Asie 2023

Bienvenue à tous pour ce quatrième myatlas. Après la Thailande, le Vietnam, la Colombie et Mexique, c'est au tour de l'Inde de venir clore ces deux belles années d'aventures

Cette dernière année a d'ailleurs éte bien chargée avec la Norvège, Milan, le Mexique, Nice, Naples et Montpellier.

A chaque début d'année, je me fais une liste des lieux que j'aimerais voir. Ces projets ont largement dépassé mes espérances.

De plus, il s'agit de la première année de ma vie où j'ai eu autant de vacances avec mon ancien boulot dans un EHPAD puis grâce a l'intérim qui me permet de partir un mois sans devoir rendre de comptes. Même si c'est pas tous les jours faciles, c'est une sacré liberté qui m'est offerte.

Ce périple en Inde va donc durer un mois, du 29 novembre au 29 décembre et va être le premier voyage solo de ma vie. Projet que j'ai toujours rêvé de faire au moins une fois mais dont je n' en ai jamais eu vraiment la possibilité.

Il a donc toujours été dans un coin de ma tête et je me suis dit que c'était le moment idéal pour le tenter et finir cette année 2023 en beauté.

Ce voyage s'est donc décidé en l'espace de deux heures. Les recherches ont débuté en cherchant les destinations idéales à faire au mois de décembre : Thailande, Vietnam, Argentine et Inde.

Les deux premiers ont été fait plus d'un mois chacun l'année dernière donc je pouvais automatiquement les éliminier de mes choix.

Le troisième aurait pu être une option intéressante car on y a passé " seulement" 17 jours et que tout n'a pas éte encore fait.

Il y a plusieurs raisons qui m'ont freiné dans ce choix. Tout d'abord, le fait de l'avoir commencé avec Léo, Martin et Nico. C'est avec eux que j'ai envie de revivre la douceur de la vie Argentine, la beauté de Buenos Aires, la passion du quartier de la Boca et notre amour inconditionnelle pour Rapanui.

De plus, je n'en ai pas eu envie car il nous reste plusieurs étapes à faire en Patagonie et donc beaucoup de randonnées. Et faire des randos seul ça me chauffe pas trop.

La troisième raison est la question budgétaire. Voyager en Inde coûtera forcément moins cher qu'aller en Argentine.

Et puis quand même cette finale perdue en coupe du monde...

Toutefois, l'Inde faisait parti de mon top 5 des pays que j'avais envie de voir ( Réunion, Egypte, Inde, Chine, Iran).

Ce n'est donc pas un choix par dépit.

Ce pays m'a toujours été raconté par l'intermédiaire de ma mère à travers ses nombreuses anedoctes comme celle où on lui sentait les cheveux car les populations locales n'avaient jamais vu de femme blonde à l'époque. C'est encore aujourd'hui le pays qui l'a le plus marqué.

J'ai de nombreuses attentes vis à vis de ce voyage. Tout d'abord, celle de me prouver à moi-même que je peux réussir à voyager seul. Je veux retrouver ce quotidien du voyage où les jours et heures sont seulement conditionnées par les bus/trains.

Mais également prendre le temps de réfléchir sur des questions plus personnelles.

J'éprouve quand même de l'appréhension vis à vis de ce voyage. En effet, ceci risque de ne pas être toujours facile car il n'y aura pas beaucoup de personne sur qui me reposer.

Je vais donc devoir faire preuve de plus de rigeur et d'organisation quant à son déroulé. Il faudra donc anticiper certaines choses sur lesquelles je pouvais me reposer sur le ou les personnes avec qui je voyageais.

Il va falloir aussi être vigileant sur le danger et arnaques en tout genre.

De plus, il va falloir se créer un quotidien tout seul et savoir apprécier certaines visites différemment. C'est tout un mode de voyage que je vais devoir déconstruire et reconstuire à ma manière.

Cela va demander un peu de temps à mon avis, d'autant plus que je suis une personne qui déteste la solitude. Je dois avouer que j'éprouve une certaines appréhension vis a vis de ça. Je suis actuellement à l'aéroport et ça fait déjà 12 heures que je n'ai pas parlé. Cela commence à être long, j'ai déja presque envie d'aborder des personnes.

C'est donc un gros défi qui se dresse devant moi. Il va me permettre aussi de prendre du temps pour moi et mettre certaines situations vécues en perspective.

Quant au programme du voyage, je dirai que j'ai une vague idée de ce que je veux faire avec les principales étapes que j'ai cochées. Evidemment, je me laisse la possibilité de les changer en fonction de ce que je vais vivre là-bas. En voyage, vaut mieux priviligier la qualité à la quantité.

Je tiens d'ailleurs à remercier la mère de Martin, Véronique pour ces précieux conseils sur ce pays.

J'ai d'ailleurs prévu de passer quelques jours avec elle dans l'ashram où elle a l'habitude d'aller. Elle rejoint le pays quelques jours après moi.

Réveil à 03h du matin ce matin avec seulement deux grosses heures de sommeil pour moi et six heures sur les deux dernières nuits car j'ai travaille de nuit entre dimanche et lundi et ça m'a beaucoup décalé.

J'ai rarement été aussi fatigué que ce matin. Le check-in a été fait directement l'aéroport. Je pars donc avec une sacoche, un sac à dos et un sac à dos 70+10.

Dans ma sacoche, une pochette pour mon passeport, photo d'idendité x2 et mon e-visa imprimé. Il y aussi mes chargeurs, mes écouteurs et mouchoirs.

Dans mon sac 30L, j'ai pris l'une de mes pochettes contenant l'essentiel au cas où mon gros n'arrive pas à temps ( calecon, chausette, t-shirt), un petit sac de couchage, quelques gâteaux, un carnet pour écrire, deux livres : Pensées à moi-même de Marc Aurèle et un conte de deux villes de Dickens.

Le gros sac contient évidemment plus d'affaires : calinettes, sac poubelle , papier toilette, trousse à pharmacie et de toilette, claquette, une paire de chaussures de ville( ma paire de rando sur moi ).

Quant aux vêtements, j'ai pris un jean, un survet, un legging, deux shorts, 8-9 t shirts je crois, le plus de chaussettes et calecons possibles , un t shirt laine de mérinos, un pull, une grosse veste.

Le tout pèse 12kg et mon sac est rempli à 60-70÷ pour ainsi pouvoir ramener des souvenirs. J'ai pas voulu me blinder sur les vêtements, je crois c'est parti pour un mois en mode craspouille

Le trajet pour Francort passe rapidement, je dors à peine assis. J'ai la chance d'avoir la place côté hublo.

Arrivés là-bas, c'est 12 heures d'attente qui m'attente malheureusement. Je marche ( ou j'ère plutôt) dans l'aéroport pendant quasi 30 min à la recherche de cabines lits. Je me dis que si j'en trouve pas ici, à Francfort, berceau de Luftansa, je ne comprends pas.

Malheureusement, rien n'y fait, je ne tombe pas dessus. Je finis par me poser sur des sièges plutôt confortables. Je dors quasiment 4 heures en me réveillant toutes les 30 minutes pour éviter les escarres.

Je me lève à plus de midi un peu plus reposé. Là, je commence à péter la dalle. En marchant seulement 30 mètres, je trouve finalement ces cabines en question. Je suis un peu deg car j'aurais sûrement plus dormi et j'aurais eu un sommeil de meilleur qualité. Mais bon, c'est peut-être une manière de m'habituer au voyage.

L'après-midi se passe bien, je glande sur mon télephone, ça fait du bien. Je commence aussi à lire 2-3 choses sur l'Inde.

Parce que quand je pense à ce pays je pense à Gandhi, à Bollywood, aux vaches, aux castes, au yoga, au Taj Mahal, à la colonisation anglaise, aux anabacs de Maths hyper compliqué de Pondichéry, aux Beatles, à Apu des Simpson et à Kelly de The Office.

Je sais aussi qu'on parle de sous-continent pour décrire le deuxième pays du monde en terme de population et que je crois que l'extrème droite est au pouvoir.

Ca sera vraiment l'ocassion de le découvrir avec vous.

Départ a 20h pour rejoindre Muscat à Oman, avec 7 heures de vol. Horriblement mal calé sur ce vol, je n'ai que très peu dormi.

Les pupilles sont très lourdes, le manque de sommeil se fait ressentir. Il est 08h et j'attends mon dernier vol pour Delhi.

Je n'avais pas trouvé de vol avec moins d'escales. En même temps , réserver trois semaines en avance n'aide pas. À la base, je voulais monter sur Paris car il y avait un direct pour rejoindre Delhi. Malheureusement, les horaires de trains ne collaient pas.

C'est finalement a 14h heure locale que j'atteris à New Delhi. Il y a 5h30 de différence avec la France.

Heureusement pour moi, le visa et les valises se passent sans encombre. J'avais anticipé en demandant à un mec de l'hôtel de venir me chercher à l'aéroport pour éviter d'autres galères

Malgré les 1h de retard, il est bien ici à m'attendre avec son taxi/tuk tuk.

Je vous laisse immaginer le trajet avec un chauffeur Indien. Pas de code de la route, les voitures qui se doublent de tous les côtés. C'est à celui qui s'impose en premier. Il semble quand meme y avoir moins de circulation qu'au Vietnam.

