Carnet de voyage

Maroc 2024

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Dernière étape postée il y a 174 jours
Un premier printemps au Maroc puis un second au retour en France. Quoi de plus agréable ? Cette année nous partons seuls suivis de la moto 1100 Rebel. Ce blog constitue le souvenir du Maroc 2024.
Janvier 2024
8 semaines
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En hiver au Maroc les plantes sont colorées, les assiettes aussi, les boutiques également...

La terre ocre omniprésente imite la couleur du soleil !

L'entrée ocre d'un domaine viticole aux environs de Meknè, c'est normal pour du vin rouge.
Les oliviers et amandiers sur un tapis d'ocre.
Une perle blanche sur nappe ocre.
L'agadir s'enflamme-t-il ?
Même les ruines sont photogéniques.
Région de Tafraout. Un camayeu ocre orangé.
L'amoncellement de blocs de grès rouge au-dessus de la palmeraie de Tafraout. C'est encore plus beau au soleil couchant.
Ce cultivateur réveille le rouge !
Il manque le blanc pour faire un drapeau français.
Couleur profonde.
Seule Pascale a un maillot plus rouge que rouge 😀
Rocher et construction se confondent.
Rouge et vert... les couleurs du drapeau marocain.
Quand la terre n'est pas ocre, c'est l'homme qui introduit la couleur.

Certains nous ont dit : "Quelles belles photos !". Croyez-vous qu'il y ait besoin d'un quelconque talent pour faire de belles photos dans des paysages d'une telle beauté natureĺle ?

Pour nous le Maroc est définitivement associé à la couleur.

On va le re-re-re-chanter

🎶 "C'est bon pour le moral 🎶" dans la grisaille hivernale. 😍

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Publié le 17 mars 2024

Après les fleurs et les assiettes, au Maroc il est agréable de déambuler au milieu des étals et les boutiques multicolores. 🤩

Dans les lieux touristiques c'est évident...mais pas seulement,
Tout est prétexte à la colorisation. La nourriture ...
... les vêtements ...
... le rayon du boucher ...
... les fruits et légumes ...
... même les camions ...
 ...le  bazar...
... le laitier ambulant ...
Les sucreries
... marchand de volaille en tombée de nuit ...
Dans la rue
... des jus de fruits ultra-frais ...
Des crayons de couleur ?

Les commerçants ont l'art de jouer avec les couleurs pour d'attirer l'oeil du passant et en faire un client.

Est-il utile de dire encore que déambuler dans ce cahier de coloriage en plein hiver ...

🎶 "C'est bon pour le moral" 🎶

👋

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Publié le 16 mars 2024

Après la flore, c'est dans nos assiettes que nous trouvons, avec grand plaisir de la couleur.

Petit déjeuner 
Dessert 
Avant l'assiette. 
Poisson frites. Simple et bon. Assiettes jzunes.
Déssert. Tajine de fruits (chaud). Créatif. 
Tajine traditionnel
Grillades traditionnelles. 
Des fruits faîchement cueillis en février. 
Fruits frais vendus par des vendeurs ambulants dans les campings. 
Le café "nos-nos" . Quand c'est beau et bon. La première dégustation est avec les yeux.
Le traditionnel couscous. 

De la couleur encore qui met en appétit.

En changeant souvent de lieux, pas de monotonie.

Tout ça en hiver "c'est bon pour le moral".

👋

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Publié le 15 mars 2024

Partis à mi janvier en plein hiver français, nous avons apprécié de voir une nature colorée. Quelques images.

Janvier en plein air.
Toujours à mi janvier
Argan 
Plantes et pierres rivalisent. 
Jardin de l'Eden... 
Ciel et palmier conjuguent leurs forces.

La couleur surtout durant l'hiver c'est bon pour le moral. 🤩

👋

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Publié le 13 mars 2024

Le voyage proprement dit est terminé avec le retour à la maison. Nous sommes partis le 13 janvier. Voici 2 mois ce 13 mars.

Le bilan précis des distances reste à faire. Probablement 7 à 8.000 km puisque nous ne sommes pas descendus plus bas que Guelmin qui est déja bien au Sud.

En attendant ce bilan, voici quelques photos parmi les 1.500 que nous avons prises et quelques compléments d'infos pour ceux qui pouraient être intéressés par une telle balade.

LA CONNAISSANCE DU PAYS

Nous sommes peu intéressés par les grands monuments assaillis par les touristes. Les grands musées nous ennuient un peu. Nous leur préférons les petites présentations faites par les gens du coin et apprécions grandement leur contact ditect.

Plutôt que d'empoter des livres de France, nous fouinons les rayons des boutiques locales dont parfois les livres sont exposés sur le trottoir.

Découvrir comment le royaume s'est formé. 

C'est l'occasion d'acquérir des livres qui nous permettent de mieux connaître le Maroc, son histoire, sa géographie, son actualité et de nous mettre en phase avec tous ces gens que nous rencontrons.

Par exemple les proverbes servent beaucoup à l'éducation dans les pays de tradition orale. Ils éclairent bien sur la structure mentale des gens et ouvrent notre vision.

Un dicton nous rappelle que :

"""L'esprit c'est comme un parachute, ça fonctionne mieux quand c'est ouvert"""

👋

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Publié le 12 mars 2024

Le projet était de dormir à Avigon. Un épisode cévenol est annoncé. On va s'écarter du Massif Central en espérant moins subir.

13° ce matin à Salses le Château. Du vent comme souvent en Roussillon. L'annonce de l'épisode cévenol ?

Pour éviter Nimes noys passons par la Camargue... toujours des flamands roses.

Nous finissons sur l'aire de camping-cars au pied de l'arc de triomphe d'Orange. Malgré la réputation sulfureuse de la ville nous dormirons bien.

Au réveil Pascale peut contempler le travail de ses ancêtres.

Arrêt quelques jours chez Evie l'ainée de nos petits enfants mariée à Nico rugbyman pro.

Puis ce sera la maison après deux mois de voyage.

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Les deux dernières étapes en Espagne. De Benissa (Nord Benidorm) à Vilanova y la Geletrù.

Pas de problème, on est bien en Espagne. 
La route de la côte  est toujours belle, mais ...

... Ce jeudi il y a 400 km à parcourir. Alors on prend l'autoroute, toujours gratuite. File de droite. Régulateur sur 80 km/h. On en fait du chemin.

On n'est pas à l'abri de la faute d'un autre. Comme ce camion qui a traversé la séparation centrale de l'autoroute. Nous n'étions pas encore ici...

Les camions sont en cours d'enlèvement. Quel bouchon 🤬 .
Les dernières plantations d'agrumes. 
Les pêchers sont en fleurs. 

Vendredi après une excellente nuit à Villanova Park où le confort est exemplaire. Des bâtiments sanitaires chauffés, on n'est plus dans le sud, douches brûlantes à gogo. Bref nous repartons comme neufs après deux nuits "en sauvage".

Dans la journée nous allons entrer en France.

Pour le dernier jour en Espagne  on s'offre un petit resto.
Les Pyrénées .

Nous voici de retour en France.

Le carnet de voyage ne s'arrête pas pour autant. Sur plus d'un millier de photos, il en reste quelques unes d'amusantes ou intéressantes à montrer. Et puis un bref bilan.

👋

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L'étape sera courte. Nous voulons explorer la zone, y repérer des campings agréables pour pratiquer le tandem durant l'hiver.

Nous franchissons les montagnes entre Cartagène et Murcia vers la Manga.

On s'éloigne des côtes cartagénoises.
Et ça grimpe. 

Au sud d'Alicante nous découvrons une grande et belle plaine, bien organisée pour le tourisme. Pistes cyclables partout. Joggers et joggeuses aux tenues flashy. Skates, trottinettes. Grande animation aux terrasses des bars et restaurants. Une mini Californie.

L'aménagement est grandiose. 
Aménagements parfaits, aérés, élégants.

Nous ne roulons pas dans l'eau comme Waze pourrait le faire croire. Mais dans une lagune de marais salans.

L'eau très salée héberge de petites crevettes roses que mangent les flamants qui se teintent eux-même de rose. 
Le flamant, emblème de la région. 
Signalisation adaptée.

Rencontre avec une drôle de voiture minuscule d'un ccariste allemand. Etonnement elle est contruite en France par SECMA. Carrosserie plastique, 400 kg. Moteur de moto 500 cc. 110 km/h. 12.000 € chez un vendeur de ccar vers Frankfort. Jamais vue en France son pays d'origine !

Elle peut être recouverte d'une toile en cas de pluie . Une moto Harley ou Honda Goldwing pèsent autant et coûtent le double !

Nous arrivons vers Benidorm.

Nous suivons des campings. Partout la même réponse : "COMPLET" 🤬. En fait ils ne prennent que les clients ayant réservé pour une longue période. Fini pour les ccars de passage. Nous dormirons à Benissa vers Calpe dans une zone artisanale sous des caméras de surveillance, à côté d'allemands. Au final c'est l'Espagne qui perd des recettes touristiques.

Au Maroc deux fois (Oualidia et Ounagha) nous sommes arrivés tardivement dans des campings complets. Chaque fois le gérant nous a trouvé une petite place pour la nuit, branchant notre électricité sur les prises de ses propre bâtiments. Comportement exclusivement mercantile en Espagne ou bien gestion à contact humain au Maroc " On ne laisse pas un client dehors" nous dit la jeune fille de l'accueil.

Comme ici à Ounagha. Un petit coin étroit vers l'entrée pour la nuit, mais on est accueillis 🙂. On reviendra ! 

Merci les Marocains de votre accueil bienveillant. 👍.

Une leçon pour l'Espagne.

👋

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Moto chargée la veille sur sa remorque. Antenne démontée tranquilement après les QSO du matin. Vidanges et pleins faits. C'est seulement vers 11 h que nous quittons l'aire de ccars de Pujaire. Il fait déjà 18°. 160 km annoncés au GPS vers Mazzarròn. La route s'annonce cool.

Oui mais on veut suivre la côte au plus près et la dame dans la boite du GPS veut nous faire prendre l'AP7, certes rapide et gratuite, mais inutile pour nous nous qui ne voulons voir que le plus beau.

Du beau il y en a... 
... Du moins beau aussi. La folie immobilière a laissé des chantiers abandonnés qui défigurent le littoral.
Gardons en mémoire cette belle côte sauvage qui devait être bien dangereuse pour les navigateurs. 

Vers Mojàcar la route voudrait nous faire croire que nous sommes dans les Alpes. Cette route est une pépite 👍.

Non ce n'est pas la Alpenstras entre Bavière et Tyrol.
N'est-elle pas magnifique... Roger, Christiane et leur Harley vont rêver ! 
Vers le sommet elle est construite sur pilotis. 
Ouf... enfin le col...  diraient Pierrette et Roland sur leur tandem, eux qui ont cyclé dans cette région !
Allez... Encore une fois 😍

A l'approche de Mazzarròn je suis en radio avec Gilles RBD. Il me parle d'une mine abandonnée qui serait à visiter. Tout en parlant à la radio on cherche des indices de cette mine que Gilles ne peut situer... Et puis ...

Au détour d'un virage des roches teintées de mauve ... tiens donc ... quelle géologie particulière ... ! ?
... puis sur un flanc de montagne les ruines d'un site minier. 

Comme Gilles n'a pas pu nous indiquer si c'était de l'or ou du plomb, nous n'avons pas fait le détour. Une autre année peut-être si il nous accompagne avec une pioche 😄.

La galère des campings commence. Trois arrêts-visites, trois refus. Complets 🤬. Impossible. Pourtant ils sont chers. 35 à 50 € la nuit et pour l'un d'eux l'électricité est en plus. Alors nous faisons comme beaucoup d'autres. Nous nous posons sur un grand terrain vague. Nous ne sommes une bonne soixantaine.

Des campings cars dans tous les sens par paquets. 

Nous apprécions à sa juste valeur la batterie lithium (merci Michel) qui alimente le frigo ; nous éclaire et nous permet de regarder la TV. Pas envie de nous promener dans ce parking morne et sombre où les ccaristes ne discutent pas entre eux, contrairement aux campings où les gens font la balade du soir et discutent avec leurs voisins.

Cette inactivité des autres nous permet de bien dormir de bonne heure sans un bruit.

La mer devant nous au réveil nous réconciliera avec le lieu.

👋

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Ces trois jours nous ont permis de bien nous balader en moto et de découvrir le parc.

