15 jours sur l'île de beauté pour découvrir ses plages, ses villages et son arrière-pays.
Septembre 2016
2 semaines
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On y va quand ?

C'est en septembre 2016 que nous décidons d'explorer pour la première fois la Corse.

On peut visiter la Corse toute l'année, mais pour profiter du soleil et de la chaleur, mieux vaut privilégier la période qui s'étend de début mai à fin septembre.

Bien sûr, les familles avec enfants n'auront pas le choix que de venir en juillet-août, mais il est vrai que l'île est bondée de monde et sujette aux embouteuillages, à cette période de l'année. C'est également durant ces deux mois que les tarifs des hébergements varient du simple au double...Bref, si vous le pouvez, venez plutôt en hors saison. En septembre, nous avons apprécié la température de l'eau.

On y va comment ?

Nous avons profité d'une belle promotion pour un vol avec la compagnie Volotea. En 1 heure, nous voilà déjà arrivés à l'aéroport de Figari, à mi-chemin entre Bonifacio et Porto-Vecchio. Il existe trois autres aéroports sur l'île : à Calvi, à Ajaccio, et à Bastia.

Pour les voyageurs qui désirent y emmener leur voiture, moto ou camping-car, il est possible de prendre le ferry au départ de Nice ou Toulon en France, ou de Livourne ou Savone en Italie, via la compagnie Corsica Ferries.

Pour ceux qui souhaiteraient faire un combiné Corse-Sardaigne, un ferry fait aussi la liaison entre les deux îles au départ de Bonifacio.

On loge où ?

Nous avons loué un petit studio dans une résidence avec piscine, à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio, entre Solenzara et Porto-Vecchio. La ville est plutôt bien située pour visiter le sud-est de la Corse, et possède de très belles plages, notamment celle de Pinarello, à quelques minutes seulement de notre résidence.

Cependant, nous avons également dû louer en plus une nuit d'hôtel à Porto-Piana, afin de pouvoir visiter le golfe de Porto tranquillement.

Avec le recul, et l'habitude de voyager, je ne prendrais plus une seule et même location pour visiter la Corse. L'île est vaste et les trajets sont longs pour atteindre les différents points d'intérêt. Le mieux est de changer de point de chute régulièrement, et de rayonner autour de chacun d'eux, pendant quelques jours. C'est ce que nous ferons certainement lorsque nous reviendrons visiter le nord de l'île. Vous perdrez moins de temps sur la route à faire des aller-retours, comme nous l'avons fait pour visiter l'ouest de l'île.

On s'y déplace comment ?

Comme nous sommes arrivés en Corse par avion, nous avons loué une voiture, pour pouvoir visiter l'île facilement. En effet, oubliez les transports en commun, qui ne desservent que quelques grandes villes. En Corse, il n'y a pas d'autoroute, mais uniquement des petites routes, en général sinueuses, surtout dans les terres.

La conduite des corses est réputée comme sportive et dangereuse, nous n'avons pas eu de souci de ce côté. Etant donné que nous n'étions pas en haute-saison, nous avons également échappé aux nombreux embouteillages aux abords des sites touristiques, que subissent les vacanciers de juillet-août.

On visite quoi ?

Durant nos deux semaines sur l'île, nous avons pas mal bougé (et oui, le total farniente n'est vraiment pas fait pour nous).

Nous avons exploré la côte sud-est : Porto-Vecchio et ses plages réputées, la citadelle de Bonifacio, et les îles Lavezzi.

Puis nous nous sommes attaqués à la côte sud-ouest : Roccapina, Sartène, le golfe de Propriano, Ajaccio et les îles Sanguinaires.

Nous avons également passé deux jours dans le golfe de Porto, pour explorer les calanques de Piana, la réserve naturelle de Scandola, et le petit village isolé de Girolata.

Enfin, nous avons également consacré quelques visites à l'intérieur de l'île, car la Corse ne se résume pas qu'à ses plages.

A proximité de notre logement, nous avons exploré en voiture les aiguilles de Bavella, randonné jusqu'à la cascade Piscia di Gallo, et sommes allés nous rafraîchir dans les piscines naturelles de Solenzara et Cavu.

Sur le retour de Porto, nous sommes passés par le village de Corte.

Enfin, nous avons profité de notre passage à Bonifacio pour faire une excursion en quad dans les hauteurs de la ville.

