Mars 2022
12 semaines
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07/03: Jour du grand départ aujourd'hui pour nous deux !

Les sacs ont été vérifié maintes et maintes fois.

Tout a bien été organisé et range à un endroit bien précis. On peut remercier Felicia pour son organisation légendaire.

Un petit peu d'appréhension mais surtout beaucoup d'excitation pour ce long périple qui nous attend.

On ne sait pas vraiment à quoi s'attendre,mais c'est ce qui rend le voyage aussi doux.


Par rapport au vol, on a une escale de 7 heures à Istanbul. Inchallah qu'on puisse y manger un Iskender kebab et pas un mcdo dégueulasse.


On est censes arriver le lendemain ( 08/03) à 15:00 heure locale.



Ps : On remercie Thomas et Anais pour leurs kinder country qui nous ont bien dépanné.

A bientôt pour de nouvelles aventures.


Felicia & Hugo

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08/03


Le départ vers Bangkok fut long et éprouvant. En effet, après quelques heures de vol jusqu'à Istanbul, l'attente dans l'aéroport (8h) nous a tous les deux bien fatigués. D'autant plus qu'on n'a pas trouvé de super endroit pour se caler.

Après un très bon Burger, on a eu la fabuleuse idée d'aller se prendre une glace à Istanbul, avant de partir tranquilou pour se faire un dernier plaisir sucré.

On décide d'en prendre une pour deux, de la taille d'un MC Flury mais c'est le genre de glace que l'on compose soi - même. Sans faire trop les gros porcs dans sa réalisation, quel fut notre surprise quand le prix de 19 euros fut annoncée...pour une glace immonde auquel je n'ai même pas touché.

Félicia a eu tellement de peine pour mon ego de radin qu'elle a quand même mangé quelques smarties.

Les turques ont un vrai problème avec le sucre. Soit ils font des deserts plus sucrés que le sucre lui- même, soit ils font ce genre de merde... Merci encore Sincerely yogurt.


Départ à 02h00 du matin pour un vol de nuit pour Bangkok. On n'était pas hyper bien calés dans cet avion( comme dans tous dailleurs ) mais on a malgré tout réussi à dormir un petit peu.

Arrivée à 15h dans la capitale Thaïlandaise. Les contrôles sont passés à une vitesse fulgurante ( moins de 30 min). Efficace quand tu connais le nombre de papiers a fournir.

Un flic à l'immigration nous les brise bien car il était surpris que rien ne soit organisé dans notre voyage, notamment le vol retour.

Selon lui, tout devait être prevu à l'avance :

" Do we know each other, how can I trust you?" Question a laquelle j'ai répondu viruseulement " You can". Dépité, il ous a laissé partir.


Le taxi est venu comme prévu nous récupérer pour nous emmener faire d'abord un test PCR . Ce-dernizr se déroule sur le parking de notre hôtel Ibis où une infirmerie de fortune est installée.

Résultat négatif vers 21h.

On décide d'aller faire le tour du quartier de Sukhumvit, un des quartiers les plus bruyants de la ville.

L'atmosphère est y lourde, on se sent super moite.

On se sent aussi dépaysé car tout se confond ici. En effet, les prostitués longent autant le trottoir que les sans- abris.

Les tuk-tuk sont présents en masse et nous abordent gentillement ( pour l'instant).

Les bars sont remplis d'Anglais de cinquante balais draguant des jeunes Thailandaises( Thailandais ?)


On décide de rentrer pas trop tard pour se reposer



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09/03 : Réveil matinal sous les coups de 09h ( aux aurores pour mes 2 acoloytes de voyage préférés 😘).

Petit déjeuner typique Thaïlandais composé de pancake et de toasts .

L'occasion quand même de goûter le premier vrai fruit local : pitaya ou fruit du dragon. Il se présente sous la forme d'un artichaut avec une couleur rosée. Ce dernier provient d'un cactus d'Asie du Sud. Son goût devait être très sucré. Malheureusement pour moi ( Felicia n'a pas goute), il avait seulement le gout de l'eau. Merci Ibis Budget.

On a quand meme pu se rendre compte à quel point les Thailandais étaient paranos ( disciplines?) par rapport au COVID.

En effet, après le masque porte unanimement dans la rue par les Thailandais (masque pas obligatoire), c'est au tour des gants en plastique pour pouvoir se servir un café...


Départ ensuite de cet hôtel pour se rendre au prochain pour pouvoir y poser les sacs. Celui- ci se situe dans le quartier de Sathorn, quartier résidentiel de Bangkok, où on passera trois nuits.

Après une grosse demi heure de trajet et deux t shirts flingues de transpiration ( 25 ° à 10h) on peut poser les sacs pour pouvoir vraiment commencer notre journée.

On décide donc se rendre au parc Lumpini, parc situé en plein centre. Une reproduction de la localisation de Central Park.

Sur le chemin ( 45 minutes de marche), un homme âgé, plutôt propre sur lui nous accoste pour nous demander où nous allons.

On lui répond que nous allons au parc. Il affirme alors que celui ci est fermé le matin et nous conseille d'aller à Chinatown qui se situe de l'autre côté du fleuve Chao Phraya ( fleuve traversant Bangkok). Il nous sort même un petit carnet et un stylo pour dessiner la localisation. Il nous séduit même en nous demandant d'où nous venons. Il nous dit alors que lui vient de Valence.

On est plutôt contents, c'est rare de croiser des Dromois ici.

Pour être tout à fait honnête, il avait autant de chances d'être Espagnol que moi d'être Suédois( les vrais hein).

En tout cas, ni une ni deux, il hèle un tuk tuk et nous dit de toujours choisir ceux qui sont bleus. Félicia lui répond qu'on a pas besoin de lui et qu'on allait continuer de marcher. On se quitte si précipitamment avec notre nouvel ami...

On continue notre chemin en direction du parc. Je dis alors à Felicia que ce mec avait l'air cool :

"- T'as compris que tout ça était organisé pour nous faire payer ?

- Pas du tout ".

Le parc en lui même est vraiment beau, avec un lac artificiel qui le traverse.

On se ballade un peu puis on se pose deux petites heures pour discuter et lire un petit peu.

La ballade se termine avec la rencontre de plusieurs varans de Thaïlande, des sortes de lézards géants ou créatures démoniaques ( chacun son point de vue) qui peuvent mesurer plus d'1m50.

De quoi ravir Félicia !


Par la suite, on marche un petit peu pour échanger l'argent retiré en France dans la banque présentant le meilleur taux de change de la ville.

On décide ensuite de rentrer. Sur le chemin ( 3km a pied ), on se trouve une petite salade qu'on compose nous- même. Rassurez vous elle nous aura seulement six fois moins que le glace payé à Istanbul....


Retour à 15h a l'hôtel. On se pose un petit peu pour se reposer.


On sort le soir vers 18-19h et on se rend en direction de Chinatown.

C'est un quartier ( ou plutôt) quelques rues illuminés avec pas mal de stands de food.

On décide donc se poser au hasard pour y manger un chicken pad thai ainsi qu'une crepe banane/ chocolat qu'on partage a deux. On était tous les deux indécis et peut être un peu peureux mais finalement c'était une très bonne expérience culinaire.


Retour vers 23h

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Réveil programmé ce matin pour 7h30 afin de visiter deux temples : le Wat pho et le Wat Harun et éventuellement le palais royal.

C'est donc tout naturellement que nous nous levons à plus de 10 h et que nous quittons l'hôtel juste après.


   Après avoir récupéré un thé glace en guise de petit déjeuner, nous nous dirigeons à l'arrêt de métro.

Pour les transports, nous alternons entre le sky line train  et le métro  ( on use aussi beaucoup nos souliers pour le plus grand bonheur de Félicia).

A Bangkok, il y a donc deux sortes de métros et malheureusement avec un ticket pour l'un, on ne peut pas emprunter l'autre.

Pire, le montant est variable en fonction du trajet que tu fais.


Le soleil, quant à lui, a tapé très fort aujourd'hui.

En effet, il faisait plus de 35 degrés a midi et l'air est toujours aussi irrespirable.

Selon Felicia, c'est la première fois de sa vie que qu'elle a eu  aussi chaud.

Pour moi, je pense  que la chaleur croate de cet été battait tous les records.

Nos t shirts étaient trempés de sueurs laissant apparaître une vilaine tâche blanchâtre sur son débardeur.

Malheureusement, on n'a pas eu de vent au cours de la journée

Félicia m' a même fait remarqué la pollution ambiante visible entre les immeubles, cachant  donc un petit peu le soleil.

Ne vous inquiétez pas ça n'a pas empêcher d'attraper de bons coups de soleils.


On est arrives au temple Wat Pho a l'heure la plus chaude, 12h. Très peu de touristes étaient ainsi présents. On remercie encore le réveil qui n'a pas sonne ( enfin...)

Cependant, ce fut vite oublié par la beauté des temples qui nous étaient proposés.

Le  Wat Pho se présente sous la forme de plusieurs temples dans lequelles on peut trouver plusieurs statues de bouddha notamment .

Les bouddhas sont tous différents mais tous de couleurs dorés. Certains sont d'ailleurs munies d'un vêtement qui se présente comme une sorte d'écharpe légère.

Toutefois, leurs regards restent  le même. En effet, ils présentent tous des yeux plissés, un  regard vers le bas comme s'ils attendaient une sorte de vénération ( c'est ce que l'on pense, rien de sur).

Dans le temple, on retrouve aussi des représentations divines  et animales, comme l'éléphant. Ce dernier a une représentation de paix et de prospérité  pour les thailandais.




  Apres  une longue recherche, on trouve enfin  le fameux bouddha couché, long de 45 m qui serait la représentation de la mort de bouddha.


Vers 14h,  on  se rend en direction d'un parc pour se reposer : le parc Shararom.

On était munis de coca , de chips et de tranches de pain et demi avec du cheddard sans goût.

Un pur repas thaïlandais, mais on avait que cela a proximité.

On s'y cale pendant deux bonnes heures pour ne pas trop souffrir du soleil.

Le parc est beau, comme le quartier qui est très propre.

On sent qu'il sert de vitrine à la ville de Bangkok, car il abrite aussi le palais royal.


  Après deux bonnes heures de repos, on repart en direction du Wat Harun.

On emprunte un petit bateau pour traverser le fleuve et rejoindre celui ci.

Le Wat Harun est un temple majestueux de par son architecte mais reste assez simple dans sa composition.

Compare au précédent, chaque petit temple présente la même couleur ( blanche notamment),ainsi que les mêmes représentations.

La visite n'es pas très longue. On y reste une même  une bonne heure pour en profiter et boire un petit thé rafraîchissant.


  A ce moment là, on se fair aborder  par trois moines. L'un d'eux se presente comme le boss des moines de wat harun.

Il nous demande d'où ou vient et nous donne des petits gâteaux aux caramels ainsi qu'un petit bouddha en guise de souvenir.

Repensant a la veille, je me suis donc dit qu'il fallait être moins naïf et plus attentif et je lui réponds donc que je ne suis pas intéressé.

Finalement,  c'était juste un cadeau.

Il a du seulement se rendre compte que Felicia pétait la dalle.

Ou peut être que son geste avait une autre signification?



  Retour à l'hôtel  vers 19h. On décide donc de se chercher un rooftop à proximité,  pour aller boire un coup et éventuellement manger.

On arrive la bas a un peu plus de 21h.

C'est un rooftop au 46 eme étage d'une tour.

L'ambiance est déjà glauque quand on voit tous ces petits bourgeois thailandais accompagnés d'escort girl, s'amuser de manière douteuse...

On décide de boire un petit verre et de commander des rouleaux de printemps avec du poulet fris. Le serveur vient prendre une première fois notre commande et la reprend quelques minutes après.

Il faut savoir une chose, c'est que la plupart des thaïlandais qu'on a croisé ne parlent pas un mot d'anglais. C'est donc très dur de se faire comprendre.

Mais sur ce coup, on avait montré du doigt ce qu'on prenait.

Les minutes passent, l'heure passe. Plein de serveur viennent nous voir individuellement  mais ne comprennent pas qu'on attend juste nos plats.

Un éclair de génie plus tard, le seul serveur qui parle un peu anglais se rechigne enfin à venir et  nous demande ce que l'on souhaite manger.

Après lui avoir dit qu'on avait donc déjà commandé, il nous affirme que la cuisine est déjà fermée....

Vaut mieux en rire qu'en pleurer.

Tous les serveurs étaient mal a l'aise de la situation . Ils nous ont payé un  petit cocktail pour compenser.


   A la sortie du restaurant, a un peu plus de 22h,  on se dit peut être que le moine prédisait l'avenir et qu'il nous avait laissé ces gâteaux en compensation.

C'était sans compter sur le Tiger, une chaîne de fast food de produits thaïlandais.

On y a super bien mangé !

Retour a l'hôtel vers 00h00




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Grasse matinée aujourd'hui suite à la journée d'hier qui nous a bien fatigués.

En effet, on s'est couchés assez tard pour planifier la suite du voyage. Du moins, pour pouvoir modifier certains détails.

A la base, on devait partir pour Lopburi puis aller dans un parc national ( Khao Yai) pour enfin se rendre a Chiang Mai.

Premièrement, on a choisi de ne pas aller dans ce parc ( même si ça me brise le cœur) car aucune randonnée mis à part une petite marche de 30 min est possible d'être effectué par soi- même ( pour la préservation de l'environnement locale et les animaux potentiellement dangereux qui y sont présents) . Il faut donc absolument passer par une agence, qui est l' attrape touriste classique que nous détestons. Payer 40 euros avec un guide pour un truc déjà tout organisé .... Qui plus est pour seulement deux heures de marche par jour et le reste du temps dans une caisse....Non merci.


Pour lopburi, c'est juste que le trajet aller - retour (6h) nous aurait pris plus de temps que la visite en elle- même. En effet, nous avions prévus de rester quelques heures à Lopburi avant de prendre un bus de nuit pour Chiang Mai. De plus , il n'y a pas grand chose a faire a Lopburi mis à part d' observer des macaques en libertés.


De cet fait, on a donc décidé d''aller directement dans le Nord de la Thaïlande ( Chiang Rai ) pour pouvoir ensuite redescendre dans une suite qui nous paraît plus logique.

Celle- ci sera donc respectivement Chiang Rai- Pai- Chiang Mai,, trois villes qui font partis du fameux triangle d'Or.


Pour revenir sur la journée, nous sommes donc partis à la station de train/ bus, pensant pouvoir réserver notre billet de bus.

A la base, nous pouvions le faire via une application. Malheureusement, cette application ne marchait depuis quelques jours ( pour tout le monde hein, on a la poisse)

Arrivé à a station a 13h, le mec du guichet nous dit que ce bus ne peut être réservé qu' à une autre station. Celle ci se situe à une heure de métro de là où nous sommes.

Dégoûtés mais pas abbatus, Félicia a la super idée de passer sur le internet et non sur l'application.

Ca a marché, trajet réservé mais déplacement inutile jusqu'à la gare.


Sous plus de 35 degrés, on s'est rendus dans un centre commercial qui reproduit la street food thailandaise et où on peut y manger très variés.

Pour être honnête, je n'étais pas très motivé par ce choix. Je trouve que cela degoute de déplacer quelque chose qui appartient à la " rue" jusqu'au lieu même du capitalisme : le centre commercial.

Mais la possibilité d'être au frais sous 35 degrés a pris le dessus sur mes convictions morales.

On y est donc restés quelques heures et c'était vachement cool.

Les deux premiers étages sont une reproduction de ce que l'on peut retrouver dans certains quartiers de Bangkok.

Les 6 autres sont l'empire du mal.


On a mangé des rouleaux de printemps au crabe avec une sauce mayonnaise, accompagnés de" roti" au poulet curry.

En fait, ce " roti" est une petite crêpe fine, poelle et bien grasse comme on aime.

C'est le même " roti" qu'on a aussi mangé avec des bananes et du chocolat deux jours plus tôt.

C'était donc une spécialité locale Nico 😉

En guise de désert, on a mangé un mango sticky rice qui est un riz gluant, accompagné de lait de coco et de mangue. Excellent !!


On se pose ensuite dans l'aprèm pour discuter, et on rentre à l'hôtel vers 17h.


Le soir on sort pour aller a Kao San Road. On devait prendre un ferry vers 21 h pour s'y rendre.

Malheureusement pour nous, le dernier était déjà passe.

C'est en bus qu'on finira le trajet avec un conducteur complètement ravagé, qui roulait n'importe comment.

C'est dingue de porter 3 masques pour le covid et en contrepartie ne pas avoir peur de la mort ou de tuer quelqu'un sur la route.

Retour vers 00h00 pour notre dernière nuit à Bangkok



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Le dernier jour dans la capitale est arrivé. Il est donc l'heure de dresser le bilan de ces quelques jours ici.

J'écris ces quelques lignes dans le bus de nuit en direction de Chiang Rai. Je vais donc prendre la liberté de m'exprimer pour Félicia, elle qui dort déjà à 20h...

J'ai beaucoup aimé ces premiers jours. Je me suis très vite senti dépaysé, et c'est l'un des critères que je préfère en voyage.

Les visites effectués étaient diversifiés . Les quartiers ne se ressemblaient pas,et cela nous a donné l'impression de toujours découvrir un " nouveau" Bangkok. On en a donc pris plein la vue.

Toutefois, comme chaque grande ville de pays émergent qui s'étend vite, trop vite il y a des conséquences : la misère humaine.

Celle-ci est très marquante .Du quartier résidentiel où nous logions, il n'y avait qu'à traverser une rue pour s'en rendre compte.

On a ete très peinés pour toutes ces personnes.

L'autre petit défaut qu'on a trouvé a ces jours ci : les transports.

Comme je l'ai dit précédemment, on avait donc réservé un hôtel dans un quartier résidentiel, situé assez loin du centre ville.

Pour effectuer n'importe quel déplacement, il fallait donc à chaque fois soit beaucoup marcher ou prendre pas mal de transports en communs.

Si c'était a refaire, je ne reserverai pas dans ce quartier la . Pour être honnête, on avait seulement sélectionner quelques quartiers sympas a Bangkok et on a pris le moins cher d''entre eux.

Si c'était à refaire, je changerai de quartier, même si l'hôtel et le rapport qualité/ prix étaient bons. (45 euros pour 2 pour 3 nuits)


Comme dit précédemment, c'était une journée off. On s'est levés à plus de 11 h pour pouvoir faire le check out à 12h.

On s'est calés dans le hall ensuite. On a lu puis joué à des parties de Uno.

On a mangé un super bon repas par la suite : poulet frit accompagné d'une sauce onctueuse et légèrement sucrée au citron.

Vers 16h, on s'est dirigés en direction de la gare avec notre gros sac et la chaleur encore lourde de la capitale.

Le trajet s'est effectué comme ceci: 30 min de marche-30 min de métro puis 30 minutes de marche.

Nos épaules ont ramassé aujourd'hui. C'est donc tout a faire normal que Félicia dorme déjà.

Arrivés a la gare de Morchit, au nord de Bangkok pour 17h45.

Quelle fut notre surprise lorsqu'à dix huit précises, un gros bruit sourd s'est fait entendre. L'intégralité des personnes présentes autour de nous ( une bonne quarantaine) mais aussi à l'extérieur se sont levés comme un seul homme.

L'hymne de la Thaïlande ( enfin on suppose) a rejailli dans la gare toute entière.

On a eu l'impression que c'était un air militaire avec une mélodie chantée par une voix de femme tenor.

Cela devait être une coutume car personne ne semblait surpris et toutes les personnes se tenaient droites comme un piq, menton et buste releves. Impressionnant.



C'est donc l'heure de monter dans le Nord de la Thaïlande où on a prévu d'y passer a peu près dix jours.

Première destination : Chiang Rai, mais avant ça, 13 heures de bus de nuit.


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Le trajet de nuit s'est globalement bien passé. On était plutôt bien assis et les sièges étaient confortables. Étonnement, on n'a pas pu bien dormir. On s'est levés mutuellement plusieurs fois, à cause de la chaleur.

La compagnie de bus nous a même, durant le trajet, offert un repas vers 21h, lors d'une pause d'une petite demi-heure.

Repas qui sera regretté dès le lendemain matin à la gare de Chiang Rai..

Il fallait bien que cela arrive durant le voyage.


On est donc arrivés le lendemain à la gare avec une heure d'avance, soit à 06h30. L'efficacité Thaïlandaise.

On a du malheureusement prendre un taxi car notre auberge se situe à plus de 7 km de la gare de bus, et aucun transport n'était accessible si tôt.

L'auberge est en fait une maison d'hôte située dans le centre de Chiang Rai, une ville de 70 000 habitants.

On a choisi de la prendre en vue de son excellente note sur booking et également du prix ( 18 euros pour 2 pour les 3 nuits).

Dès l'arrivée, on n' a pas été déçu. On a pris un petit déjeuner super copieux qui est d'ailleurs le premier du voyage.

Pour moi c'était muesli- fromage- mangue-banane- fraise et pour Félicia un gros pancake au miel.


Le petit déjeuner a peine digéré, on profite de la douce météo pour se rendre en direction de deux temples: le Wat Phra Singa et le Wat Phra Kraew.

Au fait, le mot Wat signifie temple.

Les deux sont situés à moins de 2km de là où on se trouve.

La différence avec Bangkok y est flagrante.

Chiang Rai semble être une ville reposante, à taille humaine ( du moins ce qu'on a pu voir pour l'instant)

Le Wat Phra Singa est très détaillé. On y voit des fresques tout au long du mur semblant décrire la vie des populations à cette époque ci. En effet, leurs vie quotidiennes est représentés. Toutefois, le schéma reste le même avec la présence du bouddha au centre du temple. Très sympa et assez rapide à voir.


Le Wat Phra Singa, quant à lui , est plus renommé notamment pour son bouddha d'émeraude.

Il est tout d'abord protégé deux dragons, qui sont les protecteurs des temples en Thaïlande.

Ils incarnent, en plus de leurs supers pouvoir, la longévité chez l'Homme.

La visite de ce temple était cool aussi.

J'avais oublié de mentionner à quel point l'extérieur de tous ces temples étaient si bien entretenus. La végétation y est présente de manière abondante.

La visite des ces deux temples ( comme la plupart d'ailleurs) sont gratuites.

On rentre vers 10-10h30. Le reste de la journée est une journée repos.

On se cale dans la piscine du début d'après-midi jusqu'à la fin.

C'était l'occasion pour nous de rencontrer les premières personnes du voyage.

On a notamment pu discuter avec Jean Paul, un belge de 68 ans, professeur de boxe thai à Bruxelles. Il a voyagé plusieurs fois en Thaïlande depuis l'année 1984.

A l'époque, il nous disait que , l'avion Bruxelles- Bangkok coûtait plus de 2000 euros...

On le remercie encore pour ces précieux conseils pour la suite de notre voyage!

Il a aussi répondu à notre interrogation de la veille.

En effet, en Thaïlande, l'hymne nationale est entonné chaque jour à 06 et à 18h dans chaque bâtiment officiel Thaïlandais.

Dans tous les cas, entendre l'accent Belge m'a rappelé beaucoup de souvenirs. Petite dédicace a mes belges préférés 😘 Hâte de vous revoir!

Sur la fin d'aprèm, on rentre se poser dans la chambre avant de ressortir le soir pour aller manger au night market. Il se situe à 2km5 de notre auberge.

Nous nous y rendons à pied, pour le plus grand plaisir de Félicia!

Sur le chemin, nous sommes surpris du peu de monde croisé ( pour une ville de taille moyenne ). Les Thailandais vivent généralement dehors et restent tard dans la rue.

Le night market n'échappera pas à la règle. On s'y cale pour manger du poulet frit, avec une bonne bière bien fraîche.

Félicia a entendu que depuis le COVID, beaucoup de villes souffrent du manque de visiteurs.

En y repensant, on a visité le Wat Pho, peut être un des lieux les plus touristes d'Asie avec une vingtaine de personnes maximum.

On rentre à un peu plus de 22h.

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Réveil ce matin à un peu plus de 09h ce matin pour moi et à 10h pour la marmotte qui m'accompagne.

Je profite du temps agréablr et de la douceur du matin pour aller lire au bord de la piscine.

A son réveil, on se prend un bon petit déjeuner à l'auberge . Il se compose aujourd'hui de salade de fruits et de muesli.

Pendant le petit déjeuner, on décide comment organiser notre journée.

Félicia a vu sur Instagram qu'il fallait se rendre au parc des fleurs, un petit parc situé à 20 min de marche.

Sur la route du parc, on passe devant un temple, le Wat Sri Boon Ruang, un temple toujours doré protégé a l'entrée par deux dragons impressionnants .

A l'intérieur, le schéma reste identique.

Les tableaux ornent les pans des murs. On n'en a malheureusement pas compris l'explication...


Apres cette visite, sur une des artères principales de la ville, on passe devant le King Mengrai Monument, un hommage au fondateur de la ville.

Cela n'a rien d'impressionant en soi. Les habitants de Chiang Rai y voueraient une véritable dévotion.

Le parc des fleurs se situe à moins d'un km de ce " monument".

Il est à taille humaine, entretenue de très belle manière ( la rigueur thaïlandaise) . Et surtout très bien décoré.

On vous laisse le découvrir sur les photos. On a pris une petite photo pour toi Lisa. Felicia m'a dit que tu aimais bien les lions. Petite pensée pour toi aussi 😉

L'environnement y est propice pour se caler un moment. On décide donc de faire un petit Uno.

En trichant, Félicia me gagne 5-2.

Après cette énorme désillusion pour moi, on lit tous les deux un petit jusqu'à 14h. La défaite est trop dur digérer, je ne souhaite plus lui parler.

On décide par la suite d'aller faire une pause piscine , pour mieux repartir le soir.

Arrivés à l'auberge, je lui demande de me faire une petite coupe de cheveux.

Je tiens a préciser, avant de la juger, qu'il s'agit de sa première coupe homme et qu'elle n'avait pas le matériel adéquat.

Je trouve objectivement qu'elle s'est bien débrouillée ( je n'ai pas le choix de dire ça, elle lit ce que j'écris...)

N'hésitez pas à noter sur 10 pour lui donner de la force. Elle hesite déjà à peut être ouvrir un barbershop.

Dans tous les cas, c'est toujours mieux que Gautier qui m'avait fait un gros trou dans le crâne pendant le confinement...

Apres le carnage capillaire, on se baigne jusqu'à la fin de l'aprèm avant de retourner visiter un temple, le temple bleu ou Wat Rong Suea Tea.

On souhaite louer des vélos pour s'y rendre car il se situe à un peu plus de 3km. C'était aussi l'occasion de faire une autre petite activitée.

Malheureusement, les agences de location fermaient toutes assez tôt (17h).

Une fois n'est pas coutume, on décide donc de s'y rendre à pied pour aller admirer le coucher de solil .

Malheureusement, la météo en a décidé autrement. La première pluie du voyage éclate.

On retourne donc à l'auberge.

On est un peu dégoûtés, car on avait prévu de le faire aujourd'hui pour pouvoir faire le white temple le lendemain.

Pour se réconforter, on décide d'aller se faire un petit restaurant le soir.

On choisit le Chivit Tamma Da Coffee House, situé à côté de la rivière Kok, cours d'eau qui traverse la ville. Celui ci est décrit comme un des meilleurs de la ville.

La ville de Chiang Rai est véritablement une ville morte la nuit. On a été surpris du manque d'aménagement pour une ville quand même touristique.

Dans tous les cas, on n'est pas déçu car il valait largement la grosse demi- heure de marche.

On est reçus dans une grande maison du style maison Américaine a l'ancienne, remplie de végétation.

Le cadre est tout simplement idyllique.

La table y est éclairée à la bougie. On a l'impression d'avoir fait un petit voyage dans le temps.

Par rapport à la nourriture, on choisit de manger des plats typiques du Nord de la Thaïlande.

Félicia a pris une soupe avec du poulet bien épicé avec des nouilles et des biscottes craquantes.

Je choisis de prendre un riz un peu cuit avec un œuf cuit. Ceci est accompagnée du bonne salade avec des memes biscottes craquantes, qu'on pouvait trempés dans des sauces épices.


A propos, les Nord Thaïlandais mangent bien plus épices que dans le reste du pays.

En guise de désert, elle prend un crumble aux pommes délicieux. Pour moi, ça sera un cheesecake aux chocolats blancs ...

Le restaurant était tout simplement incroyable.

Avec une boisson chacun, ce restaurant nous a coûte 22 euros...

Retour à l'auberge vers 22h.




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Réveil matinal ce matin à 7:00.

On commence la journée avec un bon petit déjeuner composé pour moi d'une salade de fruits. Félicia prend plus de risques en prenant un pancake ananas - miel, qui s'avère moins bons que les précédents.

Le repas a peine digéré, on se rend donc au Temple Bleu ( celui qu'on devait faire la veille en fin d'aprem) situé à 3km. Le trajet pour y aller passe assez vite malgré la lourde chaleur sur Chiang Rai ce matin.

On arrive au temple à 08h 30 à peu près. Il se trouve à la sortie de la ville après la rivière Kok.

Il est d'une taille assez moyenne et est situé sur une grande place avec des commerces à proximité.

Il sagit d'un un temple récent (2005) qui reste encore en construction .

Pour la petite histoire, le Wat Rong Suea Ten ( temple bleu) signifie "Temple du tigre dansant" Apparemment , avant 2005 donc, il y avait des tigres présents dans ce lieu. Les villageois ont décidé de les chasser. Le temple a été rénové par la suite.

Pour finir, la couleur bleu du temple signifierait chez les Thailandais la purification et la suppression des idées négatives.

On peut s'en rendre compte avec les couleurs bleues claires à l'intérieur du temple qui sont enivrantes. Les couleurs du temple extérieurs sont quant à elles bleues foncds.

L'intérieur y est idyllique. On s'y est posés 30 grosses minutes pour pouvoir observer et l'apprécier. On a juste été déranger par 4 veilles chinoises , qui se sont installés devant nous. Elles ont du prendre au minima 50 photos chacune du bouddha. Elles n'ont a aucun moment lever les yeux au dessus d'elles.

Pour le reste on vous laisse apprécier!


Dès la sortie, on a du faire appel à un Grab pour se déplacer jusqu'àu Wat White. C'est le uber Thaïlandais en gros.

Le grand défaut du Nord de la Thaïlande, c'est qu'il n'y a aucun transports en commun. Il n'y a donc aucun bus pour une ville de 70 000 habitants. Cela paraît aberrant mais c'est vrai. Les Thailandais sont de gros fainéants sur les transports.

On en a discuté avec une française qui vit a Chiang Rai ( oui oui elle existe vraiment) . Ils utilisent leurs scooter pour tout faire, même pour marcher 50m.. Ils ne vont plus continuer à vivre jusqu'à plus de 100 ans s'ils continuent comme ça.

On a donc du demander à quelqu'un de venir nous chercher car le temple se situe à 15km.

Arrivé làs-bas vers 10h30. On s'attendait à voir énormément de monde car c'est l'un des monuments les plus connus de Chiang Rai voire de tout le nord de la Thaïlande.

On a été donc agréablement surpris qu'une petite vingtaine de touristes maximum étaient présents.

On a donc pu se ballader tranquilmement autour du Wat Rong Khun. Le climat était paradoxalement moins lourd à ce moment de la journée.

Ce temple est donc, comme vous l'aurez compris de couleur blanche car il représente la pureté du bouddhisme.

Il se situe au cœur dun large complexe bien aménagé.

Il s' agit d'un temple très récent, le précédent ayant été totalement détruit lors du tremblement de terre de 2014.

A l'arrivée devant le temple , on doit traverser un pont . Sur ces bords, on y trouve des mains tendues vers le ciel, qui semblent nous attirer vers l'enfer.

La notion du " mal" semble être donc très présentes dans les représentations bouddhistes.

L'intérieur du temple est petit. Seul l'extérieur vaut le coup d'œil avec les visites des autres infrastructures présentes à côtés.

A notre sortie, on redemande un Grab pour se rendre au Singra Park, un parc qu'il fallait voir apparemment. Il se situe à 7km du White Temple

En tant qu'amoureux des parcs, on se devait d'y aller !

Notre grab nous répond à la minute! Et qui voit on arriver? Le premier conducteur qui a attendu qu'on finisse tranquillement notre visite pour pour nous remmener. Le petit malin!

La grosse déception pour ce parc! Il reste très jolie avec du potentiel mais accessible uniquement en scooter ou en voiture... oui oui .. Il y a des voies de voiture dans un parc. Ca se passe de commentaire ce genre de conneries.

Je crois que les Thailandais sont en fait de gros beaufs avec leurs scooters.

On décide malgré tout de s'y caler... Il est immense mais très peu d'arbres sont plantés pourr éviter qu'on puisse se caler. On décide même de continuer notre chemin un peu plus loin mais un mec nous aborde en nous disant que c'est accessible seulement en scooter/ voiture. Ces derniers qui étaient évidemment loués à l'entrée du parc. Ah le tourisme

On trouve finnalement un endroit pour se caler

Je décide de prendre ma revanche de la veille au Uno. Defaite 5-4.

Je soupçonne Félicia d'inventer de nouvelles règles....

A notre sortie du parc, notre pote Thailandais nous attendait encore

. Après une négociation financière pour le retour , on décide donc de rentrer avec lui à l'auberge à 14h. Il y a une vingtaine de bornes à faire de voiture.

Ces trois trajets nous auront donc coûté 9 euros à 2.

Arrives a l'auberge, on prend notre repas de midi.. Pad Thai pour moi ( nouilles-ognion-oeufs- poulet- cacuehete). Félicia a pris une sorte de soupe avec un lait de coco. On y trouve aussi à l'intérieur du poulet, des carottes et des patates. Tout ca avec un petit accompagnement de riz.

On reste tranquille l'après midi. Toutes les visites de Chiang Rai ont été donc été faites.

On ressort le soir pour aller dans un autre restaurant, le Ribs & Co. On a chacun pris un Burger.

La viande était bonne.


Ainsi se termine donc Chiang Rai, la deuxième étape de notre parcours.

Ca a ete une ville ressourçante ( surtout après Bangkok). Les temples y étaient magnifiques. On a trouvé les gens plus sympathiques et plus cordiales.

Lauberge était vraiment sympa et disposait d'un rapport qualité/prix imbattable ( 3 euros la nuit avec piscine)

Hate de voir la suite qui sera Pai dès demain soir

10

Petite journée aujourd'hui. Elle commence dès 07h30 pour nous. On se rend à la gare de bus de Chiang Rai à pied. Elle se situe à un peu moins de 2 km.

On prend notre bus à 09h pour redescendre a Chiang Mai. On y arrive vers 12h30.

Notre compagnie de bus s'appelle Green bus. Le bus est vraiment bien : grand, de la place pour les jambes , pas trop climatise. On dort finalement plus de la moitié du trajet.

Dès notre arrivée à Chiang Mai, nous repartons pour Pai, situé non loin de la frontière Birmane.

Du coup on doit redescendre pour remonter car il n'y a pas de trajet direct entre Chiang Rai et Pai.

Par contre, on aurait pu prendre un avion...

Il faut savoir que Pai est une ville de 3000 habitants. Et oui il y a un aéroport.



Nous arrivons dans cette ville ( qui tient son nom de la rivière Pai ) vers 16h30 avec une heure d'avance !

Le trajet Chiang Mai - Pai est compliqué. En effet , il y avait plus de 700 virages au cours de celui ci. Il nous a pas rendu malade sur le matin, mais nous a donné pas mal de migraines après.

On se rend dans la maison d'hôte qui se situe non loin de la gare de bus ( 10 petites minutes)

Pai est un petit village très prisée par les touristes de part sa douceur de vivre..

Il y a aussi beaucoup de personnes qui sont seulement ici pour faire la fête . Elle devient de plus en plus populaire et les locations partent rapidement.


On a loués un petit bungalow . Il nous revient à une trentaine d'euros à 2 pour les trois nuits. C'est plus élevé que les autres réservations mais la demande doit être sûrement supérieur à l'offre donc les prix augmentent.


Après s'être posés dans le hamac , on se rend dans le centre ville pour aller y faire un petit tour.

C'est un centre ville sympa avec beaucoup de commerces et de street food. Il y a bien énormément de touristes ici. Le jour et la nuit par rapport a Chiang Rai.


On se pose pour boire un verre et on mange dehors.

On ne rentee pas trop tard, le trajet nous a bien fatigués.


11

Réveil assez matinale pour chacun d'entre nous. Je me lève à tout juste 7 heures, réveillé par des chants venant d'en dehors. Je ne sais même pas si je peux décrire ça ainsi. J'entendais des murmures accompagnés de " Hmm Hmmm Hmmmh" avec un tempo régulier. On aurait dit des chants de secte.

Pour être honnête, ça m'a fait flipper. Je pensais que c'était dans mon rêve mais Felicia a entendu la même chose. Ça ne l'a pas empêché de se lever une heure après, un peu avant 8 heures.

Reveil assez bizarre donc. Ca ne nous a pas empêché de prendre un bon petit déjeuner composés de toasts beurre/ confiture avec de la banane et de la pastèque. La grande nouveauté d'aujourd'hui était les papayes, un fruit orangé, doux et parfumé. C'était pas mal du tout!

Après avoir tranquillement digéré le petit déjeuner, on se rend en direction du " centre- ville" pour connaître notre moyen de locomotion de la journée .

En soi, hormis certains commerces , il n'y a rien a faire dans la ville de Pai. Il n'y a d'ailleurs pas aussi grand chose à faire dans les alentours. C'est pour cela qu'on y a décidé d'y passer seulement deux grosses journées, pour se permettre de traîner un peu le second jour.

Pour en revenir à notre journée, on se retrouve donc face deux choix : vélo ou scooter.

Toutes les personnes interrogés ( même les touristes) nous ont dit que le vélo pouvait être très dangereux car il y a énormément de virages et qu'il n' y a pas toujours une bonne visibilité.

Au final, c'est un choix sans en être un.

On part donc avec le scooter. Le problème étant qu'on n'a jamais utilisé de scooter de notre vie. Je suis même monté sur un scooter pour la première fois il y a moins d'un mois. Pas très rassurant.

En sachant encore plus que ce n'est pas du tout du plat. Qu'on va devoir monter et descendre la route aux 766 virages.

Je dois vous avouer que je me chiais dessus.

Ceci étant, on se lance donc, du moins je me lance. Je dis donc à la " bailleuse ?" qu'il s'agit donc de ma première fois. Je parle bien du scooter hein.

