La Namibie fait partie de l'Afrique australe et son désert, le Namib, est l'un des plus vieux de la planète. Magnifiques paysages, safaris et rencontres avec les gens nous attendent!
Du 26 mars au 12 avril 2023
18 jours
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Citation du jour

" Le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page. "

Saint-Augustin

Nous repartons pour un long voyage d'avion vers la Namibie, ce que nous permet mon congé différé. Nous avons eu la frousse car nous avons reçu un courriel d'urgence de Traditours vendredi à 11 heures. Une grève du secteur des transport en Allemagne, dont Lufthansa, fait que nos vols du dimanche sont annulés. L'équipe de Traditours a pu nous confirmer nos nouveaux vols dès 16 h 15. Wow! Quelle organisation!

Ce sera donc Montréal-Toronto (1 heure de vol), Toronto-Addis-Abeba (13 heures de vol), Addis-Abeba-Windhoek (5 heures de vol). Merci à Andréane de nous avoir reconduit à l'aéroport en plein milieu de la nuit.

A 4 heures du matin, nous avons rencontré notre accompagnatrice Louise et les autres membres du groupe, c'est un petit groupe : 17 personnes plus Louise et notre guide.

Ce qui est intéressant avec ce nouvel itinéraire, c'est qu'on se sauve de deux longues escales en Allemagne. On arrivera donc le jour 2 et non le jour 3 et Traditours assume les frais de la nuit supplémentaire à Windhoek, capitale de la Namibie.

Donc, on embarque pour Toronto et on se croise les doigts pour que la valise nous suive.

À Addis-Abeba, nous arrivons à 7 heures et avons un court transit, on repart à 8 h 35. Espérons que nous serons à l'heure.


Addis-Abeba, Ethiopie

Comme le disait notre accompagnatrice, nous devons faire une bonne vie. Tout a bien été, aucun problème! Les astres étaient alignés, selon Louis.

L'aéroport en Ethiopie nous impressionne par sa grandeur alors que celui de Windhoek est tout petit. La Namibie ne compte que 2,7 millions d'habitant-es environ, la plus faible densité d'Afrique (3 personnes par kilomètre carré).

Lors du trajet vers notre hôtel, il y a très très peu de circulation. Vous ne verrez pas d'heure de pointe comme au Vietnam, je pense! On voit très peu de gens dehors.

Avant le souper, Louis et moi essayons la piscine : l'eau est très fraîche.


Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit! Le décalage horaire est de 6 heures. À très bientôt!

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Après une excellente nuit de repos, nous rencontrons notre guide, Hilkia, qui nous présente notre parcours pour les prochains jours. Nous parcourrons environ 3400 kms, à part des safaris, qui se feront en 4 X 4.

Voici notre véhicule, nous faisons un concours pour lui trouver un petit nom! A venir!

Nous partons pour un petit tour de ville. Avant 1968, la Namibie s'appelait le Sud-Ouest africain. Le pays a été d'abord colonisé par l'Allemagne puis par l'Afrique du Sud. Il acquiert son indépendance seulement en 1990. La langue officielle est l'anglais. Le premier président fut Sam Nujoma.


Voici le parlement où siègent 78 député-es. Le parti au pouvoir depuis 1990 est la SWAPO. La statue est celle du Kaptein Hendrik Witbooi, chef de clan des Namas, qui mena une rébellion contre les autorités allemandes (fin du 19e et début du 20e siècle). Il est considéré comme un héros national.

Cette église luthérienne, Christukirshe, fut construite en 1910. Elle domine la ville, située dans une cuvette et entourée de collines.

Windhoek veut dire " lieu où souffle le vent". C'est une ville moderne d'environ 325 000 personnes.

Nous visitons rapidement le musée de la ville. On y voit beaucoup de photos des diverses luttes vers l'indépendance, je pourrai vous en dire plus après avoir entendu notre guide.

L'apartheid a été présent en Namibie et plusieurs hommes ont été emprisonnés à Robben Island, près du Cap en Afrique du Sud.

Je pourrai également vous décrire la signification des symboles et des couleurs du drapeau namibien.

Drapeau et musée

On voit et entend beaucoup d'oiseaux ici. Ils ont de grands refuges.

Après le lunch, et avant un peu de pluie (nous sommes à la fin de la saison des pluies), nous avons marché dans le centre ville. Il y a une très belle galerie d'art africain (avec des objets originaux de nombreux pays) où Louis s'est senti comme à la maison!

Nous admirons des météorites! À Hoba, est tombé la plus grande météorite du monde, un caillou de 60 tonnes!

De retour à l'hôtel, un peu de repos avant le souper et une autre nuit reposante, espérons-le.

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Mireille nous pose une bonne question : où sont les Namibiens?

Tout comme en Afrique du Sud, nous voyons très peu de gens dehors, sur les trottoirs. Pas de vélos, pas de piétons, sauf au centre-ville. Nous avons l'impression que ce sont des traces de l'apartheid. Aussi, certains quartiers sont clôturés avec des entrées surveillées et les murs sont surmontés de barbelés, tout comme plusieurs bâtiments également. Par contre, il semble que la sécurité est moins problématique ici. Mais peut-être est-ce culturel?

Ici, on roule à gauche. Les routes sont en excellent état actuellement, les dernières réalisations remontent à 2022. Hilkia nous dit que c'est le meilleur réseau de l'Afrique. Toutefois, une bonne partie n'est pas asphalté. Nous bénéficierons donc de massages africains 🤣

En 2013, la Namibie a été divisée en 14 régions. Saviez-vous qu'il existe 26 espèces d'acacias? C'est la principale nourriture des girafes.