Mon chauffeur du jour a fait encore plus fort en faisant un demi-tour sur l'autoroute car il avait loupé la sortie. Etonnement, cette sortie était un sens interdit. Ca n'arrête pas notre chauffeur qui se faufile avec une telle facililité que je ne crains pas pour ma vie. Facile.

Arrivés à l'hôtel 30 min plus tard, ce chauffeur me demande un pourboir Malheureusement, et à contre coeur je n'ai rien pour lui ce qui me rend mal à l'aise car il était vraiment cool

Une fois arrivés à l'hôtel, le gérant me donne une chambre seul ( alors que j'en avais réservé un dortoir sur booking). C'est pas plus mal ça me permettra de mieux me reposer.

Une fois le sac posé , je descends pour leur demander quelques informations. Evidemment, ils ont tous a disposition. En moins de 5 min, un mec vient me mettre une carte internet pour 1 mois au prix de 5 euros avec 1.5 giga par jour.

De plus, il accepte même de me changer la monnaie à un taux intéressant. 1 euro = 90 roupies

L'un des propriétaires me conseille alors de réserver un parcours pour les 15 prochains jours qu'il me propose tout compris. Ca couterait 500 euros pour les 15 premiers jours avec hôtel, petit déjeuner, transfert etc...

Evidemment, je refuse car je veux garder ma liberté.

Il devient alors un peu moins sympa et me dit que la chambre seul qu'il m'avait laissé dr base était seulement à ma disposition pour quelques heures et que je dois poser mon sac dortoir. Je m'execute donc.

Je pose donc mes affaires dans le dortoir de 8 lits et non de 4 comme indique booking avant de partir de l'hôtel.

Pour être hônnete, je n'ai pas vraiment de plan de prévu. Il est déja quasiment 17h et je me sens encore bien fatigué.

Je me dis que je vais aller voir un temple mais il se situe à plus d'une heure de marche selon maps donc au moins 1h30 au moins avec les conditions d'ici.

À ma sortie, je dirais que je me sens un peu angoissé. Oppresé semble être un terme plus adapté. C'est sûrement un mélange de fatigue et d'appréhension d'être seul je pense.

Mes yeux ne savent plus où donner de la tête entre le chien mort sur la route, les voitures qu'il faut esquiver toutes les 2 secondes, la mutlitute d'infimormations au m2.

Mes sens sont en éveils. Je sens un mélange de vomi et de pisse au fur et à mesure de ma promenade.

Les klaxons accompgent les vas et viens permanents de tous types de transport.

Je n'avance pas. Je préfère donc le faire à ma manière. Je laisse toutes ces sensations venir à moi avec le plus de recul possible. En gros je déambule sans but précis en essayant de me détacher de tous ce que je ressens.

Ceci m'emmène enfin dans un bar avec de la musique. C'est dans une salle insonorisé où une quinzaine de personnes sont posés pour écouter de la musique et manger. Ils me regardent evidemment bizarrement ce que je peux comprendre. Je ne sais pas non plus ce que je fais là. Mais voilà, voyager seul c'est peut- être faire des choses sans trop de réfléxions et se laisser aller.

Le chanteur du soir chante avec beaucoup de passion mais n'a pas du tout à l'aise avec le changements de musique... 3 ou 4 min d'attente entre chaque musique car il n'arrive pas à faire défiler les sons. Je ris beaucoup intérieurement.

Puis, une femme vient se trémouser sur ses sons. Elle non plus, elle ne sait pas danser. Elle est juste là pour mettre en avant ses attributs et faire en sorte qu'on lui donne des pourboirs. Je lui donne zeubi. Je paye plutôt la bière au mec à côté de moi qui est un conducteur de train bien sympa et avec qui on arrive à rigoler.

C'est pas l'ambiance du siècle mais je me laisse facilement entrer dans les musiques. C'est tellement différent de ce que je connais et je me dis que je suis content d'être là. C'est comme ca que se créer les situations.

Au même moment, je reçois un message messenger de Lara, une française de 21 ans me proposant de la rejoindre dans un bar non loin d' où je suis. Elle est accompagnée de Mélanie, une française de 47 ans qui arrive juste en Inde. Elle y retrouve son ami Indien aussi présent qu'elle a recontré au Panama.

On discute un peu sur nos vies et surtout les voyages. Lara va peut-être venir à Agra demain, elle ne sait pas encore. Elle voulait monter dans le Nord mais elle a un peu la flemme de faire un si gros trajet. Si elle ne le fait pas, elle va peut être me rejoindre demain sur Agra.

Vers 21h30, claqué, je décide de rentrer a l'auberge. 30 min plus tard, je tombe au hasard sur un petit restaurant au coin de l'auberge. Premier repas pour moi en Inde.

Des Nans bien beurrés avec un petit plat végétarien bien assaissonné et pas trop rélevés. J'avoue que j'ai encore un peu faim à la fin du plat mais la flemme de recommander prend le dessus

Je me met au lit vers 22h30

   Réveil à plus de 10h pour moi. La nuit à été compliqué pour moi car je me suis fait bouffé par les moustiques toute la nuit. C'est vers 05h que je me suis décidé d'aller prendre mon produit anti-moustique. J'ai donc rattrapé ma nuit ensuite.

Au réveil, je me rends sur la terasse pour voir s'il y a des gens de dispo pour prendre un petit déjeuner.Treshia ( l'americaine) dort encore. Shania et Lara sont disponibles et m'accompagnent dans un restaurant du coin.

Ca me fume, il y a aucune gêne dans ce voyage. La première chose qu'elle me demande au réveil  est si elle m' a reveillée durant la nuit. Je lui réponds que non et lui demande pourquoi. Elle a eu la chiasse toute la nuit et s'est levé plusieurs fois. L'enfer. Pour l'instant, aucun problème d'intestin pour moi.

    Au restaurant, elle me montre son fond d'écran et sa photo derrière son téléphone.

" It's britney beach".

  On discute un peu de nos voyages. Shaina voyage depuis 1 an et demi seul. Elle a 23 ans et compte ensuite poursuivre  en Asie du Sud- Est. Lara n'a pas de date de départ, elle va sûrement voyager pendant un an. Quelle chance.

   Je prends au petit déjeuner une spécialité locale , Aloo Paratha qui une crèpe frie avec quelques légumes et du fromage. Et comme il n'y en a pas assez, tu peux rajouter du fromage frais dessus. C'est un délice sincèrement. Je suis déja plein à la moitié du plat. Classique en voyage, je commence à perdre l'appétit.

Le plat nous est servi en plus d'une heure. Les Indiens n'ont pas l'air d'être des gens pas  pressés.  Et ils ont bien raison .Tranquilo...

J'ai donc le temps pour observer ce qui m'entoure.

   On aperçoit dans la rue des vaches circulées en toute liberté au milieu des voitures mais aussi  un homme qui escalade un poteau électrique. Je vois également beaucoup de croix gammés sur les murs des maisons ou hôtels.

Cela n'a évdemment pas la même  signification.  Ici, elles s'appellent svastika  et symbolisent la bonne augure, le bien-être mais aussi la protection. D'où leur inscription sur les murs.

   Une fois rentrés à l'hôtel , Lara me demande si on peut continuer quelques étapes ensemble. Elle ne se sent pas trop en sécurité seule en tant que femme et prefère avoir un grand homme musclé pour la protéger. Bon, elle a peut -être pas dit ça mais vous voyez l'idée.

   Pour être honnête, je crois que sur le coup j'avais pas trop le goût. Elle est hyper sympa mais je me suis dit que ça allait peut être m'empêcher de faire des rencontres ou faire des choses que j'aime. Mais ensuite, je me raisonné en me disant que c'était égoiste de penser ainsi. En soit, on se doit rien et  si je veux partir ou faire des trucs perso ça ne change rien. Ca ne m'engage en rien et je crois que j'ai perçu sa demande ainsi.

Et puis, ça aurait pas été sympa   de refuser.  Franchement, elle est regardée d'une pire manière qu'un bout de viande...

   On regarde donc vite fait un programme pour les 10-12 prochains jours. En essayant de réserver les trains, on n'y arrive toujours pas. C'est une folie ici la réservation de trains.

  Tout se fait via une application qui demande forcément un numéro indien ( ce que j'ai ). Mais c'est un enfer d'arriver à se créer un compte. J'ai essayé mais ça n'a pas été  possible. On a déjà rencontré plus de dix personnes. Personne n' a su comment faire.

    Il nous reste donc l'option bus. Mais c'est moins traditionnelle, plus long et plus chère.

Par exemple, pour se rendre à Jaipur( 5h de train), ça nous coûterait 1 euro en train et 5 euros en bus ainsi que deux heures de plus.

   Malheureusement, impossible de réserver les tickets ce matin. On décide donc de laisser tomber pour le moment .

   Treshia nous rejoint sur la terasse. On a décidé de visiter la ville d'Agra en louant un tuk-tuk avec chauffeur pour la journée.

Vers 14, on part de l'auberge pour rejoindre le fort d'Agra. Je suis assis à la place avant, mon genou a du frôler peut être 15 voitures et  30 tuk tuk en 15 minutes. C'est vraiment de la folie cette circulation.

