Notre périple estival nous emmènera en Amérique centrale, à la découverte du Guatemala, du Honduras et du Salvador et de leurs habitants.
Du 10 au 27 juillet 2017
18 jours
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La première étape, voire épreuve, sera... Roissy ! C'est la cohue dans l'aéroport qui est probablement le plus bo**élique que l'on connaisse... Il ne reste aucune marge on arrive juste avant que les portes de l'avion ne se referment.

Le stress du départ est vite oublié avec la vue magnifique qui s'offre à nous sur les côtes sud de la Bretagne. La langue de sable de la Baule, la vue aérienne des marais salants, les îles bretonnes : vu du ciel c'est magnifique. Un petit rappel de notre semaine de l'an dernier dans ce coin 😊

Le survol de l'Atlantique nois amène au dessus des Caraïbes... Des Iles au nom exotique comme Turques-et-Caïques avec ses eaux turquoises, puis Haiti et Cuba (trop de nuages pour voir cette dernière).


Puis c'est l'arrivée sur Panama City. On voit les abords du canal et la myriade de bateaux...

Puis c'est l'imprévu ! AF a planté notre résa du 2e vol vers Guatemala City. Du coup après moult palabres inutiles on finit à l'hôtel, sans nos bagages... Au moins on ne dormira pas dans l'aéroport...

Le lendemain matin c'est reparti pour le parcours du combattant pour essayer de savoir où sont nos bagages. Grand mystère ici. Personne ne peut dépatouiller notre cas. Et le moins que l'on puisse dire c'est que les Panaméens... s'en moquent ! Y en a pas 2 qui nous auront dit la même chose. Le suspense reste donc entier : aurons-nous nos bagages au Guatemala ?? On finit par embarquer on verra à l'arrivée... Qui a dit que c'était le bo**el à Roissy ??

La conclusion sera heureuse une fois à Guatemala City. Nos bagages étaient arrivés avant nous : ils avaient pris le vol que nous n'avions pu avoir. Sacré soulagement... C'est donc parti pour ce périple en Amérique centrale !

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A peine arrivés c'est donc parti !

Nous quittons Guatemala City qui est bien embouteillée. Sur la route on croise de nombreux "chicken bus", les bus locaux très décorés. Ils roulent à une vitesse impressionnante -pour ne pas dire déraisonnable- sur les routes défoncées.

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Le premier arrêt sera pour rencontrer un chaman qui nous fait une cérémonie maya. Cela se déroule au coeur d'une nature verdoyante. Un autel est dressé sur une pierre car il sera brûlé. Des paquets de dizaines de bougies sont ajoutés, chacun d'une couleur donnée, chaque couleur correspondant bien entendu à un élément de la vie : le ciel, la lumière, le sang, mais aussi la famille ou les ancêtres. On ajoute petit à petit au brasier d'autres bougies, des herbes odorantes, des écorces... Un bloc de sucre faisait aussi partie de cet ensemble.

Pour finir le chaman nous donne nos équivalents maya du calendrier et les caractéristiques un peu comme le zodiaque. Nous sommes respectivement 11 q'anil et 3 I'x.


Ensuite nous reprenons la route direction Panajachel. Nous traversons bon nombre de villages avec des boutiques assez surprenantes : les spécialistes des jantes ou des pare-buffles exposent leurs chromes. Les femmes en tenue typique du pays sont nombreuses dans les rues et pour beaucoup portent leurs fardeaux sur la tête.

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Arrivés à Panajachel, nous prenons le bateau pour aller vers San Juan la Laguna. Le soleil est passé derrière les monts et volcans bordant le lac. Un orage devant nous nous offre un magnifique spectacle. Les éclairs decoupent les formes des volcans et des nuages. Heureusement il ne pleut pas sur nous.

Ce soir nous avons rendez-vous avec nos hôtes pour passer la nuit dans une famille. Guillermo et Lola sont très accueillants, nous participons à la confection de tortillas poir le dîner. Avec un succès tout relatif : les nôtres sont un peu épaisses et craquelées... quand elles ne finissent pas par terre ! Le four de la cuisine est en fait un four à bois qui chauffe une grande plaque où tout cuit.

Le repas est constitué de riz, de légumes de la production de Guillermo qui travaille dans les champs. La soirée est bien sympa, et nous permet de découvrir quelques éléments de la culture Tzutuhil locale.

Une bonne nuit de sommeil viendra clore cette première journée bien riche.

Le lendemain matin nous partons faire la visite du village.

Nous découvrirons entre autres une fabrique de cacao. Ici rien à voir avec nos plaquettes de chocolat, le produit final est une sorte de pâte épaisse, seulement faite de cacao, de sucre, et d'aromes naturels.

Avant la fabrique de miel, nous allons voir Maximon, une idole locale qui a la particularité de changer de domicile tous les ans. C'est un culte mixant des éléments religieux chrétiens et d'anciennes coutumes maya. Il fait l'objet de nombreuses célébrations et d'une grande attention ici.

Nous terminons par un atelier de tissage de coton. Depuis le filage jusqu'au métier à tisser tout manuel. La coloration du fil est aussi naturelle avec des extraits naturels de plantes. Le plus étonnant est que certaines couleurs sont produites en dégradé, l'intensité dépendant du moment de la coupe, selon que la lune était pleine ou nouvelle.

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San Antonio

Le lac Atitlan

Après avoir quitté San Juan, nous prenons une lancha pour visiter les villages autour du lac.