Okahandja est l'ancienne capitale du peuple Hereros. Ce peuple est descendu des grands lac de l'est africain vers 1700. Les gens étaient nus. À la fin du 20e siècle, les missionnaires d'Allemagne ont décidé que cela devait changer. La Namibie a été "donnée" à l'Allemagne avec la Tanzanie, le Zimbabwe, le Cameroun et le Togo à la conférence de Berlin en 1885. Les femmes ont donc cousu des robes pour les femmes Hereros. On les appelle les robes victoriennes (robe jusqu'aux chevilles). Elles portent aussi un chapeau qui rappelle des cornes car elles vivent principalement de l'agriculture.

Nous arrêtons voir le marché artisanal, qui est le plus grand de la Namibie. Pour répondre à la question de Sylviane, oui, Louis a résisté à acheter un masque à Windhoek, je veille au grain... Mais il a acheté une parure de tête pour les femmes Himba au marché!!! Probablement qu'il y a peu de touristes pour en apprécier la valeur... Même Elisabeth, la marchande, était surprise de son intérêt!

Pour vous donner une idée!

Tout au long du chemin, nous voyons différents animaux mais le véhicule ne s'arrête pas, il n'y a pas de place. Nous admirons de nombreux marabouts au sol et en vol, quel gros oiseau, le plus moche d'Afrique selon notre guide. J'aperçois une girafe, on croise des impalas, des vaches, des chèvres. C'est le bush et les champs à perte de vue!

Petit arrêt à Otjiwarongo, ville de 32000 personnes. Cela veut dire "là où c'est tranquille". Nous voyons quelques personnes près des commerces. C'est surprenant pour nous de voir si peu de monde, surtout en comparaison avec le Vietnam. Jusqu'à date, c'est très propre partout.

Quelques mots sur l'économie du pays.

Taux de chômage 34 %

Secteur primaire : sous-sol très riche en minerais : diamant, uranium dans le désert du Namib (2e pays producteur), or, zinc, cuivre, cobalt. Ce secteur emploie seulement 5 % de la population.

Secteur secondaire : agriculture

Au nord tombent les plus abondantes précipitations de pluis par année.

On cultive : maïs, millet, manioc, arachides, pommes de terre, fruits. Mais cela ne suffit pas pour nourrir la population alors il y a beaucoup importations d'Afrique du Sud. La Namibie a son indépendance politique mais demeure dépendante sur le plan économique.

Elevage : vaches et chèvres, moutons

Pêche excellente dans l'océan atlantique grâce au courant froid du Bengala

Secteur tertiaire : tourisme

Pas de salaire minimum, beaucoup de gens sont très pauvres alors que les riches s'enrichissent!


Vers 13 heures, nous arrivons au lodge où nous resterons 1 nuit! C'est très joli!

Voici le paysage vu du lodge! Avec les jumelles, nous pouvons découvrir des gnous, diverses antilopes et gazelles, plusieurs oiseaux! Nous entendons les zèbres au loin.

Nous partons en safari à 16 h 30 et revenons vers 19 heures. Nous sommes 9 par jeep en plus du ranger. La température est idéale même si nous avons eu une averse et qu'elle se rafraîchit lorsque la nuit tombe.

Nous avons observé plusieurs animaux mais plusieurs se trouvaient trop loin pour faire des photos : une famille de zèbres, un groupe de gnous, deux chacals (" on dit des chacaux? " - référence au film Astérix et Cléopâtre), des phacochères, plusieurs oiseaux différents dont un immense aigle.

Les termitières sont partout et certaines sont énormes!

Voici quelques photos prises lors de notre excursion! Certains voyageurs ont des caméras qui peuvent faire un bien meilleur zoom mais cela vous donne tout de même une bonne idée!

Tout un groupe de girafes!

Et un beau coucher de soleil au retour!

Pour terminer la journée, un délicieux souper avec comme plat principal, un filet mignon d'éland du cap et un pinot noir d'Afrique du Sud en bonne compagnie!

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Nous avons voté pour le petit nom de notre véhicule : RHINOFEROCE (ou Rhinophéraus, selon votre désir)! Départ pour le parc Etosha (immense espace blanc), où il y a le plus d'animaux en Namibie (23 000 kms carrés. Plus grand que la Suisse, plus grand que le parc Kruger en Afrique du Sud. Par contre, cela n'est pas comparable à ce que l'on peut voir en Tanzanie. On pourrait y voir 114 espèces de mammifères et 340 d'oiseaux. On y retrouve un lac salé asséché qui couvre 5000 kms carrés.

Lever de soleil au lodge

Un peu d'histoire

Les Bushmen sont les autochtones de l'Afrique australe. En 1486, Diego Cao, un navigateur portugais fut le premier Européen à fouler le sol namibien. En 1488, Bartholomeu Dias a découvert le continent sud-africain alors qu'il contournait le cap de Bonne Espérance. La grande majorité des gens sont des Bantous, dont les Ovambos. Une autre partie descend des Khoïsans.

Les Allemands ont créé un protectorat en Namibie en 1884. En 1904, le peuple Herero s'est soulevé contre la main-mise des Allemands sur les terres et ses richesses. Le gouvernement allemand a envoyé le général Von Trotta pour mater la rébellion. Il avait déjà fait ses preuves dans un autre pays! Son intention était d'éliminer femmes, hommes et enfants. On évalue que ce génocide a tué les deux-tiers des Hereros ainsi que 120 000 Himbas en 1904. Cent ans plus tard, l'Allemagne a demandé pardon sans reconnaître le génocide. Ce n'est qu'en 2015 que cela a été admis et un peu plus tard qu'une certaine compensation financière a été versée aux Hereros.