   L'Agra Fort est un  monument politique important car il hébergait le centre politique de l'état moghol. Crée au 16ème siècle, il a été leur demeure pendant plus de 200 ans.

Chaque empereur ayant succéde l'a amménagé à sa manière. Ca se voit effectivement car certaines parties sont plus récentes.

Il est rouge car il doit simplement à la couleur ocre rouge des pierres utilisées.

Symboliquement, à chaque journée d'indépendance Indienne( 15 août), des discours sont prononcés par le président Indien en ce lieu.

   La visite est vraiment sympa et dure quasiment 1h30 je dirais. Je ne sais plus trop.

Je sors mon routard pour avoir ces infos. Pas toujours facile de le traduire aux filles en Anglais mais je vois que je progresse de jour en jour. Et Lara ne parle pas un mot d'anglais en plus. Elles étaient même pas attentives en plus. J'espère qu'on l'était un peu plus avec Martin, Nico.

   Par la suite, on se pose pour boire un chai. Chai= thé en Indien au bord d'une route

Puis, on continue notre après-midi en visitant le mini taj-mahal. Oui oui, il y en a un mini

   On l'appelle le Bibi ka Maqbara. Il s'est inspirée du Taj Mahal. "Aurangzeb fut le dernier des 6 grands empereurs moghols. Fils de Shah Jahan, le constructeur du Taj Mahal, il n’était pas voué à gouverner étant le troisième garçon. Le mausolée fut construit quand à Agra on finissait le Taj Mahal. La plus grande différence entre celui-ci et le Bibi Ka Maqbara est les matériaux utilisés. Si dans le premier seul le marbre fut utilisé, le deuxième est essentiellement fait de plâtre. Ce n’est pas qu’un simple détail mais le signe du déclin de l’empire. En effet, avec Aurangzeb l’empire a atteint son apogée territorial et après lui aucun empereur n’a su rendre sa grandeur à l’empire" 

Peu d'explications sur le routard et très peu sur internet. Au final, selon le routard il a été realisé par quelqu'un d'autre..

Je suis dans le bus et j'ai malheureusement pas assez d'internet pour rechercher....

  C'était une visite bien sympa , moins prisée par les touristes. Par exemple, dans le fort d'Agra, j'ai du prendre une quinzaine de photos avec des indiens. Au moins une cinquentaine pour les filles. Un couple a même donné son bébe pour prendre une photo avec Lara..

   Pour finir cette journée, on se rend voir le coucher de soleil derrière le Taj Mahal. Le soleil se couchant à 17h30, on a une grosse demi-heure ( si ce n'est plus ) pour en profiter.

   Le plus cool, c'est qu' on est pas nombreux pour en profiter. Et cette vue du Taj Mahal est ma préferée. Au premier plan, de la terre avec des animaux, au second la rivière Yumina et au dernier le Taj Mahal.

  Cette image représente pour moi ce qu'est le début du voyage ici : le contraste.

Je peux aussi vous montrer des photos représentant la vie ici : le bordel. Mais une forme de sérennité dans ce bordel. Ici, rien n'est surprenant.

    Retour à l'auberge à 18h. Juste le temps de discuter avec des français qu'il est déjà l'heure de manger. On n'a pas encore mangé a midi aussi. Une nouvelle fois, on se rend dans un restaurant proche car on est bien fatigués.

Je prends des boulettes de viande avec une sauce fromagère. C'est un sans faute pour l'instant l'Inde niveau nourriture.

   On se prend une nouvelle fois quelques bières pour boire sur la terasse. Ce soir, le propriétaire de l'hôtel nous rejoint avec Mathieu, un québecois avec lequel Shaina a voyagé durant 3 semaines. Ils sont en froid depuis un certain moment et ont donc arrêter de voyager ensemble.

Mathieu a 23 ans et est infirmier au Québec. Du moins, il a eu l'intelligence de ne pas commencer à bosser. Il a préféré ne jamais commencer et bosser avec ses parents dans leur camping familial, prés de Montréal.

Il a 6 mois de travail chaque année et 6 mois de vacances. Chaque année, il part donc 6 mois.

Il est vraiment sympa. Ca  me fait du bien de parler autant à un mec. Ca m'arrive quasiment jamais de trainer avec des filles. Après, on est en voyage c'est une ambiance différente. Larra me casserait peut-être les couilles dans la vie de tous les jours.

   La soirée est super. Je suis content d'avoir pu rencontrer des gens avec qui je me suis super bien entendu ici à Agra. Ca ne sera peut-être pas le cas à chaque étape.

   Karakoé, danse indou, bières. La soirée est seulement interrompu par un mariage en plein milieu de la rue . Fête à laquelle on décide donc de participer. Danse traditonnelle, je peux leur montrer à quel point mon corps entier ne sait pas danserr. Je suis sûrement même la définition de la raideur.

   Ils essayent donc logiquement de draguer les filles européennes en me séparant d'elles pour danser avec elle. Vous inquiétez pas, je vous les laisse.

   Ils dépassent les bornes quand les deux reçoivent un doigt dans les fesses. Pas à travers mais bon... ca reste un viol. Le plus triste c'est lorqu'elles m'ont racontées en remontant , elles n'étaient  même pas choqués.  Moi, si. Tu m'etonnes que Lara ne veut plus voyager seule....

   Je vais au lit à plus de 1h du matin. Je commence à écrire myatlas quand j'entends Matthieu mettre un gros chasée dans la porte et attend devant la porte, ce qui réveille tout le monde

Il cherchait Shaina qui est la seule fille qui dort dans le dortoir mixte.

Il ne s'attarde pas et referme la porte automatiquement. Au même moment, je vais voir Shaina pour voir ce qui se passe. En gros, elle lui a mis un vent et lui la kiff.

Il l'a donc harcelé de message. Franchement, j'ai eu bcq de compassion. J'ai fait ça pendant 4 mois donc zéro jugement.

Après désole Mathieu, mais le " va chier tabernac " je me suis foutu de ta geule.

   J'écris pas mal de détails comme celui-ci car je n'ai pas le temps de les écrire sur mon carnet perso.

Premier réveil dans la ville de Jaipur, capitale du Rajastan qui compte plus de 4 millions d'habitant. Surnommée la ville en rose par rapport à la couleur de ses bâtiments du centre, c'est l'une des villes les plus touristiques du pays.

   La première nuit dans le dortoir s'est bien passée. Juste le temps de prendre une petite douche que je pars rejoindre Lara sur la terrasse de l'hôtel qui fait également restaurant. En soi, chaque hôtel peut tout faire ici. Les indiens sont multifonctions.

   On part tout d'abord retirer de l'argent car ici très peu de choses se paient par carte. Quant aux retraits, le maximum est de 10,000 roupies( 110 euros).

Pour ce voyage, j'ai pris ma carte caisse d'épargne. J'aurais pu partir avec la boursorama. Ca m'aurait éviter de payer de payer l'option internationale ( 12 euros). Mais j'ai un plafond dessus de 300 euros par semaine. En soi, je ne dépense pas 300 euros par semaine ici mais sait-on jamais si il y a un soucis ou un transport qui est cher.

En étant seul, j'ai préféré jouer la sécurité.

   Un tuk tuk nous aborde. On les appelle mini métro dans le pays. Ils sont les transports qui assurent le meilleur rapport qualité/prix.

  On se rend au City palace mais on fait le choix de ne pas le visiter car l'intérieur ne serait pas dingue.  Puis, Lara n'est pas très chaude car cela coûte 7 euros. Je ne juge pas, chacun son budget.

Par la suite, on se rend au palais des vents, monument le plus célèbre du pays.Construit en 1799, le palais des Vents n'est en réalité pas tant un palais qu'une façade, puisque l'édifice n'a quasiment pas d'épaisseur. Il fut construit de telle sorte que le vent puisse y circuler. Le Hawal Mahal permettait aux femmes du harem d'observer la rue sans être vues. En tout cas, c'est vraiment impresionnant à voir.

La plus belle chose que j'ai vu depuis le début de ce voyage.

   Pour  avoir une meilleure vue, on se rend au café d'en face, le Tatoo Café pour y prendre notre petit déjeuner. Il faut y payer 2.5 euros chacun pour y accéder. En fait, cet argent là sera déduit de notre note. Ca doit sûrement être fait pour sélectionner les clients et leurs choix pour ne pas qu'ils prennent seulement un café qui coûterait seulement 1 euro par exemple. Enfin j'en sais rien , c'est la seule chose logique qui me vienne en tête.

  Au menu du jour, le classique fromage blanc-muesli- fruits frais . Accompagné d'un lassi à la mangue qui est une boisson au lait fermenté. Un pur délice.

On se quasiment deux heures tranquille à discuter et regarder ce qui nous entoure

. J'en profite pour me renseigner sur certaines choses qui m'interpellent.

   Tout d'abord, la raison du point entre les yeux. Le tika est correspond au troisième oeil de Shiva, l'un des dieux principaux de la religion hindouiste. Ce point est un symbole d'éternité et de sagesse. Il permet aussi  de connaître le statut d’une femme : il est donc rouge pour une femme mariée et noir pour une fille célibataire. 

