Les POUILLES

Lundi 29 janvier ; " C'est lundi Ah Ah..." d'après la chanson de Jesse Garon

Ce matin de bonne heure Gilbert a pris le lever du soleil sur la ville ainsi que le cimetière à côté duquel nous avons dormi. C'était très très tranquille.

Vous voyez à droite, le rectangle rouge avec des roues, nous sommes garés là et nous devons aller dans la vieille ville qui se situe sur l'île, reliée à la péninsule par un cordon, complètement à gauche.

Magie, et hop!, nous y sommes :

Le château remonte à l'époque de la Grande Grèce et des Romains. Plusieurs fois remodelé, il a gardé son cachet. Bon dès le début j'ai insisté avec mon " c'est lundi, ah, ah " et bien oui, le lundi les musées, les châteaux, etc, sont fermés ! Pas de visite, donc...

Quant au port, il en existait un déjà, il y a -1000 ans, devenu de plus en plus important au fil du temps, surtout depuis la croissance de la culture de l'olivier au 16ème . L'huile d'olives a en effet longtemps servi à éclairer les grandes villes de l'Europe entière. Quel gâchis !

Juste avant la vieille ville, on tombe sur la Fontaine Grecque qui date ...de la Renaissance, malgré ses apparences.

On continue vers l'île en longeant le château et en passant devant le marché, essentiellement marché aux poissons tous les matins , mais occupé aussi par de nombreuses boutiques. Ce qui est amusant c'est qu'il est construit dans les douves du château

Et l'intérieur de celle-ci est aussi riche que l'extérieur, avec ses 700 mètres carrés de tableaux...

Perdons nous un peu dans les ruelles, souvent très belles et décorées avec goût.

Désolé, elle est fermée, peut-être parce que "c'est lundi, ah, ah..." Très sobre à l'extérieur, son intérieur est très baroque, paraît il. Et en face :

Et le lundi, c'est le jour de la lessive ! La preuve :

En chemin nous rencontrons le Padre Pio que nous avions déjà vu dans la cathédrale. Certains d'entre vous connaissent les miracles de ce prêtre qui avait entre autres, un don d'ubiquité ou de bilocation (se trouver dans 2 endroits en même temps). C'est le Saint le plus célèbre du 20ème siècle et si je fais un petit paragraphe sur lui, c'est qu'on le reverra plus tard, puisqu'il est mort et enterré dans les Pouilles.

Petit arrêt pour boire un chocolat chaud, car comme vous le constatez, aujourd'hui on est emmitouflés, c'est vent du NOOORD ! Et déguster aussi une spécialité du Salento, un pasticciotto, gâteau sablée, fourré de crème pâtissière. Très bon !

A propos de Salento, merci Paolo de m'avoir corrigée, 😉 bien sûr ce n'est pas une autre région administrative, c'est tout le talon de la botte italienne.

Gilbert va faire quelques courses après le repas et est surpris par les caddies avec ceinture de sécurité pour les enfants ! Ce n'est pas arrivé en France, encore !

Nous continuons la route vers le sud de la botte en essayant de longer la mer que nous ne voyons pas toujours.

Le mot du Papé : une bonne promenade ce matin, très vivifiante. La grande artère qui mène à la vieille ville, la via Roma, est très commerçante des deux côtés sur un bon kilomètre ; de quoi passer le temps ! Bon Momo a suffisamment insisté sur le fait que c'est lundi ; nous n'avons visité que la cathédrale... et bien sûr le bistrot, son chocolat chaud, sa pâtisserie typique !

Pas grand chose cet après midi : beaucoup de travaux, des déviations qui nous ont éloignés de la mer. De toute façon, les marinas que l'on traverse sont vides, pas un chat. Impressionnant ! Un air de villages fantômes... Mais superbe coin pour passer la nuit, avec coucher de soleil Paramount.

Et comme c'est lundi, ce soir c'est... raviolis 😀😀😀 👍

Mercredi 31 janvier

Toujours le même temps, ciel bleu, soleil, mais un petit vent frisquet. Ce matin Gilbert discutait avec un migrant installé dans une caravane, sûrement prêtée par la municipalité. Il était sérieusement blessé à l'épaule et avait de nombreuses agrafes pour fermer la plaie ; il exposait tout ceci au soleil. Je suis allée le voir ensuite pour lui demander s'il n'avait besoin de rien et il a accepté volontiers des anti-douleurs . Tout ceci pour dire que nous sommes à côté du canal d'Otrante bien sûr, l'endroit le plus proche de l'Albanie et qu'il existe un sérieux trafic de migrants depuis ce pays. Trafic surveillé par les autorités italiennes avec l'aide des albanais.

Aujourd'hui, visite de la petite ville d'Otrante, surtout de son quartier historique.

Sur une place près du bord de mer, une statue rend hommage aux 813 habitants de la ville qui furent décapités par les Turcs, au 15ème pour n'avoir pas voulu se convertir à l'Islam.