Elle prend pitié et m'emmène gentillement dans un champ où je fais des tours de scooter, pendant une petite vingtaine de min. Pour le plus grand bonheur de la terre du paysan qui était présent. Il me regardait passer et repassee avec genre de dégoût. J'étais ĺà et je lui faisais un sourire gêné à chaque fois que je passais devant lui.

Celle qui m'accompagnait s'en battait littéralement les couilles de lui. Elle profitait du temps qu'elle avait pour se prendre un petit déjeuner. En effet, elle se servait dans l'oranger du paysan. Là on a fait le combo maximum.

Les vingt minutes de tour passés, je retourne donc à la boutique retrouver Félicia.

Elle me dit alors que ça serait bien que je fasse un tour dans la ville seul pour me donner encore un peu le coup de main. Je m'exécute donc.

J'effectue un petit trajet d'une bonne dizaine de minutes je pense.

Toutefois, sur le chemin pour retourner à la boutique je fais un demi tour quelque part pour pouvoir la rejoindre.

Malheureusement pour moi, j'oublie comme un con qu'en Thaïlande, les gens roulent à gauche. Je me mets donc comme un con sur la voie de droite et je vois quelqun arriver sur ma voie. Je change de voie , trop rapidement. Je ne maîtrise pas mon geste, le scooter tombe sur moi ( sur ma jambe précisément) Plus de peur que de mal toutefois.

Avec l'adrénaline, je repars directement.

Je préfère vous spoiler tout de suite, ca sera l'unique chute de la journée.

On part donc tous les deux, cheveux aux vents, sur les hauteurs de Pai.

On commence avec le bouddha blanc qui se situe à une vingtaine de minutes de scooter. Le trajet se passe bien malgré la frayeur de tout a l'heure.


Sur le chemin, on croise beaucoup d'éléphant enfermés dans des des enclos...

On monte les marches pour arriver au bouddha pour le plus grand bonheur de Félicia. La température, quant à elle, commence à s'intensifier.

Celui ci est sympa et surplombe la ville. On peut voir en arrière plan beaucoup de brouillard car dans la période sèche ( février- avril ) les paysans brûlent leurs terres pour qu' elles repoussent mieux ( voir 6 ème photo) .

Il y a donc une espace de fumée constante en arrière plan. Dommage

On redescend par la suite les marches du bouddha blanc pour se rendre au Canyon de Pai, situé à 15 minutes de scooter également.

Ce canyon est assez réputé pour ses couches de soleil où les touristes se rendent en masse.

Arrivés au canyon, on peut directement voir la sécheresse omniprésente de la végétation présente dans ce canyon.

Il a la particularité de n'être que très peu accessible pour les touristes. Les chemins empruntés sont étroits avec la présence de pas mal de trous.

On commence un parcours " standard " avec Félicia ( une grosse demi- heure ) jusqu'à qu'on se retrouve bloqués et qu' on doive faire demi-tour.

Un peu frustré, elle me dit que je peux faire le chemin qu'on avait vu au début( elle n'avait pas voulu se lancer) car il était vraiment étroit.

Elle décide donc de m'attendre à l'ombre pendant que je parcours un petit bout de chemin seul.

Je peux te dire Nico que tout d'abord j'avais mon chapeau d'aventurier. Et que je n'étais pas pas loin de balancer un petit " bamos".


Je reprends donc le premier chemin qu'on avait vu. Celui- ci est plus "technique" et demande pas mal d'attentions et surtout de bons appuis ( voir 7 ème photo).

J' arrive donc a voir d'autres points de vue. Je marche une petite demi heure tout seul avant de rester bloqués devant un point qui me paraît difficile de monter ou de descendre seul ( voir 8 ème photo)

Je suis vraiment frustré de ne pas l'avoir fait mais j'avais un mauvais pressentiment à ce moment là.

Après avoir retrouvé Félicia qui était calée à l'ombre, on reprend le scooter et on va mettre de l'essence car on 'est déjà en réserve ( on avait un demi- plein )

Pour 40 bath ( 1 euros 20 en gros), le 3/4 du réservoir est plein... Désolé de vous dire ça en sachant le prix de l'essence qui ne cesse de monter en France.


Pour finir, on se rend au Pai land Slip qui est une fissure qui a été faite suite au tremblement de terre de 2014.

Malheureusement, on ne la trouve pas ... Félicia regarde sur internet et cela dit qu'elle est fermée avec le Covid. Je vois pas trop le rapport

On croise un français Youssef et un Hollandais, Rick qui voyagent ensemble depuis quelques jours. Eux ne l'ont pas trouvé non plus.

Youssef, qui effectue son troisième voyage en Thaïlande, est surpris de la sécheresse de Pai.

Il affirme qu'il avait déjà fait Pai dans une autre saison et que les couleurs rendues étaient bien plus belles! Tant pis pour nous, on a bien profité.

On se ballade quand même dans le coin ! On voit la sécheresse d'une rizière et la beauté des montagnes environnantes.


Sur le chemin retour pour Pai (20 min de scooter) on croise ce pauvre Rick qui a son scooter dans le ravin. Il nous dit avoir pris le virage trop rapidement. Sans déconner.

Heureusement pour lui , Rick n'a rien mais son scoot est pas mal amoché. Le phare avant est cassé.

Il nous fait vraiment de la peine à ce moment là. Il espère qu'il ne devra pas payer trop cher pour le faire réparer. Force à toi Rico!!

On prend tout de même une petite claque car on se rend compte que le danger peut arriver à n'importe quel moment.

On rentre tranquille à l'auberge vers 13h30.

On décide donc de se rendre manger au restaurant Two Sisters, un des meilleurs restaurants d'ici.

On y est accueilli dans une ambiance locale et vraiment sympa. A peine assis, je pose ma jambe pour m'asseoir tranquillement . Une poule était là et se met à voler autour de moi. Pour le plus grand plaisir de Félicia, amoureuse des bêtes...

On mange un super repas!! Félicia prend une salade froide Birmane ( salade, carotte, concombre, cacahuètes) et je prends une salade birmane chaude, Al quelque chose. Le restaurant était tenu par des Birmans.

Les plats choisis sont des recommandations du chef! Il nous offre même une grosse salade de fruit en guise de désert. On y remange de la papaye ( fruit en dessous de la mangue sur la 13 ème photo)

Sympa en sachant qu'on a payé le repas trois euros avec boisson.

Retour à l'auberge vers 15h. On se pose tranquillement l'aprèm !

Les visites de Pai sont faites ! On va pouvoir profiter de la ville et aussi se reposer.


On sort le soir pour rentrer le scooter. La location à la journée nous aura donc coûté 100 bath ( moins de 3 euros) .

Par la suite, on va manger dans un petit truc du coin . Félicia prend un mango rice en guise de désert.



12

Réveil à plus de 09h ce matin pour nous deux. Pas de bruits bizzaroïdes qui ont perturbé mon sommeil cette nuit.

La nuit a donc été calme et reposante. La température a bien baissé dans la nuit.

On peut vous assurer que c'est plutôt agréable en sachant qu'ici , il n'y a pas de clim.

D'ailleurs, le seul logement où nous en avons eu fit pour l'instant celui de Bangkok. Pour Chiang Rai et celui-ci, il y avait seulement des ventilateurs.


Après le même petit déjeuner que la veille, on retourne dans notre bungalow.

Félicia en profite pour se rendormir. Je pensais pas que c'était possible d'avoir un tel amour pour le sommeil. Vous pouvez remarquer en exclusivité la trace de l'oreiller.

Pendant ce temps, j'alterne entre lecture et série.

Qu'est qu'il y a de plus cool en vacances ( et dans la vie si possible) que de ne pas se soucier du temps?


On décale seulement vers 14h pour aller manger au restaurant de la veille, le Two Sisters.

Cette fois ci, on essaye tout deux des spécialités locales.

Félicia prend un beef curry. Il s'agit d'une soupe contenant patates, carottes, haricots verts, tomates et donc du bœuf accompagnés de riz. Elle aurait quand même préféré des bonnes pâtes à la sauce tomate de son père.

Je prends un peu plus de risque en goûtant une autre spécialité locale : le riz à l'ananas.

Il se compose donc de riz frit à l'ananas, ognion blanc et brocolis. Il y a un œuf au plat à côté. Une tuerie!

Le restaurateur nous amène encore la salade de fruits gratos ! Merci petit homme, on t'aime beaucoup!

On rentre tranquillement à l'auberge et on se cale à l'entrée avec un petit café qui était mis à disposition.

On ressortira que le soir pour manger de la street food

Au programme du soir, nouveau test pour les fins gourmets.

On a pris des gyosas : une pâte de farine de blé grillé avec à l'intérieur des légumes et/ou du crabe

Ensuite, on a aussi pris des chaussons au poulet curry.

En désert, la classique touche sucrée de Felicia. Ca sera crêpe Nutella pour ce soir


Aujourd'hui c' était donc une journée off, une journée non productive. Il n'y a plus rien a visiter ici. Pour être honnête, cela nous arrange bien.

On se sent vraiment bien a Pai, l'atmosphère y est vraiment détendue. Cette ville est vraiment propice au repos.

C'est une atmosphère totalement differente de celle de Chiang Rai, qui était plus brute mais moins reposante. C'est tant mieux, cela permet de diversifier le voyage.

Avec le temps qu'on a eu, on discute donc des prochaines étapes du voyage. On tente de visualiser l'ordre le plus logique possible dans lesquelles elles seront effectuées. Ce n'est pas mince affaire quand on ne peut pas accéder de telle ville à telle ville en bus. Par contre, les avions eux, y sont en nombre. On en compte plus de 36 aéroports en Thaïlande...


Comme convenu, nous partirons donc demain matin pour Chiang Mai, une des plus grandes villes du pays. Il faudra donc se retaper les 766 virages de l'aller mais dans le sens opposé.

Nous avons réservé un appartement dans la veille ville pour 4 nuits.

On a choisis cette fois-ci un appartement car tout d'abord le prix était accessible ( 12 euros la nuit).

De plus, ça sera l'occasion de nous faire à manger par nous mêmes et de ne pas dépendre à chaque fois de la " street food".

Pour finir, ca nous permettra de sûrement plus s'approprier le lieu.



13

Départ ce matin pour Chiang Mai. La nuit a été courte pour nous deux. Félicia a peu dormi, souvent réveillée par des bruits d'animaux. Une jolie migraine en cadeau. Un ibuprofène en guise de petit déjeuner.

Quant à moi, je ne me suis pas couché jusqu'à 03h du matin, pour pouvoir suivre le match de l'ASSE. Supporter dans l'âme.

J'ai seulement pû dormir une grosse heure avant le départ du bus à 07:00. Je me suis dit qu'à ce moment là, je rattraperai les heures de sommeil pendant les 4 heures de trajet (07-11h).


Pour tout vous dire, ça a été le pire trajet de notre vie.

On arrive donc devant la " gare" en espérant qu'à l'heure qu'il est, le mini van ne serait pas rempli.

Malheureusement pour nous, il l'était. Pire, nous avions les places à l'arrière.

Il ne fallait donc pas espérer tomber malade...

La place pour les jambes y était insuffisante. Mes genoux me serraient car je n'arrivais pas à les tendrent correctement. Félicia, elle , avait replié ses jambes sur elle même.

Le conducteur s'est littéralement cru dans un rallye. Il anticipait aucun virage et roulait à chaque fois sur les deux voies. Il les prenait à une vitesse folle. Ma tête ne faisait que de se cogner contre la vitre.

Malgré tout ça, on essaye de s'endormir.

Au bout de 20 minutes, Félicia me prévient qu'elle commence à avoir des nausées. Après avoir passé plusieurs minutes à réfléchir à un endroit où vomir : sa basket ? Ma capuche ? Son sac à dos ? Elle arrive difficilement à sortir deux sacs pour anticiper un éventuel accident.

Je lui ai dit de bien regarder la route et d'essayer de prendre des grandes inspirations ( prévention infirmière vous connaissez 😎)

J'étais quand même bien content que cela ne m'arrive pas à moi. Ce que je n'avais pas dit.

Ni une, ni d'eux je commence à ressentir des bouffées de chaleur. J'enlève mon pull, je dégouline littéralement de sueurs ( en 2 min hein)

On se regarde en se disant que le trajet va être long, très long.

Le contact de son épaule contre la mienne me fait transpirer encore plus.

On arrive tant bien que mal à résister jusqu'à la première pause. Elle intervient au bout d'une grosse heure je crois.

On arrive dans une sorte de cabane de fortune, où il y a de quoi se ravitailler si besoin

Félicia se décale de cette endroit pour essayer de se faire vomir, en vain. Les nausées sont un peu passés pour moi. L'air frais me fait du bien.

Elle passe donc au toilette pour pouvoir se mettre un coup sur le visage. A l'entrée, une dame est assise pour demander de payer les chiottes. On va l'appeler madame pipi.

Pendant qu'elle se débarbouille, je regarde s'il reste des places à l'avant dans les autres mini van présents. Ce n'est pas le cas. Je me dis que je ne me sens pas de faire le trajet comme ça et que ça allait forcément mal se terminer.

Je vais donc voir madame pipi et lui explique notre problème. A ce moment là, la communication verbale n'existe plus. Je lève ma main droite, je la tends en la tournant de droite à gauche.

Elle comprend immédiatement ce que je tente de lui expliquer. Sur son stand , madame pipi avait aussi deux médicaments à nous vendre.

Je ne cherche pas a comprendre plus que ça. Je les prends et j'attends Félicia.

Une fois sortie, Félicia à quand même le réflexe de regarder de quel médicament il s'agit . C'est donc du dyphénydramine, un anti histaminique ( anti allergique ) utilisé pour le mal des transports.

Perso, je l'avais pris avant de savoir ce que c'était. Comme quoi, dans les situations désespérés, on te fait faire ce qu'on veux. L'emprise.

On remonte donc dans le bus. Une fois le cachet digéré, je commence à en ressentir les effets. Son effet sédatif se fait immédiatement ressentir sur nous. On dort tous les deux jusqu'à ce que l'on arrive.


Une fois arrivé à Chiang mai à 10h ( avec une heure d'avance), je me sens complètement défoncé. Je laisse Félicia gérer le transport station de bus / appartement. Je suis incapable de faire quoi que ce soit à part me laisser traîner. Heureusement qu'elle est là.

On prend donc notre premier tuk tuk qu'on paye 80 bath ( 2 euros 50) pour quelques km je crois.

Arrivés à l'appartement, on s'endort tous les deux jusqu'à 14h.

On a quand même le réflexe de mettre un petit réveil pour ne pas se réveiller le lendemain matin.

La sieste ne nous fait pas trop de bien. On ressent encore le mélange de la fatigue et du cachet. On décide d'aller tout de même d'aller manger un bout.

Félicia avait trouvé un bon restaurant la veille, proche de l'appartement ( moins de 10 min). C'est le northland restaurant.

On y est accueilli par une mamie Thaïlandaise toute mignonne. Elle nous sert une bouteille d'eau et nous demande ce que l'on veut.

À ce moment là, on avait vraiment une faim de loup.

On lui demande si on peut avoir des frites pour picorer. En effet, en Thaïlande les quantités ne sont généralement pas " grosses". Souvent, on nous sert une petite quantité de frite qu'on partage à deux pour grignoter. La plupart du temps, elle représente moins d'une demi frite chez MC do.

Cette fois-ci, elle ne plaisante pas. Elle nous apporte une assiette de frite remplie.

On se dit à ce moment là, qu'on aurait peut être du attendre les plats.

On prend chacun une grosses assiette de riz blanc, bien assaisonné, avec des légumes. Tout ca accompagné de poulet pour Félicia et de porc pour moi afin de donner un peu plus de goût au riz.

La mamie rend le service vivant. Elle répète chaque fin de nos phrases , en accentuant d'une voie aiguë le dernier mot prononcé. Ca donne par exemple un long thhhhhaaaaaankkkkk yoooouuu.

C'est à nous de la remercier. Elle nous a ramené une très très grosses assiette de riz chacun ( + 200 g facile) . Son riz était excellent ! Je parviens tant bien que mal à le finir. Pas pour Félicia, qui se le fait mettre dans une boîte en plastique.

En tout cas, elle me rappelle beaucoup ma grand mère qui lit cet article ! Serviable, gentille, rigolote. Ne t'inquiète pas, personne ne fait aussi bien à manger que toi! Je pense fort a toi 😘

Il s'agit du repas le plus copieux qu'on est fait. Excellent. Il nous a coûté 5 euros.


Par la suite, on décide de faire quelques courses pour les repas qu'on souhaite manger à lappart.

On se rend donc au premier supermarché qu'on croise depuis que nous sommes arrivés ( on n'a pas cherché non plus)

Les Thaïlandais mangent dehors, donc ils ont seulement besoin de petite superette pour les dépanner de quelques trucs. D'où l'omniprésence des " seven eleven", leur vival à eux( en plus petit)

Le supermarché se situe à une grosse vingtaine de minutes à pied. On s'y rend de manière très lente, le ventre étant trop gonflé pour pouvoir aller plus vite et la migraine de Félicia n'étant toujours pas partie.

On se prend quelques petits trucs et de nouvelles brosses à dents.

En effet, à Pai, en sortant ma brosse à dent de ma trousse de toilette, une grosse araignée en est sortie.

Suite à cet incident, je tiens a préciser que j'ai dû accompagner Félicia à la salle de bain pendant un jour avant qu'elle y retourne seule.


On part du supermarché à plus de 16h. Sur le chemin retour, on s'arrête juste faire un temple.

Après avoir ranger les courses, on se fait la première vraie grosse machine du voyage.

On se cale le reste de l'après midi et on ressort vers 21h30.

Le soir, on va dans un bar a proximité de l'appartement : le Zoé

La ville de Chiang Mai à l'air très animée. On voit beaucoup de bars, pas mal de restaurants. C'est un tourisme auquel on avait pas encore eu accès. En effet, à Bangkok, l'ambiance y était plus glauque ( les anglais de 60 ans avec les jeunes Thai)

L'ambiance est super cool, il y a plein de jeunes ( thailandais ou non ). On passe une très bonne soirée.

Au retour à lappart, on grignote quelques céréales achetés quelques heures avant.




14

Réveil vers 09h ce matin. Juste le temps d'émerger, on se fait un bon petit déjeuner avec muesli/yaourt achetés la veille.

Je sors acheter un jus d'orange pour Félicia à proximité de l'appartement.

On a une cuisine commune car il y a 3 appartements dans l'immeuble. Pour l'instant, on a encore vu personne.

Pendant le petit déjeuner, on regarde ce que l'on va faire aujourd'hui.

La matinée sera consacrée aux principaux temples de la ville. Il s'agit d'une visite qui peut s'avérer redondante car on fait beaucoup de temples depuis notre arrivée.

Toutefois, la diversité de ceux-ci fait qu' on ne se sent pas lassés.

D'autant plus que allons bientôt descendre dans le sud.. Il n'y en aura plus à visiter.

On commence donc la visite du premier temple: le Wat Pan Pin, qui est juste en face de l'appartement.

Il est plutôt sympa à faire mais il n'y a rien à en dire de particulier.

On se prend tout de même toujours un petit moment pour s'asseoir et regarder la beauté de ce qui nous entoure.

On continue notre visite avec le second temple: le Wat Cheddi Luang qui se situe à 5 grosses minutes de l'appartement. La proximité est quand même très agréable.

" Luang" signifie grand dans le dialecte du nord de la Thaïlande. Il s'agssait donc à l'époque du plus grand bouddha de Chiang Mai. Malheureusement, un tremblement de terre l'endommaga. Il fut remplacé par un bouddha d'émeraude.

On continue notre visite avec d'autres bouddhas qui sont exposés ( voir deuxième, troisième et quatrième photo )

En exclusivité, un bouddha auquel on ressemblera à notre retour en France ( voir première photo).


Tous ces temples sont entretenus la plupart du temps par des moines bouddhistes. Leurs modes de vie doit être simple et dévoués d'attachement extérieur. Ils dorment dans les dortoirs aux conditions tout juste précaires.

Le rasage de leur crâne est censés représenter le détachement d'une quelconque vie extérieur. C'est donc un signe d'appartenance.

Par contre un moine peut à tout moment décider de renoncer à ce dévouement. En effet, il sagit d'un des piliers de leur croyance: la liberté individuelle de chacun.


La chaleur tape fortement ce matin. Il est même annoncé 37 degrés cet après- midi. On décide de se prendre une petite boisson glacé avant de repartir faire le troisième et dernier temple: le Wat Phra sing

Celui ci est l'un des plus renommés de la ville .

Le site sur lequel il se situe est doté d'une très belle végétation. On s'y sent bien, aidé par la musique relaxante qui y est diffusé.

De petits mots sont mêmes affichés sur certains des arbres ( voir 5 ème photo). Il y est écrit :" Sans reconnaissance de la mort, comment peut il y avoir une connaissance de celle-ci?".


On y reste une bonne heure avant se se rendre au restaurant de notre mamie préférée: the Northland.

On y est encore très bien accueilli avec de l'eau bien fraîche qui nous est gentillement offerte.

Quant au repas, on se prend une assiette de frite avec une salade chaude tomate/ carotte/piment /ognion blanc/ concombre/ poulet. Très épicé.

En même temps, ça m'apprendra à tout mettre dans ma bouche sans sélectionner ce que je prends. Félicia a l'intelligence de le faire elle.

Cette erreur me vaudra de belles crampes d'estomac qui seront soignés par des spasfons.

En dessert, elle nous fait un super bon mango rice

Retour à l'appart vers 15h30. On en profite pour se reposer et lire un peu. Hugo n'a toujours pas fait de sieste depuis notre arrivé il préféré les séances de gainage et d'abdos...

Bien sûr je n'ai aucunement participé à cette activité déjà bien trop occupée à bavée sur mon oreiller.

Le soir , on se rend au Night Bazard, un grand marché de nuit qui occupe beaucoup de rues de Chiang Mai!

On y trouve un peu de tout, allant des vêtements à la nourriture.

Félicia se prend un petit porte feuille. Quant à moi, je m'achète deux pantalons ample pour être bien a l'aise pour le voyage.


15

Réveil a 08h ce matin. Il a été plutôt brutal. On s'habitue si facilement à certaines douceurs de la vie.

Réveil qui a été mis car aujourd'hui, on a un cours de cuisine Thai au Asia Scenic Thai Cooking School.

Le choix de ce cours a été fait en fonction des notes Google. Étant donné la sienne (4.9/5), on pouvait y aller les yeux fermés.

A l'inscription, on nous a exposé les deux possibilités de cours qui peuvent être pratiqués :

- le half day (9-13h). Prix environ 22 euros/personne

- complete day (9h-15). Prix environ 34 euros/ personne.


On a longuement hésité entre les deux. J'ai dit à Félicia que j'avais peur que la journée complète soit redondante.

De plus, il semble évident qu'on ne va pas cuisiner toute la journée. Si c'est pour se poser pour manger pendant deux heures en plus, on n'en voit pas trop l'intérêt.

Le half day a donc été choisi.

Le bus qui nous amène au cours de cuisine vient nous chercher pour 08h30.

A notre arrivée, on fait la rencontre d'un couple : un costaricain et une finlandaise.

J'aurais aimé connaître leur lieu de rencontre.


Ils sont plutôt cools. On a le temps d'échanger sur nos voyages respectifs. Ils sont restés un mois au Skri Lanka avant d'arriver en Thaïlande.

On ne discutera malheureusement pas plus longtemps avec eux. En effet, ils ont pris l'option "farmer" pour aller faire leur cours de cuisine dans une ferme.


Par la suite, un autre couple arrive: Yann et Lena. Ce couple allemand sont quant à eux rester 2 mois au Skri Lanka et arrivent fraîchement en Thaïlande.

Ils ont tout deux quitté leur boulot pour voyager. Elle est médecin a Dresden. On a oublié de l'interroger sur son métier.

Ils étaient d'ailleurs très surpris de rencontrer quelqu'un qui était déjà allés dans leur ville ( Merci Léo).


Ca m'a fait bien plaisir que Yan connaisse Saint Étienne ( grâce au foot hein). Je suis vraiment chauvin je crois.

Après avoir sélectionné les plats que nous allons préparer ( 5 pour la demi journée, 7 pour la journée complète) , on se rend en direction du marché .

On a donc choisi : spring roll, une soupe chacun, un curry. On a d'abord fait la base nécessaire à chaque curry puis on la personnalisé en fonction du plat qu'on a choisi.

Nune,la chef cuistot nous montre ce que nous allons acheter pour cuisinier.

C'est l'occasion pour nous d'appréhender des aliments que l'on connaît déjà mais qui se présente sous différentes formes.

C'est le cas par exemple du champignon " oreille d'éléphant" qui s'avère plus relevé que le classique (voir première photo) mais également le gingembre épicé (voir seconde photo).


Après avoir sélectionné tous ces aliments, on retourne à pied sur le site.

Nune tient a nous le montrer le jardin (voir troisième photo) et nous y fait goûter quelques unes de ses saveurs.


Vers 10h, le cours de cuisine commence. Tout est très bien organisé. Notre petit nombre facilite les échanges avec Nune.

De plus, cela créer aussi une certaine proximité avec le couple Allemand avec qui on a beaucoup discuté ( notamment politique).

En Allemagne, la plupart des jeunes ont une image très positive de Macron qu'ils voient comme un " très grand allier de l'Allemagne"

On s'est tout de même bien permis de citer tous les dégâts qu'il a commis pendant son quinquennat.


Ne vous inquiétez pas, on n'a pas abordé une période plus sombre de leur passé récent...

En tout cas, tout est très bien organisé . Nune est professionnel et très gentille. Elle prend le temps de nous montrer les choses.

Son associé est présente pour débarrasser et nettoyer. Elle nous apporte les aliments nécessaires pour les plats suivants.

Tout s'est très bien déroulé. Le repas était copieux. J'ai pu prendre quelque photos pour vous montrer mais l'assistante de Nune en a pris d'avantages.

Elles arriveront bientôt sur leur page Facebook.

Dans tous les cas,on ne regrette pas notre choix car le cours se termine a 12:30. On a donc eu une grosse demi-heure pour manger.

A 13h, les Allemands n'étaient pas encore repartis pour faire leurs deux plats manquants.


A la sortie du cours, on se rend à la gare de Chiang Mai pour réserver le prochain bus le 23 pour Sukothai ( à 4 h au sud de Chiang Mai)

On devait le prendre à la base à l'arrivée de Pai. Sauf que nous étions tellement défoncés avec le médicament que nous avions oublié.

On se rend donc au premier terminal de bus ( 2km ) Malheureusement, on ne peut pas y réserver les bus pour Sukothai. Il faut ainsi se rendre au second situé en dehors de la ville...

Aucun bus n'existe aussi ici ( c'est la seconde ville du pays). Il nous faut donc passer par l'application Bolt ( comme uber ) car les tuk-tuk essayent de nous couiller. Ils nous demandent littéralement trois fois plus cher que le prix affiché sur l'application...


Arrivés à la gare, il y a deux compagnies qui partent pour Sukothai le 23 : une à 09h30 et la seconde à 12h30.

Après une petite hésitation, la première option est choisie . Le trajet durera 6 heures et nous coûtera 8 euros par personne.

Il est alors 15h00. Je pensais qu'on allait rentrer tranquillement. Mais tout à coup, Félicia regarde la distance du centre commercial. Il se situe " comme par hasard" à 5 min à pied de la gare....

Je la soupçonne d'ailleurs de s'être volontairement trompé dans le choix des terminaux de bus. Elle savait que je ne voulais pas y aller.

Ni une ni deux, je me retrouve à Zara en lui disant que tel ou tel vêtement lui irait bien.

La technique est de tout acquieser pour pouvoir partir le plus tôt possible.

On se boit un petit coup pour réserver l'appartement à Sukothai. On y restera seulement une nuit.


Retour à l'appartement vers 16h30

On y décalera à 19h pour aller manger dans un restaurant ... français : le Paris

Ca nous manquait déjà beaucoup !

En soi, la nourriture est bonne ici. Toutefois, ce sont souvent les mêmes choses qui reviennent.

Ce soir, j'ai pris un magret de canard à la sauce bordelaise avec pomme de saute de sautées.

Félicia a pris une bavette avec frites maison !

Le patron, qui a un expatrié français nous a offert une crêpe chacun avec de la mûre.

Avec un verre chacun, ce repas nous est revenu à 20 euros.


16

Avant dernier réveil à Chiang Mai avant le départ pour Sukothai.

Ce matin, on a continué à avancer sur notre programme.

Comme je l'ai dit précédemment, toutes les villes ne sont pas accessibles d'une traite.

On doit donc regarder comment aller dans certains endroits tout en respectant une certaine logique. Toutefois, celle- ci n'est malheureusement pas toujours respectée.

En effet, on est ici face à un exemple concret ( voir photo 1).

Chiang Mai se situe au niveau du point bleu et on souhaite se rendre au point rouge qui se situe au dessus de Bangkok. Ce point rouge est la ville d'Ayuttaya.

Malheureusement, aucun bus ne réalise ce trajet.

On doit donc redescendre sur Bangkok pour remonter sur Ayutthaya ( point rouge) pour ensuite redescendre sur Bangkok pour aller enfin à l'ouest.

C'est une organisation qui prend du temps.

De plus, aller à Ayutthaya ( point rouge) la journée avant de dormir le soir sur Bangkok nous oblige à trouver un hôtel pas très loin de la station de bus de Bangkok.

En effet, cette dernière est à plus de 12km de là où nous logions la première fois. Ce serait plus de 1h30 en transport( marche+ métro+ bus) . Avec 15kg sur le dos et plus de 30 degrés dehors, il faut donc s'organiser le mieux possible.

D'où l'importance d'avoir une résidence pas trop loin de cette fameuse station de bus. Le problème étant qu'il y a très peu d'hôtel à proximité car le nord de Bangkok n'est pas trop fréquenté.

Après pas mal de recherches, on a finalement trouvé une guest house qui se situe à un peu plus de 2km.


Ceci nous a pris une grosse heure. Il est donc 11h00 et n'ayant toujours pas déjeunés, on se dit qu'on va se faire un bon petit déjeuner qui servira de aussi de repas du midi.

On décide de rendre une dernière visite à notre mamie préférée pour se faire une sorte de " brunch".

Ce petit déjeuner commence par un café au lait pour nous deux.. Ca doit d'ailleurs être mon troisième café du voyage, soit ma consommation quotidienne en France.

Je dois avouer que ça me manque un peu.

Ce petit déjeuner est accompagné pour moi d'une salade de fruits ( mangue, banane, pitaya) flocon d'avoine et petite originalité du jour: cacahuète ( non salé hein ). ( voir deuxième photo)

Félicia, quant à elle, avait pris de base un pancake. On est malheureusement arrivés un peu trop tard. Des toasts avec du miel et des bananes lui ont été apportés ( voir troisième photo)


Le petit déjeuner nous revient à 5 euros.

On rentre par la suite à l'hôtel pour regarder ce qu'on compte faire dans l'après-midi.

Au cours de ce passage à Chiang Mai, on n' a pas effectué les deux visites dites "principales" de la ville. La première étant le refuge des éléphants.

Pour celle-ci, on a longuement hésité. Les personnes rencontrés lors de ce voyage nous l'ont unanimement conseillés.

Cette visite nous attire mais nous gêne à la fois. En effet, ces derniers ne sont pas maltraités physiquement à proprement parler ( Ce qui reste mieux que la plupart des refuges du pays)

Toutefois, ils restent malgré tout dans des enclos fermés et non dans leur habitat naturel.

Le manque de liberté n'est elle donc pas la plus grande des maltraitances?

De plus, les personnes qui ont créer ce refuge se servent de cette " mode" des éléphants pour créer un autre business.

Payer 75 euros par personne pour donner 2,3 bananes et les laver est juste une douille intersidéral.

Nous estimons que tout comme les zoo, on se cache facilement derrière de bonnes intentions envers les animaux . Ils sont manipulés, acteurs d'un système qui créer l'enrichissement de certains hommes.

On n'a donc pas refusé de participer à ce business qui doit être florissant mais moralement condamnable.

L'autre visite était celle d'un parc National. Il avait l'air sympa mais il fallait une nouvelle fois passer par une agence qui proposait seulement de marcher deux petites heures. On n'en voit donc vraiment pas l'intérêt.

On ne s'est tout de même pas du tout ennuyés à Chiang Mai!

Le deuxième ville du pays regorge de surprise. C'est le cas des visites qu'on a fait cet après-midi.

La première étant celle d'un petit jardin situé à l'intérieur d'un temple. On vous laisse en profiter avec les photos.

On a également vu un petit marché intérieur bien sympa qui était situé juste avant l'endroit où nous sommes aller boire un coup ( voir huitième photo)

Cet endroit est situé de l'autre côté du fleuve Ping, fleuve qui traverse la ville. Il est dans un quartier un peu plus " bourgeois" voire bobo de Chiang Mai ( voir neuvième et dixième photo)

Les rues sont plus calmes, mieux entretenus. Il y a plus de restaurant un peu cosy et aucune street food.

Les voitures y circulent très peu rendant ainsi la visite plus agréable.

On sent tout de suite une atmosphère plus authentique et plus reposante que l'autre partie de la ville.

C'est plutôt sympa de voir un autre quartier et ne pas se cantonner à le veille ville ( qui est très grande malgré tout).

On se pose au Forest Baker, où on se mange une petite gourmandise ( voir onzième photo).

On rentre par la suite vers 18h à l'appartement.

Nos sacs doivent être refaits pour le départ le lendemain.


On mange une petite pizza qu'on partage le soir dans un restaurant à proximité.

17

Départ à 08h15 de l'appart pour se rendre à la station de bus. On doit alors prendre une nouvelle fois un Bolt car cette station se situe à plus de 6km.

Après quelques péripéties avec le conducteur du Bolt qui met sa vie a venir, on arrive finalement à la gare à quasiment 09h.

Le bus, quant à lui, part à un peu plus de 09h15

A l'arrivée dans le bus, le chauffeur nous demande dans quel station est notre arrivée : Sukothai Old city ou Sukothai New City.

Après avoir regardé sur mapps, on lui répond que notre guesthouse du soir si situe dans la new city.

Il nous dit que de toute facon, il se rend uniquement à la New city.

Pourquoi demander alors?

La discussion est facilitée par les deux chinoises que nous avions rencontrés à Chiang Mai lors de l'achat des tickets.

Elles sont donc Chinoises et professeurs de cette même langue à Sukothai.

Je pensais pas qu'il y avait des écoles chinoises dans une ville de la taille de Saint Chamond .

Merci le soft power chinois

Ayant vu sur mapps l'endroit où nous allons loger, elles nous proposent de partager le tuk tuk. En effet, leur école se situe à mi-chemin de notre guesthouse.

On leur répond alors qu'on va réfléchir une fois arrivée là-bas. L'arrivée était prévu pour 14h30. Malheureusement, c'est à 16h que nous serons à Sukothai. Il est donc trop tard pour aller visiter les temples de la veille ville. Ces derniers ferment à 18h.

A la base, il y avait deux choix d'horaires pour se rendre de Chiang Mai à Sukothai ( 09:15 et 14h15)

On s'était orientés vers le premier choix , espérant arriver assez tôt pour pouvoir visiter les temples.

En réalité, on suppose qu'aucun bus n'arrive à 14h30. En effet, Sukothai est une ville de passage, Ceci est donc fait pour chaque touriste y passe au moins la soirée et la nuit complète. C'est histoire de développer le business local.


Arrivés à 16 h donc. Notre hôtel se situe à 1.5km de la New station soit 20 min à pied.

On refuse donc gentillement leur proposition en leur disant qu'on souhaite marcher pour s'y rendre.

Elles semblaient étonnés de note réponse. De notre côté, on était plutôt surpris qu'elles doivent prendre un tuk tuk pour marcher 700 m( et sans sac à dos).

Les affaires posées, on se rend dans le restaurant le plus proche. C'est tout naturellement que notre premier repas de la journée est à plus de 16h30.

Je propose alors à Félicia de manger quelque chose de léger afin de pouvoir ressortir manger un repas le soir . Ca nous aidera à retrouver un "rythme" de repas.

On se prend donc une petite salade chacun ( j'entends vos rire d'ici Martin et Nico)

Sa fraîcheur est plutôt bien passée. Juste ce qu'il faut avant de pouvoir reprendre un petit repas le soir

Vers 17h, on se baigne dans la piscine de la guesthouse. Enfin, je me baigne. L'eau de la piscine n'était pas assez propre pour Félicia.

Après, on n'a vraiment pas le même sens du mot propreté.

Une fois sortis de l'eau, on retourne à la chambre pour essayer de prévoir la journée du lendemain. Elle sera intense car nous partons pour Bangkok demain a 20h avec un nouveau bus de nuit.

On se levera donc tôt (06h)pour aller dans la old city dans le but d'avoir accès aux temples.

Ces derniers se trouvent à 13km de notre lieu de résidence. On espère trouver un moyen de s'y rendre aussi tôt. Taxi ou faire du stop, on verra de quoi sera fait demain.


Le soir, on mange dans un petit restaurant tranquille.

Je prends un riz grille avec de la viande. Elle prend un riz blanc avec du poulet.

C'est vraiment très bien cuisine! ( comme souvent d'ailleurs)

On discute avec la femme du restaurant qui a un très bon anglais.

Elle nous dit que les Thailandais souffrent beaucoup du manque de touristes. Les bars viennent seulement de réouvrir ii y a plus d'un mois. La plupart d' entre eux ont donc logiquement fermés à Sukothai


Retour à l'appartement vers 20h30.



18

Réveil prévu à 06h00 ce matin. C'est finalement une heure plus tard qu'on quitte le lit avec plus ou moins de conviction.

En effet, c'est surtout le cas pour Félicia qui a très peu dormi, pas forcément aidé par tous les moustiques et fourmis qui l'ont piqués toute la nuit.

Elle a une bonne dizaine de plaques rouge étalées sur le coprs. Pour ma part, je m'en ressors sans la moindre piqûre.

On se lève aussi tôt pour se rendre dans la Old City. Cette dernière est une zone inhabitée contenant des vestiges passés de l'ancienne capitale de Siam.

On y retrouve alors un centre historique aménagé pour les touristes.

Pour s'y rendre une navette est habituellement mise à disposition. Malheureusement, à cause du COVID, elle ne l'est plus.

