Pour rejoindre Stromboli qui trône au milieu de l’eau, vous devrez prendre le bateau.
En excursion, premier arrêt à Panarea, île qu’on vous annonce « bourgeoise »… Finalement, St Tropez n’a rien à lui envier ! Pas grand chose à voir. Nous avons profité de la vue sur la mer tout autour, et de la vue sur Stromboli. En effet, le Volcan est visible depuis le port.
Peut-être n’ai-je pas apprécié l’île à sa juste valeur du fait de l’excitation d’aller à la rencontre du bouillonnant Stromboli, réveillé quelques semaines seulement avant notre arrivée.
Retour sur le bateau et enfin arrivée sur les plages de « sable » noir, qui donnent une ambiance particulière. Ici, plus de végétation qu’à l’Etna.
Nous avons profité un peu de la plage pour se rafraîchir. Puis nous avons visité la ville.
Nous nous sommes rendu à l’agence Magmatrek qui organise des excursions jusqu’au sommet du Stromboli, mais voilà, celui-ci était en éruption, tout est annulé. Nous n’avions pas réservé donc nous étions moins déçus que certains qui avaient prévu l’ascension depuis au moins un mois.
Si l’envie vous prend de braver les restrictions, vous vous mettez en danger de mort, et si vous vous faites prendre, l’amende est salée, très salée… Je vous déconseille donc de jouer les aventuriers, la nature est plus forte.
Nous devons attendre la tombée de la nuit pour avoir la chance d’apercevoir des coulées de lave.
Là encore, nous n’avons eu ni tremblement de terre, ni grondement.
Le Soleil descend à l’horizon, il est temps de remonter à bord et de se rendre sur la face du volcan d’où son activité est visible.
Le bateau s’arrête. La lumière baisse. Tout le monde est à l’affût. Les minutes passent et toujours rien… Nous sommes prévenu qu’il est possible de ne rien apercevoir. Le bateau partira à l’heure.
Le stress monte… Dégoûtée de ne rien voir… L’espoir s’en va… L’attention se relâche… Et soudain…
Enfin ! Pas de grosse éclaboussure mais juste en haut du cratère, la lave coule !! Le rouge de la roche en fusion tranche avec l’obscurité. Tout le monde est émerveillé. Quelques roches roulent jusqu’à la mer, ce qui provoque des vapeurs d’eau.
Le temps passe et nous avons le droit à une deuxième coulée de lave, plus étendue.
J’essai d’immortaliser le moment du mieux que je peux, avec les mouvements du bateau, des touristes qui s’agitent, du zoom important et bien sûr, du manque de lumière pour réussir de beaux clichés.
Après quelque temps, le bateau prend le chemin du retour. Nous avons eu de la chance, mais nous en voulions encore plus.
C’est décidé, la prochaine fois, on restera plusieurs jours ici !