Australie, de Sydney à Cairns

Pendant 1 mois, c'est en Camping-car que nous allons remonter la côte est de l'Australie en compagnie des parents de Glenn. Encore de belles aventures en perspectives !
Du 29 octobre au 5 décembre 2019
38 jours
Dernière étape postée il y a 1526 jours
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Publié le 27 novembre 2019

Comme à chaque fois c'est avec un pincement au cœur que l'on quitte un pays mais l'excitation du voyage vers le suivant prend vite le dessus.

L'excitation est d'autant plus grande car cette fois-ci arrivés à l'aéroport de Sydney nous cherchons tout autour de nous. Et oui les parents de Glenn, Nicole et Italo arrivent à la même heure que nous depuis la France. Dès notre sortie nous les retrouvons à coup de grands gestes des bras et de grandes embrassades. Cela faisait depuis le mois de février qu'on ne s'était pas vu. Nos réactions sont différentes. Steph mettra 2 jours à réaliser qu'ils sont bien là alors que Glenn a l'impression de ne pas les avoir quittés.

C'est donc tous ensemble de bon matin que nous prenons un taxi vers le centre de Sydney où nous avons réservé une chambre. L'arrivée est assez marrante car l'hôtel est une auberge de jeunesse qui tient plus ou moins debout. L'ascenseur est en carton et la salle des bagages nous fait redouter le pire pour la chambre.

Au moins nous sommes en plein centre ! Après avoir discuté sans arrêt on trépigne d'impatience de partir visiter les rues de Sydney. Pendant 3 jours nous allons découvrir cette grande ville.

Le premier jour nous allons au parc tout proche puis dans une très jolie cathédrale. On est vraiment surpris par tous ces vieux bâtiments imposants qui se mélangent entre les nouveaux gratte-ciel.

On mange notre premier fish and chips ensemble avant de retourner s'installer dans notre chambre à 14h. Heureusement celle-ci est juste assez propre et ça fera l'affaire. C'est l'occasion pour les parents d'ouvrir une de leur valise et la surprise ! Elle est pleine de nourriture !! Incroyable, foie gras, frittons de canard, chocolat et même raclette et un reblochon ! La fondue est restée aux douanes à Bangkok. C'est noël avant l'heure pour nous !!! Nous sommes comme des gosses à imaginer nos prochaines mises en bouche.

On termine la journée avec le quartier chinois où nous boirons notre premier apéro avant de manger dans un food court.


Le lendemain, Italo est malade, chose très rare et on ne saura jamais si c’était un peu de mauvaise nourriture ou autre chose. On le laisse dormir et on profite donc de la matinée pour aller voir le Queen Victoria Building, un très beau bâtiment aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur. On restera un bon moment à observer une très belle et grosse horloge suspendue. C'est aussi là que l'on voit nos premières décorations de Noël et le sapin sur 2 étages est impressionnant !



Heureusement, l'après-midi Italo a repris du poil de la bête et nous rejoignons la baie de Sydney avec le fameux opéra à l'architecture si spéciale. Comme devant de nombreux monuments il y a un moment d'émotion quand on se dit "ça y est on est devant en vrai !". Mais nous n'avons pas le temps de se rapprocher pour le moment.

Tuuuuuuuuuut un bateau arrive à l'embarcadère et nous nous transformons en moussaillons sur ce 3 mats vieux d’un siècle. Pour une bouchée de pain nous allons naviguer et hisser les voiles dans la baie de Sydney en compagnie d'un superbe équipage. Un très très bonne expérience, agréable et paisible. La vue sur la baie est superbe.



On se dirige ensuite vers l'opéra pour en voir les détails. Vraiment impressionnant d'être devant. On en fait le tour entier et on l’observe sous tous les angles. Le jardin botanique juste à côté nous fait découvrir nos premiers animaux locaux, des ibis mais surtout de très beaux et parfois très gros arbres.

Le 3e jour nous allons à Bondy Beach pour une balade en bord de mer avec de nombreuses sculptures et œuvres d'art. La plage est superbe aussi et on trempe les pieds pour la première fois.

Nous retournons ensuite dans le centre en direction de l'aquarium. Nous ne sommes pas trop adeptes des lieux avec des animaux enfermés mais comme nous n'avons pas tous la chance de pouvoir plonger pour observer les fonds marins nous y passerons l'après-midi. Il faut dire que c'est vraiment exceptionnel. On peut voir de nombreux poissons déjà vus en plongé mais nous les voyons plus près et en détails. Quand nous arrivons au sous-sol nous sommes comme des gamins. Il y a des tunnels de verre et nous passons littéralement au milieu des raies, requins et autres gros poissons. C'est incroyable !!! C'était un des rêves de Glenn et on prend tout notre temps pour bien observer les dents des requins à quelques centimètres de nous sans se lasser des raies qui semblent nous survoler.

Il y a aussi un dugong, drôle d'animal méconnu. Nous voyons aussi des méduses et des tortues ainsi qu'un très beau poisson Napoléon. Etant à Sydney, on trouve évidemment Némo et Dori. A un moment nous passons même une porte et embarquons sur un canoë. Il fait quelques degrés et nous passons devant des manchots. On passera encore un bon moment à les observer se déplacer maladroitement sur la glace et nous auront la chance de voir leurs œufs qu'ils gardent en permanence sur leurs pattes pour ne pas qu’ils gèlent.

Après un petit apéro et une bonne pizza dans le quartier the rocks nous marchons jusqu'au Sydney Harbour Bridge, le pont en face de l'opéra pour le traverser à pieds et voir la baie illuminée. Il est tard, nous avons marché 45 km en 3 jours, il est temps de rentrer dormir des étoiles plein les yeux.



Le 1er novembre, nous quittons le centre de Sydney pour récupérer notre camping-car (CC). Après notre caisse à savon que nous avions en Nouvelle-Zélande nous sommes presque choqués par la place que nous avons. C'est un 6 places ce qui nous permet d'être bien à l'aise et chacun prend rapidement ses marques. Nous allons remonter la côte Est jusqu'à Cairns au nord.

A midi nous voilà donc sur la route qui nous semble très étroite pour notre véhicule de 7.5 m de long et quasi 2 m de large. Prochaine étape les Blues Mountains.


Comme vous pouvez l'imaginer et vous l'avez remarqué à la date, nous préférons passez du temps à boire l'apéro en famille le soir plutôt que de "courir" après du wifi, rédiger des articles et trier des photos. On va donc vous faire patienter un peu pour la suite afin que l’on termine tranquillement cette aventure. Nous tâcherons de vous raconter tout cela dès que possible !

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C'est parti, ce 1er novembre 2019, nous commençons nos premiers kilomètres avec notre nouvelle maison. Mélange entre excitation et stress. Il faut pas qu'on la casse lol. Nous mettons un moment avant de quitter la périphérie de Sydney. Nous avons l'impression de ne jamais en sortir. D'ailleurs nous arriverons à destination avec la sensation de ne pas rentrer dans un parc national tellement il y a de monde, d'habitations, et d'infrastructures. Pour se renseigner pour demain et pour bien finir la journée on savoure un des plus beaux point de vue du parc : the three sisters. C'est un imposant rocher qui se détache en 3 blocs de roche. Selon la légende aborigène ces 3 sœurs étaient amoureuses de 3 frères d’une autre tribu. Lorsque les frères tentèrent d’arracher les sœurs de leur tribu, une sorcière les aurait transformés en pierre pour les protéger. Comme la sorcière fut tuée, les 3 sœurs restèrent ainsi formant les 3 rochers…

Après cette belle vue sur le parc, nous partons à la recherche de notre premier spot dodo. Et pour ce soir, autant dire que nous sommes gâtés. Nous sommes en plein milieu d'une forêt d'eucalyptus, l'odeur nous emporte à la relaxation. Quelques airs de musique joués par une femme nous imprègnent de cette vie de vagabond que nous aimons tant. L'ambiance du camp est très agréable et nous invite à nous détendre avec cette dure première journée. Notre premier camping sauvage est très réussi.

Le lendemain matin, on va au point d'information pour sélectionner les marches qui nous intéressent. On commence par les three sisters. On les a vu de loin mais nous voulons les voir de plus près. La vue sur les environs est aussi belle que hier soir. Cependant moins bleutée. On observe le détail de la roche et le travail que dame nature a effectué. C'est assez impressionnant. Ça nous fait repenser à Zhangjiajie en Chine.

On part ensuite profiter d'un autre point de vue. Sur le chemin, une cascade nous donnerai bien envie d'y mettre les pieds ! C'est plutôt un perroquet blanc qui profite de boire quelques gorgées d'eau avant de prendre son envol dans la vallée.

On finit notre journée par un dernier point de vue. Même effet que depuis que nous sommes arrivés aux Blue Mountains, nous sommes impressionnés par cette jungle d'eucalyptus. Nous n'arrivons même pas en à voir la fin !

Il faut maintenant trouver un endroit pour dormir. Petit à petit nous prenons nos marques dans ce nouveau pays, avec des manières de fonctionner un peu différentes de notre périple en van en Nouvelle-Zélande. On décide alors de faire un peu de route pour rejoindre la côte. On a vu sur notre application qu’il y a un parking en bord de plage où il n’est pas interdit de passer la nuit. On fait donc confiance à cette info et on ne le regrette pas ! Arrivé à Manly beach nous avons droit au coucher de soleil. L’arrière et les 2 côtés du camping-car nous offre une vue sur le grand bleu depuis notre point surélevé. Il y a beaucoup de vent et on se sent super chanceux d’être ici car c’est très beau !

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Après une bonne nuit de sommeil, ballotés par le vent et le bruit des vagues, nous savourons notre petit déjeuner au bord des rocher avec le soleil levant.

Nous prenons la route du Tomaree National park. Pour vous situer un peu voici quand même une carte de l’Australie avec un petit zoom sur nos premiers kilomètres de Syndey au parc national que l’on visite aujourd’hui.

Pourquoi est-ce que ce parc a attiré notre attention ? Eh bien c’est pour ses dunes de sable. C’est un peu la dune du Pilat version Australie.

Du coup après avoir presque enlisé le camping-car dans un chemin de sable, nous finissons par nous garer et nous voilà... projetés en plein Sahara ! Du sable a perte de vue, il y a même des tours en dromadaires. On se balade dans cette étendue à travers les dunes sous le soleil qui tape. La plage est toute proche et on est bien contents de se rafraîchir les pieds.

On reprend la route pour la montagne Tomaree un peu plus loin. On a une demi-heure de marche mais au bout de 5 minutes on s'arrête déjà. On vient de repérer un oiseau peu commun. Un gros bec des gros yeux, les passants nous disent que c'est un Kookaburra. Un oiseau connu pour son chant qui ressemble à un rire un peu démoniaque. On en retrouvera tout au long de notre périple.

En chemin on croise aussi notre premier reptile. Un bon gros varan noir assez impressionnant. La vue du sommet est très jolie, la mer, quelques îles, des plages désertes... Et beaucoup de vent. Le temps est en train de tourner on se dépêche de rentrer mais on se prendra quand même une averse.

Sur la route vers notre camping sauvage, nous rencontrons déjà nos premiers KANGOUROUS ! Comment vous expliquer l’explosion d’excitation qu’il s’est produit lorsque quelqu’un a crié « Laaaa la laaaa des kangourous !!!!!! ». Juste après on en revoit et on peut s’arrêter pour aller voir d’un peu plus près en mode commandos avec nos jumelles. Il y a même un petit dans la poche !


Le camp est très agréable et calme, un terrain en bord de rivière. On comprend aussi que les australiens sont fans de camping et certains sont super équipés comme nos voisins avec caravane, camion avec bateau et canoë.