Il nous a fallu improviser, faute de carte routière détaillée. 
En haut d'une côte impressionnante, nous découvrons le phare de Cabo de Gata où la route s'arrête. Demi-tour.
Nous avons aussi découvert de beaux villages. 
Avec des menus tout compris à prix contenu.
Des routes agréables. 
Des petits patios charmants. 
Le plaisir s'assoir pour contempler paisiblement le bleu profond de la Méditerranée.

Reposants et agréables ces trois jours. Mais il y a tant à voir encore. Demain poursuite de notre découverte sur le chemin du retour.

👋

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Trois jours de pause à Cabo de Gata. La moto descendue de sa remorque prend la route. Le mât et l'antenne filaire sont hissés.

Radio et moto prêtes. Tout est OK  pour une pause agréable.

Le parc naturel de Cabo de Gata offre des côtes sauvages de toute beauté.

La moto se prête bien à la découverte de toutes ces petites routes.
Une côte sauvage de toute beauté. 
Une végétation de désert. 
La sécheresse est palpable. 
Un style typiquement "Espagne de carte postale". 
Oui vraiment. Carte postale !
La route des pirates. 
Route du cinema sur les sites de tournage des westerns de Sergio Leone.

Le matin il fait frais, 10/12°. On est devenus exigeants sur la méteo après le Maroc. Nous en prenons consciene quand un matin, consultant nos caméras de surveillance, nous voyons notre pelouse blanchie de neige à la maison.

Ici il fait 17° à 10h. Nous nous préparons à partir en moto...

Profitons de ce printemps avant l'heure que nous offre ce voyage.

Ne nous précipitons pas trop pour rentrer. ❄️🥶.

👋

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Publié le 4 mars 2024

Déja le mois de mars ! Nous avons quitté la maison le 13 janvier et sommes entrés au Maroc le 18. D'ici une dizaine de jours nous serons de retour. L'Espagne est belle. Ne précipitons pas les choses.

Nous avons volontairement ignoré l'autoroute, pourtant gratuite, pour suivre la route 340 A qui longe la côte. Une merveille qu'il faudrait faire en moto ou en vélo.

La neige de la Sierra Nevada nous domine. Contraste avec les palmiers qui nous entourent.

Moins beau cette mer de serres qui génère dans cette région une importante économie agricole.

La côte andalouse, une miette de bonheur qui se déguste lentement.

👋

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La veille du départ Hassan vient au camping avec sa Goldwing nous saluer.

Il fait nuit quand Hassan passe nous dire un ultime au-revoir au camping.

Le ferry appareille à 10 h. Départ 6 heures pour être au port à 9 h.

Le jour se lève quand nous filons sur l'autoroute.

Coupon d'embarquement. Visa de sortie de la police. Il ne reste que la douane. Rien à déclarer. Mais...

La douane passe tous les véhicules au scanner. Longue file d'attente...  Notre équipage scanné.

Il sera un peu plus de 10 heures quand nous serons au quai d'embarquement. Pas grave on n'a jamais vu un ferry partir à l'heure... Nous arrivons au quai.... Stupeur notre bateau prend le large 🤬.

Trop tard, il part sans nous. Nous nous retrouvons  seul véhicule face au quai... grande solitude 😵‍💫.

Heureusement le billet est "open", donc sans date ni horaire. Il faut attendre le suivant qui sera à 16 heures. Bah, on est en vacances, non ? Surprise vers 12 h on voit arriver un navire Balearia.

Une apparition ? Un mirage ? 

On se renseigne. Il est en supplément pour les camions qui exportent fruits et légumes du Maroc vers l'Europe. Le temps du déchargement...

Laissons descendre et nous serons les premiers a monter à bord. 

Ironie il partira avec 1 heure 1/2 de rerard. Pourquoi celui de ce matin est, LUI, parti pile à l'heure ? Peut-être pour que nous ayons une anecdote à raconter 😄😄😄.

Le détroit de Gibraltar vu côté Maroc... 
... et vu du côté de Gibraltar avec son célèbre rocher. 

Formalités d'entrée en Espagne vite expédiées pour nous Européens. Et on prend la route le long de la côte méditérranéenne Andalouse.

Côte andalouse photogénique.
Beau coucher de soleil. 

La nuit arrive. Nous avons parcouru 240 km ce matin depuis Kenitra au port de Tanger-Med par autoroute. Nous en ferons autant une fois débarqués en Espagne. Egalement sur autoroute, mais gratuite en Espagne 🙂. Nous arriverons à Motril en soirée. Pas la peine de chercher un camping. Nous dormons sur une belle place. Bien pavée et éclairée sous les immenses palmiers qui gémiront toute la nuit sous un vent violent.

Le lendemain matin réveil Andalous 

Nous envisageons de remonter tranquillement en nous arrêtant un peu en Espagne pour visiter en moto.

👋

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Deux jours au camping de Mehdya-plage pour reconditionnement et au-revoirs.

Le matin Hassan nous conduit à une station de lavage pour enlever la latérite rouge.

Lavage complet tout ensemble. Fourgon, remorque et moto. 
 même sur la remorque Hassan essaie la Rebel. Trop basse pour lui. Il est mieux sur sa Goldwing.
Le fort de Mehdya. 
Mehdya. 

La soirée se passe dans un restaurant typique. Mieux que nature.

La famille d'Hassan. Sa femme Karima et leurs deux garçons. 
Lavage des mains selon la tradition.
Un décor somptueux. 
Entrée à trois étages. (comme la tour Eiffel)
 une viande mijotée dans un pot de  terre,  cuite longuement dans de la braise. Traditionnel et succulent.
Dessert libanais. 

Que voila une soirée exceptionnelle. Il faudra digérer une bonne partie de la nuit. Merci Karima et Hassan.

Demain ce sera le ferry à Tanger. Toutes les bonnes choses ont une fin... Pour mieux revenir.

👋

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Après la montagne des singes, nous retournons au camping de Mehdya près de Kenitra. Dernier lieu de séjour avant de rejoindre le ferry au port de TangerMed pour la traversée vers l'Espagne.

Nous prenons notre temps à Ifrane. Il est 11 heures et pour nous venger du givre du matin nous prenons un petit déjeuner. L'heure peut paraître bien tardive, mais c'est d'usage. Les gens autour de nous prennent aussi un petit déjeuner.

Le p'tit dej marocain est en fait un petit repas. 

A Ifrane les maisons sont plus alpines que maghébines.

Des toits en tuiles rouges ...
... Très pentus. Il est vrai que parfois il y a des chutes de neige.
Un collège. On ne se croirait pas au Maroc. 
Des cigognes partout ...
... les champs sont envahis par ces cigognes qui se nourrissent. 

On descend sur Meknes. La région est spécialisée dans la production des oignons.

Les oignons ramassés sont stockés en attendant leur transport dans des tas allongés, comme les ensilages d'herbe chez nous.
Des domaines viticoles. Oui  ! On produit du vin en terre d'islam.
Il pleut durant 2 heures. Les routes sont innondées.  

Nous retrouvons le sec à une vingtaine de km de la côte Atlantique. Installation au camping de Mehdya-plage quelques jours pour dire au-revoir aux amis marocains.

👋

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Après le roman photo de "la Montagne des singes". Voici le film 😁.

Les vidéos sont malheureusement limitées à 3 par le site vimeo où elles sont hébergées.

Macaques et Pascale 1 
Macaques et Pascale 2 
Macaques et Pascale 3 

Toujours amusants.

🦧🦧🦧

👋

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"La montagne des singes" ce pourrait-être un titre de film. Pascale serait l'actrice...

Mais commençons par le début.

C'est le givre qui nous cueille au lever du jour. 2°C. Brrr. 

La barrière de neige d'hier avait bien annoncé le climat. La région est rude. Même au camping pour prendre une douche il faut attendre que l'eau chauffe.

Même les touristes doivent vivre à la mode berbère 😁 .

Pas le temps d'attendre. Au moins les singes nous reconnaîtront à notre odeur.

En route nous voyons plein de cerisiers en fleur.

Tout est en fleur malgré le rude climat  

Près de la forêt nous stationnons et partons à pieds, sac au dos. Important le sac. Il transporte les friandises pour nos amis les singes au comportement si humain. Si nous n'avons rien vu, nous sommes pourtant repérés. Un, trois, cinq puis une bonne douzaine de macaques berbères converge. D'abord timides ils s'enhardisent. Tenant nos pantalons jusqu'à l'obtention de quelque chose.

Le roman-photo "La montagne des singes" commence.

"Tu n'as rien pour moi ? "
"Non je n'ai rien". "Fais un effort. Tu as bien quelque-chose... "
"Avec mes copains on ne te lachera pas."
"J'avais raison, ton sac est plein."
"Donne au moins au petit."
"C'est bien."
"Regarde Pascale je sais épelucher les mandarines. Comme Ninon 💞. "

Il y a des vidéos amusantes. Il faut que je trouve le moyen de les partager sur ce carnet de voyage.

Demain peut-être... inch'Allah.

👋

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5° seulement ce matin à Ouzoud... et nous allons continuer de monter aujourd'hui. La carte routière est pliée on se laisse guider par Waze qui propose un itinéraire un peu détourné mais si beau.

Voila un tracé qui promet du beau. Pas grave si on arrive un peu tard à Azrou. 

On est à 1.000 m et on continue de monter.

Azilal ville souvent isolée l'hiver que l'armée doit ravitailler.
Plus on monte plus c'est vert et cultivé. 
 Les fèves sont belles.
Les fonds de vallées sont bien verts. 
Les pentes couvertes d'oliviers et d'amandiers.

Très belle cette montagne qui est creusée par de profondes dépressions. La végétation présente parfois un aspect de maquis Corse, de garrigue cévenole ou bien d'oliveraies de Provence.

La garrigue 
L'oliveraie. 

Parfois c'est arride et pentu.

Tout d'un coup en haut d'un col sans nom que nous avons dû monter en première (25/30%) le clou du spectacle.

Plaine cultivée, montagnes arrides et neige sommitale sur le Mt Toubkak à plus de 4.000 m. Tout ça en une seule vue 🤩.
 nous restons en contemplation.

La route se poursuit. Notre van passe ses 50.000 km dans le douar de Taounza où a lieu le souk hebdomadaire.

Tounza, le souk et au premier plan le parking (à ânes 😁).
Ceux-là rentent chez eux avec leurs empelettes. 
Un coup de main à celui-la. Ma caisse à outils s'est avérée bien utile. 

Nous continuons notre route dans cette terre intensément ocre et chaude.

Chaleur de la terre ocre... 
... douar dans son écrin de verdure. 

Arrivés à Azrou nous entrons dans un autre Maroc. Celui de la haute montagne froide. Décidément le Maroc est bien varié.

La signalisation ne trompe pas 🥶

On en fera l'expérience cette nuit. ❄️.

Une bonne couverture... à demain. Brrrr !

👋

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Publié le 26 février 2024

Deuxième jour dans le mignon camping Zebra d'Ouzoud.

Ĺa région est très contrastée.

Parfois sèche et minérale. 
Parfois couverte de forêt occupée par les singes macaques berbéres.
Site touristique fréquenté par les étrangers isolés (comme nous), les marocains et au milieu de journée par les bus des groupes.

Nous avons de la chance, il y a de l'eau. Pierrette tu avais raison, on voit que vous avez silloné le pays en tandem. Après l'hiver il n'y en aura plus.

On arrive par le haut plateau.

110 m de chute en 3 paliers pour l'oued Tissakht. Il reste quelques moulins à huile. Des oliviers, amandiers, figuiers et caroubiers.

Voyons les photos.

Beaucoup de touristes attendus dans les nombreux restaurants. 
Les singes macaques sont sauvages mais habitués aux touristes. 
Ils quémandent la nourriture aux touristes. Pascale donne quelques cacahuètes. 
Un site spectaculaire. 110  de haut. 
Au pied un minuscule plan d'eau avec des radeaux qui emmènent les touristes...
... qui profitent de la fraîcheur des embruns. 
Des stands vous font des jus de fruits très frais. 
Tout celà est piétonnier. Les transports se font avec des ânes. Y compris les matériaux de construction. Seau "recueil crottin".
Il faudra remonter les 654 escaliers sauf erreur de notre comptage.

Lente et fatiguante remontée. Certes c'est haut. Mais surtout aucune marche n'est de la même hauteur et longueur. Trébuchages garantis. Des âniers à mi-hauteur prennent à cheval, contre quelques Dh, les touristes fatigués.

Nous nous retounons pour voir la pente. Ouf, nous voici en haut. 

Le Maroc organise son tourisme. Les prix sont corrects. Pas d'arnaque. Fini les faux guides agaçants et collants. Commerçants qui hèllent le touriste mais qui n'insistent pas trop. Nous avons apprécié de visiter sereinement.