Au moins, tu ne peux pas te tromper. Beaucoup de femmes l'ont mais un peu moins chez les jeunes je trouve. Je crois que maintenant c'est surtout un symbole d'esthétime.

  L'Inde est un pays où les coutumes/traditions dépendent de la religion.

   Il existe des systèmes de classe ou jati.Chaque Indien appartient à une jati particulière définit par ses ancêtres. Il est donc impossible d'y sortir peu importe sa valeur financière

" La première caste sont les Brahmanes qui  sont des prêtres. Ils ont le savoir et la connaissance. On dit qu’ils sortent de la bouche de Brahma, le dieu créateur de l’hindouisme. Le sari, une longue étoffe que l'on porte et avec laquelle on se drape, est de couleur blanche pour accentuer la pureté qu’ils représentent.

La seconde caste est celle des Kshatriya. Ce sont des guerriers : ils sortent des bras de Brahma. La couleur de leur sari est rouge.

Les Vaishyas sont la troisième caste : elle représente les commerçants, ils portaient des saris de couleur verte, mais cette couleur est désormais attribuée à la communauté musulmane. On dit qu’ils sortent des cuisses de Brahma. Enfin, la dernière caste est celle des artisans, qui sortent des pieds du dieu hindou, la couleur de leur sari est le bleu indigo.

La couleur et la teinture étaient jugées comme hautement impures, le bleu indigo l’était encore plus ! La couleur blanche du sari est aussi utilisée pour les veuves. Vous ne rencontrerez pas de sari de couleur noire, car c’est une couleur qui représente le mauvais œil. Le sari jaune est, dans certaines régions, porté par les femmes durant les 7 jours après la naissance de leur bébé.

Mais n’imaginez pas que la valeur financière régit cette hiérarchisation des castes. Ce sont les activités effectuées par chacune de castes qui prévalent. Ainsi le savoir et le combat sont nobles, mais utiliser ses mains et toucher des animaux, sont par exemple très impurs ! Ainsi, les Brahmanes vivent tous en dessous du seuil de pauvreté…

Les trois premières castes occupent 20% de la population, la quatrième caste représente 42 %. Les parias, autrement dit le reste de la population qui n’est pas hindoue est de 20%. Ce sont essentiellement des sikhs (communauté religieuse minoritaire que l’on retrouve dans le monde des affaires, ils portent de longues barbes et moustaches ainsi qu’un turban de couleur) et des musulmans".

Ces castes perpetuent les inégalités. J'ai toutefois regardé une vidéo disant que ce système permettait tout de même aux castes les plus pauvres l'accès très facile à la vie politique. Mais elle a pas précisé leurs poids dans le monde politique Indou

   Il y a  d'autres questions qui m'interpellent mais je n'en ai connais pas encore les réponses.

   Il ne fait pas très beau à Jaipur aujourd'hui Un peu plus de 20 degrés mais le temps est brumeux. Bien loin de l'hiver français certes.

Avant de partir, je prends une photo avec une bébé trop mignonne. Ses parents me la donne dans mes bras pour prendre une photo. A croquer

   Par la suite, on se balade dans les bazards C'est une ville très connu pour les épices, tissus et pierres précieuses. Je commence a acheter 2,3 petits souvenirs.

   On fait les boutiques pendant une heure et demi. L'avantage de voyager avec une femme...

Non sérieusement, je regarde pas mal de trucs pour moi mais je ne me trouve rien.

   Notre ballade se poursuit pour rejoindre le Jal Mahal ou palais de l'eau. Sur la route pour le rejoindre , une manifestation semble se former dans la ville.

C'est en fait les résultats des élections du Rajastan où le parti du premier ministre Modi l'a emporté dans la région . Le BJP est un parti d'extrème droite , identitaire et xénophone qui se base  sur la mise en avant de la religion Indou ainsi qu'une pression sur des minorités religieuses notamment la communauté musulmane (14÷ de la population indienne est musulamane). Beaucoup d'entre eux se regroupent d'ailleurs entre eux dans des même quartiers en dépit de leur situation économique.

   Modi est très populaire en Inde et est a la tête du plus grand parti  politique du monde avec plus de 170 millions d'habitants. Facile quand il s'agit du pays le plus grand du monde ( oui devant la Chine désormais).

Il exerce un contrôle de la situation avec une liberté de la presse quasi inexistante, une libéralisation de l'économie. Cette économie étant avantageux pour les grosses fortunes, ils rachètent ensuite les journaux pour qu'ils puissent en faire  sa promotion.

  L'Inde est un pays qui compte plus de 600 millions de pauvre et 30÷ de chomage pour les plus jeunes.

De plus, cette vidéo m' aussi appris que l'Inde est selon une étude le pays le plus dangereux pour une femme( indienne ou étrangère). 1/3 d'entre elles entee 18 et 49 ans ont déja éte agressé physiquement ou sexuellement.

Mais à part des wagons pour les femmes dans les métros , rien n'y est fait.

   Après avoir vu le temple sur l'eau, on décide donc de rentrer à l'auberge. Il nous reste encore 1 h de trajet en mini métro.

Sur le trajet, je demande à un mec dans une voiture pourquoi les Indiens crachent toujours quelque chose de rouge. C'est permanent dans les rues.

En fait, c'est du tabac qui est mélangé avec leur salive.

L'homme me tent un paquet neuf. J'ai donc essayé mais je n'ai pas aimé

   Retour à lauberge à plus de 18h30. On grignote  un petit truc et on discute avec Timo, un Allemand de 31 ans en tour du monde depuis 1 an. Ce qui est chiant avec les Allemands, bon c'est déjà que c'est des Allemands mais c'est surtout qu'ils te renvoient au fait que tu sois trop nul en Anglais comparé à eux.

   On rentre chacun dans notre chambre ensuite. C'est là que je décide de me rensigner sur la géo-politique Indienne avrc cette vidéo puis d'écrire myatlas.

   On se pose chacun dans notre dortoir jusqu'à 21h.

Puis, on se retrouve sur la terasse. Cest là qu'on fait la connaisance de Mukul, un indien de 29 ans qui est sur Jaipur pour rentrer dans l'armée. Il vit à Udaipur ( ville ou je vais aller ) et nous donne plus d'explications sur les coutumes Indiennes.

Il fait parti de la caste des Brahames mais contredit ce que j'ai dit plutôt. Les castes sont encore prédentes mais tu peux en changer. Il suffit d'aller signer un papier.

Mais seulement officiellement. Parce que sa copine avec qui il est depuis 8 ans ne partage pas sa même caste. C'est donc pour lui pour l'instanr très compliqué avec ses beaux parents. Mais selon lui, l'amour passe au dessus de tout.

   Il nous explique aussi pourquoi Ganesh est representé avec une tête d'élephant. Il estl e fils de la déese Pavarti. Son époux, le dieu Shiva était parti méditer dans l'Himalaya. Son épouse( pavarti) s'ennuyant décida de faire un bébé toute seule. C'était dans ses années un peu folles où les papas n'étaient plus à la mode.

Plus sérieusement, lorsqu'il rentra chez lui, Shiva vit un homme chez lui. Fou de rage,  Shiva coupa donc la tête de Ganesh.

Quand elle trouva son fils mort, Pavarti etait evidemment désespéré.  Shiva décida de remplacer la tête de son " fils " par la première créature qu'il rencontrera Et ce fut un éléphant.

Voilà aussi pourquoi les éléphants sont respectés comme tous les animaux d'ailleurs.  En particulier la vache qui est la mère de fous les animaux. " Il faut dire, en effet, que l'animal fournit cinq produits sacrés : le lait, le lait caillé et le beurre, côté alimentation, plus l’urine et la bouse, utilisés pour purifier, ou comme combustible."

   De manière générale, les Indiens sont végétariens.

On discute pendant 2 heures  autour d'un chai et on peut voir la différence de culture que nous avons. C'est une super rencontre humaine. La plus belle depuis le début du voyage ici.

On finit notre soirée dans un restaurant proche de l'hôtel puis par un lait salé pour la digestion.

Normalement, on le reverra quand onnsera à Udaipur.

   Je vais dormir à plus de 1h30

Réveil à 08h pour moi. Etant donné qu'on n'avait pas prolongé de suite  dans notre hôtel, mon lit a déjà été attribué. Il était pratique car prochr des toilettes au cas où.

   Je me rends sur la terasse pour boire un chai avec Aashu, le pote de Mukul avec qui je partage mon dortoir. Max nous y rejoint aussi.

   Le sac n'a pas été défait car aujourd'hui on part pour Puskhar. Lara a fait la réservation via Redbus. C'est un peu chiant car notre carte ne marche pas de suite à chaque fois qu'on veut l'a rentrer sur l'appli. Faut souvent recommencer plusieurs fois

. Sur 12goAsia, on n'a pas ce problème mais c'est plus cher.

Le trajet pour aller jusqu'à Puskhar nous coûte 1,5 euros pour 4 de bus

   J'avais pas mal entendu du bien sur Puskhar quand je m'étais renseigné sur mon programme. J'en parle à Lara et Max qui sont chauds pour venir.

