Carnet de voyage

SICILE

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Par Gilmo
Suite logique de notre périple dans le sud de l'Italie
Janvier 2024
15 jours
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Mardi 9 janvier

Après une bonne nuit pluvieuse, un soleil resplendissant nous a réveillés et accompagnés toute la journée. De bonne heure nous avons repris la route côtière pour atteindre Scilla et comme la vitesse sur route côtière est limitée à 50km/h, nous avons bien flâné, ce qui n'est pas désagréable. En s'approchant de Scilla, la route surplombe des terrains largement cultivés, ici la moindre parcelle est utilisée . En s'approchant de Scilla , la route surplombe des terrains largement cultivés, ici la moindre parcelle est utilisée.

Nous sommes juste en face des îles Eoliennes et nous apercevons le Stromboli, cerné par un nuage bien rond. Il fume...Certes la photo est fumeuse, mais si vous l'agrandissez...

Nous allons quitté Scilla, notre monstre à 6 têtes pour traverser le détroit de Messine, bien connu dans la chanson " Allons à Messine, pêcher la sardine, allons à Lorient pêcher le hareng...."

A Villa San Giovanni, nous prenons la direction " port d'embarquement" sauf que nous arrivons ici :


Bien sûr, aucune signalisation préalable. Nous réussissons à faire demi-tour et arrivons enfin au port par un autre accès. Sauf que les billets de bateau ne se vendaient pas sur le port, mais en ville dans un tabac de l'autre côté du pont 2,30m. Gilbert me laisse au volant et remonte la rue à pied pour revenir enfin avec les billets !

C'est comme pour notre balade de demain, les billets ne se vendent pas à l'accueil, mais au restau du coin... Bon admettons, c'est l'hiver, et ses inconvénients...La traversée est rapide, 20minutes, c'est le rythme des bateaux de toutes marques.

le détroit de Messine est fréquenté

La traversée est rapide, 20minutes, c'est le rythme des bateaux de toutes marques.

Rapide visite de Messine, en passant.


Nous devions visiter Taormina, 3 étoiles sur nos guides, mais voilà, ce que nous avons retenu : d'immenses parkings à voitures, c'est dire si l'été il doit y avoir du monde... Un parking pour camping car avec navette vous emmenant en ville, mais voilà, il était fermé et nous n'avions plus le temps de monter à pied, visiter, redescendre. Inconvénient de la saison, mais on imaginait l'été sur ces petites routes !!!

Parkings gigantesques
Maison construite n bord de falase

Donc nous voilà partis dans la vallée très "bucolique" de l'Alcantarra et son point stratégique qui est l'objet de la balade de demain. Nous sommes, à présent, installés dans une mignonette aire de camping-car à 10€ avec électricité, eau, tout confort et véhicule gardé.

Le mot du Papé : ça fait du bien de naviguer ! Même si ce fut court. J'aime l'atmosphère des ports : les qui se vident avec les bateaux conducteurs avides de rebouffer du bitume. L'entrée dans le ventre du ferry est un moment jouissif : on y est ! Ici et aujourd'hui, la mer Ionienne était bien calme. Nous avons pu profiter du soleil et de ses perspectives. La Sicile, nous en avons rêvé, ne me réveillez pas svp!

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Mercredi 10 janvier.

Ce matin, il pleuvait, alors nous nous sommes équipés pour aller visiter ce qu'ils appellent ici, jardin botanique , mais en fait ce jardin botanique "privatise" des gorges qui devraient être publiques ... Donc il faut payer bien sûr. Ceci dit c'est très bien aménagé, régulièrement des terrasses permettent de voir le fleuve dans tous ses états et même si nous avons fait la balade sous la pluie, c'était agréable de faire quelques kilomètres et de se dégourdir les jambes.

Le fleuve Alcantara a creusé depuis 8000 ans son trajet dans la lave d'éruptions volcaniques successives, puisque nous sommes non loin de l'Etna.

Comme on se rendra compte sur les photos, c'est un haut lieu de canyoning. L'essentiel du parcours est en falaise, mais un ascenseur vous descend sur la plage, au ras de l'eau.

à gauche , l'ascenseur



Nous repartons manger au fourgon et reprenons la route après avoir modifié le périple. Nous devions faire le tour de l'Etna, mais compte tenu de la pluie qui n'arrête pas et cache les montagnes, ce sera partie remise. Donc direction la côte, mais plus de photos.