Le premier arrêt sera Santiago Atitlan. On se laisse tenter par le tour en tuk tuk. Le premier arrêt sera un point de vue en hauteur sur le volcan et la baie où le village est niché. Ensuite nous allons place de la paix, une place commémorative d'un massacre qui s'est déroulé dans les années 90. On sent que les populations lacustres sont fières de la paix qui règne maintenant.

Nous retournons voir Maximon, ici c'est un peu différent. On sent que l'adaptation aux anciens rites est plus poussée, et Maximon vaut le détour avec ses 2 chapeaux, ses courtes pattes et ses dizaines de cravates et foulards. Le cigare complète tout cela.

Nous finissons par l'église. Encore une fois elle est richement décorée. On sent que les fêtes doivent être nombreuses, et que c'est pris très au sérieux ici.


Santiago Atitlan

Puis nous faisons halte à San Antonio, petit village paisible. Le front de lac est agréable. On y voit aussi les lavandières qui délaissent ici aussi le lavoir pourtant à quelques mètres. Les traditions ont le vie dure 😊. Nous déjeunons avec vue sur le lac et les 2 volcans les plus hauts. Les vues sur le lac depuis ce village sont vraiment magnifiques. Les tenues des femmes sont encore différentes : c'est beaucoup plus harmonieux ici, et les rubans brillants dans leurs cheveux, reflétant le soleil, sont du plus bel effet.


San Antonio

Nous finissons par le village de Santa Catarina. La couleur locale est le bleu, du coup le bâtiment municipal est en train d'être repeint en bleu bien pétant. Les tenues des femmes sont du même bleu. À la différence des villages voisins ici elles portent une sorte de turban.

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Chichicastenango

Chichicastenango

Nous quittons Panajachel pour filer sur Chichicastenango.

Sur la route on croise les désormais habituels bus. En ville les hommes portent aussi la tenue traditionnelle du coin.

À Chichicastenango nous déambulons dans le marché qui se tient 2 fois par semaine et occupe une immense partie du centre ville. Les abords sont pour les touristes, le coeur est plutôt pour les Guatémaltèques.

Au début beaucoup de boutiques de textiles bigarrés et de vêtements très colorés. On trouve aussi de nombreuses boutiques de coton avec des petites pelotes très flashy.

On trouve les étals de poissons et de viandes, surtout les fruits et légumes et aussi les petits restos de cuisine locale. En approchant l'église les étals de bougies, de masques se multiplient.

Nous finissons avec la visite de l'église avec un guide qui nous explique les rites locaux, différents de ceux du lac. Dans l'allée de l'église des petits autels où les chamans ou chamanes font les rituels pour guérir ou apporter la prospérité. Un autel sert aussi à déterminer le futur métier des nourrissons avant leur baptême. Un joyeux mix de croyances maya et de rites religieux plus classiques.

A l'entrée le chaman prie et agite de l'encens pour purifier les gens qui rentrent dans l'église. Les vendeurs de fleurs sont légion sur les marches de l'église, le nombre de marches étant relié à des nombres du calendrier maya.

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Nous retournons sur Iximche pour faire la visite du site que nous n'avions pu faire. Quelques panneaux explicatifs montrent comment était la vie du temps des mayas. En particulier les sacrifices humains faits en ces temps.

Le site se termine par une zone qui sert encore pour faire des rituels mayas. On y voit les foyers et la cire des bougies utilisées.

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Nous aurons finalement eu de la chance sur la route. Des paysans ont organisé un blocage d'une route stratégique pour la région entre la panaméricaine et Chichicastenango. Il semble qu' ici aussi, quand on n'est pas content contre le gouvernement, on bloque les routes... Nous ne subirons que quelques minutes de blocage, qui se fait alternativement de chaque côté de la route. Ca met quand même un bon bazar et génère des centaines de mètres de bouchons. Quant à la pollution associée... Comme en plus ça doit énerver les "pilotes" des chicken bus c'est assez irrespirable par endroits.

Un village semble spécialisé dans la vente de pick-ups d'occasion. Tous les modèles et tous les âges sont représentés, plus ou moins customisés... Et bien souvent avec une inscription religieuse en guise de pare-pierres ou de pare-soleil.

En cours de route on passe par un village spécialisé dans les bottes... Dans tous les cuirs semble-t-il : de vache, de serpent...

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Antigua

Antigua

Nous arrivons à Antigua. A peine à l'hôtel il se met à tomber des cordes. On prépare donc la balade de demain en sirotant un petit café du Guatemala bien entendu.

On profite d'une accalmie pour aller voir la ville d'en haut depuis le toit-terrasse de l'hôtel.

Après un excellent dîner où l'on retrouve une excellente viande rouge, du guacamole à tomber et la purée de haricots rouges, nous faisons un petit tour de nuit dans les environs.

Attirés par le bruit dans une église, nous rentrons. Il est 20h30, une messe se déroule dans le noir... Cela donne un vrai côté intimiste à la cérémonie. Un pianiste joue et chante d'une façon qui n'inspire pas la religion de prime abord, mais d'une bien belle manière. Un bien beau moment que, même sans être croyant, on peut apprécier.

Un dernier tour en haut de l'hôtel pour voir la ville de nuit et ça sera tout pour cette journée.

Le lendemain matin le ciel est bleu et le soleil de retour. On se balade donc dans la vieille ville, en commençant par la vue panoramique depuis le toit de l'hôtel. Au loin les 3 volcans qui ceinturent la ville.


Les 3 volcans depuis le toit de l'hôtel


L'hôtel, bien représentatif de la ville et des nombreux patios derrière les portes...

Notre visite démarre par un passage sur la place centrale de la ville, faite de petits chemins qui serpentent entre de beaux arbres, et au centre une petite fontaine. Elle est ceinte de bâtiments administratifs arborant les couleurs du pays et de la cathédrale.

