demandent alors s'ils peuvent faire une interview. Je me colle à la tâche. Leurs questions sont assez simples et ils finissent par me demander si je pense sue ces musiques pourrait avoir du succès en France. Je leur réponds alors que oui. De toute façon, j'allais pas dire " non non ça ne marchera jamais"

Vers 21h, on rentre à pied ( 35 min ) pour rejoindre l'hôtel.

On se fait quelques parties de cartes (2-4-10 et non plus la belote) sur la terrasse de l'hotel

Je finis d'ecrire à quasiment 01h

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Publié le 18 juillet 2024

Réveil à un peu plus de 08h pour moi. Je me pose sur la terasse avec mon café avant de sortir acheter le petit déjeuner. J'ai vu qu'il y avait un endroit près de l'hôtel où l'on pouvait peut être des viennesories.

Jour de chance pour nous, c'est une petite boulangerie.

J'en profite alors pour prendre les deux derniers pains aux chocolats ( appelés ici chocolatine) ainsi qu'un pain au raisin

Martin se réveille peu de temps après mon retour ainsi que Rafaël, le français de la veille qui partage notre dortoir.

On discute un moment avant d'être rejoint par Nico.

Ce dernier nous a rappelé la veille qu'il fallait qu'on réserve les billets retours Paris Lyon en train avant qu'il n'y en ait plus. C'est ce que l'on fait.

Aujourd'hui on se rend au temple de Borobudur accompagné de Rafaël qui souhaite se joindre à nous.

Pour s'y rendre, on prend un grab qui dure quasiment 1h30.

Pour vous donner un ordre d'idée, ce trajet nous coûte moins de 15 euros.

Le trajet est assez long, on est assez mal calés.

Arrivés à plus de 12h là-bas, notre vente commence à crier famine. On cherche un stand de street food mais rien ne nous donne vraiment envie. Les gars prennent du riz blanc avec un morceau de poulet tandis que j'opte pour un hamburger/ frites qui est sûrement l'un des pires que j'ai jamais mangé. Tout sortait en fait directement du congel

Ce temple est l'une des visites les plus reconnus du pays et nécessite demande en d'être réservé en avance. Les tickets l'ont donc été deux jours avant. Malheureusement, ceci ne semble pas suffir car on a seulement l'option "ground ticket." À ce moment là, on ne sait pas encore vraiment à quoi cela correspond. Rafaël, quant à lui, en achète directement sur place.


Borobudur est un important site bouddhiste construit au 8ème siècle et qui aurait été abandonné au 11ème. C'est seulement 700 ans plus tard qu'il aurait été rédecouvert par un explorateur hollandais.

Il est à la fois un sanctuaire et un lieu de pélerinage et est le plus grand temple bouddhiste au monde.

Le temple repose sur une colline et en surplombe d'autres.

Malheureusement pour nous, le pass qu'on a acheté ne nous permet pas d'y monter mais seulement le voir depuis sa base.

Les places sont très prisées et il aurait sans doute fallu les réserver encore plus tôt

On ressent alors beaucoup de frustration à l'idée d'être ce que les Indonésiens considèrent être comme l'une des merveilles du monde( zéro objectivité) sans pouvoir véritablement y accéder.

D'autant plus que la visite n'est pas à côté et est relativement cher pour l'Indonésie( 20 euros par personne)

Le tour s'effectue donc assez rapidement. On tente de relativiser le tout en y ajoutant de l'ironie et du second degré.

Cela devait sûrement nous arriver un jour

Après s'être posés un petit moment sur un banc, je rappelle le taxi via what's app. Celui évite ainsi les frais pris par l'application grab. C'est cool pour lui, je pense que ça lui a largement fait sa journée.

Sur le retour, je m'endors une bonne partie du trajet. J'ai un petit coup de barre ces derniers temps mais au moins je ne suis plus malade.

Une fois à l'hôtel on se pose un petit peu chacun de notre côté une petite heure. Pour vous dire, c'est la première fois en 10 jours de voyage que je me mets une vidéo posé sur youtube. Cela fait du bien , d'autant plus que les prochains jours vont être plus intensifs.

Vers 19h, on se décide sur les prochaines étapes et surtout on essaye de trouver un moyen pour s'y rendre

Ce n'est pas facile de faire des choix mais je pense que si ça se goupille comme on l'espère, on va avoir des activités assez variées.

Le soir, on se rend dans un restaurant Indonésien qui nous a été recommandé

On boit un jus de tomate mais pas sous la forme d'un velouté. Seulement des tomates fraiches avec un peu d'eau et du sucre.

Puis, on se partage des bananes plantains avec une sauce au gingembre.

En guise de repas, riz blanc sauce coco ( pas trop de sauce), agneau bien grillé avec une petite sauce pimenté et aussi un peu de thon émitié.

En guise de désert, on goûte enfn le dorian qui est réputé pour son odeur noséabonde .

Repas riche en saveur ce soir mais je ne peux pas dire que je me suis regalé.

Sur le chemin du retour, un groupe de musique reprend des chansons de rock connus

Le cadre est sympa ainsi que les reprises.

On s'y pose deux bonnes heures en buvant une bière.

Je finis d'écrire ces lignes avant d'aller dormir à plus de 00h30


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Publié le 19 juillet 2024

Réveil un peu avant 08h pour moi ce matin. Je me bois un café à l'extérieur avant d'aller réveiller les mecs. En effet, aujourd'hui s'annonce être une journée assez chargée.

Chacun de nous passe à la douche et refait ses sacs pour pouvoir être rapidement prêt à partir ce soir. Perso, je n'avais quasiment rien enlevé de mon gros sac puisque je suis habillé de la même manière depuis 3 jours maintenant. Heureusement pour moi, les t- shirts uniqlo retiennent vraiment bien les odeurs. Même si ce n'était pas le cas, ça ne m'empêcherait pas de dormir la nuit.

Un peu avant 09h, on se lance en direction du centre-ville. Petit arrêt à la boulangerie d'à côté pour pouvoir manger des chocolatines bien beurrées.

Sur le chemin, une femme nous arrête en parlant assez fort :" you are beautiful all of you". Merci madame ça nous touche, mais vous pourriez le dire plus calmement. On a l'impression de se faire engeuler. Mais on est que paix et amour donc on lui fait un coeur avec nos doigts

Après 30 minutes de marche et un égo reboosté , on arrive dans le centre ville pour aller visiter le Keraton.

Celui-ci , également appelé palais de Yogyakarta, est le centre spirtiuel et royal de la ville construit au 18ème siècle

Il y abritait commerce, atelier, école et mosquées.