On entre dans la vieille ville, par les remparts puis l'on flâne dans les ruelles complètement désertes, car si le touriste Français se lève tôt, l'Italien n'ouvre pas ses boutiques avant 10 heures.

La cathédrale, bâtie par les normands au 11ème et remaniée à diverses reprises.

Tout d'abord la crypte de celle-ci surprend dès l'entrée par sa forêt de colonnes, avec des chapiteaux sculptés :

Sa particularité tient à une mosaïque représentant un arbre de vie, illustré par des scènes bibliques, mythologiques et autres empreintes de naïveté. Arbre de vie sur toute la longueur et presque toute la largeur de la nef !

Le plafond à caissons bleu et or, date du 17ème, lui.

Mais le plus surprenant pour nous est la chapelle à la droite du maître-autel, qui est celle des 813 martyres cités plus haut, car leurs crânes reposent dans d'immenses vitrines ...

Ensuite, le Château Aragonais, pas encore ouvert...

Nous essayons de passer en bord de mer mais le vent est intenable !!!

C'est la plus vieille de la ville, elle aurait été construite entre le 9ème et le 11ème. C'est un témoignage très byzantin.

En règle générale nous avons remarqué que dans les villes blanches, les volets étaient verts, mais la couleur bleue, comme en Bretagne est quand même aussi de mise, entre le ciel et la mer ça se conçoit !

Après-midi :

Nous essayons de suivre la route littorale, ce qui n'est pas toujours possible, car les communes condamnent souvent leur centre-ville et obligent les véhicules à passer sur les extérieurs ou à se garer dans de nombreux parkings payants aux alentours. Nous sommes vraiment impressionnés par la quantité de places de parking !!! Pour nous, pas de problèmes nous prenons même les sens interdits qui ne sont valables que l'été bien entendu...

Arrêt à Roca Vecchia, centre archéologique et à la Grotta della poesia, "piscine "aux eaux cristallines.

Dans la région, des millions d'oliviers ont attrapé une maladie qui les dessèche. Des hectares entiers sont peuplés d'arbres fantomatiques, c'est bien triste !

Bon c'est l'heure de la douche donc je vous laisse avec Gilbert.

Le mot du Papé : nous faisons un voyage atypique pour au moins deux raisons.

Déjà, très souvent nous sommes quasiment seuls pour nos visites du matin et bien peu nombreux pour celles de tantôt. Nos bivouacs aussi sont marqués par la solitude. Je prends plutôt à l'envers, nous n'en avons connu que deux ou trois avec des compagnons ! La saison en est bien sûr la cause.

De plus nous sommes bien plus à l'est qu'en France, quasiment comme Vienne l'autrichienne. Mais à la même heure que vous. Donc à 6h45, il fait déjà grand jour ! Alors on se lève et à 9h nous sommes sur le pont ! Et les italiens, eux, sont à l'heure "espagnole". De temps à autres des gens nous regardent incrédules, voire un peu amusés...

Bon pour revenir à Otrante, c'est le point le plus oriental de la botte, là où l'Adriatique est la plus étroite pour former le canal éponyme et donner naissance à la mer Ionienne. Cette ville marque pour nous un vrai retour vers le nord. Mais il nous reste tant de belles choses à voir, demain Lecce par exemple 👍

Vendredi 2 février

Quelques images du jour qui est une petite étape. Ça changera d'hier où la journée était lourde ! Mais quand on a du bon internet que l'on mette 4 photos à la fois où 1 , ça va aussi vite, alors je ne me suis pas privée 😊, surtout quen ce moment c'est assez rare !

Ce matin Gilbert est allé se balader sur la plage, jusqu'au phare et a découvert qu'il y avait les vestiges d'un vieux port romain.

Nous avons laissé la plage de San Cataldo pour aller à Brindisi. Je suis à la laverie pour une grosse lessive pendant que Gilbert est à la" laverie " pour le fourgon ! Le pauvre, il en a bien besoin ! ( Le fourgon bien sûr) 😉

Alors chose surprenante, dans le secteur, la grande route n'est pas prioritaire sur les petits chemins qui mènent à la plage ! Surprenant !

Petite parenthèse culinaire : j'ai oublié de vous dire comment nous avions trouvé les 🍕...😋. Aucun rapport avec notre pâte. Moelleuse et fine au milieu et sur les bords, pas croquante, gonflée mais moelleuse. Trop grosse pour nous ! Mais qu'est-ce qu'elle était bonne la mienne, ! j'ai pensé à Romàn qui aime bien utiliser la truffe... Et puis tant que j'y suis, que je vous montre les yaourts italiens

Pour revenir aux affaires sérieuses, bien que la nourriture soit sérieuse, il n'y a rien à voir à Brindisi, il y a juste un port de ferries pour la Grèce et de nombreuses centrales thermiques. D'ailleurs La province de Brindisi est une des plus grandes productrices d'énergie électrique en Italie. Ça fait partie du tourisme 🤔

Bon la lessive est faite, le fourgon, pas propre, pas pu, nous sommes installés pour la nuit.