Le mot du Papé : parlons donc de l'après midi. C'était du genre : je ne peux pas aller voir l'Etna, aujourd'hui j'ai piscine ! Donc des hallebardes sont tombées pendant grosso modo 4 heures. Des vraies qui inondent les routes et tout et tout. Très souvent pas de fossé d'évacuation, des pentes farfelues, les points bas avec au moins 10cm d'eau. Mais pas que les points bas. En France, sur les ponts au-dessus des rivières il y a régulièrement des bouches d'évacuation pour ne pas saturer la chaussée ; ici que nenni ! Comme de juste un petit viaduc à sens unique, et 2 voies bien inondées. Donc j'y vais tranquilou Milou. D'un moment, comme des seaux d'eau sur le parebrise et sur ma vitre latérale ! Un fada me double à fond la caisse déclenchant ce "tsunami"... J'avais juste oublié que ma vitre était à peine entrouverte de 2 cm ; alors douchette surprise . Un peu plus loin, au détour d'un virage, plus de pluie, mais du brouillard. Le changement s'est fait en clin d'œil. Quelques hectomètres plus loin, plus de brume, plus de pluie, un horizon dégagé. Heu, pas de soleil non plus. Néanmoins ce changement radical nous a espantés ! L'Etna et ses 3300m est peut-être derrière tout ça. C'était bien piscine, mais nous n'avons pas plongé, ouf !

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Jeudi 11 janvier

Temps moyen ce matin , mais il ne pleut pas. Au réveil, on a vu la neige sur les versants de l'Etna, elle nous paraît plutôt basse. Nous rejoignons une aire de camping car dans la ville de Catane, au bord de la plage et à côté d'un arrêt de bus, parfait pour nous.

Derrière les branchages l'Etna enneigé 
 L'aire de camping car, sympa, non ?

Nous prenons donc le bus qui nous amène au centre ville et commençons la visite par la Piazza Duomo, célèbre pour sa basilique et sa fontaine de l'Eléphant. Eléphant en pierre de lave, surmonté d'une obélisque couverte de hiéroglyphes et encore au-dessus les armes de sainte Agathe. Après c'est le ciel !

Piazza Duomo 
Mairie  avec stèle hommage au soldat inconnu derrière le drapeau italien et porte Ste Agathe

Nous sommes étonnés par l'immensité de la place, la largeur des rues. En fait la ville bénéficie de l'un des premiers plans parasismiques de l'histoire. Ayant été démolie à deux reprises en 24 ans, les architectes suivants au 18ème, ont décidé de construire, large, grand et pas haut, de manière à éviter les démolitions en cascades .

La cathédrale Ste Agathe, patronne de la ville.

Cathédrale Ste Agathe 

Elle a été reconstruite au 18ème siècle, suite au tremblement de terre de la fin du 17ème, seule, la partie arrière en roches de lave subsiste depuis le 11ème.

 Tombeau d'un archevêque et chapelle Ste Agathe

La place suivante est presqu'aussi grande et impressionne par ses bâtiments très élégants, jusqu'à l'Université !

Place de l'Université 
La Colegiata 

Nous sommes sur l'avenue de l'Etna qui mesure 1km quand même et qui a l'Etna en ligne de mire.

Avenue de l'Etna 

C'est midi, pour nous il est l'heure de déjeuner, nous avons repéré un restau, tout va bien !

Gilbert après avoir mangé une assiettée de spaghettis aux palourdes en 1er plat, est en admiration devant son filet d'espadon qui fait toute l'assiette et ce avec des frites, mais pour les frites je vais l'aider...

Quant à moi, après un risotto aux poulpes et fruits de mer, gambas grillées et salade , un cafè comme ils disent et c'était parfait ! On recommencera.

C'est un peu lourd et sous la pluie que nous continuons la visite pour le moins surprenante ! Un théâtre romain et un odéon, en pleine ville !!!

 Certains gradins sont en pierre de lave et étaient recouverts de marbre ou de calcaire, selon ...
Les vomitoires 
Vestiges de l'Odéon dont il ne restent que des absides 
 A gauche l'Odéon et à droite, le théâtre
Château des Ursulines 

Le mot du papé : enfin une vraie journée de visite, dans une vraie ville. C'était sympa malgré la pluie de l'après midi. Cette ville a été détruite et reconstruite plusieurs fois ce qui la rend plus uniforme dans son architecture. Néanmoins, ce théâtre romain enserré entre les immeubles restera le point d'orgue de notre visite : c'est une vraie curiosité. J'imagine la publicité dans les agences immobilières, du genre :" à vendre appartement avec balcon et vue sur théâtre antique". Ca en jette, non ?

Pour les plus anciens : demain, nous aurons une pensée pour Henri Salvador car nous irons voir Syracuse !😉

Sinon, l'espadon grillé, une première pour moi, était excellent !👍

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Vendredi 12 janvier

Haie de ricins à l'aire de camping car de cette nuit 

Nous nous sommes mis à la vie à la méditerranéenne, piano, piano. Pourtant ce matin nous étions sur la route à 8h45, mais ne sommes arrivés à Syracuse qu'à midi, pour faire 70km c'est une perf !!!