A propos, la religion musulmane a été " importé" dans le pays par des marchands indiens islamisés et s'est diffusée progressivement.

La Charia ne s'applique pas dans ce pays et six religions officielles sont reconnus dans ce pays.( D'ailleurs, la religion des Indonésiens est inscrite sur leurs cartes d'identités)

C'est pour cela que les religions semblent si bien cohabitées dans le pays avec les monuments les plus visités du pays qui sont des temples bouddhistes et hindouiste

La visite du Keraton est sympa mais assez sommaire je trouve. Je ne la trouve pas particulièrement interessante avec très peu d'explications apportées.

Je dirais qu'elle vaut toutefois le coup d'oeil et nous prend seulement une grosse heure.

Par la suite, on décide de boire un café mais pas n'importe lequel, le café le plus cher au monde : le café caca

Appelé Kopi Luwak, il est extrait des excréments de la civette qui a la particularité de ne pas avoir de digestion.

" Les cerises du caféier (leurs fruits) sont consommées par ce petit animal omnivore et il va ensuite digérer leur pulpe mais pas leur noyau, qui sera ensuite récolté. D'un point de vue biologique, le kopi subit une transformation enzymatique et une dégradation cellulaire lors de la digestion. Les chaînes de protéines sont alors décomposées en chaînes plus courtes ou en acides aminés individuels, ce qui lui donne ce goût rond et doux. Ces grains de café digérés sont lavés et triés avant d'être torréfiés (à plus de 200° C)."

On se pose alors pour boire ce café qui est effectivement très bon. Il est servi dans une cafetière Italienne et on a donc deux tasses chacun. Martin prend le café arabica ( moins fort mais plus goûtu). Nico et moi prenons le café robusto ( le plus fort).

Pour vous donner un ordre d'idée, ces deux tasses nous coûtent plus de 5 euros chacun.

Les 100g coûtent quasiment 25 euros.

Evidemment, on n'en a pas pris à ce prix là mais au moins on peut dire qu'on l'a goûté.


Les prochains jours étant chargé, on essaye d'anticiper en disant qu'il nous faudrait aller retirer de l'argent. Le montant maximun de retrait est jusqu'alors de 120 euros ici et de 60 euros dans les autres villes. Rien ne se paye par carte ici

Je veux changer de la monnaie française que j'ai sur moi depuis mon départ de France.

Après une heure d'attente, c'est une nouvelle fois l'occassion de tester l'organisation légendaire des Indonésiens. La personne au guichet n'accepte pas nos billets car l'un d'eux est déchiré( je vous promets que cest très très léger) et nous conseille d'aller dans une autre structure. On veut bien madame mais vous êtes la seule du pays. Du temps perdu pour rien.

Cela va donc être compliquer de prendre le bus local pour rejoindre la prochaine visite : le temle hindouiste de Prambanan.

On choisit donc de prendre un grab pour aller à ce momument qui se trouve à plus de

45 minutes de route avec la circulation.


C'est un ensemble de plus de 240 temples qui a été constuit au 09 ème siècle par l'un des rois de l'époque qui pensait être une réeincarnation de Shiva. Il a été, à l'image du temple de la veille, redécouvert par un explorateur hollandais au 17 ème siècle.

Au fur et à mesure du temps, il a connu plusieurs destructions notamment à cause de tremblements de terre comme celui de 2006.

À notre entrée, un étudiant nous propose de nous faire la visite guidée

Dans la partie centrale, le plus grand temple est dédié à Shiva, le destructeur mais il y en a aussi d'autres dédié à Vishu le créateur et Winshu, le préservateur

La visite est très sympa et les explications sont claires et précises.

On est tous les trois agréablement surpris par la beauté des lieux mais également par le faible nombre de touristes locaux et étrangers. C'est comme cela que j'immagine Angof Wat au Cambodge perso

Malheureusement pour nous, on ne peut y rester aussi longtemps qu'on le souhaite. En effet, notre bus part en fin d'après-midi

On remercie alors le guide en lui tendant un billet et en écrivant un mot d'encouragament dans son carnet d'étudiant je pense.

Nico le boss se permet même de lui donner un conseil en lui disant qu'il était bon et qu'il ne fallait pas qu'il doute de lui.

Sans se concerter, on a eu tous les trois la même ressenti d'un jeune homme assez stessé.

On se rend alors à la sortie en passant par des stands de souvenirs à gogo.

Encore une fois, ils sont très peu insistants et la galerie dans laquelle on passe pour rejoindre la sortie est très longue. Les commercants vendent, à l'image de la veille tous la même chose .

Je me demande de quoi la plupart d'entre eux vivent.

Dans le grab retour, on essaye de faire attention car notre bus part à 16h30

On lui demande alors si cela l'interesse de nous attendre le temps qu'on prenne nos affaires à l'hôtel puis de nous poser à la station de bus sans passer par grab. Evidemment, il accepte. Grab leur prenne 1/4 du prix des trajets tout de même...


Arrivés à la gare une grosse demi-heure avant le départ. On essaye donc de trouver un endroit pour manger mais rien ne semble bien appétissant.

Du coup, on se prend un paquet de chips avec des nouilles instantanées pas épicées

Le bus est â côté de nous, on a parlé au chauffeur juste avant pour lui dire qu'on est assis ici.

En mangeant, on se rend compte que celui-ci commence à partir

Avec notre vivacité d'esprit légendaire, aucun de nous réagit véritablemment. On se dit alors " ah mais il part déjâ"

Je me lève au moins trente seconde après et lui couree derrière pour qu'il nous attende.

Je vais chercher les mecs qui finissent paisiblement leurs nouilles.

Il est l'heure de partir

Finalement, le bus ne partira même pas de suite mais en retard. Les Indonésiens sont phénoménaux.

J'écris ces lignes dans le bus. Vu le retard pris depuis de le début du voyage, on n'arrivera jamais à l'heure

C'est finalemenrt à 01h qu'on arrive à la station de bus (2h de retard), on prend un mini tuk tuk qui nous dépose à notre hôtel

Une fois là-bas, je cherche les toilettes et je tombe finalement sur une terrasse.

C'est à ce moment là que je tombe sur Louna, l'avocate de Paris qui était tombé en scooter

Je lui refais son pansement avant d'aller au lit. Je lui ai quasiment tout donné, j'espère que ça nous ne manquera pas pour la suite du voyage. Elle est vraiment cool en tout cas

Par contre, on l'a prévient que partager une nuit avec nous sera une nuit bien agréable entre les odeurs et les ronflements de Nico.

Elle nous répond alors qu'elle ronfle aussi.