On doit donc trouver un autre moyen de s'y rendre en sachant que les applications Grab/ Bolt ne fonctionnent pas ici.

On décide donc de commencer par essayer de faire du stop. Voyageant avec une femme et non avec quelques zigotos, je me dis que j'ai plus de chances de voir quelqu'un s'arrêter.

Malheureusement, son charme n'a pas opéré. Il a même peut être fait l'effet inverse car des tuk tuk nous ont même snobés.

Au bout d'une bonne vingtaine de minutes, un tuk tuk s'arrête. Après avoir réussi à négocier le prix de 50 bath ( 200 à 150, environ 4 euros ) on se rend au site historique de Sukothai.

À propos, le mot Sukothai signifie l'Aube du bonheur.

Après les 13 km effectués, c'est finalement un peu avant 8h qu'on y arrive.

Le site se compose de 5 zones : partie centrale, nord , sud, est, ouest Les deux premières parties sont les principales à visiter.

C'est donc un site vaste puisqu'il y a quelques km( 4) pour se rendre du Centre au Sud.

On décide de louer un vélo pour la journée. Il nous reviendra à moins d'un euro par personne.

On commence la visite par la partie centrale du site et la plus touristique du coup. Heureusement pour nous, aucun touriste n'est présent au niveau du Wat Mahathat, le temple le plus grand de l'empire ( voir troisième, quatrième et cinquième photos)

On profite un petit peu de celui ci avant de reprendre les vélos et de continuer notre visite du site.

Pour être honnête, il est tellement agréable et praticable qu'on est limite plus content de faire du vélo qu'autre chose ( voir sixième et septième photos)

On se ballade autour de nombreux vestiges qui sont bien entretenus.

On s'arrête au niveau du Wat Sa Si qui est vraiment très beau ( voir huitième et neuvième photo).

La partie centrale et de l'ouest visitées, on se rend au niveau de la partie du Sud situé à donc 4km.

Le trajet est agréable.

On doit retourner sur la route pour entrer dans un nouveau parc, celui du Sud

Chaque nouvelle entrée est censée être payante ( 3 euros 50/personne/zone), il nous suffit alors de contourner l'entrée principale pour arriver par derrière. On évite alors de payer une seconde fois.

Le zone Sud est moins aménagée que les deux précédentes. On peut alors voir une forme de charme. En effet, cela rend la visite peut être un peu plus vraie que celles des autres zones, où les palmiers longent les routes goudronnées.

Même si elle ne sert pas de "vitrine" au site, elle est tout de même sympa à faire.

La visite sera finalement finie à plus de 11h30.

On décide de rendre les vélos puis d'aller manger notre premier repas de la journée.

On se rend au restaurant le plus proche, qui était par ailleurs bien noté sur Google.

Je prends une Sukothai noddle ( nouille, coriandre, porc, haricot, cacahuètes). Tout cela sous une forme de soupe ( dixième photo).

Félicia prend des gyosas et des rouleaux de printemps ( voir 11ème photo).

On discute un petit peu puis on retourne à la guesthouse où on avait laissé nos sacs.

Le patron accepte même qu'on utilise ses douches et sa piscine. Vraiment sympa! Surtout en vu du trajet de nuit qui se prépare.

Trajet de nuit qui a visiblement commencé pour quelqu'un... ( voir douzième photo)


Avanr de partir pour Bangkok, on prend quelques brochettes de poulets à côté d'un bar.

Enfin quelques, une grosse dizaine ( j'avais vraiment faim)

Prix : moins de deux euros... faut pas s'étonner qu'ils mangent beaucoup de viande en Thaïlande


19

Le bus ne fait vraiment pas partie des points forts Thailandais.

En effet, celui-ci nous a récupéré une heure et demi plus tard que prévu. C'est donc à 22h que notre trajet de nuit commence.

Il fut long voire insupportable. Il se présente sous la même forme que le premier qu'on avait pris ( Bangkok- Chiang Rai).

Tout d'abord, on est mal assis et les sièges sont inconfortables. Il n'y a pas assez de place pour tendre ses jambes. Quand bien même tu y parviens, il faut alors passer l'obstacle du repose pied qui ne tient pas tout seul . De plus, ton bassin glisse si facilement que tu as l'impression de tomber toutes les minutes.

Aucune position ne semble être plus confortable que l'autre. Je pense que Félicia à dû dormir plus ou moins 3 heures, aidés par le fait qu'elle puisse caler sa tête sur la vitre.

Quant à moi, j'écoutais encore la musique à plus de deux heures du matin. Une fois réveillé, elle m'a gentillement proposé de changer de place pendant deux heures. J'ai pu dormir un petit peu pour la simple et bonne raison que je suis tombé de fatigue.

Malgré les deux heures de retard sur le départ, c'est bien à 04h30 du matin que le bus arrive à la station de bus Mochit.

Pour se rendre à notre hôtel, 4 km doivent être fait.

On commence par en faire un bon à pied avant de se rendre compte qu'on se sent exténués.

Un taxi nous aidera alors à finir les 3km restants, pour même pas deux euros. Il nous avait quand même demandé 6 euros à la base...

Arrivés à l'hôtel, un réceptionniste nous accueille et nous emmène dans une salle commune. Des banquettes y sont présentes. Il nous met également la clim pour qu'on soit le plus confortable possible. On a plus qu'à attendre confortablement l'heure du check in..

Une salle où de nombreuses peluches sont présentes. L'une d'entre elles nous a servi en guise d'oreiller à chacun d'entre nous.

Vers 07h, un nouveau réceptionniste vient nous voir et nous propose d'accéder à la chambre. Soit 6 heures avant l'heure prévu. Il nous propose même de prendre un petit déjeuner gratuit ! Tu es notre héros !!

Sincèrement, dans l'ensemble, je ne vois pas comment on peut être plus gentils et respectueux que les Thailandais. À part le mec chiant de la douane à notre arrivée( comme tous les mecs de la douane), on a toujours été traité de la meilleure des façons.

Après le petit déjeuner, on prend donc une douche dans des salles de bains communes.

Ce sont les premières salles de bains communes pour Félicia. Ca ne semble aucunement la gener...

On se repose dans la chambre jusqu'à 13h. Enfin Félicia dort, impossible pour moi de retrouver le sommeil. J'écris ces lignes dans le matin.

Une faim de loup s'empare de moi aujourd'hui. La première d'ailleurs depuis le début du voyage. Je demande alors à Félicia d'aller manger un KFC. Proposition qu'elle accepte avec plaisir.

En guise de désert, des donuts seront pris.

Après le repas, on réserve la prochaine destination qui sera Kanchanaburi dans deux jours.

On se rend également à la gare pour y réserver des billets de train pour aller à Ayutthaya le lendemain.

Il s'agit d'une ville qui se situe à une grosse heure de Bangkok. On peut donc y faire l'aller retour sur la journée.

On arrive donc à la gare de Bang Sue qui doit sans exagérer faire la taille de l'aéroport Lyon Saint Exupéry. On souhaite y prendre les tickets pour le lendemain .

Pour accéder à la billetterie, il faut se rendre à l'extérieur de celle ci. À peine sortie de la gare , on voit trois rails de train face à nous. ( voir troisième photo)

On se dit donc qu'il y a forcément un moyen de la contourner. On fait donc un petit tour en espérant pouvoir trouver une solution.

C'est qu'une fois qu'on voit tout le monde les traverser qu'on se dit que c'est sûrement la seule solution.

Au bout de combien de temps tu te fais insulter en France si tu fais ça ?

Arrivés à la billetterie de train, le guichetier nous explique qu'il y a deux sortes de train pour Ayutthaya : 1 ère et seconde classe . La première coûte 8 euros/ personne ce qui est très cher pour un trajet d'une heure.

La seconde coûte seulement deux euros. Malheureusement et pour une raison que l'on ignore, il nous explique qu'on peut seulement prendre les tickets de première classe. Ceux de seconde seront en vente libre le lendemain.

On a donc effectué le trajet pour.. rien.

De retour à l'hôtel vers 16h, on se pose jusqu'àu soir.

On sent quand même le coup de fatigue et les deux heures de sommeil sur la nuit.

On prend quand même le temps de regarder pour le Sud de la Thaïlande.

La première étape sera sûrement Krabi et non Pukhet. Pour y accéder, il faudra donc refaire le trajet Kanchanaburi Bangkok (3 heures) pour redescendre sur Krabi (14 heures)

On veut vraiment faire preuve de bonne volonté pour les trajets . On souhaite uniquement prendre le bus et non l'avion, question d'écologie.

Malheureusement, pour la première fois on hésite à changer nos idéologies.

Quand on voit le manque de confort des bus , on se dit que le trajet Bangkok- Krabi sera long. Il coûte 17 euros. L'avion, quant à lui, dure 1 h20 et coûte seulement 35 euros...


Le soir, on va dans un quartier plutôt sympa, le Samsen nei, quartier de la ville où pas mal de restaurants/bars sont présents.

On se partage une petite pizza et on ne rentre pas trop tard.




20

Départ pour la ville d'Ayuttaya ce matin. Après un bon petit déjeuner à l'auberge de jeunesse, c'est avec un Bolt qu'on se rend à la station de bus de la veille.

On avait deux choix possibles quant au transport du matin. Soit prendre un bolt pour 55 bath ( 1 euro 50 ) soit de marcher 2km5 puis prendre le métro pour un arrêt. L'arrêt nous coûtant baths ( 1 euro 20 ).

Le choix a vite été fait...

Arrivés à la station de bus, on prend les tickets de 8h40. Ils nous reviennent à 50 centimes chacun pour une heure de trajet.

Le train non climatisé arrivera à plus de 09h à Ayutthaya. Sur le trajet, on voit d'autres trains passer près de nous voire très près ( première photo). Oui oui, c'est bien un train différent sur cette photo.

Ayutthaya est une ville située au nord de Bangkok contenant plus ou moins 50 000 habitants.

Elle est connue pour avoir été la deuxième capitale du royaume de Siam . Ce dernier est l'ancien nom de la Thaïlande ( changement de nom au 20eme siècle)

Elle a donc été une ville très importante et comporte de nombreux vestiges qui témoignent de sa splendeur passée. Elle a été détruite par les Birmans.

On compare d'ailleurs souvent Sukothai et Ayutthaya. Beaucoup de voyageurs choisissent de faire seulement l'une des deux visites.


À notre arrivée à la gare, on partage un tuk tuk avec une allemande pour se rendre à l'endroit où les temples se trouvent. Ils semblent tous plus ou moins se situer au même endroit. Il y en a 6 principaux qui caractérise la ville.

La chaleur est littéralement étouffante avec plus de 35 degrés et un ressenti de 42.

On décide de ne pas louer de vélo car tout se fait facilement à pied et n'est pas excentré. Je tiens donc à m'excuser auprès de Monsieur Julian Alaphilippe qui nous fait l'honneur de nous suivre à travers notre voyage.. On t'aime Julian. Au passage, j'ai toujours dit à Félicia que si j'avais un fils, je lui donnerai ton prénom. Pour une fille, ça serait plus un nom d'une certaine reine d'Angleterre...

On commence la visite avec le Wat Maha That, un des temples principaux de l'ancien empire.

On peut y voir de nombreuses ruines avec beaucoup de bouddhas dont une partie du corps est coupée ( seconde et troisième photo). C'est le fruit du passage des Birmans.

Ce temple est notamment connu par la fameuse tête du bouddha ancrée dans l'arbre.( quatrième photo).

Selon la petite histoire, lorsque les Birmans ont décapité les bouddhas des temples, celle ci aurait roulé jusqu'aux racines de l'arbre.

Elle porte désormais chance et est vénérée par les bouddhistes.

On continue la visite par le temple qui juxtapose le premier: le Wat Ratcha Burana. Il est plus petit que le précédent mais est plus impressionnant avec ses grandes portes ( sixième et septième photo). Comme vous pouvez le voir, c'est samedi transpi.

On peut largement imaginer l'ampleur du temple quelques siècles auparavant. La plupart des ruines sont d'ailleurs penchées, semblant toutes sous le point de s'écrouler.

Étouffés par la chaleur, on décide de boire un coup dans un café pour respirer.

Après cette petite pause, on se rend au troisième qui est le Wat Phra Prew.

Le trajet est agréable car il est dans un parc à l'ombre avec de jolies points de vues ( huitième photo)

Chaque temple coûte 50 bath chacun ( 1 euro 50). Pour celui ci, on escalade l'une des ruines pour ne pas le payer.

Ca tombe bien puisqu'il n'a rien d'impressionant.

Sorties du temple, on décide de se poser deux minutes pour respirer. On croise sur la route des éléphants , chaînes aux cou, portant des familles sur leurs dos. Ils effectuent des tours du parc sous 35 degrés... La détresse dans leurs yeux parlent d'elle même. C'est juste dégoûtant à voir ( neuvième et dixième photo)

L'un d'eux a failli rentrer dans une voiture. Il s'est correctement fait reprendre...

Merci à tous ces gens qui entretiennent ce business.

On passe par la suite vers un parc plutôt sympa.

On se ballade tranquillement quand on voit un temple moderne cette fois ci: le Wat Phra Mongkhont Bophit. Il est connu pour abriter le plus grand bouddha en bronze de Thaïlande ( onzième photo).

On en profite pour se caler et l'observer un petit moment. On voit de nombreux croyants effectuer le même rituel. Devant eux, trois boites ouvertes de différentes couleurs sont présentes. Il n'y a pas de couvercle sur ces boîtes qui contiennent des sortes de grosses baguettes colorés ( même couleur que la boîte). Elles sont chacune numérotées de 1 à 20.

Les croyants secouent la boîte de telle sorte qu'une des baguettes numérotés tombent.

Une fois celle ci tombée, ils retienent le numéro pour aller se rendre auprès d'une dame qui leur donne un papier spécifique à ce numéro. Sur celui ci se trouve une réponse à leurs souhaits/vœux demandés durant le rituel.

Félicia était tentée de le faire puis elle s'est souvenue qu'elle n'était pas bouddhiste.

Pour finir, on se rend au dernier temple le Wat Phra Si Sanpet, qui était le plus grand Wat de l'empire ( douzième photo )

Une fois les temples finis vers 14h30, on décide d'aller manger un bout avant de repartir.

On prend un restaurant au hasard qui se situe sur le trajet retour de la gare de train.

Je prends du riz au porc. Félicia prend un truc inexplicable que personne ne mangera avec des frites ( treizième photo).

Le trajet retour jusqu'à la gare ( 3km à pied) sous plus de 35 degrés a été très compliqué.


Félicia : J'aurais sûrement pleuré si j'avais eu assez d'eau dans le corps pour le faire. On était censés prendre un tuk tuk. Le premie n'acceptait pas nos 50 bath. On s'est dit qu'on allait attendre d'en croiser un autre. Quelle erreur ! Zéro tuk tuk. On s'est tapés 30min de marche sous 35 degrés. Vous vous en doutez que j'ai maudit la Thaïlande. Cest qu'une ne fois arrivés à destination qu'ils nous klaxonnaient pour savoir où nous allions.

Beaucoup vont se demander : est ce que c'était pire que l'Ardèche ? La réponse est non. Hugo cherche définitivement mes limites.



On a sûrement perdue une partie de notre âme à ce moment là. On a également pris de nombreuses couleurs.

On arrive pile à l'heure pour le retour pour Bangkok( train qui part a 15h50).

Retour à la gare de Bang Sue, la gare qui fait plus grande que Lyon Saint Exupéry ( quatorzième photo).

Au final, on a fait 4 temples sur les 6.

On a apprécié la ville qui était très verte. Toutefois, les temples se ressemblent dans l'ensemble beaucoup. Elle reste quand même une ville agréable pour la journée.

La température a été un vrai obstacle aujourd'hui. On a rarement autant souffert de notre vie honnêtement.

Pour la petite comparaison avec Sukothai, je dirais que ceux de Sukothai sont plus diversifiés.

La vélo dans le parc de Sukothai rend quand même la visite bien plus agréable pour nous.

Avantage finale pour Sukothai


La température a été un vrai obstacle aujourd'hui. On a rarement autant souffert de notre vie honnêtement.

On aurait aimé faire cette visite avec un temps plus raisonnable. On en aurait sûrement plus profité.

Demain départ pour Kanchanaburi à 09h


21

Départ de l'auberge à 08h ce matin après un bon petit déjeuner.

On quitte Bangkok pour la seconde fois . Etant une ville de passage pour le Sud ou pour le Cambodge, on sent donc que ça ne sera pas notre dernière fois ici.

Cette auberge était une nouvelle fois super sympa! Pour l'instant, on n'est pas déçus des logements! Ils sont tous biens globalement, propres avec un rapport qualité/prix imbattable. On doit les payer en moyenne 8 euros par nuit.

On peut largement trouver moins chère que 8 euros d'ailleurs. Si quelqu'un n'a vraiment pas les moyens de voyager, la Thaïlande doit être l'un des pays les plus accessibles. Moins chère que des pays pauvres que j'ai déjà visité ( Pérou, Bolivie...)

Après avoir rangé nos sacs, on se rend au terminal de Mochit pour prendre le van de 09h. L'arrivée à Kanchanaburi est prévue à plus de 11h00.

Avant de partir, on remplit nos gourdes d'eau bien fraîche. On achète aussi une crème ressemblant à du baume du tigre pour les plaques de boutons que Félicia a sur le corps. On en a compté plus de 42...

On espère qu'elles ne sont pas trop graves. Elle a commencé à y mettre de la cortisone dessus depuis deux soirs. Pas trop d'effet pour l'instant.

Le trajet se passe plutôt bien! On est sur nos téléphones à écouter de la musique et regarder des films.

On arrive à plus de 12h00 à Kanchanaburi, une ville de 50 000 habitants à l'ouest de Bangkok.

Elle est célèbre pour son parc national, le Parc National d'Erawan. Il contient plus de 7 cascades accessibles à pied. Apparemment, il s'agit d'une visite sympa. Le roi de Thaïlande l'aurait même fait récemment. D'ailleurs, il n'est pas beaucoup apprécié ici car selon les rumeurs, il vivrait en Allemagne la plupart du temps. Sa sœur serait plus respectée par les Thailandais.


Venir ici est donc surtout l'occasion pour nous de visiter notre première parc national de Thaïlande( il y en a 12)

Kanchanaburi est une ville verte et montagneuse.

Pour la petite histoire, elle a eu une place importante pendant la seconde guerre mondiale. A cette époque, la Thaïlande était occupée par les Japonais.

Ces derniers avaient envoyé beaucoup de prisonniers de guerre ici.Ils avaient la mission de construire un pont qui aurait du partir d'ici pour rejoindre la Birmanie.

Le pont situé au dessus de la rivière Kwai ( première photo) a été le théâtre de nombreux assassinats suite à des travaux forcés.

Il est donc possible de le visiter aujourd'hui( 3km de la où on est). Il y a aussi un cimetière de guerre ici( aux alliés?)


Arrivés à plus de 12h, on prend un tuk tuk-tuk pour se rendre à la guesthouse qui se situe à 2.5km( je fais des concessions hein)

On paye alors notre chambre. Elle nous revient à 24 euros/3 nuits.

Et là malheureusement pour nous, c'est une petite déception. Il y a une clim dans la chambre mais le mec nous enleve la télécommande de celle ci. Il faudra donc payer en plus si on souhaite l'avoir.

Le lit est d'une dureté incroyable. On ne pense pas avoir déjà connu ça individuellement avant. Il y a très peu de places pour les rangements... Mais comment se plaindre à ce tarif? Au moins, la vue est sympathique.

Vers 13h, on se rend manger un bout et on tombe au hasard sur une nouvelle petite mamie qui tient un restaurant végétarien.

On regarde la carte qui a l'air sympa et on se lance.

Dieu bénisse cette décision.

Le premier plat sera un riz au curry cacahuètes/brocolis/haricots/choux fleurs. Cela semble n'avoir aucun sens mais c'est délicieux! Et la quantité est énorme! ( deuxième photo)

Félicia prend un Pad Thai qui est aussi excellent !! ( troisième photo)

Après s'être rempli la panse, il nous reste assez de place pour le désert: un smoothie de fruit ainsi qu'un pancake accompagné de fruits de saisons.

On a vraiment l'impression de véritablement découvrir de nouvelles saveurs dans les fruits. Honnêtement, je ne pensais pas qu'une mangue pouvait être tre aussi douce et juteuse.

En tout cas, une chose est sûre, on s'est trouvés notre nouvelle mamie préférée. On te sera fidèle c'est promis.

Par la suite, on retire de l'argent et on rentre à l'auberge. La température est encore invivable dehors...

Malheureusement pour nous elle l'est aussi dans la chambre...

Au bout d'une heure de ventilo et d'innombrables gouttes de sueurs sur notre corps, on va voir le responsable pour lui demander la clim.

Il nous dit alors que la clim coûte 500 bath/ nuit (15 euros!), soit deux fois le prix de la chambre

On se dit qu'on est tombés sur un gros enfoiré de Thaïlandais. On réfléchit à limite partir à ce moment là. Dans tous les cas, on en a besoin d'une. Et ça, il le sait parfaitement.

Il nous propose alors une proposition qui nous semble étrange mais qu'on accepte finalement.

Il nous demande de ne rien payer en plus mais d'effectuer seulement les deux nuits sur les trois.

En gros, les 24 euros pour les 3 nuits passent donc à 24 pour 2 nuits.

Cela vaut déjà plus le coup que sa première proposition. Après réflexion, on accepte.

En effet, il n'y a pas grand chose a faire non plus ici On s'était laissés le dernier jour pour se poser, faire une machine, se balader tranquillement et organiser le sud.

Tout ceci peut largement être fait dans la prochaine étape, Krabi.

On se pose sur la terrasse pour regarder le coucher de soleil ( quatrième, cinquième photo).

Après ceci, on se rend au bord de la rivière pour boire un coup.

Le temps se gatte rapidement. La nuit pointe vite le bout de son nez. Le vent et deux trois orages également.

Changeant comme un climat tropical quoi...

Je bois une bière. Félicia a commandé un coca qui n'est jamais arrivé. Le barman n'a simplement pas compris la commande. On n' a pas essayé de se battre pour un coca.

Pris d'une soif inextinguible, elle se met à descendre ma pinte d'une traite... Elle me surprendra toujours...

On retourne manger chez la mamie le soir. Félicia a pris du riz a l'ananas. Des légumes frits pour moi.

Délicieux.

A demain notre nouvelle mamie préférée.

Retour à l'auberge vers 21h30.


22

Réveil assez matinale à 07h30 ce matin. Après s'être préparé tranquillement, c'est à quasiment 08h qu'on sort de la guesthouse.

On regarde sur l'application l'adresse de la station de bus. Elle se situe à 2.5 km.

Au bout d'un petit km de marche, l'application nous indique " bus stop erawan". On attend donc un petit peu à ce moment là.. On se dit même qu'avec un peu de chance, on pourra peut être récupérer celui de 08h.

On va donc demander aux commerçants a proximité si le bus s'arrête toujours ici. Etant donné que tout change a cause du covid, on préfère en être sur et ne pas attendre pour rien .Par exemple, avant ce dernier, le bus passait récupérer les touristes dans la rue principale où on loge. Il n'y avait donc pas besoin d'aller à pied jusqu'à la gare.

Après quelques minutes d'attente, je rentre dans une superette . La vendeuse me répond " no bus anymore ". C'est pas grave, on va donc continuer notre chemin à pied.

Arrivés à la gare vers 08h40. On achète nos tickets ( 100 bath pour 2 = 3 euros) et on se rend au seven eleven du coin. On prend de l'eau pour remplir les gourdes. En guise de petit déjeuner, je me prends une petite boisson chocolatée ( je pense à toi Gautier) et Félicia un jus de pomme.

Il y a 5 bus qui sont disponibles pour partir à 09h pour le parc nationale d'Erawan. Les 4 premiers sont vides et ne partiront pas. On est seulement cinq touristes dans le dernier.

Le trajet est censée durer plus d'une heure. Quelle a été notre surprise lorsque le bus de 09h s'est arrêté à l'arrêt du début . On aurait gagné 1km5 de marche! Ce n'est pas grave, on le saura pour le retour.

On arrive donc à plus de 10h30.

L'entrée du parc est d'un peu moins de dix euros par personne.

Le parc comporte 7 cascades différentes classées en fonction de leur difficulté d'accès ( première photo) La première est donc à 500m. La dernière à plus de 2km.

On commence à marcher avant 11h. Les premiers niveaux sont très accessibles. Ils se font très rapidement avec du plat quasiment tout le long.

Le parc est de manière générale bien aménagé.

On a lu qu'il faut directement se rendre au dernier niveau car il s'agit de la cascade la plus belle.

Certaines sont impressionnantes, d'autres un peu moins. On vous laisse juger par vous mêmes ( deuxième photo, niveau 4).

Sur le chemin, on peut voir des robes et des foulards colorés . On s'est demandes si c'étaient des points de repères.

Ce n'est pas le cas. Les Thaïlandais sont globalement superstitieux et pensent que les esprits errent dans les arbres. Il s'agit donc d'une offrande à ces derniers pour qu'ils puissent les laisser tranquille.( troisième photo)

Au bout d'une demi heure de marche, la dernière cascade se présente devant nous. Il y a beaucoup de montées à partir du cinquième niveau, rendant la montée plus compliquée. La chaleur accentue aussi la difficulté.

On arrive donc tout la haut à plus de 11h . Il y a seulement quelques personnes présentes. Les moustiques sont aussi présents en masse et sont ravis de (re)voir leur victime préférée...

On prend quelques photos avant d'entrer totalement dans l'eau. Félicia n'y entrera pas ( pas entièrement du moins) Je dois dire qu'il y avait de gros poissons ( troisième photo).Ce sont de gros poissons qui attaquent toutes les peaux mortes de ton corps. Il suffit d'y mettre un pied pour qu'ils commencent à t'attaquer. Ce n'est pas douloureux mais assez désagréable.

Après s'être baignés, on fait le chemin retour et on regarde les autres cascades. On se pose un petit peu pour discuter avant d'arriver au parking vers 14h.

A ce moment là, on vient juste de louper le bus de 14h ( il y en a toutes les heures). On se dit donc qu'on aura le prochain.

Malheureusement, à cause du COViD, les bus ne partent plus que deux fois par jours : 12 et 16h. On n'était pas au courant de cette information..

On a donc deux heures a attendre. Dégoûtés et n'ayant pas envie de patienter , on essaye de chercher une solution.

On trouve finalement un tuk tuk qu'on partage avec une anglaise et un couple Luxembourgeois. Le trajet est plus cher qu'a l'aller mais aussi plus rapide ( une heure)

On arrive donc à 15h. On se rend chez notre mamie préférée pour manger notre premier repas de la journée: un pancake accompagné de fruits.

On rentre par la suite se reposer. On sortira que le soir car un gros orage tombe sur Kanchanaburi.

Il dure une bonne heure et fait même tomber l'arbre devant notre guesthouse

On ressort que le soir pour manger une dernière fois chez la mamie. Il y a pas beaucoup de restaurants ici . Les autres qu'on a vu ne nous donnaient pas forcément envie.

Felicia prend un riz au curry. Je prends un laap isan, un repas traditionnel du nord de la Thaïlande qui se mange avec du poulet.

Étant un restaurant végétarien, elle le remplace par du touffu. Il se compose de fenouils, menthe, choux fleurs, tofue

C'était donc notre dernier jour a Kanchanaburi. On retourne sur Bangkok demain en bus ( 13-16) puis notre bus de nuit le soir ( 17-07..) Grosse journée transport en vue.

On s'est fait plaisir sur l'hôtel a Krabi en compensation!


23

Réveil à 07h00 aujourd'hui. Je m'étais endormi à un peu plus de 22h la veille, ce qui me fait relativement une bonne nuit. Ce matin, je me sens vraiment reposé ce qui est quand même très rare dans ce genre d'aventure.

A l'heure où j'écris ces lignes, je bois un petit café sur les bords de le rivière. Contemplant l'horizon, il me vient alors l'idée de partager mon état d'esprit sur ce début de voyage. Je vais donc écrire un petit bilan d'humeur de ces vingt premiers jours. Je me suis dit que cela fait un petit bout de temps que j'écris notre quotidien, mais que je me suis jamais trop étendu sur mon d'esprit.

Au cours de la majorité de cette article, je vais donc écrire à la première personne en excluant volontairement Félicia de mes dires. En effet, on a chacun chacun nos propres ressentis dans ce voyage. Ces derniers peuvent changer en fonction de nos attentes personnelles. Ils peuvent aussi différer en fonction de la comparaison des voyages précédents que l'on a chacun fait individuellement.

Je ne vais donc pas évoquer sa situation. Ca lui donnera l'occasion d'écrire également son ressenti.


Tout d'abord, je peux dire que je me sens un peu nostalgique de quitter cette première partie du voyage.

Les deux prochaines semaines vont je pense être différente des précédentes. En effet, on arrive donc à l'étape plage de la Thaïlande, étape que j'apprécie énormément habituellement.

Toutefois, je ressens un peu d'appréhension à descendre dans le Sud. Etant une zone très très touristique, j'ai peur de me sentir moins en immersion dans ce pays et d'ainsi perdre de l'authenticité dans le voyage.

Grâce au COVID, on a réussi à partir dans l'un des pays des plus touristiques du monde avec quasiment aucun voyageur. Ne pas entendre de l'anglais ou du français quotidiennement ont forcément renforcé mon dépaysement.

C'est donc cette appréhension que j'ai le plus en arrivant dans le sud. De plus, j'ai lu beaucoup d'articles de personnes ayant visité le sud du pays. Certains en sont revenus dégoûtés. Les plages sont magnifiques mais souvent remplies de touristes. Ces derniers profitent du cadre de la Thaïlande pour pouvoir y faire n'importe quoi( pas respecter les locaux, jeter des déchets sur les plages).

On verra quand on sera là-bas.

En tout les cas, le principe même du voyage est toujours si agréable. Ne pas avoir de contrainte est une bénédiction. Se réveiller sans réellement savoir ce que tu fais de ta journée ni parfois ou tu dors le soir est un pur bonheur. .Être seulement conditionné par des horaires de bus renforce tellement le sentiment de liberté.

Même si les vingt jours ont été tout de même éprouvants physiquement, j'ai ressenti chaque jour beaucoup d'excitation. Mon cerveau est tellement stimulé et mes sens sont tellement exacerbés que je ne ressens pas l'impression d'être fatigué. Je suis pas dans une phase d'éveil constant.

La vie est si étonnante ici. Elle est véritablement diversifiée.

Se ballader dans les rues d'une petite ville Thaïlandaise. Voir des temples magnifiques et chargés d'histoires qui juxtaposent des maisons de fortunes. Il n'y a pas de véritable sens de structure d'une ville. Aucun centre ville avec une place principale classique comme on a en Europe. Pas de réelle séparation entre quartiers bourgeois et pauvres d'une ville.

Il y règne alors une certaine forme d'anarchie qui amplifie tellement le dépaysement. Tu ne sais pas du tout à quoi t'attendre quand tu t'apprêtes a traverser une rue.

Tu rencontres des locaux qui vivent si différemment de nous. L'aspect famille semble si présent chez eux. Les générations semblent se mélanger à travers un même logement. Ils mangent tous ensemble le soir , dehors dans la rue. La street food est présente. Par exemple à Bangkok, j'ai vu des personnes en costume commandant les mêmes plats pour la journée que des personnes qui n'ont pas de chaussure.

De plus, les gens sont si gentils ici. Ils ont toujours le sourire et sont toujours prêt a t'aider. Un grand sens du service se fait ressentir à travers leurs personnalités. L'individualisme est mis de côté

Je ressens aussi une grande forme de sérénité quand je me ballade dans les ville ainsi q'une sécurité à toute épreuve. Etant quelqu'un d'innocent, je ne vois pas réellement le danger habituellement. Mais honnêtement, je ne vois pas comment tu peux ressentir de l'insécurité ici.

Quant aux étapes réalisés, elles ont toutes pour l'instant apporté certaines choses. De la grandeur étouffante de Bangkok à la tranquillité de Pai ou le charme de Chiang Mai, j'en ai pris plein les yeux.

Ces étapes ont toutes été complémentaires. Je n'ai donc aucun regret quant à leurs choix ainsi qu'à la durée accordée à chacune d'elles.

Si on doit me demander quelle a été mon étape préféré , je pense qu'il est alors trop tôt pour pouvoir les comparer. Je me demande même si ça en est vraiment pertinent.

Je peux quand même dire l'étape que j'ai le moins aimé : Bangkok. Cette ville est fatiguante, bruyante, étouffante, sûrement trop grande pour moi. La moindre activité nécessite de prendre un transport pendant 30 min ou marcher une heure.

Marcher sous la chaleur de Bangkok est réellement irrespirable. Je n'ai pas réellement senti de dépaysement là bas. Je n'ai pas forcément ressenti une chaleur particulière dans la population locale non plus.

Toutefois, les visites faites ont été cools. Je pense notamment au parc Lumpini! J'espère d'ailleurs recroiser des vérans pour pouvoir te les montrer Pablo !!

J'espère en tout cas que vous vous plaisez à la lecture de ces lignes. Sachez qu'elles me prennent du temps et que je mets du cœur a l'ouvrage. Je tiens a m'excuser par avance pour certaines fautes d'orthographes. Malheureusement, je suis pas capable de ne pas en faire. De plus, écrivant souvent le soir; je ne prends généralement pas le temps de me relire.

En espérant qu'on arrive à vous faire un petit peu voyager à travers nos histoires. Bonne lecture 😀


Pour revenir sur la journée, Félicia dort toujours. Elle a le temps en soi. On peut rendre l'appartement vers 12h et notre bus est à quasiment 14h .

On part de l'hôtel pour aller se faire un petit brunch vers 12h. ( première photo). Très bon en quantité mais pas vraiment en qualité !

On retourne ensuite à l'auberge prendre un tuk tuk qui nous dépose à la gare de Kanchanaburi. Le trajet jusqu'à Bangkok se passe bien. Je dors une petie heure sur le trajet ce qui est rare pour le souligner.

À la gare de Mochit, on se mange du riz avec du poulet en guise de goûter et de repas du soir. Il intervient donc à 16h mais on préfère largement avoir l'estomac léger que plein au cours d'un transport.

On part donc a 17h50 de Bangkok pour arriver a Krabi le lendemain à 07h.

J'écris ces lignes à plus de 22h.

Durant les premières heures du trajet, on a fait la rencontre avec Félicia de Guillaume, un français de 42 ans expatrié en Thaïlande.

Il vit sur Krabi depuis deux ans et est professeur d'anglais dans une école semi privée.

En ce jour, il oyage avec sa femme Thaïlandaise ainsi que son bébé de quelques mois ( je pense je suis pas spécialiste hein ) qui se prénomme Gaspard.

Guillaume s'avère être un grand bavard. Sûrement le plus grand qu'on a rencontré je pense dans notre vie.

Il nous a donc naturellement raconté son parcours de vie au cours de ce début de voyage en bus. J'ai décidé de vous le partager car il est intéressant.

Guillaume est parisien d'origine et vit depuis l'âge de ses 9 ans à Biarritz. Il semble descendre d'une bonne famille puisque son père est chirurgien et sa mère infirmière puéricultrice.

Il nous dit avoir donc vécu et enseigner en France mais en avoir eu un petit marre de certaines choses là bas.

Il y a quelques années de cela, il est parti en voyage avec son ex compagne avec qui il est resté 17 ans.

Sa relation avec elle était stable selon lui. Il a semble être un peu gêné à l'évocation du pourquoi il n'avait consruit de famille avec cette femme là. Je nai donc pas plus insisté.

Il nous raconte alors que lors d'un voyage classique en Thaïlande, il a perçu de sortes de rêves hallucinatoire à Chiang Mai.

Rêve qui l'ont emmené à avoir un comportement plutôt étrange au cours de ce périple. Il dit ressentir des choses dans les temples, lui la personne qui n'est pas croyante.

Selon ses dires, un moine serait venu vers lui lui donnant une pierre. Pierre qui est donc symbolique pour les Thailandais car le don de cette pierre signifie que les moines peuvent lire en toi. Cela signifie donc pour eux que tu es une bonne personne.

Je tiens à faire donc un petit aparté. Si vous avez correctement lu les résumés des journées, vous rappelez vous ce qui s'est passé au Wat Arun de Bangkok? ( voir J2)

Le moine en chef de ce temple était venu spécialement nous voir pour nous donner avec Félicia une pierre. Ils nous avaient abordé pour seulement discuter avec nous. C'est cette même personne qui nous avait donné les gâteaux à l'ananas. Ils n'étaient pas très bons d'ailleurs... Je les ai quand même graillé pardonne moi petit moine mais la prochaine fois tu peux mieux faire que donner que des gâteaux à l'ananas...

Je sais que c'est la crise dans les temples aussi mais un petit gâteau au chocolat ça passe toujours mieux...

En tout cas je ne veux pas m'enflammer mais a ce que j'ai compris on a peut être été approuvé par le boss du plus beau temple de Bangkok.😎

Pour en revenir à Guillaume, ses perceptions ont continuer avec le temps. Une fois revenu en France, il a dit à sa compagne qu'il ne pouvait pas ignorer les signes qu'il perçoit. Il se doit pour lui de revenir en Thaïlande avec ou sans elle Je n'ai même pas encore échangé de cela avec Félicia mais je mets ma main à couper de sa réaction : " Voilà comme d'habitude l'égoïsme des hommes"

C'est donc tout seul qu'il part là-bas. Je n'ai pas ( encore?) tous les détails sur comment s'est passé son intégration au début.

On a discuté de plein de choses sur la Thaïlande et les Thailandais. Il a répondu à certaines de mes questions sur leur mode de vie et leur manière de voir la vie.

On a aussi discuté politique et notamment du pouvoir royal actuelle. Comme je vous l'avait dit il y a quelques jours, le roi de la Thaïlande partage son temps entre l'Allemagne et la Thaïlande.

Il fait donc partie d'une dynastie mais est immensément impopulaire ici. En effet, beaucoup d'histoire entre lui et ses goûts très prononcé pour les femmes et les enfants ont éclaté dans tout le pays... Un mouvement populaire a même vu le jour pour y faire élire sa sœur qui est comme je vous l'avait dit aussi très populaire ici.

Mouvement qui n'a pas fonctionné car l'armée qui est très puissante ici . Elle a tout fait pour que ce mouvement ne prenne plus d'ampleur qu'il en a déjà.