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Notre arrivée à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio

Une heure après avoir quitté la France, nous atterissons à Figari. Nous récupérons la voiture de location, et remontons jusqu'à notre gîte, à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio. Nous ne sommes pas déçu de notre location pour les quinze jours à venir, le jardin et la piscine seront parfaits pour nos moments de détente.

A peine les valises déposées dans le logement, nous décidons d'aller voir la plage située à 5 minutes de voiture. Nous marchons quelques mètres dans une pinède, les pieds dans le sable, et découvrons la plage de Pinarello.

L'eau est claire, le sable est blanc, nous avons hâte d'y poser nos serviettes et de nous rafraîchir.

Une petite église typique, et un cimetière comme il n'en existe qu'en Corse, bordent la plage. Nous sommes loin des buildings bétonnés que l'on peut voir dans certains endroits de la côte méditerranéenne...

En ce mois de septembre, les plages ne sont pas surpeuplées, pour notre plus grand plaisir. L'eau a eu le temps de se réchauffer durant tout l'été, et nous y entrons sans difficulté. Quel pied, les vacances commencent bien !

Bon, et sinon, on fait quoi dans les environs de Sainte-Lucie ?

Les piscines naturelles de Solenzara

A une trentaine de kilomètres plus au nord, nous avons testé la baignade dans les bassins de Solenzara, en pleine nature. L'eau est limpide, vert émeraude et nettement plus rafraîchissante que celle de la mer.

Lorsque nous y sommes allés, il y avait peu de touristes, mais en haute saison, les différents bassins sont pris d'assaut par les vacanciers qui logent dans les campings aux alentours. Les roches forment des plongeoirs naturels, et sont le terrain de jeu des enfants qui s'y baignent.

Les piscines naturelles de Cavu

Dans le même esprit, à une vingtaine de minutes de notre gîte, la rivière de Cavu offre de beaux bassins d'eau fraîche, elle aussi.

La baignade avec vue sur la forêt et les montagnes est vraiment dépaysante. Même chose que pour les bassins de Solenzara, les plus accessibles sont pris d'assaut pendant les mois de juillet et août, mais en marchant un peu, il doit être possible de trouver des bassins moins fréquentés.

Fautea, sa tour génoise et ses plages

A seulement cinq minutes en voiture de Sainte-Lucie de Porto-Vecchio, il y a une jolie balade à faire, jusqu'à la tour génoise de Fautea, datant du XVIIème siècle.

Il suffit de se garer sur le parking près de la plage, un panneau indique le sentier vers la tour. Celle-ci se trouve à seulement 400 mètres de là.

Au niveau de la tour, une vue splendide à 180° s'offre à nous, sur la mer et la Punta di Fautea.

La Corse possède bon nombre de tours de ce genre, sur tout son littoral. Elles servaient à l'époque à scruter l’horizon et donner l’alerte en cas d’attaque par des étrangers. Elles sont devenues aujourd'hui un symbole emblématique des rivages de Corse.

La promenade se termine sur l'une des plages du site, sauvage et peu fréquentée, du moins en ce mois de septembre.

Les aiguilles de Bavella

Pour changer de la plage, cap vers la montagne. Nous sommes partis en voiture explorer le col de Bavella, avec sa vue sur ses fameuses aiguilles, en plein cœur du Parc Naturel de l'Alta Rocca. Nous sommes montés à plus de 1200 mètres d'altitude.

Les forêts de pins, les montagnes rocheuses, et les rivières forment un paysage haut en couleurs. Une balade à ne rater sous aucun prétexte. Nous n'avons pas randonné mais de nombreux sentiers existent sur le site.

Avant d'y aller, il vaut mieux s'assurer que la météo est bonne, car à cette altitude, la brume risque de cacher tout le panorama.

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Durant notre séjour en Corse, nous sommes passés à plusieurs reprises par Porto-Vecchio, notre location se situant à une vingtaine de minutes de là.Je vous emmène dans cet article découvrir les joyaux de cette ville très réputée du sud-est de l'île !

Un joli port de plaisance

En arrivant à Porto-Vecchio, on passe d'abord par le port. De gros yachts de luxe côtoient les bateaux de pêcheurs, comme dans tous les grands ports touristiques. Les montagnes entourent la baie. En prenant un peu de hauteur, la vue sur la marina est splendide.

Le port de Porto-Vecchio, c'est aussi le paradis des gourmands. Du petit déjeuner au dîner, en passant par la petite pause de 16 heures, vous aurez le choix, parmi une multitude de bars, glaciers et restaurants.