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Aujourd’hui c’est le jour de la surprise. Une surprise que Steph a eu beaucoup de mal à garder. Nous avions prévu d’emmener les parents en surprise dans un hôpital/refuge pour koalas . Malgré quelques fuites bien récupérées, Nicole a fini par trouver l’information dans son livre et nous avons dû vendre la mèche la veille ! C’est donc à la prochaine ville que nous nous rendons pour se présenter au refuge de Port Macquarie à 15h car un tour guidé est organisé par les bénévoles. Il faut savoir qu’il est très difficile de voir des koalas dans la nature et qu’en 1 mois de périple, les chances sont encore plus minces. Du coup nous sommes super excités et découvrons avec joie ces fameuses boules de poils grises dont on ne sait au final pas grand-chose.

En résumé, ils dorment énormément, près de 20h par jour, ils mangent essentiellement de l’eucalyptus qui leur fourni aussi l’eau. Il y a quand même plus de 900 espèces d’eucalyptus différentes et le koala varie son régime alimentaire entre 5 espèces. Il a l’air très calme mais il est capable de faire des sauts de 2m pour changer d’arbre si besoin. Ses pattes sont aussi particulières car elles sont adaptées pour une prise très solide sur les branches. Ils ont un double pouce à l'avant pour plus de force. C’est un marsupial comme le kangourou. C’est-à-dire que l’embryon à peine formé se faufile dans le poil de la mère jusqu’à la fameuse poche où il pourra se développer et boire le lait maternel. Au bout d’un moment le petit sortira de la poche et s’accrochera sur le dos de sa mère lors des déplacements. Ils peuvent vivre 15 à 20 ans. Il n’en resterait que 80 000 et on ne les trouve qu’en Australie. L’espèce est vraiment en danger du fait de sa longue période de reproduction et de la destruction de leur habitat. Suite aux feux sur la côte-est, le koala est encore plus en danger. Ils ont également été longtemps chassés pour leur fourrure.

On a donc pu les voir manger, se déplacer, dormir et même crier ! L’appel du mâle est vraiment très particulier, on dirait presque un cochon qui grogne. Les koalas que nous voyons sont vraiment chouchoutés, ils peuvent rarement être remis en liberté. Ils ont parfois été victimes des voitures ou alors atteint d’une maladie qui les rends aveugles. Le centre compte près de 120 bénévoles et soigne de nombreux koalas chaque année.


La surprise étant éventée, Stéphanie a tenté un dernier coup de bluff. Partie en éclaireur pour savoir si l’hôpital des koalas était bien ouvert, elle revient en essayant de prendre une mine catastrophée pour nous faire croire que malheureusement l’hôpital est fermé. Mais elle ne sait pas mentir et a été la première à éclater de rire. Toujours en effervescence, le soir après le repas, elle a satisfait notre curiosité par la lecture détaillée de la vie très particulière des koalas. (Nicole et Italo)


Arrivés au camping le soir, nous sommes déjà impressionnés par un petit pavillon où de nombreuses perruches arc en ciel sont regroupées pour manger. Les couleurs sont vraiment belles et elles portent bien leur nom. Nous avions lu qu’il y avait parfois des koalas dans le camping et encore une fois nous prenons un coup d’excitation quand nous entendons le fameux grognement de cochon caractérisant le koala juste au-dessus de notre camping-car. On ne le verra pas mais il était bien là… C'est aussi notre premier camping payant car il n'y avait pas vraiment d'autres solutions et on profite de la joie du barbecue et de la viande Australienne. Elle est plutôt bon marché par rapport à la France.


Ce matin c'est garage ! Eh oui on a des soucis avec notre frigo qui ne fonctionne pas sur batterie lorsque l'on roule. Du coup matinée bloqués entre les magasins alentours et le café d'en face. Heureusement c'est réparé et nous revoilà sur les grandes routes. Parlons-en de ces routes ! En fait entre les jolis lieux intéressants on ne peut pas dire que les routes soient très... photogéniques. C'est une végétation très sèche et aride et pas grand chose d'intéressant à l'horizon. On attend avec impatience la fin d'après-midi car c'est là que les kangourous sortent pour manger à la "fraîche" et on est donc collés aux vitres.

Mais en se levant le matin nous ne pensions pas que nous allions être servis en kangourous. En effet sur une application on lit qu'il y a une plage (Emerald Beach) où il est possible d'apercevoir des kangourous. Il ne nous en faut pas plus pour s'y rendre. En effet après avoir suivi un peu les crottes et marché sur la plage, c'est le cris de guerre, plus personne ne bouge et on dégaine les jumelles !

On va avoir l'occasion de se retrouver très proche des kangourous visiblement habitués aux passants, surfeurs et coureurs. On a même la chance de voir le petit dans la poche. Avec la plage dans le fond c'est vraiment des images marquantes et on en profite un maximum.



D'ailleurs la maman de Steph lui avait donné pour défi de faire une photo avec un kangourou. Défi relevé haut la main!!!!

J’ai pris 120 photos en 5 minutes. J’observais ces animaux si extraordinaires et je pensais a Skippy le kangourou vedette de notre enfance. (Nicole)

Le soir nous nous retrouvons dans un camping sauvage en pleine forêt. Le lieu est très particulier. Tout est brûlé. Ça doit surement dater de l'année passée mais avec le coucher de soleil rouge vif on a l'impression d'être encore près du brasier.

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La prochaine étape c’est Byron Bay. C’est une baie assez connue et nous prendrons 2 jours pour en profiter.

Sur la route nous nous arrêtons pour voir un ancien lieu de cérémonies aborigène. (Nous parlerons des aborigènes plus tard car c’est un sujet assez vaste et compliqué à aborder). En revenant au camping-car Glenn se retrouve alors nez à nez avec 2 chauves-souris. Ce sont des chauves-souris renard volant ou aussi appelées roussette. Elles se nourrissent de fruits et de la pollinisation. Ont les trouvent en Océanie, Afrique et Asie. Elles peuvent faire jusqu'à 1m70 d'envergure.

Les pauvres n’ont pas dû voir la clôture et se sont prisent dans les barbelés en volant. Elles sont pendues par les babines depuis plusieurs jours peut-être et font peine à voir. Toute la famille s’improvise alors sauveteurs, avec des bâtons et des ciseaux on réussit à les décrocher. Attention ce sont de sacrées bestioles, rien à voir avec les petites qu'on peu voir chez nous. L’une ne survivra pas longtemps mais on espère que la 2ème s’en sera remise…



Arrivés à Byron Bay, rien de tel qu’une petite balade à pieds le long de la côte pour en apprécier la beauté. Une fois de plus ce sont de belles rencontres avec la faune. Des lézards ou iguanes qu’on a pas l’habitude de voir chez nous mais aussi un wallaby, un autre marsupial plus petit que le kangourou (on s'est carrément fait un petit carnet pour noter tous les animaux que nous découvrons). Mais ça se passe aussi dans l’eau ! La saison des migrations des baleines vient de se terminer mais depuis le bord on peut apercevoir plusieurs fois des dauphins !

Nous montons jusqu’au phare pour une superbe vue. C’est aussi le point le plus à l’est de l’Australie.

Et la par chance, Steph aperçoit un truc au loin, on sort alors les jumelles et c’est une baleine ! En plus on a bien le temps de voir sa queue car elle frappe la surface de l’eau avec à de nombreuses reprises.

Nous sommes obligés de dormir en camping mais comme il y a une piscine, ça va être l’occasion pour Nicole de tester son masque de plongée. Après avoir lu nos aventures sous-marines sur notre blog elle a eu envie de tenter aussi l’expérience. Comme elle n’est pas très à l’aise avec les eaux profondes on va y aller en plusieurs étapes et nous sommes tout contents de partager ces moments. Du coup comme ça s’est bien passé en piscine nous allons le lendemain carrément dans la mer pour essayer. On ne verra pas les dauphins car la visibilité est mauvaise et que nous restons au bord mais c’est un pas de plus vers le grand large… !

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Publié le 15 février 2020

Après le parc des Blue Mountains, nous sommes impatients de découvrir le prochain qui peut s’offrir à nous.

Ça tombe bien parce qu’après notre belle étape de Byron Bay, nous avons prévu de se rendre au Springbrook national park.

Avant de partir, on se renseigne tout de même sur les campings existants et heureusement parce que les campings bon marché sont déjà complets. Steph, arrive à négocier une place dans un camping qui est fermé en attendant l’arrivée de la haute saison.


On a un peu peur de ce qui nous attend mais au final ce sera un de nos meilleurs campings lors de ce voyage.

Le propriétaire est très agréable et comme promis nous sommes les seuls dans le camping (ouverture prévue dans quelques semaines). Nous sommes au milieu du parc national et notre camping est entouré d’une belle forêt. Glenn qui ne tient pas en place décide d’y mettre les pieds, Nicole, Italo et Steph le regarde partir comme s’il se faisait manger par la forêt. Un peu plus tard, c’est Italo qui décide de se faire engloutir. Après quelques minutes Italo vient nous chercher les yeux grands ouverts pour qu’on découvre ce que la nature peut nous offrir.

La forêt est luxuriante, les arbres sont gigantesques, le bruit des animaux mais aussi du bois nous rendent sensibles au moindre craquement. On essaie d’être inaperçus sur le tapis de feuilles qui se trouve au sol. Glenn a vu quelques petits kangourous et on prend le temps de faire quelques photos devant les arbres.


Très étrange forêt en effet, d’une manière générale les forêts en Australie sont fascinantes. On

les croirait vivantes et elles reproduisent un peu le genre humain. Les arbres se battent pour avoir la

meilleure place, les lianes et les ficus mangent littéralement les arbres pour prendre leur place. Les

plantes colonisent l’espace alentour pour s’étendre, conquérir d’autres territoires. On se sent très

petits au milieu de tout cela. (Italo)


A notre retour au camping-car, on découvre que nous ne sommes pas les seuls ce soir, nous avons des voisins. De très petite taille, environ. Ce sont des swamp wallabies ou aussi appelés kangourous bicolores. Ils ont la particularité d’être de petite taille, environ 80 cm de hauteur, avec une queue de 70 cm et d’avoir un pelage bicolore. Ils vivent dans les forêts et zones rocheuses. Ils ont la tête bien caractéristique des marsupiaux. On les observe avec les jumelles, tout en tentant de s’approcher. Mais ils sont très craintifs.


La journée n’est pas finie pour nous. On a entendu parler que l’on pouvait observer des vers luisants dans une grotte à 15 minutes à pied de notre camping. On s’empare donc de nos lampes frontales et on part à pieds.

Arrivés sur place, il fait nuit et nous nous enfonçons sur un sentier dans la forêt. Après avoir descendu de nombreuses marches on découvre une magnifique grotte où des milliers de vers luisants ont trouvé foyer.

C’est magnifique, nous sommes comme sous un ciel étoilé. Ça nous rappel la grotte de vers luisants en Nouvelle-Zélande, il y a 2 mois. Il y a aussi une cascade qui se jette dans la grotte par un trou dans la roche.

Nous sommes tous les 4, la tête en l’air en train d’admirer. Il y a même une luciole qui clôturera le spectacle. On est bien chanceux.

La luciole a même fini son show aérien sur le bras de Steph. (Nicole)

Bon, au milieu de tout ça, on rappellera au groupe d’asiatique, de bien vouloir se taire, pour admirer les lieux.


Prenez quelques minutes, pour vous imaginer le scénario de notre fin d’après-midi/début de soirée. Imaginez-vous la forêt, les arbres aux énormes racines, les petits kangourous et la grotte de vers luisants. Ainsi, on vous fait voyager !!

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Le lendemain, on remonte à bord du camping-car pour arpenter les routes du parc, qui ne sont d’ailleurs pas toujours évidentes avec un aussi gros véhicule.

On commence notre journée par une petite marche de 2 heures. A peine commencée, on croise déjà un compagnon de route.

Voici notre premier lézard et après quelques recherches sur internet et en demandant à des australiens, ce serait un black skink. Ce lézard peut mesurer jusqu’à 50 cm de long, avec une peau très lisse, brillante, on peut presque le confondre avec un serpent, d’ailleurs la tête y ressemble fortement.

Il se nourrit de moustiques, invertébrés et de fruits, fleurs et feuilles. Il habite dans les forêts ou bois et peut aussi facilement se trouver dans le jardin des australiens.

Pas du tout agressif, il essaie au contraire de se faire oublier dans un nid de feuilles.