Ca s'annonce drôle cette nuit ... Au lit à 02h00


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Publié le 20 juillet 2024

La nuit s'est assez bien passée dans l'ensemble . ll régnait une ambiance de camp de vacance tout de même dans ce dortoir

Aujourd'hui, on se rend à Cemorolawang, le village le plus proche pour accéder au volcan Bromo.

L'Indonésie est d'ailleurs le pays qui compte le plus grand nombre de volcans au monde, assez loin devant le Japon

Rien n' a été organisé de notre part pour nous y rendre

Il nous faut alors trouver un transport.

Un bus local est censé partir à 10h de la station de bus où nous sommes arrivés quelques heures avant

C'est avec une bonne vingtaine de minutes de retard que nous arrivons à cet arrêt.

On a du mal à se faire comprendre avec les locaux pour savoir si ce trabsport est déjà parti ou non.

En parallèle, un grab peut nous y emmener mais cela coûte évidemment plus cher.

Avec un peu de patience, le minibus arrive finalement. Le trajet dure une grosse heure avec beaucoup de dénivelés et de virages.

Le chauffeur nous demande si on a un logemement pour ce soir.

On avait tout de même essayé d'en réserver un quelques jours avant mais rien n'était disponible.

Celui ci passe quelques coups de téléphone et nous pose dans un homestay dans le centreville. Je crois que sur ce coup, on a eu pas mal de chance.


Le village se situe à 2217 mètres donc il fait un peu frisquet en ce début d'après-midi.

Après une bonne douche, on enfile pour la première fois nos habits chauds. J'éprouve un grand plaisir de remettre mon pantalon et mes chaussures de randonnées

On se promène dans le centre qui est assez petit puis on s'arrête manger dans un restaurant du coin.

Au menu du jour, riz à la cachuètes avec du soja. Quand cela est aussi bien cuisiné, c'est un délice. Je trouve d'ailleurs qu'on mange de mieux en mieux en terme de qualité au cours de ce voyage. Faudrait que j'en parle aux gars pour connaître leurs points de vue dessus.

Départ de la marche du jour pour se rendre au cratère du Bromo qui se situe à une grosse heure à pied selon une famille de français qu'on vient juste de rencontrer.

Ils voyagent avec leurs enfants depuis presque deux ans à travers le monde. Les deux garçons sont adolescents.

Comme l'a si bien dit Martin, tu apprends beaucoup plus sur la vie et sur la connaisance de soi et des autres en voyage qu'en deux ans à l'école.

La marche se passe bien, il y a pas mal de sable qui nous oblige donc à mettre un cache cou en guise de protection.

Arrivés au cratère à plus de 15h, le cadre qui nous est offert est buccolique.

Il y a une nouvelle fois très peu de touristes hormis des français

On sympathise avec certains d'entre eux notamment Quentin et sa copine Chloé

C'est si beau qu'on décide de rester ici jusqu'au coucher de soleil. Et quelle bonne décision...

Les couleurs sont grandioses, on a l'impression d'être sur mars.

Un vrai sentiment de fierté et de satifaction m'envahit au cours de ce moment.

Aucun mot n'est nécessaire, je vous laisserai juger avec les photos.

La nuit tombe rapidement au sommet. Il ne faut pas trainer.

Un groupe de 10 français dont Nicolas le pro du gps rentront au village.

La montée est assez rude, le cardio n'est pas dingue cette année. Encore un signe de l'approche de la trentraine

Au retour, on boit une bière avec Quentin et Chloé. Elle est vraiment cool mais lui est très autocentré et pas très réfléchi. Mais en compagnon de marche, ça va faire l'affaire.

Je ne ferai toutefois pas St Jacques de Compostelle avec lui au risque de passer sux faits d'hivers

Une bonne soupe en guise de repas pour nous réchauffer avant de retourner dans la chambre. Il fait très très froid ce soir et pourtant je suis bien couvert

Je finis d'écrire a plus de 23h.

Réveil à 03h demain pour le lever de soleil d'un autre point de vue.

Martin vole toute la couette.



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Réveil à 02h30 pour moi. Le propriétaire de l'hostel frappe aux portes des chambres pour dire que les jeep commencent à partir. Evidemment, cela me réveille en sursaut car je pense à ce moment là qu'on s'est oubliés

Je vais me servir un petit café avant dd réveiller les gars

On a rendez-vous à 03h15 aujourd'hui avec Chloé et Quentin sur la place du village

Pour commencer, le chemin nous fait passer par la route empruntée par les jeep. Il y a un tel va et vient de jeep et de scooter que ça rend l'ambiance générale insupportable pendant quelques minutes

Au bord de la route des personnes de tout âge sont limites sur le point de mourir après 20 minutes de marche...

Le chemin se durcit au fur et à mesure mais rien d'infaisable en soi.

C'est au bout de 45 minutes de montée qu'on se trouve à un point de vue idéal pour regarder le lever de soleil. Il n'y a pour l'instant personne mais les gens commencent à arriver en masse quelques minutes ensuite. Heureusement qu'on a marché vite

On est donc ceux ayant la place la plus confortable car on est les seuls assis

Les jeux de couleurs commence au fur et à mesure avec un si beau enchainement. Je crois que c'est d'ailleurs le premier lever de soleil auquel j'assiste. Je sais que les gars en avait vu un l'été dernier à Isla Mujeres au Mexique.

Au premier plan, une mer de nuage renforce le côté mystérieux de ce qu' on va voir.

Ce moment est juste magique. L'enchainement du coucher puis du lever de soleil ne sera pas prêt d'être oublié de ma mémoire

On doit rester deux heures devant ce point de vue avant de monter tout en haut de la montagne pour accéder à un autre.

Le retour s'effectue ensuite, les jambes sont assez lourdes et la fatigue se fait ressentir. Je n'ai d'ailleurs je crois jamais été aussi ridé que sur les photos prises ce matin.

Retour dans le village vers 08h00. Il n'y a pas beaucoup d'endroits pour prendre le petit déjeuner hormis un petit restaurant qu'on avait repérer.

Au menu du jour: chocolat chaud, pancake au chocolat et toasts grillés à la confiture.

Ce n'est pas de la super qualité mais ça fait du bien de manger un peu sucré pour le petit déjeuner.

Puis, on retourne à l'hôtel pour nous doucher et refaire nos sacs.

Une bonne partie de nos corps est rempli de poussière. Je ne vous parle même pas de mes vêtements.

L'heure de la machine est proche.

Pas le temps de se poser plus que cela. Il est l'heure de reprendre le minivan direction Probolingo.