Pour mieux connaître les termitières

Construite avec la salive des insectes et la terre dont la couleur détermine celle de la termitière : rouge, blanc, noir.

Une reine, des ouvrières, des soldats

Elles ont besoin d'humidité, donc elles la bâtissent autour d'un arbre et cela le ne tue pas. Cela leur permet de cultiver des champignons dont elles se nourrissent.

Prédateurs : fourmilier et oryctérope

Quand la reine décide d'abandonner la termitière pour en construire une autre, toute la colonie la suit. Des animaux peuvent ensuite creuser un trou pour en faire leur abri : phacochère, porc-épic, chacal, etc.

Après le dîner au nouveau lodge, à 10 kms du parc, nous partons pour un safari dans notre Rhinoféroce. Demain, ce sera en 4 X 4. Au tout début du circuit, nous avons été éblouis par le spectacle au point d'eau : un groupe d'éléphants s'abreuvant alors que les oryx, les zèbres et les sprinboks attendent leur tour. Nous avons vu le retardataire partir en courant en barrissant, comme s'il criait " attendez-moi, attendez-moi ".

Ensuite, les zèbres sont arrivés en groupe.

Nous avons observé un groupe de 9 girafes à la queue leu leu mais trop loin pour les photographier. Les véhicules n'ont pas le droit de sortir de la route pour rouler dans le bush. Ça protège les animaux.


Quel émerveillement tout au long du trajet! Beaucoup d'oiseaux, des gnous aussi, des outardes de Cory, plus gros oiseau volant, des autruches...

Les zèbres et les sprinboks sont partout!

Un peu plus loin, WOW, trois lionnes étendues, dont une avec un lionceau et une autre avec trois bébés en train de se chamailler. Trop loin pour faire une bonne photo mais nous voyons bien avec les jumelles!

Et puis, des girafes traversent devant nous...

Et le clou de la journée...

Un rhinocéros

INCROYABLE comme après-midi!

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Nouvelle journée de safari.

Récolte photos aujourd'hui

Ce qui est surprenant dans un safari : on peut ne rien voir pendant des kilomètres puis découvrir un spectacle qui nous émerveille au détour d'une courbe!

La jeep de l'autre gang

Beaucoup de girafes tout au long du parcours. Nous avons assisté à un " 5 à 7 " de girafes, près d'une quarantaine en même temps!

Le roi des animaux

Les impalas à face noire : un mâle, celui avec des cornes en bas à droite, et ses femelles.

Notre guide les appelle les Mac Donald à cause des 3 lignes noires sur leurs fesses.

Journée des rhinocéros


Rhinocéros noir, qui a la machoire plus étroite et en triangle, plus petit que le blanc, environ 1 tonne

Rhinocéros blanc, tête plus large, plus rare et pouvant peser jusqu'à 2,3 tonnes

Si on voit beaucoup d'animaux d'une même espèce, Hilkia, notre guide, nous annonce des zèbres ou des springboks A GOGO! Il l'a dit souvent aujourd'hui!

Il y a 2 espèces de zèbres en Namibie : zèbres des plaines et zèbres des montagnes (que nous n'avons pas encore vu). Le zèbre des plaines a des chaussettes blanches et sa robe a 3 couleurs (blanc, noir, marron) et ses rayures sont espacées. La gestation est de 15 mois et la femelle allaite son petit jusqu'à la naissance du suivant.

On nous dit que les 5 animaux moches de l'Afrique sont le gnou, le phacochère, le vautour, le marabout et la hyène. Nous observons souvent les gnous avec les zèbres. Ils s'entraident : les zèbres ont de bons yeux et de mauvaises oreilles et les gnous ont de bonnes oreilles et de mauvais yeux, de plus, ils cohabitent bien car ils ne mangent pas la même chose.

Nous voyons également plusieurs oiseaux différents.

L'autour ou le faucon chanteur

Le faucon chanteur juvénile

Le secrétaire (gros oiseau qui mange des insectes et des serpents)

Des aigrettes

Des autruches et bien d'autres, difficiles à photographier

Une horde de springboks

Et des paysages grandioses et magnifiques


Le lac salé asséché

Différents points d'eau

Et un petit mammifère : l'écureuil terrestre

Après cette journée riche en découvertes, nous arrivons au magnifique lodge Mokuti, qui est réouvert depuis 3 semaines seulement, photos à venir demain

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Nous repartons à 7 heures pour un nouveau safari, dans une autre section du parc. Les rangers se parlent entre eux. À un moment donné, nous partons rapidement sur une route que nous avions fait hier. Voici pourquoi!


Huit jeunes lions sur la route et en bordure!!!! 8, nous avons le sentiment que ça fait notre journée!

C'est fascinant! Il faut être là au bon moment, 5 minutes et parfois 30 secondes plus tard, c'est trop tard!

Encore des girafes

Girafes au point d'eau pour s'abreuver et retournant dans la savane

Une lionne

Zèbres, gnous et antilopes. Sur la photo du bas, vous voyez pour la première fois, un bubale.

Des autruches à gogo dans ce grand espace, plusieurs au loin.

Nous avons observé un éléphant au loin dans la plaine et deux autres de très près. Leurs défenses sont courtes car ils n'ont pas assez de calcium dans leur alimentation. Nous en avons vu un s'asperger de sable avec sa trompe pour se rafraîchir et chasser les insectes.