La cathédrale est en fait double : la nouvelle qui est ouverte et ornée de grands drapages qui tombent du plafond. Derrière se trouve l'ancienne qui est en ruine suite aux différents tremblements de terre. Une fois que la capitale a déménagé (Antigua s'appelait alors San Cristobal de los Caballeros avant d'être "remplacée" par Guatemala city), les restaurations ont cessé.


Nouvelle et ancienne : qui est qui ?

Nous visitons également bon nombre d'églises et couvents, plus ou moins en ruine. Le plus impressionnant restera San Francisco, non pas pour son architecture mais pour ce qui s'y déroule. Il y a une procession d'une dizaine de personnes qui parcourent la nef à genoux, qui en chantant, qui en sanglotant. Majoritairement des femmes dont certaines avec un petit dans les bras. On mesure la ferveur religieuse du pays...

Nous poursuivons avec le marché de la ville. On sent l'influence de la vie citadine car les boutiques de tissu brut ou de fils de coton ont laissé la place au prêt-à-porter. On retrouve par contre les étals de légumes même si moins nombreux. De nombreuses boutiques vendent aussi des pinatas pour les anniversaires, avec les personnages les plus récents : Olaf est bien entendu en bonne place.

Au fil de nos balades quelques paysages urbains et scènes de rue qui laissent un souvenir d'une ville très agréable...


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A la fin de la visite nous repartons vers l'aéroport pour aller vers Flores.

Les bouchons du vendredi soir sont impressionnants... et comme l'aéroport est en pleine ville il nous faut pas moins de 2h pour faire les 40km qui nous en séparent.

Les chicken bus roulent un peu moins vite du coup... mais polluent encore plus ! Quelques uns sont très design avec leurs hublots tout ronds 😊.

L'aéroport international est au coeur de la ville et entouré de maisons et immeubles. En même temps il n'y a qu' une seule piste... heureusement pour les voisins. D'en haut on voit les quartiers de la ville éclairés, gentiment disposés en échiquiers bien reguliers à l'américaine.


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On s'envole donc pour Flores et le Mundo Maya International Airport. Là aussi, une piste. Un tapis à bagages, d'au moins 4m de long. On change de dimension ici... Mais super efficace : en 5mn on a tous nos bagages !

La presqu'île est toute petite, mais offre une jolie vue sur le lac Peten Itza, 3e en taille du Guatemala.

Les ruelles sont colorées et il y tape un soleil de plomb...

Et le soir dès que le soleil se couche, les piafs se perchent sur les fils électriques qui longent le front de mer. Ils sont des milliers à piailler, installés bien régulièrement sur les fils.

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Ce matin direction le site archéologique de Yaxha. Il se trouve en direction du Belize et nécessite de prendre 12km de piste. Ca se mérite car c'est à peine carrossable !

Sur place il faut un beau soleil, heureusement la jungle offre une fraîcheur relative.

Arrive une première pyramide majestueuse et très verticale -celle que l'on voyait de loin sur la piste-, elle domine les alentours et offre une vue à 360° sur les environs et le lac.


Nous poursuivons la balade dans la jungle vers le jeu de pelote. Le bruit est impressionnant : de gros insectes font un boucan d'enfer, on se demande comment de telles petites bêtes (même si bien grosses pour des insectes) peuvent faire autant de bruit !!

Nous continuons vers un belvédère qui offre une belle vue sur toutes les pyramides. Arrive le dernier ensemble avec plusieurs pyramides à proximité, dont une en restauration. On voit le chemin parcouru par la distance à la première.

L'ascension offre encore une vue panoramique sur la jungle, nul doute que le site a été choisi à propos en son temps...

Puis retour vers la civilisation en reprenant la piste. Nous faisons la route entourés de dizaines de papillons qui virevoltent. Il y en avait déjà moult dans la jungle, mais là nous n'en avons jamais vu autant. Par endroits sur le côté de la route il semble même y en avoir des centaines.

On croise aussi quelques habitants du coin, la tonte de l'herbe étant assurée... à la machette ! Et parfois par des enfants qui doivent au moins avoir au moins... 6 ou 7 ans !

Avant de reprendre la vraie route on déjeune dans une paillote un plat du coin : un pollo con ramon, poulet en sauce terriblement bon. Avec ses dorénavant classiques frijoles.

Les vaches sous les palmiers...
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Nous arrivons directement dans le parc dee Tikal pour la nuit au jungle lodge. On est bien dans la jungle. Les panneaux annoncent la couleur : attention aux fourmiliers, serpents, ou aux pumas... Mais pour eux à cause de l'accès en voiture !

Dans le parc de l'hôtel ça bouge dans les arbres ! De nombreux singes font le show en passant d'arbre en arbre, parfois avec un petit sur le dos. On voit aussi des toucans, et de drôles d'oiseaux qui en criant donnent l'impression de crépiter.

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Ce matin c'est réveil matinal au son des singes hurleurs. Ils font un sacré boucan et portent bien leur nom.

Nous démarrons la visite du site de Tikal. Il se trouve dans la réserve de la biosphère maya, la 2e réserve naturelle d'Amérique du Sud juste après l'Amazonie.

Le site s'étend sur pas moins de 16 km2, et aurait hébergé en son temps environ 100.000 personnes.

Nous découvrons les premiers bâtiments assez bien reconstitués. Il faut se les imaginer colorés, de bleu et blanc qui sont les couleurs maya et les couleurs nationales, mais aussi pour certains de rouge.