Une citadelle où il fait bon se promener

Il faut grimper un peu pour atteindre la citadelle de Porto-Vecchio, entourée de remparts. Là haut, on passe sous la porte génoise, et on découvre les petites ruelles animée.

De nombreuses boutiques raviront les adeptes de shopping, car ici, on trouve de tout : souvenirs, produits locaux, sacs, chapeaux, vêtements... Impossible de ne pas trouver son bonheur. Les bars branchés feront quant à eux, l'affaire de touristes fêtards, à la nuit tombée.

Nous passons devant la petite place de la République, avec ses terrasses ombragées et son carrousel. Endroit idéal pour se désaltérer, entre deux séances shopping.

L'église de Saint Jean-Baptiste est un des bâtiments phares de la citadelle. Elle a un charme fou, avec sa petite place et ses fanions qui volent au gré du vent.

Quelques plages paradisiaques...

Porto-Vecchio est connue pour ses plages, dont certaines sont classées parmi les plus belles de l'île.Nous en avons testé quelques unes, je vous laisserai le soin de les départager...

Tout d'abord, la plage de Santa-Giulia,avec en toile de fond, les montagnes. Ses fonds clairs et son eau translucide lui donnent des teintes turquoises, Nous avons beaucoup aimé cette plage, bien qu'encore très fréquentée en septembre, je n'ose imaginer en haute saison...

Nous avons marché tout au long de la plage afin de nous éloigner des bateaux (et surtout du monde). Et oui, classée parmi les plus belles du monde, il ne faut pas s'étonner qu'elle soit prise d'assaut !

Au bout, nous avons trouvé un petit coin de paradis, l'eau y est peu profonde, et les rochers clairs qui reposent ça et là nous font penser à certaines plages des Seychelles. Un endroit magique pour poser nos serviettes à l'abri de la foule !

Autre plage que l'on ne présente plus, la plage de Palombaggia.

Elle serait, elle aussi, l'une des plus belles de Corse. J'imagine que l'été, elle est bondée de monde, au même titre que la précédente.

Nous avons beaucoup aimé les pins maritimes qui l'entourent, et les roches de porphyre rose, qui lui donnent un petit air sauvage. Cette plage fait face aux îles Cerbicales.

Qu'il était agréable de se promener au bord de l'eau, les pieds dans le sable blanc, à observer la mer agitée, en ce jour venteux.


Nous avons également testé la plage de Cala Rossa, un peu plus au nord, vers Lecci. Cette plage est bordée de villas luxueuses, de ce fait, la partie publique de la plage est plutôt petite.

Nous avons choisi de longer la partie privée, bordée de transats et parasols, pour découvrir la petite crique de Cala-Rossa, bien plus isolée.

Enfin bref, vous l'aurez compris, si vous êtes adepte des belles plages et du farniente, Porto-Vecchio sera votre petit paradis !

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Le majestueux lion de Roccapina

Nous démarrons notre journée direction l'extrême sud de l'île. Après Bonifacio, nous empruntons la route nous menant au célèbre lion de Roccapina, un peu avant Campomoro. Impossible de le rater, on le voit de loin, gravé dans le granit rose, tel une sculpture, grâce au vent, aux embruns, et aux pluies.

On devine, en contrebas, la plage de Roccapina, connue pour ses couleurs turquoises. Nous aurions aimé nous y prélasser, mais avons d'autres visites au programme de la journée.

Sartène, "la plus corse des villes corse"

Nous continuons cette journée par la visite de Sartène, un des villages les plus typiques et pittoresques de l'île. Il est perché sur la roche, surplombant la vallée du Rizzanese.

Après quelques photos à proximité du parking, nous empruntons un escalier qui nous mène au cœur du village.

Amateurs de vieilles pierres, vous trouverez ici votre petit coin de paradis ! Nous avons adoré déambuler dans les ruelles, où se mélangent boutiques de souvenirs, restaurants et terrasses où boire un verre. Attention, vous ne serez pas seul, le lieu est touristique, mais a su garder toute son authenticité.

C'est une vraie cité historique, avec son hôtel de ville, son église et ses ruelles pavées.

Nous y passons facilement une heure, les hautes demeures en pierre nous apportent un peu de fraîcheur, il est agréable de s'y balader par forte chaleur.

Propriano

Nous partons ensuite direction le golfe de Propriano.

La route nous offre de beaux points de vue, et sur place, nous visitons son port, Portu Valincu, et son église, Notre-Dame de la Miséricorde. Propriano est une station balnéaire connue de la Corse du sud ouest, et possède de très belles plages.