Juste ce qu'il faut de folklore. 

Notre première visite au Maroc remonte à 1998, précisément à Marrakech, pas très loin. Nous n'étions jamais venus aux cascades d'Ouzoud. Notre erreur est réparée.

👋

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Publié le 25 février 2024

La nuit étape au camping Ferdaous de Marrakech nous a conduit à réfléchir à la suite. Allez... On va aux cascades d'Ouzoud. Site touristique que nous n'avons jamais visité. C'est à 150 km seulement.

Nous sortons de Marrakech par des quartiers périphériques neufs organisés pour le tourisme de luxe. De grandes villas dans des domaines clos sécurisés.

Des copropriétés sécurisées pour clients fortunés.
À côté des douars populaires et laborieux 

La province de Demnate entre Haut et Moyen Atlas bénéficie de plus de pluie. La végétation verte recouvre de plus en plus la terre rouge.

Le blé sort de terre. 
La verdure, le blé, profitent de l'ombrage des oliviers. 

Nous avons vu des cultures de pommes de terre ou de blé sous les arbres. Peut-être l'avenir pour s'adapter au changement climatique.

L'eau, nerf du développement agricole. Des pompes au moindre trou d'eau. 
Avec un tel pompage et distribution tous azimuts, il en faut de l'eau !
Pas d'électricité. Les moteurs des pompes fonctionnent au gaz.

Une agriculture qui emploie beaucoup de main-d'oeuvre.

Le réservoir de main d'oeuvre ne faiblit pas, comme ces femmes qui repiquent des oignons.

Ces emplois génèrent une grande activité.

Des 2 roues, taxis ou voitures dans tous les sens. 
La marche lente des ânes détonne ici.
De belles mosquées, bienvenues pour les cigognes qui hibernent.
Imposante entrée de Demnate. 

Nous voici à Ouzoud. Belle petite ville.

Des cyprès. Ce n'est pas la Toscane. La végétation pourrait être méditérranéene. Nous sommes à 1.000 m entre les montagnes.

Puis le camping Zebra.

Zébra, parce que les anciens proriétaires cachaient les traces de rouille de leur voiture par des traits de peinture. 

Il est chaleureux ce petit camping dans la montagne.

Une "tente-véranda"  avec des canapés. Cool pour lire. Ici les soirées sont fraîches.
La piscine et son WC tout mignon. 
A la nuit tombée boire le thé à la menthe au coin de la cheminée odorante, quel bonheur... une miette de plus à savourer.

Si cool et mignon ce camping. On repousse à demain la visite des cascades et des singes. On dormira là une seconde nuit.

Quel plaisir de pouvoir modifier le plan à tout instant pour profiter au maximum de l'instant.

"Carpe diem".

👋

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Publié le 24 février 2024

Nous allons traverser du sud vers le nord, tout l'ouest du Haut Atlas par la route nationale qui relie Agadir à Marrakech. 275 km.

La ville d'Agadir se développe. Le terrain de cette entreprise toute neuve continue d'être pâturé comme avant par chèvres et moutons.

Modernité et tradition cohabitent. 
Fini la plaine du Souss. Derniers beaux douars. On attaque la montagne. 
L'autoroute  -qui relie les deux villes-  taille dans la montagne tandis que notre nationale zigue-zague
Des virages, des virages dans la terre rouge. Quel beau panorama sauvage !
Certaines pentes sont fortes. 
Ce camion a rompu ses freins. Heureusement il a pu s'arrêter sur cette voie de secours. Ses pneus enlisés dans le gravier... Ouf !

Sur ces routes si un camion klaxone sans arrêt et se raproche derrière vous, écartez vous pour ne pas finir en tôle fine... ou finir votre voyage trop tôt 😇.

Un mécanicien est bien annoncé.. dur, dur pour nos véhicules bardés d'électronique. 

Le Haut Atlas est le château d'eau du Maroc...

Soucis...

Voyez le niveau le l'eau comparativement au mur. On est en fin d'hiver. Bientôt il n'y aura plus de grandes pluies. La neige sur le Mont Toubkal (4.100 m) c'est bientôt terminé... Soucis vraiment. 🥵.

No comment 
Oued complètement à sec...
Ou un filet d'eau eu égard à la largeur du lit en cas de forte pluie.
Pourtant des familles vivent ici. Nous sommes dans la zône où a eu lieu le tremblement de terre 
Routes et paysages sont époustouflants. Au loin les sommets à 4.000 m.

On comprend pourquoi, dans ces montagnes, il a été si difficile d'accéder à certains villages détruits lors du tremblement de terre.

Vers 18 heures nous arrivons à Marrakech. Nous évitons le centre-ville embouteillé pour arriver directement route de Casa au camping Ferdaous. On est déja sortis de la ville.

La gare routière de Marrakech. 

Demain la route sera longue dans le Moyen Atlas. 320 ou 490 km selon où on pourra dormir... A moins que nous ne changions d'idée...

👋

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Aujourd'hui journée de transition en vue du départ demain matin. Grande lessive, vidange k7, recomplètement eau propre, provision d'eau en bouteilles pour boire, moto sur la remorque prête à atteler demain matin. Après le QSO 60 m démontage de l'aérien... Ouf.

On a fait des courses dans la ville de Jean-Pierre. Sidi Bibi. Quelques photos de la vie courante.

LES TAXIS

Une forte partie de la population ne possède pas de voiture. Les gens ont recours aux taxis. Il y en a 3 types au Maroc.

PETIT TAXI. Reste dans la ville. 3 passagers maxi. Chaque ville a une couleur.  On traverse Agadir pour 100 Dh. (10€).
GRAND TAXI. Collectif pour 6 passagers. Ils sortent des villes. Tiznit à Agadir 90 km. 1 place 100 Dh (10 €)
TAXI-COLIS.  Pour les particuliers qui ont des charges à transporter. Achat de sofa, de lit, gazinière... peu onéreux.

Les taxis sont aussi beaucoup utilisés par les touristes. Il y a quelques années à 2 couples nous avons loué un taxi en privatif pour une excurtion d'une centaine de km pour une journée. 500 Dh (50 €). Excellente alternative à la location de voiture.

Le transport vers le bled se fait à la débrouille pour des gens peu argentés... on transporte tout. Personnes, objets, animaux.
... le voyage doit être rentabilisé. Les petits salaires sont de 300 €. Le litre de GO à 1.30 €. 

IMAGES DE LA RUE.

Même sans savoir lire on comprend ce qu'il vend.
Les femmes s'intéressent aux instruments de cuisine. 
La "maison des jeunes" 


Les quelques vaches d'une famille restent à l'étable. Il faut chaque jour trouver du fourage.
Les chifonniers contribuent au recyclage et à la propreté.
Marchand ambulant se rendant vers ses points de vente. L'âne, économique, sert toujours.
Le transport. Nerf de l'économie. Beaucoup de camions de moyen tonnage bien chargés.
 Des boutiques souvent exigües qui débordent de marchandises colorées. Les prix se discutent un peu.
Quel peut donc être l'usage de ces demi-sphères de ciment colorées avec une poignée ? 
... à la même chose que la bouteille plastique = éviter les remontées d'odeurs. 
Des fleurs en plein hiver. 
Et cette explosion de couleur. 

Au moment où nous allons débuter notre remontée vers le Nord, ces images belles, parfois cocasses, sont l'illustration d'un mode de vie qui s'adapte a son environnement parfois dur. Nous mesurons les évolutions de plus en plus rapides de ce pays qui déja ne ressemble plus à ce que nous avions connu il y a 26 ans. Espérons que la gentillesse, le sens de l'accueil et le sourire des gens perdurera.

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Christian Bacquet que nous connaissons du tandem est aussi en ccar au Maroc. Il nous fait savoir qu'il va visiter le bel agadir réhabilité d'Inoumar. Inconnu de nous... on y va.

C'est parti 👍
Une soixantaine de km. Nous y voici. 

La piste a été goudronnée il y a quelques années. Des spécialistes de l'histoire sont passés. Les villageois on pris conscience de la valeur de leur patrimoine. Un projet de réhabilitation ; on en parle ; des amateurs éclairés et petit à petit des touristes. Pas encore très connu. Il est temps de découvrir Inoumar et son agadir.


1850  ou 1650 selon le guide ? 

Il était une fois Hamou Oulyazid chef de la tribu Idouska Izdar. Par dahir (décrêt) du Sultan il acquiert un pouvoir officiel pour administrer la région. Il unit, fortifie et construit un agadir (grenier collectif fortifié).

Le vieux village. Point de départ du chemin (1 km) vers l'agadir. 
Beaucoup de vestiges. 
L'étanchéité du toit en terre battue. Les escaliers en pierres décalées. Tout est fait avec les matériaux trouvés sur place.
Plutôt qu'un balisage, un sentier empierré. 
L'aire de battage où le blé était foulé pour séparer grains et paille.
Lézards, serpents et scorpions. Les habitants de ces pierriers ultra-secs. Eviter les nu-pieds 🤬.
On découvre l'agadir du dessus. A mi-pente vers l'oued.  Invisible depuis le village.
Thé d'accueil. 50 Dh/personne pour l'association. Nous reviendrons voir l'amélioration que nous avons financée. 😁
 3 "ruelles" bordées de greniers. Un pour chaque famille.
Au fond pour les récoltes. Au premier plan pour les bijoux et valeurs.
2 cadenas. Pour frères méfiants. L'un ne peut ouvrir sans l'autre ! 
Les actes de mariage ou des accords écrits sur bois ou papier "roulé-protégé" dans un bambou. Des biens précieux.
A quelques minutes près nous croisons enfin Christian qui repart vers l'oued en contre-bas. Oued tout assèché.
Retour par des routes peu encombrées.
Un troupeau de chèvres...  Elles raffolent des fruits d'arganier et sont de très bonnes grimpeuses pour faire un bon repas.
"Excusez nous du dérangement en plein repas. On s'en va " . 😁

Ce mixte de moto et de marche à pieds est bien agréable. Retour au rythme de la balade dans la douceur (26°) de cette fin d'après-midi.

Un sage a dit "Le bonheur est un festin de miettes". Nous dégustons cette miette !

👋

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Publié le 21 février 2024

Ce lundi moto. Direction Tiznit pour les achats de souvenirs... ça sent la remontée prochaine vers le Nord.

On stationne la Rebel un peu au hasard.

Un établissement neuf et moderne franchisé que généralement nous ne fréquentons pas. Grands sourires des jeunes serveurs qui nous disent jeter un oeil sur notre moto. Sympas... du coup on s'attable, histoire de remercier. Jus d'orange.

Il est 13h. "Vous avez une carte ? "

Et nous voila à manger. Un mixe de traditionnel et de moderne. La clientèle jeune vient en trottinette électrique. Nous on se régale et quelle hygiéne. La franchise impose des normes. Les prix restent locaux.

La crèpe au chocolat à 25 Dh (2,5€). MiamMiam.

CAMPAGNE DE RECRUTEMENT DE SAISONNIERS AGRICOLES POUR LA FRANCE.

Balade en ville. On apprend qu'il y a une grande réunion pubique pour recruter des marocains en contrat de 6 mois pour les récoltes en France où la main d'oeuvre fait défaut.

Les contrats. Malheureusement nous ne lisons pas l'arabe. 

Les salaires sont français. Soit 5 fois ce que gagnerait ici la même personne. Ce soir nous regardons les infos à la TV. Il est question des manifs de paysans et du salon de l'agriculture...

Comme quoi la curiosité de touristes au Maroc et actualité française se télescopent.

Mais il est temps de nous occuper des cadeaux-souvenirs à la famille.

Le mot souk prend tout son sens. 

Il faut parfois payer aussi de sa personne et faire des essais avec photos pour que la bénéficiaire choisisse la couleur.

Ce soir je serai avec une femme nouvelle 😄...
... Pour cet évenement il me faut des babouches neuves !

Trop belle(s). Ce soir je vais me coucher avec elle(s). Choisissez entre le pluriel des babouches ou le singulier pour Pascale 😄... Peut-être avec les deux. 😁.

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Direction Agadir en moto pour rejoindre Kader avec qui on va manger. C'est l'occasion pour Pascale de tester le nouveau dosseret.

Premier essai du dosseret. 

C'est validé. Grâce à la grande largeur tout le dos est maintenu. Fini cette sensation de coup de poing au milieu de la colone vertébrale à chaque choc. Il restera à faire légèrement creuser l'assise par le sellier qui l'a faite en France.