Des flamands roses qui quitteront le parc vers le mois de mai avec les petits, pas encore nés.

Le rollier, magnifique petit oiseau avec une tête rose et lilas, du turquoise sur le corps. Quand il s'envole le dessous de ses ailes est turquoise fluo. Nous le voyons perché sur un arbre au bord de la route.

Des paysages diversifiés, aux couleurs pleines de nuances

Le très beau lodge Mokuti, nous avons bien profité de la piscine. Louis a dégusté un excellent steak d'agneau à la namibienne ainsi qu'un délicieux tataki d'oryx. Le buffet était varié, très frais et original (salade d'aubergines et haricots noirs, courge à la cannelle, poulet citron et piment, poisson blanc mariné, pomme de terre au parmesan, etc.)

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Nous quittons le parc national d'Etosha pour nous rendre dans une autre région, et nous avons 450 kilomètres à parcourir. Sur la route, nous croisons des champs de millet et de maïs. Nous admirons d'énormes acacias et des terminalias.

J'ai demandé à Hilkia de nous parler du drapeau namibien.

JAUNE Le Soleil : énergie de la population namibienne, chaleur piquante du soleil

Les rayons représentent les 11 peuples en Namibie

BLEU : le ciel et l'océan Atlantique

BLANC : la paix, l'harmonie et la stabilité

ROUGE : le sang versé pour l'indépendance, les guerres, l'héroïsme du peuple

VERT : la végétation et l'agriculture dont dépend la majorité de la population


Nous traversons plusieurs petites villes où l'on peut voir des centres commerciaux avec de grandes épiceries (chaîne SPAR), magasins style Walmart, postes d'essence Engen ou Shell. Lors de notre deuxième arrêt, nous allons acheter des effets scolaires avec les dons du groupe que nous remettrons aux professeurs de l'école HIMBA que nous visiterons demain.

Hilkia nous dit qu'à cause des changements climatiques il pleut davantage dans la région que nous traversons. Effectivement, nous voyons des mares d'eau, des petits étangs et des champs inondés. Nous devons même faire un détour et allonger notre trajet car une partie de la route est sous l'eau.

Nous sommes dans la région du peuple Owambo, comme dans le reste de la Namibie, il est de religion chrétienne. Le plus grand pourcentage est de confession luthérienne, deuxièmement, protestante, puis catholique.

En route vers le lodge

Nous arrivons vers 14 h 30 au lodge après un 10 kms d'une route cabossée. C'est un paysage époustouflant qui nous accueille.

Les installations sont plutôt rustiques ici! Mais c'est très tranquille. Nous sommes le seul groupe, le site est à nous!

À 17 h 30, nous partons en safari. Les animaux sont trop loin pour les photographier mais nous pouvons les observer avec les jumelles : élands du cap, zèbres, bubales, oryx, springboks, mangoustes et pintades.

La lumière est belle! Nous arrêtons au milieu de nulle part pour prendre l'apéro et admirer le coucher de soleil! Pittoresque!

Pendant le souper, nous découvrons des antilopes au petit point d'eau juste en bas de la terrasse. On pense qu'il y a un bloc de sel pour les attirer.

Il fait chaud dans la chambre et l'électricité est coupée à 22 h 30, donc plus de ventilateur. Mais comme les moustiquaires ont des mailles assez larges, je préfère garder la toile tirée et les rideaux fermés. J'ai peur des moustiques inconnus! Pendant la nuit, nous sommes réveillés par des cris assez forts : des hyènes. L'autre 4 X 4 en a vu au parc d'Etosha et nous ont montré des photos!

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Aujourd'hui, nous allons rencontrer les Himbas dans leur village. Les Himbas sont apparentés aux Hereros mais ce peuple a gardé ses coutumes. Leur nom veut dire " mendiants ". Ce que nous visitons est la reconstitution d'un village mais un village similaire est tout à côté. Les femmes ont les seins nus et portent la parure de tête que Louis a acheté. Elles la portent lorsqu'elles sont pubères. Aussi, on enlève les incisives du bas aux gens à 16 ans.

La hutte principale est celle du chef qui peut avoir plusieurs femmes. Les branches forment la structure qui est recouverte de bouses de vache mélangées avec du sable.

Nous entrons dans la hutte où une femme nous montre comment elle fabrique la mixture rouge dont les personnes s'enduisent 2 à 3 fois par jour pour se protéger du soleil et des insectes. Elle broie la pierre et la mélange à de la graisse animale ou de la margarine. Les bracelets qu'elle porte aux pieds servent à la protéger des piqûres de scorpion ou des morsures de serpent.

Entre l'enclos des animaux et la hutte du chef, il y a le feu sacré qui a plusieurs utilités : mariage, don du nom aux enfants, funérailles, circoncision, communication avec les ancêtres. Habituellement, nous ne serions pas autorisés à nous trouver dans cet axe important.

Quand une femme se marie, elle doit marcher à genoux de la hutte au feu sacré, escortée par 2 femmes. Elle porte une coiffe spéciale et elle ne doit pas regarder les autres.

Près du feu sacré

Les femmes vendent de l'artisanat, j'ai acheté un petit bracelet et Louis un collier de cuir qu'une des femmes portait. Finalement, elles nous offrent une danse et Louis les fait bien rire en s'y essayant.