On reste donc quelques minutes à l’observer.

On profite ensuite de notre marche au milieu des arbres, fougères, à l’ombre parce qu’il fait bien chaud.

Au bout d’une heure de marche ont entend et voit de loin se dessiner une belle cascade. Le lieu est vraiment très sympa. La cascade se trouve entre des parois rocheuses, avec un excès de végétation qui lui donne un effet très sauvage digne de Indiana Jones. Il est même difficile de faire une photo entière de cette cascade. On fait comme on peut ;)

On savoure aussi quelques points de vue sur le parc national.


Après la marche, on fait quelques points de vue dans le parc national. On peut d’ailleurs voir la ville de Brisbane qui se dessine avec les buildings au loin.

On s’arrêtera aussi sur les traces d’une ancienne école primaire qui explique avec jeux et tableaux d’affichage la vie d’avant. On y découvre une sorte de marelle avec un vieux sachet de graines, le nombres de kilomètres à pied nécessaires pour se rendre à l’école et les arbres abattus dans les années 1900 pour construire l’école et les habitations.

La journée est passée à vive allure, il est temps pour nous de reprendre notre route direction Brisbane pour changer complètement d’ambiance et se retrouver au milieu de cette frénésie citadine.

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Nous arrivons sur Brisbane, pour nous 4, ça reste une ville. Mais on découvrira que cette ville est tout de même fort sympathique.

On commence notre journée en prenant le ferry. Ici on se déplace en bus mais on se déplace aussi en bus/bateau.

La ville se trouve le long d’une rivière, du coup on s’adapte et ce n’est pas pour nous déplaire.

On découvre la ville depuis le ferry, ça nous permet d’avoir un regard autre que celui d’être au pied des buildings. C’est très agréable, calme. Certains en profiterons pour faire une petite sieste matinale ;)

Arrivés en ville, tout comme Sydney, nous sommes séduits par l’architecture de la ville, qui mélange l’ancien et le nouveau avec délicatesse.

On se fait vite happer par un magasin de souvenirs. On y passera un petit moment à tous chercher le petit quelque chose qui fait plaisir à nos proches. Pour nous c’est un plaisir car nous avons rarement l’occasion de pouvoir en faire car on ne peut rien stocker dans notre sac à dos mais on confirme aussi qu’on est content de ne pas accomplir cette tâche de vacances lors de nos passages dans chaque pays.

Là on a vraiment envie de faire plaisir avec un petit présent qui rentreront en France avec les parents.


On continue ensuite à se balader dans la ville. On se retrouve arrêtés à un feu rouge à regarder au-dessus de nous. Des petits cris nous interpellent. Ce sont en fait, les cris d’énormes chauves-souris. Elles sont pendues sur les branches de l’arbre et s’envolent de temps en temps. Nous sommes loin de la petite chauve-souris française, la taille est assez impressionnante. On découvre que ce sont des chauves-souris roussette ou renard volant. Les mêmes que nous avons secourues la dernière fois.

C’est inquiétant car on réalise que les gens ne prennent vraiment pas le temps de regarder ce qui se passe autour d’eux. Ils nous regardent en train de regarder en l’air, nous prennent pour des fous l’espace d’une seconde et réalisent après coup, qu’il y a des chauves-souris en pleine ville, là-au-dessus de nous.


On poursuit notre promenade jusqu’au parc botanique de la ville. Steph sait déjà ce qui se trame un peu dans ce parc, mais cette fois, elle arrive à garder sa langue. (ça n’a pas été facile, lol)

Ici, c’est peuplé de lézards et de belles fleurs.

A peine rentrés, nous sommes surpris!


Tous au long de notre promenade dans le parc, nous regardons vraiment où nous mettons les pieds car il y en a vraiment de partout. D’ailleurs, nous sommes tous les 4 surpris par un monsieur qui profite tranquillement d’une petite pause sur un banc, entouré par des lézards sans la moindre inquiétude.

D'ailleurs, petit jeu : combien y a t'il d'animaux sur cette photo? Vos réponses en commentaire à la fin de l'article

On y trouve des arbres assez impressionnants avec des racines qui finissent par devenir des troncs lorsqu'elle touchent le sol.

C’est aussi l’heure de la glace, on a converti Nicole et Italo à notre rituel glace à 16 h, autant dire qu’on se fait tous plaisir. On vous donne d’ailleurs la recette, facile à réaliser pour l’été prochain. Prenez une base de glace, vanille, yaourt… ajouter les fruits de votre choix. Mixer le tout, et voilà c’est prêt.


Il est temps pour nous de trouver où dormir. En ville on oublie les campings gratuits et nous avons encore des soucis avec notre frigo et la batterie du camping-car, donc on ne peut pas être sans électricité.

On trouve grâce à notre application de voyage Campermate, un camping proche du centre-ville. On force à rouvrir les portes car franchement c’est un peu la seule solution pour ce soir. Les autres campings sont hors de prix. Et on est contents d’avoir un peu forcé le destin car le camping est très sympa.

Italo et Glenn en profite pour se faire de bonnes grillades au barbecue. Mmmmmmh !


On est contraints de rester 1 jour de plus à Brisbane afin d’attendre lundi matin l’ouverture du garage. Bon ce n’est pas plus mal, on profite d’une journée repos au lagon artificiel de Brisbane. N’ayant pas de plage, la ville a fait construite au milieu des buildings de l’autre côté du centre-ville, une piscine/lagon artificiel pour que les gens puissent se rafraichir tout en étant en ville. Le soir, on finira par une bonne petite bière offerte par Nicole pour son premier baptême de snorkeling à Byron Bay quelques jours plus tôt.

très agréable ce lagon de Brisbane. On en retrouvera similaire à Cairns. La plage au milieu de

la ville permet de profiter d’un peu de calme et de farniente, bien que les villes de la côte est ne

soient en générale pas trop désagréables, très aérées, peu de circulation, beaucoup de grands parcs. (Italo)


Le lendemain matin on arrive au garage, si on peut appeler ça un garage. C’est un véritable dépotoir. Il y a du bordel de partout. Nous sommes tous morts de rire face à la situation.

On entend un « Hello, monter nous voir, prenez l’escalier à gauche et premier étage », sans savoir qui nous parle et d’où viennent ses paroles tellement il y a des montagnes d’accessoires de voitures… !

Une fois en haut Steph et Italo découvrent un bureau, entouré de montagnes de papiers et bricoles en tous genres. Ils se retiennent de rire et ressortent retrouver Nicole et Glenn morts de rire. La situation nous fera oublier les quelques heures qu’on perd encore à faire réparer sans cesse ce camping-car.

14h, il est temps pour nous de retrouver notre maison… jusqu’à la prochaine étape ou réparation !


Quelques curiosités :

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Après notre réparation du matin, nous remontons encore vers le nord en suivant la côte sur près de 150 km. Nous faisons un petit arrêt aux Glass house mountains pour manger avec une jolie vue avant d’arriver à Noosa.

Une fois de plus, nous avons découvert sur une application qu’il y a un lieu où on peut voir des tortues de mer. On entame donc une balade en fin d’après-midi en bord de mer. C’est vraiment joli ! Nous marchons entre plages et falaises sur un sentier aménagé mais qui reste assez sauvage. Arrivés au point de vue des tortues, on regarde en bas des rocher et tout ce que l’on voit ce sont des grosses vagues qui s’éclatent sur la roche. Dommage… On profite quand même de la vue sur la mer tout en gardant un peu d’espoir. A force de scruter les flots, sous l’œil expert de Stéphanie qui a le don de voir les animaux elle donne l’alerte ! « Tortue !!! Laaaaaaaa laaaaa laaaa ! ». On s’excite, on pointe du doigt, on sort les jumelles mais la tortue ne reste pas beaucoup de temps à la surface pour respirer. Il faut donc attendre 5 à 10 minutes qu’elle remonte. Au final on va y rester un bon moment avec toujours autant de plaisir à la regarder dans ces vagues. Mais le soleil continue sa course et la nuit arrive. Le spectacle est tout aussi beau avec les surfeurs et les couleurs orangées sur l’horizon.

La petite ville de Noosa nous a semblé très sympa en la traversant et on décide donc d’y revenir le lendemain pour en profiter. On se rend donc dans le free camp le plus proche. Nous arrivons de nuit et c’est un peu comme faire rentrer un camping-car de 7 m dans une boite à chaussures. Nous sommes garés pour la nuit et c’est ce qui compte.


Au petit matin nous retournons à Noosa et on s’offre le luxe de déjeuner sur la plage. Malheureusement nous sommes confrontés à un australien raciste envers les touristes qui nous cherche des ennuis et qui nous met de mauvaise humeur dès le matin. Heureusement, tous les autres passant seront très sympa avec nous (peut-être parce qu’ils enviaient nos belles crêpes).

Nous faisons ensuite un tour de cette petite ville. C’est très particulière. Tout semble construit sur les plages. L’architecture est assez nouvelle et il y a des bras de rivière qui se jettent dans la mer. Le long de ces canaux, des gens fortunés ont des superbes maisons avec chacune leur petite plage privée et accès à l’eau.

Après avoir fait les curieux nous passons un moment à la plage avant de reprendre la route direction Hervey Bay.


Hervey Bay est une étape un peu particulière dans notre aventure. Nous allons passer quelques temps chez des valdotains ! Pour ceux qui ne savent pas, les valdotains sont les habitants de la vallée d’Aoste en Italie qui s’étend juste après le passage du tunnel du Mont-Blanc. C’est là-bas qu’Italo est né et que la famille paternelle se trouve aujourd’hui. Des cousins nous ont donc donné le numéro d’une amie que nous avons contacté. Nous sommes accueillis comme des rois et des amis de longue date par Maria, Luca et leurs 3 enfants. On retrouve avec plaisir la gastronomie italienne où la table déborde de plats en tous genres, pâtes, riz, salades, légumes… C’est une vraie gymnastique des méninges, certains parlent français, d’autres italiens, d’autres anglais, on fait des phrases parfois en 3 langues mais peu importe on arrive à communiquer sans problème.

Maria et Luca avait déjà vécu au Canada pendant plusieurs années avant de rentrer en Italie pendant 9 ans. Ils ont ensuite décidé de partir en Australie et c’est super intéressant de découvrir ce genre de philosophie de vie, les avantages et les difficultés de s’installer en Australie. Ils sont aussi tous les 2 biologistes et ils nous racontent de nombreuses choses sur la faune et la flore. C’est aussi très étrange de trouver des gens à l’autre bout d’un monde qui connaissent des gens de notre famille d’un petit village perché dans la montagne italienne.


Nous profitons du lendemain pour aller faire un tour sur la plus grande jetée d’Australie. C’est aussi l’occasion de préparer une aventure dans l’aventure. Nous allons nous lancer pour 2 jours de 4x4 sur Fraser Island. C’est la plus grande île de sable du monde ! Rien que ça. C’est-à-dire que le sol n’est pas en terre mais en sable. Il n’y a pas de routes bitumée et donc nous devons louer un 4x4 pour ces 2 jours. Après une étude de marché c’est organisé ! Il nous manque le ravitaillement. Ça a l’air simple dis comme cela mais on y a longuement réfléchi. Est-ce qu’on prend un tour organisé ? Est-ce qu’on loue un 4x4 ? Est-ce qu’on va s’en sortir ? On entendait tout et n’importe quoi et il fallait se documenter et se décider.


Le 14 novembre au petit matin nous récupérons Bill le 4x4 pour nous rendre au débarcadère. Glenn monte le 4x4 sur le ferry et après 50 min de navigation nous faisons nos premiers tours de roues. Après 2 virages c’est place à la nature. Pssssssshhhhht on dégonfle un peu les pneus, on bloque le différentiel et « c’est parti monnnnnn ? Kikiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! » (notre slogan de départ).