L'impopularité du roi s'explique aussi par sa politique néo- libérale. Les hôpitaux ont pour beaucoup été privatisés et l'hôpital public est d'une médiocrité abérrante ici. Guillaume me raconte même que lors de l'accouchement de sa femme à Bangkok, il n'a pas pu voir son fils Gaspard pendant une semaine car le COVID ne le permettait pas ...

En France, les pères étaient tout de même autorisés dans les maternités.

De plus, son impopularité est renforcé par la position de son père qui est toujours vénéré par la population. D'ailleurs, on a déjà vu des portraits de lui dans les rues. La raison? Il a récupéré chaque parcelle de terre de la Thaïlande et en a donné équitablement à chaque famille Thaïlandaise. Les gros propriétaires terriens se sont donc vu dans l'obligation de partager leurs richesses équitablement . La Thaïlande ne s'était jamais aussi bien porté économiquement. Étonnant tiens...


Après avoir parlé politique, on finit par aborder notre voyage et je lui fais part de mon inquiétude quant aux plages du Sud de la Thaïlande.

Il comprend mon ressenti qui était le même pour lui lors de son premier voyage. Il m'a d'ailleurs affirmé mes appréhensions...

On continue à discuter et finit par nous dire qu'il a une maison sur une petite île à 30 min de Koh Pi Pi.

Une île de 14 km qui est partagé en trois grandes familles: musulmans au nord, locaux au centre et sud.

Il nous montre les photos de sa petite maison au bord de l'eau et des couches de soleil où il est seul sur des plages paradisiaques.

Il nous explique que ces petits morceaux d'îles souhaitent être indépendantes et ne pas s'ouvrir au tourisme. Il est donc impossible de s'y rendre sans y connaître quelqu'un .

Il nous dit alors avoir eu énormément de chance de pouvoir y construire là bas. Il a rencontré la bonne personne au bon moment. Chance qui a été renforcér par le fait d'avoir une femme Thaïlandaise et un bébé Thaïlandais aussi..

La finalité de toute cette histoire est qu'il nous propose de venir passer quelques jours sur cette île ou une île voisine. Le nom de cette île voisine est " l'île qu'on oublie jamais".

On a pris son numéro. Je ne sais pas si je fois véritablement croire à sa proposition.

Dans tous les cas, j'ai vu les photos de mes propres yeux et je ne pense n'avoir jamais vu cela auparavant.

Croisez donc les doigts pour nous que cela nous arrive!! On verra si cette rencontre a été un signe du destin ou non



24

Après 15h de bus nous voilà enfin arrivés à Krabi.


Le trajet s'est finalement bien passé. Hugo a terminé sa longue conversation avec Guillaume à 23h. ll s’est ensuite endormi. C’est à 20min du terminus que nous nous sommes réveillés. Je n’avais clairement pas les deux yeux en face des trous mais on a connu bien pire.


Le premier problème à régler était celui du transport de la gare jusqu’à l’hôtel. Aucun bus n’effectue ce trajet bien évidemment sinon on ne serait pas en Thaïlande. Une jeune conductrice de tuk tuk nous aborde. Hugo était un peu sur la défensive : «  on va se faire allumer ». Mais, on s’en sort plutôt bien avec un trajet à 200 bath pour 18km.


Sur la route, le paysage est à couper le souffle. Il y a énormément de végétations. Une longue plage avec de grands rochers et surtout : personne.


Arrivés à l’hôtel, la chambre n’était pas prête. Le déjeuner étant non compris, on se décide d'aller chercher aux alentours de quoi déjeuner plutôt que de payer celui de l’hôtel. L’absence de pancakes ou bien de muesli nous pousse à nous raviser sur celui de l’hôtel. On se dit que pour le prix on aura plus de choix là bas. Ce n'a pas été une mauvaise décision même si ce petit déjeuner n’est clairement pas à la hauteur d’un bon pain au chocolat accompagné d’un café au lait.


Deuxième problème à régler : notre linge sale. Depuis quelques jours, j’ai des piqûres non identifiées sur le corps. Après de longues recherches sur internet et des échanges avec des personnes non qualifiés (oups), je suspecte des punaises de lit. Est ce que j’ai eu envie de me couper les jambes ? Oui. J’essaie tout de même de me raisonner à l’idée de devoir me trimbaler ce genre de bestioles. Ces créatures démoniaques se nichent dans les tissus, les lits, le bois. Elles ne piquent que la nuit et généralement la même personne : moi.

Hugo n’est clairement pas inquiet. Il ne comprend pas pourquoi je souhaite laver mon linge à 60 degrés. ( à défaut de pouvoir tout jeter) Bref, nous trouvons finalement une dame qui nous lave nos vêtements. On peut le récupérer d'ici deux jours. Faut pas aller trop vite quand même.

Tout ceci étant fait, nous récuperons la chambre vers 10h. Une bonne douche, maillot de bain enfilés nous nous dirigerons à la plage. Hugo émet quelques doutes sur cette plage. Il pense qu’il y aura du monde et qu’elle ne sera pas très jolie. Une fois arrivés il est tout excité. Je suis fatiguée rien qu’à l’idée de le voir s’agiter. Il est très heureux et ravi de celle ci. Quant à moi , j’ai pu lors d’un précédent voyage découvrir une plage … Que dis-je un paradis sur Terre. Spiaggia de la pelosa… Il en faudra encore tellement pour t’arriver la cheville ma belle.


Pour autant, c’est magnifique. C’est impressionnant de voir se dessiner au loin certaines îles. Plusieurs rochers s’intègrent à l’eau et nous donne un sentiment difficile à décrire pour ma part. Je me sens juste minuscule et pas légitime. Ça te recentre sur la place que tu occupes dans ce joli monde.


Bien sûr vous le connaissez. Nous avions croisé un couple de français avec qui Hugo s’est fait le plaisir de discuter pendant quelques minutes (30) dans l’eau. Je suis stupéfaite de sa capacité à s’intéresser à la vie des autres, leurs avis et surtout leurs engagements politiques.

Personnellement, je n'ai pas que ça à faire.


L’eau est déjà si chaude.

Après quelques heures, nous rentrons à l’hôtel afin que je puisse effectuer ma sieste quotidienne. Celle ci me permet de ne pas être exécrable, donc très importante. Je suis un peu perturbée parce que je laisse Hugo tout seul mais ça ne dure pas longtemps. Il s’occupe en allant faire un peu de sport. ( Les mots me manquent afin de décrire cette pratique quotidienne ) Il s’est ensuite rendu à la piscine où il a pu se brûler la peau au soleil.


Une fois la duchesse réveillée, nous sommes allés mangés. Comme tout bon voyageur, nous nous rendons à un stand de street food. Le gentil garçon prend notre commande pour tout bonnement ne jamais nous l’amener. Au bout de quelques minutes, il se rappelle notre présence et nous fait comprendre son oubli. Ni une ni deux, on s’en va. Hugo est tout chamboulé : où allons nous manger ? Son appétit est altéré par cette contrariété. Personnellement, plus rien ne me surprend en Thaïlande. Il aurait pu faire cuire sa grand mère à la broche afin d’en faire un « fried rice » que j’aurais trouvé ça normal.


Après quelques minutes de délibération, nous nous rendons au Burger King. Quelle douceur après plusieurs repas à manger du riz. Hugo est contrarié par la taille de son hamburger qu’il juge insultant. Il veut de la quantité ! Je vous passe son speech sur les fast food. Je reste à l’écoute et me rappelle de ne plus jamais y retourner avec lui.


Nous nous dirigeons ensuite vers une autre petite plage. C’est la continuité de celle de ce matin. Pour y accéder, nous devons arpenter de petits escaliers en bois. On reste prudents parce qu’en tongs une chute est vite arrivée. Je croise les doigts pour ne croiser aucun reptile, ou autres êtres vivants en fait.


Pas déçus du chemin. À l’entrée un jeune thaï nous demande notre pass vaccinal : normal.

Une jolie plage nous attend. On doit être 5 ou 6 dont une jeune femme avec son copain. Ce couple m’a occupé une partie de l’après midi. Il a du réaliser 1 000 clichés d’elle, puis d’eux, puis dans 2 autres tenues. On ne savait pas qu’elle langue il parlait mais le langage corporel du mec disait clairement : elle m’emmerde.


Bref, c’était cool. Pas de couché de soleil pour nous, le ciel est encore trop ombragé. On rentre pour s’arrêter boire un verre en bord de mer. Hugo prend pour la première fois une noix de coco à boire et il a bien aimé. Finalement on arrive à avoir un joli couché de soleil malgré les nuages. On fini par rentrer à l’hôtel pour profiter de la piscine.



Hier il vous partageait son ressenti sur ce début de voyage. Le mien est bien différent puisque nos attentes le sont également. Je suis reconnaissante de pouvoir découvrir ce pays mais ce que je découvre surtout c’est moi même. Et je le dirais jamais assez, c’est le plus beau et doux des voyages.


Hugo est une personne détaché de son confort. Il pourrait clairement vivre dans un carton avec à boire et à manger. Et moi, non. Je me suis rattachée à mon confort, comme une sécurité. Son mode de voyage est bien différent du mien. Je n’étais jamais partie à sac à dos. Je n’étais pas prête à le faire avant.


Durant et après mes études je me sentais étouffée. Il a toujours été question de partir. Ce voyage était comme une évidence. Je souhaitais me débarrasser de tout ce stress pour ne garder que la paix et la tranquillité. De ce fait, j’ai acheté un sac à dos.


Résultat : quelle liberté. Je ne me suis pas coiffée et maquillée depuis qu’on est partis. C’était déjà un peu le cas avant j'avoue. J’avais déjà déconstruit ce besoin d’être apprêté pour les autres et non pour moi même. Je n'ai pas de masque pour les cheveux. Je porte et reporte des vêtements sales et ça ne me fait rien. Au contraire, ça fait du bien de s’en foutre.


J’ai gouté à de nouvelles choses. J’ai mangé dans des endroits où j’aurais même pas mis un pied auparavant. J’ai utilisé des sanitaires communes. J’ai marché sans râler. Je me suis adaptée. Tous les jours, j’essaie de sortir de ma zone de confort et du sentiment de peur qui m’accompagne.


Je suis loin de ma famille et de mes amis dont je suis très proche. Cette séparation et le manque me font ressentir d’autant plus chanceuse de partager ma vie avec eux. Je pense beaucoup à vous tous et au plaisir que j’aurais de vous retrouver.


La plupart de mes proches constatent ce changement. Je suis fière d’en être capable. Je suis encore plus reconnaissante de le faire avec Hugo qui fait preuve d’énormément de patience.


Pour en revenir à la Thaïlande, je suis encore mitigée. Ce sont des personnes très pudiques, très respectueuse mais du coup assez lisses. Il y a toujours un moment de partage dans un voyage. Une seule personne suffit afin de créer une anecdote qu’on oublie pas. En Thaïlande ce n’est pas encore arrivés. Je ne saurais pas trop dire pourquoi mais j’accroche moins avec la population et pour moi c’est ce qui définit un pays.


Petite anecdote. Je suis allée acheter de l’eau avec mon gros sac sur le dos pendant qu’Hugo attendait dehors. Je prends une bouteille et là trois bouteilles tombent au sol. Une jeune thaï approche et me dit de ne pas m’en faire pour ramasser. Quand même, je me baisse oubliant le poids du sac qui me propulse au sol. J’atterris sur les fesses, hyper surprise de cette chute d’un ridicule sans nom. Je rigole et la jeune thaï non. Elle s’excuse. J’étais perplexe parce que j’aurais vraiment aimé qu’on se moque de moi ensemble.

25

Premier réveil à Krabi. On loge plus exactement à Ao Nang, station balnéaire principale de la ville qui est d'ailleurs l'endroit le plus fréquenté.

La nuit s'est très bien passée . Le lit est forcément bien plus confortable que dans les logements précédents.

Entre les buffets en guise de petit déjeuner, la piscine et la plage, le mode far niente commence doucement à s'installer. Et on y prend si facilement goût.

Réveil à 08h ce matin pour se rendre à la plage. On en a discuté au préalable , c'est la première fois qu'on met un réveil pour aller se baigner. C'est aussi la première fois qu'on va individuellement à la plage aussi tôt. On espère pas regretter notre choix.

La destination du jour est donc la plage de Railay Island . C''est une petite péninsule qui est très célèbre dans le sud de la Thaïlande. On en a eu que de bons retours !

Pour s'y rendre, on doit prendre un petit bateau et faire une traversée de 15 minutes. Celle ci nous revient à 400 bath ( 12 euros) aller retour.

On y arrive vers 09h30.

A notre arrivée, il n'y avait littéralement personne dans l'eau. La température extérieure était encore soutenable. On en a donc profité deux bonnes heures avant que le soleil ne tape trop fort.

On a pu retrouver le couple de retraite nicois rencontrés la veille à la plage.

Avec eux, on peut vraiment dire que la plage était à nous. Quelques personnes venaient en coup de vent avant de repartir.

Je vais donc passer au moment que vous attendez le plus : la description de la plage.

C'est typiquement une plage de carte postale: sable fin, eau turquoise, roche en arrière plan. Je vous laisse donc admirer les photos. Je n'avais jamais vu une plage aussi belle. Tout simplement paradisiaque.

On reste dans l'eau jusqu'à plus de 12h. On décide d'aller manger un petit bout ensuite. Ca sera mexicain ce midi: des frites pimentées et pour Félicia des quesadillas.

En guise de digestion, on refait un tour dans l'eau.

On part vers 14h00 car le temps commence à se gâter. On est donc de retour assez tôt a l'hôtel.

Arrivés là-bas, on se pose puis je retourne a la piscine . Félicia préfère regarder une série et se poser.

Je vais récupérer le linge qu'on a donné pour la machine la veille puis je réserve une autre nuit dans l'hôtel.On sy sent vraiment bien. C'est important de de reposer pour la première étape plage. Cest surtout qu'on a un luxe monstre : on a le temps.

On en ressort que le soir pour sa ballader et aller manger dans un bon restaurant Indien. On commande du poulet dans une sauce un peu épicé avec du pain qu'on pouvait faire temprer dedans !

On a voyage culinairement aussi aujourd'hui.


En tout cas, mes appréhensions sont pour l'instant derrière moi. En effet, pendant les cinq heures où on était sur l'île, on a du voir une dizaine de personnes maximum dans l'eau. Railay Island étant une petite plage, on peut facilement se marcher dessus.

Quel douceur incroyable d'avoir la mer juste pour soi. Inexplicable. Merci au COVID . Il m'a déprimé à cause de notre voyage interrompu en Amérique du Sud . Il m'a tant épuise moralement au travail pendant deux ans... Et voilà que quelques mois après , je le remercie de me laisser avoir une aussi belle plage rien qu'à nous.

Ma récompense est sûrement la.


26

Réveil à un peu plus de 09h ce matin. On se prend le petit déjeuner en discutant tranquillement.

On commence tout d'abord à regarder comment se rendre à Koh Phi Phi, l'île principale et la plus populaire du sud de la Thaïlande. C'est donc là bas où il y a la fameuse plage du film " La plage" , Myah Bay.

On a prévu d'y passer quelques jours mais on ne sait pas vraiment combien encore.

Pour s'y rendre, on regarde sur l'application habituelle, 12 go Asia. Elle nous dit qu'il faut donc marcher ( ou prendre un tuk tuk) pendant 4 km pour se rendre à une jetée.. Par la suite, il faut prendre un ferry qui coûte 450 baths par personne.

Je suis donc sur le point de réserver. On a même quitté la table pour aller chercher notre carte de crédit.

Sur le chemin de la chambre, à côté de l'ascenseur, il y a une table d'informations gérée par l'hôtel. On n'avait jamais pensé à la regarder. On pensait que les visites qui y étaient proposées étaient plus chères.

Pas cette fois ci. La traversée est à 400 bath par personne. L'avantage principale est qu'un van vient nous chercher pour nous emmener jusqu'à la jetée. On prend ensuite le ferry. Pratique .

On réserve donc le trajet à l'hôtel.

Par la suite, on quitte la chambre pour trouver un moyen de transport. En effet, on doit se rendre à l'immigration pour pouvoir y prolonger notre visa. En Thaïlande, les touristes peuvent rester un mois maximum dans le pays. Au delà, il faut donc en acquérir un.

Pour s'y rendre, on essaye de négocier avec des tuk tuk présents dans la grande rue. Il n'y a malheureusement toujours aucun bus et l'immigration se trouve à plus de 20km d'ici.

On en trouve finalement un qui nous propose de faire l'aller retour pour 400 baths ( 12-13 euros).

On arrive à l'immigration à plus de 11h . On donne tout nos papiers puis on attend une petite vingtaine de minutes. Le temps donc de constituer un dossier

Elle nous rappelle pour nous dire que tout est réglé. On doit régler la somme de 1900 baths ( + de 50 euros) par personne, ce qui reste assez cher. Prix qui est d'ailleurs plus élevé que les pays prochains qu'on va visiter.

On a donc accès au pays jusqu'au 06 mai. On n'ira pas jusqu'à la date butoire car on a prévu de quitter la Thaïlande d'ici dix jours.

Je vous vous déjà arriver. Du coup quelle a été l'utilité de payer pour si peu de temps?

C'est qu'il nous reste pas mal de choses à faire dans le Sud et qu'on a pas envie de se presser. Si on se sent bien àun endroit, on s'offre la possibilité dy rester.

Une fois les démarches terminées, on doit donc attendre notre tuk-tuk qui nous avait donné rendez-vous pour 12h45. On a donc une heure à patienter. Mais la chance en à décidé autrement.

En effet, on se fait aborder par deux personnes de l'immigration, un homme et une femme. Ils nous demandent où est ce que nous allons.

On lui répond que nous retournons à Ao Nan. Il nous propose alors de nous emmener. Il répond que ce n'est pas sur leur chemin mais que ça ne le dérange pas de faire un détour...

Une fois installés dans la voiture de l'immigration Thailandaise, le conducteur s'excuse auprès de nous car il doit aller s'arrêter mettre de l'essence..

Non mais mec tu peux même t'arrêter manger un sandwich si tu veux.

C'est pour vous dire le niveau de gentillesse et de bienveillance de ces personnes. Cela confirme juste tout ce que j'ai dit au préalable: les Thaï sont des amours. Cela en bouche un coin à Félicia qui je rappelle les trouve " lisse".

Je ne veux pas tomber dans le clichés typiques de l'étranger qui crache sur son pays. Mais je pense que cest assez rare qu'en France, un mec de l'immigration fasse un détour pour te poser devant ton hôtel...

On demande à la femme de l'immigration de contacter le tuk tuk-tuk pour ne pas qu'il vienne pour rien.

À notre arrivée à Ao Nan, le conducteur nous demande où se situe notre hôtel. On lui dit alors de nous laisser là. Il se gare donc et nous dit d'attendre pour qu'on fasse un bout de chemin ensemble. Il dit qu'il va aller finalement manger au Starbucks.

L'occasion pour nous de lui tendre un billet qu'il refuse catégoriquement. Merci à eux!

On s'arrête au seven eleven pour écupérer de l'eau et un repas pour midi. On retente l'expérience des nouilles instantanées.

Cette fois ci, c'est la bonne. Elles étaient excellentes.

C'est tellement pratique davor au moins un frigo et une boulloire dans une chambre. Cela te permets te faire au moins manger sans toujours devoir sortir.

On se rend à la piscine pour commencer l'après midi tranquilmement. A notre retour dans la chambre, je me pose tranquillement sur mon tel. Félicia regarde sur son téléphone les prochains endroits à visiter, qu'elle note sur une petite feuille.

Vers 15h30, on décide d'aller se faire une petite plage. Ayant déjà fait la principale de la ville, on regarder pour en faire une autre. Beaucoup d'entre elles sont accessibles uniquement en bateau. A cette heure ci, ça ne vaut pas le coup.

On se rend donc à la seule qu'on peut faire par nos propres moyens : Noppharat Thara Beach.

Elle se trouve à 3.7km donc quasi une heure de marche.

À mon grand étonnement, c'est Félicia qui propose en premier de marcher.

On se fait donc la petite ballade tranquille jusqu'à cette plage. Sur le chemin, on se rend compte que la mer est à marée basse et que le temps se gâte.

On décide de se rendre sur la plage quand même mais la météo n'est pas propice à se baigner...

On fait donc l'aller retour. Félicia souhaite encore marcher. Aurait elle changée?

Ça fait quand même plus de 7km ( pour rien) J'en ai presque les larmes aux yeux quand elle me dit que la ballade est agréable.

Après la salle de bain collective, la marche à pied. Quelle est la prochaine étape ??

Sur le retour, on s'arrête boire un petit coup avant de retourner à l'hôtel.

On ressort le soir pour se manger un esprit restau Indien, le même qu'hier soir.






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Départ de Krabi à 08h30. Le van nous dépose donc à la jetée qui s'avère être la plage où on s'est rendus à pied la veille. On prend ensuite le ferry pour se rendre à Koh Phi Phi.

La traversée dure deux heures. Le trajet se passe plutôt bien.

On n'a pas encore réservé de logement et on ne sait pas exactement combien de temps on va passer ici. On a choisi volontairement de ne pas réserver sur booking. En effet, les deux premières nuits sur Krabi ont été prises sur l'application. La dernière à été prise directement à l'hôtel car il s'agit d'une prolongation. On s'est alors rendus compte qu'on y avait une réduction qui était non négligeable ( -de 5 euros que la nuit précédente).

A 11h30, on arrive sur Krabi . On suit donc la plupart des touristes en logeant le port. La vue y est d'ailleurs pas trop mal !( première photo)

On trouve un premier hôtel. Le gérant nous montre la chambre mais on a une mauvaise impression. Le mec nous dit que les chambres ont des problèmes de canalisations. Comme par hasard, la notre n'en a pas... C'était déjà foutu mec. Pas bien malin de ta part.

On continue à marcher et on en trouve un assez sympa : Sand Sea View qui est l'hôtel d'à côté.

La chambre est propre et le service proposé semble correct. Elle comprend aussi la clim.

La gérante est aussi ouverte à la négociation. Les 3 nuits nous reviennent à 40 euros. On se dit qu' on peut prendre plus si besoin ou envie.

On pose nos affaires et on mange un petit sandwich au thon dans une streetfood à côté de notre chambre ( deuxième photo).

Après avoir mangé, on regarde une plage à proximité. La plage monkey qui est une plage ou des singes sont présents apparemment se situe à 400m

On décide se s'y rendre mais malheureusement l'application mappsme nous fait passer par ce rocher( troisième photo). Il est donc impossible pour nous d'y aller.

A ce moment là, on essaye de se trouver un point d'informations . On n'en verra finalement pas de la journée...

C'est donc plus de 12h30 et les touristes commencent à affluer dans le mini centre de Koh Phi Phi.

On se dit que notre dernière option est de se rendre à notre point d'arrivée du ferry ( 800) pour avoir certaines informations. Comment se rend on à ce plages?

On comprend quand même tous les deux la même chose. Très peu de plages sont accessibles par nos propres moyens... Il faut donc louer un bateau pour visiter les îles où se situent les principales plages les plus célèbres.

Je me sens honnêtement contrarié car j'ai peur de ne trouver aucune plage pour l'après-midi midi .On ne va pas aller sur une plage à 13h avec un bateau.

En soi, dans une plage classique d'été ce n'est pas choquant de partir à 13h. Ca peut même être un peu tôt dans certaines d'entre elles.

Sauf qu'ici, ça fait quelques jours que la marrée devient basse vers 16h et que le temps se gatte

Et oui malheureusement, on arrive à la fin de la saison d'été pour eux. C'est un peu comme si on était à la plage en septembre en France. D'où l'importance d'aller à la plage le matin!

On cherche finalement sur mappsme d'autres plages qu'on trouve à une bonne vingtaine de minutes. La première s'appelle Long Beach. On est quasiment tout seul sur la plage ! L'eau est si claire encore une fois ( troisième, quatrième, cinquième photos). On y reste une petite demi heure je pense avant de marcher une nouvelle fois pour atteindre la Viking Beach. Une plage magnifique avec pas mal de rochers. On y reste jusqu'à plus de 16h et on décale car le temps se gatte. Je n'ai malheureusement pas de photos de celle ci car mon téléphone n'avait plus de batterie!

Sur le chemin du retour, on s'arrête s'acheter de quoi manger un goûter car on a la dalle. On prend aussi quelques courses pour se faire un repas et surtout pour les petits déjeuners.

Retour à la chambre vers 17h. On le quittera plus de la soirée par flemme et surtout fatigue.


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Deuxième réveil dans l'île de Koh Phi Phi. C'est à quasiment 07h30 que je me lève. J'ai l'impression d'être de plus en plus matinale et donc de trouver un "rythme " de voyage. En même temps, je ne m'étais pas couché tard la veille ( 22-23h).

A mon réveil, Félicia dort encore. Je décide d'aller nous prendre des pancakes pour le petit déjeuner au café du coin.

Une fois revenu, elle est déjà réveillée et est posée sur son téléphone. On prend donc notre petit déjeuner sur la terrasse.

Le temps est couvert ce matin avec pas mal de nuages dans le ciel. On avait prévu de faire du kayak pour pouvoir accéder à des îles. On change donc de plan. Ca va être donc une marche pour se rendre dans différents points de vue puis encore de la marche pour essayer d'accéder à d'autres plages plus cachés.

On part de l'hôtel avant 09h. Pour se rendre au premier point de vue, il faut passer le " centre-ville" de Koh Phi Phi puis monter pas mal de marches. Je ne sais pas comment il y en a mais elles sont raides !( première et deuxième photo)

De plus en plus sur la fin de la montée

On accède finalement au première point de vue de la ville après 20 bonnes minutes de marche.

Un petit jardin harmonieux plante le décor ( troisième photo). La vue n'a pas grand chose de sympathique. On est pas encore assez haut donc on voit seulement des hôtels.

On continue notre chemin pour accéder sur second. Il faut encore marcher 10 bonnes minutes. La transpiration accompagne nos pas. Je pense même que les gouttes de sueurs tombés de mon bras peuvent servir de trace au cas où certaines personnes cherchent le chemin.

Le deuxième point de vue est sympa ( quatrième, cinquième photo) Il aurait sûrement pû être mieux si la météo était plus clémente. Ça vaut quand même le coup d'œil et c'est vraiment plus impressionnant en ressenti qu'en photo.

Je ne sais pas si vous arrivez à agrandir les photos . Si c'est le cas, la partie gauche est la partie touristique de la ville où notre hôtel se situe. La plage à gauche s''appelle Ton Sai Beach.

Le côté droit est beaucoup moins fréquenté. L'eau y est très claire. Sa plage est Loh Dalum beach.


On se pose un petit moment pour en profiter. On repart pour accéder au troisième point de vue qui est à encore une petite dizaine de minutes.

On commence à être sur des chemins moins fréquentés. On voit de nombreux animaux sur le passage.

La vue est sensiblement la même que la seconde. La seule différence est qu'on peut voir des arbres au premier plan ( sixième photo)

Les points de vues terminés, on souhaite se rendre à une plage : Nui beach. Pour cela, il faut donc traverser la jungle. Félicia est ravi.

L'application indique 45 minutes de marche. Par peur des animaux présents dans la jungle, Félicia décide de mener la barque. Elle la mène à une allure folle. A tel point que je ne pense pas avoir déjà si rapidement marché dans ma vie. C'était un mélange entre de la marche rapide et de la course.

Quand je lui demande de ralentir pour qu'on profite quand même du paysage, elle me répond qu'elle ne peut pas car elle a trop peur de voir des bêtes.

Elle ajoute même :" je suis une femme de la ville, moi j'aime les routes goudronnées".

Les chemins sont bien tracés et indiqués. La marche n'est pas dur même si on descend beaucoup. Il y a logiquement beaucoup de verdure. On entend beaucoup de singes mais on n'en voit malheureusement pas. ( septième, huitième, neuvième photo)

Même si on va vite, je passe un bon moment ( seulement moi hein).

C'est donc tout naturellement que le chemin se fait en vingt cinq minutes et non pas en 45 comme prévus initialement par mappsme.

Arrivés en bas, on marche un petit peu dans un chemin assez bien entretenu.

On passe par une sorte de campement abandonné. On ne sait pas pour quelle raison il l'est : covid ou tsunami? ( dixième photo)

Un panneau en bas indique: nui beach 30 min et loh lana beach 10 minutes. On décide donc se rendre à la première pour commencer.

On tombe sur une plage qui est énormément pollué. Chaque brin de sable est couvert pas un déchet. On peut trouver des chaussures, bouteilles, mégots de cigarettes voire des crèmes solaires... ( onzième photo).

La plage est également petite et la mer se veut agité . La météo n'est pas bonne.

C'est donc pour toutes ces raisons qu'on ne souhaite pas s'arrêter ici. On souhaite donc aller à Nui Beach.

Sur la falaise, un panneau en bois avec une flèche indique " Nui Beach". Il faut donc la ontourner en nageant au bord de celle ci A cette heure ci, cela semble impossible surtout avec des appareils électroniques sur nous.

On regarde sur mapps me un autre chemin. Malheureusement, l'application indique un point signifiant " accès à Nui Beach seulement possible quand marrée basse" ( douzième photo).

On est donc totalement couillés. Il faut donc faire les 5km retour. On n'a déjà plus d'eau

On essaye quand même de négocier avec un mec du coin qui nous demande plus de 25 euros pour rejoindre Ton Sai Beach ( la plage de notre hôtel)

Même si il essaye de nous couiller, je sens Félicia vraiment fatigué et rempli d'appréhension pour repasser par la jungle

Je propose donc qu'on le fasse. Elle refuse et essaye de négocier un prix...

C'est au tour du propriétaire de bateau de refuser. Il est alors dans une position de force car il sait qu'il a le seul bateau du coin .

Il sait aussi que la seule solution est de marcher encore 5km pour revenir à notre point de départ... Je trouve ça plutôt légitime qu'il nous demande un prix qui paraît aussi élevé. C'est ça ou rien

On décide donc se faire le trajet retour.

Il se déroule avec pas mal de difficulté pour Félicia. Mais malgré tout, elle a tenu jusqu'au bout dans des conditions très difficiles! Je tiens à une nouvelle fois la féliciter car la montée était raide, qu'il faisait plus de 30 degrés et qu'on avait pas un brin d'eau. Elle a réussi à tout de même affronter sa peur de la jungle ! Chapeau bas 😘😘😘

On arrive au niveau du premier point de vue vers 12h30-13h.

On décide donc d'aller manger dans un bon restaurant ( le mieux noté de Koh Phi Phi) : Anna's Restaurant. Il se trouve dans le centre ville.

Félicia prend des sandwichs avec des frites. Je choisis des pâtes aux fromages et aux champignons.

Vous n'imaginez même pas à quel point les pâtes m'avaient manques ! Elles qui constituent peut être la plupart des mes repas...

Les quantités sont bonnes ici! ( treizième photo)

En désert, Félicia prend une salade de fruit. J'opte pour deux boules de glace aux chocolats.

On y a vraiment très bien mangé. Les prix sont une nouvelle fois très bon marché ( 15 euros en tout)

On sort du restaurant le ventre plein.

On décide donc d'aller à la mer de Loh Dana Beach, celle situé à droite sur les points de vue.

On est pas déçus. Le soleil ressort à ce moment là, la plage est belle et l'eau est transparente! ( quatorzième, quinzième, seizième photo)

On passe un très bon moment. On y reste jusqu'à 16h30, heure où la marrée basse intervient.

On ressortira que le soir pour regarder la seconde mi temps du match asse om . On boit un petit coup au bar également.

Voici ci joint une photo de moi insultant la mère d'Adil Aouchiche.

Merci les verts...

On se reveille à 06h demain pour une excursion en bateau qui va durer jusqu'à 14h.


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Réveil à 06h00 ce matin. On a rendez- vous 45 minutes plus tard pour commencer notre excursion an bateau. On va la partager avec deux autres couples français. En effet, Félicia avait mis une publication sur le groupe Facebook " français en Thaïlande" pour savoir si des personnes étaient intéressés pour la faire avec nous. Deux couples ont donc répondu présent.

On a souhaité partager cette aventure car on s'est dit que ça peut être sympa de rencontrer d'autres personnes dans ce genre de contexte. On s'est aussi dit que ça permet de diviser le prix.

L'excursion à 2 nous aurait coûte 60 euros pour 7 heures de bateau, ce qui est très raisonnable ! Avec le partage du bateau, elle nous revienr finalement à 30 euros pour deux.

Le soleil est déjà levé à 06h45. On se rend donc a l'harmonie hostel qui est le lieu de rendez vous. Il s'agit tout simplement de l'auberge de jeunesse où logent les deux couples.

Aujourd'hui, on va naviguer avec Martin et sa copine Lucie. Ils sont originaires de Bourg en Bresse et ont commencé leur voyage trois jours après nous.

Ils ont également 24 ans chacun et ont le même programme voyage que nous( Thaïlande- Cambodge-Vietnam )

On voyage aussi avec Andréas et Juliette, un couple trentenaire originaire de Nantes.

Ils ont quant à eux commencer leur voyage il y a quasiment deux mois. Il leur reste encore 8 mois à voyager à travers toute l'Asie du Sud Est.

Vers 07h, on monte dans le bateau qui est un long boat. Ce n'est pas donc pas un bateau moderne et qui va vite mais à quoi bon ? On n'est pas pressés.

On se réunit tous ensemble avec le chauffeur du bateau pour élaborer le plan de la journée. Plan qui peut forcément changer en fonction de la météo ou d'autres imprévus.

Tout d'abord, on se met tous d'accord pour commencer par la plage de Maya Bay, la fameuse plage du film " La plage " avec Di Caprio.

Il faut savoir que cette plage est une plage protégée. On ne peut plus entièrement s'y baigner. En effet, suite au film, elle est devenue immensément populaire et a subi de nombreux dégâts humains ( déchets++++). L'entrée coûte 400 baths par personnes ( 12 euros) et un maximum de 300 personnes est autorisé sur cette plage.

C'est aussi une plage qui a des horaires d'ouverture : 08-18h.

On y arrive donc pour 08h. Quelle bonne idée ça a été!

On a littéralement eu la plage pour nous pendant 20 bonnes minutes. On a pu se poser pour en profiter; prendre des belles photos et surtout... admirer les requins.

Des petits requins de 30-45 cm sont présents en masse et passent juste à côté de toi ( première photo). D'autres plus imposants (2m environ) nagent environ à 2 mètres de nous.

Le fait d'apercevoir ces requins nageant au bord d'une plage aussi belle m'a fait évacuer ma "frustration" de ne pas pouvoir me baigner dans une plage aussi belle. Elle me fait repenser ma place dans tout ça.

Une telle beauté doit être préservé car à chaque fois qu'on cède quelque chose a l'Homme,il finit par le détruire d'une manière ou d'une autre.

On est donc restés jusqu'à 09h sur cette plage. Les touristes commençaient à affluer et les requins étaient évidemment partis. On vous laisse donc profiter des photos ( deuxième et troisième photo).


Après cette plage on fait un petit tour de bateau autour d'un lagon. L'eau y est d'un bleu magnifique ( quatrième photo)

C'est l'occasion pour nous de faire du skorneling et donc de voir des poissons. On a énormément de photos sur la Go Pro. Malheureusement, je ne suis pas sur qu'on puisse vous les envoyer avant notre retour. Il naut faut une carte sd qu'on n'a pas pour transférer les photos.

C'est la première fois que j'essaye cette activitée. J'en suis littéralement tombé amoureux. J'aurais pu rester des heures à regarder la vie sous marine.

Félicia adore également! Contrairement à moi, elle en avait déjà fait l'été passé en Sardaigne avec Nordine et Alice! On vous attend d'ailleurs😉

À partir de ce moment là, on a perdu un peu la notion du temps. On a du nager une grosse demi heure mais vraiment rien de sur.

On se rend par la suite à Monkey beach, la plage où les singes sont habituellement. Pour y aller, on passe par des endroits à couper le souffle ( sixième photo)

Malheureusement pas aujourd'hui. Je crois que les prières de Félicia d'hier soir ont été exaucé...

En tout cas, la plage est belle et l'eau est claire ( septième photo). C'est surtout l'occasion d'échanger encore plus avec les couples de français!!

Là aussi je ne sais pas trop combien de temps on reste. Peut être une grosse demi heure aussi.

Le temps est pour l'instant très bien réparti. Si ma mémoire est bonne, il est plus de 11h quand on part de la plage de Monkey Beach.

La prochaine étape est la plage de Nui Beach, la plage qu'on a tenté d'attendre en vain la veille.

On fait une nouvelle fois du skorneling pendant un bon bout de temps !! Hâte de pouvoir vous partagez les photos de la gopro.

Il doit être donc logiquement plus de 12-12h30.

On se rend vers la dernière étape, la bamboo beach qui est à plus de 40 min de bateau.

Le temps commence à se gâter. Le bateau tangue. Il ne faut pas avoir le mal de mer.

Cette plage n'a rien d'impressionan.. Le mauvais temps ne fait pas ressortir les couleurs de cette plage qui est remplie de cailloux.

On y reste jusqu'à 13h30 avant de repartir pour la fin de cette aventure.

On fait une derrière étape de snokerling dans un endroit qui s'appelle " shark point".

Malheureusement, on n'en voit pas. Andres quant à lui si.

On retourne sur Koh Phi Phi à 14h30. On décide d'aller se manger une nouvelle fois au Anna's kitchen.

Félicia prend des pâtes au fromage. Je prends du riz à l'ananas.

En désert, un mango rice est de mise.

Sur le retour, on réserve le ferry pour Pukhet avec un départ demain 11h.

On rentre à l'auberge vers 16h.

On se cale un moment. Félicia fait une petite sieste..

On ressort le soir pour se faire une petite soirée sur la plage avec les français. On rentre à plus de 02h00





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Réveil très compliqué à plus de 09h ce matin. La soirée de la veille a fait beaucoup de mal à nos têtes et surtout à nos foies...

Au final, c'est à plus de 03h qu'on est rentrés de la soirée sur la plage.

C'était vraiment une bonne soirée ! Il y avait pas mal de monde mais on est restés tous les six principalement. Il y avait une piste de danse aménagé.

On a pu aussi échanger avec un écossais d'Edimbourg, qui voyage seul à travers l'Asie. Il ne devrait pas trop de problème étant donné qu'il a la dimension d'un frigo américain.