Du côté où se trouvaient les anciens réservoirs, maintenant rendus à la nature, émerge de la canopée un temple.

Nous arrivons sur la place centrale, qui s'offre à nous d'un coup au sortir d'un bâtiment. Impressionnant !! On se voit bien au coeur d'une cité.

D'un côté la grande pyramide qui est un mausolée, en face une plus petite pour la femme du souverain ayant fait eriger ces pyramides. Bien souvent elles sont construites par couches, sur les précédentes.

Au pied de la pyramide, le jeu de pelote avec son orientation adéquate et sa symbolique : la balle représente le soleil, et sa lutte quotidienne pour ressortir de l'infra-monde. Les sacrifices avaient pour vocation de l'aider dans cette tâche... Notre guide nous explique également comment les érudits et religieux gardaient le contrôle sur le peuple, notamment par leurs "prévisions" des saisons : en fait juste une bonne connaissance du calendrier...


L'acropole et les pyramides


L'ascension des temples -lorsque c'est encore possible- offre une vue assez hallucinante sur le site, avec juste la tête des temples avoisinants qui dépassent.

Il faut imaginer le site sans la forêt, car les mayas avaient tout déforesté. La ville était alors intégralement pavée. On imagine la difficulté de la réalisation à l'époque, tout comme tout le circuit de desserte de l'eau depuis les réservoirs de stockage d'eau de pluie. Les cuvettes des carrières avaient été étanchéifiée avec une sorte de mortier pour conserver l'eau de pluie.


Puis nous arrivons sur une dernière zone du nom de Mondo Perdido. C'était un complexe astronomique, les mayas étant déjà capables de déterminer les dates en fonction des astres. 3 bâtiments proches de la pyramide astronomique sont alignés avec le soleil lors des solstices et équinoxes et cette pyramide.

La cité serait également construite selon la disposition de la Grande Ourse.

Puis une dernière pyramide, dont la moitié droite est restaurée et la moitié gauche encore sous la végétation et non restaurée. On mesure le travail que cela représente pour restaurer ces ensembles...

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Nous quittons Flores et son ambiance pour rejoindre Rio Dulce. Environ 200km, 4h de route. Les dos d'âne sont costauds, pas question de ne pas ralentir quasi jusqu'à l'arrêt. Nous quittons donc la belle région du Peten pour arriver dans l'Izabal.

Rio Dulce est juste une étape pour aller vers Livingston, accessible seulement par bateau, même si sur la terre ferme. 1h30 de lancha rapide tout de même !

Au gré du rio, très très large par endroits, on trouve un peu de mangrove, des nénuphars fleuris avec des oiseaux marchant dessus, des pêcheurs et des maisons sur les petites langues de terre. Avec parabole bien entendu 😊.

Dans ce coin on voit aussi beaucoup de yachts, cela doit sûrement servir de port à Guatemala City...

La vie sur le Rio Dulce
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Après le bateau tape-cul nous arrivons à Livingston. C'est la terre des Garifunas, population noire des Caraïbes.

De nombreux cormorans et pélicans sont regroupés aux abords du port, on peut les approcher sans qu'ils ne s'envolent.

Ici seulement quelques voitures et pas mal de tuk-tuk, aucune route n'existe reliant la ville à une autre.


On se balade donc tranquillement puis on se pose dans un café à observer la vie.locale de la rue. 3 gamins jouant dans la rue nous font bien rire : ils s'amusent avec un diable, plus grand qu'eux... Ils doivent cumuler maxi 12 ans à eux trois ! C'est aussi l'occasion de voir les tenues locales des femmes, encore différentes des autres provinces.

Puis la journée se conclut par un énorme orage et une pluie battante... A côté du resto il y en a jusqu'aux chevilles.

Retour à l'hôtel en tuk-tuk, heureusement qu' ils ont les bâches sur les côtés pour protéger !!

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Après avoir repris le Rio Dulce en sens inverse et fait un petit arrêt aux sources chaudes (bien soufrées, ça se sent), nous prenons la route vers le Honduras.

C'est une des rares fois où nous franchissons une frontière terrestre. On fait donc dans la foulée la sortie du Guatemala et l'entrée au Honduras.

Adios Guatemala y buen dia Honduras !

On retrouve les bus en provenance des USA, ici plutôt dans leur couleur jaune d'origine. Avec diverses décorations, qui vont des paroles pieuses aux cartoons... y compris sur le même bus. Aussi quelques japonais dans les zones urbaines, avec le même genre de décorations.

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Nous arrivons enfin à Tela après quelques heures de route...

A quelques mètres de l'hôtel la plage avec un beau coucher de soleil.

Nous y passerons 2 nuits, surtout pour profiter de la balade à Punta Sal en bateau, ainsi que du jardin botanique. En soi pas trop d'intérêt à la ville...

Chaque soir une bonne pluie, qui tombe par épisode mais fort et dru à chaque fois. Après le diner en ville le 2e soir on se jette dans le taxi pour éviter de se retrouver trempés... 3m de marche là dessous suffisant pour cela 😊

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Ce matin nous prenons un bateau avec un groupe d'Américains, pour partie originaires du coin en visite dans la famille. Après 45' de mer, nous arrivons à Punta Sal, maintenant une réserve naturelle. Dans les années 60 c'etait un centre d'essais d'armes et il n'y avait plus aucune végétation....

Nius commençons par une balade dans la jungle, anti-moustique costaud obligatoire ! On entend sans le voir un toucan, on croise quelques singes en hauteur dans les arbres.


On finit par déboucher dans une petite baie paradisiaque... Le bain se révèle très agréable car l'eau est vraiment chaude ! C'est probablement la plus chaude dans laquelle on se soit jamais baignés.