On a un programme établi par le loueur de 4x4. Nous avons environ 1h pour traverser l’île et rejoindre la plage. Il nous faudra plus que cela. Nous prenons en mains le 4x4 dans ces pistes de sable mou. Glenn est aux anges avec le sourire jusqu’aux oreilles. Il ne loupe pas une seule sortie de route histoire de déraper un peu dans le sable. Nous roulons à 35 ou 40 km/h mais c’est déjà beaucoup, surtout quand on se retrouve nez à nez avec un camion tout terrain genre Paris-Dakar et qu’il faut reculer pour le laisser passer.


Arrivés à la plage, nous entamons la plus grosse partie de la journée. Nous allons longer la mer en roulant directement sur la plage. Le but du jeu est d’arriver à revenir avant que la marée monte et nous piège.

Tout le monde prend le volant et s’en donne à cœur joie. C’est magnifique et ce n’est pas tous les jours que l’on roule en toute liberté sur une plage. En chemin, (ou plutôt « en plage ») nous faisons des arrêts à certains points d’intérêts. Nous posons notre table pour pique-niquer tranquillement avant d’aller faire une balade les pieds dans l’eau d’une rivière bien fraîche.


Sur le retour nous nous arrêtons aussi admirer les restant d’une épave de bateau échoué sur la plage. La mer le fait disparaître petit à petit. C’est aussi à ce moment-là que nous verrons un dingo ! Quelle excitation la aussi ! On nous a tout le temps mis en garde avec les dingos. C’est en fait un genre de chien sauvage propre à l’Australie. Les dingos de cette île n’ayant pas été croisés avec des chiens sont d’une race très pure et sont étudiés et surveillés par les rangers. Mais ils savent que les touristes ont à manger et même s’ils restent à distance il faut être très prudent. Un enfant laissé sans surveillance quelques minutes il y a quelques années se serait fait tuer sur ces plages.

Quand on rencontrait un point d'eau qui paraissait profond, on envoyait la plus âgée en éclaireur (Nicole). Si l'eau ne lui arrivait pas à la taille on fonçait avec notre 4x4 dans une gerbe d'eau'' (Nicole)

Après le repas nous avons fait demi-tour pour redescendre vers le sud en direction de notre camp. Nous roulons toujours sur la plage quand Glenn Se met à crier « hééééééé regardez regardez !!!! » et la vroooooooooom un avion semble frôler le toit de notre 4x4 !

Il y a de petits avions qui emmènent des touristes faire un survol de l’île et ils se posent sur la plage. Du coup en plus des autres 4x4 il faut aussi surveiller les avions, incroyable !

Pas facile de trouver notre lieu pour dormir. C’est très réglementé et nous avons dû réserver un emplacement pour nos tentes. Ce qui est génial c’est que nous voulions dormir sur la plage et c’est exactement ce que nous avons pu faire. On a enfilé le 4x4 derrière une dune, déplié les tentes, la table et Italo nous a offert des bières bien fraîches que nous avons dégusté face à la mer.

Nous n’avons que 2 voisins qui campent eux aussi. Ils ont posé leur table plus bas sur la plage. Alors que la nuit est tombée, nous entendons un cri. Les dingos se sont approchés de leur table sans un bruit et ont volé leur pain sur la table. Comme quoi, avoir le nez sur son téléphone c’est parfois dangereux. Après un bon repas nous allons dormir en espérant que les dingos ne viendront pas nous réveiller…


Le lendemain matin, levés aux aurores, nous quittons la plage avant la marée haute afin de retraverser la forêt en direction du ferry. C’est reparti pour du sable à gogo entre les arbres. Nous faisons une petite balade dans cette forêt dense jusqu’à un petit lac où nous trouvons un bel iguane en train de boire.

Puis nous retournons au 4x4 direction le lac Mckenzie. Le déjeuner se fait dans un petit coin du parking et Glenn se prend carrément un Kookaburra dans la tête. Ce fameux oiseau que l’on retrouve un peu partout nous surveillait sur sa branche et a tenté lui aussi de piquer une tranche de pain. Arrivés au lac, on est vraiment surpris. Le sable est ultra-blanc, l’eau d’un transparent assez incroyable, le lac est entouré de forêt, il y a peu de monde… On va profiter de l’endroit pour se relaxer.

'Vraiment une superbe balade dans cette île de sable. La mythique '75 Mile Beach' est bluffante et le Lac Mckenzie est vraiment un petit coin de paradis. 2 jours et 1 nuit à se prendre pour d'intrépide aventuriers découvrant des terres inexplorées' (Nicole)

En fin d’après-midi il est temps de faire nos derniers km jusqu’au ferry. C’était une superbe expérience et nous ne sommes pas près d’oublier ces 160 km dans le sable de la forêt et de la plage.

EMBARQUEZ AVEC NOUS !


Nous passons une dernière soirée avec Maria et Luca où nous échangeons encore sur de nombreux sujets. Une très belle rencontre comme on aime sur notre route. Des gens avec le cœur sur la main avec qui le contact est super bien passé ! On aimerait bien qu’ils habitent à Perth, là où on va s’installer J

D’ailleurs si vous connaissez des gens dans les pays que nous traversons n’hésitez pas à nous en parler !


Une énorme pensée pour Maria et Luca. Leurs cœurs et leur maison sont ouverts et nous espérons les revoir une fois, mais chez nous en Vallée d'Aoste. (Nicole et Italo)


Curiosité du moment: Nicole devait entrer chez Lucas et Maria en se cachant les yeux car de drôles de locataires vivaient tout autour de l'entrée !

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Après cette escapade en 4x4 sur l’île de Fraser Island, nous devons modifier notre programme. Ayant réservés une activité dans quelques jours il faut donc s’occuper pendant ce temps et sur les conseils de Maria et Luca, nous retournons en direction du sud pour passer la journée à Rainbow Beach. On profite de la balade dans une partie du parc naturel malgré la chaleur, jusqu’à ce que nous arrivions à l’endroit le plus remarquable : une cuvette de sable. C’est assez incroyable de sortir de la forêt pour se retrouver face à cette espèce d’énorme cuvette de sable qui semble s’écouler jusqu’à la mer toute proche. On a du mal à apprécier les distances et dès que Nicole et Italo partent en marchant ils deviennent Touuuuuuuuut petits.

Le soir nous posons le camping-car un peu en retrait d’une intersection pour dormir et être prêts pour l’aventure de taille du lendemain matin. On en profite pour se faire une petite raclette pour l’apéro! Un feu d’artifice dans nos bouches, on déguste chaque gramme avec beaucoup de plaisir !


Réveil à 6h, on s’active pour rejoindre un petit débarcadère. Il y a déjà une file d’attente et on s’empresse d’acheter nos tickets (6€). On se met sur la pointe des pieds pour regarder au-dessus du muret mais on ne voit rien ! Ce qu’on cherche dans l’eau c’est en fait les copains de Flipper le dauphin ! En effet, dans le cadre d’un genre de programme de protection, une association a une accréditation pour que le public puisse donner quelques poissons directement aux dauphins pour un prix dérisoire. Au bout d’un moment ça y est on en voit un qui arrive ! Puis un autre suivi de son petit. C’est assez fou de voir les dauphins venir se poser au bord pour attendre leur petit-déj'.

Chacun notre tour nous allons pouvoir tendre un poisson au dauphin qui va délicatement nous le prendre de la main. Bon, comme Nicole ne fait jamais comme tout le monde il a fallut qu'un cormoran lui fonce dessus pour essayer de voler son petit poisson !

Un dauphin peut vivre jusqu'à 60 ans et dans le grand bleu la vie n'est pas si simple. Regardez un peu leurs cicatrices et morceaux manquants, probablement croqués par des requins blancs. Sur le flanc on voit bien la trace de la grosse mâchoire d'un requin !!

L’expérience a été particulièrement agréable grâce au professionnalisme de l’association. Nous avons été bien briefés, tout se faisait dans le calme et par petits groupes. On a pu poser plein de questions et en apprendre beaucoup sur les dauphins. Un dauphin peut manger jusqu’à 15 kg de poisson par jour donc en leur donnant exactement 3 kg le matin ça ne dérègle pas vraiment leur façon de vivre, ce n’est qu’un casse-croûte. Il était formellement interdit de toucher les dauphins et c’était très bien comme ça. Ce genre d’action leur permet de sensibiliser les gens sur les dauphins qui avaient quasiment disparu et aussi de faire vivre l’association qui les étudie.

C’était vraiment un moment unique et fort en émotions ! D’ailleurs on prendra le reste de la journée pour se relaxer sur la petite plage et sous les arbres en mode farniente.

Petite curiosité : les sauveteurs en surf !

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On remonte ensuite vers le nord jusqu’à la ville de Bundaberg, célèbre dans toute l’Australie et même le monde pour son rhum et sa « Ginger beer », la bière au gingembre. Nous visitons la fabrique de bière avant de repartir avec nos 2 packs chacun. Nous sommes tranquille pour un moment niveau apéro!

Curiosités : une température peu commune pour nous en ce mois de novembre, et Steph qui s'est improvisée coiffeuse.


Mais si on s’arrête dans cette ville c’est pour l’activité dont on vous parlait et qu’on avait réservé il y a quelques jours. On ne va pas à chaque fois faire durer le suspense on va tout vous dire ! Il y a une zone très particulière et c’est la bonne saison pour la ponte des tortues ! L’objectif c’est d’aller de nuit sur la plage pour observer les tortues. On sait que c’est touristique mais d’après Maria et Luca qui sont biologistes c’est quand même bien encadré par les rangers.

Le soir venu, nous nous rendons au point de RDV pour prendre une navette vers le centre tout neuf. Il est 18h30 et on commence à patienter. On lit les informations et les panneaux sur les différentes tortues. Leur taille peut être impressionnante et ce sont des dinosaures encore vivants au final.

Pendant ce temps dans le noir il y a des rangers qui surveillent la plage en attendant de voir une tortue sortir de l’eau. On est dans le groupe 2 c’est-à-dire que la première tortue sera pour le groupe 1 puis ce sera à notre tour. On attend, on attend, on joue aux cartes. 23h arrive et le talkie-walkie crache quelque chose ! Le groupe 1 se regroupe et part. Il est maintenant 23h30. On nous annonce qu’à minuit on devra tous rentrer chez nous ce qui veut dire, pas de remboursement et pas possible pour nous d’attendre plusieurs jours pour une nouvelle réservation. Le suspens monte d’un cran ! On regarde notre montre toutes les 30 secondes, on s’excite à chaque crépitement de talkie-walkie.

23h43, « ON VOIT UNE TORTUE ! GROUPE 2 EN AVANT !! ». C’est parti, en silence on se regroupe on part sur la plage avec une lampe rouge et 2 rangers. Le clair de lune est parfait. La tortue a passé la première dune et a commencé à creuser son trou. Elle est énorme ! C'est une Loggerhead. On regarde alors les rangers prendre les mesures pour l’identifier et l’enregistrer. Elle est aussi baguée ce qui nous permet de savoir qu’elle a environ 45 ans. Le dessus de la carapace mesure 1m et elle fait environ 100 kg. Elle avait été enregistrée il y a 15 ans et c’est sa 6e saison de ponte. Il faut savoir que les tortues reviennent pondre plusieurs fois (1 à 6 fois) à quelques semaines d’intervalle et se reproduisent tous les 3 ou 4 ans. Une lampe est placée derrière elle et on voit toute son agilité pour creuser avec ses pattes arrière à plus de 50 cm de profondeur. D’un coup on commence à voir les œufs tomber. Une vraie machine ! Elle peut en faire des dizaines, entre 50 et 200 oeufs à chaque fois. Ils font la taille d'une balle de ping-pong On a vraiment l’impression d’être dans un autre monde !

Ce qui se passe ensuite est un peu moins rose car à ce moment les rangers autorisent les photos pour 5 minutes et là, la débilité touristique reprend le dessus et les gens se ruent autour de la tortue en lui balançant des centaines de flash dans la tronche. Ça nous a vraiment fait mal au cœur pour cette pauvre tortue et c’est dégueulasse car pendant l’attente ils nous disaient que les lumières des villes perturbent l’orientation des tortues et tout et tout… Il y aurai tellement moyen d’éviter ça. On a fait nos photos sans flash en utilisant le zoom et les bons réglages de nuit et ça nous semblait vraiment plus logique.