Avant qu'il ne parte, je finis de discuter uniquement avec lui . Il me dit alors "thanks for the discussion" ce qui est plutôt sympa. Je n'ai toutefois pas compris le geste qui a acccompagné cette phrase. Il a passé sa main sur ma tête et la secoué sur mes cheveux .C'est comme un geste de remerciement pour un enfant. Ou alors était ce une tradition écossaise?

Je suis resté sur le cul, et non pas uniquement parce que j'étais assis. Je n'ai absolument pas su comment réagir à ceci.

De toute façon, je vous rappelle que c'était un frigo américain.

À un moment de la soirée, j'ai vu notre géant écossais avec l'arcade ouverte commençant à enlever son débardeur. Il s'était visiblement battu contre des locaux puisque des Thaïlandais étaient autour de lui. Il était menacé ... par un sabre!!!

La police est intervenu et la finalement embarqué. Il avait sûrement caressé le crâne de trop...

Dans tous les cas, c'est toujours sympa de pouvoir faire une soirée avec de nouvelles personnes. C'est surtout un climat propice pour mieux se connaître.

Le réveil a donc été le plus dur du début du voyage. On a quand même réussi à ne rien oublier ce qui est le principal.

Le ferry pour rejoindre Phuket part à 11h00 et dure deux heures de traversée.

Arrivés là-bas, j'avais quand même beaucoup de nausées pendant une bonne partie du voyage. J'ai même du prendre un peu l'air pour me ressourcer.

Après ça, je me suis endormi l'heure de voyage restante.

Il est donc 13 h et on vient d'arriver sur Phuket, ce qui signifie qu'on commence tout doucement notre remontée du côté ouest du sud. On a en effet encore la partie sud est à faire.

Le choix de cette ville a vraiment été motivé du fait qu'elle est une ville point de départ, à l'instar de Bangkok. On lui laisse donc deux jours pour la visiter en espérant avoir une bonne surprise.

Pour se rendre dans notre logement, on fait une nouvelle fois appel à Bolt. Le trajet nous coûte 3 euros pour 5km. Le taxi sur place nous en demandait 10.

On pose nos affaires à l'appartement puis on cherche un lieu où manger. Félicia a trouvé un restaurant vegan....Pas forcément l'idéal pour un lendemain de soirée mais je ne suis pas fermé d'esprit. D'autant plus qu'il est bien noté.

On marche un petit km pour s'y rendre. On loge donc dans la veille veille . Le centre ville semble vraiment moderne pour une ville Thaïlandaise. Il y a des aménagements comme des des trottoirs déjà...

Ce centre a même l'air plutôt sympathique. On vous met quelques photos qu'on a prise ( première et deuxième photo)

On arrive donc au restaurant vers 14h30. Je choisis de prendre un wrap aux "pâtes fromages". Félicia en prend un aux légumes.

En désert, elle prend une tarte aux pommes. Elle est différente de celle qu'on a déjà mangé auparavant, sûrement à cause du faut qu'il n'y a donc pas de beurre. On ne sait pas quel était le substitut mais c'était vraiment pas mal!

On se ballade dans le centre-ville, on fait quelques petites courses puis on rentre à plus de 16h.

On est vraiment fatigués, on souhaite se reposer quelques heures.

On ressort finalement le soir à plus de 21h pour manger. Malheureusement, on n'a rien trouvé. La plupart des restaurants/bars étaient fermés.

On a du finalement s'arrêter au seven eleven s'acheter des choses à grignoter.

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Réveil à 08h ce matin pour tous les deux. On s'était couchés relativement tôt la veille.

On commence la journée en retournant dans la veille ville pour se faire un petit déjeuner au neighbors café.

La veille ville est plus animée que la veille au soir. En même temps ce n'est bien pas compliqué. Il y avait autant d'animations à Phuket hier soir qu'a Saint Chamond un soir de semaine.

Au menu de petit déjeuner, je prends un mélange de muesli/fromage/ fruits. Félicia prend le classique pancake ( première photo). On ne regrette pas notre choix , il est de très bonne qualité!

Après avoir mangé, on retourne dans notre hébergement pour regarder quelle plage on va faire aujourd'hui.

La plage Ao Yon Beach est la plus proche. Il faut quand même prendre un bolt pour s'y rendre (15km).

On a choisi volontairement de ne pas prendre de scooter car étant la seule plage qu'on va faire ici , ça ne valait pas le coup d'en louer un.

C'est donc sur les coups de 10h30 qu'on y arrive . Elle est petite mais on est une nouvelle fois quasiment tout seul ( quatrième photo)

On en profite jusqu'à 15h, l'heure où notre estomac crie famine. Il faut très chaud sur Phuket aussi. J'ai pris de bons coups de soleils sur les jambes aujourd'hui. Je ne pensais pas que c'était possible de continuer à en prendre. Déja, je mets de la crème solaire et je n'ai jamais été autant bronzé de ma vie.

On retourne alors dans la veille veille . On s'arrête manger un pad Thai avant de rentrer à lappart.( troisième photo)

Arrivés à lappart, on continue d'organiser la suite du voyage mais surtout ce qu'on va faire le lendemain.

Des personnes rencontrés nous ont conseillé d'aller aux îles Similan, qui est le paradis du skorneling en Thaïlande.

Pour s'y rendre, on est passés par une excursion qui nous revient à 80 euros par personne. Elle comprend : petit déjeuner, transport de l'hôtel au port, bateau toute la journée, repas du midi + droit d'entrée sur les îles ( + de 20 euros/personne)

Ces îles se situent à plus de 02h de speed boat de Phuket( point rouge sur quatrième photo).

On espère donc que la météo sera avec nous et une nouvelle fois on espère surtout en prendre plein les yeux.

Le seul inconvient est qu'il va falloir une nouvelle fois se lever à 05h du matin.

On est donc restés seulement un gros jour à Phuket. On ne lui a donc pas vraiment laissé sa chance car il y a plus de 40 plages ici. Même si une plage reste une plage , ça aurait pu être sympa d'en faire au moins une seconde.

Malheureusement, dans ce genre de voyage, il faut faire des choix. Il nous reste encore beaucoup de choses à faire en Thaïlande. Même si on n'est pas les plus pressés, on s'est quand même fixé un planning.

Ca serait bien quon soit eu Cambodge d'ici 10 à 15 jours

On ne s'est d'ailleurs jamais véritablement posés dans une ville. Hormis Bangkok, on est restés au maximum trois jours dans chacune d'entre elles.

Le rythme est donc soutenu et on ressent une fatigue qui commence à s'installer. Vous devez peut être la ressentir dans myatlas car je sens que j'écris un petit moins ces jours ci.

En ce moment, je finis d'écrire l'article ( avec un œil sur les deux parfois fermés) puis je vais directement dormir.

Dans tous les cas, on va essayer d'y remédier en réservant au moins cinq jours sur une île avec un bon hôtel avant d'aller au Cambodge. On pourra ainsi terminer en beauté.

Je voulais juste finir en disant que cela fait aujourd'hui un mois qu'on est partis aujourd'hui.

On ne se rend pas du tout compte de ça. C'est ce qu'on se répète souvent :" Tu me dis que ça fait une semaine qu'on est partis je te crois. Tu me dis que ça fait trois mois qu'on est partis je te crois aussi "

Quant au budget du mois, on a dépensé 1600e euros à deux soit 800 euros par personne.

Budget qui a largement monté depuis notre arrivée dans le sud.

En tout cas, il reste raisonnable car on s'est toujours fait plaisir. On n'a peut être pas pris les plus belles chambres d'hôtels mais on ne s'est rien refusé sur les visites et les restaurants.

Si quelqu'un est motivé à y partir, je pense qu'il peut largement moins dépenser s'il est limité financièrement.




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Pour commencer, je tiens juste à revenir sur le meilleur restaurant qu'on a fait de notre voyage, la Pkuketerie. On avait la flemme de manger quelque part et on a donc choisi d'aller au seven eleven s'acheter de quoi manger.

Sur le chemin, on croise un petit restaurant d'angle où les gens étaient entassés les uns sur les autres.

On s'y arrête par curiosité et dieu bénisse la curiosité. C'est un restaurant de pâtes et pas n'importe lequelles. Les meilleurs pâtes qu'on a mangé de notre vie. Tout était la : qualité et quantité.

Félicia a pris des pâtes crémeuse avec de la Saint Jacques et moi des pâtes bacons basiliques.

Exceptionnel !!!! En désert, on a eu le droit a une brioche trempé dans du beurre avec du chocolat crunchy et caramel beurre salé. Délicieux mais on a bien fait de se le partager, c'était un peu écœurant sur la fin. On s'est couchés assez tôt le soir.

Le réveil le plus tôt du voyage était donc celui de ce matin: 5h15.

Les organisateurs de la journée de voyage, Sia voyage, nous ont récupéré devant notre hôtel à 5h45.

On avait fait nos sacs le veille pour ne rien oublier. Enfin, on a pris toutes nos affaires qu'on a une nouvelle fois posé dans mon sac à dos. Félicia ne prend jamais le sien, préférant ainsi utiliser le mien en guise de dépotoir.

Je comprends donc ce que ça fait les mecs. Je m'excuse d'avoir tant compté sur vos grosses épaules pour porter mes affaires....

On commence par effectuer un trajet de van d'une bonne heure et demi/ deux heures pour se rendre au point de rendez vous pour le départ en bateau.

Arrivés là bas, on nous explique que nous sommes aujourd'hui par groupe de couleur. On n'a malheureusement pas eu le vert. C'est du rouge qu'on doit se contenter.

Par la suite, on nous invite à nous installer pour le petit déjeuner. Il y a pas mal de choix avec notamment des bons gâteaux aux chocolats. Vous m'aviez manqué!!! ( vous pouvez lire cette phrase avec l'intonation de Valérie Pecresse)

Il est donc 8 heures 30. Le monde commence à affluer. L'équipe de rouges se regroupent autour des chefs du jour : yoyo ( tu nous manques Annie Cordy) et Elodie( mouais, je pense qu'elle a céder à la pression de l'extrême droite Thailandaise et a fait franchiser son nom)

On est une petite trentaine dans le groupe. Les filles nous expliquent le programme de la journée ( première photo) aux îles Similan.

On va donc commencer par l'île numéro 5 pour y faire du skorneling puis se rendre à l'île numéro 4 pour manger et profiter de la plage.

L'après midi, on va se rendre au niveau de l'île 8 pour refaire du skorneling et ensuite revoir la plage.

A ce moment là, on se dit que ça ne fait pas beaucoup. On avait oublié qu'il faut compter une heure trente encore pour se rendre à l'entrée du parc national de Simalan.

Le premier trajet se passe plutôt bien. Je choisis au préalable de prendre en prévention l'antihistaminique ( anti allergie mais utilise pour mal des transports) qu'ils nous ont laissé. Il s'agit du même qu'on avait pris pour le trajet Pai Chiang Mai. Celui qui contient donc des propriétés sédatives.

Je parviens donc à dormi . Enfin, je suis souvent réveillé par tata yoyo qui passe constamment au dessus de mes jambes. La raison , elle va chercher des bières Léo ( les meilleures bières Thaïlandaises) pour trois asiat d'une quarantaine d'années. Ils ont décidé de se mettre la plus grande race de leur vie dans un bateau.

Je me réveillais parfois et je les regardais boire leurs bières quasiment cul sec. Ils ont du en prendre au moins 7 ( des canettes) en 1h20 .Précisons que c'était les responsables qui ont demandé de ne pas se lever et de demander si on a besoin de quelque chose.

La pauvre a donc du se lever 7 fois et m'a donc autant de fois coupé dans mon sommeil.

En tout cas, je ne comprends pas le délire de boire 7 bières en 1h20. Cherchaient ils à établir un nouveau record ? Ou étaient ils justes cons ??

C'est donc vers 10h30 qu'on arrive à la première étape de la journée : le skorneling. Le lieu est magnifique, tout comme l'eau qui l'entoure ( deuxième et troisième photo).

On reste plus de 40 minutes dans l'eau. C'est une nouvelle fois l'occasion d'utiliser nos masques( merci encore Féfé😘😘) ainsi que la gopro.

Félicia rentre un petit plus tôt sur le bateau car elle se sent barbouillée et nauséeuse. Elle prend donc le médicament ainsi que du Pepsi.

Il y a donc à disposition dans une glacière: bières, Pepsi et eau fraîche. Pratique ( de rien Martin).

On repart de la première étape vers 11h30 avec une heure d'activité.

On se rend alors au niveau de l'île principale, l'île numéro 4.

Durant ce trajet, on fait la connaissance d'un couple parisien Pablo et Laurence. C'est l'occasion pour nous de discuter de nos voyages respectifs . On se donne aussi quelques petites adresses et quelques conseils. En effet, ils viennent de passer deux semaines au Cambodge ( pratique pour nous) et se dirige vers Koh Phi Phi ( pratique pour eux).

L'île numéro 4 est atteinte vers 12h. Les responsables nous disent que nous avons une heure pour manger ( quatrième photo) et profiter de la plage ( cinquième et sixième photo)

Je précise que Félicia va mieux depuis la prise du médicament.

Vers 13h, on ressort faire le deuxième sport de snokerling. Et quel spot!!! Je n'ai jamais nagé avec autant de poissons de tailles et de couleurs si différentes. Hate de voir les photos

On a eu une grosse heure pour en profiter et c'était parfait!

Des fruits nous ont servi à notre retour du bateau.

Une heure après, à 14h on se rend donc à la dernière plage du jour : l'île 8.

Elles nous disent qu'on a une heure trente à passer ici

Arrivés sur l'île paradisiaque, on commence par faire un point de vue qui n'est pas facile d'accès.

Je vous laisse juste profiter des photos. Je n'ai pas besoin de commenter ce genre de beauté.( septième, huitième, neuvième et dixième photo)

À 15h30, le retour dans le bateau est accompagné par un petit gâteau. On doit donc faire les 1h20 de bateau ainsi que les 2 heures de van.

On nous une nouvelle fois accueilli par de la nourriture à notre arrivée, avec notamment de superbes brochettes de viandes.

Il est actuellement 18h30 à l'heure où j'écris les lignes. On se trouve dans le bus retour. C'est donc l'occasion d'apporter notre avis sur la journée passée.

Cette journée a été riche en sensations et en découverte. On a beaucoup apprécié les îles qui sont tous simplement paradisiaques.

C'était donc notre deuxième expérience de snokerling du voyage et c'était à la hauteur de sa réputation : le meilleur coin de Thaïlande pour faire cette activité.

Les guides étaient très professionnels et avenantes. On a eu énormément à manger et c'était de bonne qualité. Cette activité valait donc largement son prix.

Toutefois, le principal bémol reste évidement le temps des transports. 3 heures de van dans journée ainsi que 3 heures de bateaux. Cela fait beaucoup mais malheureusement c'est l'unique option pour s'y rendre.

On en repart avec le sourire et les souvenirs plein les yeux.


Demain, on part donc de Phuket pour se rendre donc à Khao Sok, le troisième parc national qu'on effectue : Cascade Erawan, Iles Similan et donc Khao Sok.

Le seul problème actuellement c'est qu'on ne s'est pas à quelle heure est le bus demain.

Habituellement, l'application 12goasia nous indique les trajets et les heures. On les prend directement sur l'application ou à la gare si elle n'est pas trop loin.

Sauf qu'il n'y a rien sur l'application. Il fallait donc se rendre au niveau du terminal de bus ( 4km de l'appart) pour les réserver mais on avait vraiment la flemme.

On ne sait pas vraiment comment faire. On pense qu'on va s'y rendre vers 10-11h le matin en espérant trouver un bus. Réponse demain



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Départ ce matin de Pukhet. Comme dit la veille, on n'a pas l'horaire du bus de la journée.

On s'est donc dit qu'il fallair partir avant 09h. On a remarqué que les bus Thaïlandais partent souvent entre 09h et 10h les matins.

Après avoir rendu la chambre, on utilise l'appli bolt pour se rendre au terminal de bus, situé à 5km.

On y arrive donc vers 08h45. La chance est avec nous ce matin: il y a finalement un bus qui part à 09h30 pour Khao Sok. Le trajet nous revient à un peu plus de dix euros pour deux. On ne sait par contre l'heure à laquelle on va arriver.

Quant à l'hébergement, on est entrés en contact avec un belge qui tient une guesthouse dans le parc. Il nous a proposé de venir directement dans son logement pour qu'on en discute.

En effet, il y a quelques activités à faire dans ce parc national. Il y a du canoë, des balades en bateaux sur le lac, marche nocturne pour voir les animaux.


On verra donc ce qu'il nous propose à notre arrivée.

Elle est à plus de 13h30. On y rejoint notre guesthouse: le paradise guesthouse. Les coins sont comme vous pouvez l'imaginer vraiment vert ( première et deuxième photo)

Eric, le gérant nous y accueille. C'est un belge d'une quarantaine d'années qui vit à Khao Sok depuis plus de 18 ans.

Il a mis dix années à constuire sa guesthouse. Malheureusement, à cause du COVID, elle a du fermer. Elle a été laissé à l'abandon et la nature à naturellement repris ses droits. Il doit donc effectuer de nombreuses réparations.

C'est donc une reprise assez difficile pour lui et les guesthouse environnantes.

ll nous accueille avec une petite boisson de bienvenue et commence par nous présenter les animaux qu'on peut voir dans ces lieux. Il y a notamment beaucoup de singes de différentes espèces.

Il finit par aborder le budget. Il nous propose de payer 60 euros/personne pour les deux nuits avec petits déjeuners. Le prix comprend aussi la journée entière de randonnée le lendemain avec repas du midi et kanoe.

Pour être honnête, cela nous semble pas être très cher comparé à ceux qu'on a pu entendre pour les personnes visitant les environs.

De plus, on s'est pris une chambre dans les arbres, ce qui a doublé le prix des nuits. J'avais toujours rêvé de faire ça! ( troisième et quatrième photo)

Vers 15h, on va manger dans un restaurant du coin. Félicia prend le classique Pad Thai. Je choisis de prendre je pense ce qui est mon plat préféré en Thaïlande : le riz à l'ananas. Et en désert, le classique: salade de fruit ( cinquième et sixième photo)

On en ressort une heure plus tard. On décide de se rendre dans un lieu qu'on avait cherché pendant lz restaurant: le palais des singes.

Il se situe à plus de 20 minutes de marches.

Ca a donc été notre première rencontre avec les singes du voyage. C'était une expérience sympa à faire.

On rentre à la chambre à plus de 17h. On n'en ressortira plus.

Demain réveil à 02h00 pour suivre le match des verts pour moi. Reveil à 07h30 pour le petit déjeuner avant de partir en randonnées



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Réveil à 07h30 ce matin. La nuit s'est relativement bien passée pour tous les deux malgré la grosse déception du match .

On est debout aussi tôt pour le petit déjeuner . Il est principalement salé ( première photo),

Le guide du jour vient nous récupérer une heure après pour se rendre au parc national de Khao Sok.

Il commence par se présenter et nous explique le déroulement de la journée.

Son nom est Ramos. Bon les guides Thaïlandais, va falloir arrêter d'occidentaliser votre prénom au bout d'un moment. Je ne sais pas si c'est une technique visant à renforcer les liens avec les clients mais ça ne marche pas. Je vous jure qu'il ne s'appelle pas Ramos celui ci.

C'est peut être un grand fan du Real Madrid je ne sais pas mais en tout cas ce n'est pas son vrai prénom.

La journée débute par un arrêt inattendue dans un marché locale pendant 20 minutes. On n'en comprend pas l'intérêt.

Il nous explique alors que le but est d'acheter ce dont on peut avoir besoin ( crème solaire etc) . Mouais, c'est surtout pour qu'on consomme chez tes amis.

Le prochain arrêt est alors le parc national de Kao Sok. L'entrée principale se situe à quasiment une heure de van.

Une fois arrivés là-bas, on est surpris par le nombre de touristes qu'il peut y avoir. On a peur que cela dénature un peu la journée. Surtout dans un parc national où le besoin de solitude se fait ressentir.

On doit vous avouer qu'avec Félicia, tout ceci nous dégoute un petit peu. Trop de touristes , trop d'organisation . C'est bien quand t'as des enfants mais pas à nos âges.

Malheureusement, c'était une nouvelle fois le seul choix possible.

A ce moment là, on appréhende la journée qui arrive.

Après avoir acheté les tickets( 9 euros par personne), on se rend à l'intérieur du bateau qui est un long boat. C'est donc le même qu'on a eu lors de l'excursion à Koh Phi Phi.

Nous sommes 14 à l'intérieur dont 2 familles nombreuses avec enfants en bas âge.

L'excursion commence par un tour en bateau d'au moins 1heure30. Notre déception va vite s'évaporer face à la beauté du paysage qui nous est proposé.

Il ressemble à ce que l'on s'imagine de la baie d'Halong au Vietnam ( qu'on va faire aussi). Félicia dit que ça lui fait penser à certaines images du film Avatar.

On vous met donc quelques photos ci dessous ( deuxième-troisième- quatrième- cinquième et sixième photo)

Sur la dernière, vous pouvez remarquer le placement de produit fait par Félicia pour les chaussettes Artengo de chez Décathlon. -10÷ de réduction avec le code TEMALADEGAINE.

La ballade est vraiment agréable. Le temps est une nouvelle fois au rendez-vous. On en prend plein les yeux.

Vers 12h, on arrive sur un village construit sur pilotis. C'est le lieu où on s'arrête déjeuner.

Au menu, ça reste classique mais efficace: riz, poisson, curry...

Ensuite, on discute avec le boss du jour qui nous dit alors que nous avons deux possibilités pour cet après midi : rester au bord du lac pour y faire du canoë ou alors faire une marche pour y rejoindre les caves. La marche dure plus de 3heures. Si on l'a choisie, il n'y aura pas de baignade.

Le groupe est alors surpris de cette annonce. En effet, on leur a tous également promis de faire une marche mais aussi de faire du canoë . De plus, comme vous avez pu le voir sur la sixième photo, on s'était préparés en chaussure de randonnée. C'est le gérant du gîte qui nous l'avait conseillé.

On est donc tous hésitants, sauf les familles nombreuses qui vont rester au bord du lac.

On demande à Ramosito s'il est possible d'allier les deux. Il accepte finalement après une légère hésitation.

Finalement, on est seulement trois à partir marcher de notre groupe. La troisième personne part avec l'autre groupe car il souhaite faire la marche en entière.

Il est alors moins de 13heures et on reprend le long boat pour traversée la baie pour commencer la randonnée.

Le bateau est composé d'au moins trente personnes des autres groupes. A ce moment là, on est dégoûtés d'avoir choisi de marcher dans ce genre de condition.

Finalement, arrivés sur la terre ferme, le BIG BOSS nous demande de passer en premier avec lui et de le suivre. Il nous propose alors une marche d'une heure trente assez intense mais seulement avec lui. On accepte volontiers sa proposition. On a donc le droit d'avoir un guide privée seulement pour nous.

La jungle est dense et remplid'obstacles( septième photo) La traversée n'est pas facile à part pour lui qui est d'une habilité peu commune.

En tout cas, il ne vas pas nous ménager et va imposer un rythme soutenu. On passe de nombreuses fois par des rivières qui nous arrivent au dessus des genoux.

Il se permet même des petites blagues en nous faisant passer par une rivière et nous dit ensuite " ah finalement yavait un pont" . Petit enfoiré.

Pour être honnête, malgré la difficulté on passe un super moment.

Je ne sais pas combien de temps on met pour arriver à la cave. Je dirai une grosse demi heure mais je ne suis vraiment pas sur.

On arrive donc au point final: la cave.

Il nous dit donc d'enlever nos vêtements mais de garder nos chaussures pour pouvoir y entrer On ne sait pas du tout à quoi s'attendre. L'excitation est à son maximum.

L'entrée est très étroite, il faut se recroqueviller pour pouvoir passer a l'intérieur.

Et là, on en prend plein les yeux. On entre dans une grotte qui doit avoir une hauteur de plus de 10 mètres. Elle est aussi remplie d'eau et lugubre.

L'obscurité est seulement évincée par la lumière de nos lampes frontales.

On continue notre traversée à l'intérieur. L'eau arrive alors au dessus de notre bassin. Ce n'est pas aisé de traverser. Il faut donc rester bien concentré.

Je tiens à souligner que Félicia n'a pas eu l'ombre d'une peur au cours de cette traversée. Bravo 😘

Au bout de dix bonnes minutes, on se pose sur des rochers. L'ocassion de prendre quelques photos ( d

onzième douzième et treizième photos ) J'ai d'ailleurs laissé mon téléphone dans son sac étanche.

Il nous propose de nager alors un peu plus loin dans une eau où n'a pas pied.

Félicia refuse et reste sur le rocher. On s'y rend que tous les deux.

Il est tellement cool que sans rien lui demander, il retourne voir Felicia pour prendre mon téléphone et me prendre en photo ( quinzième et seizième photos)

Je dois vous dire que je suis au paradis. Je pense que vous pouvez le voir à mon sourire.

On effectue le trajet retour avec des souvenirs plein la tête. Merci Ramosito, tu es peut être un imposteur mais tu nous as fait vivre une expérience qu'on n'oubliera jamais.

Il est alors 15h quand nous sommes de retour au point de départ. On profite de l'heure qu'il nous reste pour faire du canoë et nager dans l'eau du lac.

On part finalement à plus de 16h30 de Khao Sok. En guise de cadeau final, le coucher de soleil... ( dix-septième photos).

On arrive à plus de 19h dans notre guesthouse. On est épuisés mais tellement reconnaissant de ce qu'on a vu aujourd'hui.

Demain sera donc la dernière étape ( normalement) de la Thaïlande avec l'île Koh Pagang. On pense y rester plus de cinq jours.

Pour l'instant, on a n'a ni logement ni horaires pour le bus de demain








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Réveil à plus de 08h00 ce matin. On s'était couchés relativement tôt la nuit précédente.

Malgré tout, on ne se sent pas vraiment reposés. Il nous manque quelques jours de far niente. Cette nouvelle destination va nous permettre de finir la Thaïlande sur une note reposante.

On a donc réservé un trajet qui nous fait partir à 11h30 de Khao Sok et qui nous fait arriver à plus de 20h30 à Koh Phangan.

Le trajet a été réservé auprès du gérant de l'hébergement qui s'est bien évidemment pris une petite marge dans la poche. C'est de notre faute car on paye notre manque d'organisation sur cette étape. En effet, on a de plus en plus tendance à moins prévoir et à laisser couler. D'un côté c'est une bonne chose car c'est plus reposant. Mais de l'autre, ça peut engendrer quelques surprises.

A 11h30, le trajet commence par un taxi qui est censé nous amener à la station de van.

On avait demandé la veille au gérant de l'hôtel si il s'agissait de la station où on était arrivés de Phuket. Ce n'est pas vraiment une station en soi, juste une superette avec une surface qui se transforme peut être une fois par jour en arrêt de van.

Le gérant nous répond que non et que cette station de van est plus loin que celle où on était . Il se permet même de dire à Félicia" ne vous inquiétez pas mademoiselle, on s'occupe de tout. Vous n'avez rien à gérer".

Quelle à été notre surprise quand le taxi nous emmène à cette même station de van qui se situe à 1.3km.. On a honte d'être montés dans un taxi pour si peu de temps.

Avant de partir, il a le culot de nous dire " mettez moi un bon avis sur booking, c'est ce qui me fait vivre". En soi, ce qu'on lui reproche c'est d'avoir usé de son côté "j'ai galéré avec le covid" pour nous vendre des choses plus chères. C'est le jeu on n'a pas été assez attentifs mais ne nous demande rien stp.

C'est la définition parfaite de "gentil n'a qu'un œil "

Apres ce petit trajet de deux minutes, on prend un van qui nous emmène à la ville de Sura Tani. Le trajet est censée durer 2h30. C'est finalement en 1h30 qu'il sera fait.

A 13h30, nous voici arrivés à Sura Tani. On nous invite à laisser nos sacs et à revenir pour 15h30.

On va donc manger au KFC puis on s'y pose un petit peu jusqu'à l'heure convenu.

A 15h30, un tuk tuk passe nous récupérer ainsi que 10 autres personnes. On est serrés comme des sardines. On se dit alors que le trajet risque d'être long jusqu'au port.

Finalement, le tuk tuk s'arrête deux rues plus loin dans un local où je suis justement entrain d'écrire ces lignes. On attend un bus désormais. On y fera une heure de trajet puis le bus s'arrêtera. Un autre bus nous amènera jusqu'au port.

Ce trajet est le symbole même de l'organisation Thaïlandaise. Ils peuvent être à la fois très organisés et rapides. Et certaines fois, tu ne comprends pas trop pourquoi, tu prends plusieurs trajets pour en faire qu'un seul.

On arrive sur le ferry à 18h00. C'est donc locassion pour nous de voir un super coucher de soleil.

En récompense de cette journée, on peut voir des dauphins nager.

On arrive a l'hôtel à plus de 21h




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Hier soir, nous avons attendu les résultats de l’élection présidentielle qui étaient à 01h00 du matin heure locale.

Comme vous vous en doutez, les résultats nous ont fait du mal. On n'a donc pas réussi à dormir jusqu'à plus de 03h00 du matin, heure à laquelle on est tombés de fatigue.

Une fois réveillés vers 09h , nous sommes allés prendre notre petit déjeuner non loin de notre guesthouse. Un endroit assez fréquenté. Hugo le qualifierait le bobo mais l’ambiance est sympa. Je prends une salade de fruit /muesli. Félicia prend une salade à l'avocat.( première photo )

On n'a rien fait à notre retour. On s'est rendormi jusqu'au milieu de l'après-midi.

Je suis allé lire un livre sur la plage de la guesthouse ( enfin elle est collé à la guest house). Félicia est restée dans la chambre

C’est à 18h qu'on est sorties pour visiter les environs et surtout manger(

On a trouver un nightmarket où on a bu un coup puis manger ( deuxième photo)On est rentrés à 22h car ce marché se trouve à plus de 40 min à pied.

Ca à été une bonne journée reposante. On n'a donc vu une petite partie de la vie nocturne ici. Ça a l'air plus animée que les autres villes mais cela semble raisonnable. À voir sur les autres jours

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Troisième réveil ici sur cette petite île le où règne tranquillité et douceur de vivre. Elle est moins populaire que sa voisine, Koh Samui mais reste tout autant attractive. On l'a choisi sous les conseils de bons nombre de personnes. Elle est réputée pour être une " île durable" . Oui, une île de bobos en quelques sortes.

Comme cela avait déjà été dit précédemment, le choix à été fait de se poser quelques nuits pour finir la grosse étape Thaïlande. Quitte à ne pas voir. énormément de plages, on préfère vraiment consacrer notre temps de repos à la qualité et non à la quantité

On ne sait pas encore quand sera notre date de départ. On aimerait bien partir le dimanche 17. En effet, il y a la samedi la full moon party. C'est une fête très populaire pour les touristes qui se situe sur une plage. Il faut donc trouver un logement pour ces quelques jours. S'y étant pris au dernier moment, le logement dans lequel on se trouve est donc pris à partir de demain.

On ne vous avait d'ailleurs pas encore parlé de celui-ci. C'est un petit bungalow au bord de plage qui a une petite ambiance vraiment reposante avec sa verdure et ses hamacs ( première et deuxième photo). Il est le logement le mieux noté de Koh Phangan sur booking ( 9.5/10 et le rapport qualité/ prix est bon (15 euros). Le seul problème est qu'il n'y a ni frigo ni boullloir. On ne peut donc rien stocker et on est obligés d'aller à chaque fois manger dehors. C'est un peu problématique quand on y reste autant de temps.

Ce matin, je me suis réveillé à 09h et j'ai traîné sur mon téléphone jusqu'à qu'elle se réveille une heure après.

On est allés prendre un BIG petit dej au coin de la rue. Vous pouvez déjà imaginer ce qu'on a choisi ( troisième photo).En accompagnement, on s'est pris un jus de pomme et un jus de noix de coco frais. Délicieux

Je choisis toujours ce genre de petit déjeuner car ici les fruits sont vraiment juteux.

Après avoir digéré, on a marché pendant une dizaine de minutes pour trouver une laverie. C'est donc notre troisième machine du voyage. On récupère donc nos affaires demain en fin de matinée. Cela tombe bien car je n'ai plus de caleçons depuis quelques jours. Ni de t shirts d'ailleurs.

Sur le retour dans notre bungalow, on s'est arrêtés dans un seven eleven pour acheter une brosse et de la lessive. La raison ? Laver nos chaussures de rando qui étaient mouillés lors de la marche à Khao Sok. Vous comprenez, c'est très important pour qu'elles ne " sentent pas la moisissure".

Il fallait même essayer de trouver du papier journal pour que cela aide à sécher de l'intérieur...

On se retrouve donc à faire deux missions : l'un qui frotte les chaussures de rando avec un mélange d'eau et de lessive. L'autre nettoie les semelles avec le même procédé. Pour être honnête, je ne savais même pas qu'on pouvait laver des semelles ....

Mais bon me voilà devant le lavabo entrain de frotter une semelle contre l'autre. Je fais ça avec entrain ( enfin c'est ce que je lui ai dit).

Au fait, personne n'a souhaité qu'on puisse les mettre dans une machine si vous vous demandiez.

Vous vous doutez bien que le séchage de celles ci cela était le dernier de mes soucis, même si quelques moucherons traînaient effectivement autour de nos pompes.

Je vous mets alors en photo le résultat final de ce travail acharné ( quatrième photo). Oui oui, il est important que dans ce genre de situation les chaussures sèchent à air ambiant.

Je vous accorde que Félicia a des angoisses de malades mentales

Vers 12h, je retourne à la plage de la guesthouse pour écrire justement ces quelques lignes et pour me baigner un petit peu. Ce n'est pas la plus belle plage de Thaïlande mais je ne vais pas faire le difficile ( cinquième photo). J'y suis une nouvelle fois tout seul ce qui accentue mon plaisir de ma lecture qui vient ensuite . Félicia est restée dans la chambre. Je pense qu'elle doit surveiller le séchage de nos chaussures.

Je rentre à la chambre à plus de 14h je pense. Enfin honnêtement, je ne sais pas du tout combien de temps j'y suis resté.

On décide donc de parler de la suite du voyage. On regarde donc les moyens d'aller au Cambodge. C'est là que les choses se compliquent. En effet; pour s'y rendre de là où nous sommes, il faut donc prendre le ferry retour jusqu'à Sura tani ( 3heures). Il faut ensuite prendre plein de petits de bus, de mini van puis enfin un bus de nuit pour arriver à Bangkok. Ce trajet ci met plus de 19 heures. Si on reste la dessus, on doit donc prendre un taxi pour se rendre de notre lieu d'arrivée à un hôtel de Bangkok. On arriverait à Bangkok à 05h00, on aurait donc pas le choix de rester la journée la journée complète avant de repartir la nuit suivante avec un bus de nuit pour la capitale du Cambodge, Phnom Penh.

On pense que ce choix la nous fait plus de 50 heures de voyage et se veut TRES cher pour un bus. Sans compter la fatigue.

On décide donc se pencher vers une autre solution. On décide de regarder les avions pour faire Su ratani- phnom Penh. C'est plus de 300 euros par personne pour une heure de vol. Bah non merci du coup.

Après réflexion, une idée nous vient alors. Ne vaudrait il pas mieux de prendre un avion mais pour aller jusqu'àu Vietnam. Un trajet qui est plus long (7h ) mais qui peut s'avérer utile. En effet, si on fait Su ratani- Hanoi ( nord du Vietnam), on peut donc faire le plan inverse qu'on avait prévu.

À la base, partant du Cambodge, on avait donc décidé de partir d'Ho Chi Minh ( sud du Vietnam) pour finir à Hanoi.

Avec ce trajet là, on ferait donc l'inverse. Le principale avantage est que le trajet Ho Chi Minch- Phnom Penh se goupillé mieux ( 4 heures de bus). Le Vietnam serait donc le deuxième pays visité et le Cambodge le troisième.

On ressort seulement le soir pour un manger dans un petit restaurant à proximité ( sixième et septième photo)




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Encore une bonne nuit reposante dans cette dernière étape Thaïlandaise. Pour l'instant, on ne cesse de se répéter à quel point on est contents de pouvoir s'accorder ce temps à ne pouvoir rien faire.

On commence la journée en retournant au restaurant de la veille pour y prendre le même petit déjeuner : pancake pour Félicia et salade de fruits pour moi. Seul changement : je prends un jus de mangue au lieu d'un jus de noix de coco . Ce repas nous coûte 6 euros.

Après celui ci, je retourne récupérer notre linge à la laverie.

Au retour, on discute de la suite du programme. Du moins, on officialise tout ce qu'on s'est dit la veille.

Le voyage a pris depuis hier un virage à 180 degrés. On va essayer d'être clair et concis pour vous l'expliquer.

Tout d'abord, on a trouvé un autre logement pour les 4 prochaines nuits. On va donc dormir à proximité du bungalow où on logeait. La propriétaire des lieux, Booboo, a une ami qui dispose d'un logement. Il se trouve à littéralement à 10 mètres de la plage et est plus grand que le précédent . De plus, il contient cette fois ci un frigo et une boulloire.

On a donc du faire un changement de chambre de 100 mètres maximum.

Le seul inconvénient est qu'il n'y a pas de WiFi. Il nous reste quand même quelques gigas de part le forfait de Félcia. Le prix reste quant à lui inchangé du logement précédent ( 15 euros / nuits )

Dimanche sera donc notre journée de départ. Le matin on prendra un ferry pour se rendre à Sura Tani où y passera la nuit de dimanche à lundi.

Le lundi 18, on se rend donc en direction de Hanoï,au Vietnam. On a trouvé un vol à 250 euros pour 2 qui dure 7 heures avec les escales.

Il y a donc quelques procédés administratifs à respecter pour l'entrée au Vietnam : test antigénique de moins de 24heures, visa à payer ( 50 euros par personne) + logements à indiquer. La dernière indication est la plus contraignante : date de sortie du territoire avec preuve de sortie.

On doit donc connaître notre date de départ pour le prochain Cela reste une perte de liberté immense dans le voyage. Mais malheureusement, on doit s'y plier. On commence donc à regarder une date approximative pour la fin du Vietnam. Le 15 mai nous semble bien. Cela nous fait passer effectivement plus de 3 semaines ici ( 24 jours ) avant de descendre une dizaine de jours au Cambodge. Tout ceci se goupille pour l'instant bien.