Au long de la route toujours les vendeurs d'oranges.

Le vitamines ne font pas défaut. 

A Agadir la Rebel a trouvé sa place à l'ombre du cinéma Sahara. Un symbole.

Repas avec Kader au resto préféré de Jbilou, chez les berbères Ibtissam.

Deux rencontres... 

Toujours des découvertes. Une avignonaise rencontrée à Bouizakarne nous reconnaît. Elle est là en attente de son avion pour ce soir. En discutant nous découvrons qu'elle est la nièce de Claude Chabran qui vadrouillait en vélo dans les années 80 et qui partcipait à toutes les manifestations cyclotouristes et cyclo-camping. Nous avons souvent roulé avec lui. Le monde est bien petit !

La Rebel attire les jeunes qui nous interpellent (tu te souviens Roger. "Harley, Harley").

Kader ne résiste pas.

Ça le change de sa Motobécane orange. 

Journée cool et sympa. Retour à notre confortable camp de base.

Yallah (en avant)  ! 
Le repos de la rebel. 

Demain Tiznit en moto. A achat des babouches pour ceux qui en ont souhaités.

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Publié le 19 février 2024

VENDREDI 16.02.24

Journée de récupération. Nous ne sommes plus tout jeunes 🥱.

Grande lessive. Vive la machine à laver du camping. Couscous au restaurant sur place. Réparation de l'antenne.

Lever de soleil et bricolage. Ça va re-fontionner sur les bandes basses, notamment le 60 m. 

Ici la température est plus agréable. 15° la nuit. 25/28° l'après midi.

SAMEDI17.02.24. On récupère la moto à Agadir.

En passant devant toutes les stations de la RN1, lavage du fourgon. Que de sable évacué.

Une bascule de pesage. Si on vérifiait notre surcharge ?

3.470 kg nous deux à bord. On a même 30 kg de marge. Excellent 👍

Voilà un mois que nous sommes au Maroc. Nos cartes SIM expirent à 30 jours. Il nous reste du data. On en reprend 50 Dh (5€) chacun. 10 Go valables 1 mois. Sans se restreindre il nous en restera beaucoup. Très abordable.

On retrouve la Rebel bien lavée. Même les pneus sont revenus comme neufs grâce à un produit spécifique. Et surtout Pascale découvre son dosseret.

Avant et maintenant 👍

Coût 500 Dh (50 €). Le sellier a reproduit les mêmes surpiqures que la selle. Beau dosseret. Reste à valider le confort par la passagère.

Essaïd a fait du bon travail. Rappelez-vous c'est le mécanicien, motard qui a construit sa propre caravane qu'on avait rencontré il y a une quinzaine de jours.

Essaïd devant son garage. 

Mission accomplie. Retour moto sur la remorque au camp de base le camping Palmeraie de Tifnit.

Demain essai pour le confort de Pascale.

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En sortant de sa zone de confort on vit des expériences enrichissantes. Mais il nous faut revenir vers le monde traditionnel.

Le petit déjeuner est à l'égal du repas d'hier soir : crèpes françaises, msemen marocaines, petites brioches, vrai beure, confitures diverses, jus d'orange. Tout ça sur nape brodée dans ce désert de pierres.

Bien repus, à nous l'affreuse piste à la vitesse d'un marcheur 🥵. Waze nous fait prendre une autre piste. Elle n'est pas mieux et plus longue.

4 km/h Waze pour éviter de démonter le fourgon... on n'est pas arrivés !

Le GPS dit que nous sommes sur la P1300 avec un panneau de danger qu'elle mérite bien. Voir à travers le parebrise de la photo dessus.

Parfois un lit de gravier 
Parfois de la boue séchée. Heureusement qu'il n'a pas plu, auquel cas on restait bloqués sur place.
Au loin on aperçois des maisons, le goudron ?
Village quasi abandonné. La piste continue.
Le goudron au loin. 

Il y a des kilomètres qui comptent plus que d'autres.

Dernières difficultés. 
Ouf du goudron 👍
Le danger vient d'ailleurs. 

Après cette semaine dans les zones profondes du Sud nous retrouvons avec plaisir notre confortable base arrière au camping "la palmeraie de Tinit". Dès stationnés direction la douche et au lit. Demain matin grande lessive. On ira récupérer la moto.

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Le lieu est exceptionnel. Les personne qui le fréquentent également. Nous avons sejourné avec deux aventuriers du deux roues

Franco PICCO, légende du Paris Dakar moto depuis 39 ans.

La légende... 

39 années de participation. 3 podiums en moto. 2 fois second en 88 et 89 pilote officiel Yamaha. 6° en quad en 2016. En 2023 à 67 ans il participe encore pour le plaisir sur moto Fantic. Il fut aussi vainqueur du rallye des Pharaons.

Franco PICCO en Tshirt bleu. 

Il est à Bou Jerif comme formateur du groupe italien en buggies. Pascale a pu discuter dans sa langue maternelle. Bou Jerif sert de base vie pour la préparation au Dakar tant les pistes aux environs sont sélectives. On en reverra l'an prochain à la TV sur le célèbre rallye.

Pour en savoir plus sur Franco, voir sur "puregprace.com" l'article "Legende de Franco Picco Dakar".


Le second personnage est Lolo COCHET.

Laurent COCHET = l'impossible est à portée de main ou plutôt de pneus.

Journaliste moto il est spécialiste des raids incroyables réalisés sans assistance. Par exemple "Kap2Cap" : du Cap Nord au Cap en Afrique du Sud ; ou bien "7 déserts en Honda 750".

Depuis des années je suis assiduement ses vidéos sur le net. Son raid que je préfère "On a franchi la porte de nos rêves Paris Dakar en off road" avec un copain en 2019 sur deux vieilles Honda Transalp 600. Beaucoup d'humour, de l'aventure et de la débrouillardise face aux imprévus et aléas. Des vidéos très pro.

Cette fois-ci il renouvelle Paris Dakar seul sur une vieille Yamaha monocylindre 100 cm3. 2 temps, freins à tambour, carburateur... des technologies oubliées. Un challenge comme il les aime ! La vidéo qu'il en pubiera sera sûrement passionnante.

Paris Dakar sur une vieille bécane de petite cylindrée, légère, réparable, bardée de 4 caméras. La caméra 360° à gauche du phare.

C'est un grand plaisir de les rencontrer et échanger sur leurs expériences avec ces personnages, aventuriers hors du commun.

Dans un tel lieu on ne peut rencontrer que de tels gens 🤩.

Ils étaient d'ailleurs les seuls clients logés... Outre un fourgon isolé venu en ce lieu insolite pour une St Valentin originale.

Incroyable rencontre. Ça valait le coup de venir à Bou Jerif . Gilles F1RBD tu aurais apprécié.

Un grand voyageur disait que le plus important est de savoir s'arrêter. Il a bien raison. Nous venons d'en faire l'expérience. 👍.

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Publié le 16 février 2024

Fort Bou Jerif est au bout du monde mais il existe deux deux sites voisins. Le premier est le "relais 4x4", le second est le "fort militaire historique".

Commençons par le vieux fort historique de Bou Jerif.

Au bout du bout de la piste au-dessus de l'oued Noune. 

Construit en 1935. Il fut abandonné à la fin du protectorat français en 1956. Il tombe en ruine. Une émotion palpable plane dans ce lieu en imaginant la vie spartiate de la garnison de 200 hommes.

Le bàtiment du haut de la colline. 
L'entrée qui était barrée par deux poteaux horizontaux. 
L'intérieur.
La fosse d'entretien des véhicules d'avant guerre.... Il y a même des survivants. 😆
Le grand bâtiment du bas où logeait probablement la troupe. 

Le relais 4x4

Son allure de forteresse trompe le visiteur qui se croit au Fort Bou Jerif. 

Premier au bout de la piste. Bâtiments en pierres. Le visiteur non averti peut penser que c'est le fort. Non. Profitant de la notoriété du lieu, de l'isolement et d'un environnement propice ce relais avec quelques chambres et un restaurant qui fait des miracles compte tenu de l'isolement accueille des motards et des 4x4 pour de courts séjours. Les batteries des panneau solaires ne tiennent que jusqu'à minuit.

Arriver ici avec notre fourgon a été une rude épreuve. 🥵. Mais ça vaut le coup.

Il faut attirer les clients des séjours 4x4 qui paient le prix fort. C'est joli. 
Un groupe de 10 italiens en buggies. 
Pour une soirée romantique... comme une Saint Valentin 👍
Sur le grand parking un seul ccar !  JP avait raison. Venir ici sans 4x4 ça se mérite.
Les occupants de la préhistoire.  je parle du poisson 😆.

Dans un tel lieu on ne peut rencontrer que des personnages exceptionnels... Demain la suite. 👋.

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Publié le 14 février 2024

Nous séjournons au Maroc chaque année depuis 1998. 26 ans ! Près de 1.000 jours à circuler en tous sens. Nous recherchons de nouveaux lieux. Les gorges d'Ait Mansour sont magnifiques mais nous y sommes allés tant de fois. Le cañon de la R107 est stupéfiant, mais on connaît. On a donc décidé de ne pas prioriser la route mais le lieu d'arrivée. Yallah ! (En avant !).

On quitte l'Arganier d'Ammelne.

Bel établissement au prix d'ami. 

On traverse Tafraout qu'on connaît bien. La tribu locale les "Chleu" a l'âme commerçante. De nombreux tenanciers d'épiceries en France en seraient issus.

Les femmes de la tribu berbère locale les "Chleu" sont habillées de noir. Souvent avec de belles bordures rouges ou blanches.
La palmeraie, ou ce qu'il en reste. Envahie par les ccars sauvages... où vident-ils leurs cassettes et eau grise ?
Les amoncellements de blocs de grès rose. La signature visuelle de Tafraout. 
Beau, n'est-ce pas ? 

Il a plu vendredi passé. Aussitôt les fellahs (paysans) se sont mis à labourer et semer. Quand arrivera la prochaine pluie ? Pas de temps à perdre avant que tout ne sèche.

De petits champs cultivés à l'araire. 
Il subsiste des flaques. La semence poussera au moins en partie.
Une promesse de nourriture et de revenu en vendant le surplus. 
Les villages montrent une certaine aisance. 
Les maisons sont bien entretenues. 
Les mosquées sont grandes et belles. Avec des panneaux solaires.
Le bel hôtel  4* du col de Kerdous  perché comme un nid d'aigle que nous surplombons...
... pour un pique-nique avec un panorama splendide... ça aide la digestion 😄
Au loin à droite la route du col qui descend vers Tiznit.

Arrivés dans la plaine à Bouizakarme direction le camping de Timougba (hospitalité en berbère) situé au milieu de rien, au bout d'une piste.

Au bout d'une piste, au milieu de rien.

L'eau est fournie par un forage. La pompe est alimentée par des panneaux solaires. La douche chaude par des bouteilles de gaz. Le réseau électrique n'arrive pas ici. Les ccars doivent étre autonomes. Certes c'est minimaliste mais quelle chaleur humaine. On ne vient pas ici par hasard.

Vers 18 heures, en plein air, Lhacene met en place une table et des chaises tout autour. Il fait le tour des ccars et nous invite au thé. Très discret, voire timide, notre hôte tourne pour servir le thé et quelques gâteaux. Les gens petit à petit se dérident et font connaissance. Ainsi nait la convivialité. Nous en avions entendu parler ; nous voulions le découvrir. Une belle soirée partagée aussi avec les copains du 60 m radio. Pas d'électrcité pas de parasites.

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Publié le 15 février 2024

C'est la St Valentin on va aller dans un lieu spécial.

Le matin le plus chaud jusqu'à présent et un beau lever de soleil.

20• alors que le soleil est à peine levé. Il va faire chaud aujourd"hui.

Pique-nique dans le van sur le parking de Marjane (Inno nous y avions dormi). Le lait concentré ne se trouve que dans les grandes surfaces). La température ne cesse de grimper. On est dans le sud.

Le moindre courant d'air fait du bien 
Le parking est envahi d'ànes en désherence

Nous avons remarqué un grand nombre d'ânes en groupes sans gardien ni licol. Il nous semble que ce sont des animaux abandonnés. Ne serait-ce pas un effet de la modernité en marche ? Voiture, triporteur chinois, mobylette et même parfois tracteur rendent cet animal historique inutile... abandon 😭. Heureusement il savent se nourrir seuls.

Après l'apprivosionnement et le retrait d'argent au DAB on quitte Guelmin surtout connue pour son souk aux dromadaites. On discute, je parle à la radio... Et on se trompe de route. Pas envie de faire demi-tour. On prend des routes incertaines mais dans de beaux paysages sauvages.