Une femme Herero avec 2 femmes Himbas et notre guide Hilkia

Notre accompagnatrice Louise avec une petite fille

Le groupe Himba

Ensuite, nous allons dans une école qui regroupe le primaire et le secondaire. Cette école a commencé en 1993 sous un grand arbre, pour les enfants des villages. Il y a quelques années, des dons ont permis la construction de beaux bâtiments, cependant, les équipements manquent.

A gauche, un dortoir pour les petits qui demeurent trop loin, à droite, le terrain de sports et dessous, des classes

Le professeur nous a parlé des enjeux que vivent les enfants : pauvreté, manque de suivi des parents, décrochage pour s'occuper des animaux, etc. L'école nourrit les élèves et le professeur fournit du matériel en payant de sa poche. Les classes comptent minimalement 35 enfants et il peut y en avoir de plus de 60. L'état ne contribue pas assez même si l'école est gratuite. Nous lui remettons nos achats qui seront utiles.

Après-midi libre : sieste, baignade, réorganisation des valises! Puis, dégustation d'alcools namibiens (liqueur de figue et whisky) au son de musiques du pays.

Magnifique coucher de soleil

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Nous poursuivons notre route vers l'ouest. Nous quittons le lodge dès 7 heures. 300 kilomètres nous attendent dont 175 sur une piste en terre. Nous faisons le plein d'essence du Rhinoféroce à Opuwo, ville des Himbas. Ce qui est frappant dans la piste, c'est que nous traversons constamment le lit de rivières asséchées, ça brasse pas mal! Ce qui nous étonne aussi, c'est le fait qu'il y a très peu de maisons sur la route, à travers toute la Namibie. Cela illustre bien la très faible densité de la population. On croise parfois quelques bicoques en tôle, ou des maisons plus aisées.

Un baobab à droite mais pas le plus gros

Les fleurs jaunes s'appellent...

Les épines du diable

Le paysage change et nous montons dans les montagnes.

Nous traversons le lit asséché d'une grande rivière qui descend d'Etosha et se jette dans l'Atlantique.

Les paysages sont magnifiques et la piste moins difficile de l'autre côté des montagnes. Nous arrivons dans le Damaraland. Selon notre guide, c'est le paradis des géologues. Cette région a un climat semi-aride.



On voit les mouvements des plaques tectoniques lors de la séparation du Gondwana il y a des millions d'années. Cela a séparé les continents.

Nous arrivons tard au lodge. Nous dormons dans des tentes aménagées et la salle de bain est extérieure. Pendant le souper, il pleut un peu et Frédérique s'exclame " ah, j'ai laissé les serviettes dans la salle de bain ", on rigole!

Nous partons en 4 X 4 pour admirer les beautés du paysage. Il faut savoir que 38 % du territoire de la Namibie est communautaire. Dans ces lieux de conservation, il est interdit de chasser. Lorsque des prédateurs attrapent des animaux, la communauté reçoit une compensation du gouvernement. Les gens prennent soin et respectent la nature, on voit rarement des déchets. Les rangers qui nous la font découvrir en sont très fiers.

Il y a d'énormes acacias qui sont en partie morts, cela forme d'étranges sculptures.

Nous descendons dans le lit de la rivière Huab et nous apercevons des girafes.

Nous sommes à la fin de la saison des pluies, nous ne remarquons aucune autre trace de pneus. On roule sans problème, puis les 2 jeeps s'enlisent dans le sable. Nous devons descendre pour enlever du poids. Le ranger dessouffle un peu les pneus et réussit à repartir. Il va plus loin pour reprendre le chemin et revient nous chercher. Une petite aventure... Les rangers n'ont pas semblés très inquiets...

Nous repartons en direction d'une colline où nous pourrons regarder le coucher de soleil!

Très beau, une fois de plus!

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Nous poursuivons la route vers Twyfelfontein (ce qui veut dire source douteuse). Le bloc rocheux serait la preuve qu'il y a eu de l'eau il y a très longtemps.

Site de Twyfelfontein reconnu comme patrimoine mondial de l'UNESCO en 2007.

Ce site a été habité par le fermier David Levin à partir de 1948. Sur le terrain, il a trouvé une source mais elle ne coulait pas tout le temps, d'où le nom. Il y a habité 12 ans, avec sa femme et ses 5 enfants. Les gravures rupestres ont été réalisées par les Sans (le mot Bushmen a une connotation péjorative). Ces gravures ont entre 2000 et 6000 ans et on en compte près de 3000. Le site en lui-même est spectaculaire avec ses formations rocheuses.

Les gravures servaient de moyen de communication et d'éducation pour transmettre des connaissances aux enfants sur les animaux, leurs empreintes, leur nombre, etc.

Nous suivons notre guide locale pour une randonnée d'une heure environ. Il est 11 h 45 et la chaleur est étouffante. Avant d'arriver aux premières gravures, nous apercevons au loin plusieurs babouins de Chacma, les premiers singes que l'on voit en Namibie (il y a seulement 2 espèces de singes dans tout le pays). Les couleurs des paysages sont extraordinaires.

Gravures rupestres

On y voit aussi les empreintes

Une belle girafe et des pieds humains

La gravure la plus célèbre, le lion-humain! Cela symbolise le chaman qui a le pouvoir de se transformer spirituellement et physiquement.

Sur celle-ci, on peut deviner une otarie à droite. Les Sans étaient nomades et ont certainement été au bord de l'océan atlantique.

Louis étudie la structure et regarde s'il y a des gravures sous les pierres.

Quelques sections du sentier sont assez escarpées, Louis me donne la main, quel galant homme! Nous revenons ravi-es mais trempé-es!