  Cette ville a l'avantage d'être situé entre Jaipur et Jodhpur ce qui est parfait pour couper le trajet. Elle compte seulement 20,000 habitants et est assez prisé par les backpackers pour son ambiance assez chill.

Elle était dans les années 70 le rendez vous des hippies du monde entier.

Un peu dans l'ambiance de Pai en Thailande en plus spirituelle

Ca va donc  être ma première étape tranquille de ce voyage et j'en suis bien content. Je ne sais pas du tout combien de temps on va y rester, 2 ou 3 nuits. Si on en reste 3, je devrais sûrement éliminier l'étape Bundi

   Le trajet en bus se passe plutôt bien. On y retrouve Manuela, une allemande de 32 ans avec qui j'avais parlé dans notre auberge à Agra.

   Arrivés à plus de 13h à Puskhar. 20 minutes de marche pour rejoindre notre hôtel, le Nasmate Hostel. Ce sont de petites cabanes en bois dans une installation avec beaucouo de végétations, propice à la détente.

   Après un bon repas partagé tous les 4, on décide d'aller se poser chacun de notre côté. Je décide de prendre le livre de Marc Aurèle mais je m'endors automatiquement à la première page. Je pense que je ne me rends pas compte que je suis fatigué car je suis stimulé sans cesse. Mais pour dormir comme ça, à l'instant même où je ferme le yeux, ça en dit lont. Et ca m'arrive que très rarement.

   Deux heures plus tard, je me réveille et non sans mal d'un coma.

Lara me propose de faire un cours de streching. J'accepte sans vraiment savoir ce que c'est. En gros, c'est des

étirements. Avec ma souplesse légendaire, j'ai bien galéré. On a fait 15 min et on a prévu d'en refaire le lendemain .

  Petite douche avant de se préparer pour voir le coucher de soleil.

Lara met vraiment sa vie à se préparer. Faut donc se dépêcher pour rejoindre le lac.

    Beaucoup de monde sont regroupés autour du lac qui serait l'un des 5 lacs sacrés d'Inde. 52 gats ( escaliers) bien délimités selon les castes plonges dans ses eaux sacrés. Une immersion dans ce lac permettrait de purifier l'âme le corps. Selon la légende et le routard, un roi aurait un jour plongé sa main dans le lac. Atteint de vitiligo, celui-ci aurait été directement soigné. Depuis les gens y viennent pour soigner leur maux. Envoyez y Edouard Philippe mais noyez le au passage

   En tout cas, Puskar semble être une ville où la spiritualité est omniprésente.

Puis, on assite pendant deux heures à une céremonie qui ne va pas me laisser indifférent.

Des murmures surgissent de tous les coins de la ville, le tambour qui sonnait depuis plus de deux heures s'arrêtent à ce moment là. De la musique surgit de part et d'autre du lac.

     Pour commencer, je pense qu'il faut savoir comment différencier l'hindouisme et le bouddhisme. Les deux viennent d'Inde et ces deux croyances croient au Nirvana, c'est à dire  la fin de tous désir pour l'homme atteint par un état de béatitude qui mettrait fin à la réincarnation. Ils croient aussi au karma .

La principale différence est  que Bouddha est une personne physique et un messager de paix alors que Brahma ( le dieu des Indiens ) n'est pas une personne physique.

  Brahma, Shiva et Vishnu sont les 3 principaux dieux. Brahma est le créateur, Vishnu le conservateur et Shiva le déstructeur. Mais il y a plein de dieux et de déesses dans leur religion. Beaucoup de membres d'une même famille ne vénèrent pas le même dieu et c'est bien toléré. Plusieurs concepts définissent la vie des hindous :" la Loi Eternelle et Naturelle, l’ordre naturel du monde. La notion de divinité n’est pas forcément incluse dans cette définition. La place et le rôle de l’homme dans le monde sont censés devoir se conformer à cet ordre naturel. Ainsi, chacun doit-il suivre son propre dharma (swadharma). S’écarter de cette ligne de conduite amène au désordre et au chaos social.Un autre concept gouverne la vie de tous les Hindous : c’est le karma. Ce terme dérive du sanskrit et signifie action. Dans le monde manifesté où nous vivons, toute action (cause) engendre une conséquence (effet). C’est une loi mécanique, Chacun est responsable de ses actes. Seule sa responsabilité est en cause. Par exemple, une maladie incurable n’est pas le fait du hasard, de la malchance ou d’une responsabilité externe, mais la conséquence d’un karma passé".

   Ce n'est pas encore très clair pour moi et j'ai du mal à tout assimiler. Par exemple, il y a une difference entre  braha et brahman mais je ne la connais pas. Malheureusement, un mois en Inde ne me suffira pas pour tout comprendre. C'est pour cela que j'aurais aimé prolonger mon voyage ici mais je n'ai malheureusement seulement un mois de e-visa. A moins que je fasse l'aller retour Népal- Inde pour revenir un petit moment. J'ai vraiment envie de mieux connaitre ce pays en profondondeur et d'assimuler ses coutumes.

   Par exemple, on assiste par la suite à  une cérémonie  où de nombreux indiens manipulent  le feu avec une torche, les tournant dans les sens des aiguille du montre

. Peut être pour célebrer la fin de la journée. Cela reste assez flou pour moi encore  mais je suis vraiment rentrer dedans. Certaines musiques peuvent sincèrement de faire rentrer en trans.

  Vers 20h, on se rend dans un restaurant boire quelques bières et pour manger. Je préfère prendre du riz masala. Mais même sans faire exprès, j'ai pris le riz le plus épicé.

On passe une super soiree avec Manuela, a pote Allemande, Max Lara et moin

Retour dans notre havre de paix à plus de 00h00.

Réveil à plus de 08h ce matin. La nuit s'est encore très bien passée.

Je me lève pour écrire le myatlas de la veille puis écrire une partie de mon carnet. C'est cool de pouvoir écrire certains ressentis plus personnelles. Manuela et Max vont au yoga à 10h. Je vais éviter pour ce matin car j'ai eu ce matin quelques petits problèmes d'estomac. Lara a pas le goût non plus car elle attend de prendre son petit déjeuner.

J'avoue que même sans problèmes d'estomac, j'avais pas trop le goût de m'y rendre. C'est sûrement à cause du jus à la pastèque d'hier.

Il fait beau ce matin à Puskar , au moins 25 degrés je pense. Le temps s'écoule lentement, la vie est douce au Namaste Hostel.

Petite séance de streching pour finir la matinée. Lara est animatrice dans des hôtels en France et à l'étranger et a l'habitude de donner ce genre de cours.

Je me sens vraiment bien après la séance.

Je vais finalement prendre une douche à quasiment 12h avec encore de l'eau froide. Depuis mon arrivée ici, j'ai seulement eu une douche chaude. C'est comme ça, on s'y fait. Après à 2 euros la nuit, je vais pas aller chipoter.

C'est vraiment le pays le moins cher que j'ai fait jusqu'alors. J'ai du depensé moins de 200 euros en 9 jours , enfin je pense. Et c'est a chaque fois les bières qui nous coûtent le plus chères.

Je pense honnêtement que si tu es en galère, tu peux t'en sortir à moins de 15 euros par jour/personne tout compris.

Puis, les filles essayent de refaire les réservations pour le train le lendemain. Elles y passent chacune plus de 45 min.

Pendant ce temps, je mange.... Je préfère même pas réessayer, ca m'avait tellement pris la tête la première fois.

On ira peut être les réserver dans une station de bus. Mais c'est un enfer apparemment et ils ne veulent pas trop aider les étranger.

Si elles n'y arrivent pas, on se rendra peut-être à la gare pour y réserver directement les trajets . Mais, on a eu beaucoup de mauvais retours là-dessus encore. Ils ne seraient pas vraiment patients avec les touristes.

Si on peut prendre le train, sinon on prendra le bus

Finalement, le gérant de l'hôtel y arrive et nous réserve des tickets de trains pour Jodphur pour demain à 14h. On est dans " en sleeper class", ce qui n'est pas la pire des classes pour le train.

Par la suite, je mange avec Max et on se fait une petite séance de duolingo. Max apprend le français et moi j'essaye de m'améliorer en anglais. Sur la photo, vous pouvez voir la liste des mots que je connais pas.

On décale de l'auberge à finalement pmus de 16h pour faire un peu de shopping. aujourd'hui.

J'avoue que je n'ai pas envie d'en faire donc je me cale au niveau du lac pour voir le coucher de soleil. J'en profite pour appeler PA.

Par la suite, je retourne à l'auberge. Je me sens fatigué ce soir, je préfère rester tranquille. Je vais bien parler à un Indien de 20 ans de Mumbai puis à Max. Le soir, je suis avec Nico au télephone. Je me couche à plus de 02h

Ce n'était pas la journée la plus productive du voyage. Mais voilà, je préfère écouter mon corps parce que je me sens fatigué.

Réveil à un peu plus de 08h. La nuit s'est assez bien passée. Le problème est plutôt le dortoir en lui même. T'es quand même dans une chambre de 10 lits avec zéro aération. Je vous laisse immaginer l'odeur qu'il y à l'intérieur. J'ai toutefois fait des efforts pour la communauté en laissant mes chaussures de randonnée dehors. En plus de ça, l'oreillet n'est pas confortable, le matelas est dur. Ah oui, il n'y aussi pas de draps. C'est en écrivant ces lignes que je me rends que je suis actuellement en caleçon et torse nu dans mon lit. L'eau du robinet ne marche pas et il n'y a évidemment pas d'eau chaude. Je crois que je m'y suis fait à ça par contre.