Je regarde donc les trajets Ho Chi Minh City- Phnom Penh ( Cambodge) pour le 15 mai dans le but de donner notre date de départ. Les trajets durent 4 à 6 h de bus et coûtent en moyenne 9 euros par personne. Du moins, c'est ce qu'on l'on a pu voir sur internet. Et là, grosse surprise. Ce trajet, à n'importe quelle date que ce soit aujourd'hui ou le 15 mai est passé à plus de 120 euros par personne !

On peut entendre que le COVID a été dur pour eux Augmenter le prix à par exemple trente ou quarante euros n'aurait pas été si choquant en soi. Mais là, le trajet a quasiment été multiplé par quinze. On se refuse donc de participer à ce genre d'escroquerie organisé

Le projet du Cambodge est donc annulé pour nous( sauf retournement de situation). On va donc passer un mois complet au Vietnam. Cela résout ainsi ce qu'on a dit précédemment. On partira donc le 18 mai du Vietnam car notre visa expire à cette date.


Pour en revenir sur la journée, après avoir réservé les logements pour Hanoi, on décide d'aller à une plage populaire de l'île qui se situe à plus d'1km5

Sur le chemin, on se rend compte que l'île est plus animée que d'habitude.

En effet, du 13 au 15 a lieu le nouveau an Thaïlandais, le Songran . À la base, la tradition veut que les moines bouddhistes mouillent la nuque des plus anciens en guise de respect.

Cette tradition s'est allergie au fur et à mesure des années. Désormais, dans toutes les ville de Thaïlande a lieu des vraies batailles d'eau humaine.

C'est donc impossible de se rendre à la plage sans se faire complètement mouillé. On décide donc de participer à la fête en achetant nous aussi des pistolets à eau. ( première photo) C'est pas très écologique mais ça a été vraiment sympa.

On fait donc la fête une bonne partie de l'après-midi. Voici ci joint my favorite partner in crime se faisant défoncer par des gamins de trois ans ( deuxième photo).

C'est à plus de 16h qu'on est allés manger notre repas du midi, au même lieu que le petit déjeuner.

Après le repas, on essaye d'aller à la plage mais malheureusement à cette heure ci , c'est marée basse.

On rentre pour lire un peu au bord de plage et regarder le coucher de soleil ( cinquième et sixième photo

A plus de 19h, on retrouve Juliette et Andréas, le couple nantais rencontrés à Koh Phi Phi .

On boit un coup et on mange ensemble. On rentre dans la chambre à plus de 23h.


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Réveil à plus de 09h ce matin. La nuit a été excellente pour moi. Un peu moins pour Félicia qui a été effrayé par les " cafards de la chambre". Je ne dis pas qu'ils existent pas, je dis juste qu'en deux jours, on ne s'est toujours pas croisés eux et moi .

On prend notre petit déjeuner dans la chambre aujourd'hui. On s'était achetés des gâteaux et du café la veille.

Après celui ci, on rejoint Andréas et Juliette pour aller faire des plages au nord de l'île. On loue de nouveau un scooter pour la journée. La première plage est la Chaplokum beach, qui se situe à plus de 30 minutes de route. Le chemin pour s'y rendre est entouré de palmiers et de verdure.

On arrive à plus de 10h30 pour la plage ( première et deuxième photo). On s'y baigne pendant plus d'une heure trente. L'eau est transparente et légèrement orangée à cause du sable

Vers 12h00, on mange au restaurant au bord de la plage. Félicia prend mon plat préféré : riz à l'ananas ( j'espère que vous saviez depuis le temps). Je prends un riz au curry vert ! Vraiment pas mal du tout.

On retourne sur la plage une grosse demi heure à peu près ( enfin je sais pas du tout) en guise de digestion.

Vers 14h-15h, on décale sur une autre plage, la Salad Beach. Elle est vraiment sympa aussi mais plus touristique. L'eau est toutefois moins transparente. C'est qu'on deviendrait presque exigeant.

On a complètement oublié de prendre des photos de celle ci.

On s'y baigne jusqu'à 16h30-17h avant de rentrer pour l'hôtel. On fait donc les 35 minutes de retour avant de rentre le scooter.

Le soir, on fait pas mal de démarches administratives : visa Vietnam ( 25 euros/ personne) + billets d'avion. On a pris nos billets d'avion pour le Skri Lanka puis pour revenir en France.

Notre date de retour sera donc le 9 juin. On essaiera de plus s'étaler sur tout ça demain. On est vraiment fatigués ce soir.

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Réveil assez matinal à un peu moins de huit heures pour moi.

J'en profite pour continuer à organiser le Vietnam. On avait au préalable réalisé un parcours approximatif du pays. Toutefois, par flemme,on ne s'était pas plus renseignés sur le Nord du pays. C'est justement dans cette partie du pays qu'il y a le plus de choses à voir

On va donc passer 27 jours là bas. De que l'on a vu, on peut largement y passer plus de deux mois. Il faudra donc de nouveau faire des choix .

Comme dit précédemment, on a donc dû acheter notre billet de sortie du pays . Cela fait partie des nouveaux protocoles COVID..

On en a profité pour prendre des billets pour le Skri Lanka. En effet, Nordine et Alice nous y rejoignent le 25 mai. On aura donc une semaine tout les deux puis une petite quinzaine de jours avec eux. Ces derniers partant le 09 juin, on s'est donc dit qu'on allait faire de même.

Dans tous les cas, c'était ce qu'on avait prévu plus ou moins prévu de faire. C'est pour cela qu'on a choisi de payer nos billets retour pour la France. La somme de ces 3 billets ( Thaïlande- Vietnam+Vietnam-Skri Lanka + Skri Lanka-France) nous revient à 1200 euros pour deux personnes.

On est quand même déçus de modifier notre plan initial qui était de ne pas prendre l'avion entre les pays. Mais ces derniers n'ont vraiment fait aucun effort pour qu'on accède à leurs pays par des moyens moins polluants ( merci le Cambodge)


Pour en revenir à la journée, après le réveil de Félicia,on est restés tranquillement dans la chambre. On n'avait pas très faim donc on n'a pas pris de petit déjeuner.

Je suis allé ensuite à la plage pour lire mon livre et me baigner. Félicia a quant à elle lu dans la chambre.

Vers 12h, on est allés manger dans notre petit restaurant d'à côté. Il allie vraiment tout: qualité, quantité, rapport qualité/prix excellent. Les deux assiettes prise sur la première photo nous coûte même pas trois euros.

On décide d'aller se renseigner pour le test antigénique que l'on doit faire pour l'entrée au Vietnam. On se rend donc à l'hôpital du coin situé à moins d'un km. On est accueillis par trois infirmières nous demandant la raison de notre venue. On leur explique alors qu'on a donc besoin d'un test antigénique . Elles nous répondent alors que ce test coûte 28 euros par personne... On essaye de trouver d'autres alternatives en allant voir la pharmacie du coin. Ce n'est donc pas comme en France, il n'y a pas moyen d'en faire là bas. Évidemment, les autotests ne marchent pas aussi.

On essaye pour finir un autre hôpital qui nous indique le même prix... Merci le tourisme sanitaire. La soupe est bonne chez les autorités Thaïlandaises.

C'est vraiment dans ce genre de situation qu'on bénit le fait d'être Français et d'avoir un service public d'une telle qualité. On se dit alors qu'il faudrait être totalement bête d'élire quelqu'un qui fait tout pour le démanteler....

Pour se remettre de nos émotions, on essaye donc de trouver une bonne adresse pour se faire masser . On en trouve une à plus de 2km. On s'y rend donc à pied sous une chaleur intenable.

Arrivés là-bas, c'est avec surprise qu'on y voit un marché, et pas n'importe lequel: un marché d'hippies. Des sosies de Janis Joplin et de John Lennon vendent toute sortes de vêtements et accessoires.

Le cadre est cool ( deuxième et troisième photo). Félicia s'achète deux rubans pour les cheveux. Enfin, je sais pas ce que c'est exactement mais la " matière est de bonne qualité " . Dans ce cas...

Sur le retour, on s'arrête dans un supermarché et trouve enfin des produits qui nous avaient manqués: olive, tomate, mozarella,...

On fait donc quelques courses puis on rentre en faisant les plus de 2km restants. C'est à plus de 17 heures qu'on arrive. Je vais faire un petit tour dans l'eau pour me rafraîchir. C'est a la sortie de la plage que j'écris ces quelques lignes. On ne sortira plus de la soirée




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Réveil à un peu plus de neuf heures pour tout les deux. On aimerait pouvoir dormir un peu plus mais malheureusement il y a seulement des rideaux pour nous protéger des rayons du soleil. On a bien un masque de nuit mais on oublie systématiquement de le mettre.

On commence donc la journée tranquillement en prenant un petit déjeuner dans la chambre avec des céréales qu'on a acheté la veille au supermarché. Après une petite digestion, je me rends à la plage pour pouvoir me baigner et lire mon livre. Félicia termine son film à l'appart. Quand le soleil tape trop fort , je retourne dans la chambre pour finir un film commencé la veille .

C'est à plus de 14h qu'on décide de bouger pour se rendre manger. On partage des petites choses à grignoter, comme des spring rollls et des frites. Le service est assez long aujourd'hui étant donné que le restaurant est rempli de touristes. L'effet full moon se fait déjà ressentir.

On part à plus de 16h du restaurant pour aller faire se faire masser. Cela fait depuis le premier jour qu'on répète quotidiennement qu'on doit y aller. C'est finalement à l'avant denier jour du voyage qu'on le fait.

Pour être honnête, on a choisi ce salon de massage seulement à cause de sa proximité géographique de notre appartement. Oui oui , on est en mode féniasses ici.

Arrivés là-bas, quelques massages nous sont proposés: full body,massage des pieds, massage avec de l'huile et massage Thai.

Félicia prend l'option massage avec de l'huile. Je m'oriente vers la dernière pour deux raisons. La première est que j'ai mal aux lombaires depuis quelques jours. Je me dis donc que ça ne va pas me faire de mal. La seconde est la plus importante: on est en Thaïlande quand même. Je vais qhand même tenter l'expérience massage Thai.

Je me retrouve donc en calecon couché sur l'un des trois matelas présents Chacun d'entre eux peut être séparés par un rideau si celui ci est tendu.

Premièrement, je me rends compte que j'ai mis mon calecon orange troué juste au dessus des fesses. Ca commence bien. Je suis vraiment le roi de l'anticipation. Elle commence par exercer des points de compressions avec ses doigts dans chaque infime partie de mon corps. Cela va de l'orteil jusqu'à l'oreille. Je me sens pas vraiment détendue à ce moment là, expliquant sûrement la raison pour laquelle elle esquisse un perit sourire. Ou c'est qu'elle se fout de mon calecon troué??? On ne le sera jamais...

Je pense bien à toi Jade , quand tu me disais à chaque manipulation qu'il y avait pas plus tendue que moi. Je pense qu'on est exactement dans le même cas de figure.

Une fois qu'elle a fait ça, elle s'attaque à des zones précises. A chaque zone, elle met une serviette pour protéger ou appuyer plus fort sur les articulations . J'ai adoré la partie des jambes, un peu moins la tête. Je pense qu'elle doit avoir un fond sadique car c'est justement à cet endroit où elle entend ses doigts.

Je me demande alors si je peux me permettre de lui demander certaines choses: " still possible oil massage ? " " ou can you gratter mon dos c'est good aussi".

Après la tête, je rentre dans une phase d'incompréhension. Elle commence à nous mettre dans des positions bizarres. Je ne suis pas sur de pouvoir bien toutes les décrire mais je vais tenter d'en raconter au moins une.

Je suis donc sur le dos. Elle est assise les genoux sur ses fesses. Enfin pas tout à fait. Puisque entre ses genoux et ses fesses il y a mes jambes. Elle se sert alors de ses bras et avant bras pour me prendre au niveau de la nuque et me faire remonter ainsi tout mon corps, jusqu'au craquement. Pas hyper cool cette partie.

A intervalle régulier, je sens le regard d'une personne sur moi. Cest l'une des masseuses qui ouvre le rideau, fait passer sa tête et rigole avec celle qui me masse. Elles n'ont jamais du voir aucun calecon troué.

Bref, c'est après une heure qu'on ressort de là, le corps vraiment léger et détendu.C'est donc une bonne expérience puisque malgré la douleur, le ressenti est vraiment agréable.

Félicia a subi de ce que j'ai pu comprendre la même expérience que moi. La seule différence est l'utilisation des huiles pendant son massage. Peut être aura telle le temps de mieux vous le décrire.

Je vais me dépêcher de finir d'écrire. Je dois faire mon sac. Ce soir on se rend donc à la full moon, la fameuse soirée sur la plage.

Demain matin, test antigénique à l'hôpital avant de partir pour Sura Tani avec le ferry de 11h.






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Pour commencer ces quelques lignes, on va revenir sur la soirée d'hier soir.

Andréas et Juliette nous rejoignent à 19h30 à notre restaurant habituel , notre QG en quelque sorte. Il s'est transformé ce soir en bar et propose des mélanges d'alcools avec divers fruits. On y reste bien deux bonnes heures en prenant le temps de manger. C'est à quasiment 21 heures qu'on décide de se rendre à la soirée. On aura pas l'occasion d'y retourner donc merci pour tout petit restaurant sans nom!

Pour se rendre à la plage d'Haad Rin, on doit prendre un tuk tuk. On en croise un nombre incalculable dans la rue qui font les 9 km entre le port et la plage. On se situe à mi chemin des deux.

On prend donc le premier qui vient qui est déjà bien rempli. On a compté plus de 17 personnes à l'intérieur. Félicia trouve une place et passe à l'avant. Je reste à l'arrière avec Andréas. On est chacun debout, accrochés au tuk tuk comme un éboueur à son camion. C'est vraiment sympa sauf que le trajet ne comporte que des montées et des descentes.

Une fois arrivés là bas, on marche un petit peu pour se rendre à la plage. Les Nantais ( Andréas et Juliette) avaient achetés une petite bouteille qu'on sirote tranquillement sur le trajet.

On se retrouve donc sur une plage longue d'au moins un km. On retrouve différentes scènes avec différents styles de musique.

Il est juste plus de 21 heures et l'ambiance est déjà électrique. On fait un petit tour des scènes et on se rend finalment à la scène techno. On y restera jusqu'à plus de 02h00. Félicia se sent fatiguée donc on est rentrés en tuk tuk. Je prends la même place qu'à l'aller.

Le réveil ce matin est vraiment compliqué. J'en avais mis un à 09h mais c'est à 08h30 que Félicia me réveille. Pour bien commencer la journée, on se rend à l'hôpital pour faire notre test antigénique. Arrivés là-bas, on est accueillis par encore un nombre impressionnant de personnel médical. Ils nous tendent quelques fiches qu'on doit remplir. Certaines nous demandant notre groupe sanguin. On ne sait jamais avec un test antigénique.

Après avoir passé dix bonnes minutes à tout remplir, on se rend dans des box individuels .Une femme se fait recoudre le pied devant moi et pousse de grands cris. L'infirmier qui me " prend en charge" me fait un petit tour des constantes. Je pense qu'il devait culpabiliser de nous faire payer aussi cher pour un test antigénique. Ils essayent peut être de rentabiliser la prise en soin.

Les résultats tombent : 14/9 si mes souvenirs sont bons. Je pensais avoir plus avec la quantité de red bull que j'ai bu. Il me fait ensuite sortir de l'hôpital et asseoir sur un banc devant l'entrée, où je retrouve Félicia. C'est là qu'il nous teste.

Le résultat intervient dans les 40 minutes chez eux et nous sera envoyé par mail. Comme on vous l' a déjà dit, les Thailandais c'est tout ou rien.

On rentre chez nous en faisant un petit arrêt grignotage pour le petit déjeuner. On prend une petite douche puis on termine nos sacs. Le résultat s'avère bien négatif pour tous les deux. On est contents d'avoir dû le faire seulement quelques heures après la full moon. Cela aurait été peut être différent si on l'avait fait quelques jours après ....Surtout qu'on a lu ce matin dans un article qu'on était plus de 10,000 sur la plage hier soir.

C'est à 11 h que commence notre voyage de la journée. Première étape : le ferry. Un nombre impressionnant de personnes embarquent avec nous. On arrive miraculeusement à trouver deux places assises à l'air libre. Malheureusement pour nous, le soleil tape très très fort dans notre dos.

On essaye chacun de trouver une bonne position. Je me rends sous un banc près du bord du ferry pour avoir plus de vent. Cela ne suffira pas.

Il nous reste à ce moment une heure de trajet à tenir. On décide de rentrer à l'intérieur ( troisième photo )pour se trouver des places pour se caler. Des personnes sont étalées comme de grosses merdes sur trois places pendant que des autres restent par terre.

Félicia trouve une place non loin des toilettes. J'en trouve une collé aux vitres. Je m'endors sur mon livre et me réveille dégoulinant de sueur. Peu importe, le trajet est terminé. C'était l'enfer.

Un bus nous récupère pour nous emmener à Surat Thani.

Ce bus à la particularité de mettre des musiques youtube super fortes (quatrième photo). Super pour se reposer. D'autant plus que les mêmes musiques passent en boucle . Si j'entends une nouvelle fois " Love me like you do" je me lève et je casse la télé.

Il est donc 15h30 et j''écris ces lignes Félicia dort malgré la musique ( cinquième photo) . Je pete la dalle. Vivement notre repas de midi qui sera sûrement un combo avec le dîner.

On restera dans la chambre le soir . On prendra notre repas dans la guesthouse





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Réveil à à 06h15 ce matin. Juste le temps de prendre une petite douche chacun et de refaire nos sacs. Enfin le mien. Félicia, en tant que femme super organisée l'avait déjà fait la veille.

On a rendez vous à 06h45 en bas de l'hôtel. La gérante doit nous emmener à l'aéroport qui est à 15 minutes de voiture de notre logement. Tout se goupille super bien. Les contrôles sont efficaces. À 07h30, on est entrain d'attendre notre avion qui part une heure après. Le premier trajet se passe sans encombre. C'est l'énième et le denier come back à Bangkok. On y arrive à 10 heures à peu près. Par contre, pendant l'escale, on doit récupérer nos gros sacs à dos. C'est la première fois que ça nous le fait.

On occupe notre temps en lisant un petit peu . Nos estomacs commencent à crier famine à plus de 11h00. Le manque du petit déjeuner se fat ressentir. Le KFC de l'aéroport va faire l'affaire.

C'est à ce moment là qu'on se connecte à la WIFi et qu'on se rend compte qu'on a toujours pas reçu nos visa pour le Vietnam.Ils doivent mettre en théorie 3 jours maximum pour arriver. La demande à été faite il y a trois jours, jours pour jours

À ce moment là, Félicia reçoit un mail de l'immigration. Son visa n'est pas accepté car elle a oublié de marquer son prénom dans la case "Full Name". La demande doit donc être refaite et est renvoyée . La mienne est toujours en cours. On vous avoue que là, on ne sait pas trop quoi faire. Le visa est obligatoire si on souhaite rester un mois dans le pays. Il a d'ailleurs été payé au préalable ( 25 euros par personne) . Il nous reste quand même une solution. En effet, on a la possibilité d'accéder 15 jours au Vietnam sans visa en étant Français. C'est un petit cadeau en souvenir de la colonisation . On se dit alors qu'on va tenter de rester ces 15 jours là. On attendra ensuite l'obtention du visa qui arrivera ensuite. Problème à priori résolu.

Malheureusement, à l'enregistrement, leurs attentes sont différentes. Déjà, ils nous ont demandé un nombre incalculable de choses comme une nouvelle assurance COVID. Assurance qu'on avait déjà fait en Thaïlande. Il faut donc se reconnecter à Internet pour en faire une nouvelle.On ne l'avait pas fait au préalable car ce n'est pas indiqué dans les documents demandés pour accéder au pays. On ne semble pas seuls dans cette situation. Quelques personnes semblent angoissés par ces nombreuses demandes. Le temps d'attente s'allonge pour l'enregistrement.

Heureusement pour nous, celui qui s'occupe de nous enregistrer est très patient. Il nous demande encore de remplir un dernier papier pour le COVID composé de nombreuses questions.

On pense avoir fait le plus gros. Malheureusement, il termine par nous demander le fameux visa. On lui explique donc notre situation, en lui disant bien qu'on a déjà payé et que nos visas sont toujours en cours.

Il en discute avec son responsable qui accepte qu'on reste sur le territoire Vietnamien 15 jours si et seulement si on a en notre possession un trajet de sortie de territoire du pays. Ayant réservé un vol pour le Sri Lanka dans un mois, ce n'est donc pas notre cas.

Le responsable nous dit alors :" je devrais pas vous dire ça mais ya plein de sites sur internet ou tu peux avoir un billet d'avion que tu annules dans les 24h". Une sorte de faux billet en gros. Aucune autre solution nous vienne alors en tête.

On commence donc à se renseigner chacun de notre côté. Félicia trouve un site américain, Orpiz, qui est spécialisé dans ce genre de procédé. La seule condition du remboursement de ce site est qu'il faut qu'il y ait un petit logo qui s'affiche en vert " free cancel".

Avant de commencer les recherches, on se dit que ça serait bien d'avoir un billet pour un pays voisin. En effet, il va sûrement être moins cher qu'une plus lointaine destination. C'est juste de la prévention dans l'éventualité où on n'est pas remboursés. Le Laos et la Chine étant fermés, la Thaïlande semble donc être la meilleure option . On essaye donc de trouver un faux billet pour Bangkok dans les 15 jours qui arrivent. On doit passer au moins 30 minutes chacun sur ce putain de site. Impossible de trouver le logo qui permet d'être remboursé.

Là, on vous avoue qu'on commence à se tendre. Ca nous pète littéralement les couilles. Félicia cherche sur un autre site pour toujours trouver ce fameux faux billet de sortie. Elle en trouve finalement un. La seule différence est qu'il faut cette fois payer 30 euros pour tous les deux pour l'acquisition de ce fameux billet.

À cette heure, on ne réfléchit plus. On le prend. L'enregistrement est donc effectué.Il est déjà plus de 14 heures et notre vol part d'en moins d'une heure. On passe les autres contrôles sans problème. Notre vol a finalement 40 minutes de retard.

Toutes ces émotions nous ont exténués. On dort quasiment pendant tout le trajet.

Arrivés à Hanoi à 18h00. Les contrôles se font rapidement. Aucun document de sortie nous est alors demandé...

On commence par faire changer les baths restant en dong. Ca fait bizarre d'avoir si grosse coupure. En effet, 1 euro = 25.000 dong.

Je me prends déjà pour le baron de la drogue que je vais être en Colombie en juillet.

On s'était renseignés au préalable comment rejoindre la veille ville d'Hanoi où se trouve notre logement. Deux possibilités s'offrent à nous . La première est de prendre un taxi pour 20 euros qui dure 30 minutes de trajet. La seconde est de prendre un bus : le bus 86 qui coûte 30 centimes chacun pour 1 heure 30 de trajet. On se penche sur la deuxième option. Journée foutue pour journée foutue...

On l'attend un petit moment car il passe uniquement une fois par heure . On l'attend fnalement l'heure entière. On a du louper le précédent de quelques minutes. La fatigue commence à s'installer ( première photo)

C'est à 19h00 que notre trajet en bus commence. Il dure finalement 40 minutes et non une heure trente. On s'installe dans notre chambre puis on sort dans la ville pour retirer de l'argent et manger.

La veille ville semble bien animée. On vous en dira plus demain.


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Premier réveil dans la capitale Vietnamienne. La nuit s'est globalement bien passée malgré la chambre qui était sale. En effet, Félicia a retrouvé des poils sur la cuvette ainsi que des tâches sur les draps.

On pense que notre réservation avait totalement été oubliée. En effet, à notre arrivée à l'hôtel hier soir, un homme est directement monté en courant dans les escaliers. Le réceptionniste nous a proposé un thé et semblait vouloir occuper notre temps. Cela nous a semblé étrange mais on s'est laissés le temps de voir la chambre pour se fixer un avis définitif.

L'autre homme, qui devait vivre la haut simplement du faire le ménage rapidement à tel point qu'il a oublié des petites parties de lui même. Trop fatigués pour dire quoi que ce soit, on a décidé de réserver deux autres nuits dans un autre hôtel. Cette première chambre nous a coûté 12 euros.

Au réveil ce matin, on a alors repris nos sacs et on est repartis dans un autre hôtel: le Spoon Hôtel. La distance entre les deux est de moins de dix minutes à pied, ce qui n'est pas trop contraignant. On est accueillis par la réceptionniste qui nous donne les clefs de la chambre. Celle ci est propre, plus grande , contient un frigo et une bouilloire. Le comble est qu'elle coûte même moins chère ( 10 euros/ nuit). J'ai donc fait n'importe quoi à la première réservation. Les photos peuvent parfois s'avérer trompeuses.

Il est dix heures du matin et la ville d'Hanoi est à nous. On décide de se débarrasser d'une chose pour commencer: Internet. Félicia a trouvé un réseau qui semble très bon : Viettel. Le magasin le plus proche est à 5 minutes à pied. Pratique.

Arrivés là-bas, la vendeuse nous propose plusieurs offres. On se penche d'abord sur la première qui comporte 20gigas et coûte 12 euros pour le mois. Toutefois, l'offre internet illimité coûte seulement deux euros de plus. On se tourne alors logiquement sur celle ci.

Par la suite, on commence notre ballade dans la veille ville d'Hanoi. Une première impression s'y dégage immédiatement: la ville est cool. Elle semble allier traditionnalité et modernité ce qui n'est pas pour nous rappeler, dans un autre registre, Istanbul.

Les habitants d'Hanoi semblent vivrent à l'instar des Thaïlandais dehors. Beaucoup d'entre eux boivent le café dans de nombreux endroits. C'est impressionnant le nombre de cafés qu'il peut y avoir dans la veille ville, au moins un tous les 100-150 mètres. Cela semble faire partie intégrante de leur mode de vie. D'ailleurs, le Vietnam est le premier producteur de café au monde.

La deuxième chose qui impressionne ici est le nombre de scooter. Il y en a largement plus qu'en Thaïlande. C'est souvent difficile de traverser les rues. Ils ne s'arrêtent pas, même sur les passages piétons. Seraient ils plus caractériels que leur voisin Thaïlandais? On pense que oui.

En effet, la principale différence qui saute aux yeux entre les deux populations est leur rapport différent à la" tranquillité ". Les Thaïlandais sont discrets, sobres, ne disent jamais un mot plus haut que l'autre. Les Vietnamiens ne semblent pas du tout discret, parlent fort, rigolent fort. C'est non loin de rappeler le caractère des populations méditerranéennes. La deuxième chose qui nous a permis de faire cette distinction entre les deux est le port du masque chirurgical. La plupart ne le portent pas ou alors l'ont sur le menton. En Thaïlande, aucune personne ne le porte ainsi.

Tout ceci est simplement une première impression. Elle peut et va certainement changer au fur et à mesure du voyage. On pensait que c'était tout de même important de la partager.

Revenons sur la journée. Après le téléphone, on décide d'aller prendre notre petit déjeunerans un bar un peu spécial: le Note Bar. Celui ci a la particularité d'être décoré uniquement de post it. ( première et deuxième photo). Là bas, on peut y manger.... des PAINS AU CHOCOLAT😍😍 ( troisième photo). Dieu bénisse l'Indochine.

On finit notre repas en y allant nous aussi de nos petits mots ( quatrième photo) .

La ballade continue au bord du lac Hoan Kiem ( ou lac de l'épée ) et son fameux pont rouge. C'est la principale visite de la vile, qui est un lieu sacré pour les Vietnamiens. En effet ,selon la légende, l'empereur ( je ne sais pas le nom ) aurait vaincu et repoussé les Chinois grâce à une épée repêchée dans le lac. Elle aurait donc mis fin à 1000 ans d'occupation Chinoise. Cet empereur l'a récupérée auprès d'une tortue géante qui était une espèce présente dans le lac jusqu'en 2016( date de la mort de la dernière tortue). Après la victoire sur la Chine, il l'aurait rendue à cette fameuse tortue, qui serzit définitivement partie avec . ( cinquième photo).

Ce lac est tellement important qu'il sert également de point de départ pour tracer les distances entre Hanoi et les autres villes du pays

On vous met quelques photos de ce lac et de ses alentours. On y restés deux bonnes heures en prenant le temps de profiter du paysage ( sixième, septième, huitième, neuvième et dixième photo).

La ballade s'est poursuivie encore une bonne heure, si ce n'est plus. On s'est posés dans un parc puis je suis allé me faire couper les cheveux dans un barber. Ce n'était pas du tout prévu , mais il y avait pas mal de trou suite au deuxième essaie de coupe de Félicia. ( je me permet d'intervenir pour rectifier Hugo. Pas mal de trou... plutôt des irrégularités tout au plus.

Vers 14h, on est allés manger. On s'est posés dans un esprit restaurant traditionnel. Félicia a pris un Banh mi qui est tout simplement un sandwich. Le pain est vraiment bon. Ils sont peut être plus audacieux que nous dans sa composition. Il y avait dans le sien : carotte, concombre et fromage.

J'ai pris un un bun cha qui est un porc grillé au charbon de bois dans un bol de soupe. On y rajoute des vermicelles et des nouilles dedans. Délicieux.( onzième photo). Cest une des spécialité de la ville d'Hanoi.

Après une petite digestion, on a continuer à flâner dans les rues, on a pris quelques magnets puis on s'est rendus voir une cathédrale : la cathédrale Saint Joseph. Celle ci ressemble un petit peu à Notre Dame de Paris ( douzième photo). Malheureusement pour nous, elle était fermée pour cause de travaux.

Vers 16h30, on décide de rentrer à l'hôtel. On profite du temps qu'on à pour organiser un petit peu les prochains jours.

On ressort vers 20h pour boire un verre dans une rue piétonne. C'est la qu'on y mange un com dao ( treizième photo) qu'on partage tous les deux, un riz super bien cuisine avec du beuf.

La journée a vraiment été excellente sur tous les points. On rentre à la chambre vers 23h.

Petit bonus d'une photo de Félicia Escobar( quatorzième photo)

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Réveil à plus de 09h pour tous les deux. Pendant la nuit, on a reçu notre e-visa pour le Vietnam. Il faut donc qu'on passe aujourd'hui à l'immigration ou à l'ambassade française.

Après le petit déjeuner pris dans notre chambre, on se rend tout d'abord à l'ambassade. Celle ci se situe à plus de 20 minutes à pied. Arrives là-bas, on nous indique que suite au COVID, un rendez vous doit être pris pour pouvoir y accéder. Aucun rendez vous n'étant disponible, une dame vient finalment nous dire que le e visa est uniquement géré à l'immigration.

Il est alors 11h et l'immigration ferme une demi heure plus tard. Avec une bonne vingtaine de minutes de marche, c'est alors trop tard pour s'y rendre ce matin.

On s'est également renseignés sur une agence, Cozy boutique cruise , qui proposerait deux jours et une nuit sur la baie d'Halong à des prix plus attractifs. Le local se situant à 10 minutes, on décide donc de commencer par là. On a prévu de partir dès demain pour cette excursion. Le local est malheureusement introuvale. Le point indiqué sur le GPS se situe bien où nous sommes mais il est impossible de le trouver. On essaye de demander à des personnes autour qui n'en ont jamais entendu parlé.

On leur écrit sur messenger pour avoir plus d'informations. En espérant avoir une réponse dans la journée.

Il est alors plus de 12h. On décide de se poser dans un café pendant une grosse heure avant l'ouverture de l'immigration ( 13h30-16h30).

En arrivant à l'heure exacte, on constate un nombre incroyable de personne devant nous. Elles font la queue pour pouvoir accès à un ticket ( première photo) . Je laisse même passer un papi européen qui ne se gêne pas pour jouer des épaules et doubler tout le monde.

J'écris alors ces lignes depuis l'immigration. On est arrivés depuis une grosse demi heure. Le numéro de ticket qu'on a est le 4281. Actuellement, le 4250 est encore entrain de passer.... 9 personnes en une demi-heure.

On ne veut pas être pessimiste mais cela ressemble à une journée cauchemar. Faites que ce sacrifice ne soit pas vain.

Il a été vain. On s'est fait refusés. On ne sait pas comment on va faire puisqu'il nous reste 13 jours. On verra quelle solution on va trouver. Je ne veux pas trop parler avec l'émotion mais le cœur n'y est plus.

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Que la frustration de la veille a été grande pour nous deux. Face à ce qu'on l'on juge comme injuste, quelle est la solution la plus logique pour continuer à avancer notre parcours ?

On a donc pris une décision : faire le nord du pays pendant 15 jours avant de prendre en avion ou un bus ? pour HCMC( Ho Chi Minh City ) . De là bas, on peut faire un aller retour frontière Cambodge- HCMC. Du moins, c'est ce que l'on nous a annoncé. En espérant ne pas avoir trop de nouvelles mauvaises surprises. On aurait aussi très bien pu faire 15 jours Vietnam- 15 jours Cambodge mais ce choix n'a pas été retenue. Ca a été motivé par le fait qu'on a vraiment envie de visiter entièrement le Vietnam. La journée d'aujourd'hui va on espère nous conforter dans notre choix.

Hier soir vers 18h, on a donc réservé une excursion pour la Baie d'Halong sur 2 jours et une nuit. Elle fait partie des " sept nouvelles merveilles du monde naturelles" et est habituellement remplie de touristes. Pour s'y rendre, deux choix s'offrent à nous. La première est d'aller dans une ville un jour et une nuit puis prendre une excursion le lendemain en bateau. Avec le prix de la nuit et le transport d'Hanoi, cette première possibilité nous aurait coûte environ 80 euros. La seconde est de prendre une excursion 2 jours avec une nuit sur un bateau. Dans ceci est compris deux repas du midi, un dîner et un petit déjeuner. Après négociation, l'agence nous a proposé de nous le faire à 110 euros par personne. Avec la désillusion d'hier, c'est quand même plutôt confortable de se laisser guider et de ne rien organiser par nous mêmes.

C'est vers 08h qu'on vient nous récupérer. Le trajet jusqu'à la ville d'Ha long dure 3 heures. On dort tous les deux une bonne partie. On arrive vers 11h pour se rendre dans notre Titanic à nous . Le bateau semble très confortable ce n'est pas pour déplaire à Félicia( première photo ). On s'installe tranquillement dans les chambres avant le repas du midi. Celui se compose de plein de petits plats, un peu comme un gastro. On ne sait pas trop quoi penser de ce repas. En soi, il a été très bien cuisiné mais on pense ne pas avoir le palais assez fin pour pouvoir apprécier certaines de ses saveurs. En effet, on a gouté pour la première fois du requin et de la méduse. On n'a pas aimé les deux. Enfin j'ai pas aimé. Félicia ne s'est pas tenté à goûter. On vous met deux photos de nos plats ( deuxième et troisième photo). Le premier est une soupe visqueuse très fort en coriande. La seconde photo représente des huîtres au lardon ( très bon)


Après le repas, je monte sur le toit du bateau pour profiter de la vue. Je fais alors la connaissance d'un Indien, ceux avec les points et non les plumes, qui vient de Bombay. Il est en vacances deux semaines ici et nous donne quelques conseils sur le pays.On parle de tout et de rien. Il souhaite bientôt visiter la France et me demande les meilleurs coins hormis le sud. Je réponds alors en toute honnêteté que la plus belle ville de France est une ville montagneuse, remplie de crasiers se situant non oin d'une grande ville dégueulasse.

Vers 15h, on part faire du kayak pendant une bonne heure. C'est l'ocassion de vraiment en profiter et prendre quelques photos. ( quatrième photo).

Le temps est plutôt brumeux aujourd'hui. La baie serait sûrement mieux ressortie si le soleil était présent. Mais ça laisse part aussi à une certaine forme de mystère laissant libre cours a notre imagination (sixième photo). On nage ensuite autour d'une plage avant de rentrer au bateau vers 18h.

Le repas du soir est servi vers 19h. On mange avec Ortance et Jafar, un couple parisien qui vont voyager pendant 10 mois.

Le feeling est très bon avec eux ! La soirée se continue par une pêche aux calamars ( huitième photo). Je tiens à préciser certaines choses. Félicia n'est pas parvenu à en pêcher un. Elle a profité de mon temps d'absence et de l'aide de Jafar pour l'accrocher à l'hameçon. Je trouve ça dégueulasse.

Pour finir la soirée, un karakoée se prépare. De Frank Sinatra à Queen, tout y est passé. La soirée et la journée se sont extrêmement bien passées. En espérant que ça continue ainsi


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La nuit sur le bateau s'est très bien passé. Le réveil à 07h a toutefois été compliqué. Mais il est toujours plus facile à accepter quand la journée commence avec un bon petit déjeuner.

Au programme de ce matin : kayak puis brunch.

La météo de ce matin est toujours brumeuse. A ce qu'on a pu lire, c'est souvent le cas. La visite est donc incroyable à voir de nos propres yeux mais moins en photo. De plus , il aurait sûrement fallu un drône car ce qui impressionne le plus c'est'est la vue d'ensemble de toute cette baie et non un rocher quelconque. On se pose quand même la question à quoi ça aurait pu ressembler si il avait fait beau. Ortance nous a apporté un brin de réponse. Elle nous a dit qu'il fallait peut être arrêter de souhaiter qu'il fasse toujours beau dans les visites.

On n'a donc pas de photos " incroyable" à montrer mais elles valent tout de même le coup d'œil ( première et deuxime photo). En sachant que le couple français a pris quelques photos de nous qu'on essayera de vous faire partager.

Le kayak s'est bien passé ce matin. On en fait une grosse heure avant de rentrer prendre une douche. La chambre a été rendue vers 10h. On en a profité pour s'arrête discuter un petit peu avant que le brunch de 11h( troisième photo). Le meilleur de tous les repas du bateau. Le retour à Ha Long s'est fait à 12h00. J'écris donc ces lignes sur le chemin du retour pour 'Hanoi.

Pour conclure sur cette excursion, on peut tout simplement dire qu'on a passé un super moment. Tout a été bien organisé et on a rencontré de super personnes . Il y avait 22 personnes sur le bateau mais ça ne s'est pas fait ressentir

Le temps accordé ( une grosse journée en gros)est largement suffisant. Cela aurait pu être long si on avait continué l'après-midi. Bilan très positif

On a donc prévu de rentrer sur Hanoi, d'y rester une soirée et une journée complète le lendemain. Demain soir, on prendra un train couchette pour aller à Cao Bang, à la frontière de la Chine ( quatrième photo)

On aurait pu prendre un train de nuit dès ce soir pour Cao Bang. Toutefois, avec les problèmes d'immigration, on ne souhaite pas finir la capitale sur une mauvaise image.