Filitosa, site préhistorique

Nous avons fait un saut à Filitosa, musée préhistorique à ciel ouvert. Nous n'avons pas été subjugué par l'endroit, et avons vite abrégé la visite à cause de la chaleur. Le site est cependant classé aux Monuments Historiques et fera le bonheur des passionnés d'Histoire. On y trouve des statues-menhirs et des monuments circulaires datant du IIème millénaire avant J.C.

La plage de Cupabia

Que serait une journée en Corse sans un peu de farniente en bord de mer ?

Je vous donne rendez-vous à Cupabia ! Cette plage se trouve à Serra-di-Gerro, entre les communes de Porto-Pollo et Coti-Chiavari. Elle se situe dans une magnifique baie encore très préservée du golfe de Valinco. L'été, elle est très fréquentée par les touristes mais en s'écartant un peu sur les extrémités, on trouve de petites criques tranquilles.

Nous avons eu un peu de mal à trouver cette plage pourtant connue, mais une fois arrivés, nous n'étions pas déçus. Sable fin et eau cristalline sont un appel à la baignade, qui se fait en pente douce. Nous y sommes restés jusqu'en fin d'après-midi, avant de reprendre la route vers notre gîte.

Sur la route du retour, nous repassons devant le lion de Roccapina au moment du coucher du soleil, par pur hasard ! Cette fois, nous le découvrons sous des teintes flamboyantes, surplombant ce paysage majestueux.

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Aujourd'hui, je vous emmène à Ajaccio !

Comme vous le savez, nous sommes très axés "nature" et "paysages", alors les grandes villes, en général, ça nous tente moyennement. Mais malgré tout, nous avons décidé de consacrer une journée à la capitale corse et ses environs, et avons été agréablement surpris.

Alors, à Ajaccio, on fait quoi ?

Petite virée au marché d'Ajaccio 

Nous débutons notre visite par le marché d'Ajaccio, qui a lieu chaque matin jusqu'à 13 heures, sur la place Foch (appelée également place des Palmiers).

Fromages, charcuteries, miel, huile d'olive, épices, fruits séchés, et canistrelli (petits biscuits corses) sont fièrement exposés par leurs producteurs. C'est une multitude de couleurs qui défilent devant nous, les odeurs nous donnent l'eau à la bouche...

Je ne vous cache pas que nous n'avons pas pu résister à de multiples dégustations... et à quelques achats !

Balade en ville 

La ville d'Ajaccio possède un très beau patrimoine historique. Les vieilles bâtisses aux douces teintes se mélangent aux palmiers, lui donnant ce petit côté chic. Ce n'est pas pour rien qu'on la nomme Cité Impériale !

Sur la place Foch, se trouve l'hôtel de ville, ainsi que la fontaine aux quatre lions, sur laquelle est érigée une statue de Napoléon, en marbre blanc.

A partir de cette fontaine, on peut se rendre d'un côté dans la rue Fesch, animée par ses commerces et restaurants, et de l'autre, vers la vieille ville et la citadelle. Pour les amateurs de musées, au bout de la rue Fesch, se trouve le Palais Fesch, qui abrite une grande collection d’œuvres d'art.

Nous préférons poursuivre notre visite vers la vielle-ville, et passons devant la cathédrale Notre Dame de l'Assomption, qui arbore une façade aux couleurs chaudes. Son architecture me rappelle les églises italiennes de la Renaissance.

Non loin de là, nous sommes tombés sur la maison où est né Napoléon Bonaparte en 1769, devenue aujourd'hui musée.

Nous découvrons ensuite la citadelle et ses remparts, dont les vieilles pierres côtoient les maisons aux teintes pastel. Nous promenade se poursuit le long du boulevard Lantivy, qui longe la plage Saint-François, principale plage de la ville.

Le boulevard, où les palmiers s'alignent à perte de vue, mène notamment au Casino.

Sur son toit, la place du Général de Gaulle (ou place de diamant) offre une vue imprenable sur le golfe d'Ajaccio.

Les plages d'Ajaccio 

Juste après Ajaccio, sur la route des Sanguinaires, une série de criques toutes plus belles les unes que les autres défilent devant nos yeux. Nous décidons de nous arrêter sur l'une d'elle, la plage de la Terre-Sacrée. L'eau y est translucide. Comme quoi, il n'y a pas qu'à Porto-Vecchio que les plages sont belles.

Nous aurions pu lézarder sur cette plage toute l'après-midi, mais les heures défilent, et nous repartons en vadrouille...