On repart en sens inverse pour reprendre le bateau et passer auprès des îles où nichent un gros paquet d'oiseaux. Les mâles sont noirs et les femelles sont noires et blanches. Et parfois ils se volent leur pêche dans le bec...

Le dernier arrêt se fait sur une jolie petite plage. On commence par déjeuner avec un super poisson grillé face à la mer... Un des meilleurs coins-bouffe qui soit ! C'est un podium pour celui-là...

Nous finirons par un peu de snorkeling, mais la pluie de la veille a tout remué... On commence par voir un paquet de multicolores...bouts de plastique qui flottent partout...bien sale dans le coin, quel dommage. Cela a beau être une réserve naturelle on voit que ce n'est pas une priorité ici. Nous finissons par trouver un petit spot à poissons, quelques uns bien colorés.

Puis retour sur Tela, et là c'est le grand splash. On se retrouve tous trempés, le bateau gigotant dans tous les sens dans les creux des vagues, le vent rabattant tout sur nous. Une bonne rigolade avec tout le groupe sur le retour...

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Nous reprenons la route vers la parc national de Pico Bonito. Aux abords de La Ceiba, se trouvent des plantations d'ananas à perte vue, sous des filets noirs.

Nous quittons la route pour prendre la piste, c'est le retour du tape-cul. Il semble qu'ici seule la route principale soit goudronnée. Dès que l'on s'écarte de cette route, c'est caillouteux voire boueux dès qu'il pleut. Ce qui n'empêche pas les bus de passer, ils vont juste un poil moins vite. Et ils semblent passer plutôt régulièrement, on voit que seule une minorité semble posséder une voiture...

Nous finissons par arriver dans notre B&B pour 2 nuits, en pleine nature, le hamac sur la terrasse nous tend les bras 😄

Nous partons pour une balade dans la jungle. Première étape : traverser le pont suspendu...

Le pont et la vue sur le rio

Puis 3h de marche dans la jungle, où cela ne fait que monter et descendre... De temps en temps une petite cascade agrémente la balade. On croise bon nombre de petits lézards, quelques beaux papillons dont un énorme bleu fluo, mais c'est tout. Peu de fleurs également à admirer. La balade est donc sympa mais sans plus.

Pour terminer nous profitons du jardin de la villa de nos hôtes pour un petit repos, au son du rio qui coule un peu plus bas, et des multitudes d'oiseaux que l'on entend. On retrouve entre autres notre drôle d'oiseau qui crépite, ainsi qu' un magnifique toucan au bec multicolore.


Au cours du dîner sur la terrasse, on voit passer de petites lucioles, qui se détachent bien sur la nuit d'encre. Tout comme pendant le dîner de la veille elles clignotent et passent à proximité de nous. Drôle de petit insecte !

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Au fil de nos balades on aura parcouru quelques kilomètres et surtout passé quelques heures sur la route. Ce qui est aussi un bon moyen de découvrir la vie locale, assez vive sur les bas-côtés.

Il y a bien entendu les petits commerces, dans des structures plus ou moins solides. Les petits restos bien sûr, mais aussi la boucherie en plein air...

Les épiceries sont soit aux couleurs de Coca-Cola, soit de Pepsi...facile à reconnaître !


Les divers moyens de locomotion sont aussi représentés, de la carriole au 38t en passant par le vélo et nombre de pick-ups plus ou moins rafistolés... Et vu l'état des routes on se demande comment les vieilles voitures tiennent le coup ! Pour ce qui est des camions, on les aura vus partout, même sur les petites routes, même celles bien défoncées. Car nos nids de poule sont des trois de rigolos, ici ce sont plutôt des nids d'autruche vu la taille...quand un peu d'asphalte subsiste, ce qui n'est pas toujours le cas...


On trouve aussi beaucoup, beaucoup de dechets, bjen entendu beaucoup de plastique, mais aussi énormément de voitures voire de bus... Et même des avions en train de pourrir sur place !


Restent les lieux de culte sous forme de petites chapelles colorées. Même le moindre petit bled en compte plusieurs.

En cours de route nous faisons une halte dans un supermarché local. Toujours instructif et étonnant 😊.

Ici c'est surtout le rayon des huiles qui est impressionnant... On voit que c'est la base de la cuisine, cela confirme ce que l'on a pu voir dans les restos.

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Après une "route" des plus déglinguées qu'on ait vue ici, bien que pour desservir un site classé à l'Unesco, nous visitons les rui es maya de Copan. Encore un site avec de magnifiques panoramas...

Les bâtiments sont un peu restaurés, même si beaucoup restent surmontés et maintenus pas des arbres. On y trouve aussi quelques stèles, et quelques restes des sculptures en stuc qui ornaient les temples. Le climat un peu moins humide les aurait plus préservées ici. Certaines sont des reconstitutions, les originales étant au musée voisin.


Un des points étonnants de ce site réside dans le fait que l'on peutaller circuler dans ses tunnels. Ces tunnels sont en fait des passages entre les couches successives des temples. Comme à Tikal, les temples sont construits sur les anciens. On voit donc bien les bâtiments du dessous ainsi que des sculptures assez bien préservées.

En sortant du dernier tunnel on tombe sur un perroquet dans un arbre. Très vite on réalise qu' en fait il y en a un paquet, probablement une bonne quinzaine, en train de boustifailler dans l'arbre, en faisant un bazar pas possible. Le moins que l'on puisse dire c'est quece n'est pas un animal très discret...

Puis c'est le grand envol, ils passent au ras de notre tête. On les retrouvera perchés sur une pyramide voisine.