Contrairement à l'aller, on est 14 à l'intérieur. La place pour les jambes laisse à désirer mais on parvient tout de même à s'endormir.


Une fois en ville, on reprend un bus direction Surabaya, une grande ville de Java.

Elle est le point de départ pour pouvoir prendre l'avion pour l'ile de Lombok et donc quitter Java après 15 jours passées ici.


C'est vers 14h qu'on arrive à l'aéroport. Martin achète les tickets sur son téléphone pendant qu'on fait la queue pour le check-in

C'est la première fois que je vais à l'aéroport sans avoir de billet

Hormis à Sao Paulo pour notre retour en France en 2020 à cause du covid.

Il commence à faire grand faim et comme vous pouvez le savoir dans ce genre de situation, la demi mesure est compliqué à respecter.

C'est pour cela qu'on prend six bons morceaux de poulet chacun avec frites et coca

Le temps de digérer et de poser un petit peu avant de prendre l'avion.

On n'a absolument rien organiser mais on sait qu'on veut faire le trek du Mont Rijani (3 jours- 2 nuits), les iles Gili et une croisière sur Komodo

Arrivés à 21 à Lombok. Mon réseau internet ne marche plus. Je vais m'en occuper après avoir écrit ces lignes. Ce n'est pas donc facile de réserver un grab jusqu'à l'hôtel mais Martin y parvient.

On a choisi un lieu près de l'aéroport mais une fois sur place, la propriétaire nous indique que l'hôtel n'existe plus. On réserve donc la nuit dans cet autre hôtel

Il faut donc que je me fasse rembourser via booking.

Ce soir, on dort dans deux chambres séparés. Les gars me laissent gentillemenr la chambre solo, ce qui n'est pas du luxe car les problèmes intestinaux sont revenus.

Chacun est dans sa chambre à un un peu moins de 22h.

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Publié le 23 juillet 2024

Premier réveil sur cette nouvelle île à plus de 07h pour moi.

Je me lève pour prendre un café. La gérante de l'hostel m'apporte quelques minutes après deux crèpes au chocolat. Une si belle manière de commencer la journée

Les gars dorment encore, j'en profite pour me poser tranquillement en attendant qu'ils se réveillent

Vers 10h, je les entends discuter sur la terasse. Je me joins donc à eux et eux aussi ont le droit à leur surprise du matin.

La gérante, qui devait peut être avoir trop de pates à crêpes m'en apporte encore une nouvelle fois.

Double petit déjeuner ce matin. Je me crois presque dans un rêve.

Une fois les sacs faits, on appelle un grab pour nous emmener au sud de l'île, à Kuta.

On a lu des choses assez positives dessus donc ça va être l'occasion de voir.

La réservation de l'hôtel a éte faite, j'espère qu'il y aura de l'eau chaude dans cette chambre. Et accesoirement un lavabo. On en a rarement eu dans les hostels, ce n'est pas toujours pratique

Pour l'instant, on a réservé pour deux nuits car on pense partir après-demain pour le trek du Mont Rijani sur 3 jours et 2 nuits. Il est le deuxième volcan le plus haut d'Indonésie à plus de 3700 mètres je crois.

Pour préparer ce trek, il nous faut avoir des vêtements propres. A ce jour, il me reste seulement deux t shirts propres et plus de caleçon depuis aujourd'hui. Ça s'est pas mal goupillé niveau organisation vestimentaire.

L'heure de la machine a sonné

Chacun de nous trois laisse à la propriétaire la quasi totalité de ses sacs. Le kilo nous coûte un peu plus de 50 centimes.

Bonne chance en avance madame.


Puis, on discute avec le propriétaire de l'hostel et son ami qui proposent dans leurs services le trek du mont Rijani.

Cela nous permet de se faire une idée du prix et de ce qu'il faut prévoir ou non( transport post trek par exemple).

On ne le réserve pas de suite car on veut voir ce que les autres agences proposent.

De plus, l'attente nous permettra d'être plus légitime à la négociation. C'est la stratégie qu'on avait dopté avec Nico en 2019 pour le trek du Salkantay, au Pérou.

Cela avait fonctionné.

Aujourd'hui, on se rend à la plage la plus proche de notre hôtel qui se situe à 30 minutes de marche.

Sur le chemin, je vois trois filles sur un scooter. L'une d'entre elle dit :" C'est Hugo, le frère de Gautier". Pendant quelques secondes, je suis un peu perdu j'avoue

Je reconnais alors l'ex copine de mon petit frère qui ne s'arrête pas pour me dire bonjour. Plutôt sympa.

Une fois sur la plage, on se trouve un endroit pour se poser et manger. Les nouilles sautées et laquées du jour sont délicieuses. La noix de coco épanche notre soif

La plage n'est pas dingue mais on a juste envie de se poser sans trop faire grand chose.

Il y a aussi pas mal de vagues vu qu'on est dans l'océan et non à la mer . Martin ne se baigne pas, Nico et moi une petite heure en claquette pour éviter les oursins

Chacun avance bien dans nos livres respectifs

De mon côté, je commence le livre Don Quichotte. Le début me plait bien et me fait assez rire.

Lombock semble beaucoup plus développé que Java. On le ressent bien en marchant à travers la ville. Les routes sont de bonnes qualités et il ne semble pas y avoir trop de nid de poules. Il y a beaucoup de trottoirs également

Le soir, on rentre à l'auberge. On est voisins de palliers avec des français qui voyagent pour la plupart depuis bientôt un an désormais

Comme chaque voyageur qui voyage sur le long terme, le but reste inchangé: voyager jusqu'a qu'ils n'aient plus d'argent

Puis aller travailler en Australie dans des boulots pénibles pour financer la suite de leurs voyages

Le soir, on sort dans la ville boire une bière et manger un poison.

En rentrant, on se pose chacun sur nos télephones.

Je regarde une vidéo sur l'Indonésie qui apporte quelques anecdotes intéressantes.

Ce pays est si grand qu'il pourrait s'étendre, si il était superposé de la Grande Bretagne à l' Afghanistan.

L'Ile de Java est aussi grande que la Grèce mais contient 160 millions de personnes ( Grèce un peu plus de 10 millions).

Ses exportations principales sont le charbon et l'huile de palme.

Le pays aspire à se développer en abordant une politique de neutralité quant à la domination mondiale USA/Chine en réalisant donc des échanges avec ces deux pays.

Jakarta fait parti des projets des nouvelles routes de la soie Chinoise. En gros, la Chine a envoyé une quantité importante de ses employés pour faire des batiments en un temps record + puis un métro.