Bon déjà, quelle que soit la route côtière, c'est limité à 50 même s'il y a 4 voies ! Nous avons du mal à suivre la logique italienne. Inutile de dire que les locaux ne respectent pas, pas plus que les feux rouges, les stops ou les lignes blanches ... Ce matin j'aurais pu faire une sacrée collection d'infractions, mais cela nous étonne tellement chaque fois, que nous restons pantois !!!

Gilbert voulait s'arrêter au bout d'une presqu'île, toujours sympa dans nos schémas français, sauf que la ville en question était le port artisanal et pétrolier de Syracuse, donc aucun attrait si ce n'est quelques flamands roses...

Et ce spectacle là sur 10km, jusqu'à Syracuse 

C'est la face cachée de cette ville très touristique et ***, on en saura plus demain.

Nous nous sommes installés dans une aire de camping-car, tout près d'un immense site archéologique le Parc de Néapolis.

Forêt de bougainvillées 

Donc cet après-midi, visite archéologique.

L'amphithéâtre romain, prévu pour les jeux du cirque. Les romains ont taillé les gradins directement dans la roche pour conserver la pente naturelle du terrain.

L'arène ovale 
Les gradins sculptés 
Entrée                                                                                                            Paysage méditerr...
Tombeaux 
Cavités votives, datant d'avant la construction de l'amphithéâtre, elles servaient à mettre des statues ou  des décorations 
A la recherche du temple grec : panneau d'affichage situé dans un recoin, complètement invisible pour le visiteur 

Très caractéristique chez les italiens, l'affichage hors norme ! Soit effacé, il faut deviner, soit dans un sens mais pas dans l'autre, soit pas du tout, soit comme là, à un endroit totalement incongru ... Nous avons fini par le trouver ce théâtre grec qui est l'un des plus grands monuments de l'Antiquité, également creusé dans la roche.

La grotte du nymphée 
Sur la voie du Sépulcre, cryptes pour des sépultures souterraines , avec des cavités votives
Au milieu de ces constructions antiques ! 
Vue d'ensemble des anciennes carrières d'où étaient extrait le calcaire pour les constructions diverses

Et au milieu de ces carrières pousse une forêt d'agrumes...

Le mot du Papé : entre Augusta et Syracuse, une trentaine de kilomètres. Avec un paysage surnaturel : raffineries sur raffineries ; des tours, cheminées et réservoirs jusqu'à l'horizon dans tous les sens. Entre Feyzin, Fos sur Mer ou Donges nous croyions avoir vu, en France, de très gros complexes pétroliers. Mais là, changement d'échelle que je ne peux pas quantifier. Alors pourquoi ici, dans ce secteur ? En Italie, c'est sans doute un des endroits le plus près du canal de Suez ; une piste à creuser.

Nous avons trouvé de la confiture de citrons de Sicile et de la confiture d'oranges sanguines. Le dilemme est clair : laquelle en premier ? Je sent que ça va se finir au pendule ; on tient au courant pour ce moment crucial du voyage 👍!

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Samedi 13 janvier

Après une longue nuit réparatrice, nous voilà à pieds d'œuvre pour une autre journée bien chargée.

Vu que le bus n'avait pas l'air d'arriver à l'arrêt où nous étions ( nous nous méfions des horaires qui ne sont d'ailleurs pas affichés ), nous décidons de descendre au port à pied, mais promis au retour c'est le bus. Donc nous empruntons une grande artère bordée de boutiques où tout est en soldes... Mais nous ne sommes pas là pour ça !!!

A gauche, c'est une église moderne, mais à droite c'est l'inspection du travail ! 
Voilà, notre "balade "d'aujourd'hui, depuis les 2 ponts en haut jusqu'à la pointe , en tournicotant dans les quartiers !!!

Et voilà mon Gilbert, fier de côtoyer Archimède ( né et mort à Syracuse) qui exhibe d'une main le miroir à brûler les bateaux et de l'autre, un compas. Pour la petite histoire, il était tellement perdu dans ses réflexions et inventions, qu'il ne s'est même pas rendu compte qu'il y avait une guerre et s'est fait transpercer par une épée. Ca me fait bien penser à un inventeur d'Ouveillan que Claude a bien connu...

Ce qu'il reste d'un immense temple d'Apollon, de -600 

On sent qu'ici, c'est un point stratégique pour récupérer des migrants, l' île de Lampedusa n'est pas loin, dans la Méditerranée...

Sur l'avenue qui borde le port 
De nombreuses ruelles partent du port 
 les garde-côte en attente
Observez la fermeture  futée des volets... 
De l'eau aromatisée au citron et à la menthe, du mousseux offert par la maison , un  cadre idyllique ...