Dernière rencontre du jour en rentrant : un petit agouti, qui n'a même pas peur de nous quand on s'approche...

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Une petite nuit d'étape dans la ville de Copan, juste après avoir visité le site archéologique. La ville porte le nom de Copan Ruinas, inspiré du site des ruines.

La première balade se fera le soir pour aller manger. Il y a beaucoup d'animation ce samedi soir sur le Parque Central. Des petits restos de rue sont dressés, plein de monde se trouve dehors en famille. L'ambience de cette petite ville est très agréable et la température idéale (à 600m au dessus du niveau de la mer).

Il est quasi 21h et une fois de plus il y a du monde à l'église, et les chants accompagnés de guitare sont plutôt joyeux.

Le lendemain matin, après le petit dej dans le jardin du B&B, sous un beau ciel plutôt bleu et devant les montagnes du Guatemala en face, nous repartons faire un petit tour en ville.

Les pentes des rues sont assez impressionnantes ici. Par endroit il est même probable que les tuk-tuk ne monteront pas !


Le marché bat son plein, l'église est pleine, la place bien peuplée. Les enfants jouent au foot, ou mangent une glace (on se demande d'ailleurs comment elle tient dans les glacières rudimentaires...), les hommes arborent leur beau chapeau... Un dimanche matin classique au Honduras semble-t-il. En tout cas une atmosphère joyeuse et paisible.

On retiendra aussi de cette petite ville l'accueil très agréable, les Honduriens nous saluant dans la rue, ou nous souhaitant bon appétit en passant à côté de notre table.

On finit par un petit café issu de la production locale pour clore cette jolie balade matinale.


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Après quelques kilomètres d'une route beaucoup moins défoncée qu' hier. Nous arrivons au poste frontière. On voit que l'accès doit se faire majoritairement par le côté Guatemala...

Côté Guatemala on retrouve les chicken bus ! Il y a vraiment une différence là dessus entre Guatemala et Honduras. Côté Honduriens, ils restent majoritairement dans leur jaune d'origine avec quelques inscriptions en plus. Côté Guatemala c'est une vraie appropriation locale !

Et ce matin, il y a une fête dans une ville du coin. Les bus sont donc décorés en plus de guirlandes multicolores. A se demander parfois comment le chauffeur (pilote ? ) y voit encore quelque chose !

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Puis c'est la frontière du Guatemala vers le Salvador. La file de camions qui attend est impressionnante ! Plusieurs centaines... Ils vont en avoir pour des heures à dépiler tout ça... Heureusement on peut shunter sur le côté avec une voiture 😄

À l'entrée, contrôle sanitaire : on nous prend la température pour vérifier que nous ne sommes pas malades ! Heureusement todo bien. Notre chauffeur José, Hondurien, a lui "droit" à une fiche sanitaire complète à remplir.

Et c'est reparti, nous voici maintenant au Salvador !

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Nous allons entamer notre balade dans la ville et attendons la gérante du resto de l'hôtel qui nous a proposé de nous faire faire un tour. Un homme nous aborde pour taper la discute et nous parle de sa vision de son pays. C'un expatrié qui vit aux USA depuis 44 ans et revient dans sa famille. Tout ce qu'il a pu voir ne lui a pas nécessairement plu. Il nous apprend qu'il y a environ 3 millions de Salvadoriens qui sont en Amérique du Nord. Pour une population locale de 6 millions c'est vraiment énorme. Il y a ru un énorme exode du temps de la guerre civile.

Notre guide d'un soir, Sawmina, nous fait ensuite faire le tour du centre où se déroule la fête patronale de la ville. Elle est aussi contente de pratiquer un peu de Français, car elle a passé un peu de temps en France et parle plutôt bien.

C'est la grande fiesta et c'est noirde monde. Du coup pas de photos, cela restera un moment gravé dans nos seules mémoires.

Une fois encore l'église est bien remplie. Dehors de la musique et nombre d'étals spéciaux proposant des multitudes de bonbons.

Nous finissons dans le resto de notre guide, au milieu d'une rue pas éclairée... Improbable pour un resto.

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Nous retrouvons ce matin notre guide sur le Salvador, Rémy, le seul tour operator Français du pays.

Notre 2e journée au Salvador démarre avec la Route des fleurs. Ce n'est pas tout à fait la saison donc peu de fleurs en vrai.

Nous commençons par un arrêt à Las Ausoles, lieu de production d'énergie géothermique. Et pour cause, on y voit les vapeurs qui s'échappent du sol même, voire par endroits des bouillonnements naturels d'eau ou de boue. Le tout dégageant une odeur soufrée caractéristique. On en retrouve d'ailleurs des traces jaunes sur le sol. Le Salvador est autonome point de vue énergétique avec ces centrales ainsi que les centrales hydroélectriques. Pas étonnant alors qu'ils aient à ce point contribué aux accords de Paris pour rallier les pays alentours. La ministre de l'environnement aura d'ailleurs reçu la légion d'honneur à ce titre en 2016.


La route nous emmènera de village en village autour des plantations de café, bien ordonnées en carrés : les arbres en carrés sont là pour permettre au café de bien se développer entre ombre et lumière.

Sur le bord de la route nous voyons les carrioles qui servent à convoyer le bois : elles se font remonter par les 4x4 à vide pour descendre chargées. Nous ne verrons pas la descente car elle se fait en fin de journée mais ça doit être impressionnant vu l'engin, qui bien entendu n'a pas de freins... Qui plus est sur la route avec les autres engins réguliers.