Dur de se repérer quand on quitte les grands axes. 
La beauté sauvage 
De pauvres villages qui se confondent avec la terre  dont sont faites les maisons.

Rencontre comme un mirage avec un cycliste espagnol vautré dans un fossé. On s'arrête. Il est à bout de force face au vent, la pente et la chaleur. Il traîne un chien mourant dans la remorque. Le second coure à côté du vélo. On lui offre réconfort et eau pétillante fraîche sortie de notre frigo. Parti de Grenade en décembre il doit rentrer à mi-mars pour reprendre son travail. Rencontre brève mais pleine d'empathie.

Finalement nous arrivons au bout du goudron. Fort Bou Gerif est bien devant nous mais il faudrait traverser la rivière Noune. Impossible sans 4x4. Demi-tour. 50 km de plus. Pas grave.

Nous re-voici sur la bonne route vers Plage Blanche. Notre destination est bien indiquée.

La température atteint son maxi tandis que je suis en QSO avec Roger sur 20 m. 

Plus que 9 km de piste cassante pour arriver à notre bout du monde.

Ia piste contunue à l'infini vers un horizon de néant.

Le fourgon vibre, gémit. On dirait qu'il se disloque. Pour éviter celà il faut rouler en 1°, voire 2°. 10 km/h maxi. On mettra près d'une heure pour ces 9 derniers km. Tu avais raison JP. Pour enfin atteindre le paradis que nous recherchons pour cette St Valentin originale. Nous voici arrivés. Tout ça pour cà !

Le néant 
Pas gènés par les voisins. La sérénité !

Drôle de lieu...

Oui mais à Fort Bou Gerif, au milieu de rien du tout, ça se mérite. Il y a aussi ça 🤩

Pastilla aux légumes et bière bien fraîche Casablanca. 
Tout ça sur nappe brodée et serviettes  en tissu. Couverts modernes et verres à pied. 
Serveurs stylés formés en école hôtelière. 

C'est le première fois que nous goûtons un tajine de fruits chauds sur fond caramelisé. Du grand art 💥.

Si vous avez vu le film "J'avais une ferme en Afrique" où Meryl Streep dîne à la chandelle en pleine brousse... C'est un peu celà.

Voilà une Saint Valentin extra ordinaire 💓.

C'est aussi tout un décor. La suite demain.

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Publié le 13 février 2024

Le tandem Lemercier reprend la route vers Icht.

Ils sont courageux. Les distances sont grandes entre les villages et les vélos peu respectés sur la route. 

Nous allons prendre un itinéraire nouvellement goudronné. Nous ne le regretterons pas.

80 km seulement pour Tafraout mais nous n'arriverons que durant l'après midi.

Cette ancienne piste élargie et presque toute goudronnée traverse des paysages quasi vierges.

Ne se croirait-on pas dans un parc américain ? 
Beaucoup d'arrêts pour les photos.
Une geologie de toutes les couleurs. 
Il faut passer quelques radiers. Heureusement il ne pleut pas, si non nous aurions été bloqués.
Quand il y a de l'eau, même seulement de temps en temps ça pousse. 
A titre d"information voici la hauteur du blé hier  à Amtoudi. La moisson se fera bien avant l'été.
Un paysage très minéral à perte de vue. 

Parfois on se croirait bien aux USA.

De loin en loin un village ...
... Et le passage d'un marchand ambulant. 

Elle traverse de bien beaux paysages cette nouvelle route. Une bonne découverte.

Une belle route neuve au milieu de nulle part. 

Nous voici à Tafraout sur le parking de l'auberge "L'arganier d'Ammmelne". 85 Dh (8,50€) électricité comprise. Petit repas du soir pour nous deux. Soupe, salade de fruit et thé accompagné de gàteaux marocains. 60 Dh (6 €).

Demain ? On décidera de la suite au petit déjeuner. On voudrait aller dans des lieux que nous ne connaissons pas ou peu... on cherche...

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"Agadir" avec la majuscule c'est la ville de 500.000 habitants.

"agadir" nom commun c'est un grenier collectif fortifié où les habitants mettaient à l'abri des pillards leurs biens précieux et leurs réserves alimentaires.

Aujourd'hui on monte à l'assaut de l'agadir d'Amtoudi.
Nous sommes à 835 m. Nous devons grimper à 1.027 m. 
C'est parti. Liliane et Claude ont délaissé leur tandem pour la marche.
A mi-pente. 
Nous voici juste au pied de l'immense édifice. Comment sans moyens on-t-ils construire aussi grand ?
L'entrée 
 Le chemin d'accès.
Au premier plan la pierre pour faire la poudre pour les fusils de l'époque. 
Des étroitures pour gèner les assaillants. 
Un enchevêtrement de constructions et de blocs rocheux 
Chaque famille avait son local privé de stockage. 
Nous piqueniquons sur place 
En profitant de la vue panoramique. 
Ruchers et pots de stokage du miel. L'eau de pluie était récupérée dans des citernes. Comme les chàteaux Cathares.
Le gardien de cet immense agadir entiéremen fortifié.
Nous redescendons ... 
... par un autre chemin. 
... qui zigue-zague. 
A l'approche du village des gamines fort souriantes vendent des produits locaux. 
Petit thé à l'auberge qui s'appelait "On dirait le Sud" où nous avons dormi en moto en 2006 et avec Inno et Monique.

Retour au camping après cette magnifique rando dans un environnement exotique pour nous. Une bonne douche après les efforts sous le soleil et 30°. Nous mesurons combien nous avons de la chance. 🤩

Demain direction Tafraout capitale de la babouche et des amandiers.

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Publié le 11 février 2024

Nous voici à Amtoudi pour deux jours. La route s'arrête là. C'est donc à pieds que nous allons découvrir les alentours. Le vent de sable a soufflé toute la nuit et ce matin il y a comme un petit crachin. Nous scrutons le ciel car nous envisageons aujourd'hui de remonter l'oued éponyme vers sa source et demain d'escalader le jebel jusqu'à l'agadir.

En face l'agadir perché et à droite une gorge dans laquelle coule l'oued qui a donné son nom au village.

Nous mangeons tôt au van. Midi. C'est parti sac au dos. Nous traversons le douar dominé par son agadir où nous irons demain.

Dès qu'il y a de l'eau de petites parcelles sont cultivées. 
N'est-il pas magestueux ? 
Nous sommes encerclés d'immenses falaises. Plus de goudron.
Nous voici au fond du cañon creusé par l'oued. 
La falaise, une mince bande de végétation et le lit de l'oued à sec pour l'instant.
On est petit dans cet environnement. 
Parfois le passage esr étroit. 
Le petit fossé d'irrigation dispute son passage  à la pierre et aux palmiers... Nous aussi.
L'eau coule. Un savant réseau de rigoles permet de la distribuer équitablement. 
Les amandiers sont en fleur. 
Sous la surveillance vertigineuse d'un second agadir. Les constructeurs étaient bien courageux. 
Magique... la source apparaît... Source de vie pour tous ces villages.
Source de tous les bienfaits. 
Grâce à cette petite source de minuscules parcelles cultivées permettent  à plus d'un millier de gens de vivre.

Dans cet environnement à priori hostile l'importance de l'eau est évident... les modifications du climat créront-elles les mêmes conditions en France d'ici quelques décenies ?

Sur cette sage réflexion nous revenons au camping. 8 km. 4 heures de marche. Que du beau. 🤩

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Publié le 10 février 2024

Délicieux petit déjeuner au restau du camping Erkounte Park avec des vienoiseries maison.

Sidi Ifni, Guelmin, Bouizarkane, Ifrane Atlas Seghir et Amtoudi. 180 km à travers de beaux paysages.

Après avoir suivi la côte Atlantique jusqu'à Sidi Ifni on entre dans les collines des figuiers de Barbarie.

Plus on s'éloigne de la côte plus le paysage devient sec.
Même les dromadaires veulent boire 😄 .
Une quasi monoculture les figuiers de barbarie. Les vieux avaient séché. Ils replantent.
Notre itinéraire au loin. 
Quelques douars (villages) de loin en loin. 
Des montagnes russes. 

On arrive à Guelmine réputée pour son souk aux chameaux. Ce n'est pas aujourd'hui.

Les entrées/sorties des villes ou provinces sont marquées par de grandioses monuments. 

A Bouizarkane nous tombons sur des tandémistes d'Orléans coatchés par Roland et Pierrette Leclerc.

Quand des tandémistes se rencontrent. 

Au lieu de prendre la grande route directe nous passons par le piémont via de belles bourgades pittoresques.

Ifrane Atlas Seghir et sa vieille casbah photogénique.
Même la ville actuelle offre un site remarquable.

Approche d'Amtoudi à travers une géologie délirante....

Et un vent de sable 🤬

Quelques dizaines de km plus loin un peu d'eau et voici une belle oasis sur fond de vent de sable.

Tout le charme contrasté du Maroc 🤩.

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Publié le 9 février 2024

C'est re-parti pour un voyage itinérant fourgon seul. La moto sur sa remorque est remisée dans le garage d'Essaid à Agadir. Il va confectionner un dosseret plus confortable pour le dos délicat de la passagère qui a donné ses directives.

Repos à l'ombre pour la Rebel. 

Quelques empelettes sur un marché de quartier. Il y a tous les commerces.

Le laitier 
L'embarras du choix. 
Tout pour faire rêver les enfants. 
Même les peintres auto qui travaillent sur le trottoir.

Et puis on prend la direction du Sud. On a dépassé les 3.000 km depuis la maison. Dakar n'est qu'à 2.350 km. On est à mi-chemin de Bamako au Mali. Nous n'irons pas aussi loin pour cette fois... Pourtant c'est tentant !

On a fait la moitié de la distance pour Bamako au Mali. 

Sans aller si loin la route offre déjà du pittoresque comme ce chargement.

Attention aux raffales de vent. 🌬

Et aussi de beaux paysages comme demandé par Thierry.

Avant la nuit les derniers promeneurs rentrent chez eux. Ils connaissent le chemin et marchent bien à droite.

Pas si ânes que celà... ils marchent bien sur le bas côté. 

Nous voici après 190 km à Erkount où on a retrouvé la route côtière.

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Publié le 8 février 2024

Matin radio sur 20 m et nettoyages... eh oui il faut bien le faire.

Repas devant la piscine du camping en compagnie d'une famille de paons.

Il y a toujours des paons dans les campings... il faudra que nous nous renseignons.

Après-midi balade de 130 km en moto côté montagne.

C'est bien sec. 
Les figuiers de barbarie ont séché. 
Dans un bled perdu l'annonce d'une association de pétanque. Jamais vu au Maroc. 

On aborde les premiers contreforts.

Ici pas gènés par la circulation. 
Pas grande végétation. 
Des villages perchés. 

Un barrage... il n'est même pas à la moitié de sa contenance en cette fin d'hiver... ce sera peut-être ainsi chez nous dans quelques décenies ?

L'eau manque. 

Vendredi la pluie est annoncée. Un grand bienfait pour tout le royaune.

Retour vers l'ouest. Le soleil commence à décliner. 26°. Agréable en moto.

La suite...

Nous envisageons de laisser la moto et de partir en itinérance en van seul. Sans la remorque ce sera plus aisé sur les routes étroites de l'Anti Atlas et les gorges profondes.

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Publié le 7 février 2024

Aujourd'hui nous quittons le littoral pour cruiser côté montagne. 120 km au programme... Oui mais....

On démarre vers 11h. 22°.

22° la bonne météo.

Première destination "Natural Farming". Il s'agit d'une ferme où on peut manger et/ou dormir dans 2 chambres ou tentes ou avec un ccar. Prix modiques.

Christian est belge. Il s'est installé à Aït Amira où il produit des légumes. Il faut de l'eau, il a un forage. Avec toutes les exploitations dans cette région du Souss-Massa la nappe phréatique diminue. Maintenant il faut aller puiser l'eau à 300 m explique-t-il. Catastrophe pour lui. Il tente de se diversifier avec l'accueil de touristes.

Nous arrivons à l'improviste. "On peut manger" ?

Sa femme Hanane. Nous accueille. Ici on mange du frais. Pendant la préparation on visite ce petit coin très simple mais chaleureux. C'est un petit paradis de quiétude.

Tout pour le farniente. 
Au soleil ou à l'ombre, on a le choix. 
Des inséparables bleus et jaunes et un bel insecte.   
Même les moineaux n'ont pas peur à 50 cm de nous. 

Excellent repas improvisé.