Restau à midi, mais ça change beaucoup de Catania ! Déjà, nous sommes en plein soleil, face à la mer et nous payons bien sûr le cadre ; pour manger beaucoup moins, nous avons payé le double, mais c'était fort agréable d'être au mois de janvier sous un soleil qui tapait bien fort et de se délecter d'un tiramisu à tomber par terre...

La fontaine d'Aréthuse, grâce à laquelle la ville a pu être fondée. 
Ce ne sont pas des herbes quelconques, mais des papyrus qui poussent dans la fontaine 
remparts et château  
 Plaque commémorative à celui qui a inspiré  " Le grand bleu"
Non, vous ne rêvez pas, il y a bien un monsieur en maillot de bain, bon, nous ne l'avons pas vu aller à l'eau... 
Palazzo Bellomo  et petite rue

Catania avait sa Sainte Agathe, Syracuse sa Sainte Lucie, dont voici la cathédrale sur la piazza dei Duomo

 Place du Dôme
Cathédrale bien de travers  ...

Quartier juif et sa rue bordée de palais

La maison du Matheux et celle qui penche... 

Après le marché...

Pour ne pas finir sur une mauvaise image :

Kiosques typiques 

Et oui, nous avons pris le bus pour rentrer, c'était nettement mieux !

Le mot du papé : grande balade dans les rues et ruelles de l'île d'Ortegia, quartier historique de Syracuse. Comme de juste, tous ceux qui ont dirigé cette région y ont laissé des traces architecturales nettes : grecs, romains, arabes, espagnols, catalans, normands, liste non exhaustive. Visite à faire sans aucun doute. Mais ceux qui connaissent mon appétence pour le tourisme urbain se doutent bien que ça ne va pas durer. Demain, beau temps promis, donc tour de l'Etna tant que nous toujours à proximité ; je ne serai peut-être pas le seul à fumer 😀 👍!

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Dimanche 14 janvier

Il fait un temps superbe, donc c'est décidé, nous allons faire le tour de l'Etna et pour cela, nous devons revenir en arrière à Catane. Pas grave, on prend l'autoroute, donc pas d'arrêt à Augusta comme la dernière fois 😉 et c'est beaucoup plus rapide.

Une route à été aménagée pour faire le tour du volcan, super !.

Nous arrivons par le sud et l'avons en ligne de mire sans cesse et plus nous approchons, plus nous sommes fascinés. Nous l'attendions depuis notre entrée en Sicile, mais le temps voilait toujours le sommet .

Puis nous passons à l'est et commençons à voir des fumées qui s'échappent d'un des très nombreux cratères, mais c'est surtout lorsque nous passons versant Nord que nous nous régalons...

Nous allons monter peu à peu à 1000 mètres. 
Piedimonte 

Dans ces villages dès que l'on peut utiliser la lave, on le fait, du sol aux murs et monuments.

Et malgré l'altitude, les vignes poussent très bien ; Tout pousse très bien grâce à tous les oligoéléments contenus dans la lave, entre autres. Donc il existe tout une gamme de produits labellisés "produits de l'Etna".

A partir de Linguaglossa, apparaissent des "clos" comme en Bourgogne 

Et ici tout est clos du reste, parfois on se demande quoi ?

La lave est omniprésente et parfois la route passe entre 2 murs

Que reste-t-il à brouter ? 
 Une vierge qui a l'air d'avoir du succès compte tenu de tous les ex-voto qui l'entourent
Un plateau très cultivé 

Nous passons à l'ouest.

Un autre rocher différent de la lave et la vue de l'Ouest 

Parmi les nombreux produits de l'Etna, il y a les pistaches. Le pistachier se plaît avec un minimum de froid, donc on le trouve entre 1000m et 800 mètres. C'est " l'or vert " ici car les pistachiers ne produisent qu'1 an sur 2, ( les années impaires😉, c'est vrai !), et 1 kilo peut coûter jusqu'à 150€... Bon la production sicilienne ne représente que 1% de la production totale...

Des pistachiers  au milieu de la lave , à BRONTE
Panneau indiquant la vitesse réduite à 20 km/h les jours où il y a des cendres sur la route . Une vache broute des détritus...

Certes nous avons emprunté une route moins fréquentée, mais en l'état !!!

mais oui, c'est la route !!!
C'est aussi la route ...

Ce, pour aller voir un pont romain , largement transformé par les Arabes d'Orient , les Sarrazins, qui ont utilisé les 2 couleurs de pierres existantes.

 Le pont des Sarrazins

Ici aussi, on cultive les figuiers de Barbarie, pour leurs fruits qui visiblement, sont redevenus à la mode. En fruits en confiture, en moutarde...