Si je dois noter l'auberge ça sera un 5 sur 10. L'emplacement est pas mal, ce qui sauve la mise. En effet, il n'est pas très loin de la veille ville à pied.

C 'est une ville de moins de 2 millions d'habitants qui est la deuxième ville du Rajasthan. Surnomée la " ville bleue", c' est également la ville Indienne qui est le plus ensoillée à l'année.

C'est aussi la ville qui compte le plus grand nombre de pourcentages de miliraires avec 10÷ des hommes de la ville engagés. Ceci est dû à sa proximité avec le Pakistan et les tensions entre ces deux pays.

Jodphur a plutôt une bonne réputation d'après certaines rencontres qu'on a pu faire

C'est vers 10h qu'on quitte l'auberge.

Après une petite demi-heure de recherche, on trouve la terasse tant attendu pour le petit déjeuner. Juste le temps d'admirer le fort qui surplomble la ville et ce bleu clair qui se dessine sur certaines maisons.

Au menu du jour, c'est un peu mon classique ici. Mon mango lassi accompagné d'un bol de fruits( banane, papaye) et ses céréales. Pas de fromage blanc mais ça reste très bon et surtout bien consistant. J'ai du mal à finir le repas.

La vue est superbe mais le soleil tappe fort aujourd'hui. Il fait plus de 30 degrés dehors, un chaud assez sec en plus.

On discute du programme d'aujourd'hui et des prochains jours.

Une chose est sûr pour moi, j'ai décidé d'aller dans le sud de l'Inde plus ou moins une semaine pour aller à la plage. Voyager nécessite de faire des choix ou des compromis.

En choississant d'aller dans le sud, je fais sûrement le choix de laisser de côté la ville de Varanasi, qui était peut être l'étape que j'attendais le plus. Parce que je pense finir mon voyage et peut être passer mon Noël dans le achram avec Véronique près de Risikech. Il faut d'ailleurs que je l'avertise de mes changements de plan.

À la base, je devais être le 15 dans le Nord. Finalement, je serai sûrement dans le sud à ce moment là

Concernant le programme de la journée, il n'y en a pas vraiment. Il n'y pas énormément de choses à faire dans cette ville, comme dans beaucoup de villes Indiennes. Du moins, pas énormément de choses " classiques" à visiter . Mais il y a toujours moyen d'en profiter autrement.

Par la suite, on se ballade dans le bazard qui ressemble celui-ci à ce que l'on peut trouver dans les pays maghrébins. Je m'y ballade seumement avec Lara. Max et Manuela sont partis retirer de l'argent . C'est cool de pouvoir passer des moments seulement tous les deux. Voyager à un plus grand nombre limite en fin de compte le développement de certaines relations ainsi que d'autres rencontres. Elle me dit d'ailleurs à ce moment là que ca lui manque de ne plus être qu" avec moi". Je suis aussi assez d'accord.

On s'achète tous les deux du thé en guise de souvenir.

Puis, le groupe se reforme pour se rendre dans la veille ville bleue. C'est un gros quartier étonnemment pas fréquenté par les touristes.

Silencieux, il y a beaucoup de ruelles étroites. De nombreux locaux nous abordent pour des photos, ou pour faire quelques partis de criquets. Je commence à lancer quelques balles avec des petits dans la rue.

Puis, on met sur mapps l'adresse du fort pour nous y rendre et passer peut-être deux heures là-bas avec le coucher de soleil.

Il reste cinq minutes avant notre arrivée au fort. Je suis interpellé par un panneau près d'une guesthouse où il est marqué" c'est trop de la balle". La femme me voyant sourire, elle nous propose de venir boire un coup.

À ce moment là, j'avais un bon pressentiment sur ce lieu. J'insiste donc pour qu'on s'y pose.

Une fois installés sur la terasse, on profite de la super vue qui nous est offerte. Entre le fort d'un côté et la ville bleue de l'autre, j'ai l'impression de voir tout le charme de la ville en un endroit.

Les autres sont assez chauds pour un chai. Pour moi, là, c'est bières obligatoire dans un endroit comme ça.

À peine le temps de discuter qu'on voit un mec monté les escaliers en disant " alors il parait qu'il y a des francais qui boivent de lq bière". Il s'appelle Tim, a 22 ans et vient de Clermont-Ferrand. Il a quitté ses études est n Inde pour une durée indéterminée. Par exemple, il a passé 25 jours à Puskhar et est depuis 12 jours ici.

Il est " vendeur " de certains vêtements qu'il fait avec les gens de l'hôtel

Mais concrètement, il fume des joints toute la journée avec le personnel de l'hôtel. Ceux-ci ont l'air de vraiment beaucoup apprécié sa compagnie. Des petits dans la guesthouse ou dans la rue crient son nom pour qu'ils viennent jouer. C'est le cas de " Mafia", petite de 10 ans qui lui dit en permanence " oh tim tu veux quoi ?". Et il lui répond de même, et c'est ça environ 50 fois par jour.

Il est accommagné par un autre Indien qui lui m'a fait pleurer de rire. Il a 21 ans depuis plus de 18 ans selon ses dires et bosse dans l'hôtel.

Il parle un petit français et a surtout a une grosse connaissance de la musique française. Après, passé de JUL à Claude François je n'étais pas tout à fait prêt.

Ces expressions sont à mourir de rire. Il conclut chacune de ses phrases en disant " pas de problème", ou " Tranquille Emile", " De rien Lucien ", " t'inquiète fréro". " c'est trop de la balle"

En soi, c'est juste des expressions. Mais c'est dit avec une telle spontanéité et gentillesse que ça en devient drôle.

Le temps passe, les discussions filent. On prend rapidement la décision de ne pas aller au fort car on a plus assez de temps jusqu'à la fermeture. On était quand même à 6 min à pied...

Mais le plus important, c'est de savoir juste profiter des bons moments. Et avec quelques bières, des petites choses à grignoter on peut rester encore longtemps.

Le coucher de soleil derrière le fort donne un beau reflet orangée sur les maisons.

Par la suite, partie de criquet à 20h dans la rue juste avant le repas. Je suis quand même entrain de jouer avec des gamines de 5 ans mais aussi une grand mère et deux mecs d'une cinquentaine d'année.

Je me dis alors que ça serait très compliqué en France de vivre ça. Loin d'être un boomer, c'est juste un constat où j'ai connu que trop peu de fois ce genre de moments d'échanges en France.

Je me dis aussi que ce genre d'expériences comme vit Tim me manquent. J'aimerais désormais me trouver un endroit, y rester une quinzaine de jours le temps de t'imprégner des locaux, de leurs coutumes et habitudes. Et surtout de créer des liens forts avec eux. Mais pour cela, il faut avoir du temps. Et ça, je pense que je peux le trouver.

On y part finalement à plus de 00h00. Le tuk tuk nous dépose à notre auberge.

L'odeur est encore plus insupportable que celle du matin.

Réveil à 07h30. Réveillé par un indien et par sa routine quotidienne. Il s'agit de se lever de la manière la moins discrète possible. Puis, il faut se rendre vers le lavabo qui si situe à environ 2 m de là ou tu es. Il faut rester concentré pour aller chercher au fond de ses poumons tout ce que tu peux évacuer. Certains appelleront ça des crachats, je pense plutôt que c'est une manière diabolique d'évacuer certains péchés.

En tout cas, l'Indien de ce matin a du soulager son âme. Peut-être pas suffisamment puisqu'il a continué dans la douche.

Cela a le mérite de nous réveiller tous les 4 en riant. Et je ne pense pas qu'il y a meilleure moyen de commencer une journée.

Après une bonne douche froide des familles, je me rends sur la terasse avec Max.

On commence alors à apprendre certaines capitales des USA. Pas facile je dois avouer, j'aurais pensé en connaitre plus. Max me demande si je connais un poème en français. À part peut-être demain dès l'aube dont je connais certains vers, je lui réponds alors que non.

A ce moment là, il m'en sort un et en français s'il vous plait.

" Mignonne, allons voir si la rose

Qui ce matin avoit desclose

Sa robe de pourpre au Soleil,

A point perdu ceste vesprée

Les plis de sa robe pourprée,

Et son teint au vostre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,

Mignonne, elle a dessus la place

Las ! las ses beauteés laissé cheoir !

Ô vraiment marastre Nature,

Puis qu'une telle fleur ne dure

Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,

Tandis que vostre âge fleuronne

En sa plus verte nouveauté,

Cueillez, cueillez vostre jeunesse :

Comme à ceste fleur la vieillesse

Fera ternir vostre beauté."

Je dois avouer que je suis impressionné par sa diction mais également par sa mémoire.

Son père avait l'habitude de lui en chanter quand il était jeune. Il a donc conservé cette amour de la poésie. Mais aussi cet amour de la littérature/musique française

Lara nous rejoint par la suite. J'écris quelques pages sur mon carnet avant de prendre quelques minutes le soleil sur un transat.

