Après le parc des Blue Mountains, nous sommes impatients de découvrir le prochain qui peut s’offrir à nous.
Ça tombe bien parce qu’après notre belle étape de Byron Bay, nous avons prévu de se rendre au Springbrook national park.
Avant de partir, on se renseigne tout de même sur les campings existants et heureusement parce que les campings bon marché sont déjà complets. Steph, arrive à négocier une place dans un camping qui est fermé en attendant l’arrivée de la haute saison.
On a un peu peur de ce qui nous attend mais au final ce sera un de nos meilleurs campings lors de ce voyage.
Le propriétaire est très agréable et comme promis nous sommes les seuls dans le camping (ouverture prévue dans quelques semaines). Nous sommes au milieu du parc national et notre camping est entouré d’une belle forêt. Glenn qui ne tient pas en place décide d’y mettre les pieds, Nicole, Italo et Steph le regarde partir comme s’il se faisait manger par la forêt. Un peu plus tard, c’est Italo qui décide de se faire engloutir. Après quelques minutes Italo vient nous chercher les yeux grands ouverts pour qu’on découvre ce que la nature peut nous offrir.
La forêt est luxuriante, les arbres sont gigantesques, le bruit des animaux mais aussi du bois nous rendent sensibles au moindre craquement. On essaie d’être inaperçus sur le tapis de feuilles qui se trouve au sol. Glenn a vu quelques petits kangourous et on prend le temps de faire quelques photos devant les arbres.
A notre retour au camping-car, on découvre que nous ne sommes pas les seuls ce soir, nous avons des voisins. De très petite taille, environ. Ce sont des swamp wallabies ou aussi appelés kangourous bicolores. Ils ont la particularité d’être de petite taille, environ 80 cm de hauteur, avec une queue de 70 cm et d’avoir un pelage bicolore. Ils vivent dans les forêts et zones rocheuses. Ils ont la tête bien caractéristique des marsupiaux. On les observe avec les jumelles, tout en tentant de s’approcher. Mais ils sont très craintifs.
La journée n’est pas finie pour nous. On a entendu parler que l’on pouvait observer des vers luisants dans une grotte à 15 minutes à pied de notre camping. On s’empare donc de nos lampes frontales et on part à pieds.
Arrivés sur place, il fait nuit et nous nous enfonçons sur un sentier dans la forêt. Après avoir descendu de nombreuses marches on découvre une magnifique grotte où des milliers de vers luisants ont trouvé foyer.
C’est magnifique, nous sommes comme sous un ciel étoilé. Ça nous rappel la grotte de vers luisants en Nouvelle-Zélande, il y a 2 mois. Il y a aussi une cascade qui se jette dans la grotte par un trou dans la roche.
Nous sommes tous les 4, la tête en l’air en train d’admirer. Il y a même une luciole qui clôturera le spectacle. On est bien chanceux.
Bon, au milieu de tout ça, on rappellera au groupe d’asiatique, de bien vouloir se taire, pour admirer les lieux.
Prenez quelques minutes, pour vous imaginer le scénario de notre fin d’après-midi/début de soirée. Imaginez-vous la forêt, les arbres aux énormes racines, les petits kangourous et la grotte de vers luisants. Ainsi, on vous fait voyager !!
Le lendemain, on remonte à bord du camping-car pour arpenter les routes du parc, qui ne sont d’ailleurs pas toujours évidentes avec un aussi gros véhicule.
On commence notre journée par une petite marche de 2 heures. A peine commencée, on croise déjà un compagnon de route.
Voici notre premier lézard et après quelques recherches sur internet et en demandant à des australiens, ce serait un black skink. Ce lézard peut mesurer jusqu’à 50 cm de long, avec une peau très lisse, brillante, on peut presque le confondre avec un serpent, d’ailleurs la tête y ressemble fortement.
Il se nourrit de moustiques, invertébrés et de fruits, fleurs et feuilles. Il habite dans les forêts ou bois et peut aussi facilement se trouver dans le jardin des australiens.
Pas du tout agressif, il essaie au contraire de se faire oublier dans un nid de feuilles.
On reste donc quelques minutes à l’observer.
On profite ensuite de notre marche au milieu des arbres, fougères, à l’ombre parce qu’il fait bien chaud.
Au bout d’une heure de marche ont entend et voit de loin se dessiner une belle cascade. Le lieu est vraiment très sympa. La cascade se trouve entre des parois rocheuses, avec un excès de végétation qui lui donne un effet très sauvage digne de Indiana Jones. Il est même difficile de faire une photo entière de cette cascade. On fait comme on peut ;)
On savoure aussi quelques points de vue sur le parc national.
Après la marche, on fait quelques points de vue dans le parc national. On peut d’ailleurs voir la ville de Brisbane qui se dessine avec les buildings au loin.
On s’arrêtera aussi sur les traces d’une ancienne école primaire qui explique avec jeux et tableaux d’affichage la vie d’avant. On y découvre une sorte de marelle avec un vieux sachet de graines, le nombres de kilomètres à pied nécessaires pour se rendre à l’école et les arbres abattus dans les années 1900 pour construire l’école et les habitations.
La journée est passée à vive allure, il est temps pour nous de reprendre notre route direction Brisbane pour changer complètement d’ambiance et se retrouver au milieu de cette frénésie citadine.