Beaucoup de choux de toutes sortes, des champs de fenouil, de salades, de betteraves et d'oignons.... 
Dernière vision de l'Etna qui se voile... 
 Et pour terminer, le beau 😉 château cubique et en lave de Paterno'

Le mot du Papé : je me suis levé de bonne heure pour vérifier la météo : grand beau. Alors on va enfin le voir ce volcan mythique ! On fait au mieux : p'tit déj, toilette féline, les vides les pleins et 9h30 andiamo. Il faut sortir de Syracuse et prendre l'autoroute vers le nord ; la bretelle d'accès... et paf ! L'Etna, couronné de neige, rutilant dans une lumière et une pureté de l'air que seuls ces matins d'hiver peuvent procurer. Il est si beau, si majestueux, toisant la mer qui s'échoue à ses pieds ! C'est pour ces moments forts que l'on voyage. Régalez-vous avec les photos ! Moi, j'en ai encore la chair de poule et mes yeux s'embuent. Quelle journée 👍👍👍 !

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Lundi 15 janvier C'est l'anniv de Damien...

Aujourd'hui, sur les 3 villes constituant ce triangle baroque, nous n'en visiterons que 2, car les palais baroques surtout construits tous, après le fameux séisme de 1693, se ressemblent bien évidemment.

1ère ville NOTO

Porte Ferdinande et église Saint François d'Assise
Cattedrale di San Nicolo 
Palazzo Landolina 
Palazzo Ducezio qui héberge la mairie  
ruelle bordée de palais
Entrée d'une église
Entrée d'une autre église
Rue principale piétonne : cours Victor Emmanuel 

Sur la photo du dessus à gauche on distingue une poubelle de tri sélectif, sauf qu'à l'intérieur il n'y a qu'une poubelle collective !!!

Théâtre communal devant la place du 16 Mai
Gilbert devant le sapin de Noël et l'église St Joseph, et une place très fréquentée la nuit , dotée d'un kiosque à musique origina...
Et nous voilà de retour à la porte Ferdinande 

Visite sympa, très très peu de touristes et les seuls autochtones sont des hommes qui profitent du soleil et se baladent sur le cour Victor Emmanuel.

2ème ville très baroque , mais qui est aussi et surtout la capitale du chocolat MODICA !

Ici le paysage change complètement par rapport à hier ! Plus de lave mais du calcaire et partout des murets de pierres sèches sont dressés et entretenus

 Chocomodica , le paradis du chocolat...

Alors qu'a-t-il de particulier ? Simplement les fèves sont écrasées, sucrées et cuites à 40° ce qui fait que le sucre ne fond pas, donc le chocolat croustille. Vite allons déguster...

Ca commençait mal la première boutique était fermée !   Chocolat UNIQUE au monde, c'est écrit... 

Peu à peu nous montons vers la ville haute, mais on vous rassure, nous n'avons pas monté les 250 marches pour aller voir les palais de là-haut !!! Après avoir goûté et acheté du chocolat, nous faisons demi-tour. Pourtant comme vous pouvez le constater sur les photos, la ville est vide , il n'y a personne, les parkings sont gratuits , les Siciliens font la sieste ou déjeunent, il est 15heures...

Quelques ruelles

 Décidemment Ruffin est à l'honneur ici...
la ville vue dans sa globalité 
Pas de plastique, juste un voile pour protéger des oiseaux , je suppose 

Ici, plus d'orangers, plus de citronniers mais des vignes de raisins Italia, produits essentiellement en Sicile et dans les Pouilles

Et pour terminer,

Regalgas, Gas ton ami   ....

Le mot du Papé : le baroque, comme dit l'autre, il est fondamental de ne pas dépasser la dose prescrite. Alors parlons un peu sucreries. Le chocolat de Modica tient son originalité dans son mode de fabrication unique au monde. Nous trouvons une boutique avec dégustation... Fermez les yeux et imaginez Manou... Elle goûte et nous repartons avec un panier bien garni d'une petite vingtaine de tablettes aux saveurs différentes. Il y en aura pour vous, c'est promis😀.

Pour la confiture (voir une autre étape), le choix a été simple puisque Manou avait rangé l'orange dans les stocks et mis le citron en libre service. Y aurait-il eu préméditation dans ce choix ? Manou serait elle capable de tels calculs ? Après mûre réflexion, je pense que oui 😀😀 👍 !

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Mardi 16 janvier

Aujourd'hui, nous allons visiter une villa romaine dans un état de conservation exceptionnel car elle fut inondée et couverte de boue pendant 16 siècles.