Coin repas ombragé sur nappe brodée parsemée de pétales de roses. 
Mojito d'accueil puis krik au fromage nappé de miel local. 
Poulet au safran, olives et citron. Copieuse salade de fruits frais. 

Le tout couronné par un café et un thé à la menthe accompagnés de croquants aux amandes.

Sofas en plein air. Un coin pour s'installer et lire, servis par l'hôtesse Hanane. 

On est bien, on traîne. On discute avec Hanane. Elle est issue d'une famille paysane. Elle est "donnée" à 1 an 1/2 à un oncle qui n'a pas d'enfant. Mariée elle se trouve divorcée avec deux enfants à charge. Elle ne reçoit rien de son mari. Si il était condamné elle serait traitée de femme de malheur. Femme de ménage elle épouse Christian. Ils adoptent ensemble deux enfants voisins orphelins. Une belle histoire, non ?

On est bien dans les canapés extérieurs à l'ombre du parasol à discuter avec nos hôtes. Le temps

passe vite. On fera notre balade en montagne un autre jour. Retour au camping pour un peu de radio 60 m et une douce soirée.

Bonne nuit  
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Publié le 6 février 2024

Des marchands ambulants passent dans le camping. Ce matin nous achetons des fraises et des framboises. 10 Dh (1 €) la barquette.

Départ en moto en fin de matinée. Repas en route à Ait Mimoun. 89 Dh (8,9 €) pour nous deux. C'est un peu comme en Espagne repas vers 14 h. C'est à dire après la mosquée (13 à 14 h).

Puis café (1 € pièce) avec deux gâreaux 1 € les deux.

On va rejoindre le rivage océanique vers Takat. Désolé Jean-Pierre, impossible de retrouver ta maison. Le petit portail a semble-t-il été remplacé par un grand mur avec haut portail de bois. La maison est cachée derrière

On découvre de plus en plus de seŕres comme en Espagne.

Les serres se multiplient. Espagnolisation ? 
 Accès désertique au rivage de Takat.

Direction le port de Tifnit où toutes les constructions illégales sur le domaine maritime ont été rasées il y a quelques mois.

Nous arrivons vers Tifnit. 
2024 
2023 
2023 
2024 

Etonnante transformation. Dans quelques années une station touristique devrait sortir de terre.

Restent les bàtiments de la pêcherie et les barques, qui à défaut de port, sont tirées sur le rivage par un tracteur.

Il reste un petit port de pêcheurs. 

On rentre en longeant ce littoral sauvage. 🤩 Plein les yeux.

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Enfin on va à Tiznit. Après contact avec des amis de tandem (Bacquet C. et M.) On ira aussi voir un nouveau camping au milieu de rien du tout.

Ce matin quelques nuages hauts. On attend qu'il fasse 24°.

C'est parti. 

Une heure de route sur la RN1. Arrivés à Tiznit, en bons français... à table 🍽.

Ça doit être le tarif syndical 45 Dh (4,5 €)  le repas. 
Chèvre à gauche, boeuf à droite. 

Promenade digestive dans Tiznit. C'est dimanche. Avec les années nous remarquons que les marocains ferment de plus en plus ce jour-là.

Il y a toujours de la couleur.
Couleur et animation. 

Visite d'un camping en ville que nous ne connaissions pas. Le Ryad Assilaf.

Grandiose... 
Décoration typique, locale.

Tous les campings de Tiznit affichent complet. En discutant avec les ccaristes nous apprenons que celui-ci a de fréquentes coupures d'eau et d'électricité.

Une trentaine de km vers la montagne pour aller voir le tout nouveau camping "les palmiers bleus" à Ouijane où vont venir les Bacquets... où est-ce ? On traverse une zone désertique. 28°.

Le régulateur de vitesse permet de soulager le poignet droit. 
Le village de Ouijane 

Puis le camping. Petit terrain sommaire et nature.

Zone idéale pour faire du tout-terrain. 
Cadre authentique. 
Emplacements nature. 

La journée avance, il faut rentrer... nous arriverons alors que la nuit tombe à 19h30.

Le plein avant de rejoindre notre campement. 

200 km par des routes variées. Pas toujours très lisses. Un peu fatigués mais quel plaisir 🤩.

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Publié le 4 février 2024

Notre camping "la palmeraie de Tifnit" que nous aimons bien en images. Sur 60.000 m2 = 20 villas en dur, 130 places de ccar, 2 piscines, restaurant. Et puis j'ai de la place pour mon antenne filaire.

L'entrée. 
La réception. 
Vers le restaurant. 
Le restaurant depuis la grande piscine. 
Belle déco de plantes grasses. 
Grand... cactus. 

Les villas en dur louées 50€/jour 2 chambres avec tout le confort : TV, micro-onde... mieux que l"hôtel, on peut se faire à manger et bel environnement.

Bel environnement. 
Tranquilité privée assurée. 

Les 130 places de camping avec certains engins hors norme.

Une série de grands liners, Certains avec garage intégré pour la petite voiture.
Avec l'autorisation de la petite dame 😄
Un vrai bus aménagé. 
Un road-train comme en Australie avec sa remorque. Demi-tour compliqué hors des rond-points

Et puis les baroudeurs.

Autrichien. 6 places assises avec ceintures.
Même un four coulissant en sous-sol. 

Inutile que je mette la photo de notre ridicule et minuscule fourgon Camperêve 😵‍💫...

... un joli printemps durant notre hiver. "Re-born" dans les hibiscus. C'est pas dans les choux ici. 
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Publié le 2 février 2024

Radio une bonne partie de la matinée. Repas de midi à bord pour ne pas être au soleil brûlant. Il n'y a pas d'ombre vers nos emplacements.

Il fait frais la nuit 13°. Mais chaud à la mi-journée. 

Vue de notre emplacement.

Le camping-car, la radio, la moto... Tous les loisirs. 

Verdure, palmiers et fleurs.

Entourés de verdure. 

Le camping est grand. Il possède aussi de petites villas en dur toutes équipées pour ceux qui n'ont pas de ccar.

Nous dominons le camping 

Plus tard nous ferons une visite guidée en photos.

Parlons auto :

Durant tous nos voyages au Maroc nous avons croisé quantité de ccaristes qui font entretenir leur véhicule ici et sont pleinement satisfaits. Il y a deux possibilités. Dans les petits ateliers "fil de fer", ce n'est pas cher. Dans les concessions des constructeurs c'est garanti et pièces d'origine. Notre van a 5 ans. La courroie de distribution doit être changée. Alors petit tour en moto à la concession Fiat Agadir pour un devis à partir de ma carte grise. Pièces Fiat d'origine. 800 € TTC dont MO 144 €. Gallets, pompe à eau, courroie d'accessoires. Complet. Comme en France.

Le devis. 

La comparaison dans le réseau Fiat entre Maroc et France est intéressante. Merci Jbilou 👍.

A vos commentaires.

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Publié le 3 février 2024

Vendredi jour du couscous. Nous nous sommes pris trop tard pour le manger au restaurant du camping. Alors moto et direction SIDI BIBI. Le mon de cette ville sonne bien à notre oreille.

Remarquez les 3 alphabets : arabe, berbère et latin. Vitesse en ville 60 km/h.
Longue RN1 qui part de Tanger jusquà la Mauritanie. 2.687 km.

SIDI BIBI se veut capitale du tajine. Plat typique du Maroc qui emprunte son nom au récipient de cuisson.

Nota la voiture grise est celle de la gendarmerie royale. Les uniformes sont également gris. 

Un restaurant de belle présentation qu'on a déjà testé l'an dernier avec Jbilou (de jebel = montagne ; signifie petit montagnard), surnom de Inno au Maroc.

Pour nous fi du tajine. Vendredi ce sera couscous.

40 Dh (4 €) le couscous. 

Puis balade digestive à pieds pour observer la vie quotidienne locale.

Des légumes frais locaux en quantité. 
Des petits pois fraîchement ramassés. Si on a un peu d'eau, tout pousse. Y compris de belle oranges. 
 Le long des trottoirs, des marmites dans lesquelles mijotent plein de mets : lentilles, poids chiches, petits pois, haricots. Etc

Sans oublier les douceurs... Une pâtisserie.

On a pris 2 gâteaux et 2 pains = 9 Dh (0,90 €).

On devait aller à Tiznit, ce fut Sidi Bibi. Demain peut-être ? Inch'Allah !

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Publié le 1er février 2024

Le courant est limite. 202 Volts ce matin. Phénomène récurent. 14°. On attend que la chaleur monte pour aller en moto au garage Vehicolor de Ensaid à Agadir (l'homme de la caravane home-made). Il doit rehausser le petit dossier du sissi-bar.

10 cm plus haut. Précision pour Roger Harley Road-King.

Puis Ensaid nous guide sur sa moto chez un mécano 2 roues qui possède un cric central afin de nettoyer et graisser la chaîne. Elle a pris les intempéries et la poussière du Nord.

15€ l'opération. 

Pour Inno... petit repas chez Ibtissam. Tu as leur bonjour.

Pauvre moto attachée seule à droite pendant que les maîtres se restaurent  😪

Passage chez le coiffeur. "Combien je te dois ?" "Tu donnes ce que tu veux". Je lui donne 50 Dh (5 €), il remercie très fort... J'ai dû trop donner ?

Puis rendez-vous au bar vers Uniprix avec Frédéric (CN2PVS) et sa femme. Après notre courte entrevue hier, c'est l'occasion de faire plus ample connaissance. Bière, oui mais sans alcool... ce n'est plus le même établissement. 🤬.

Quelques achats alimentaires. 19h30, la nuit tombe quand on gare la moto sur notre emplacement.

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Publié le 31 janvier 2024

On quitte Atlantica Park Imi Ouadar Un transformateur de courant parasite toute réception radio. 3 nuits 480 Dh (48€) c'est le plus cher du Maroc.

9h30 départ. 

On longe le rivage Atlantique. Beau au soleil levant.

Info pratique = le Diesel est à 13 Dh/L (1,30 €). On est toujours servis. Pourboire en usage 10 Dh (1€). Un plein est hors de prix pour un salaire local.

Rencontre avec Frédéric F5PVS - CN2PVS qui est arrivé en avion dimanche avec une carte routière du Maroc qui manque à Jean-Pierre et Annie. Après 12 jours de découverte guidée, les voilà prêts pour balader en solo. On se re-croisera fort probablement. Pour commencer ils vont rendre visite à un neveu qui séjourne une semaine à 40 km côté rte de Marrakech. Nous on va au camping La Palmeraie de Tifnit près de Sidi Bibi. 40 km au Sud d'Agadir.

Frédéric F5 / CN2 PVS. 

A la mi-jounée, dès notre arrivée au camping un homme vient nous saluer. Il nous a reconnu de l'an passé. Il est italien, vivant au Panama et marié à une espagnole. Nous échangeons en italien parfois mélangé d'espagnol. Il demande où est notre amigo.. Inno tu as son bonjour 👋. Il nous aide à nous installer. Merci car il fait chaud 🥵

32° on n'est pas encore habitués. 

On va au restaurant du camping où on mange au frais sous une paillote en compagnie des paons face aux belles piscines.

Installation des antennes radio. Ici j'ai de la place. Petit QSO avec F5TA sur le 60 m avec mes modestes moyens d'émission.

En somme une journée bien chaude et bien remplie.

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Publié le 30 janvier 2024

Ce lundi nous devions aller dans la Vallée du Paradis jusqu'aux cascades d'Imouzer. Les cascades n'ont plus d'eau et Pascale n'est pas rétablie de son rhume de Rabat. On reste donc cool.

Essaid et sa caravane rous chemins. Nous le reverrons dans quelques jour pour rehausser le dossier moto de Pascake. 

Il est temps de remettre en état le van et la remorque qui sont crépis des saletés de 15 jours de voyage dont les pluies du Sud de l'Espagne et du Nord du Maroc. Au Maroc pas de rouleaux. Le lavage se fait à la main et essuyage final. Fini impeccable. 8€ pour le van et la remorque.

Autre aspect pratique l'approvisionnement en gaz. Les bouteilles sont les même qu'en France. Le butane est subventionné. Très bon marché. Mais le propane n'existe que pour les entreprises. Un commerçant propose de remplir nos 13kg à partir d'une grosse bouteille professionnelle par transvasement. 28€ à domicile. Petite précaution on la met à l'envers, après 1 h on ouvre le robinet dans cette position. Ainsi si il y a de l'eau ou de l'huile elles sont expulsées. Le gaz est propre.

Petite précaution contre les impuretés.