On arrive à l'hôtel où on avait laissés nos gros sacs à 15h. On paye la nuit supplémentaire. Pour s'organiser le mieux possible et perdre le moins de temps dans la suite du voyage, on est partis faire une machine. Nos affaires pourront être récupérés dès demain. Elle nous revient à 3 euros pour 6kg.

La visite de la ville continue dans l'après-midi. Vers 17h, on boit un petit café tout en contactant des personnes pour organiser notre visa run pour le 3 mai.

Le visa run est le visa qui va nous permettre de pouvoir revenir au Vietnam après avoir fait un tour express au Cambodge. Cest donc un aller retourqui va nous revenir cher....

En effet, on doit payer chacun : billet d'avion Hanoi-Ho Chi Minh ( 70 euros)+ 70 frais de transports avec la compagnie incluant le test antigénique + le visa Cambodgien. Oui on est dans l'obligation d'en faire un même si on reste une heure maximum.

Cela ne peut vous paraître pas si excessif mais malheureusement cela représente quasiment un dixième du budget qu'il nous reste.

De plus, un nouveau problème s'est rajouté aujourd'hui. En effet, on avait prévu de faire Hanoi- Ho Chi Minh le 02/05 en avion. Dans cette situation, la nuit du 02 au 03 se fait donc à Ho Chi Minh avant de faire le visa run le 03/05. En sachant que notre visa touristique s'arrête à cette date là, tout se goupille plutôt bien.

Vous vous demandez sûrement ce qui peut encore clocher?? Nous aussi en ce moment

Du 29 avril au 03/05, il y a plusieurs jours de fêtes nationales ici. Il est donc impossible de partir entre ces dates pour faire le visa run.

La seule solution est de partir le lendemain, donc le 04/05, c'est à dire un jour après la fin de notre visa. Malheureusement, cela indique qu'on doit payer une amande dont le montant est attitré en fonction de la tête du client. De plus, cette frontière est connue pour compter des agents qui sont pour la plupart corrompus. Que doit alors faire? Faire comme si de rien n'était ou glisser d'avance un billet dans le passeport pour ke soudoyer? Ou je vais peut être devoir user de mon charme ravageur....

Onne sait pas qui est la personne qui nous porte l'œil depuis notre entrée au Vietnam mais là je crois qu'on a eu notre dose. On a beau dire khama fi ainek ou merliche, au fond ca commence à bien nous prendre la tête. Félicia craque aussi comme vous pouvez le voir.

Le soir on s'arrêter manger dans le meilleur restaurant de banh mi d'Hanoi: le ban mhi 25 ( sixième photo). Sur la photo, c'est du bacon, un œuf avec du pâte de canard. Ne vous inquiétez pas c'était tellement délicieux qu'on a pris un banh mi en plus chacun.

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Réveil à 07:30 ce matin. On s'est levés aussi tôt pour tenter d'aller à une nouvelle fois à l'immigration qui ouvre à 08h00. Je n'avais pas trop envie de m'y rendre car cela impliquait qu'on allait forcément devoir en reparler alors qu'on est déjà soulés de la situation. Je comprends aussi le point de vue de Félicia qui dit n'avoir rien à perdre.

Comme vous vous doutez, cela à été inutile. Le seul avantage est qu'on n'a pas attendu cette fois ci. La personne qui nous a accueilli s'est montré très compréhensive. Toutefois, elle ne pouvait rien y faire, une fois de plus Après avoir longuement insisté auprès d'elle, on tente gentillement de la soudoyer, en vain. On a quand même proposé 40 euros pour deux coups de tampons.... Je voulais même mettre les billets discrètement dans le passeport et lui glisser discrètement. Mais j'avais peur de me les faire chourrer.

En tout cas ça pose la question de la morale dans le travail. Et vous jusqu'où va la votre?

Je tiens à rappeler que le salaire moyen d'un Vietnamien doit être de 300 euros..

Après être sortis de l'immigration, on se rend au café Note book pour prendre notre petit déjeuner ( première photo). On se cale tranquillement pour discuter de la situation. On décide donc d'éviter d'en reparler de nouveau. On continue alors à s'organiser en réservant le vol Hanoi- Ho Chi Minh. Il nous revient à 130 euros pour deux avec les sacs à dos

Il est alors plus de 10h30 et on décide de rentrer à l'appartement, pour pouvoir y faire nos valises. C'est l'ocassion de prendre une dernière douche. Félicia en profite pour dormir une demi heure. Vous connaissez son goût pour le sommeil.

C'est donc à plus de 12h que les clefs sont rendus. Les sacs à dos sont laissés à l'hôtel.

On a prévu d'aller à la maison centrale qui est une ancienne prison transformé aujourd'hui en musée. Elle a été créée en 1896 sous le régime colonial français qui a emprisonné de nombreux partisans de l'indépendance Vietnamiennne. ( deuxième photo). Cette prison dont le nom vietanmien est Hao Lo a vu naître également un tribunal et des bureaux de service de la sûreté

Cette visite se divise en plusieurs parties. La première partie est le Bâtiment D ( troisième photo). On nous explique les conditions de vie très précaires des prisonniers qui pour beaucoup développaient de nombreuses maladies( cinquième photo). En effet, il n'étaient ni chauffés l'hiver et n'avaient pas de vêtements chauds. Pour compenser cela, ils volaient du côton à l'infirmerie pour renforcer leurs tenues légères. Ils se devaient aussi de dormir collés les uns aux autres.

Sur la sixième photo, vous pouvez voir les cuisines dans lequelles les prisonniers mangeaient.

La visite se poursuie par le bâtiment C( septième photo) où les principaux commandants politique de la résistance étaient enfermés nuit et jour. Ensemble oui... Pas bien malin... Ceux ci sont parvenus à trouver un moyen pour défaire leurs chaînes chaque soir, et écrire des messages au monde extérieur qu'ils faisaient passer par je ne sais quel moyen. Leurs stylos et papiers étaient cachés sous leurs excréments... Les deux principaux bâtiments sont passés. Le reste de la visite s'est poursuivie avec les objets et moyens de torture utilisée par les Français. La guillotine est aussi montrée ( huitième photo).

On peut voir par la suite de nombreuses salles de témoignage d'ancien résistants condamnés à mort. On ne connaît pas exactement la date de départ des français de la prison.

On sait toutefois que cette prison a servi par la suite à incarcérer des militaires Américains pendant la Guerre du Vietnam. On peut y entendre trois témoignages de prisonniers Américains. Ces derniers appellent cette prison " Hilton Palace" en témoignant de la soi disant bienveillance des Vietnamiens. L'un d'eux, un pilote de ligne a vu son avion se faire abbatre et tomber dans le fleuve Rouge. Il a juste eu le temps de mettre son parachute mais s'est finalement fait arrêter par la marine Vietnamienne . Il témoigne de la bienveillance des gardiens lors de son incarcération qui lui donnaient quotidiennement des cigarettes et des bonbons. Ce fameux témoignage est celui de John McCain, candidat républicain aux élections présidentielle Américaine de 2000 et de 2008

On doute quand même de la véracité de tous ces propos . Il aurait été intéressant d'entendre plus de trois témoignages... Je ne pense pas que tous les Américains capturés avaient ce même traitement de faveur.

La visite a été sympa mais parfois un peu longue voire chronophage. En effet, elle a duré plus de 3 heures.

C'est donc à 15h qu'on se rend manger dans une rue piétonne.( neuvième photo). Félicia prend un riz avec pas mal de choses non identifiés. Je choisis des nouilles avec du beuf. Mon plat était bon , pas le sien.

On continue en se baladant la ville. Elle semble très animée aujourd'hui. Beaucoup de personnes sont dehors et font pas mal d'activités ( dixième et onzième photo).

Elle se prend un petit goûter, une glace à la mangue dans une espéce de brioche( douzième photo),lui rappelant ainsi la Sicile .C'était dégueulasse. On discute ensuite dans un parc jusqu'à plus de 18h00.

Il est quand même temps d'aller chercher les affaires à la laverie laissés la veille. Le mec nous avait dit qu'il fallait venir à 15h00. C'est donc naturellement qu'on y arrive à 19h00. La laverie était fermé. Elle était censée l'être à 20h.

Ce n'est pas bien grave, on pourra les récupérer d'ici deux jours pour notre retour à Hanoi. En effet, on ne peut pas faire Cao Bang -Sapa ( notre troisième étape).

C'est donc l'utile retour à notre hôtel, l'occasion de charger une dernière fois nos téléphones avant le départ. Je vais acheter des banh mi pour le soir autour d'un endroit typique Vietnamien ( treizième photo). L'heure tourne. Il est 19h30 et on doit donc prendre un grab pour se rendre à la station de bus située à plus de 6km.

On y est pour 20h. On se brosse les dents ( quatorzième photo) avant de monter dans notre premier bus couchette. Cest plutôt confortable à l'intérieur ( quinzième photo). Félicia dort au bout de dix minutes ( seizième photo)

J'écris donc ces lignes dans la premier bus. Je pensais que ça serait le seul mais on change de bus à 22h30( dix-septième photo).

Il est actuellement 23h. Je vais peut être regarder le match de lasse si Kolo n'est pas titulaire. L' arrivée est prévue pour 05h00.

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Le trajet de nuit s'est bien passé pour tous les deux. Félicia a dormi tout du long. Je n'ai malheureusement dormi que deux heures car j'ai suivi le match des verts. En tout cas, je trouve ça dingue de réussir à avoir du réseau tout au long du trajet. On est vraiment passés par des routes de campagne, et ĺà encore il n'y avait aucun problème.

L'arrivée à Cao Bang se fait à 04 heures soit une heure plus tôt que prévu. On prévient donc la gérante de l'hôtel s'il est alors possible de venir nous récupérer. Enfin, c'est un Vietnamien qui nous aborde pour nous demander si on a besoin de quelque chose. On en profite pour l'appeler de son téléphone. On l'attend une bonne dizaine de minutes, l'ocassion de voir la tranquillité de la ville à cette heure ci ( première photo) Je précise que ce service est gratuit.

Il est quasiment 05h quand nous sommes à l'hôtel. Sa mère est également présente pour nous accueillir. Elle commence par s'excuser car elle ne peut pas nous donner la chambre comme convenu à 05h00 du matin. Quelqu'un s'y est installé la veille au soir. On comprend tout à fait, tant pis pas de douche ! Les deux étaient en tout cas gênés au plus haut point de cette " déconvenue ". Elles se sont excusés de nombreuses fois.La discussion par Google traduction prend un peu plus de temps mais reste compréhensible. Sa mère nous propose de nous faire des nouilles et même de dormir dans son lit pendant ce temps. Il y en a peut être une qui en aurait bien besoin...( deuxième photo). Des amours vraiment.

On patiente donc deux heures avant que le taxi nous récupère un peu avant 07h. En effet, on a contacté une compagnie de taxi locale pour se rendre dans une vallée située à heure d'ici qui à l'air plutôt cool. On n'avait aucun autre moyen de s'y rendre à part peut être une location de scooter. Mais après les deux heures de sommeil de cette nuit, je me sens pas honnêtement d'en conduire un ( même une voiture d'ailleurs). Cest la première fois qu'on loue un taxi comme ça pour une journée. On ne sait pas trop comment cette expérience va être.

En tout cas, on va normalement y passer au moins la matinée. Il nous coûte 20 euros pour deux, ce qui en soi est plus élevé que les transports habituels mais reste abordable.

La nature du bord de la route est déjà impressionnante( troisième photo). On s'arrête à un premier spot photo pour photographier des rivières ( quatrième photo). On est vraiment contents, c'est donc les premières qu'on voit du voyage. Et de notre vie.

On continue notre chemin en arrivant dans la vallée de Nam Tra. Ca se passe de commentaires, la beauté parle d'elle même. On reste au moins deux bonne heures là bas pour profiter des beautés qui nous sont offertes.( cinquième- dixième photo) C'est vers 10h qu'on retourne au taxi. Il ne parle pas anglais. Tout passe une nouvelle fois par Google traduction.

Il nous indique qu'il y a un beau lac à voir à proximité. On le suit donc et effectivement on est pas déçus ( onzième et douzième photo) En profitant du paysage, on voit un groupe de jeunes Vietnamiens au bord du lac . Ces derniers sont entrain de pêcher et semblent vouloir attirer notre attention. Ils viennent donc tous nous voir, semblant surpris de voir des étrangers à Cao Bang. Leur première question traduite sur Google traduction est la raison pour laquelle on est là et combien de temps dure notre voyage. Quant à nous, on commence aussi par leur demander ce qu'ils font ici . Ils font un pique nique aujourd'hui et pêchent donc pour se nourrir . Ils semblent tous si contents de nous voir, nous parle tous en même temps faisant régner un léger climat de confusion.

Les jeunes sont très détendues et respectueux. D'ailleurs, je ne pensais pas pouvoir un jour employer ce mot " jeune" mais bon ils ont 16 ans. L'un d'entre deux nous propose de fumer le tabac à pipe, l'une des spécialités de la région( treizième photo) . C'était très fort. Ils nous demandent ensuite de faire un tik tok et nous proposent de rester manger avec eux... On a tenté de leur laisser une petite image de la France, peut être pas la meilleure mais c'était très marrant ( quatorzième photo).

C'est vers 11h qu'on quitte le lac. Le conducteur nous emmène seulement voir un autre point du vue, au bord d'une falaise ( quinzième photo) puis nous remmène dans le vente ville pour aller dans un restaurant ( seizième photo).

L'expérience en taxi nous laisse dubitatif. On a vraiment apprécié ce qu'on l'on a vu mais malheureusement avoir la sensation que quelqu'un qui nous attend n'est pas très agréable. Après le repas, on se dirige à pied vers l'hôtel. On dort toute l'après-midi midi jusqu'à quasiment 18 heures. On ressort uniquement pour manger dans un très bon restaurant situé non loin de l'hôtel ( dix-septième photo)


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Réveil très matinal ce matin à 05h20. Aujourd'hui, on se rend aux cascades de Bang Giog qui se situe à deux heures de Cao Bang. Elles ont la particularité de former l'une des frontière avec la Chine ( première photo) et sont considérées comme les quatrièmes plus grandes chutes du monde derrière Niagara, Iguazu et Victoria. J'en aurais donc fait 3 sur 4 à la fin de cette journée, je suis plutôt content!

Les bus partent toutes les heures du centre de Cao Bang. On a choisi de prendre le premier ( 06H) car la gérante de l'hôtel nous a proposé de nous emmener jusqu'à l'arrêt de bus à cette heure ci. Profite t-on de sa gentillesse? Probablement....

Je crois qu'elle est terriblement gênée de ne pas nous avoir laissé la chambre à 05h00 du matin. De plus, je pense qu'elle sait pas trop comment se comporter avec nous, en tant que touristes. On va vous laisser notre impression dessus. Notre hôtel se situe en hauteur de Cao Bang, à 15 minutes du centre ville dans un quartier en construction. Cet hôtel est récent et à la particularité de s'appeler " 58 M, love hôtel"

Pour la petite anectode, on a retrouvé de capotes non usagées dans notre chambre. Love hôtel ? On ne sait pas si c'est un lien de cause à effet ou simplement une coïncidence mais le soupçon est la. On loge peut être dans les F1 Vietnamien... De plus, pendant notre trajet de nuit, on a demandé à cette gérante si on pouvait toujours venir à 05h du matin. Il était alors 22h et elle nous a répondu que oui... Qui réserve un hôtel entre 22 h et 05h00 du matin dans une ville pas du tout touristique et dans un quartier qui vient d'être créee ?? Cest pour cela que je pense qu'elle ne sait pas trop comment se comporter avec nous. On est peut être les vrais premiers touristes qu'elle a ici...

Dans tout les cas, ça n'enlève rien à sa bienveillance et sa gentillesse. On peut même étendre cela à tous les Vietnamiens. On les adore .

Elle nous amène donc à 06h pour prendre le bus. Ce dernier nous coûte 5 euros pour 2. J'ai dormi tout du long du trajet, Félicia seulement une partie. On y arrive pour 08h. Le prix de l'entrée est d'un euro par personne. Des panneaux " interdictions de drône " sont affichés de partout avant d'arriver aux chutes. On sait pas trop pourquoi, sûrement car les Chinois doivent penser qu'on les espionnent après. On est un peu déçus sur le coup de cette interdiction... Puis on se rend qu'en fait, on n'en a pas. D'ailleurs si on doit repartir quelques mois, c'est l'investissement qu'il faudra faire. Oui oui le projet de repartir quelques mois nous traverse forcément la tête avec ce que l'on vit.

On ressent une légère déception à la vision de chutes. En effet, elles n' ont pas un débit impressionnant à ce stade de l'année( deuxième photo). Même avec un débit plus fort, leur beauté réside dans le fait qu'elles soient sur plusieurs "étages".

On ne va quand même pas faire les difficiles, cela reste très beau. Une autre cascade juxtapose la première( troisième photo). Comme vous pouvez voir sur la photo, l'autre côté du lac appartient donc à la Chine. ( quatrième photo) On aurait peut être du essayer de le traverser pour pouvoir entrer en Chine avant de revenir en Vietnam pour obtenir notre prolongation de visa.

Mais pas sur qu'on puisse y faire l'aller retour... On aurait été bloqués en Chine pendant des mois. Les conditions diplomatiques franco chinoises se seraient dégradés à tel point que vous auriez du aller faire la guerre pour nous sauver...

Après la chute, on décide d'aller se rendre à une pagode qui se situe à proximité de Bian Goc. On a lu que le point de vue était super sympa. 20 minutes de marche s'affichent sur mappsme! C'est parti pour la petite ballade du jour. Sur le début du chemin, on peut y voir une espèce d'infrastructure zizagant à travers la montagne Chinoise ( cinquième photo). On ose imaginer ce que cela peut bien être. La ballade se poursuit après la bonne montée qu'on vient de faire. A ce moment là, on tourne sur la gauche et on en voit encore une plus impressionnante. On vous laisse juger par vous mêmes si le sourire de Félicia est vrai ou s'il cache un dégoût mélange avec de l'horreur( sixième photo)

La montée est rude mais dure seulement 10-15 minutes. Le premier point de vu est celui ci : septième photo. Plutôt sympa! On a hâte de voir la suite

On prend donc de la hauteur pour en avoir un meilleur. Quelques éclaircies de soleil pointent leurs bout de leur nez. Comme vous pouvez le constater, cette région n'est pas connu pour être une région où le beau temps règne ( toute l'année d'ailleurs). La huitième photo est le point de vue le plus haut auquel on peut accéder. Quelle beauté ces montagnes...

On se pose un petit moment pour boire un petit coup et profiter de la vue. Un autre chemin semble se dessiner sur le haut d'une petite pagode situé juste au dessus.

Félicia préfère rester se poser un moment. Je décide d'aller voir. Je prends quelques petits escaliers puis je continue ma montée à travers les montagnes. La vue est de plus en plus impressionnante ( neuvième photo). Je me sens vraiment tout excité et je me fixe comme objectif d'aller le plus haut possible. Je continue à marcher cinq bonne minutes avant de tomber sur un observatoire abandonné ( dixième photo ). Les marches sont en piteuse état, l'avant dernière est à moitié décollée de ses fixations.

Je parviens à y monter et ça y est : je suis au point le plus haut de la montagne!

La onzième photo montre la vue que j'avais du côté est. En remontant ce côté, je peux voir les chutes d'une autre manière ( douzième photo)

Au centre, je peux y voir une vue tout aussi belle que les précédentes( treizième photo). Je me pose un petit peu et une idée me vient alors en tête. Une idée un peu bête mais me fait sûrement partir un peu plus tôt que prévu. Les Chinois m'observent t ils de leurs observatoires? Je suis au point culminant de la Montagne, dans le seul observatoire de la montagne. Et si je devenais une cible d'entraînement pour un sniper?

Je crois que j'ai regardé trop de films... En tout cas ça me fait redescendre.

Je retrouve Félicia par la suite. Elle est entrain de prendre des photos avec des Vietnamiens. En effet, ces derniers l'ont interpellés pour prendre une photo avec elle car ils n'ont jamais vu au préalable une fille aussi grande. Après la séance de dédiace, on commence notre redescente. Arrivés en bas, on s'achète de l'eau fraîche avant de continuer à marcher sur le chemin de bus. On se dit que celui ci va forcément passer par là( quatorzième photo)

Cela nous permet d'apprécier les beautés qui nous sont offertes ( quinzième photo)

Il est alors 11h quand le bus nous récupère. L'arrivée à Cao Bang est prévue à 13h normalement.

On arrive à plus de 13h à Cao Bang. On mange dans un petit restaurant ( seizième photo). La faim n'est pas au rendez vous. Félicia prend seulement des frites et moi du beuf que je ne finis même pas car ce n'était pas du beuf mais du gras au beuf. Ou alors une autre viande. Je ne préfère pas y penser.

Après le restaurant, on retourne à notre love hôtel où on se pose l'après-midi. Il n'y a rien absolument rien à faire dans cette ville. Il n'y a pas grand monde également à tel point que galère à trouver de l'eau. On doit à chaque fois marcher une bonne vingtaine de minutes. L'emplacement choisi n'est donc pas le meilleur. Toutefois, cela est largement suffisant pour deux jours.

Demain matin, on a un bus qui fait Cao Bang-Hanoi (08-15h), puis un second de nuit qui fait Hanoi- Sapa. Sapa est une ville montagneuse réputée pour la randonnée. On vous en dira plus bientôt. Cette ville se situe sur le point rouge. Le point bleu est Cao Bang ( dix-septième photo)

Il est 19h. On va pas tarder à aller manger, sûrement au même restaurant qu'hier soir vu que c'était délicieux.

Finalement on en trouve un autre proche de celui d'hier. On commande seulement du riz car c'est un restaurant qui cuisine uniquement se la viande de chèvre et on n'aime pas trop ça

On prend finalement du riz qui est délicieux . La soupe nous est est offerte ( dix huitième photo). On se pete le bide

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Réveil à 06h30 ce matin pour notre journée de transport. Juste le temps de prendre chacun une douche et de faire nos sacs avant le départ pour le bus.

C'est à 07h00 qu'on part du love hôtel, en laissant un pourboire à la mère de la gérante. On les remercie de leur aide et de leur bienveillance. Un "Càm Hôn" ( merci ) prononcé avec l'accent s'il vous plaît.

On se rend au point de rencontre situé à 2km à pied. Le temps est plutôt agréable en ce début de journée. La marche se passe pour le mieux. Une fois de plus, on se fait littéralement dévisager par toutes les personnes qu'on croise sur notre chemin. Beaucoup d'entre deux nous aborde en nous disant juste "hello", d'autres nous regardent avec des yeux remplis de surprise. Ils doivent se dire :" mais qu'est qu'ils foutent ici ces deux là?".

Ayant l'habitude de faire retourner les femmes sur mon chemin en France, je suis une nouvelle fois victime de mon succès. Les hommes tombent désormais aussi sur mon charme. Désolé messieurs, je ne mange pas de ce pain là. Plus sérieusement, certaines fois c'est assez gênant quand les regards sont prononcés avec insistance.

Pour réserver nos trajets, on passe par l'application Vietnamienne Vexere et non plus par 12go asia. Elle a l'avantage d'être moins chère car ce sont les chauffeurs de bus qui rentrent directement leurs trajets sur l'application ( première photo)

Toutefois, l'inconvénient est que le point de rendez vous peut être un lieu qui les arrange et non pas dans une gare de bus classique. C'est exactement ce qui va se passer aujourd'hui.

En effet, il est alors 7h45 quand on arrive au point de rencontre affichés par l'application mappsme. On a mis un peu plus de temps car on s'est arrêtés acheter à boire et à manger dans le premier "supermarché" qu'on a croisé en deux jours. Ce point de rencontre est une montée au bord d'une campagne. On se dit alors qu'un bus ne peut pas passer par là. On rebrousse chemin pour essayer de demander à des locaux. Ces derniers disent ( avec google traduction) que c'est la bonne adresse mais ne savent pas pour les bus.

Il est alors 7h55. Le bus est censé partir dans cinq minutes et on ne sait pas trop quoi faire

À tout hasard, on rentre dans un garage pour expliquer notre situation. Comme vous pouvez vous en douter, on est leur animation de la journée. Une petite femme en chemise se dirige en courant vers nous. C'est assez drôle car elle a du mal à courir avec ses ballerines. On lui montre alors nos billets de bus ainsi que l'adresse. On lui dit aussi qu'on ne peut pas appeler le numéro du chauffeur car on n'a pas de numéro vietnamien.

Elle prend alors son téléphone et l'appelle pour nous. Après avoir raccroché, elle écrit sur Google traduction qu'il va venir nous chercher d'ici une vingtaine de minutes. Elle ajoute ensuite qu'on va rester pas rester ici à attendre comme ça. Elle nous invite à rentrer à l'intérieur et nous sert un grand verre d'eau bien frais. Après l'avoir remercié, elle retourne dans son bureau. D'autres personnes nous rejoignent alors et nous payent un thé ( deuxième photo). On commence à discuter quand la femme ressort pour nous dire que le bus est devant.

Merci infiniment ! On vous aime les Vietnamiens.

Le trajet jusqu'à Hanoi se passe plutôt bien. Vers 15h, on rejoint le centre ville avec un grab qui nous coûte deux euros.

On récupère nos affaires laissés à la laverie depuis quelques jours. Il faut qu'on trouve un moyen de laisser nos sacs à proximité pour être débarrassé. On va donc voir l'hôtel d'en face en disant qu'on souhaite laisser nos sacs. Elle ne pas trop de questions jusqu'à qu'elle nous demande si on était bien venu ici il y a quelques jours ? Oui oui c'était bien nous...

Dans l'après-midi midi, on commence par manger un petit peu puis on se ballade dans le centre-ville C'est l'ocassion d'avancer le programme des prochains jours. On va rester trois jours à Sapa avant de prendre un train de nuit pour rejoindre Ninh Binh( je sais que tu regardes Zinette) où on y restera deux jours.

Sur le chemin du lac, on croise un groupe de français avec un mec portant de le maillot de l'ASSE. Ca commençait bien entre nous jusqu'à qu'il me dise qu'on allait descendre en ligue 2. Comme si je ne le savais pas...

Le temps passe vite. Il est alors 19 h quand on décide d'aller manger notre gros repas de la journée ( le premier pour Félicia) qui est un Mcdo ( troisième photo).

On retourne à l'hôtel pour récupérer nos sacs. On utilise leurs toilettes pour se débarbouiller. Je prends même une douche. Le pommeau de douche me tentait trop...Après remettre des affaires sales quand tu es propre c'est pas le top mais bon...

Le point rendez vous du soir du bus se situe à 10 minutes à pied de notre hôtel. On s'y rend avant de tomber dans un bus de toute nouvelle génération avec des cabines individuelles.( quatrième et cinquième photo). La nuit va sûrement bien se passer



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On est arrivés à Sapa à plus de 5h30 ce matin,soit une heure trente de plus que prévu.La nuit dans le super bus s'est très bien passée. On a chacun dormi une grosse partie du trajet dans des conditions optimales. Dès la sortie du bus, on est abordés par de nombreux locaux nous demandant si on souhaite partir en trek sur quelques jours. Venant à peine de se réveiller, je ne pense pas qu'on a été très chaleureux avec eux.

Notre hôtel, le bonjour Hôtel, se situe à 20 minutes de marche. C'est donc à 06h qu'on y arrive. On a dû payer 4 euros de plus car on est arrivés plus tôt, ce qui nous fait au total 28 euros pour les 2 nuits. Cest légèrement plus cher que les nuits précédentes dans les autres villes Vietnamiennes.

Après avoir pris une bonne douche, on se recouche jusqu'à plus de 10h. Au réveil, on cherche un endroit pour prendre un petit déjeuner. Le gecko café semble proposer des petits déjeuners sucrés. Il se situe à dix minutes de l'hôtel. On arpente pour la première fois le centre ville de Sapa. C'est une ville montagneuse situé à plus de 1600 mètres d'altitude. Elle a la particularité de se situer au pied du mont Fansipan, le plus haut toit des pays d'ex Indochine ( Vietnam, Laos, Cambodge). C'est une ville qui s'est largement développée à partir du XXème siècle sous l'occupation française. En effet, il s'agissait d'une des stations balnéaires préférées des français avec une autre ville qu'on va peut être aussi faire, Da Lat.

Aujourd'hui, Sapa est la ville la plus touristique du Vietnam du Nord. Beaucoup de voyageurs la déconseille d'ailleurs car elle n'est pas, selon eux, assez traditionnelle. D'autres personnes disent qu'il faut absolument la faire car elle regorge des meilleures paysage du Vietnam. C'est peut être alors la meilleur période pour visiter cette ville en cette période de reprise du tourisme au Vietnam.

Le centre ville est constitué de nombreux hôtels et restaurants ainsi que du gare très photogénique( première photo). La deuxième photo montre les gradins de la ville. Les deux autres ( troisième et quatrième) sont des quartiers en construction dans le centre ville. Cest donc vers ces bâtiments que se situe le café. Au menu du jour, pains aux chocolats pour Félicia( enfin j'en ai mangé un sur deux). Pour moi, c'est une salade de fruit/yaourt/Granola en mémoire des petits déjeuners Thailandais ( cinquième photo). Malheureusement, les fruits n'avaient pas du tout la même saveur. C'était un petit déjeuner passable mais sans plus.

Pendant le repas , on discute de ce qu'on va faire ces deux jours. J'ai pu voir qu'il y avait deux choses principales à faire ici: le village de Cat Cat ainsi que le village de Lao Chai qui donne une vue sur la vallée Muong Ha. Cette vallée est considérée par beaucoup comme le plus beau paysage du Vietnam.

Il est plus de 11h30 quand on décide de rentrer à l'hôtel. Le temps est bon dehors, on se dit que c'est le moment idéal pour faire le village de Lao Chai. On rentre se préparer, on enfile les chaussures de randonnée, on remplit les gourdes et c'est parti pour la randonnée. Lao Chai se situe à plus de 7km selon mappsme.

Les deux premiers km se font sur la route avec une vue magnifique ( sixième photo). Pendant ces deux km, je dois avouer que je fais mon chieur. Je dis à Félicia que je ne vois pas l'intérêt de marcher 7km si c'est pour en faire deux sur une route. Les paysages sont beaux mais je n'ai pas envie de les voir de la route. J'ai envie d'aller les voir de mes propres yeux.

C'est alors qu'on décide d'aller par un petit chemin au hasard à la quête des rizières et de la beautés des paysages. La septième photo est la première vue auquelle on a le droit. C'est si beau ces couleurs...

Après cette première vue à fort potentielle, on continue notre chemin. Sur notre gauche, on peut déjà voir d'impressionantes rizières ( huitième photo). Le chemin n'est pas facile à prendre avec pas mal de descentes qui peuvent vite être casse geule. Une route se situe en bas de toutes ces rizières. On se dit alors qu'on va les descendre et en profiter avant d'essayer de à rejoindre. Celle ci semble moins aménagé que la première et nous conduira peut être au village. On commence au bout d'une grosse demi heure de marche à apercevoir des maisons de locaux( neuvième photo). On doit même longer leurs maisons pour rejoindre le chemin, avec leurs permissions évidemment. Le soleil quant à lui tape fort en ce début d'après midi. Des auréoles se dessinent tout doucement sur nos t shirts. Par la suite, on descend par les rizières en les sautant. Certaines sont remplies d'eau, d'autres non ( dixième et onzième photo)

On se retrouve sur un chemin qui est pour moi la plus belle vue de le journée ( douzième photo). Je suis comme un gamin, je cours dans l'herbe tellement que je suis heureux d'avoir la chance de voir ça. On se pose pour en profiter.

La route est enfin rejoint. On remet alors mappsme qui nous indique 5km pour rejoindre le village. On a déjà bien marché une grosse heure je pense. La route commence par de grosses montées pendant une grosse demi heure. Le dénivelé positif doit être costaud. Les joues de Félicia se transforment en rouge tomate. On en prend plein la vue tout le long du voyage en passant par d'innombrables rizières. Je persiste et je signe en disant que je n'ai jamais vu de paysages naturels aussi beau de toute ma vie. Certaines photos ne sont pas très représentatives de ce que tu peux réellement voir. On a quand même décidé de vous en metre quelques unes qui sont plus photogéniques( quatorzième, quinzième photo et sixième photo)

La descente jusqu'à Lao Chai n'a donc pas été facile. C'est à 15h30 qu'on y arrive. On a donc mis 3h30 pour y accéder ( peut être 3h15 en comptant les pauses). Cest une randonnée réputée difficile. Beaucoup y accède seulement en scooter.

Le village, quant à lui n'a rien d'extraordinaire en soi mais la vue sur les rizières est sympa( dix-septième photo ). On s'arrête boire un coup et manger un petit gâteau. Voici ci joint une photo de Félicia qui essaye de trouver un grab pour qu'il puisse nous remmener ( dix-huitième photo).

On décide d'effectuer le retour à quasiment 16h. Il faut 7km pour rejoindre Sapa avec pas mal dénivelés. En effet, Lao Chai se situant tout en bas de la vallée, il faut pas mal grimper pour atteindre Sapa qui se situe tout au dessus.

Au bout de 2-3km, je sens Félicia vraiment fatiguée. Elle a demandé à s'arrêter peut être trois fois en l'espace de dix minutes. Le chemin est fait uniquement de montée a pic . Elle dit se se sentir de continuer mais personnellement je pense pas. Je fais alors du stop. Un mec vient à notre secours pour finir d'effectuer la montée. Ca nous coûte 4 euros. Elle reprend alors tout doucement des couleurs. On peut quand même la féliciter car c'était une randonnée costaude! Je suis fier d'elle d'avoir tenu jusque là 😘

On arrive vers 17h et on décide d'aller boire un coup. Il est peut être trop tard pour manger notre repas du midi. On rentre à l'hôtel ensuite pour ressortir le soir pour manger dans un restaurant à proximité. Félicia prend des pâtes au saumon. Je reste fidèle au riz. En fait, j'ai pris du riz car ayant vraiment la dalle, j'avais peur que la quantité des pâtes ne soit pas au rendez vous . Finalement, ça à été. On a très bien mangé ( dix neuvième photo)

On a passé une excellente journée!! On en a vraiment pris plein la vue. Je ne pensais pas que de tels paysages pouvaient exister et qui plus est sur de nombreux kms!

La randonnée était difficile honnêtement. C'est donc tout à fait normal qu'elle a eu un peu de mal à l'effectuer. De mon côté, honnêtement, ça a été, je me sentais en très bonne forme( sûrement du à l'excitation de ce que je voyais). Mais après la comparaison ne peut pas se faire, j'ai plus l'habitude de marcher qu'elle.

Par contre, on n'est pas fan fan de la ville de Sapa qui est vraiment touristique. Hanoi a conservé un côté traditionnel. Cao Bang ne connaît pas du tout les touristes. Ca nous fait donc bizarre de retomber sur ville où les locaux nous abordent toutes les deux minutes pour nous vendre des choses.

On avait prévu de peut être passer trois jours à Sapa si la ville nous plaisait. On en passera seulement deux.

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Réveil à plus de 09h ce matin. On commence la journée en traînant sur nos téléphones pendant une grosse partie de la matinée. Bien fatigués de la veille, on profite de cette matinée pour se reposer.

On sort seulement de la chambre à plus de 11h pour aller réserver dans l'hôtel d'en face des billets de bus pour le trajet de nuit de demain. Celui ci va durer de 22h à 05h et va nous emmener à Ninh Binh, la baie d'Halong terrestre.

Sur le chemin, je vois Félicia aborder un large sourire en disant quelque chose du style " le monde est petit". Je me dis alors qu'elle commence à devenir zinzin vu que ça fait un mois et demi qu'on est ensemble. Et non! On croise Jafar et Hortence, le couple Parisien qu'on a rencontré au cours de la croisière sur la baie d'Halong. Bien contents de cette petite surprise, on discute un petit moment avant de se donner rendez-vous le soir même pour manger.

En discutant, Jafar nous dit alors que c'est un peu compliqué de réserver des logements à des prix accessibles à cause des jours de fête nationale qui vont intervenir dans le pays ( 30avril-3 mai). En effet, les Vietnamiens en profitent pour partir découvrir leur si beau pays.

Après cette rencontre, on se dit alors qu'avant de prendre les bus, ça serait bien de s'assurer que les logements soient donc à des prix abordables. On est donc tous les deux assis sur le trottoir à regarder sur booking où loger à Ninh Binh. Ce n'est pas si simple que ça mais on parvient tout de même à trouver une guesthouse pour 30 euros les trois nuits avec petit déjeuner.

Nous voilà rassurés, les bus peuvent donc être réservés. Ce bus sera donc déjà le troisième de nuit sur les 11 jours passés au Vietnam. C'est vraiment pratique car cela permet de gâcher une journée dans les transports mais cela permet également de faire un 2en1: nuit+transport. Cela nous permet enfin d'économiser de l'argent pour la suite du voyage. De plus, ils sont pour l'instant vraiment confortable. On a mieux dormi dans le bus Hanoi- Sapa que dans tous les hôtels Vietnamiens.

Après tout ça, l'appétit commence à venir. On n'a pas pris de petit déjeuner et il est déjà midi.

On se rend au Chicago hôtel, le restaurant d'hier soir. Au menu de jour, pizza et pâte ( première et deuxième phot). Honnêtement, ce n'est pas excellent. Le chorizo n'a pas de goût mais la quantité est là.

En guise de digestion, on retourne dans la chambre. J'attaque un nouveau livre. Félicia continue le sien avant de s'endormir.

Vers 15h, on se rend au village de Cat Cat situé à 30 minutes à pied.

On ne va pas plus s'épancher sur ce village. C'est littéralement de la merde. C'est ulratourisrique et il n'y a rien à y voir. On doit y rester une vingtaine de minutes

Sur le retour, on s'arrête boire un café. On doit y rester une grosse heure- une heure trente à discuter. Le cadre est vraiment sympa aussi ainsi que la vue ( troisième,quatrième photo et cinquième photo).

C'est que vers 18h qu'on effectue le retour à l'hôtel avant de ressortir directement retrouver Jafar et Hortence dans un restaurant. Leurs hôtels se situent juste en bas du nôtre.