En posant les questions qui fâchent on a eu droit aux réponses creuses mais bien préparées qui ne sont peut-être pas totalement fausses : si les touristes n’ont pas leurs photos ils ne seront pas contents (ça c’est vraiment misérable). Par contre on nous a aussi expliqué que si on dérange quelques tortues avec des touristes, ça apporte de l’argent à la ville et plutôt que de construire des maisons et des immeubles, toute la zone peut être surveillée, protégée et sans construction humaine.

La tortue a ensuite rebouché son trou et a commencé à se diriger vers l’eau. Certains n’avaient pas envie de comprendre qu’ils devaient s’éloigner (c’est dingue !). Nous l’avons suivi à distance et on a pu la voir disparaître dans l’eau à la lueur de la lune. Des souvenirs magiques !

Encore tout excités nous marchons sur la plage pour rentrer au centre quand d’un coup tout le monde se stoppe. Une 2e tortue sort de l’eau et traverse devant nous. Grand silence, l’excitation bouillonne. Encore une superbe rencontre avec la faune, une expérience unique dans une vie bien que cette fois elle aurait pu être plus respectueuse de la nature…

7

Après cette nuit magique, on se réveille le lendemain matin tranquillement avant de prendre la route pour Rockhampton. Nous avons à peu près 4h de route. Les distances commencent à nous sembler longues. Nous sommes impatients comme quand nous étions enfants devant les kilomètres et les heures qui défilent.... La route est sans fin mais on s'occupe en comptant le nombre de wagons ou en admirant les champs de canne à sucre et la production de masse.

Arrivés à destination, on se renseigne sur les choses à faire au point d'information. C'est super pratique pour organiser nos journées. Du coup, on réserve le ferry pour le lendemain matin direction l'île de Keppel. C'est aussi une belle étape de notre voyage en Australie. Nous passons tout les 4, le tropique du Capricorne.


Et cette après-midi nous allons nous balader dans un parc botanique de la ville. On peut y trouver plusieurs espèces d'animaux typiques d'Australie.

C'est comme un petit zoo mais très proche des visiteurs. Les soignants prennent le temps avec les animaux et prennent le temps de nous expliquer leur mode de vie.

Notre appareil photo craquera encore une fois sur les koalas. Le soigneur nous explique que les 2 koalas présents sont ici depuis quelques années car le premier est malvoyant suite à une bactérie et le deuxième éprouve d'énormes difficultés à réguler sa température corporelle. On apprend encore plein de choses sur leur alimentation et comment le parc gère tout cela. Il leur faut une grosse parcelle d'eucalyptus pour aller chercher chaque jour des branches fraîches.

Plus loin, on découvre des dingos, crocodile (énorme), serpents.

Et à 2 pas de nous, des kangourous. Ils sont en totale liberté et très habitués à l'homme mais il n'est pas pour autant autorisés de les toucher (Merci). Une soigneuse prend le temps de répondre à nos questions pour notre plus grand plaisir.

Elle laissera Nicole donner à manger à l'émeu. Mais ce gros oiseau n'osera pas s'approcher de nous. C’est la grosse bête qui a peur de la petite bête car il peut mesurer jusqu'à 2 mètres de haut. C'est le deuxième plus grand oiseau du monde après l'autruche. Il peut courir jusqu'à 55km/h. Cet oiseau se nourri de plantes et d'insectes. Il est de moins en moins présents sur la côte-est au vue de la population grandissante. Suite aux efforts pour cultiver les terres de l'intérieur de l'Australie, les émeus se sont multipliés dans les zones plus arides car finalement ils y trouvent de l'eau, de la nourriture et peu d'humains.


On fini par de superbes oiseaux et notamment notre premier casoar. Cette bête est assez impressionnante. Le corps ressemble à un émeu mais la tête est bien différente. Un dégradé de bleu et rouge avec une énorme corne sur la tête. Mais nous avons hâte de le voir en milieu naturel à la Daintree Forest. Nous sommes également sous le charme des oiseaux en Australie. Ils ont de magnifique couleurs!

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Le lendemain on se réveille tôt. Il faut prendre le ferry pour aller sur Keppel island. Nous avons à peu près 40 minutes de navigation. Le ferry nous dépose sur une grande plage de sable blanc. Il n'y a quasiment rien. Pas de construction, pas de bungalow... Juste nous et quelques touristes. C'est agréable de voir la volonté de l'état de maintenir les lieux neutres, sans destruction de l'habitat naturel.


Nous marchons pour atteindre un côté de l'île qui apparemment est connu pour son snorkeling (masque et tuba). On longe la plage et sur le chemin on croise un nombres incroyables d'étoiles de mer. On sauve celles qui nous semble en bon état. Sûrement le résultat de la marée montante et descendante.

Après quelques minutes de marche on savoure la belle vue. Ça vous donne envie depuis votre canapé ? Ça fait rager encore plus durant ce confinement.


Une fois arrivés sur l'autre plage, on enfile nos masques, tee-shirt anti UV. Italo nous suit pour le début. À peine on met les pieds dans l'eau que des petites raies passent entre Steph et Nicole. Ça promet !!! C'est une grande première pour Nicole car là nous allons nous éloigner du bord et nager dans des eaux plus profondes. Après quelques minutes Nicole se sent à l'aise et nous atteignons les Coraux. Nous croisons de nouveau une raie. Cette fois, elle est bien plus grosse. C'est assez riche en corail mais malheur nous croisons plein de méduses. En Australie, certaines peuvent être mortelles.... Steph n'est pas du tout rassurée et sort de l'eau. Glenn et Nicole savoure la ballade sous-marine. C'est quand même un grand moment pour nous tous. Depuis le temps que l'on raconte nos aventures sous-marines, qu'on parle de coraux sans vraiment pouvoir partager ce que l'on voit, c'est maintenant possible de montrer ces belles choses à Nicole qui a pris son courage à 2 mains. On est vraiment heureux de pouvoir partager cela ensemble.

On décide d’aller voir un second point de snorkeling mais on s'aperçoit que l'on perdra trop de temps à marcher. Du coup on revient sur la plage où le ferry nous a déposer. On casse une petite croûte et Glenn retourne à l'eau. Il revient tout affolé, excité. Il tombé nez à nez avec un requin guitare et beaucoup de raies! Nicole décide d'y aller, on ne l’arrête plus. Steph est vaccinée pour aujourd'hui.

Steph et Italo bouquinent en attendant de voir ce que les nageurs vont leur rapporter. Les revoilà excités, foufous et essoufflés. Nicole a bien vu le poisson requin et n'était pas franchement rassurée. Nous sommes très contents qu'elle prenne courage ainsi. Glenn y retourne de nouveau pour ramener des photos et vidéos. Mais il est temps de retourner au ferry. Nous avons réservé le dernier et la nuit en bord de plage s'annonce compliquée lol. On fait le guet pour ne pas laisser le bateau partir et on attend Glenn avec impatience. Il n’aura pas réussi à revoir le fameux poisson mais on repart tous contents de cette superbe journée et surtout des prouesses de Nicole !

Quelle aventure Keppel Island ! Entourée de Steph et Glenn je me lance dans les eaux profondes, quelle émotion de me retrouver avec tous ces poissons autour de moi, de regarder ces magnifiques coraux, je découvre un monde que je ne connaissais pas cela me fait une drôle de sensation, je n’en crois pas mes yeux. J’ai très peur alors comme une petite gamine je ne lâche pas la main de Glenn j’ai trop peur de tomber dans les abimes, c’est un moment magique, je ne sais plus où regarder, on communique par des gestes, je regarde Steph qui les mains croisées sur sa poitrine, cool cool explore les beautés marines et je me dis, moi aussi un jour je serai comme elle une vraie sirène… (je sens que vous avez envie de rire) mais je vous rassure ce n’est pas encore pour aujourd’hui. Au retour je ne pensais qu’a une seule chose recommencer cette fabuleuse expérience. Merci Steph et Glenn vous avez été des bons initiateurs.

Nicole


Curiosités de ces 2 jours:

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Comme vous le savez maintenant, une nouvelle étape commence toujours par un peu de route en direction du Nord. C’est à Airlie Beach que nous posons notre camping-car dans un camping au milieu des canards et autres oiseaux qui se promènent.

Avec Fraser Island (notre aventure en 4x4 sur l’île de sable), Airlie beach est une des étapes les plus connues de la côte Est australienne. On s’était déjà pas mal renseigné les jours précédents mais c’est toujours plus facile de se présenter dans un office de tourisme sur place pour avoir le maximum d’informations. Après de nombreuses comparaisons et réflexions, nous réservons nos activités pour les jours à venir.

Airlie beach est connue pour les Whitsundays. What is it ? (qu’est-ce que c’est ?) C’est en fait un regroupements d’îles plus ou moins grandes avec de belles plages, une eau turquoise, du corail… ça fait rêver non ?

Du coup le lendemain, Nicole, Italo et Glenn partent vers le port pour embarquer sur un voilier. Steph qui avait déjà fait le tour il y a quelques années n’a pas envie de se frotter au mal de mer et passe son tour en se relaxant à la piscine du camping. A part pendant des plongées c’est la première fois que nous nous séparons pour faire une activité depuis notre départ de France !

Le programme de la journée est plus que parfait, nous naviguons sur les flots entre de petites îles avant de prendre un petit déjeuner sur le pont du navire. Au grand air, on pourra même donner un coup de main pour hisser les voiles. On a cette petite musique de Pirates des Caraïbes dans la tête et on laisse notre regard se balader à l’horizon.

Le point fort de la journée c’est la Whiteheaven beach, autrement dit la plage du paradis blanc. Tels de vrais pirates arrivant sur l’île au trésor nous sommes débarqués via un zodiac sur une petite plage. On ne peut s’empêcher de vous partager une des nombreuses aventures de Nicole au quotidien. Elle part aux WC sur le bateau juste avant de débarquer. Glenn et Italo doivent descendre dans le zodiac pour le premier débarquement. Pas de nouvelle de Nicole… Un peu inquiets sur la plage, nous la voyons finalement arriver dans le zodiac suivant, pleurant de rire. Elle était en fait coincée dans les WC !

Après une petite marche nous arrivons sur un point de vue sur la plage qui est vraiment à couper le souffle.

Pourquoi c’est si particulier ? Cette plage est une des plus blanche du monde. Le sable est constitué à plus de 98% de silice. D’ailleurs du fait qu’il soit blanc, il ne retient pas la chaleur et n’est donc pas brûlant même en plein soleil. Il est totalement interdit de prélever du sable et même la Nasa qui utilisait ce sable pour faire des lentilles de télescopes s’est vu refuser la demande.

Le lagon qui s’étend vers l’intérieur de l’île est très peu profond et c’est pour cela que selon la marée, le couleur de l’eau change pour nous donner cette palette de bleus turquoises.

Cette plage apparaît d’ailleurs dans un des films Pirates des Caraïbes.

Du fait de la marée, nous ne pouvons pas rester toute la journée à sa balader sur cette merveille. Si nous traînons trop, il sera difficile de repartir en zodiac car le fond touchera les coraux !


Nous reprenons le large et attaquons le repas tous ensemble alors que nous naviguons vers une autre île. Cette fois c’est Glenn qui se lance à l’eau pour 1h de snorkeling. La visibilité n’est pas géniale et les poissons non plus mais par contre les coraux sont assez impressionnants. On est déjà sur la grande barrière de corail en quelque sorte.

Sur le bateau, Nicole et Italo auront la chance de pouvoir observer plusieurs fois une tortue venir respirer à la surface ! Génial !

Le retour sur la terre ferme se fait tranquillement et nous sommes contents de retrouver Steph au bercail.

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Le lendemain, c’est réveil de bonne heure ! Un minibus vient nous chercher au camping direction… l’aérodrome ! Hé oui, on est tout près de la fameuse Grande barrière de corail et on ne pouvait pas louper un petit survol de cette merveille. Ça n’a pas été facile de combiner notre planning avec la météo mais voilà, on accroche nos ceintures dans notre petit avion et après la journée en mer, nous partons dans les airs, le nez collé au hublot.