En retour, il faut tout rembourser avec un taux d'intérêt important.

C'est ce que m'avait expliqué Ritz à Karimunjava.

Elle m'avait aussi dit qu'avec la montée des eaux, Jakarta s'enfonce de plus en plus chaque année. C'est pourquoi une nouvelle capitale est en train d'être construite et devrait se finir en 2049.

Pour l'instant seul le palais présidentiel et les les batiments des hautes institutions sont entrain d'être construits.

L'Indonésie se repose sur la richesse de ses sols qui contiennent du nickel, élément chimique utilisé dans les voitures électriques. 50÷ du nickel mondial provient donc des ses sols.

Avec la transition écologique qui devrait débuter, le pays compte bien occuper un rôle important dans le commerce mondial.



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Publié le 24 juillet 2024

Réveil à quasiement 08h pour tous les trois. On se pose tranquillement sur la terasse en attendant le petit déjeuner : café et crèpe aux chocolats

On discute une nouvelle fois avec nos voisins de paliers : Madison, Nathan et Hélène

Ils viennent respectivement de Clermont Ferrand , Cherbourg et Perpignan et voyagent depuis bientôt un an en solo

Ils se sont rencontrés il y a une vingtaine de jours en Indonésie et ont décidé de faire un bout de chemin ensemble.

Ils n'ont pas de date de retour de prévu mais de ce que j'ai pu comprendre, ça sera le cas quand ils n'auront plus d'argent.


Je me sens assez fatigué et malade ce matin, ce qui fait que je retourne me coucher un moment. Je préfère me reposer au vue des cernes qui se désinnent sur mon visage

D'autant plus que le trek s'annonce très difficile d'après les dires de beaucoup de personne

Les mecs décident finalement de partir en scooter vers 12h faire un tour de l'île, après leur avoir dit que j'allais me reposer aujourd'hui.

A peine partis, je reçois un message du mec de l'excursion que nous avions réservés le matin même . Celui ci est annulée car il n'y a plus de place pour le trek.

Je recontacte finalement la première personne avec qui nous avions été en contact pour passer via son agence.

Après négociation, on s'en sort vraiment bien niveau tarif après près de 50 euros économisés par personne


Je retourne faire une sieste avant de partir dans le centre ville ( 30 min à pied) pour aller manger un bout.

Première fois où je me retrouve seul du voyage.

Je me pose dans un restaurant où je mange un plat pas dingue. Mais c'est souvent comme ça aussi quand tu es dans un centre touristique

Par la suite, je vais me faire masser pendant une heure dans un institut de fortune.

Ça me rappelle les bons moments du début d'année en Thaïlande où j'y allais quasiment une fois par jour.

Elle m'a enlevé toutes les tensions que j'avais dans le dos. Très agréable.

Sur le chemin retour, je passe devant un coiffeur donc je me dis que c'est peut-être le moment de rafraichir tout ça. Assez content du résultat

Arrivés en fin d'après-midi à l'hostel.

Je trouve un terrain de foot en terre battu où joue une dizaine de petits.

Je leur demande si je peux me joindre à eux. Ils acceptent et sont tout content de ma venue.

C'est assez incroyable à quel point un enfant peut parfois facilement être occupé

Dans ce cas là, il suffit juste d'envoyer un ballon en hauteur pour les divertir pendant des heures.

Ce qui est bien avec le football de rue, c'est qu'il a un langague universel et intomporel

La plupart des petits sont nuls à part un qui est très technique. Le même qui est fan de Cristiano Ronaldo.

Le plus gros, va toujours au cage ou reste défendre en faisant des fautes

Rien n'a bougé finalement depuis mon enfance.

À peine le temps de rentrer que les mecs reviennent de leur voyage en scooter

Ils ont adoré leurs journées également

Chacun se pose dans son coin avant de ressortir le soir. Nico me prend sur son scot pour aller en centre ville.

Au menu du jour: poisson au barbecue, légumes et riz qui vont avec

Pour finir, on va se prendre une petite galce au marchand du coin

On hésite entre plusieurs goûts. Donc pour éviter cela, on prend chacun une glace 3 boules

Retour à l'appartement à 23h. Je prolonge un peu la soirée avec Madison, Nathan et Hélène


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Publié le 24 juillet 2024

Réveil à plus de 08h30 pour tous les trois. Le chauffeur vient nous récupérer à 09h nous laissant ainsi un peu de temps pour déjeuner et aussi mettre toutes nos affaires propres dans nos sacs.

Du moins les bourrer à l'intérieur, car le sac devra de toute façon être refait le soir même pour savoir quelles affaires on garde pour la randonnée.

Je pense qu'on partira avec notre sac 30L et on laissera le grand à l'hôtel j'immagine

Les affaires, récupérés la veille ne sont pas vraiment lavés correctement. Je ne savais pas que c'était difficile de faire partir de la terre sur des vêtements....

Mamie, au secours, ils ont besoin de ton expertise

On est partis pour plus de 03h de voiture pour nous emmener dans le nord de Lombok, à Seranu qui sera je crois le point de départ du trek le lendemain.

Le chauffeur nous dépose dans un ATM car comme je l'ai déjà dit, rien ne se paye ici par carte.

Nico et moi retirons mais on a peut être mal calculés notre coup.

En effet, il ne doit pas nous rester beaucoup et on doit encore payer la location de la doudoune, le repas du midi, du soir mais aussi les pourboires pour les guides par exemple

En attendant, on se pose un petit peu a l'hôtel avant de sortir manger.

Les alentours sont magnifiques et ne sont pas sans me rappeler les paysages montagneux Colombien comme ceux de la ville de Salento.

Martin prend son claissique mie goreng( nouilles) pendant qu'on innove en prenant un plat bon quantitativement pas qualitativement: riz blanc, légumes avec sauce à la cacuhètes et un morceau de poulet.

Par la suite, on voit qu'il y a une cascade plutôt sympa situé non loin d'ici

On décide alors de s'y rendre à pied pour commencer à se mettre en jambe.

Une fois sur place, on rentre dans l'eau et en bon imbéciles qu'on est, on se laisse tenger d'aller sous cette cascade

Cela a le mérite de nous réveiller et de se marer.

Il n'y a pas grand chose à faire et les singes présents autour sont parfois menancants. Pas plus de risque pour nous en tout cas, on fait alors le chemin retour jusqu'à l'hôtel

Une fois là-bas, je vais mon sac pendant que les gars vont dormir pour faire une petite sieste

Je ne tarde pas trop à les rejoindre et je tombe directement dans les bras de Morphée.