On n'a pas encore regardé ce qu'il y à faire dans la ville d'Udaipur. Surnommé la ville blanche, elle fait parti des grandes villes du Rajasthan même si elle est moins peuplée que Jodphur ou Jaipur.

Le Rajasthan n'étant pas, quant à lui, l'état le plus peuplée du pays. Le plus est celui qui contient la ville de Varanasi avec plus de 200 millions de personne.

Udaipur a été élu plus belle ville d'Asie par un journaliste il y a bientôt 20 ans. Elle est connue pour être la ville des lacs et a donc une dimension romantique pour les touristes locaux ou étrangers. Beaucoup s'y rendent pour célebrer leurs mariages/anniversaires sur l'un des palaces du lac. Celui ci est artificiel d'ailleurs. Shakira y a fait so anniversire il y a deux ans par exemple.

On part de l'hôtel à plus de 11h en sachant seulement qu'il y a le city palace à voir.

Sur le chemin, je trouve un ATM pour retirer de l'argent. Tout en sachant que je peux retirer seulement 100 euros au maximum.

Le mieux en voyage est de prendre assez de liquide pour éviter les comissions des banques. Mais j'évite à chaque fois de prendre plus de 100 euros par peur des vols.

Je crois que j'ai 4 retraits autorisés sans frais avec l'option internationale. Donc plus qu'un .

On tombe par hasard sur un temple en rénovation qu'on décide de visiter. Je ne sais pas si je l'ai dit mais ils sont tous gratuits dans le pays. Le temple de Jagdish, dédié à Vishnu est le premier temple où je vois autant de fidèles. Ceux-ci sont assis par terre, les jambes croisées suivant le tempo du tambour.

Selon la légende, le temple de Jagdish aurait un pouvoir surnaturel. Il renfermerait une dalle possédant la capacité magique d’atténuer différents maux. Les douleurs de certaines parties du corps s’apaiseraient, voire disparaîtraient, au frottement contre la dalle.

Par la suite, on a une grosse dizaine de minute pour se rendre au city palace. Avant d'y entrer, on s'asseoit pour manger dans un stand de street-food . C'est le deuxième depuis notre arrivée ici. ( le premier à Ambert )

Je prends des samossas que je trempe dans une sauce légèrement épice. J'accompagne ceci avec un Kulhad Lassi qui est absolumement un pur délice... C'est donc du lait fermentée, de la pistache et du safran. Je pourrais boire ça à longueur de journée sérieusement. Après, j'adore tout ce qui tourne autour du lactose.

Le city place est installé sur la rive est du lac Pichola, le City Palace d'Udaipur et a été construit il y a environ 400 ans. Il est considéré comme le plus grand complexe royal de l’État du Rajasthan. Le palais a été construit à l'époque de la création de la ville d'Udaipur, par le Maharana Uday Singh et ses successeurs en 1559. Les Maharanas vivaient dans le palais et administraient leur royaume. Les légendes racontent que l'année précédente, alors que le Maharana Uday Singh était sur un sentier de chasse sur les collines d'Udaipur, il rencontra un ermite qui méditait au sommet de la colline. Il conseilla au Maharana de construire un palais à l'endroit même où il méditait. C'est ainsi que le complexe du palais a été construit ici, au sommet d'une colline, offrant une vue impressionnante sur la ville.

Il y a beaucoup d'hommage aux miliataires avec notamment un musée des armes. En effet, Udaipur n'a jamais éte envahie malgré de nombreues attaques par les étrangers.

La visite est sympa et assez précises

encore une fois. Il n'y a pas d'audioguide aujourd'hui

On en apprend un peu plus sur les animaux sacrés de l'Inde. Le tigre représente le pouvoir de la femme, l'élephant la bonne fortune. Le chameau représente l'amour.

La paon, quant à lui représente la paix. Symbole de l'Inde, il apporte protection et firtilité. Dans la mythologie, ces animaux sont assurent les déplacements de l'un des fils de Shiva

La visite dure au moins de 2h. J'ai beaucoup aimé la salle des miroirs ainsi que les différents points de vue sur la ville.

Elle semble aux premiers abords etre une fille reposante. Toute proportion gardé évidemment, on est en Inde.

Une fois le City palace terminée, on traîne un petit peu dans certains stands de souvenirs. Mukul, le mec qu'on a recontré à Jaipur avec qui on avait mangé au restau nous appelle à ce moment là

Avant de s'engager dans l'armée, il travaille dans la sécurite dans l'un des palaces de la ville.

Pour ce soir, on a prévu de se retrouver au niveau du point de vue de la ville.

Lara prend sur le chemin un jus fabriqué avec seulement de la canne à sucre. Evidemment, c'est trop sucré et pas très bon.

On marche 45 min pour s'y rendre. Il n'y a que très peu de déchets ici, les routes sont assez bien amménagés. Il y a pas mal de verdure ce qui n'est pas pour nous déplaire. Clairement, on peut voir la différence de budget.

On monte en télépherique car on on arriverait sûrement trop en retard à pied.

La vue est vraiment belle avec la verdure au premier plan, le lac au second et les montagnes au dernier.

On y reste au moins une grosse heure avant de redescendre avec Muluk.

Il connait un snack pas loin où on oeut grignoter. Ca sera donc le deuxième fast food de la journée, c'est inédit.

On partage une pizza, des paratha, quelques sandwichs au légumes.

Puis une petite glace en désert.

Vers la fin du repas, Muluk me dit qu'il a un cadeau pour moi. Tout excité par la surprise, je me demande ce que ça peut-être.Il sort de sa poche un gros carré noirâtre. C'est de l'oppium.

Il me propose d'essayer en disant qu'à petite dose cela a les mêmes effets que la drogue, genre relax.

Après avoir refusé, je vois qu'en fait il la glisse juste au niveau de la langue et boit un peu d'eau.

Je lui demande alors ce qu'il risque si il est pris avec de l'oppium ou d'autres drogues d'ailleurs. C'est la prison à vie

Il souhaite encore comme à Jaidpur nous inviter. Il nous redit aussi qu'il se marrie normalement l'année prochaine et qu'il veut qu'on vienne . En soi , les Indiens c'est comme les arabes mais à un niveau supérieurs( plus m'as tu vu et plus fier je dirais aussi ). Tout le monde peut-être invité.

Moi je suis chaud en tout cas.

Il doit rentrer car il doit voir sa famille.

Il nous négocie un tuk tuk comme il a négocie le pris du repas. Et ça marche

Le soir, on se pose sur la terasse tous les 4. On réserve nos billets d'avion pour après- demain pour aller à la plage a Goa. Malheureusement, il y avait aucun trajet en bus et c'était 3 jours de trains...

Le plan est de passer une grosse semaine à la plage tous ensemble. Puis, nos chemins vont se séparer à ce moment là. Je volerai vers le Nord du pays pour aller passer les fêtes près de Rijikesh

Au lit à 01h00

Réveil un peu avant 08h ce matin. Je traîne sur mon téléphone avant de monter sur la terasse écrire mon carnet perso.

Un petit café au lait accompagne mes écrits

Habituellement, je fais parti de la team café noire mais bon le café n'est pas assez bon pour ça ici.

Aujourd'hui va être une journée  transport. Ca sera sûrement la seule du voyage.

Comme vous l'avez remarqué, il y a  eu que très peu de temps de transports pendant ce temps.

J'ai priviligié faire des étapes dans la région du Rajasthan qui sont des étapes qui peuvent paraitre incontournables pour avoir un premier aperçu du pays.

Du coup, les temps de trajets sont plus courts car tu restes dans la même région.

Par contre, quand tu veux te déplacer dans le pays et aller plus loin que cela, tu dois forcément prendre l'avion. Et ça m'embête quand même. Outre l'impact écologique, tu perds  de la saveur dans le voyage backpack en utilisant ce moyen de transport.

Mais si tu veux visiter le pays de la bonne manière et prendre ton temps, cela te prendrait quelques mois. Ou y revenir plusieurs fois.

Et il y a deux  règles d'or ici : prendre son temps et vivre au jour le jour. Après en avoir discuté avec Manuela, elle  rajoute même " pas de plan est le meilleur plan ".

  En tout cas,  j'adore ce voyage. Je n'ai pas la force de dresser un premier bilan ce soir.  Mais je dois dire qu'il y a quelque chose qui me turlupine.

Voyager en Inde seul est je trouve une évolution dans ma " vie de backpacker". Malheureusement, j'ai l'impression parfois de ne pas assez en profiter

Je veux de plus en plus rester dans un endroit et me sentir imprégné avec celui-ci. Je veux me sentir chez moi dans une ville comme je me suis senti chez moi à Buenos Aires par exemple.

Je veux savoir appréhender les rues, me déplacer sans GPS.

Je veux rencontrer des habitants et vivrent comme eux. Je crois que je suis un peu fatigué de changer souvent d'endroits.

J'ai peut-être besoin d'un voyage sur le long terme.

   Un peu avant 11h, on part de l'hôtel en tuktuk pour rejoindre ce qui ressemble à une station de bus.