Nous passerons également à de magnifiques points de vue sur les volcans du pays, bien alignés en ligne droite -probablement sur une ligne de faille-. Certains sont de formation récente (250 ans), d'autres plus anciens voire éteints.

Impressionnant de se dire que l'un d'eux fut responsable de la plus grande catastrophe naturelle connue par l'humanité, qui par la dispersion de ses cendres sur tout la planète aurait contribué à abaisser sa température de 2 à 3°C. Le sommet serait alors passé de près de 8000m à... 700m !

Certains volcans sont maintenant remplis d'eau comme c'est par exemple le cas pour le lac de Coatepeque.

En contrebas les accès privés au lac, des riches propriétaires terriens du coin...

Puis nous rejoignons Suchitoto par la Pan Américaine. Avec sa vie locale : aucun état d'âme à s'arrêter sur le bord de la route dans un petit resto installé là malgré la traffic et le bazar que cela peut générer.

On retrouve les bus croisés aussi tout au long de la journée, ainsi que faisant la circulation... un clown ! Alors que la police attend tranquillement 10m plus loin à l'ombre d'un arbre !

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Le premier village où nous nous arrêtons est un village d'artistes avec de multiples fresques murales. Certaines avec des citations de St Exupéry, dont la femme était Salvadorienne.

Nous visitons bien entendu le Parque Central et l'église et faisons une dégustation d'un fruit local au drôle de noyau.

Une course de vélo de collégiens se déroule dans le village, pas simple sur les pavés.

On y découvre aussi une mode de style architectural avec des maisons toutes en tôle... ça doit être une vraie étuve là dedans !

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On retrouve ici les désormais classiques rues pavées, les facades colorées et les peintures murales. Ici la mairie fait preuve d'originalité en recyclant les pneus en... jardinières colorées !

Il fait très bon ici avec une petite brise. Ici ils doivent sentir une différence vu que les petits sont souvent couverts d'un bonnet !

On entend aussi la fanfare de l'école qui répète tout au long de la balade.

Puis nous déjeunons sur place dans une petite pupuseria de rue. Elles sont faites minute, d'une main experte. Une au fromage, une frijoles-fromage, et une chicharones, de quoi être bien calé à midi. Le tout pour moins de 2 $ boisson comprise...


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Le village suivant est un village dont les habitants sont issus de populations maya. Peu subsistent dans le coin après avoir été décimés au milieu du 20e siècle. On retrouve le physionomie typique, par les visages mais aussi la taille. 1,60m est une grande taille pour eux.

Le village est très bien tenu et propre, et fait la part belle à l'artisanat tout en essayant de (re)donner une bonne place aux femmes dans cette société parfois macho.


L'église fait ici l'objet d'un culte additionnel un peu particulier. Hérité d'un rite païen puis réintégré par l'église, une croix en bois est décorée et fait l'objet d'offrandes sous forme de fruits qui seront ensuite partagés.

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Nous finissons cette magnifique journée par la ville de Suchitoto. La chambre offre une vue fabuleuse sur le lac Suchitlan en contrebas.

Nous faisons un petit tour de ville pour profiter de l'ambiance paisible de la fin de journée sur le Parque Central, en se dégustant une petite bière locale bien fraîche...

En rentrant un pochoir se trouvant sur bon nombre de maisons nous intrigue. On y trouve le torogoz, l'oiseau national, mais surtout un engagement de respect des femmes, avec surtout la volonté de diminuer les violences à leur égard. Ce qui en dit long, aussi, sur certains progrès restant à accomplir par ici.

Et le lendemain matin le lever de soleil...

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Notre nouvelle journée commence par le site archéologique de Joya de Ceren. Les fouilles y sont encore en cours. Ce n'est pas un site grandiose comme les autres, car on y trouve l'habitat plus simple des gens de l'époque pré-coloniale. Ils ont fui précipitamment leur village avant une éruption imminente. Du coup la cendre a tout bien conservé.

On y découvre l'habitat avec la maison classique et sa pièce pour le sommeil. Une maison de chamane également avec ses spécificités comme une meilleure ventilation naturelle. Toutes sont surélevées pour éviter les inondations du fait du rio voisin.

Les murs sont faits de bambou entrecroisés puis enduits de terre pour former des murs. Les toits sont posés sur des piliers indépendants.

On voit également le "sauna maya" dont la fonction est purificatrice pour les cérémonies et non d'ordre hygiénique.

Au détour des jardins on a la chance d'apercevoir un petit colibri, à la vitesse de battements d'ailes et de déplacement toujours aussi impressionnante !

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Puis nous prenons la route du volcan El Boqueron, avec ses multiples points de vue tant sur les sommets que sur le volcan lui-même. On voit aussi un magnifique panorama de San Salvador, la capitale.

Le diamètre du volcan est d'environ 1500m et la profondeur de la caldeira 500m. En 1917 il y avait ici un lac... qui s'est retrouvé vaporisé en une journée. Il n'en reste rien depuis, sinon un petit volcan au fond, celui à l'origine de cet événement.

Une salle présente diverses infos sur le sujet en particulier sur les survivants à la catastrophe. Quelques végétaux et animaux ont subsisté, comme des cervidés, des renards ou des serpents.

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Nous commençons par déjeuner à l'arrivée dans le village. Un petit marché avec plusieurs petits restos groupés et des tables partagées nous tend les bras pour un plato tipico. On évitera juste le piment 😄.

Panchimalco est un paisible petit village qui doit sa transformation à une personne. De coupe-gorge lié à la présence de gangs, il s'est transformé en village d'artistes sous l'impulsion d'un homme. Une belle réussite, tant par la beauté des peintures murales, du petit jardin artistique et son ambiance zen, ou de la maison de l'artiste qui propose un charmant petit parcours.