Une fois réveillés, le propriétaire que tout le monde appele" le big boss " nous fait essayer du matériel

Martin loue une paire de gant, une veste et une lampe frontale

Nico une veste, des batons et des gants

Quant à moi, je prends des batons et une lampe frontale.

Demain nous partirons donc à 06hpp pour plus de 08h de marche et 2000 mètres de dénivelé positif

Le second sera un peu plus tranquille avec notamment une baignade l'après-midi

Quant au dernier jour, on a également 1000 mètres de positif pour atteindre le sommet.

Pour celui-ci, le départ s'effectuera à 02h00 du matin

La randonée s'annonce très difficile. Personnellement, je me fais aucun soucis sur le fait d'y arriver. On sera là haut.

J'appréhende juste l'état de ma jambe qui me fait mal parfois quand je marche.

Le chirurgien avait raison, ma plaque me gêne

J'essaye quand même de faire chaque jour depuis le début du voyage des exercices de gainage et de mobilité pour la renforcer

Si tout va bien, on sera sur les îles Gili le 27 au soir. Le logement a déjé été anticipé pour deux nuits ( 27 au 29)

Il n'y aura pas de myatlas pour les prochains jour. J'espère avoir le temps d'écrire un petit peu tout de même pour vous raconter ce trek

Il est bientôt 22h, les gars finissent leurs sacs pendant que j'écris ces lignes

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Publié le 28 juillet 2024

Nous sommes le dimanche 28 juillet. Il est plus de 11h et on récupère pour l'instant difficilement de ce trek.

Il a donc duré 3 jours et a été partagé avec dix autres personnes: deux catalans, trois anglais, un australien, une allemande, une tchèque et deux chinois( qui ont seulement fait deux jours)

Je ne sais pas trop comment je vais pouvoir le raconter tant il y a des détails et des moments marquants

Je vais donc essayer de faire un résumé succint de chaque jour avant d'en faire un bilan plus général




J1: Réveil à 05h30 pour tous les trois. On est conviés à cette heure ci pour pouvoir partir juste après le petit déjeuner.

Malheureusement, on est les seuls personnes prêtes. C'est le monde à l'envers en fait

Personne n'est encore présent et le petit déjeuner n'est pas encore servi.

C'est seulement deux heures plus tard qu'on va décoler de la ville de Senaru...

Au cours de la matinée, la marche s'effectue au sein de la fôret.

Il fait très humide mais au moins on est couverts par les arbres pour la chaleur.

Le repas du midi est bon mais il manque de la quantité du riz avec ce que l'on dépense.

On a acheté au préalable des gateaux qu'on rationne

La montée de l'après-midi est plus compliquée mais faisable en soi.

Aucun de nous trois ne ressent de grosses difficultés jusqu'alors.

Les porteurs montent en claquette avec plus de 30 kilos sur les épaules d'une façon déconcertante

On arrivement finalement au bord d'un lac qui a une belle visibilité sur un cratère.

Une fois sur le camp, on monte se trouver un point de vue pour voir le coucher de soleil avant de rentrer manger.

La nuit tombe rapidement laissant apparaître un beau ciel étoilé. Des étoiles filantes déferlent dans le ciel.

Peu de temps après, on retourne dans notre tente. Je pense qu'on doit se coucher à un peu plus de 21h




J2: Réveil à 06h par le guide Harris qui ne nous a toujours pas adressé le moindre mot.

En effet, celui-ci préfère s'adresser uniquement à le gente féminine. Pas très malin pour ton pourboire

Cette journée est censée être la plus courte avec seulement 06h de marche.

Une fois partis du camp, on descend sur le chemin pour rejoindre le lac en contre-bas.

La descente est TRES technique. Il y a des échelles, des trous et très peu de sécurité dans la descente.

Celle-ci ne semble jamais se finir, je me rappelle être vraiment fatigué à ce moment là

Je ne comprends toujours pas comment personne ne tombe. Perso, j'ai seulement un baton de marche depuis hier après-midi ( sur les deux loués). L'un s'est cassé hier en le plantant au sol. ...

Une fois au lac, on s'y baigne un moment. Il est assez froid mais au combien salvateur sur le moment.

A votre avis, qui sont les trois seuls personnes de tout groupe réunis à ne pas avoir pris de maillot de bain?

Et qui plus est se partage des serviettes?


J'apprends toutefois de mes erreurs passées car mon caleçon est bleu foncé, loin du blanc mis lors du trek au Pérou...

On remarche pour rejoindre des sources chaudes qui sont situés à une vingtaine de minutes. Les chaussures de randonnée étant bien sales, on demande alors au guide si on peut y aller en claquette. Evidemment, celui-ci nous dit que oui. Il oublie alors qu'on est pas Indonésiens. Grosse erreur

La température des sources chaudes est idéale. Cela nous permet aussi de laisser sécher nos affaires au soleil.

La pause est malheureusement trop courte. Il est l'heure de repartir pour une heure de marche pour rejoindre le lieu du repas.

Hormis les anglais et l'Australien qui ne nous suivent pas, on avance tous globalement à la même allure

Le repas est une nouvelle fois bon mais pas assez quantitatif.

L'après-midi, il nous faut remonter une colline avec une montée de plus de deux heures. Là aussi, on s'accroche à ce que l'on peut: rochers, arbres, bois.

Les mains sont fréquemment utilisées pour pouvoir prendre appui

Le soleil tape fortement nous laissant apparaitre de vive couleurs sur le visage, la nuque et les avants bras. Nico a même des cloques

Un beau bronzage de camionneur

On est au camp à 15h. La journée a été moins longue mais beaucoup plus intense.

Aucun chemin n'a été simple.

Chacun se pose un peu dans son coin avant d'attendre la nuit. Il n'y a pas grand chose à faire ici de toute façon.

Les tentes s'accumulent au fur et à mesure de la journée.

La nuit tombe et le froid s'installe à 2700 mètres d'altitude.

Au lit à 21h, le réveil du lendemain est prévue pour 02h


J3: La nuit a été assez courte. Je ne crois pas avoir dormi bien plus de 2h. Les nuits dans les toiles de tente ne sont pas vraiment reposantes, d'autant plus qu'on est en pente. Nico est même juste au dessus d'un caillou

C'est avec un mélange d'appréhension et d'excitation que l'on part à 02h30 ce matin

La première partie du chemin s'effectue dans le sable. Il faut donc bien prendre appui sous peine tomber et de potentiellement glisser sur des gens


Il y a beaucoup de monde ce matin ralentissant ainsi le chemin

La première étape s'effectue en une grosse heure je pense. C'est là qu'on prend notre première pause avant d'attaquer la seconde partie qui est un peu plus facile. Cela monte un peu mais assez facile comparé à ce que l'on fait précedemment

La dernière partie s'avère évidemment la plus compliqué.