En effet, on prend un bus jusqu'à Amnebat qui dure 6h. C'est l'endroit où l'avion était le moins chère ( 30 euros )

Je dors la plupart du trajet. J'écris aussi le myatlas de la veille

   On marche 1km pour rejoindre l'aéroport. Une fois là-bas, une dizaine de personnes me demandent une photo en l'espace de de deux minutes. Mais cette fois ci, je trouve que c'est dénué d'émotions. J'accepte une photo pour une personne. Les autres suivent le mouvement et s'approchent de moi.

La main lévée pour prendre un selfie, je ne trouve pas qu'il soient heureux par la rencontre. Cette fois-ci, c'est comme si il voulait juste prendre la photo pour dire qu'ils ont leur photo avec un étranger.

Je me sens un peu comme une superstar lassé de prendre des photos avec des groupies.

La notoriété commencerait elle à me rendre aigri ?

  On a pour l'instant aucun plan pour les prochains jours. Goa étant une région, il y deux parties apparemment cools : le Nord et le Sud.

Sauf qu'en arrivant à 23h, il n'y a pas de bus pour se rendre dans le sud.

En soi,on pourrait prendre un taxi, lâcher 10 euros chacun et nous rendre direct à l'hôtel. Perso, ça me fait rien, j'aurais largement les moyens de le faire

Mais il faut savoit composer en voyage avec un petit budget.

C'est un peu une règle informelle. Par exemple, Manuela fait chaque soir ses comptes de sa journée pour savoir combien elle a dépensé ( quand je vous dis quelle est des fois rigide). Pour moi, c'est dans l'extrème. Je rappelle quand même qu'elle est pharmacienne à Munich...

Mais elle a voyagé un an et ne voulait pas le

dépasser. Ca se respecte. Je le respecte.

    On prend donc un airbnnb près de l'aéroport. Le logement est moins cher et le mec de l'appartement vient nous récupérer gratuitement à l'aéroport

Demain est un autre jour. Nos plans vont sûrement évolués.

Peut-être même que le groupe va se séparer. Moi, perso je veux juste là un endroit dans une plage à ne rien foutre de la journée et à siroter des lassi.

Je crois que Lara qui a un visa de 1 an veut rester dans le Nord pour faire la fête. On va peut être se séparer à ce moment là

Réveil à 09h ce matin. La nuit s'est bien passée et on partage le dortoir seulement pour nous.

Je traîne sur mon télephone avant d'aller sur la terasse pour écrire le myatlas de la veille

Une fois fini, je les rejoins dans la chambre et on fait une petite séance de scretching.

Ca reste compliqué car je reste raide mais au moins je connais les mouvements désormais.

Les filles veulent faire une machine aujourd'hui, comme un peu tous les jours j'ai l'impression.

Je regarde si j'ai aussi des affaires à mettre. Mon sac de linge sale est remplie, aucune paire de chaussettes propre, 1 calecon restant qui va aussi servir de maillot de bain.

C'est décidé il est donc temps pour moi aussi. En Inde, ils proposent souvent de laver les habits à la pièce. 5 centimes pour les chaussettes, 10/15 centimes pour calecon et 20 centimes pour les grosses pièces.

Je déteste faire ça car ça m'oblige a fouiller dans mes affaires et les compter individuellement.

On est tous du même avis et on cherche donc ( et pas aisément) une machine qui prend en compte seulement les kilos.

La mienne pèse 3 kilos aujourd'hui. Je pourrais récupérer mes affaires à partir de demain midi. Cela me coûte 3 euros

Puis, on se rend dans un restaurant pour prendre notre petit déjeuner/repas du midi. Et si vous me connaissez, c'est le classique fromage blanc/fruits. Encore un délice.

Pendant le repas, on parle aussi à un sud africain d'une cinquentaine d'années. Il traverse le Népal et l'Inde en moto

C'est donc un biker et a le look qui va avec. Débardeur blanc, grosse barbe et cheveux longs, il écoute du rock en fumant un joint.

Pas très respectueux quand des gens déjeunent à côté. Comme les clopes d'ailleurs

Ca me fait rire parce que je disais hier aux fille que je n'avais jamais rencontré une personne que je trouvais charismatique dans ma vie. Peut être mon prof d'économie en terminale par son autorité naturelle mais c'est tout.

Je ne savais pas identifier ce ressenti avec une personne.

C'est chose faite désormais.

C'est encore une belle journée qui se profile sur Arambol, où les journées semblent être douces. À l'image de Puskhar, c'est un repère de hippies.

Vous croisez donc un peu de tout les looks dans la rue. Entre le faux Bob Dylan mal rasé, les bob marley Américains ou les filles tatoutées de la tête aux pieds, je me dis que je fais peut-être tâche avec mon t shirt de Sainté. Ou du moins, je ne suis pas implanté dans le décors.

La météo est bonne. Il fait 25 degres mais ce n'est ni sec ni humide. Juste la légère brise qui te permet de respirer.

On s'y sent bien et on décide de replonger d'une nuit ici.

Pour voir les alentours, on décide donc de louer un scooter.

Lara en conduit un chaque jour, Manuela en a déjà conduit. Max ne l' a jamais fait.

Quant à moi, vous vous rappellez peut-être de ma conduite à scooter où je suis tombé la première fois en Thailande.

Ca a laissé des traces dans mon esprit je dois avouer.

Etant de nature assez peureuse pour ce genre de choses, je vais quand même essayer de battre cette peur aujourd'hui

Je passe donc derrière Lara qui doit peser peut être 50 kilos. J'ai l'impression qu'a chaque mouvement, le scooter va se lever par l'avant.

Les alentours sont magnfiques et très verts.

J'adore cette sensation de liberté que j'ai sur le scooter.

On se pose sur une plage pendant deux heures. Quelques méduses dans l'eau et beaucoup de courant par contre.

Pendant ce moment à la plage, je dois avouer que je réflechis au fait d'avoir peur de conduire.

Je sais que c'est mon égo qui parle et je suis conscient que ce que je vais dire est ridicule Mais honnetement, ça me fait chier que ça soit une fille de 21 ans qui " me conduise"

Sur le retour, je décide donc de le conduire. Ca se passe super bien, aucun problème à signaler.

Je pense que c'est juste une question de confiance en soi et de ne pas trop intellectualiser la chose.

Ce que je manque encore un peu dans ma vie et ce que je fais encore trop souvent

On s'arrete à un point de vie avant de rentrer à l'hôtel un peu avant 17h.

Un des mecs de l'hôtel nous propose de nous emmener à un point de vue.

On se prend donc une petite bière pour là-bas. C'est vraiment cool sauf qu'on part un peu tard. On voit seulement la fin du coucher de soleil

Sur le retour, on s'arrête dans un restaurant. Je commande un butter nut. Manuela également mais le mien ou le sien n'arrive jamais.

On doit donc partager notre repas, chose que je n'aime pas non plus des masses faire.

Pour se faire, je développe donc une technique d'occupation pour Manuela.

Je lui demande de me montrer ses photos de voyage, de sa famille etc pour pouvoir plus manger moi-même

Oulala, le petit frère a des problèmes avec la justice c'est compliqué pour tes parents je comprends

Dis m'en plus. Comme ça, je trempe mon chapati tout seul dans le plat

L'Indien qui nous accompagne( désolé joublie toujours les noms) tombe littéralement au sol la tête la première. Heureusement plus de peur que de mal, il me dit juste qu'il boit toute la journée du matin au soir. Ca me fait pas mal de peine pour lui.

Retour à l'auberge à 21h. Il y a une soirée d'organiser au Namastay hostel.

Ma soirée débute par des parties endiablés de ping pong avec une Ukrainienne d'une quarantaine d'années.

En soi, ce ne sont pas des parties, c'est une humilation sur la place publique : 11-1,11-2,11-3,11-4.

Avec à chaque fois un compatage de point propre aux pays de l'est et leur accent prononcés : " un zéro pour moi".

Ca fait presque un peu flipper, je pense qu'elle voit qu'elle m'intimide.

Faut que j'arrive à passer au dessus de cette émotion

Et puis comme Rocky Balboa lors de son combat en Russie, je parviens à finalement surmonter mon adversaire. Oui, je suis un peu mauvais perdant.

Non pas aisément mais j'ai gagné le coeur du public par mon courage et ma volonté de ne rien lâcher. En soi, je lui ai dit qu'elle ne partirait pas tant que je ne gagne pas au moins une fois. Mais j'ai jamais affronté avec quelqu'un avec un tel niveau. Je pense que son père est le créateur de ce sport

C'est chose faite. Je parle aussi à un Russe de 26 ans qui m'indique toutes les destinations touristiques à faire dans son pays. Hmmm, j'ai trop envie de connaitre l'hiver Russe et de voir que des batiments en béton avec zéro verdures.

Il est un peu chiant mais m'a dit connaitre l'ASSE et Jérémie Janot ( spiderman). J'étais donc tout ouïe.

Puis, je passe une partie de la soirée avec 2 français . Ulysse, un Parisien de 26 ans, intermittent du spectacle ainsi que Milena, une parisienne de 26 ans qui vit a Goa depuis 6 ans. Elle est prof de yoga et exerce des retraites.

Tout ensemble ( avec le groupe aussi )on finit dans une boîte de nuit à ciel ouvert.

Retour à 04h00 du matin.