Moto remise sur la remorque. Tout est prêt pour le départ demain. Après une bonne douche nous allons à la nuit tombée manger notre soupe marocaine près du port. A 22h il fait encore 24°.

A 22h les commerces sont ouverts comme ce coiffeur à l'enseigne explicite. 
Balade dans la tiédeur de ce début de nuit. 

Demain nous avancerons de 80 km après avoir traversé Agadir.

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Publié le 29 janvier 2024

Démarrage de la journée cool.

Malgré la bâche la moto a reçu plein de projections. Lavage à l'éponge et microfibre.

A droite la petite caravane d'Essaid et son Touareg.

En face de nous un couple marocain. Ils sont installés dans une mini caravane. Essaid, garagiste à Agadir a construit lui-même la cellule. Il a fabriqué la remorque et équilibré la cellule dessus pour une bonne tenue de route. La cellule ôtée il transporte leur moto (TDM) sur cette remorque. Ingénieux réalisateur.

Une petite caravane tous chemins. Comme on en voit en Australie. 
Grand  lit pour eux deux et leur bébé. WC chimique. Petite réserve d'eau, cellule solaire.
Deux grands tiroirs offrent gazinière, évier avec eau sous pression. Parfait pour vivre en plein air.

Kader CN8WL vient nous rendre visite au camping.

Kader admire les supports d'antennes fabriqués par Gilles F1RBD. 

Fin de journée cool. Un jour complet de repos après ce long trajet quasi non-stop ça fait du bien pour nous mais aussi pour nos vêtements qui sont passés à la machine.

Quand le soleil disparaît il faut remettre des manches longues. Il fait 15 à 17° la nuit.

Pascale enrhumée depuis Rabat (taxis courant d'air) se repose.

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Encore une journée de route et on arrivera 30 km au Nord d'Adadir.

Devant nous au Sud l'extrémité Ouest du Haut Atlas (+ de 4000m) qui s'abaisse vers l'océan. Route tortueuse, vallonnée. Nous culminerons vers 600 m. Paysage sec recouvert d'arganiers. La fameuse et chère huile d'argan.

Le revêtemen des routes est ici excellent. 
Pour Thierry "On dirait le Sud" 
Des vendeurs épars au milieu de rien du tout.

Quelques douars (villages) dominés par le minaret de leur mosquée. Au fil de la route les habituels vendeurs d'huile d'argan et du fameux miel d'arganier auquel on prête plein de vertus.

Puis on descend pour retrouver le rivage atlantique.

La chaleur grimpe rapidement. Paradis des surfeurs et touristes amateurs de nature.

Mëme le chien errant a trop chaud 😄

On longe le littoral. Des pêcheurs à la ligne ont édifié des cabanes provisoires et vendent leurs produits aux automobilistes.

Nous passons au-dessus de la bien connue bananeraie de Tamri.

Il fait chaud au camping Atlantica Park de Imi Ouadar le plus beau du Maroc. On commence à remettre tout en état.

On devrait rester là quelques jours.160 km aujourd'hui.

2.920 km depuis la maison.

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Ce matin il y a un affreux brouillard de mer. Il finira par se lever. On passe Safi larges avenues.

Safi est équipée de calèches taxi. Ecologique et pas cher. 

Une 20aine de km au sud un grand complexe portuaire de traitement du phosphate. Plus du tout écologique.

La pollution est telle que la photo apparaît en nois et blanc 🤬

Plus nous descendons vers le Sud et plus nous retrouvons l'authenticité et de beaux paysages.

On s'arrête dans un village. Il est 12h45. On demande des grillades. Refus. Etonnant.... Renseignements pris : de 13h à 14 h c'est la prière il faut attendre. Chez nous l'heure c'est l'heure. Ici c'est différent. On apprend. Nous mangerons plus loin. Achat de la viande chez le boucher. Passage au grilleur et le reste dans un bar.

Thé à la menthe pour conclure.

Remarquez la taille des morceaux de sucre.

Le climat doux du Maroc permet d'avoir quantité de légumes preque tout le temps.

On découvre une fromagerie. Très rare ici où les animaux sont principalement élevés pour leur viande. Le lait se consomme dans les familles. Le propriétaire, un curieux personnage, érudit, est handicapé. Sur la question de la perte de sa jambe... il nous tient des propos sur la guerre de 14 🥴. Nous n'avons pas vraiment compris.

Fromage de chèvres et de vaches. 
Un personnage !
Un beau lieu qui respire la tranquilité. 

On arrive au camping l'Olivier à OUNAGHRA. Il est complet. On nous trouve un petit espace.

La jounée se termine par une harira. 1€ le bol de cette excellente soupe traditionnelle accompagnée de dates.

200 km de beaux paysages.

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Publié le 26 janvier 2024

Voilà un semaine que nous parcourons les routes marocaines. Un peu de fatigue hier soir et des gorges bien irritées. On a chaud à pieds, on transpire, on prend le taxi vitres ouvertes. Courant d'air...

Second soucis. Hier en décrochant la remorque : la platine d'attelage commence à se dévisser. On resserre mais il faudra s'en occuper. Les aléas du voyage.

On quitte l'Océan Bleu vers 10h. On poursuit par la route côtière. Arrêt au hasard devant un petit garage. Le mécano nous prend en charge sur le champ. Il n'a pas d'écrou assez gros. Il part en vélo. 10 mn plus tard il arrive avec 4 écrous. 2 €. Il solidifie avec des contre-écrous et ressère les fixations sous le fourgon. 1 h plus tard on repart. 3€ de main d'oeuvre. Matteo amène ta voiture 😄.

Immediat, efficace et prix d'ami.  

À côté on peut acheter sur le trottoir des trains de roulement et moteurs complets d'occasion de toutes marques.

Pendant qu'on parle de voitures, petit clin d'oeil.

On traverse Casablanca au plus prèsde l'océan pour passer devant la gigantesque, belle et célèbre mosquée Hassan II.

Mosquée Hassan II. La seule du Maroc visitable par des non-muUlmans.

Il y a aussi beaucoup d'autres beaux bàtiments.

Passage très photogénique au cap Dar ed Dou.

On passe dans les Doukala, le jardin du Maroc. Il est vrai qu'il y a 3 millions de bouches à nourir à Casablanca.

On s'éloigne des grandes villes du Nord. On entre dans le Maroc agricole profond.

220 km qu'on a mis une jounée complète à parcourir pour déguster.

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Préparation du couscous pour midi.

 Hayet à la préparation.

A table. Merci kacem et Hayet.

Il faut prendre la route. On traverse Rabat. Le plus haut immeuble d'Afrique et le théâtre.

Etonnant cet immense bâtiment de bureaux et commerces. Un théâtre futuriste. 

La ville est devenue incroyablement propre. Pas un papier.

Nous arrivons au camping l'Ocean Bleu à Mohammedia.

Un bon camping d'étape entre Rabat et Casablanca. 

Il est presque complet. Une petite étape de 60 km.

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Publié le 24 janvier 2024

Nous devions poursuivre vers le Sud mais Kacem et Hayet veulent nous retenir pour un couscous mercredi chez eux. Après une nuit dans nos vans devant leur immeuble -malgré leurs demandes pressantes de dormir chez eux- nous allons passer ce mardi en famille marocaine. Très enrichissant pour J-Pierre et Annie qui découvrent authentiquement le pays de l'intérieur.

Nuit sur le parking sous le surveillance d'un gardien informel SDF. On lui donnera la pièce lors de notre départ.

9h30 nous avons rendez-vous avec Kacem et Hayet à la boulangerie en bas de chez eux pour un petit déjeuner traditionnel. Jus d'oranges pressées, omelette, olives, huile d'olive, café et crèpes.

Dès le début de jounée on devine qu'on ne mourrera pas de faim 

Nous nous séparons. Les dames vont faire du shoping à Rabat sous la conduite de Hayet. Kacem nous fait visiter un souk à Salé. Petite idée des prix. Le grand taxi de Salé à Rabat (12 km) coûte 0,50 € par personne. Pourquoi s'en priver ?

Rabat les femmes. 
Le souk. Tomates-cerises 0,40 € le kg. Pommes de terre 0,50 € le kg.

Pour le couscous de demain il faut du poulet. Il faut choisir les animaux vivants. Ils sont pesés puis égorgés, plumés, vidés et découpés. 20 minutes nous voici servis. En photos.

Du poulailler au panier. 

Vers 14h le repas. Ce sera poissons en tagine et frits, calamars, légumes, riz, lentilles... Tout sur la table et on se sert selon nos envies.

En milieu d'après-midi visite à la maman de Kacem. Belle dame âgée qui a toute sa connaissance. Musulmane elle a fréquenté l'école des religieuses catholiques. Elle vit dans le Mellah (quartier juif), elle parle 3 langues dont un français de haut niveau. Le Maroc dans son agréable tolérance.

Belle visite. Sauf pour nos estomacs qui commencent à crier "au secours, je vais déborder."

... Et demain ce sera un grand coucous des familles... après on envisage sérieusement de faire un ramadan 😄.

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Publié le 23 janvier 2024

Nous quittons le camping pour arriver à la capitale au au siège du Radio Club Royal.

L'ARRAM. De belles et hautes antennes. 

Je profite pour faires quelques liaisons radio.

La station CN8MC 

Radio mais aussi thé sur la pelouse de la villa qui abrite le radio club. Convivialité.

Thé au soleil. 

Jardin où vivent des tortues sauvages.

Une affiche murale rappelle les personnes célèbres qui sont aussi radio-amateurs.

Bien sûr SM Hassan II....
...Mais aussi le prince Albert de Monaco  3A0AG ou le roi Juan-Carlos d'Espagne EA0JC.

Repas avec les amis présents au radio-club. Le radio-amateurisme est une grande confrérie mondiale. Dans quelque pays qu'on aille on y a des amis prêts à nous aider et nous faire découvrir leur pays de l'intérieur. A l'occasion regardez sur le net le vieux film ; "Si tous les gars du monde".

La confrérie des OM. 

La journée se termine chez Kacem et Hayet à Salé, ville populaire, jumelle de Rabat sur l'autre rive du fleuve Bou Regreg. Le traditionnel thé. Symbole de l'accueil. comme l'aparo chez nous avec sucré et salé. Chez nos amis marocains, qui voulaient à tout prix nous faire dormir chez eux, J-Pierre et Annie vivent le Maroc de l'intimité des familles.

50 km ce jour. Nous garons nos fourgons, où nous dormirons, au pied de l'immeuble où réside Kacem. Imaginez dormir en camping-car à Paris... expulsion assurée, non ? Pas ici.

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Départ à 9 h.

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Publié le 22 janvier 2024

NOTA = en cliquant sur chaque photo elle s'affiche en plein écran.

Ciel clair. Il fait frais. Les oiseaux chantent dans les haies du camping.

Nos vans et le camping de Mehdya au lever du jour.

10 heures. Direction Rabat la capitale 600.000 hab 40 km au sud de notre camping. (Casablanca capitale economique 100 km plus au sud 3 millions). C'est une ville belle, calme et agréable où il fait bon vivre. Nous avons visité trois sites : le mausolée des rois avec sa tour Hassan ; la médina dans son mur d'enceinte et enfin la Casbah des Oudayas. La suite en photos.

Les moyens de nettoyage peuvent paraître rudimentaires.  C'est efficace. La ville est très propre et fleurie.

Le site de la tour Hassan et du mausolée est tenu par la Garde Royale.

De grands gaillards ou des naines européennes 😄
 Cavalerie et infanterie. Un peu comme la Garde Républicaine à Paris.
La tour Hassan vestige d'une mosquée qui n'a jamais été terminée et aussi victime d'un tremblement de terre.
Le tombeau des rois Mohamed V le grand-père, Hassan II le père du roi actuel et un oncle.
L'intérieur de la médina. 
A droite = un bâton en travers de l'entrée  de la boutique signifie que c'est fermé. Le commerçant est a la mosquée. Pas de vol.
Bien entendu on y mange à prix d'amis. 
Sur une petite placette au soleil = café et gâteaux traditionnels.

Les Oudayas appartenaient à une tribu qui s'est regroupée dans un quartier fortifié. Des célébrités du showbiz y ont une maison. Très photogénique.

L'enceinte de la casbah des Oudayas. 
Elle surplombe l'océan Atlantique et fleuve Bou Regreg. Position stratégique.
Des ruelles étroites parmi les maisons toutes blanches. 
Un dédale unique où il est agréable de se perdre.
Le superbe jardin de la Casbah 

Beaucoup de marche à pieds mais ça vaut le coup. Retour au camping. On paie. Demain on reprend la route du Sud.