Une dernière gravure qui illustre des points d'eau : un point entouré d'un cercle. Mais on ne sait pas où ils se trouvaient.

Nous arrivons au lodge avec bonheur! C'est un des sites le plus pittoresque et insolite qui soit!

Nous avons même une grande famille de babouins en haut des rochers que nous voyons de notre chambre.

Nous profitons d'un peu de temps libre pour faire une saucette dans la piscine!

À 16 h 30, nous partons en 4 X 4 pour admirer les paysages! Et nous avons de la chance, nous rencontrons un groupe de 5 éléphants du désert : 3 femelles et deux jeunes. Nous restons de longues minutes à les regarder avec émerveillement. Elles doivent être habituées car les adultes restent très calmes.

Ces éléphants sont de la même espèce que ceux rencontrés dans le parc d'Etosha mais ils se sont adaptés aux conditions extrêmes de ce climat. Ils sont plus petits.

Ces éléphants mangent des feuilles et des buissons. Elles les arrachent pour déguster les racines qui sont riches en protéines.

Les mâles peuvent vivre avec le groupe jusqu'à 12 ans. Il sera solitaire ensuite.

Nous nous dirigeons vers une colline pour admirer le coucher de soleil et prendre l'apéro. Encore une fois, c'est magnifique! Nous assistons également au lever de la lune!

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Une longue route sur piste à franchir aujourd'hui! Mais avant, nous nous arrêtons pour voir les arbres pétrifiés. Ces arbres étaient des conifères existant il y a 280 millions d'années et proviennent de l'Afrique centrale. Ils ont été transportés par l'eau provenant de la fonte des glaciers puis recouverts par 1000 mètres de sédiments. Ils devaient être dans le lit d'une rivière géante et ont formé une embâcle, c'est pourquoi ils sont tous parallèles. L'érosion des sols a permis de les découvrir en 1929. Celui que nous voyons ci-dessous est le plus gros, avec un diamètre de 1,2 mètres. Par contre, on ne sait pas sa longueur car une partie est enfouie. Avec la compression, des métaux se sont intégrés dans l'arbre : oxyde de fer, quartz et silice.

Celui-ci est le plus long, la portion visible est de 30 mètres.

On retrouve également dans ce site une plante endémique à la Namibie et du sud de l'Angola : la welwitschia mirabilis. Cette plante peut vivre 2000 ans. Elle a seulement 2 feuilles mais le vent, les animaux et la chaleur peuvent les séparer. Il y a la plante femelle et la plante mâle. On les retrouve toujours non loin l'une de l'autre.

Plante femelle

Plante mâle

Les bâtiments du site (vous voyez que le paysage est sauvage).

Le Damaraland est la région la plus sauvage d'Afrique. Nous nous dirigeons vers Swakopmund, la plus grande ville côtière de la Namibie. Nous allons changer de région et arriver dans le désert du Namib (qui veut dire grande place vide) qui s'étend sur 2000 kilomètres de côtes. Il couvre 80 900 kilomètres carrés et reçoit seulement 15 à 100 mm de pluie par année.

Après un long et rude trajet sur piste, nous arrivons enfin à Swakopmund (ce qui veut dire embouchure de la rivière Swakop) dans la région d'Érongo. C'est une grande ville où les influences allemandes se font sentir. Nous sommes le jeudi saint et il n'y a personne dans les rues.

Il faut dire que c'est une station balnéaire et que les grandes vacances sont en décembre, en été. Donc, de nombreuses villas en bord de mer sont actuellement inoccupées. Nous mangeons dans un restaurant de style européen au son du jazz. Il y a des oeuvres d'art contemporain partout sur les murs. Nous avons la surprise de voir arriver un groupe de 5 jeunes hommes qui nous chantent 3 chansons à capella, en y intégrant des sons et des mots à clic, c'est très beau!

Nous croisons un monument en l'honneur des Allemands tombés au combat lors de la guerre en 1904. Le peuple herero demande qu'il soit enlevé car c'était un génocide. Nous voyons aussi un petit marché qui a l'air très joli.

Puis, nous nous rendons au Desert Explorer pour une heure de randonnée en quad dans le désert. On nous donne un petit filet pour mettre sous le casque, question d'hygiène! Nous vivons un petit choc thermique, hahaha, car il fait environ 19 degrés et ça souffle un peu, comme le dit Hilkia.

Il faut vous dire que nous vivons un baptême du 4 roues! Et nous avons adoré! Pour citer Louis, ce fut toute une expérience esthétique!

Mais aussi une aventure parfois vertigineuse, du haut des dunes! On roule jusqu'à 45 kms à l'heure.

Après cet arrêt pour admirer le spectacle de la nature, nous repartons. Mon moteur cale et le guide doit le repartir. Le début du trajet est une pente assez abrupte que je prends au ralenti... et je ne vois plus les gens devant moi... Que des dunes! Et toutes les autres personnes me suivent sur les mauvaises traces! Le guide de tête se rend bien compte que nous ne suivons pas et revient nous chercher!


Nous arrivons ensuite à l'hôtel, au bord de la mer! Le souper se déroule dans la cave à vins! Très bon! Nous sommes étonné-es de la qualité de nos repas! Très souvent, il y a une salade grecque en entrée et beaucoup de viandes : boeuf, oryx, koudou, porc, poulet, aussi du poisson!

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Walvis Bay, la baie des baleines, est le principal port de la Namibie. Embarquement pour une croisière! Nous sommes charmés par le guide Peter qui nous explique l'histoire de Walvis Bay et la vie des otaries à fourrure et par la présence d'un couple de pélicans et d'une otarie qui se disputent les poissons.