La visite commence bien :

Nous devons visiter tout ceci  et honnêtement pas un instant nous n'avons trouvé le temps long 

Nous arrivons en premier aux thermes avec 3 fours.

Les thermes se composaient de la pièce chaude, de la tiède , du" frigidaire" et de la salle de frictions.

Le monsieur costaud va se faire frictionner par ses esclaves, avec un seau de cendres, de la soude et une bonne brosse 
Salle où l'on se réunissait pour converser 
Salle de cirque où l'on pratiquait la gymnastique . Ici les mosaïques représentent une course de chars 
Cour polygonale devant l'entrée de la maison. Au centre on recueillait les pluviales pour alimenter les latrines. 
Et enfin on entre dans la maison par le péristyle, entouré d'un corridor pavé de représentations animales
Les mosaïques placées dans des endroits subsidiaires comme les salles de service ou les lieux de passage sont moins fines
Une salle de service 
Scène de petite chasse, avec pique-nique. Ici , c'est dans une salle à manger donc les mosaïques mesurent 0,5cm2  
 Promenoir de la grande chasse 

Promenoir de la grande chasse : chef d'œuvre de l'art antique : 66 mètres de long ! Cette mosaïque décrit la capture et le transport des animaux exotiques qui finissaient dans les jeux du cirque...

 Quelques détails du promenoir
Salle du mythe d'Orphée, avec une statue d'Apollon. Orphée se devine entre ces mosaïques disparues , à côté d'un oiseau
Salle des jeunes filles en bikini ! Elles font de la gym ,course, haltères, disque, balle et  les lauriers  pour la gagnante ...
Cas particulier, ici on peut marcher sur les mosaïques 
L'atrium, juste en face du Triclinium qui était la salle de réception 
Triclinium : mosaïques  très abimées . Scène de gigantomachie :des géants, avec de petits zizis CF les grecs, criblés de flèches
Vestibule du petit cirque où les enfants font la course avec des animaux 
 L'atrium des petits pêcheurs
Salle d'Arion, salle de poésie et musique 
 Le vestibule d'es Dieux Eros et Pan
 La chambre du fils du maître des lieux
La Basilique, salle de réunion, avec dans la voute de l'abside, l'emplacement du trône . Au sol marquèterie de marbre polychrome
Chambre de la scène érotique 
 Zoom sur les toutes petites  mosaïques .......

Le mot du Papé : itsi itsi tout petit bikini etc... Maintenant il est clair que le bikini n'est né ni dans les îles du même nom, ni à Saint Tropez ! On savait déjà vivre à l'époque romaine !

Ce site vaut, vous l'avez compris, essentiellement pour ses mosaïques... époustouflantes de précision, de charme, d'harmonie des couleurs, mais aussi de réalisme. Un concentré de ce qui sans doute se faisait de mieux au IIIè siècle.

On imagine la tête des archéologues qui ont découvert tout ceci, qui ont su en prendre soin ; un travail remarquable et remarquablement mis en valeur par les aménagements que nous avons utilisés. L'Unesco a certainement mis en place un cahier des charges sérieux ; l'organisation, le fléchage, tout est au millimètre... ça change de d'habitude😀.

Grosso modo 3 500m² de mosaïque. La plupart des carrés ont moins d'un centimètre de côté. A la louche, on est à 60 000 000 unités ! Combien étaient-ils et combien de coups de massette ? 👎

Nous y avons passé 2h1/2. Sans voir le temps défiler, en attendant avec gourmandise la salle d'après : un exploit pour moi.

Quand on constate l'état de conservation, on ne peut qu'être certain des bienfaits de la boue. Aix les Bains ou Balaruc les bains, j'hésite encore😀👍

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Mercredi 17 janvier

Nous avions déjà repéré hier en allant stationner pour la nuit, que la vallée était très très longue et ce ne fut pas qu'en apparence...Encore quelques kilomètres dans les jambes aujourd'hui.

On suit la ligne de crête mais en partant du bas 
Végétation très méditerranéenne, les olives ne sont même pas ramassées sur le site, pas plus que les amandes de l'an dernier 
Anciens remparts  et l'une des plus importantes entrées de la ville d'AKRAGAS. Un tunnel  , traverse une partie du site.

1er temple : celui de Dioscuri (Castor et Pollux)

Rosace à gauche et à droite Gilbert vous demande de reconstituer le puzzle... 

Grande excavation, creusée par des prisonniers, transformée aujourd'hui en jardin des délices.

Implantation des maisons, puits et bassin d'ablutions.

Temple d'Ercole, le plus ancien du site, mais très démoli ( -600) et le calcaire, érodé.

Ne serait-ce que la dimension des chapiteaux,  ici tout est impressionnant.
Traces des roues de charrettes qui ont érodé le sol 

Villa Aurea, villa d'un mécène britannique, qui a financé des travaux sur le site ( manière de changer un peu de style...)