Vers les îles Sanguinaires 

Pour finir notre journée dans le golfe d'Ajaccio, nous sommes allés marcher vers la Pointe de la Patara, magnifique point de vue sur les îles Sanguinaires. Un parking est situé non loin du site, puis il suffit de suivre l'unique chemin qui monte à la tour surplombant les quatre îles.

Maquis corse et vues sur mer sont aux rendez-vous tout au long du sentier. La balade n'est pas compliquée, seule la chaleur nous fait souffrir dans la montée. Mais le panorama au sommet nous fait tout oublier.

Il est possible de prolonger la promenade en empruntant le sentier des Douaniers, qui démarre à la pointe de Patara, et qui mène à la plage de Capo di Feno, très prisée des surfeurs. Aller-retour, il faut compter 3 heures. Pour nous, ce sera pour une prochaine fois !

Il est également possible de découvrir ces îles par la mer, en excursion organisée.

Nous n'avons pas pu observer le mythique coucher du soleil qui habille les îles sanguinaires de teintes flamboyantes, car nous étions déjà, à ce moment là, en route vers notre prochaine destination... Le golfe de Porto...

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Je vous retrouve dans ce nouvel article pour vous raconter notre deuxième journée consacrée à la visite de Bonifacio. Cette fois-ci, par la mer ! Nous avons embarqué pour une excursion d'une journée vers les îles Lavezzi, en passant la Société des Promenades en Mer de Bonifacio (SPMB).

C'est vers 10 heures que nous longeons le port de Bonifacio, pour partir à la découverte de cet archipel.

Mais d'abord, nous passons devant les imposantes falaises sur lesquelles repose la citadelle de Bonifacio, que nous avions visité de l'intérieur quelques jours avant. Nous apercevons l'escalier du Roy d'Aragon, c'est fou de le voir ainsi, creusé dans la falaise. Un vrai travail titanesque !

Encore plus impressionnant, cet alignement de maisons aux couleurs douces, au bord de la falaise, semblant prêtes à s'effondrer.

Le bateau accélère maintenant, direction les îles Lavezzi !

Les îles Lavezzi sont au nombre de 23 et font partie de la Réserve naturelle des Bouches de Bonifacio. Elles sont totalement inhabitées et à l'état sauvage. Leurs plages et petites criques sont entourées de roches adoucies par le vent et la mer, et l'eau y est cristalline.

Une fois débarqués du bateau, nous nous promenons le long des sentiers préservés, dans cette flore sauvage, au milieu des roches. Sur ces îles, il n'y a absolument rien, je vous conseille donc de prendre à boire, à manger, et de quoi vous abriter du soleil de plomb.

Après avoir déambulé au milieu des roches aux formes parfois originales, nous nous sommes installés au bord d'une petite crique paradisiaque. Surtout n'oubliez pas votre masque et tuba, nous avons passé l'après-midi à barboter au milieu des poissons, avec pour seul souci de ne pas oublier l'heure de la navette de retour !

Sur le retour vers le port de Bonifacio, nous passons devant Cavallo, l'île aux milliardaires, où se succèdent des villas toutes plus grandes les unes que les autres. Je n'ai pas trouvé cette partie de l'excursion indispensable, peut-être le côté voyeurisme qui m'a un peu dérangée.

Nous sommes également passés par les calanques de Bonifacio, le cap de Pertusato, et le phare de la Madonetta pour rejoindre le port.

Sur le trajet, le bateau s'est engouffré à deux reprises dans les falaises pour nous faire visiter les grottes, notamment celle de Sdragonato (ou grotte du dragon), avec son puits de lumière en forme de Corse, et son eau turquoise.

Pour finir la journée, nous sommes allés faire du buggy dans les hauteurs de Bonifacio, excursion que nous avions réservé à l'avance.

Comme des aventuriers, nous apprenons à manier le véhicule chacun notre tour dans les chemins de terre et la caillasse, fous rires garanties !

L'endroit est quasiment désert, nous sommes au milieu des roches, de la végétation méditerranéenne, avec en arrière-plan un panorama sur le littoral du sud corse.

Là-haut, nous passons devant un élevage de chèvres, il y en a partout, elles montent même sur les murs et le toit de leur abris de fortune.

Après cette journée, nous repartons fatigués vers notre logement, mais avec des souvenirs plein la tête.

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Arrivée à Porto


Excursion en speed boat

Les calanques de Piana et la réserve de Scandola

Le village de Girolata

La route de Piana

Corte 

Dans les hauteurs