Cette réussite semble appeler plus car le village est très propre. Une bibliothèque est en train d'être équipée de matériel dernier cri. Un véritable exemple !

Nous découvrons aussi l'église, dont l'intérieur en bois est magnifique. C'est une des rares qui reste dans ce genre et cet état.

Aux abords de l'église, l'école : les enfants ont cours dehors. Il faut dire que le soleil tape ici...

Les marchands de glace ambulants sont prêts à faire recette avec la fin de l'école : on s'essaye donc à la glace locale, sympathique. Et tout le monde est à ce régime !


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Nous finissons la journée par une escapade sur la côte pacifique. Les rouleaux sont costauds et font un sacré boucan sur les galets qui roulent également.

Nous decouvrons ensuite le port de pêche lui-même. C'est pour une fois assez similaire à chez nous, si ce n'est les espèces de poissons. On trouve de monumentales raies, des petits crabes bleus, mais aussi des requins marteaux.

Tout ceci se déroule sur la première partie de la jetée. La seconde est consacrée aux bateaux, avec une manière particulière de gérer les bateaux. En effet, au bout de jetée une petite grue sert à hisser les bateaux hors de l'eau. Ils sont ensuite convoyés pour être stockés sur la jetée même. Original !

On finit avec une petite limonade sur le front de mer avant de reprendre la route vers San Salvador pour une dernière soirée...

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C'est la fin de notre périple en Amérique Centrale... Au delà des visites et des photos, il nous restera en tête des souvenirs bien entendu des personnes rencontrées qui nous auront guidés ou fait découvrir ces 3 pays, mais aussi des images caractéristiques de la vie locale, ou tout simplement des petits détails insolites à nos yeux...


Au Guatemala

Nos chauffeurs, guides et hôtes : Edwin, Jesus, Rolando, Guillermo, Lola.

La gentillesse des gens tout au long de notre périple (parler espagnol facilitant sans nul doute les choses).

La première soirée dans une famille dans un village, tellement sympa, et les pancakes du matin, probablement les meilleures jamais mangées.

Les frijoles, constante culinaire, et la (difficile) confection des tortillas.

Les chicken bus, richement décorés, roulant à des allures de malades.

Tikal ! Site monumental, d'autant plus grâce au parcours choisi par notre guide, qui nous a fait déboucher d'un coup sur l'acropole...

L'excellente prononciation de l'espagnol des Guatémaltèques.

La taille des lemonada : on n'a plus soif après 😄.

Le réveil aux cris des singes-hurleurs fans la jungle de Tikal.

La saleté des bords de route et le plastique omniprésent par terre...

La bonne grosse averse tropicale à Antigua.

Les vêtements typiques, encore portés au quotidien dans les campagnes.

L'orage le soir de l'arrivée sur le lac Atitlan.

La messe de nuit et la processsion à genoux dans les eglises à Antigua.


Au Honduras

Notre chauffeur José, pas à l'aise partout mais si gentil ; l'accueil de John et Soledad.

Les plantations d'ananas, champs de palme et avocats. Petit regret : l'ananas est peu servi dans les restos...

Les petits rios tout au long de la côte.

La saleté, comme au Guatemala, si ce n'est que de nombreuses voitures pourrisent aussi sur le bord de la route.

Les routes... et leurs nids d'autruche... quand il reste du bitume !

Les piafs de Flores sur leur fil électrique.

Le papier toilette, qui va non pas dans la cuvette mais dans la poubelle à côté... Mieux vaut le savoir 😊.

Le Parque Central de Copan le soir et son atmosphère paisible.

Les papagayos de Copan, avec le boucan qu' ils faisaient et le rase-motte au dessus de nos têtes.

Les tunnels de Copan Ruinas.

Le tunnel de bambous à Lancetilla.

Les panneaux "interdit aux armes à feu" et le nombre de gardes armés.

Le pont suspendu dit "pont hamac" à Pico Bonito !

Le drôle de resto-hôtel-tour operator à Pico Bonito et les lucioles sur la terrasse.

Le confort du hamac !


Au Salvador

Sawnami et Rémy, notre excellent guide du Salvador.

La gentillesse et l'accueil local, fort contraste avec les images de violence (réelle mais limitée) que le pays garde.

Les Auto hotels, hôtels accessibles en voiture de façon anonyme, et fournissant tout le nécessaire pour un 12-14 (le 5 à 7 local).

Les pommeaux de douche chauffants (avec le fil électrique à côté bien entendu 😊).

Les peintures murales des villages et la paix que cela peut amener.

La triple langouste le dernier soir à San Salvador.

L'ambivalence entre la foi très forte et la violence qui existe (envers hommes et femmes comme animaux), et l'engagement des habitants de Suchitoto contre cette violence envers les femmes.

Le Parque Central de Suchitoto le soir et son atmosphère paisible.

Les pupusas du midi dans un resto de rue, faites à la demande.

La fête patronale de Santa Ana et ses rues noires de monde.

Los Ausoles et ses fumerolles soufrées, et son "péage".

La vue de notre chambre à Suchitoto... dans l'hôte où nous étions les seuls clients !

L'école en plein air de Panchilmalco, ainsi que sa médiathèque moderne en cours d'installation.


Au final, nous avons vu des richesses archéologiques, fait pas mal de km sur des routes chaotiques, et rencontré des populations très accueillantes. Un voyage assez surprenant donc, dans des pays relativement peu touristiques pour les Européens mais qui valent vraiment que l'on s'y intéresse.