Le port a été une enclave britannique au milieu d'une colonie allemande. En 1910, Walvis Bay rejoint l'Union de l'Afrique du Sud et en 1977, l'Afrique du Sud possède officiellement le contrôle de l'enclave. Ce n'est qu'en 1994 que Walvis Bay devient namibienne.

Louis et Monsieur Pélican

Sur le cap des pélicans, on trouve un phare et une grande colonie d'otaries. Nous ne pouvons approcher de trop près mais nous les entendons et sentons l'odeur...

C'est une excursion très agréable où l'on nous sert en abondance du " café namibien ", du sherry, à partir de 9 h 30 du matin;😉. La présentation du guide et la présence des animaux sur le bateau sont des extras! Je peux même toucher à monsieur pélican. Nous prenons aussi un petit lunch avant le retour au port.

Pendant que la majorité du groupe ira faire une heure d'avion (excursion en sus de notre forfait), au-dessus du désert, nous ferons une petite balade en dromadaire, histoire de vivre l'expérience! Tous les dromadaires sont attachés à la queue leu leu. On n'a pas le temps d'aller bien loin mais c'est amusant! Quand ils partent au trot pour quelques secondes, ça tape fort, surtout pour les messieurs hihihi!

De retour à l'hôtel, Louis et moi partons pour une longue marche en bord de mer. Le temps est frais, environ 18 degrés. Des gens se baignent, brrrrr!

Un peu plus loin, il y a des gros cailloux lavés par la mer et on les entend s'entrechoquer bruyamment.

Ici, les maisons sont énormes et luxueuses!

Nous marchons jusqu'à un hôtel où il y a certainement une réception!

Nous allons souper au restaurant sur la jetée, un repas d'huîtres et de calmars, délicieux!

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Une autre longue route nous attend aujourd'hui pour nous rendre à Sesriem! Nous traverserons encore de nouveaux paysages magnifiques, dont le paysage lunaire de Moon Valley!

Nous en profitons pour faire une pause pipi, derrière ces rochers pour les dames!

Hilkia nous montre une autre plante essentielle à la survie des animaux vivant dans le désert : le zygophilum, " dollar bush ". Les feuilles contiennent beaucoup d'eau et le spécimen que nous voyons a été brouté.

D'autres paysages spectaculaires...

... avant d'arriver au Tropique du Capricorne!

Louis fait la carte de la Namibie avec la main

Hilkia répond à une question sur le système de santé, qui rencontre des enjeux importants.

Espérance de vie des femmes, 68 ans et des hommes, 61 ans

1150 cliniques et dispensaires

380 hôpitaux

0,6 médecins pour 1000 habitant-es

Premier programme d'étude de médecine en Namibie en 2017

La majorité des médecins sont étrangers

Programme en sciences infirmières depuis 2010

Principales maladies : VIH-Sida, 16 % de la population (entre 15 et 45 ans), 7e pays pour le taux de mortalité

Tuberculose, parmi les pays où c'est le plus répandu (11e pays pour le taux de mortalité)

Malaria ou paludisme au nord du pays

Episodes de choléra avec les Himbas

Cancers

COVID : 154 000 CAS, 1440 morts

27 % des enfants sont prématurés

Abandons fréquents d'enfants

Avortement pas légal sauf sur prescription médicale

Mortalité infantile en 2020 : 31,38 enfants pour 1000 (rang mondial 52) alors qu'au Canada, 4,29 pour 1000 (rang mondial 182)

Nous nous arrêtons pour dîner dans un lodge écologique dont l'architecture rappelle les maisons des Hobbits (Le seigneur des anneaux) ou Tatouine dans le film Star Wars. Il y fait frais sans air climatisé! On se sent au bout du monde!

Le cactus rond porte le surnom d'oreiller de la belle-mère!

Nous arrivons vers 16 h 30 au lodge Agama (nom d'un lézard), au milieu du désert! Quel site, c'est charmant!

Très joli!

On y nourrit les phacochères 2 fois par jour, les oiseaux en profitent aussi! Ils se mettent sur les genoux pour manger car leur cou est trop court. On les entend bien croquer le maïs, croc, croc, croc! Nous pouvons voir les petits têter, se chamailler en se cognant la tête. C'est assez intimidant de voir le gros mâle venir vers nous, je recule... Nous voyons aussi un oryx, un groupe de pintades, un chacal dans la colline!

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Joyeuses Pâques! Aujourd'hui, nous allons explorer le site le plus visité de la Namibie : Sossusvlei. Nous y retrouvons la plus haute dune du monde : la Big Daddy qui atteint 350 mètres.

Nous devons partir à 6 heures pour arriver à la barrière assez tôt, elle ouvre au lever du soleil. Heureusement, nous sommes les 6e en ligne, et ensuite, il y a une foule derrière nous. Nous ne sommes plus habitués à voir tant de monde!

Nous débutons la matinée en mangeant notre petit-déjeuner. Puis, nous pouvons monter la dune 45, une des seules accessibles au public.

Remarquez la couleur du sable! Incroyable! Ce sable serait originaire du désert du Kalahari, poussé vers l'Atlantique par la rivière Orange puis ramené par les forts vents. Pour ma part, je m'arrête aux 3/4 de la première arête, à cause du vertige! Le sentier devient de plus en plus étroit, c'est vertigineux... Tout en haut, le sentier est très étroit, j'aurais eu trop peur! Louis, n'ayant peur de rien, se rend jusqu'en haut.