On est repartis une nouvelle fois avec le sable mais c'est cette fois ci, il est bien plus compliqué. En effet, chaque pas effectué te fait reculer de deux autres

Le vent souffe parfois assez fort renforcant la difficulté à la montée

On ne semble jamais loin du sommet mais il n'est encore jamais atteint. C'est très frustrant.

Finalement, on arrive dans les premiers près du sommet alors qu'on n'est pas les premiers à être partis

Martin se pose au sommet pour attendre le lever de soleil tandis que Nico, une allemande et moi sommes en train de nous protéger du vent derrière un rocher avec une couverture de survie. On y reste une bonne vingtaine de minutes, apercevant au loin les premières leurs du soleil

Il est censé se lever à 06h20, on se lance donc tous les trois pour rejoindre Martin au sommet (2 minutes)

Là-haut, la température est insoutenable. Toutes les parties de nos corps se refroidissent et des frissons commencent à se faire ressentir.

Le soleil est malheureusement couvert ce matin mais la vue reste incroyable

Peu de temps après, on effectue le chemin retour avec beaucoup de personnes une nouvelle fois

Il s'effectue assez rapidemment puisqu'il s'agit de se laisser glisser dans le sable

Retour au camp à un peu plus de 08h. On ne sait pas pourquoi mais on attend une grosse heure après le petit déjeuner pour repartir

Il nous reste alors cinq grosses heure de marche avec des descentes à pic. Les chaussures sont remplies de sable, je vous laisse admirer l'état de mes chaussettes qui étaient blanches à la base

Nico a de grosses ampoules au niveau du talon. Quant à moi, c'est au niveau des orteils.

De plus, mes semelles se décollent et le bout de mes chaussures de randonnée est troué. Ce qui fait qu'a chaque pas, du sable rentre à l'intérieur.

Je pense parler pour tous les trois voire même pour le groupe pour dire qu'on ne prend aucun plaisir sur les derniers km

Le mode machine s'installe alors.

Au total, nous avons effectué 25 heures de marche sur 3 jours avec 4200 mètres de dénivélé posifif et beaucoup de de dénivelés négatif



La randonnée était une super expérience. Il y a avait une véritable diversité de paysages tout au long du trek

Physiquement, ça a été dur. Je n'ai rien fait jusqu'alors de comparable ou même une randonnée qui s'en rapproche

Moralement, ça a été sympa de se mettre au défi.

Ma seule appréhension était ma cheville et hormis certaines fois dans les descentes,

je ne l'ai pas trop senti

Toutefois, l'organisation Indonésienne laissait à desirer avec parfois des pauses trop longues ( jusqu'a 2h les midi). C'était compliqué de repartir ensuite.

Les repas n'étaient pas toujours copieux. On a maigri sur ces trois jours puisqu'on était largement en déficit calorique

Le guide quant à lui ne nous a jamais parlé ou attendu tout du long malgré nos tentatives.

Il a juste commencé à nous parler peu de temps avant la fin pour son pourboire.

On ne lui a rien donné car son travail n'a pas été fait.

Par contre, on a beaucoup donné aux porteurs en compensation

Il n'y a pas eu de véritables cohésion entre le groupe malgré le fait qu'il y avait des personnes sympas.

Je pense qu'on était tous fatigués pour tenir une conversation sur le " long terme".

Pour preuve, c'est la première fois que je fais ce genre de randonnées et que je ne prend pas l'instagram ou le what's app de quelqu'un


Arrivés à plus de 17h sur l'îld de Gili T après avoir pris un bateau privé ( le dernier public était à 17h).

On marche 30 min pour se rendre à notre bungalow avant de s'effronder une fois dedans

Le soir, les gars n'ont pas le goût de sortir, mangent dehors et se mettent au lit ensuite vers 22h

Quant à moi, je vais revoir les instits Suisse rencontrés à Karimunjava

On mange un burger ignoble avant d'aller boire quelques bières.

Je ne sais comment mais je parviens à tenir jusqu'à 04h du matin. Les bières ont pas mal

aidé.

26 heures d'activités sans dormir, c'est un nouveau record pour moi

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Publié le 29 juillet 2024

Réveil à un peu plus de 09h pour tous les trois dans notre petit bungalow. Il est calme, reposant et situé non loin de la villle.


Les jambes sont horriblement lourdes, faire un pas devient alors un supplice.

À côté de ça, je me sens un peu malade. C'est peut-être dû à une insolation ou aussi le fait de passer dans la même journée d'une température négative au sommet à une trentaine de degrés sur une île

Martin quant à lui se sent assez bien

Nico n'est pas aussi mieux de sa forme aujourd'hui . Je pense même qu'il est plus malade que je le suis

Difficilement, on parvient tout de même à aller prendre un petit déjeuner/repas du midi vers 13h

. Martin mange normalement en prenant son classique caramel latte et un sandwich au poulet. Il précise bien que le pain était très bon.

Je me prends un caramel latte aussi et un smoothie pour me remettre en forme

Pour compléter le tout, je me commande des céréales. Oui oui, j'ai 8 ans.

Nico prend une salade de fruits qu'il finit avec difficulté. Il prend aussi des céréales qu'il ne parvient même pas à commencer.


Retour à l'hôtel ensuite. Chacun se pose de son côté et fait une petite sieste.

J'en profite pour écrire le myatlas du mont Rinjani

En fin d'après-midi, on va à la plage avec Martin jusqu'au coucher de soleil.

Malade, Nico reste au lit

Le soir, on sortira dans la ville seulement pour manger.

Chacun de nous prendra une pizza au fromage .Je ne parviens même pas à la finir.

Je me sens toutefois mieux que ce matin. Nico, lui n'a toujours pas la forme







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Publié le 3 août 2024

Je n'ai pas pris le temps d'écrire ces derniers jours. Pas par manque d'envie mais plutôt car il n'y a pas grand chose à raconter

Les jours se suivent et se ressemblent sur cette île. On ne fait pas grand chose à part sortir manger et aller se baigner

Gili T est une île sympa où régne une belle douceur de vie. Moins traditionnelle que Karimunjava, elle présente l'avantage d'avoir une pollution sonore moins dérangeante avec l'interdiction des scooters.

Les déplacements se font donc tous en vélo, à pied mais aussi en calèche pour les plus fainéants.