C’est toujours amusant de voir le monde vu d’en haut, les voitures deviennent des jouets puis de petites fourmis. Nous retrouvons notre itinéraire en bateau de la veille et faisons un passage sur la Whitheaven beach qui est vraiment belle aussi vue du ciel. L’avion tourne ensuite vers l’Est, direction : le grand bleu ! Rapidement à l’horizon on voit des taches arriver. Une fois dessus, c’est l’explosion pour les yeux ! Les récifs de coraux sont juste en dessous et dessinent des formes incroyables dans l’eau turquoise. Ce qui est vraiment incroyable c’est de se dire toute la richesse, les merveilles et la beauté qu’il y a sous l’eau sur cette immensité de coraux…

Le clou du survol c’est le passage au-dessus d’un récif en forme de cœur ! Mais assez parlé, appréciez vous-même avec ces photos :

Ce vol d’une heure restera probablement à jamais gravé dans nos mémoires.

Sans doute à classer dans le top 3 des magnifiques endroits que nous avons vu.

Ce paradis blanc et ce premier contact avec la barrière de corail vue du ciel resteront des souvenirs extraordinaires de cette aventure... Italo


Pour moi alors que j'ai déjà beaucoup voyagé, les Whitsundays et le vol sur la barrière de corail resteront dans les plus beaux paysages. Nicole

Pour ceux qui veulent voir l'étape en vidéo, en voici 2 juste en dessous !

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Publié le 16 juillet 2020

Après l'envolée magique de ce matin, nous reprenons la route pour quelques heures. De nouveau cette sensation de route interminable. Nous sommes comme un peu lassés par les paysages. Entre chaque étape, le paysage nous semble plat, sec et monotone. Tous les 4, nous sommes impatients de rencontrer la partie tropicale de l'Australie, mais patience.

Nous partons d’Airlie Beach vers 12h, on enchaine les kilomètres tranquillement. On s’arrête manger au milieu de nulle part et voilà que maintenant nous n’avons plus d’eau. Décidément, on a vraiment la poisse avec ce camping-car. On rappelle l’agence de location, qui nous demande d’essayer une multitude de choses mais sans succès. Il nous fixe un RDV au garage dans 2 jours et ce soir nous devons encore une fois dormir dans un camping payant (mais à leur charge)

La route est terminée pour aujourd’hui et on profite de la fin de journée dans la piscine du camping à se relaxer et faire un appel vidéo avec Micka, Amélie et les loulous qui étaient surpris de nous voir dans l’eau !

Une bonne nuit de sommeil nous attend pour une journée qui promet d'être chargée en découverte.

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Le lendemain matin, on monte de nouveau à bord d'un ferry en direction de Magnetic Island. L'île est très connue pour le snorkeling (masque et tuba) mais aussi pour y voir des koalas en totale liberté. Chose très très rare en Australie. La population de koalas diminue de plus en plus face à l'augmentation des humains sur le continent Australien qui amènent des prédateurs (chiens, chats..) et sont eux-mêmes des prédateurs. On ne peut aussi s'empêcher de penser à l'actualité du pays. Petit rappel nous étions à Magnetic Island mi-novembre l'année dernière. Le pays faisait face à d'énormes feux de bush. Incontrôlables, ils ont dévasté d'énormes terres avec tout leur habitat naturel. Le koala est une espèce « fonctionnellement éteinte » ou « vulnérable ». Sa population aurait diminuée de 50% en 15-20 ans.


Notre journée commence par une marche d'environ 2h. Objectif : avoir nos yeux grands ouverts pour trouver des koalas. Nous sommes tous les 4 sans arrêt la tête en l'air, à regarder de droite à gauche. On avait un peu regardé sur internet comment les repérer. Eucalyptus au tronc marron, griffe sur les arbres, regarder en hauteur au niveau d'un croisement de 2 branches, crottes sur le sol... La chaleur est étouffante, on continu jusqu'au fort de l'île. Steph s'arrête en bas et décide d'attendre Nicole, Italo et Glenn qui montent au fort.

Nous avons vu aucun koala jusqu'à présent. Nous sommes déçus car c'est l'endroit idéal pour pouvoir les observer à l’état sauvage. Pendant qu'ils montent jusqu'au fort, Steph récolte une info des plus importantes. Un koala serait présent en contre bas à environ 800 mètres. La source m’indique de trouver les bouts de bois sur le chemin. "A ce moment, je n'ai qu'une envie : courir pour voir sa frimousse, mais j'attends que tout le monde redescend. C'était long sans l'être en réalité."

Une fois l'équipe réunie, Steph leur annonce la nouvelle. Chacun ne peut cacher son excitation. Nous redescendons en observant bien les arbres et à l'afflux du moindre signal avec des bouts de bois. Après quelques minutes, nous trouvons l'indice qui nous mène aux koalas. Et oui avec un X à AUX car ils sont 2. On avance silencieusement afin de ne pas les perturber. Ça y est, on les voit bien assis chacun de leur côté, en plein sommeil. On les observe de longues minutes avec respect avant de les laisser tranquille.

Vous pouvez imaginer notre bonheur pour finir la marche.

Les koalas, on en voit partout, sur des cartes postales,dans les pubs, dans les zoos, a chaque coin de rue en effigie de tout ce qui peut se vendre, déguisés en Père Noël ou en surfer, mais quand tu réussi finalement à les voir en pleine nature, coincés dans leurs branches immobiles et sereins cela fait partie des moments mythiques et magiques qui resteront gravés a jamais dans nos souvenirs. Italo.


Nous avons choisi de faire l'île en bus mais du coup, nous devons aller à certains points à pied. Du coup direction la plage, encore une bonne demi-heure de marche pour se rafraîchir. On en peut plus. Il fait super chaud. La chaleur nous fatigue. Arrivés à la plage, il faut mettre une petite combinaison de plongée. Ici les méduses sont de plus en plus nombreuses, la saison arrive à grand pas et elles peuvent être très dangereuses. Nous sommes beaux comme ça aaaah On aura bien ri.

Ce spot est connu pour de beaux fonds marins avec coraux et poissons. Une fois de plus Nicole, nous suit bien courageuse. Nous partons tous les 3 main dans la main. On voit de beaux coraux branches, coraux cerveaux et poissons colorés au milieu de zones rocheuses. On se régale.


Après un petit casse-croûte, le mot petit n'est pas de trop parce que nous avons oublié la moitié du déjeuner... Nous partons en direction d'une autre plage. De nouveau 30 minutes de marche et il faut prendre de nouveau le bus. On découvre qu'il y a 1h d'attente. Steph décide de faire du stop. Au début Glenn, Italo et Nicole ne sont pas vraiment convaincus mais au bout de 2 min à peine. Une voiture s'arrête. Steph prend Nicole avec elle. Et de la vitre arrière, elles voient Glenn et Italo monter dans une voiture. L’imagine était super marrante de nous voir embarquer avec les parents de glenn en stop au milieu des gens qui attendaient avec impatience le bus. Les conducteurs étaient super sympa. Native de l'île, ils nous expliquent leur mode de vie. Et nous dépose devant la plage.



Avant de se tremper de nouveau, on fait un détour dans les rochers. Au point d'information, ils nous ont préciser que nous pouvions voir de petits kangourous se cachant dans les rochers. Apres quelques minutes, on voit des petites têtes sortir timidement. Ils sont super agiles, curieux mais à la fois sur leur garde. Les touristes leur donnent à manger, pas super. Mais sous les conseils des rangers, ils leur donnent des carottes, pommes ou bananes. On regardera des enfants donner des petits morceaux de bananes avec le sourire jusqu'aux oreilles.

Ce sont en réalité des wallabies de rochers. Ils ont une fourrure grise voir noire pour pouvoir se dissimuler facilement dans les rochers. Ils ont de longues queues qui leurs permettent de gérer leur équilibre parmi les différences de niveau et le dessous des pattes bien rugueuses pour éviter toute glissade sur les rochers durant les jours de pluie. Ils se nourrissent de fruits, de feuilles et boivent très peu d'eau.

Glenn et Steph décident de retourner dans l'eau pour faire un parcours sous-marins. Nicole préfère se reposer. La distance est assez importante. Et franchement ça n'a pas été facile. Nous commençons par nager 5 longues minutes sans aucune visibilité (l'angoisse pour Steph) puis tout s'éclaire de nouveau. On aperçoit d'énormes coraux. Leur taille est impressionnante. On suit le parcours. On découvre d'énormes coquillage, des bénitiers. Puis un corail en forme de fleurs, énorme. On n'a jamais vu aussi gros. Les courants sont importants, on peine à avancer. On décide de ne pas aller plus loin. Nous sommes loin de la plage et ça commence à être dangereux. Le retour aussi difficile que l'aller. Steph est contente d'arriver au bord.

Pour finir la journée en beauté, Italo nous offre une bonne glace bien gourmande avant de regagner le ferry.

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Ce matin encore un RDV garage. Comme dit plus haut, nous n’avons plus d’eau dans le camping-car. Après quelques testes le garagiste nous change la pompe et nous conseille de faire à nouveau un arrêt plus tard à Cairns pour le reste des problèmes (batterie, frigo). Tout ça lui semble bien compliqué.

On finis la matinée par le circuit de street-art de la ville. Il fait très chaud. Le soleil tape fort. On cherche le moindre coin d'ombre, surtout Steph . Les streets-arts sont d'une taille impressionnante, éparpillés un peu partout dans la ville. Ce qui nous permet de visiter les lieux en même temps. On aimerai bien savoir le nombre d'heures consacrées par œuvres, leurs histoires, un peu comme à .

On profite aussi d'une pause glaces !!! Miam. Et on va à la pharmacie pour Steph. Elle a commencé à avoir des genres de boutons de moustiques ENORMES à Frazer Island. Et depuis ça ne la quitte plus. Elle se fait piquer en permanence malgré les vêtements longs, chaussettes-tongues et spray à moustiques. Les piqûres commencent par de petites plaques rondes puis finissent en énormes boutons infectés. Ça l'a démange énormément et ça commence vraiment à lui ruiner le moral. Elle avait déjà été piquée quand elle était en Australie en 2014. Et comme redouté, c'est bien des sandflies. Des mouches ou plutôt de minuscules moucherons qui te piquent sans sentir leur présence. La pharmacie lui préconise une pommade pour apaiser les démangeaisons. Ce qui l'a soulagera plutôt bien.

Il est l’heure de prendre la route pour rejoindre Mission Beach. Nous avons 3h de route avant d’arriver.

Ce soir nous sommes dans un petit camping à 2 pas de la page. Nous avons hâte de nous tremper demain matin.

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Petit rappel, aujourd’hui nous sommes le 26 novembre 2019. On se lève en douceur et prenons le temps de déjeuner. C’est un moment calme, la vie est paisible et nous sommes en alerte sur la nature qui est notre fond sonore quotidien. On enfile ensuite nos tongs et nos maillots de bain pour aller découvrir une des plages mythiques de l’Australie.

Mission Beach ! Avant d’y pénétrer, on doit traverser une épaisseur de lianes et végétations qui commence de plus en plus à ressembler au côté tropicale de l’Australie. Nicole et Steph se prennent pour Tarzan ou plutôt Jane.

On pourrait croire que cette mini forêt est comme un bouclier pour préserver le paradis qui nous attend derrière. Et en effet, la plage est vraiment très jolie. Du sable à perte de vue, une végétation assez sauvage avec des milliers de crabes sur la plage qui travaillent dur à construire leur habitat. Mais ce n’est pas que le paradis ici, car il nous est impossible de mettre un pied dans l’eau, sous peine de se faire piquer par une méduse. Imaginez la frustration, face à un paysage comme celui-ci et sous une chaleur accablante de bon matin !! Dommage pour nous.

On se balade le long de la plage, à observer avec grand plaisir nos amis les crabes. Il y en a de toutes tailles mais difficile de vraiment les voir.