Le menu du soir reste inchangé par rapport au midi: pâtes et pizza( sixième photo). La soirée se passe pour le mieux. On discute de nombreux sujets et on se raconte quelques anectodes de voyage. Ca a vraiment été plaisir de vous revoir. En espérant vous retrouver bientôt dans le centre du pays 😀



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Réveil ce matin à plus de 09h pour tous les deux. On passe une partie de notre matinée à traîner dans la chambre. Je sors juste acheter un café et un jus d'orange pour le petit déjeuner.

C'est à 11h qu'on décide de s'activer tout doucement. C'est reparti pour refaire une nouvelle fois les sacs. On s'était vraiment installés ici. Les affaires sont en bordel. Malgré tout, on est de plus en plus rapide pour les faire C'est donc en dix grosses minutes qu'ils sont refaits et que toutes les affaires sont rangées à leurs places habituelles.

C'est vers 12h qu'on sort enfin de la chambre. On laisse nos sacs à l'hôtel en prenant juste nos petits sacs à dos.

Il fait plutôt froid aujourd'hui à Sapa et la brûme semble s'installer tout document sur la ville.

Ce matin, on va retirer de l'argent à la banque . Les commissions y sont de 2 euros par retrait, bien moins cher que les 6 euros imposés par les banques Thaïlandaises. Malgré tout, on ne peut pas retirer ici plus de 5,000,000 de dongs ( 200 euros) contrairement à la Thaïlande qui avait un plafond de retrait illimité.

On retire donc en deux fois 200 euros, en faisant bien attention de ranger cet argent dans plusieurs " cachettes " différentes au cas où.

Après avoir fait ça, on décide de sortir du centre ville pour trouver un restaurant lambda. C'est toujours compliqué de comprendre ce qui nous est proposés ( première et deuxième photo). On parvient plus ou moins à se faire comprendre en prenant le classique mais efficace fried rice avec des légumes cuits( troisième photo). C'est vraiment pas mal ce petit repas.

On reste au restaurant jusqu'à plus de 14heures. On n'a pas grand chose de prévu de toute façon aujourd'hui. Si on avait su, on aurait pu sauter cette journée.

Félicia décide de s'arrêter acheter quelques petits souvenirs. Par la suite, suite au conseil hier soir d'Hortence, on décide d'aller à notre tour au eden massage pour y faire notre deuxième massage du voyage.

Cette fois ci, on choisit le full body qui nous coûte 10 euros par personne pour une heure complète. Les deux masseuses nous emmène dans une salle commune ( quatrième photo ).

Hasard du calendrier ou alignement des astres, je me rends compte que je porte une nouvelle fois mon calecon troué au dessus des fesses...

Le masseuse commence le massage en s'attaquant au dos. Personnellement, elle me l'arrache tellement que je suis obligé de lui demander d'y aller plus doucement. C'est dingue que de si petits femmes ont une telle force dans les mains.

Le reste du massage est très relaxant pour tous les deux. Vers 16h30, on sort pour aller boire un café dans un bar. On profite du temps qu'on a ici pour organiser la suite du voyage et commencer à regarder le Sri Lanka. Cela nous prend une grosse heure. Cest finalement à 19h30 qu'on part manger au restaurant classique ici : le Chicago restaurant. Au menu ce soir, nouilles aux légumes pour moi et pâtes aux saumons pour Félicia.

Comme convenu, on se rend à l'hôtel à 21h30 pour prendre le bus à 22h. Quelqu'un est censé venir nous récupérer. Les minutes passent et personne n'est encore là. Le chauffeur de bus appelle la réceptionniste qui nous passe le téléphone. Ce chauffeur a un problème avec son bus et ne peut pas nous emmener ce soir à Ninh Binh. Il s'excuse et nous dit qu'il va venir nous récupérer à 22h30 pour prendre le bus à 23h pour Hanoi. Arrivés là-bas, un autre bus nous emmènerait d'Hanoi à Ninh Binh

Un peu farfelu son histoire mais de toute façon, on n'a pas trop le choix. Quand on vous disait que c'était le bordel avec vexere ( application ).

Au final, le manager de Vexere nous récupére à quasiment 23h pour nous déposer à la gare de Sapa. Le bus de nuit est censé arriver à 05h-06h à Hanoi. Il n'est malheureusement pas aussi luxueux que le précédent (septième et huitième photo). On a peu de place pour les jambes. La seule consolation dans tout ça est qu'on doit uniquement payer les 4 euros entre hanoi et Ninh Binh au lieu des 18 euros par personne pour le trajet Sapa- Ninh Binh

La nuit s'avère à mon avis longue. D'autant plus que je n'ai plus d'écouteurs depuis quasiment un mois. J'ai essayé d'en racheter mais aucun n'est adapté à mon téléphone.... Je n'ai donc aucune possibilité de regarder un film ce soir si je ne dors pas. J'espère que le marchand de sable ne me laissera pas tomber ce soir


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On va commencer cet article en vous racontant le trajet de la veille qui s'est étendue jusqu'au matin.

Pour reprendre ce qui s'est passé hier soir, le manager de Vexere nous emmène à la gare pour prendre un bus qui possède une "cabine privée ". Vous vous êtes bien rendus compte quelle n'était pas de très haute qualité. En tout cas, on a quand même réussi à se reposer. Du moins, surtout moi. Félicia a dû dormir deux trois heures entrecoupées. Je me suis levé seulement une seule fois dans la nuit pour pisser. Les chauffeurs étaient alors arrêtés dans une sorte de bande d'arrêt d'urgence pour fumer leurs clopes. Normal

Malgré les quelques pauses pendant le trajet, c'est à 04h30 qu'on arrive à Hanoi et non à 06h.

Le manager nous avait donné le contact d'une femme qui devait nous prendre en charge dès notre arrivée . A notre sortie, elle n'est pas encore là. À ce moment là, on est tous les deux comme des zombies. Félicia se tient debout l'attendant désespérément. Quant à moi, je suis assis comme une merde par terre le dos collé à un portail. De l'eau coule sur sur celui ci et me mouille mon pantalon.

Elle arrive finalement 45 minutes plus tard vers 05h30 sur un scooter. On essaye tant bien que mal de se faire comprendre. De ce qu'on peut comprendre, un taxi va nous emmener dans une nouvelle station de bus pour qu'on puisse rejoindre Ninh Binh.

Elle en héle un puis nous sommes partis tous les trois pour dix minutes de taxi. Arrivés là-bas, c'est littéralement la guerre. Elle aborde plein de bus pour avoir le tarif le moins cher à notre avis. A 05h50, on s'installe dans le bus. On la paye donc les 8 euros convenus. Elle revient dans le bus peu de temps après, en nous rendant six euros et en nous donnant un gâteau chacun et l'eau( première photo). Ces six euros sont censés nous aider à payer le taxi pour rejoindre notre hôtel depuis l'arrêt de bus ( 6km). Trop mignonne. Ce trajet nous a finalement coûte 2 euros au lieu des 38 euros convenus. Le bus attend une grosse demi heure avant de partir. Il souhaite se remplir au maximum. Mais on n'a sûrement pas la même notion de maximum. On vous laisse imaginer un bus de mauvaise qualité avec peu de place pour les jambes pouvant peut être transporter une vingtaine- trentaine de personnes maximum. Les Vietnamiens, eux ont inventé un nouveau concept. La place du milieu, qui sert habituellement à se déplacer pour rejoindre les sorties par exemple est utilisée pour mettre des gens sur des petits tabourets les uns derrières les autres. On est littéralement collés comme des sardines.

Le bus met une bonne vingtaine de minutes encore à sortir de la station. Le chauffeur s'arrête toutes les minutes pour voir si des personnes peuvent encore rentrés. A ce stade là, la seule place qu'il te reste c'est sur le toit. Puis, il s'arrête parfois pour parler à des personnes ne s'inquiètant pas du tout de toutes les personnes entassées dans son bus.

C'est finalement à 07h qu'on part. Félicia dort un petit peu car elle est du côté fenêtre. Quant à moi, ce que je redoutais arrive . Les deux personnes assises sur le tabouret à côté de moi s'endorment . C'est un couple et je pense qu'ils souhaitent que j'en fasse partie. En effet, la fille qui dort évidemment se laisse tomber sur ma jambe ( deuxième photo) tandis que son copain laisse sa tête tombée sur mon épaule. Je n'ai d'ailleurs jamais eu un homme aussi proche de moi de ma vie. Je ressens sa transpiration coulée de ses cheveux. À ce moment là, je ne sais pas si je dois le virer ou lui faire des papouilles pour qu'il s'endorme. Je prends mon rôle très à cœur.

Pour courronner le tout, une comédie musicale hyper forte est mise dans le bus ( troisième photo). Il est actuellement 08h30. Vivement l'arrivée d'ici 30 minutes selon mappsme

Je ne pense pas que le programme de la journée sera très chargée du coup.

Du temps d'attendre un taxi pour nous poser à la guesthouse, c'est à quasiment 10heures qu'on s'installe dans la chambre. Le trajet a été éprouvant. On demande s'il est alors possible de prendre un petit déjeuner pour reprendre des forces ( quatrième photo). Par la suite, on peut vous dire que la douche a été libératrice On a chacun lu un petit peu jusqu'à s'endormir. Je me suis réveillé vers 13h. Félicia à 15. J'ai profité du temps que j'avais pour " organiser " les jours qui arrivent à Tam Coc.

Tam coc est un quartier de Ninh Binh qui signifie les trois grottes. C'est une destination très populaire chez les Vietnamiens notamment. On lui donne le surnom de " baie d'Halong terrestre " en référence à la multitude de ses îlots.

On décide de se ballader aux alentours de la guesthouse puis de prendre notre repas de midi , à 15h30. Bambo est le restaurant sur lequel se porte notre choix principalement grâce à la vue sympathique ( cinquième photo). Au menu du jour, aubergines à l'ail et à la coriande pour Félicia. Porc au miel pour moi ( sixième photo). C'était très bon !

Vers 16h30, on part du restaurant pour se rendre à Huang Mua, une montagne qui a un point de vue qui semble magnifique. On a l'attention d'y voir le coucher de soleil qui est à 18h20 . Il faut 3.5km pour s'y rendre. Le chemin est arboré de verdure et de champs à perte de vue ( septième , huitième photo, neuvième photo et dixième photo)

On arrive là bas à plus de 17 heures. Il faut désormais monter les 500 marches pour se rendre au sommet qu'on fait assez rapidement. Il y a pas mal de monde et notamment des locaux qui sont en période de fêtes nationales jusqu'au 3 mai.

La vue de tout là haut est juste sublime.... ( onzième-seizième photo). On y reste une bonne heure avant d'entamer la redescente. En guise de récompense, on se prend une petite glace. Le chemin retour se fait donc dans la nuit noire mais accompagné d'une lampe frontale. Retour à 19h30.

On ressort manger au même restaurant qu'à midi ( dix septième photo) vers 21h30 .

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Réveil à plus de 09h pour tous les deux. Réveil assez compliqué pour moi car je me suis levé pour regarder les trente dernières minutes du match de l'ASSE. J'en ai loupé uniquement un seul depuis notre départ. C'est le seul qu'ils ont d'ailleurs gagné... On commence la journée par prendre le petit déjeuner offert pas l'auberge ( première photo). Par la suite, on discute sur cette même table jusqu'à quasiment 11h, heure à laquelle on décide de remonter dans la chambre. Il semble faire frais aujourd'hui à Tam Coc, le soleil n'est pas au rendez vous. D'autant plus qu'il y a eu de gros orages cette nuit.

En remontant du petit déjeuner, on se pose dans la chambre jusqu'à plus de 13h. On profite du temps qu'on a aujourd'hui pour descendre toutes nos affaires sales à la laverie de l'auberge qui sont principalement les miennes. En effet, c'est la première fois en un mois et demi que je mets à la machine mon pull, mon jogging et deux,trois shorts. L'odeur de l'humidité se faisait ressentir fortement dans les affaires, je n'avais vraiment plus le choix. Le poids est donc plus important que d'habitude (8kg), le prix aussi (12euros). Ce qui dingue en Asie c'est que machine coûte aussi cher qu'une nuit dans une auberge ou que deux repas pour deux personnes.

On a décidé de louer des vélos aujourd'hui. La visite commence par un petit tour du lac .( deuxième photo). Rien de bien extraordinaire mais c'est toujours sympa de pédaler. Par la suite, on mange notre repas de midi à 14h. Au menu de jour, soupe de légumes et frites pour Félicia. Beuf à l'ognion avec du riz pour moi ( troisième photo) Après un petit café, on repart se perdre dans les routes de campagnes de la ville. La ballade dure encore une heure- une heure et demi.( quatrième et cinquième photo). On rentre donc vers 17 à auberge.

La journée n'est pas très chargée. Elle ne le sera pas également demain.En effet , on a choisi Tam Coc pour sa tranquillité. On l'a choisit également car le timing était trop juste pour se rendre dans le centre du pays puis de remonter à Hanoi. À la base, notre choix se portait sur l'étape Hué qui est l'ancienne capitale du Vietnam. Malheureusement, on aurait du faire Sapa/ Hanoi et Hanoi/Hué qui nous aurait pris plus de 24 heures. On serait sûrement arrivé hier soir tard et on aurait du repartir demain matin tôt pour avoir notre avion qui est le 03 en fin de soirée. La tranquillité a donc été privilégié. Ca sera malheureusement l'unique étape du Vietnam où on pourra se poser. On en profite donc.

On ressort finalement le soir vers 21h pour aller dans un restaurant indien du coin ( sixième photo).


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Réveil à plus de 09h30 ce matin. Pendant le petit déjeuner, on regarde les premières étapes qu'on va faire au Sri Lanka. Les 6 premières ont normalement été identifiées mais tout peut changer en arrivant là bas. En effet, le parcours est principalement défini en fonction des retours que l'on a des personnes que l'on rencontre sur place.

À plus de 11h, on remonte dans la chambre. Félicia redort un petit moment pendant que je traîne sur mon téléphone.

On sort de la chambre vers 13h30 pour aller prendre notre repas du midi ( première photo). Poulet à l'ananas pour moi qui est un bon souvenir de Thaïlande. Félicia s'oriente sur des nouilles aux œufs. Ces deux plats nous coûtent un peu plus de quatre euros. C'est un petit restaurant tenu par une mamie super mignonne qui parle un bon français. On en a croisé d'ailleurs pas mal qui avait quelques notions de notre langue.

Après le repas, on décide d'aller se ballader ( deuxième et troisième photo) puis de se rendre à une pagode qui est à plus de 3km ( quatrième photo)

La température est agréable aujourd'hui . Short-t shirt- claquette au programme. On s'y pose puis on rentre boire un café sur le chemin. On discute jusqu'à quasiment 20heures puis on se rend au même restaurant indien que la veille. Pour ce soir, c'est pois - chiches pour moi dans une sauce légère ( no spicy). Félicia a pris du chou fleu enrobé de fromages. ( cinquième photo). On a très bien mangé aussi ce soir. Les repas ont tous d'ailleurs été très bons au cours de cette étape. C'est la première fois qu'on mange d'ailleurs si bien au Vietnam, eux qui sont habitués à avoir des plats plus basiques et plus fades que la Thaïlande. En effet, les aliments sont les mêmes globalement ( riz; viande, légumes) mais les Thailandais assaisonnent plus leurs plats. Ces derniers avaient tendance à mettre différentes sauces légèrement sucrés dans tous leurs plats, contrairement aux Vietnamiens. Les deux pays sont difficilement comparables, mais en terme de gastronomie c'est la Thaïlande sans hésiter.

C'est ce dont nous avions discuté avec Hortence et Jafar lors du restaurant à Sapa. Elle a dit : " on m'a présenté les Vietnamiens pas super sympas et avec de la super bonne bouffe et les Thailandais super sympas avec de la bouffe dégueulasses". Comme elle, on pense exactement le contraire. Quoi que les Thailandais restent quand même sympas hein.

C'est déjà la fin de cette étape si reposante de Tam Coc. Demain sera une journée voyage. On a un bus à 11h pour rejoindre Hanoi puis un vol en fin d'après-midi pour Ho Chi Minh où on dormira le soir.

Le lendemain matin (04), on passera donc la frontière pour le Cambodge pour essayer de revenir au Vietnam ensuite. Si on y arrive évidemment. Dans le cas contraire, on restera au Cambodge jusqu'au 15 mai, soit 11 jours avant de devoir revenir à Ho Chi Minh pour prendre notre vol pour le Sri Lanka.


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Réveil à 09h30 tous les deux. Il a été un peu compliqué car on s'est fait bouffer par un moustique en plein milieu de la nuit. On s'est donc réveillés au même moment pour essayer de le tuer. C'est Félicia qui a eu le dernier mot au moins vingt minutes après le début de la chasse. Je ne vais pas me plaindre, c'est quasiment la première fois du voyage, contrairement à elle , où je me fais manger par ces petites merdes.

Aujourd'hui est donc une journée voyage. On a réservé un bus depuis l'application Vexere pour rejoindre Hanoi qui nous coûte six euros chacun. Il est censé partir à 12h. Sauf que l'adresse de départ saffiche seulement à 11h, soit une heure avant. Pas bien malin.

A 11h, on se tient donc prêts avec les sacs sur nos épaules au cas où il faut rejoindre une contrée encore inatteignable. On n'arrive toutefois pas à trouver l'adresse sur l'application. C'est finalement la responsable de l'hôtel qui les appelle pour nous . Elle nous dit alors d'attendre ici et qu'ils vont bientôt venir nous chercher. A 11h45, c'est un taxi qui emmène au point de rendez vous. On ne comprend pas l'intérêt des bus de mettre leurs points de départ à la dernière minute . Ils ne souhaitent pas que les gens s'organisent un minimum ? Est ce simplement un manque d'organisation ? Ca semble propable car ils doivent payer des taxis pour venir chercher les gens ensuite...

On part en direction d'Hanoi à 12h . A notre arrivée, à 13h30, on décide quand même de regarder le prix des grab pour rejoindre l'aéroport. Celui ci nous coûterait 16 euros. On privilégie l'option moins chère en prenant deux bus qui nous coûtent 1 euros pour deux. C'est vers 15h qu'on arrive à l'aéroport. L'enregistrement fait, on se pose dans un Burger King pour manger notre repas du midi. On discute jusqu'à l'heure de prendre l'avion. Ces quelques lignes sont d'ailleurs écrites du ciel.

A notre arrivé, on retourne à l'immigration de l'aéroport. On y reste plus d'une heure. Cest a quasiment 22h qu'on en sort. On prend un taxi qui nous emmène devant notre hôtel. Celui ci est fermé. On essaye de contacter la gérante qui ne répond pas. On demande à quelqun dans la rue qu'il l'appelle. Elle répond alors que la réservation à été annulée, ce qui n'est absolument pas marqué sur l'application.

On décide de se bouger et de trouver l'hôtel le plus proche : golden river à 2km. Pour s'y rendre, on passe par un endroit résidentiel tellement calme qu'on peut entendre les mouches volées. Imaginez vous , vous passez devant des buildings où tout est éteint. Les rues sont désertes également. On arrive finalmznr au golden river.Malheureusement, ça en est pas un mais c'est une résidence. Un anglais qui passe sur le chemin nous dit qu'il nous aurait bien invité à dormir mais qu'il a un bébé qu'il ne veut pas réveiller. Pourquoi tu nous dit ça alors???

Actuellement, on est devant l'hôtel entrain d'attendre la meuf du première hôtel. En effet, celle ci est censée nous proposer quelque chose à proximité. Si on nous propose rien, je pense qu'on dormira dehors. Il est 00h00 est on ne sait toujours pas où on va dormir. En sachant qu'on doit être au point de rendez vous demain à 07h. Jecris rapidement pour garder de la batterie si jamais. On est au bout du rouleau


Demain sera donc notre journée de " départ" pour le Cambodge. L'aller-retour retour se fait dans la journée. On part à 07h le matin pour revenir à 15h. On a choisi un hôtel juste à côté de la compagnie avec laquelle on part pour ne pas effectuer de trajet tôt le matin

Le bus nous laissera donc à la frontière Cambodgienne qu'on traversera à pied puis on devra effectuer le retour quelques heures après je crois ( au maximum). Comme on vous la expliqué auparavant, on a donc un jour de retard sur notre visa qui se termine aujourd'hui (03/05). Demain, on essayera d'y aller au bluff en espérant qu'il ne regarde pas et qu'il tamponne directement. On a de gros doutes sur cette option. La plus plausible est qu'on doive lui payer des pénalités. Félicia a vu 45 euros/personne/jour. On va essayer de jouer la carte ( qui est vrai d'ailleurs) qu'on s'est retrouvés bloqués car les compagnies ne passaient pas les frontières entre le 29 et le 03( en raison des fêtes nationales).

On doit vous avouer qu'on est quand même assez stressés depuis ce matin. Des personnes ont déjà passé la frontière du Cambodge et n'ont pas pu rerentrer tout de suite. Dans le pire des cas, on ne revient pas au Vietnam. Si c'est le cas, on reste 11 jours au Cambodge avant de revenir à Ho Chi Minh le 15 mai pour notre vol pour le Sri Lanka. Le plus bizarre c'est que demain soir, on a quasiment autant de chances de dormir à Ho Chi Minh qu'on a de chance de dormir à Phnom Penh, la capitale du Cambodge.

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Ce résumé risque d'être un peu long. On va donc essayer d'être le plus concis possible dans la description des éléments depuis hier soir. C'est donc par là que va commencer notre récit.

Il est 00h30 quand nous trouvons finalement une chambre. En effet , la femme qui nous la mise à l'envers à envoyé quelqu'un pour nous proposer une chambre. Pour des raisons que vous comprendrez ensuite, nous l' apellerons monsieur tâche. Il nous dit alors qu'il nous propose une chambre pour 320 000 dong ( 13 euros). Félicia rebondie en disant que nous partons à 6 heures le lendemain et qu'on ne va pas payer autant pour si peu de temps. Après négociation, on l'obtient à 7euros. Un grab nous y emmène donc. À ce moment là, si cette solution ne marchait pas, on aurait dormi dehors.

La chambre est grande et dotée d'une petite cuisine. Elle aurait pu être très bien si il n'y avait pas de tâches sur le lit. Ces dernières sont disons les choses franchement, des tâches de spermes . Il y en a 3 en tout. On envoie finalment un message à Mr tache en lui disant que c'est dégueulasse et qu'on ne va pas payer pour ça. On n'obtient pas de réponse de suite. On parvient finalement à dormir, en changeant le drap par un autre. Celui-ci est moins sale mais est tâché également. Félicia s'enroule dans son sac à viande. Quant à moi,j'essaye de ne pas penser aux ébats qui se sont passées à l'endroit où je dors.

Vers 06h le lendemain , je suis dans la salle de bain. Un nouvel homme frappe fortement à la porte en disant qu'il souhaite nous parler. Il a entendu dire que nous avons eu des problèmes avec la chambre . Une fois nos affaires faites, on descend donc le rejoindre. C'est un homme habillé en chemise blanche rentrée dans le pantalon, pantalon pincé, clope au bec et lunettes de soleil. L'archétype du mec blindé ou qui fait tout pour se donner l'impression de l'être. Il se présente à nous avec un timbre de voix qu'il semble faire exprès d'intensifier :" Bonjour, je m'appelle Tony Missiti, vous avez donc eu des problèmes avec la chambre ?". Déjà, petite merde, mes couilles que tu t'appelles Tony Missiti . Puis, on lui répond que oui et on lui montre alors les photos. Je ne le lâche pas des yeux avant qu'il ne les baisse pour qu'il se calme un petit peu. Sa préstence faussement impossante voire méprisante est ridicule. Le charisme ça ne s'achète pas Tony Missiti. Il dit comprendre notre situation et s'excuse, ce qui est déjà un bon point.

On ne cherche pas plus à comprendre . On est fatigués avec tout ce qui s'est passé. On lâche l'argent et on part avec nos sacs. Tony nous suit alors en trottinant. Il répète :" je suis tony missiti je veux aller à Paris et à Bordeaux boire du vin ". Cool Tony Missiti, on se retrouve là bas. Sa fausse assurance l'a totalement lâchée pour laisser place à des mouvements involontaires des bras, des épaules, une hyperactivité qui doit sûrement être du à la consommation de cocaïne. On n'a jamais vu une personne dont on est autant sûrs que ses narines sont remplies de poudre.

On ne lui répond pas et on trace notre chemin jusqu'au point de rendez vous Iziviet ( compagnie pour le Cambodge) qui se situe à 15 minutes de marche.

Une fois arrivés là-bas, on attend l'arrivée du bus pour 07h30. Une femme nous accompagne donc un chauffeur ainsi que 7,8 personnes dont un français. Pour rejoindre la frontière, il faut deux bonnes heures. Sur le chemin, la fatigue de la veille se fait ressentir ( première photo).

On s'arrête un moment pour faire imprimer nos e visa Cambodgiens. La guide nous dit alors qu'ils acceptent uniquement les formats papiers . Cela nous coûte 50 centimes.

Le bus roule une bonne dizaine de minutes avant de nous laisser sur le bas côté. La suite doit donc s'effectuer à pied. C'est donc en groupe qu'on s'y rend ( deuxième photo ) avec en tête de fil un anglais qui a déjà fait plusieurs fois le visa run ( aller au Cambodge pour revenir au Vietnam).

Une fois arrivés dans le bâtiment que vous voyez dans le fond, il y a trois queues. On se met tous en fil indienne au niveau de la première sur la gauche. La guide ne nous accompagne pas et nous conseille de mettre 200.000 dongs (8 euros) dans nos passeports car la date butoire a été passé d'un jour. Elle nous dit aussi de ne pas faire confiance aux nombreuses personnes que nous allons croiser. En effet, seuls les officiers au guichets sont abilités à nous tamponner notre visa. En tout cas, elle a l'air confiante pour nous. Les premières personnes passent facilement . C'est au tour d'Adrian, un Australien qui a dépassé la date butoire de 9 jours. Malgré l'argent, il ne passe pas et doit rester sur le côté. C'est au tour de Félicia... qui se fait refouler ,comme moi également. L'homme nous dit de retourner à l'immigration d'Ho Chi Minh. On ne baisse pas les bras et on essaye avec nos propres moyens d'aller demander à ses collègues. On discute avec l'aide de Google traduction mais les agents n'acceptent toujours pas. On dit alors à l'un d'entre eux qu'on peut lui donner plus. Ce dont à quoi il répond :" attendez moi sur le côté". C'est dix minutes plus tard qu'il nous dit qu'on ne peut toujours pas. On est donc passés par les trois agents, qui ont tous refusés.

La panique commence à monter. Adrian a l'idée d'appeler la guide, qui vient à notre rescousse. Elle va les voir individuellement mais ces derniers refusent toujours. On a donc l' idée commune de mettre 500.000 dongs ( 20 euros ) dans les passeports. Les trois hommes refusent toujours. On est complètement sur le cul la. La frontière qui est réputée comme la plus corruptible du monde ne l'est pas aujourd'hui. Le monde nous tombe sur la tête. Que va t-on faire ?

La guide à l'idée de nous demander d'appeler l'ambassade française avec son téléphone. Il est alors 11h20 quand je prends son téléphone. L'ambassade n'est pas encore ouverte. Ses horaires sont 12-16h. Des cousins de la poste.

Elle se demmène comme une diable à contacter je ne sais combien de personnes pour nous. Elle appelle finalement un des trois hommes dans la cabine qui nous dit d'attendre 11h30. En effet, à cette heure ci, les trois hommes sont remplacés par d'autres. A ce moment là, les autres membres du groupe ont déjà terminé et reviennent sur le chemin du mini bus.

La salle commence à se remplir. Des hommes lambda avec des fausses tenues nous abordent en nous disant qu'ils peuvent avoir des tampons pour nous. Imaginez vous cela en France. C'est comme si, tu te trouves dans un commissariat et des hommes t'abordent pour t'acheter du cannabis. J'extrapole mais je trouve ça tellement dingue

On refait une nouvelle fois la queue. L'intensité dans nos corps est à son maximum. On a l'impression de tellement vivre le moment présent que le temps semble s'arrêter. Cela doit bien faire 30-40 minutes qu'on est arrivés mais on a l'impression que ça fait huit heures.

Dans la queue, un français d'origine asiatique nous demande notre problème. Il nous dit de pas s'inquiéter, de sortir de la queue et de rejoindre le bâtiment rose situé sur la gauche de l'entrée. C'est ce que l'on fait. Arrivés là-bas, personne. Un homme vient peu de temps après en nous disant que c'est l'infirmerie...


La guide nous dit qu'on va alors essayer une dernière fois mais que cette fois-ci on allait donner 1,000,000 dongs ( 40 euros) chaun. Elle est très surprise que ça ne soit pas passé auparavant et que c'est la première fois qu'elle voit ça. Elle dit même qu'un mec est passé il y a deux semaines avec un jour de retard. Il a seulement du payer 4 euros de plus... En tout cas, cela semble super cher mais en fait on n'a aucune autre solution. On ne peut même pas rentrer en France là. La tension est à son maximum. On passe cette fois ci avec un veil homme QUI NOUS TAMPONNE NOS PUTAIN DE VISA. A ce moment là, l'excitation est partagée avec ce qui nous attend ensuite . On attend un moment Adrian avant de voir qu'il se fait refouler....

On ne veut pas être mauvaise langue mais 9 jours quand même... la guide lui a demandé pourquoi il a attendu autant? Il a répondu qu'il avait eu un long week-end... bah j'imagine mec, ça devait être un sacré week-end pour qu'il dure 9 jours.

On se rend d'un pas determiné au Cambodge. Il nous demande d'abord nos e visa en format papier ( elle avait raison) et nos certificats covid. Il refuse qu'on leur montre sur le téléphone. Heureusement, Felicia les avait sur elle. Par la suite , on doit remplir de nombreux papiers avant de se faire tamponner l'entrée et la sortie du Cambodge. Cela dure une bonne demi heure. On retourne sur nos pas pour revenir au Vietnam. On commence par faire un test antigénique ( 8 euros ). Enfin, je peux vous dire que si j'avais eu le COVID, il ne l'aurait pas vu. L'infirmier monte juste un petit peu. 15 minutes plus tard, on nous donne ce papier ( troisième photo ). Ce qui est bien c'est qu'on ne sait pas si c'est négatif ou positif. Personne ne nous dit rien, on re rentre. On télécharge à nouveau une application et on rempli pas mal de questions pour avoir accès à un document. Document qu'il ne regarde même pas quand on repasse la frontière. Le mec nous demande de payer encore 5 dollars. On refuse en lui disant que c'est gratuit. Il refuse de nous tamponner l'entrée dans le pays. On appelle la guide en lui disant qu'on appelle l'ambassade. Il accepte que l'on passe sans payer.

C'est finalement à 12h50 qu'on rejoint le bus, après plus de trois heures qui ont été les plus stressantes de notre vie. On est soulagés même si on trouve tout cela d'une absurdité monstre. En écrivant ces lignes, une question me vient alors. Pourquoi quand la guide a appelé le mec de l'immigration ( celui qui a dit d'attendre le changement des gardes) n'a t-il pas proposé qu'on passe avec lui? Au final l'autre vieux s'est fait 80 euros dans la poche et pas lui...

De vrais merdes en tout cas. Mais j'avais déjà entendu beaucoup d'histoires sur Internet où des mecs devaient lâcher des gros billets alors qu'ils avaient déjà leur visa. Tout ceci nous coûte 340 euros pour deux ( 120 euros de vol, 80 euros pour leurs poches, 70 euros de visa cambodgiens, 20 euros de tests antigéniques et 60 pour la meuf)

Sur le retour , j'écris donc ces lignes et on réserve deux nuits à Ho Chi Minh dans une " bonne chambre ". Du moins , c'est ce que l'on espère car elle nous a tout de même coûté 20 euros par nuit. On aurait pu avoir moins cher mais après l'expérience d'hier soir, on a envie d'avoir du confort.

Cette journée est exténuante moralement comme physiquement.. On a pas mangé de repas solide depuis le Burger King d'hier...

A notre retour à 15h, il pleut... On se pose donc dans le supermarché du coin pour boire un café et attendre le retour du beau temps. C'est vers 16h qu'on prend un bus pour nous emmener à notre hôtel. Ca fait du bien de pouvoir prendre les transports en communs et de ne pas dépendre des taxis. On arrive à l'hôtel trente minutes plus tard.

On s'y pose un petit moment avant de ressortir. C'est l'ocassion de fêter les visas et de se faire plaisir. Quoi de mieux que de sushis? On sélectionne donc le meilleur restaurant qui se situe à 400 m.

On mange 18 sushis ( 6x3) avec un ramen et un plat avec du poulet ( cinquième- septième photo ) . Ce restaurant nous coûte 28 euros qui est à notre avis le restaurant le plus cher du voyage.

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Premier " vrai" réveil dans la capitale économique du pays. Le logement a été réservé dans le centre ville, non loin des quartiers animés.

HCMCV s'appelle ainsi pour rendre hommage au révolutionnaire Ho Chi Minh qui a libéré le sud du pays de la colonisation Américaine. C'est une ville très moderne, loin de la traditionnalité d'Hanoi. Le plus impressionnant ici est la circulation. De nombreux scooters roulent entre les nombreuses voitures et bus de la ville. Vous pouvez voir sur la première photo la circulation sur un rond point depuis un bus local. Impressionnant!

Pour commencer la journée, vers 10 h, on se rend dans un circle K ( équivalent du seven eleven Thaïlandais) pour y prendre notre petit déjeuner. C'est assez particulier mais on peut s'y restaurer ici. De bons cafés peuvent êtres achetés mais également du salé si besoin ( deuxième photo). On prend un gros café au lait , un jus d'orange pour Félicia et on se partage des brioches avec de la pâte à tartiner. ( troisième photo) Je te vois arriver d'ici Patrick, je sais que c'est pas bon pour les orang- outon.

Aujourd'hui, on a prévu de se rendre à Cu Chi, des tunnels souterrains où les Vietnamiens se cachaient et mettaient en place des stratégies pendant la guerre du Vietnam. On n'en sait pas plus pour l'instant . Pour s'y rendre, on doit prendre deux bus locaux pendant quasiment deux heures. Le trajet nous coûte moins d'un euro chacun. On a finalement du prendre un troisième . En effet, on ne s'est pas assez organisés et on est sortis au niveau de la ville de Cu Chi . Sauf que les tunnels se situent à 20 minutes de la ville. On a du remarcher une vingtaine de minutes avant de prendre le bus suivant.

Il y a donc deux zones principales de tunnels : Ben Duoc et Ben Dinh. La première est la plus grande et la plus réputée. C'est donc à celle-ci qu'on se rend.

Arrivés là-bas, on paye l'entrée 4 euros chacun avant de marcher une dizaine de minute sur une route plus sympa ( quatrième photo). Cest une zone touristique où diverses activités sont proposées comme un stand de tir ( cinquième photo). Par exemple, pour 2,5 euros tu peux tirer avec une AK47. On continue notre chemin puis on voit des obus Américains ( sixième photo) gardés par les Viet. Pour rejoindre le tunnel, on doit passer par un chemin de forêt ( septième photo). Une télévision avec un film sur Ben Duoc est diffusé au bout de ce chemin. A la fin de la diffusion d'une dizaine de minutes , un guide nous interpelle pour nous demander de nous rapprocher . Il y a avec nous une famille , un couple et un homme seul. Le guide nous montre alors la huitième photo, qui est une représentation des tunnels. Ils ont été construit pendant l'occupation française mais on a oublié l'année précise. Ils sont donc sur trois niveaux. Le deuxième est à 4m. Le dernier n'est accessible que pour les enfants. Chaque endroit du tunnel que vous pouvez voir éclairé est dédié pour une activité particulière comme une infirmerie ou une salle de repos. Il y avait aussi une sortie de secours par la mer( neuvième photo ). La ventilation est assuré par des trous construits dont les sorties d'airs sont à plusieurs endroits. Vous pouvez voir sur la dixième photo un exemple de sortie d'air. Quand les Américains voyaient ces trous, ils y mettaient des bombles ou envoyaient des produits chimiques par le petit trou. Le guide continue la visite en nous montrant la taille d'un obus ( onzième photo). Il nous emmène dans un champ et nous demande si nous voyons l'entrée des tunnels. On lui répond alors que non. Il soulève alors quelques feuilles et nous montre l'entrée la plus petite ( douzième photo). Je crois que les dimensions sont de 50x60 cm. Félicia parvient à se glisser dedans ( treizième et quatorzième photo) pour rejoindre dix mètres plus tard la sortie. Quant à moi, je prends une entrée plus grande pour rejoindre la même sortie ( quinzième- seizième et dix septième photo). A l'intérieur, il faut marcher le dos bien courbé et surtout ne pas être claustrophobe. Une chauve souis passe juste à côté de moi. A ma sortie je demande à Félicia si elle l'a vu. Elle me répond :" de quoi le papillon ?". Oui oui, le papillon...

Pour boire , ils utilisaient des sots ( dix huitième photo ). Les repas étaient préparés très tôt le matin (03h) puis étaient descendus dans les différents tunnels pour alimenter les troupes. Le guide nous propose de passer par le tunnel le plus long qui est de 30 mètres. C'est le tunnel des généraux qui est construit à côté de bambous. La proximité avec ces derniers est supposé renforcer la solidité de la terre. Félicia, comme d'autres personnes ne préfèrent pas le faire. On se lance avec 4 autres personnes et le guide. A l'intérieur, c'est vraiment compliqué de marcher. Je suis littéralement plié en deux et mes pas sont de plus en plus lourd. Au bout d'un moment, il y a une descente que je fais sur les fesses. Ca me fait donc du bien de tendre mes jambes. On continue quelques mètres puis on remonte enfin. C'était épuisant. Et dire que de gens vivraient là... et il n'y a pas si longtemps.

La visite se termine par un petit repas local proposé: du manioc, accompagné de petites cacahuètes.( dix-neuvième photo ). Ca a le goût de la pomme de terre et c'est super bourratif. Je comprends mieux pourquoi ils en cherchent à Koh lanta. A la sortie, on peut voir des photos de l'époque( vingtième photo- vingt-quatrième photo)

On prend donc le bus retour vers 15h00. Il dure plus de 3heures, pour seulement 60km. On n'a jamais vu une circulation pareil! Arrivés à plus de 18h30, on