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Publié le 21 janvier 2024

Camping Mehdia-plage. 14° au lever mais le ciel bleu annonce une belle amélioration.

Ca matin bonne douche, nettoyage vidange cassette et recomplètement eau. Il faut aussi régler la tête de la parabole télé. Ici je commençais à ne plus recevoir toutes les chaînes. Il faut faire pivoter la tête pour l'orienter comme 07h05.

Balade à pieds sur la promenade en bord d'océan. On assiste à une compétition de surf.

La corniche de Mehdya 

On observe un chantier à faire évanouir l'inspection du travail.

Pas peur le maçon 😵‍💫. Il a évité l'ouverture de la toupie.

Hassan et sa femme Karima nous rejoignent à 13h sur leur moto Goldwing Honda.

On passe l'après-midi à manger et discuter avec vue sur mer et excellents amuse-gueule pour faire patienter pendant la préparation des repas.

Des mise en bouche  qui valent une entrée avec pain chaud aux graines.
Poisson frit et paella à gogo.

Ce n'est pas encore cette fois qu'on va perdre du poids😁. On pense à un certain Inno qui doit saliver. 🤣

0 km. Tout à pieds. Ce soir pas de repas on a encore le ventre plein 🥵.

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Il fait doux au réveil. La pluie arrive sous forme de violentes averses. Ça descend aussitôt à 14°. On démarre vers 8h.

Le nord du Maroc est verdoyant durant l'hiver. 

Autoroute jusqu'à Larache. Des "auto-stopeurs" s'accrochent au camion à l'entrée du péage jusqu'à la barrière de fin de péage. 100 km ainsi... il faut être jeune. 😵‍💫

Un "auto-stopeur" bien inconscient sur l'autoroute ! Il ne faut pas lâcher prise dans les secousses.
Larache ville quasi espagnole. Beauté fannée. Il pleut toujours. 

Opération banque. Retrait de Dirhams. Surprise alors qu'avant on était limités à 2.000 Dh (200€) par opération. Cette fois nos amis peuvent retirer 5.000 Dh. Je fait le virement de 120Dh pour payer ma licence radioamateur. J'expédie le reçu bancaire par mail à l'ANRT qui par retour m'envoie la licence que je peux présenter sur ecran du téléphone en cas de contrôle. Ces précisions pour les radioamateurs intéressés.

On se pose pour un café dans un établissement connu "le gran cafe Lixus" place d'Espagne dont les murs sont remplis de photos de célébrités. Le piano à queue date de 1948.

Une légende ici.
Le piano a queue date de 1948. Comme Pascale et moi . Nous on est en meilleur état que lui 😁

Un bout de route. 13h. Nos estomacs crient famine. C'est vendredi. Couscous... qu'on n'arrivera pas à finir. 70Dh (7€).

Le couscous du vendredi en terre musulmane c'est la poule au pot du dimanche prônée par Henri IV. 

A partir de Larache nous empruntons la RN1qui va de Tanger au Nord jusqu'à la frontière mauritanienne au Sud... au "pif", environ 2.000 km.

Nous arrivons à Kenitra et au camping de Mehdya-plage à la tombée de la nuit. 280 Km. 8,5 L/100 avec un fort vent de face tout le trajet. Le soleil est réaparu en fin de journée.

Demain samedi pause. Rencontre avec Hassan (CN8SG) et son épouse Karima.

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Publié le 19 janvier 2024

Le blog peut reprendre avec une carte SIM de Maroc Telecom.

Embarquement à 14h au lieu de 10h.  

Ce nouveau navire n'a qu'un accès. Heureusement il est si vaste qu'on peut faire demi-tour à l'intérieur, même avec une remorque.

On voit s'éloigner le célèbre rocher qui domine la ville britanique de Gibraltar. Il nous faut remplir les fiches d'imigration et faire apposer le visa d'entrée au Maroc sur nos passeports par le policier marocain qui officie dans le navire. Valable pour trois mois de tourisme.

Gibraltar - des futurs imigrés non-clandestins. 

1h30 plus tard le port de TangerMed est en vue.

TangerMed 

Passage à la douane. Pas de scanner mais certains se font bien fouiller. Ce sont surtout les voitures surchargées qui ramènent du matériel pour le bled. Pour nous passage du chien renifleur et une grosse heure d'attente pour obtenir la carte de passage du van et de la moto qui nous exonère des taxes d'importation pour 6 mois. On sera sortis de Maroc bien avant cette limite.

Le passage de la douane n'est pas de tout repos pour certains. 

C'est la fin d'après-midi. On achète les cartes SIM au port. 15€ les 15Go valable 1 mois. La nuit arrive. On mange un peu au petit troquet dans le port (120 Dh = 12€ pour nous quatre). On reste là pour la nuit. Départ demain matin.

Il fait plus de 20° à la nuit. On discute avant d'aller au lit. 

Aujourd'hui on a parcouru plus de distance en mer que sur les routes.

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Publié le 18 janvier 2024

Des averses cette nuit. 16°C. Le ferry est prévu à 10h. On a pris un gros navire Balearia. Il est plus lent que les aero-glisseurs mais on monte à bord d'un côté et on descend de l'autre. Ça évite des demi-tours compliqués avec la remorque.

L'entrée au port d'Algesiras. 
Une première file d'attente. 

On nous fait avancer... on croit qu'on va embarquer et puis stop. On est en face d'un ferry qui embarque. On reste là. Le ferry part. Zut ce n'était pas le nôtre 🤬. On voit arriver à midi un ferry Balearia. Il va vers un autre quai ???

On espère... il va ailleurs. 

Certains disent qu'on embarquerait vers 14 h, soit 4 heure de retard... Même en Espagne c'est "si Dieu le veut" 🤣. On est à la fois en vacances et en retraite. On a le temps. 🏖.

.Certains ne perdent pas de temps 😁

Jean-Pierre a sorti la meuleuse pour réparer la poignée de la cafetière. Annie termine son tricotage avant le Haut Atlas
14h on embarque. 

La suite quand on aura pu acheter une carte SIM au Maroc.

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Publié le 18 janvier 2024

Zut... on a oublié l'antivol d'attelage de la remorque. Comme on dort sur une place publique comment sécuriser ? On gare la remorque avec les pneus en butée contre une bordure de trottoir à l'arrière, le van à l'avant... impossible de la bouger... elle est toujours là ce matin 😀.

La remorque est bloquée. 

13° à 7h. Le vent d'hier a cessé. Mais la pluie arrive sous forme d'alternance d'averses violentes et de soleil. La température reste douce. 17°.

On avait prévu une arrivée à Palomarès ce mercredi à 14 h pour retrouver les amis tandémistes j.Pierre et Annie. Nous sommes devant l'agence Guttierez à 13h53 au bout de 1.950 km. Une précision militaire... Non ?

JP et Annie sont venus au Maroc en avion il y a lontemps. C'est la première fois par la route. Nous faisons donc l'entrée ensemble.

Dans le "parque commercial" derniers achats dans les magasins connus : Norauto, LeroyMerlin, Carrefour... les enseignes françaises sont bien implantées en Espagne. La remorque moto est maintenant sécurisée 👍. Je copie la cartographie du Maroc sur une carte SD pour le GPS de JP. Il ne manque qu'une chose... le billet du ferry.

L'achat des billets de ferry. 

C'est la queue à l'agence Guttierez. Aller-retour 280€ pour un CCar seul 370€ pour nous avec la remorque porte-moto. Les billets sont "open" c'est à dire que nous rentrerons le jour que nous souhaitons jusqu'au 30 juin. Voilà pourquoi nous ne pouvons pas donner de date de retour. C'est la liberté.

246 Km aujourd'hui. 8 L/100.

5 jours et 1.950 km au GPS depuis la maison.

Nuit sur le parking de Carrefour. Demain traversée du détroit de Gibraltar.

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Publié le 17 janvier 2024

Vers Valence 15° à 7h le soleil se lève. On circule dans les orangers.

Ça sent la douceur. A 9h il fait 19°C.

Cette douceur est due à un vent chaud du sud-ouest. Si il continue vous aurez bientôt un radoucissement de la temperature en France. 👍.

A la mi-journée arrêt repas. Le "cafe con letche" est servi comme au Maroc dans un verre... On se rapproche.

Sur le plateau près de la Sierra Espunia il faut se mettre en Tshirt tant la température grimpe à 26°. On est en janvier ?

Couleur et chaleur. Agréable Andalousie. Une consommation très raisonable surtout avec une remorque chargée.

On avait prévu de stopper pour la nuit vers Almeria mais il est trop tôt. Même a 80 km/h on avance vite lorsqu'il n'y a ni ralentissement ni ville à traverser. On termine à Motril-plage sur une belle promenade en bord de mer sous les palmiers.

Nuit sous les palmiers. Prêts pour l'ultime étape espagnole demain 

570 km. 7,9 L/100. Demain mercredi il ne restera que 200 km pour arriver à Algésiras acheter le billet du ferry.

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Petit déjeuner chez Geoges suivi de l'habituel QSO 80 m.

QSO 80 m et départ à 8h30. 

Désolé pour le QSO des Auvergnats mais ça nous aurait fait partir trop tard car les étapes s'allongent.


L'ami Georges vit au milieu des vignes. Et ce sera comme ça jusqu'à Perpignan. 
On rejoint le littoral méditérranéen. La température est douce. 20°C au milieu de l'après-mudi.

Quelques contacts radio avec Gilles F4UJU sur 7.192 puis avec un autre Gilles F1RBD. Ce mardi matin à partir de 8h30 je serai à l'écoute entre 7.170 à 199.

Nous sommes plus à l'ouest. La nuit est noire à 18h30 seulement.

Arrivée à 18h45 à Moncofa au camping Las Narajas 40 km au nord de Valence. Il y a effectivement des orangers de partout. Plein de GO à 1,555 € sur l'autoroute AP7.

Bonne nouvelle. L'Espagne ne renouvelle plus les concessions privées d'autoroute. Les AP (autopista) deviennent gratuites 😀. Les AV (autovia) qui les doublent sont bien sûr restées gratuites... quand pour la France ?

Voilà pourquoi on avance vite. 570 km. 7,8 L/100. Mercredi on devrait être a Algesiras sans forcer l'allure.

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Publié le 15 janvier 2024

Nuit calme. 15°C dans le van à 4h avec 800 W électrique. Un coup de chauffage gaz = 20°. Au lever au camping d'Avignon 1°C à l'extérieur. Heureusement le grand local sanitaire est chauffé. Visite du camping. Il a plu hier. Il y a des flaques et de la boue. Départ à9h.

Le camping Bagatelle, notre équipage, les rives du Rhône et à droite le "pont d'Avignon" . Personne n'y dansait avec 1°C dehors ! 

Le dimanche c'est parfait pour rouler sur les nationales. Les villes traversées en toute facilité. Nimes, Lunel, Montpellier. On arrive à 13h chez le roi de la radio du 34. Même la fève de la galette frangipane ne s'est pas trompée 😀.

L'ami Georges F6FPA du QSO 80 m. 

L'après-midi nous allons tous trois rendre visite à Nicole, épouse de Georges, hospitalisée depuis plusieurs mois. Une halte qui a réchauffé le coeur.

Petite étape de 210 km. 7,9 L/100.

Il va falloir accélérer les jours prochains.

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Publié le 14 janvier 2024
Il fait frais ce matin en France pour 19°C à Agadir et un maxi de 31°C annoncé ! 
 L'étape étant courte 250 km jusqu'à Avignon on ne démarrera qu'à la mi-journée. Malgré le soleil il fait encore -2°C à midi.

On mange à la maison. En route à 13h sauf qu'on a oublié les duvets pour dormir à l'arrache lors des périples moto. On n'est pas loin. Demi-tour et vrai départ à 14h.

Des bouchons sur la RN7. Non ce ne sont pas des départs en vacances mais des queues de voitures à l'approche des centres commerciaux... Ce sont les soldes !

4°C au second départ de St Marcellin sous le soleil puis maxi 2°C avec des nuages dans la vallée du Rhône. Arrivée au camping Bagatelle à Avignon à 19h. Il fait nuit. 310 km et seulement 7,6 L/100 en roulant cool.

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Publié le 13 janvier 2024

On charge tranquillement le camper depuis une semaine. Dernier préparatif la moto Honda 1100 Rebel est chargée sur la remorque bien protégée. Depuis son achat à l'automne nous n'avons parcouru à son guidon que 400 km. Nous espérons bien nous rattraper au soleil marocain.

Emballée comme un cadeau 😀