Le retour de la chèvre d'Agrigente, à poils longs et cornes torsadées.

Le temple Concordia -400, doit sa conservation au fait qu'il ait été transformé en église donc renforcé

Statue  d'Icare, on voit bien qu'elle est moderne ... et un beau spécimen d'olivier

Nécropole paléo chrétienne. Même si c'était pour les défunts, à l'heure actuelle avec l'érosion, ces cavités deviennent très artistiques...

 Ils les plaçaient fort haut leurs défunts...
 Jardin des Justes

Le temple de Junon, au bout de la colline (-500)

Vues panoramiques du paysage

Et voilà, reste plus qu'à faire demi-tour...

Nous devons aller à côté du grand bâtiment marron, sur la gauche... 

Depuis 3 heures que nous marchons, nous avons l'estomac au fond des talons, donc nous retournons manger à la plage d'hier, qui est à 2 pas.

Scala dei Turchi : un extraordinaire pan de marne ( mélange d'argile et de calcaire), blanche et lisse, descend en pente douce vers la mer et contraste avec la couleur de l'eau.

Sciacca, où nous sommes garés pour l'étape

Les chalutiers rentrent au port, successivement... 

Le mot du Papé : je ne résiste pas à vous donner la citation du philosophe local Empédocle (-500) : " Les Akragantins construisent des maisons et des temples comme s'ils ne devaient jamais mourir et mangent comme s'ils devaient mourir le lendemain ". A cette époque Akragas était la 4ème ville du monde connu.

Peu de pierres debout, beaucoup par terre et quelques unes sous l'eau, ayant servi aux enrochement du port local. Mais une belle promenade, avec de belles vues sur la mer (ici on retrouve la Méditerranée) et les coteaux environnants.

Le beau temps et la douceur (nous ne mettons le chauffage qu'une petite heure le matin, réglé à 18°) devraient nous poursuivre quelques jours 👍!

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Jeudi 18 janvier

Aujourd'hui on a dit que c'était cool, 100km à flâner à 40km/h, on n'est pas pressés et l'on doit reposer un peu les gambettes. Le problème est plutôt du genre " qu'est-ce que je vais mettre, sachant que nous avons beaucoup de Damart mais que déjà au soleil il fait 22° ? "

Entrée des Thermes de Sciacca, il ne faut pas être handicapé !!!  Et immeubles de bord de mer .

Comme il n'y a pas toujours de route en bord de mer, cela nous permet de voir un peu l'intérieur des terres qui est du reste plus tranquille et pourtant très cultivé.

Ici c'est l'olivier qui domine et paraît-il, la meilleure huile ! 
Côté mer, ce sont plutôt les vignes et les champs 
Une casemate pour surveiller l'intérieur des terres. Et les vignes très volubiles  du secteur 
Oui, il manque un "S" à Menfi . Quant à "Gas", promis, c'est pas nous ! C'était sur le mur du stade.
Marsala, ça vous parle  ? Donc on s'est arrêté pour acheter une bouteille, pour l'apéro. On vous donnera des nouvelles demain.
Casemate de bord de mer et bord de mer très encombré par les algues, nous mangerons plus loin car ça "cocotte"
Ce n'est pas de la frime, mais 17° à l'ombre et 23° au soleil , maintenant ... Au fond une île 

Les salines de Marsala et de Trapani

Et pour terminer

2 "cantine "  mais pas pour manger. Ce sont des caves, ici de Marsala

Le mot du Papé : comme vous le constatez, on a bien bossé aujourd'hui ! Arrêt à 14h dans un "sosta camper" repéré la veille dans la banlieue de Trapani (c'est presque la fin de la côte méditerranéenne). Il s'agit d'une aire de repos, ici dans un hôtel station-service. Avec bien entendu fourniture d'eau, d'électricité et toutes vidanges. De plus on y trouve un bloc sanitaire avec douches chaudes et WC. Un vrai camping, sans campeurs, mais que des campers. Il n'y a qu'en France où l'on dit camping car. Le tout pour 15€...en cette saison. L'été, c'est 25€. Toutes les places sont à présent prises : beaucoup d'italiens et comme d'habitude 90% des étrangers sont allemands.

Petit bricolage de réparation, rangement de la soute qui commençait à ne plus ressembler à rien, thé avec gâteaux, tri des photos, blog.

Et puis le clou du spectacle : une vraie douche, où l'on prend ses aises, où l'eau peut couler un peu plus longtemps, où l'on a tout à portée de main et bien sûr ce shampooing que Momo attendait avec impatience. Je l'ai vue tellement radieuse à son retour, que j'ai décidé de m'en faire un aussi😀😀👍.