Elle regorge de bars, de restaurants européens, de barbershop, de tatoueurs pour répondre aux besoins de tous. Evidemment, les prix sont plus élevés que dans le reste du pays.

Cette île devait être une étape de seulement quelques jours pour nous car elle était censé être notre point de départ pour la croisière Komodo.

Malheureusement, nos états de santé ne nous l'ont pas permis . En effet, il n'y a pas un seul jour où l'un de nous trois n'a pas présenté des diarrhées ou des vomissements.

Nico, déshydraté, a même dû se rendre voir un médecin dans un hôpital de fortune mais rien de grave

Le médecin qui l'a consulté vit véritablement dans cette structure là.

Il sort seulement de temps en temps pour boire des cafés au lait dans un magasin de téléphonie.

Nico est touché de la proximité avec ce médecin qui l'a appelé plusieurs fois " frère"

Ayant déjà son petit frère médecin, il est très fier de pouvoir compter sur un nouveau docteur dans sa famille.

Il se sent donc plus légitime à devenir médecin lui - même car deux de ses frères exercent désormais la médecine.

Martin est tout de même celui qui est le plus en forme des trois. Il a "seulement "été malade pendant 2 jours pendant ce voyage.

Quant à moi, je pense que je l'ai été une semaine.

Je reste persuadé que l'on a été à cause de cette bouteille d'eau non conforme lors du dernier jour du trek.

Aucun aliment n'est véritablement cultivé je crois sur cette île. L'importation ne doit pas aider sur la qualité et la fraicheur des aliments

Cela peut être aussi dû y à une bactérie qui est bien connue et qui se prolifère non loin d'ici : Bali belly.


En terme d'activités, on a fait un excellent massage un jour puis on est s'est rendus à Gili Meno le dernier jour pour pouvoir y faire du snorkelling par nos propres moyens.

Cela a été l'occassion pour nous de nager avec des tortues. Un moment inoubliable.

Comme je vous l'avais déjà dit je crois, Gili se divise en 3 îles : Gili T ( où l'on dort) , Gili Air et Gili Meno

La météo n'a pas été clémente pendant deux-trois jours avec de grosses averses de pluies .

De plus, on a du changer trois fois d'hostels ici en finissant dans un qui contient une piscine. Le rêve au petit matin


Les journées passent donc lentement et rapidement à la fois.

D'une certaine manière, cela nous permet aisément de comprendre que le voyage est désormais terminé

Chacun en profite alors pour recharger les batteries

Fabienne ( l'instit Suisse) a été revu quelques fois pendant ces quelques jours tout comme Quentin et Chloé, le couple avec qui on a monté le mont Bromo




C'est donc l'heure de dresser un bilan de cet excellent voyage. Comme vous pouvez vous en douter avec l'emploi de cet adjectif, ce premier voyage en Asie pour tous les trois a été une vraie réussite.

Je vais donc donner mon point de vue sans avoir réellement consulter les gars

Toutefois, des choses ont déjà été dites et je pense assez les connaitre pour avoir la légitimité de parler en leurs noms

La chose qui m'a le plus agréablement surprise ici est la diversité des paysages. Passer aussi aisément de plages à des volcans en seulement quelques heures est quelque chose d'assez rare je trouve.

Cette richesse est quelque chose que je n'avais pas trop vu jusqu'alors, hormis en Colombie.

Les plages sont d'un bleu turquoises et celle de Karimunjava sont les plus belles vus jusqu'alors avec la plage de Isla Holbox au Mexique.

En terme d'accueil, il faut dire que la réputation des Indonésiens est vraie.

Ils sont foncièrements gentils, acceuillants ouvert d'esprit bien que désorganisés et assez lents

La masse de touriste ne semble pas changer leurs attitudes ni les pertuber plus que cela

J'ai beaucoup apprécié le mélange de cultures et la tolérance des Indonésiens. C'était la première fois que je passais autant de temps dans un pays musulman et tout s'est très bien passé. L'Indonésie est d'ailleurs d'après ce que j'ai lu le seul pays musulman considéré comme démocratique au monde


Petite déception toutefois pour la nourriture. Cela reste évidemment mieux que l'Amérique du Sud où les plats des pays sont quasi tous mauvais ( hormis Argentine qui a de l'excellente viande)

J'ai trouvé les plats très peu variés, faible en terme de quantité et parfois peu savoureux.

Le mie goreng est l'un des deux plats principaux du pays . Il s'agit simplement de nouilles avec des légumes. Celui-là, c'est un peu la valeur sûre surtout pour Martin qui en raffole.

En guise de souvenir, le meilleur Mie Goreng a été mangé à Lombok sur une plage de Kuta

Le nasi goreng est aussi l'autre plat typique. Il contient du riz blanc, un morceau de poulet, quelques chips assez neutres et un pousse de soja

A l'image de la Thaïlande, le mélange sucré salé pourrait être fait pour apporter plus de saveurs

Au moins, tu sais que ce n'est pas un voyage où tu vas grossir. Les Indonésiens sont dans l'ensemble assez en forme physiquement.

J'ai rarement vu des locaux en surpoids

Les transports en Indonésie sont aussi assez fiables et pas aussi compliqué à réserver comme le train en Inde par exemple. Ils sont dans l'ensemble à l'heure .

L'offre est multiple me laissant ainsi penser qu'à l'image de la Thaïlande, l'Indonésie est un bon pays pour commencer à voyager

C'est d'ailleurs un pays idéal pour partir solo, en couple, en famille, en séjour organisé ou non

Je ne pense pas que beaucoup de pays puissent jouir de cette diversité.


Les prix sont très accessibles également. Globalement, les logements nous ont coûté entre 5-10 euros la nuit par personne en ayant rarement dépassé les dix.

Les repas sont très accesibles tout comme les activités.

L'alcool est la chose la plus chère du pays et la bière locale : la Bintang , qui n'est pas très bonne. Je crois que malgré tout, on s'y fait. Tant qu'elle est fraiche

Je ne pense pas qu'il y a une année où l'on aussi peu regardé le budget. Certes on veillit et nos budgets augmentent mais tout reste très accessible.

Pour finir, je trouve cela dommage qu'il y avait peu de choses culturelles à visiter dans les parties du pays où l'on s'est rendus.



Ainsi se termine ce myatlas en Indonésie. Il y en aura peut-être d'autres ici tant il reste des choses à visiter et des endroits où se rendre

J'espère que vous avez pris du plaisir à la lecture et au visionnage des photos

Merci une nouvelle fois aux mecs de me permettre de me créer de si beaux souvenirs en leurs compagnies. Que du love

Ce voyage a été extraordinaire

Terima kasih- Sama Sama