Nous arrivons sur Brisbane, pour nous 4, ça reste une ville. Mais on découvrira que cette ville est tout de même fort sympathique.
On commence notre journée en prenant le ferry. Ici on se déplace en bus mais on se déplace aussi en bus/bateau.
La ville se trouve le long d’une rivière, du coup on s’adapte et ce n’est pas pour nous déplaire.
On découvre la ville depuis le ferry, ça nous permet d’avoir un regard autre que celui d’être au pied des buildings. C’est très agréable, calme. Certains en profiterons pour faire une petite sieste matinale ;)
Arrivés en ville, tout comme Sydney, nous sommes séduits par l’architecture de la ville, qui mélange l’ancien et le nouveau avec délicatesse.
On se fait vite happer par un magasin de souvenirs. On y passera un petit moment à tous chercher le petit quelque chose qui fait plaisir à nos proches. Pour nous c’est un plaisir car nous avons rarement l’occasion de pouvoir en faire car on ne peut rien stocker dans notre sac à dos mais on confirme aussi qu’on est content de ne pas accomplir cette tâche de vacances lors de nos passages dans chaque pays.
Là on a vraiment envie de faire plaisir avec un petit présent qui rentreront en France avec les parents.
On continue ensuite à se balader dans la ville. On se retrouve arrêtés à un feu rouge à regarder au-dessus de nous. Des petits cris nous interpellent. Ce sont en fait, les cris d’énormes chauves-souris. Elles sont pendues sur les branches de l’arbre et s’envolent de temps en temps. Nous sommes loin de la petite chauve-souris française, la taille est assez impressionnante. On découvre que ce sont des chauves-souris roussette ou renard volant. Les mêmes que nous avons secourues la dernière fois.
C’est inquiétant car on réalise que les gens ne prennent vraiment pas le temps de regarder ce qui se passe autour d’eux. Ils nous regardent en train de regarder en l’air, nous prennent pour des fous l’espace d’une seconde et réalisent après coup, qu’il y a des chauves-souris en pleine ville, là-au-dessus de nous.
On poursuit notre promenade jusqu’au parc botanique de la ville. Steph sait déjà ce qui se trame un peu dans ce parc, mais cette fois, elle arrive à garder sa langue. (ça n’a pas été facile, lol)
Ici, c’est peuplé de lézards et de belles fleurs.
A peine rentrés, nous sommes surpris!
Tous au long de notre promenade dans le parc, nous regardons vraiment où nous mettons les pieds car il y en a vraiment de partout. D’ailleurs, nous sommes tous les 4 surpris par un monsieur qui profite tranquillement d’une petite pause sur un banc, entouré par des lézards sans la moindre inquiétude.
D'ailleurs, petit jeu : combien y a t'il d'animaux sur cette photo? Vos réponses en commentaire à la fin de l'article
On y trouve des arbres assez impressionnants avec des racines qui finissent par devenir des troncs lorsqu'elle touchent le sol.
C’est aussi l’heure de la glace, on a converti Nicole et Italo à notre rituel glace à 16 h, autant dire qu’on se fait tous plaisir. On vous donne d’ailleurs la recette, facile à réaliser pour l’été prochain. Prenez une base de glace, vanille, yaourt… ajouter les fruits de votre choix. Mixer le tout, et voilà c’est prêt.
Il est temps pour nous de trouver où dormir. En ville on oublie les campings gratuits et nous avons encore des soucis avec notre frigo et la batterie du camping-car, donc on ne peut pas être sans électricité.
On trouve grâce à notre application de voyage Campermate, un camping proche du centre-ville. On force à rouvrir les portes car franchement c’est un peu la seule solution pour ce soir. Les autres campings sont hors de prix. Et on est contents d’avoir un peu forcé le destin car le camping est très sympa.
Italo et Glenn en profite pour se faire de bonnes grillades au barbecue. Mmmmmmh !
On est contraints de rester 1 jour de plus à Brisbane afin d’attendre lundi matin l’ouverture du garage. Bon ce n’est pas plus mal, on profite d’une journée repos au lagon artificiel de Brisbane. N’ayant pas de plage, la ville a fait construite au milieu des buildings de l’autre côté du centre-ville, une piscine/lagon artificiel pour que les gens puissent se rafraichir tout en étant en ville. Le soir, on finira par une bonne petite bière offerte par Nicole pour son premier baptême de snorkeling à Byron Bay quelques jours plus tôt.
Le lendemain matin on arrive au garage, si on peut appeler ça un garage. C’est un véritable dépotoir. Il y a du bordel de partout. Nous sommes tous morts de rire face à la situation.
On entend un « Hello, monter nous voir, prenez l’escalier à gauche et premier étage », sans savoir qui nous parle et d’où viennent ses paroles tellement il y a des montagnes d’accessoires de voitures… !
Une fois en haut Steph et Italo découvrent un bureau, entouré de montagnes de papiers et bricoles en tous genres. Ils se retiennent de rire et ressortent retrouver Nicole et Glenn morts de rire. La situation nous fera oublier les quelques heures qu’on perd encore à faire réparer sans cesse ce camping-car.
14h, il est temps pour nous de retrouver notre maison… jusqu’à la prochaine étape ou réparation !
Quelques curiosités :