Au bout de quelques minutes, on aperçoit une structure dans l’eau. On se demande si c’est un filet anti-méduses. Glenn demande à un australien, qui lui confirme que c’est bien cela. Chouette, on va pouvoir profiter de ce petit coin de paradis les pieds dans l’eau. On discutera un long moment, tranquillement dans l’eau, tous les 4 ! Un moment très agréable, qui nous rendrait presque nostalgique aujourd’hui.

Le temps passe vite, nous avons aussi un autre programme intitulé lui aussi les pieds dans l’eau pour aujourd’hui, mais nous avons 2h de route devant nous.

De nouveau dans le camping-car, c’est parti mon kiki !! (notre slogan officiel de l’Australie).

Sur la route, on s’arrête chez un vendeur de fruits et légumes. On découvre que c’est bien moins cher qu’en supermarché. On craque pour des ananas, poivrons (très cher en Australie) et fruits de la passion. On va se régaler !

Voici d’ailleurs un rappel de comment pousse un ananas. C’est toujours marrant quand on les voit en milieu naturel, on ne s’imagine pas vraiment ça quand l’ananas et sur les étalages en magasin.


Après le casse-croute, on part à travers les lianes et la végétation tropicale à la recherche d’une belle cascade. Cette fois-ci, nous y sommes. La forêt tropicale est ici, c’est chouette, dense, et silencieux parmi tous les champs d’oiseaux.

On souhaite nous aussi se tremper les fesses. Il faut déjà traverser la rivière pour pouvoir descendre plus bas dans des mini piscines naturelles. Pas facile, on joue entre équilibre et glissades sur les rochers.

Mais on y arrive, l’eau n’est pas bien chaude mais le lieu est très sympa. Certains endroits font office de toboggan naturel et nous nous amusons à remonter avec peine les rochers recouverts d’une mousse ou vase glissante. On rigolera bien !!

« Je me souviendrais encore un moment de la joie de Nicole à se baigner en milieu naturel et de cette phrase. Je n’ai jamais fait ça de ma vie, c’est super, je suis très contente ! » Steph.


Il est temps pour nous de rentrer car comme toujours en Australie, de la route nous attend ! Ce soir nous arrivons à Cairns.

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Le lendemain matin, nous sommes à notre centre de location de camping-car nous sommes dès la première heure. Nous en avons ras le bol de perdre autant de temps sur un véhicule. En 1 mois, nous avons perdu beaucoup d’heures et de journée sur le camping-car au détriment d’avoir dû supprimer quelques étapes. Et au vue des prix appliqués, c’est inadmissible. On explique clairement notre mécontentement et il est clair qu’ils doivent trouver une solution d’ici ce soir. En attendant on embarque dans notre mini van pour la journée.


On va au centre d’information pour organiser nos derniers jours ensemble en Australie ! On essaie de ne pas trop penser mais en vrai, on ne peut pas trop s’en empêcher. Mais plein de belles choses nous attendent pour ces prochains jours. C’est super excitant.

Au centre d’information, un vendeur prend le temps de tout nous expliquer notre prochaine étape pour la Daintree Forest et nous donner les bonnes adresses, c’est vraiment cool de sa part.


Nicole et Italo, nous proposent un merveilleux cadeau de Noël. Une journée sur une plateforme au milieu de la barrière de corail. Il nous a fallu un temps fou avant de prendre notre décision sur quelle plateforme et quelle partie du récif corallien passer une journée. Nous avons tellement entendu du bien comme du mal sur la barrière de corail et notamment un état critique de destruction que nous sommes perplexes. Perplexes de détruire encore plus cet habitat et perplexes face à la somme d’argent à débourser. Ce qui nous fait vraiment craquer c’est le fait que Italo va pouvoir voir tout comme nous les fonds sous-marins. On le rappelle, Italo ne peut pas mettre la tête sous l’eau donc le snorkeling, la plongée c’est impossible pour lui. Il n’a jamais pu voir ce qui se passe sous l’eau. L’opportunité de pouvoir aller dans un mini sous-marin est donc génial pour lui.

Voici une photo qui résume bien la quantité d’information débordante qu’on nous donne avec le nombre incalculable de compagnies. Ce qui explique les 2 heures passées au centre d’information.


Après tout ce casse-tête, il est temps de se reposer au lagon artificiel de cairns pour finir la journée. La température de l’eau est idéale, le temps merveilleux et en toile de fond un énorme sapin de Noël sous 35 degrés.

Au centre de Cairns, pas de plage, nous sommes en fait sur un ancien marécage. Avant c’était une mangrove. Du coup impossible de se baigner dans ces eaux boueuses.

Glenn tire difficilement Steph de l’eau qui se transforme en vieille mamie, car il faut récupérer le camping-car. Verdict, ils on réussit à fixer les problèmes de batteries, générateur, frigo, gaz. Pour combien de temps, on en sait rien mais pourvu que ça tienne pour notre dernière semaine.

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On vient de récupérer notre maison roulante et on espère que nous serons tranquilles pour la semaine qui nous reste, profiter tranquillement de ces derniers moments.


Il faut que l'on roule jusqu’à Port douglas. Ça va, nous n'avons que 1 heure de route. Sur le chemin nous avons la chance de croiser plein de kangourous regroupés dans un champ. Il faut vous imaginer notre réaction en les voyant.

"-La, La encore!

-ils sont plein!!!

-Ralenti, arrête-toi, on y va!

-je suis en plein milieu d'une grande nationale.

-Bah, je sais pas fait demi tour.

-Vite, vite!!"

Et en sortant du camping-car, des waaouh sans interruption.

On arrive dans un petit camping, à l’ambiance accueillante, très familiale. La réceptionniste nous explique les principales choses à voir dans la ville avec bonne humeur. Notre programme de demain est donc déjà réglé.

On profite d’une soirée dans le calme, au milieu des palmiers, en silence. Italo nous prépare une de ses créations: thon, poivrons, huile, vinaigre.

Nous sommes à l’affût du moindre bruit, qui pourrait signifier la présence d’un animal. On aimerait voir des opossums avant la fin de notre voyage. Suite à un bruit dans les branches, nous sommes tous les 3 à zieuter entre les feuillages de l’autre côté de la rue. Au bout de quelques minutes, nous sommes bien déçus car on s’aperçoit que c’est Monsieur et Madame tout le monde qui circulent sur la voie piétonne en contre bas.


Sur ce, on profite de notre soirée et d’une bonne nuit de sommeil.


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Le lendemain matin, à peine réveillés, nous sommes déjà les pieds dans le sable. La plage ressemble bien à celle de Mission Beach avec cette fois-ci du relief en arrière-plan. On vous laisse juger par vous-même.

Le matériel de sauvetage nous fait bien rire, comparer à celui que l'on peut trouver en France.


On prend ensuite le camping-car pour se rendre au célèbre point de vue de la ville. Glenn et Steph sont fort convaincus que nous pouvons monter jusqu’au sommet avec le camping-car. Aventuriers jusqu’au bout !

Après quelques montées difficiles et grincements de pneus, on est fort obligés d'abandonner le camping-car au bord de la route et finissons à pieds. Oui on a été un peu fainéants sur le coup mais franchement la fatigue du voyage commence à fortement se ressentir.

Arrivés en haut, on savoure la vue.

Ce fond bleu perçant avec en premier plan de beaux palmiers, nous attire un moment.


La descente jusqu’au village sera bien plus facile pour nous et le camping-car. En bas, on va voir ou revoir (c’est le cas pour Steph) la chapelle Saint’s Mary by the sea.

Steph était venue ici il y a 5 ans, elle avait adoré les lieux. Elle en garde un souvenir de petit village tranquille avec son havre de paix. Et la chapelle était vraiment son coup de cœur !

Mêmes émotions quand elle la revoit aujourd’hui. Toujours aussi cosy, mignonne et un air de liberté avec cette fenêtre qui donne sur l’extérieur et l’infini de l’océan.

On mitraille de photo et plus tard, on découvrira le mystère de la photo suivante. Elle a été prise de l’extérieur, par Nicole. Le reflet des vitraux fait paraître que les vitraux sont dans le ciel, suspendu, sans attache.


Nous sommes au centre du village, on en profite pour faire 2, 3 courses avant de s’aventurer dans la Daintree Forest. Et on part en direction des gorges.


Arrivés aux gorges, nous achetons un ticket de bus que l’on interprète plutôt comme un ticket d’entrée sur territoire aborigène. Impossible d’y aller avec notre propre véhicule. Un bus nous y emmène. Nous partons pour une petite marche de 1h au milieu de la forêt. Les arbres sont impressionnants, la végétation commence à être très abondante, les lianes tombent du ciel. On s’arrête à de nombreuses reprises pour savourer les lieux. C'est là que Nicole verra un serpent !

Nous n’avons toujours pas mangé, il est donc l'heure du casse-croûte au bord de la rivière. En équilibre sur des rochers. Sympa les lieux, ce n’est pas tous les jours qu’on peut profiter de la pause déjeuner ainsi.

Après cette courte pause, on reprend notre marche et finissons les fesses dans la rivière. L’eau est bien fraiche, il y a peu de monde et on admire les gros poissons de rivière qui ne sont jamais très loin de nous.


Il commence à se faire tard. Il faut que l’on prenne le ferry pour passer de l’autre côté de la rivière afin de mettre les pieds dans la Daintree forest.

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La forêt de Daintree est une des plus vieilles forêts tropicales de la planète. Elle s’étend sur 1200km² ce qui ne représente que 0,1% du territoire australien. Pourtant, c’est un concentré de faune et de flore. Une recherche a montré que sur 2 hectares il peut y avoir 20 000 espèces de plantes et 150 arbres différents ce qui est plus que toute la flore européenne.

Une fois descendus de notre barge, nous prenons la route qui traverse cette immense paysage vert. La route serpente au milieu de la végétation très dense. Nous sommes très attentifs car les panneaux indiquant la présence de casoars se multiplient. Les casoars, ce sont les espèce d’autruche avec une tête pleine de couleurs vives et avec une grosse corne. Nous en avions vu un au zoo de Rockhampton. C’est dans cette forêt que l’on peut espérer en voir en liberté. Il n’y a quasiment pas d’habitation ni de commerce. Nous arrivons enfin à un camping derrière une station essence. C’est très sympa, nous sommes dans grande une clairière en pleine nature, il n’y a personne et on profite d’un petit apéro !

D’ailleurs on découvre dans ce camping un arbre peuplé par des centaines d’oiseaux. Leurs nids sont impressionnants, les branches de l’arbre tiennent bons malgré le poids.


Après une bonne nuit au calme nous allons ce matin au Daintree Forest center, un centre qui va nous permettre d’en savoir plus sur cet environnement car ce n’est pas vraiment aménagé pour le tourisme. Il n’y a pas trop de sentiers de randonnées par exemple. Nous garons le camping-car et Nicole qui vient de descendre se met à pousser des petits cris étranges. Nous sortons tous et nous voilà nez à nez avec un casoar ! Quelle joie, quelle excitation ! On l’observe avec attention, ses grosses pattes de dinosaures, sa grosse corne et ses couleurs sont vraiment impressionnantes. Il s’éloigne tranquillement jusqu’à disparaître dans la végétation. Le casoar est en grand danger comme beaucoup d’espèces. Il en resterait 4000. Pourtant son rôle est très important pour la forêt. Il peut parcourir plusieurs dizaines de kilomètres par jour. Comme il se nourrit de fruits, il contribue énormément au déplacement des graines via ses crottes et certains arbres ne sont pas pollinisé via les insectes.

Le centre est organisé en passerelles pour ne pas faire marcher les gens directement dans la forêt. Ces passerelles nous expliquent plein de choses sur la végétation et la faune qui y vit. Petit à petit nous montons des passerelles jusqu’à se retrouver à près de 30 mètres de haut pour contempler la cime des arbres. Nous restons plusieurs heures à observer, lire, écouter toutes ces informations sur cet écosystème incroyable. Il y a aussi un bâtiment avec plusieurs espèces d’insectes, lézards et même serpents !