Louise, notre accompagnatrice

Un corbeau-pie

Nous poursuivons la route à 15 kilomètres pour rencontrer la Big Daddy et le lac asséché avec les arbres pétrifiés!

Louis et Pierre, à gauche, se lancent à l'assaut de cette dune, tels des springboks.

La majorité d'entre nous se rend jusqu'au lac avec les arbres pétrifiés, une marche d'environ un kilomètre dans le sable. Ce sont des paysages exceptionnels!

Nous voici à Deadvlei.

Le climat est tellement sec que les arbres sont là depuis 1000 ans! Sur la photo de gauche, on voit le somment de Big Daddy, Louis et Pierre (on pense que ce sont eux) s'en approchent, on dirait des fourmis car ils sont très petits. Il commence à faire très chaud. Rendus au sommet, ils devront descendre dans le lac, le traverser et marcher le kilomètre du retour.

Sur le chemin du retour, il fait de plus en plus chaud dans le désert! Pendant que nous attendons les 2 grimpeurs, j'observe 2 oryx sous un acacia. L'un d'entre eux cogne sur les branches avec ses cornes pour faire tomber des fruits et les mange ensuite!

Nous acclamons les 2 héros de la journée qui ont gravi la plus haute dune du monde! Louis a trouvé cela difficile et il a pu compter sur la présence et les encouragements de Pierre pour persévérer. Nous filons ensuite au canyon de Sesriem, profond de 40 mètres et long de 3 kilomètres. Il fut creusé par la rivière Tsauchab, il y a bien longtemps.

Nous y descendons pour y faire quelques pas et faire des photos!

Nous allons ensuite manger avant de revenir au lodge! Demain, nous nous rendrons à la capitale, Windhoek.

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Le voyage tire à sa fin! Aujourd'hui, nous revenons à Windhoek. Nous aurons parcouru plus de 3000 kilomètres à part des kilomètres faits en safari. Les 3/4 auront été sur des pistes non goudronnées, dont certaines assez pénibles. Ça fait partie de l'aventure!

Nous avons rencontré des Namibiennes et des Namibiens fort sympathiques. Les personnes sont chaleureuses et souriantes et aiment s'amuser. Lors de plusieurs soupers, nous avons eu droit à des chansons et danses.


Quelques photos de la dernière journée. Sur la photo du bas : des traces d'une ancienne chute d'eau

Nous nous arrêtons pour dîner au lac Oanob, un barrage.

Nous arrivons à l'hôtel vers 15 h 30, nous en profiterons pour réorganiser nos valises en prévision du long voyage de retour.

Nous avons un souper d'au revoir qui ne se déroule pas du tout comme prévu. Alors qu'on en profite habituellement pour partager nos coups de coeur et remercier notre guide et notre chauffeur, le repas a été de travers. Service exécrable, bouffe pas très bonne, beaucoup de bruit. En 38 voyages comme accompagnatrice, Louise n'avait jamais vu ça. Mais bon, il y a pire dans la vie, c'était tout de même décevant! Nous nous reprendrons demain matin pour les échanges.

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Nous quittons la Namibie aujourd'hui mais nous partirons pour l'aéroport seulement vers 16 h 15. Nous faisons une rencontre d'au revoir dans une salle de conférence de l'hôtel à 8 h 30. Hilkia fait une rétrospective de notre voyage jour par jour, cela nous permet de nous rappeler de beaux moments!

Louise, notre accompagnatrice, le remercie en utilisant des expressions qui sont chères à notre guide comme " la Namibie, ma fierté ", " ces paysages c'est quelque chose ", " mais pas seulement ça..."! C'est humoristique mais surtout touchant! Plusieurs sont ému-es! Hilkia nous partage comment il a apprécié notre groupe et comment il s'est senti bien!

Puis nous partons pour une visite de Katutura, une section de Windhoek où vit la grande majorité des Namibiennes et des Namibiens de la capitale (environ 270 000 personnes), la partie qu'on ne montre pas aux touristes habituellement.

Notre premier arrêt est à Penduka, un barrage mais surtout une coopérative de travail pour les femmes. Elles font de la broderie et de la couture. Projet très intéressant!


Nous poursuivons la visite du township! Il y a des sections où on voit des maisons de classe moyenne.

Puis des différents quartiers des bidonvilles où il n'y a pas d'eau courante, c'est la grande pauvreté où les gens tentent de survivre! D'ailleurs Katutura veut dire " Là où on ne peut pas vivre "!

Ce qui nous a frappé tout au long du voyage, c'est la propreté du pays, même dans les quartiers pauvres, c'est remarquable!

Nous allons ensuite dîner dans un resto qui est une institution : Joe's Beers! Très agréable! Encore une fois, les portions de viande sont bien trop grosses!

Ensuite, un peu de temps libre dans un beau marché artisanal et nous retournons à la belle galerie d'art africain! Direction aéroport! Ce beau voyage tire à sa fin! Nous avons été comblés de nature et de paysages " fantasmagoriques "! Nous avons pu découvrir un jeune pays, avec beaucoup d'enjeux mais aussi, de belles capacités! Un pays créatif qui doit se débrouiller et tirer partie de ses richesses. La flore et la faune sont jalousement protégées. Ici, on utilise beaucoup l'énergie solaire par exemple!

Au moment d'écrire ces lignes, nous sommes à Munich, en attente de notre vol pour Montréal! Nous retrouverons bientôt le printemps québécois!

Merci de nous avoir accompagné-es tout au long de notre périple! Au plaisir de vous revoir prochainement!