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19 janvier

Comme on dit " Il y a des jours sans et des jours avec" ; Aujourd'hui, c'était sans blog. Grosse fatigue la Momo...

Ce matin grand ménage puis grosse lessive à Castellamare del Golfo. Bref nous avons mangé à l'heure italienne, mais malgré tout, nous avons réussi à faire une visite de la cathédrale de Monreale ***

Comme d'habitude, une visite, ça se mérite : petite ruelle pentue mais charmante. 

A la fois normande et musulmane, ça se voit au 1er coup d'oeil... Ils construisaient en même temps...

L'intérieur est tapissé de mosaïques de toutes couleurs mais aussi d'or.

 Tout n'est que mosaïques !!! Pas de peinture ! Et évidemment ce sont des scènes bibliques qui sont représentées.
Sol de marbres polychromes 
 Portes immenses
 Détails de mosaïques
Tour du cloitre
Galerie d'Art, entre autres
Mairie de Monreale, avec jardins de clémentiniers bien taillés 
Evidemment, même les boutiques  choisissent leur camp : Byzantin ou Normand ? 

On ira dormir à Palerme, la capitale, dans un parking sécurisé.

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Samedi 20 janvier

C'est décidé, marre de la ville, de sa circulation, de la conduite affolante des autochtones, avec ça le parcours de visite dans Palerme étant effrayant de longueur, nous quittons Palerme, sans l'avoir visité. Vous savez tous, comme nous adorons les grandes villes !!!😉

Préférons nous arrêter dans une petite ville à taille humaine qui possède paraît-il la plus belle cathédrale de toute la Sicile.

Voila Cefalù et sa cathédrale 
Port et complexe rocheux 
La Trinacria est le symbole de la Sicile, femme échevelée à 3 jambes symbolisant les 3 caps principaux de l'île 

2 originalités :

Cherchez la traduction du panneau en français... Le phare de la ville est sur terre 
 Ruelles du quartier modeste. Tiens, un patineur est passé par là...

La cathédrale de style arabo-normand, encore, mais plus normand qu'arabo, date du 12 ème siècle est en travaux donc nous ne verrons pas l'essentiel : le Christ Pantocrator sur un fond, entièrement en mosaïques d'or . Donc la visite sera rapide, mais après celle de la veille, ce n'est pas très grave.

Nous n'aurons droit qu'à une représentation du Fameux Christ, à échelle réduite.

Puis nous poursuivons notre route côtière

 Les italiens sont les rois des viaducs, en Sicile, il y en a partout et des majestueux !
Monument à un poète mort, ça s'intitule ainsi...
Nous avons mangé là et au loin sur une montagne dépasse une pointe : c'est  la pyramide du 38-ème parallèle ... Ah Ah Il faut cher...

Comme nous ne pouvions pas nous garer en bord de mer, nous avons emprunté un bout d'autoroute juste à côté pour passer la nuit sur un parking tranquille, non loin de Messine car demain nous reprenons le bateau et quittons la Sicile.

Le mot du Papé : la route côtière entre Palerme et Messine est vraiment intéressante, notamment pour ses paysages maritimes ; facile à "vivre" aussi, peu de monde, deux voies larges : un régal. Vous l'avez compris nous sommes dans le secteur architectural normando-musulman. Opposition des styles bien curieuse, mais finalement une harmonie s'en dégage. Les deux cathédrales sont classées Unesco. Et puis les mosaïques... On reste sans voix. Juste le bonheur des yeux !

Encore une fois, c'est l'autoroute qui nous hébergera pour la nuit ; le bivouac "sauvage" est très compliqué. Nous quittons la Sicile demain, cette Sicile qui nous aura réservé des moments inoubliables 👍 !

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Dimanche 21janvier

Ce matin il fait frisquet, ce qui nous change des températures auxquelles nous nous étions habitués, mais grand clair donc photo :

Dernier coup d'œil à l'Etna ...
Et de loin quand même, entre les arbres, le Stromboli qui est sur une île où nous ne sommes pas allés, vous l'auriez su...

Arrivée sur le port de Messine, hier Gilbert a acheté les billets sur internet , donc c'est nickel. Cette fois-ci nous embarquerons sur le gros bateau jaune et non le petit blanc.

Très peu d'attente, nous resterons un peu sur le pont mais il y a beaucoup de vent aussi nous ne traînerons pas

Dernières images de Sicile 
Dans le détroit de Messine toujours autant de bateaux, surtout pour faire la navette 

Nous quittons la Sicile, contents de l'avoir visitée, nous avons vu de très belles choses, super contents d'avoir trié les visites, ce qui a créé de la diversité et encore plus contents de retrouver la Calabre qui est beaucoup moins peuplée.