On a du parfois s'amuser à : Ou est Charlie? durant notre ballade. Sur les photos suivantes, il va vous falloir parfois quelques secondes ou même minutes avant de trouver l'intéressé. Dit nous en commentaire si vous l'avez trouvé et ce que ça peut être!

Ça nous fait surtout comprendre à quel point chaque jour ou lors d'une promenade nous pouvons passer à côté de pas mal de choses (petits animaux, fleurs, champignons, insectes...)



Pour le déjeuner, nous allons sur une plage quasiment déserte de Cap Tribulation. C’est pique-nique et farniente, on profite du calme, des poules sauvages, de la mangrove et de l’horizon bleu…

Nous passons à nouveau la nuit dans le même camping toujours très relaxant. Ce soir c'est atelier bracelet avec les moyens du bord pour nos filleules et neveux! Pas simple, on y aura passé du temps. On dira que le résultat est très naturel, loin du bracelet que l’on achète au marché mais c’est fait avec amour !


C’est déjà la fin de notre aventure dans la forêt primaire et nous retraversons la rivière avec notre maison sur roues. Mais avant de partir, Nicole, Italo et Glenn embarquent sur un petit bateau électrique sur cette même rivière. Avec nos jumelles et nos yeux grands ouverts on scrute la surface de l’eau jusqu’à apercevoir… 2 yeux qui dépassent ! C’est une maman crocodile ! On voit sa tête parmi les racines de la berge. Un peu plus loin, nous pouvons super bien observer Scarface, un gros male de 450kg et quasiment 5 mètres ! Il aurait environ 70 ans. C’est curieux mais un crocodile ne mange pas tant que ça, environ 5kg de viande par semaine. Il reste dans un périmètre de 7km. Une fois le plus, la faune australienne est très différente de ce que l'on peut voir en Europe et c'est une chance incroyable de voir ces animaux dans leur habitat naturel. On aussi apprécié le bateau électrique, le respect des animaux et surtout qu'ils ne soient pas nourris pour faire plaisir aux touristes.


Voici une petite vidéos pour résumer tout cela:

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Après avoir quitté nos copains les crocodiles et la Daintree Forest, nous profitions de la journée pour nous diriger tranquillement vers Cairns. On va faire une petite boucle sur des routes un peu plus reculées. Cette boucle nous amène à la ville de Kuranda. C’est en fait l’arrivée d’un train touristique en provenance de Cairns. Il est 15h30 et vu que le dernier train est parti, tout est en train de fermer. Cette bourgade vit au rythme des arrivées de touristes. Le centre est un ensemble de petits magasins où l’on vend de tout et de rien. On y fait quand même un petit tour, si on veut des souvenirs c’est maintenant ou jamais ! On trouve aussi la boutique d’un vendeur de didgeridoo. C’est l’instrument de musique le plus connu d’Australie. C’est un instrument aborigène fait dans un tronc d’arbre. En faisant vibrer ses lèvres on crée un genre de bourdonnement très impressionnant. D’ailleurs on est très surpris et content d’entendre enfin quelques notes. C’est un instrument qui demande beaucoup de souffle et de pratique. Si vous ne connaissez pas allez voir cette petite vidéo sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=yG9ZX1FS20A


Nous nous enfonçons ensuite dans la végétation via des passerelles pour aller voir la cascade Baron. L’énorme trou est impressionnant et malgré le peu d’eau qu’il y a actuellement on peut imaginer qu’en période de pluies il doit y avoir un sacré débit ici !

Le soir nous profitons d’un petit apéro grillades avant d’aller prendre des forces. Demain c’est Grande Barrière de Corail !

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Comme on vous l’avait expliqué, nous avons réservé une journée en mer à la découverte de la fameuse Grande Barrière de Corail. Ça a été assez compliqué car on n’a entendu, lu tout et rien à ce sujet. « C’est tout détruit », « C’est cool », « c’est pas fou » … Du coup pour se faire notre propre idée on a décidé de tenter l’aventure. C’est d’ailleurs un superbe cadeau de Noël que nous on fait Nicole et Italo. Nous sommes tous vraiment excités car nous avons chacun des attentes différentes.

On commence par 1h30 de bateau pour rejoindre la plateforme en mer. Evidemment, Steph est très vite brassée avec le bateau. Pendant ce temps Glenn va tâter le terrain car une question perdure depuis des semaines : Est-ce qu’il faut plonger sur la barrière ou pas ?

Quand nous arrivons sur la plateforme, on ne sait plus où donner de la tête car il y a plusieurs activités possibles et au final les 5h vont passer très vite. On décide de rentrer dans l’espèce de mini sous-marins qui nous permet de voir directement ce qu’il y a sous l’eau. On est tout excités de descendre dans la cale du bateau et de voir que tout est vitré (sauf steph qui se sent de plus en plus mal). C’est vraiment une grande satisfaction pour tout le monde qu’Italo puisse voir ces merveilles ! Nous voilà partis en flottant dans ce monde parallèle entre les récifs coralliens et les poissons. On avait beaucoup parlé de nos plongées mais on est super contents de pouvoir « montrer » ça en vrai !

La 2e activité de la plateforme c’est bien entendu le masque et tuba directement dans la mer. La saison des méduses commence à peine et même s’il y a très peu de risques, on enfile des combinaisons intégrales et en 2 minutes nous voilà déguisés en suppositoires géants !

Pour résumer la situation, malgré les médicaments, Steph est encore un peu malade et aussi tressée par la mer et les méduses. On rappelle aussi que Nicole n’a pas du tout l’habitude de nager en profondeur et n’est pas très rassurée à l’idée de sauter en pleine mer à 2h de bateau de la côte. Pourtant on s’est entrainés ensemble petit à petit et on n’a pas besoin de discuter longtemps avant de se retrouver en bas de l’escalier prêts à se lancer !

On est vraiment impressionnés car Nicole ne dit rien du tout ! Elle baisse son masque et plouf ! Tous à l’eau moussaillons ! Et là commence le spectacle. Le récif de coraux est à environ 2m de la surface, on se balade entres les formes, les couleurs, les poissons de toutes sortes… C’est agité, on a vite froid, mais c’est génial ! On a même nagé avec des requins ! Oui oui !

On pourra ensuite profiter rapidement d’un buffet avant de retourner aux diverses activités.

Au final Glenn a décidé de plonger. Ça serait quand même dommage d’être sur la barrière et de ne pas plonger. Surtout pour 50€. Au dernier moment, Steph prend un coup de motivation et nous voilà en train de s’équiper et de partir avec notre instructrice rien que pour nous ! Une fois de plus les 40 min de plongée vont passer comme un claquement de doigt mais c’était encore autre chose que le masque et tuba !

C’est (déjà) bientôt la fin malheureusement. On voudrait rester encore des heures et des heures (Steph est contente de mettre de nouveau les pieds à terre).

C’était notre dernier jour d’aventure tous ensemble et c’était franchement un super dernier jour !


On n'a pas vraiment pu prendre de photos pour vous montrer tout cela mais vous pouvez avoir un bon aperçu avec cette vidéo:



Le lendemain c’est le moment de faire nos valises. Ça nous fait bizarre de refaire nos gros sacs à dos. On essaie comme on peut de caser tout l’excédent de pâtés, foie gras, chocolats et autres rapportés par les parents. Gros coup de ménage au camping-car et nous lui disons au revoir après 4560 km et 90h passés à rouler ! C’est déjà un bel aperçu de l’Australie. Il nous reste la journée pour profiter du lagon. On va même rencontrer Sunny, la star des bichons !

Nous avons pris chacun un hôtel différent pour le soir car avec Steph nous allons rester ici quelques jours en attendant notre vol pour Perth. C’est donc notre dernier repas ensemble ce soir mais avant cela c’est apéro évidemment ! Nicole qui n’aime pas la bière nous surprend une fois de plus avec sa pinte de bière au sirop. A 19h, on assiste depuis la terrasse du bar à l’envol de milliers de chauve-souris qui partent pour se nourrir. Encore un joli cadeau de dame nature.

Ce dernier soir c’est un peu le moment de faire le bilan de ce mois de vadrouille. Même si on est triste de devoir se quitter, on a tous pleins de flash qui nous frappent et c’est dans ces moments-là qu’on se rend compte de tout le concentré de choses incroyables que l’on a pu voir ou faire en si peu de temps.

Ça nous a tous fait beaucoup de bien de passer du temps ensemble, de vivre ces aventures, ces rigolades, ces apéros et barbecues. 1 mois c’était aussi le bon « format ». 3 semaines ça aurait été trop court et plus long peut être un peu trop fatiguant à ce rythme. C’était aussi très satisfaisant pour nous de partager un bout de chemin avec les parents qui nous soutiennent depuis le début et qui nous suivent d’habitude avec la plus grande assiduité sur notre blog.

Nos sacs ne sont pas tellement plus lourds, on a dépensé de l’argent sans rien acheter de matériel mais nous avons en échange des souvenirs que l’on gardera pour toujours. Ils ressortiront comme un flash dès que quelqu’un parlera de kangourou, de koala, de camping-car, de corail, de tortues, de dauphins…

Pour faire le bilan de ces 4 semaines intenses, comme à notre habitude avant de quitter un pays, on se prête tous ensemble au jeu du « pendant ce road trip en Australie, on aura : »

-Hissé les voiles dans le port de Sydney

-Été rejoints par la famille

-Vu l'opéra de Sydney

-Loué un camping-car

-Vu nos premiers kangourous

-Vu une forêt d’eucalyptus

-Vu le premier notre premier varan et kookaburra

-Marché ensemble dans les dunes de sable

-Vu nos premiers koalas en refuge

-Retrouvé des kangourous sur la plage

-Dormi dans une forêt brûlée

-Secouru des chauves-souris dans un ancien site de cérémonie aborigène

-Vu des dauphins et une baleine dans nos jumelles

-Fait un premier snorkeling pour Nicole

-Marché la nuit en forêt pour voir une grotte de vers luisants

-Photographié nos premières grosses araignées

-Nagé dans un filet anti-méduse

-Vu des tortues respirer à la surface de l’eau

-Été hébergé par des valdotains

-Fait 2 jours de 4x4 sur la plus grande île de sable du monde avec dingos et campement sur la plage

-Nourri des dauphins

-Vu des tortues pondre la nuit sur la plage

-Vus les premiers récifs de coraux raies et requins pour Nicole

-Volé en avion sur la barrière de corail

-Vu des koalas sauvages sur le sentier d'un ancien fort

-Caressé notre 1er chien à lunette

-Fait une première baignade dans une cascade pour Nicole

-Mis un camping-car sur un bateau

-Vu un serpent en forêt australienne

-Vécu 2 jours dans la forêt tropicale

-Vu un cassoar et des crocodiles en liberté

-Rencontré Jean Marie et ses didgeridoo qui nous parle plus vite que son souffle

-Rencontré Sunny la star des bichons

-Passé 1 jour sur la barrière de corail avec snorkeling, plongée, requin, tortues, semi-submersible…


Nicole et Italo ont tenu à nous faire part de leur propre conlusion:

Beaucoup de découvertes et de dépaysements pendant ces presque six semaines, flore, faune, fonds sous-marins et surtout le plaisir de les partager avec vous. Les points forts de cette aventure, Fraser Island, barrière de corail, Whitsundays, la ponte des tortues géantes et mille petites choses resteront très longtemps dans nos têtes. Nous nous sommes laissés chouchoutés par votre sens de l’organisation, le timing et la documentation pour ne rien laisser passer de toutes ces découvertes qui ont rythmé tout ce périple. Grace a vous, tout s’est bien passé et nous sommes immensément fiers de vous. Une mention spéciale pour Steph qui a pu enrichir son vocabulaire, surtout les jours ou il faisait sec comme les couilles à Taupin !!!

Malgré la conjoncture et l’incertitude de vos prochaines destinations, nous espérons fortement renouveler ce partage et nous vous souhaitons en attendant une très belle fin de séjour en Australie.

On vous aime très fort


Allez on trinque une dernière fois pour toutes ces aventures !