Le (petit) mot du Papé :

Toum toum toum toum...le papé a retrouvé des "Mon Chéri"... je répète... le papé à retrouvé des "Mon Chéri"

Ah c'était ça la surprise qu'il m'avait annoncée !!!

Dimanche 04 février

C'est dimanche, on se méfie du monde, donc nous partons dès 9h15 après avoir organisé notre trajet.

Quelques mots sur la ville si particulière, qui ressemble à une ville de lutins...

Au 17ème, un comte qui voulait éviter que toutes les constructions sur ses terres ne subissent des taxes imposées par le royaume, avait eu l'idée de faire faire aux paysans des constructions en pierres sèches, ainsi, en enlevant une pierre maîtresse, les édifices pouvaient être facilement démontés, avant l'arrivée du percepteur !!! Donc ce genre d'habitations à chapeaux pointus comme dirait Coco, n'existe que dans un cercle d'une vingtaine de kilomètres de rayon.

Les signes qui sont parfois peints sur les toitures n'ont pas à ce jour trouvé d'explications.

Nous redescendons de cette colline pour passer sur celle d'en face où était autrefois le quartier "riche".

Un monsieur qui sortait de chez lui, nous dit" Venez chez moi, vous verrez, mon trullo ". Allons chez lui donc ; sa visite était bien préparée, il a vécu dans un trullo de 3 pièces, alors qu'ils étaient 13 enfants et il y avait une échelle par laquelle ils montaient se coucher dans un espèce de grenier . Il nous a pris en photo, sur son lit, bon la qualité de la 1ère photo n'est pas au top, mais pas grave !

Bien sûr que nous avons laissé le petit billet comme il était suggéré, mais la visite était intéressante et c'était du vécu.

Chose exceptionnelle, aujourd'hui nous avions prévu la visite de 3 musées !!! L'un d'entre eux, celui de l'huile d'olives était fermé, nous passons au suivant , le musée du territoire, qui nous en apprendra plus, sur l'art de construire un trullo.

Nous tombons sur la sortie de la messe avec plein d'enfants déguisés, mais oui ! c'est Carnaval !!!

3ème musée : le Trullo Sovrano, c'est le seul trullo à 1 étage, qui existe ! Et le constructeur, un illustre inconnu, a déployé des trésors d'ingéniosité pour le construire .

Un escalier monte aux chambres où Gilbert doit quand même baisser la tête

On revient au rez-de-chaussée, où se trouve une autre salle à manger et cuisine, ainsi que la chambre à coucher parentale, avec un judas d'attaque ! Surtout fait pour tirer un coup de fusil sur l'intrus qui se présentait chez vous 😥

Nous repartons sur la mer, car là nous sommes un peu en altitude, 400 mètres et des poussières... Direction MONOPOLI. Oui, oui, c'est le nom de la ville. Mais voilà qu'en chemin dans une petite ville du nom de Putignano, des flics, nous font changer de route, sans explication et en chemin nous voyons des quantités phénoménales de bus, garés , des voitures aussi, à chaque carrefour on nous demande " où allez-vous ? au carnaval ? " Non, non ! à Monopoli ! "Ok, tout droit". Je cherche sur internet Carnaval de Putignano ! Ah oui, c'est un des plus anciens d'Europe et surtout le plus long !!! Celui-ci commence le 26 décembre !!! et se termine pour mardi gras. Qui dit mieux ? Bon les Uruguayens, sûrement, avec celui de Montevideo, qui commence mi janvier et fini fin février ! C'est bien ça, Coco et Sergio ?

Bon, nous sommes quand même arrivés à Monopoli ou nous allons passer la nuit...

Le mot du Papé : nous nous sommes retrouvés dans un autre monde avec ces trullis ! Un autre monde unique au monde. Bien sûr l'Unesco a classé tout ça. C'est comme du virtuel mais que l'on touche, que l'on voit de près, que l'on ressent très profondément. Un grand moment pour ce voyage déjà fort riche. Italie, Italie que nous réserves-tu encore ?

Ce soir Monopoli : non, non, pas de mauvaise blague ! Mais nous sommes passés "Via de la Pace" et devinez ce qu'il y avait...😀😀😀👍

Mardi 6 février

Comme promis une autre photo du château de Bari, normand-souabe-angevin-aragonais ...

Et hier soir nous avons dormi, non loin d'un autre château, très particulier, dans le seul parking ouvert du lieu-dit, sous la protection divine.

Ce matin, lever de bonne heure, mais Gilbert se fera un plaisir de vous raconter le château suivant, je mets simplement les photos.

Puis route vers Trani, ville sur la côte, fortifiée également. Entre les Sarrazins ou bien les Turcs, qui attaquaient, toutes ces villes côtières avait un château-fort . Quant à leur cathédrale, souvent taillée dans le calcaire et en bord de mer, était de style roman. Nous n'en visiterons qu'une, car bien sûr elles vont se ressembler.

Trani

La cathédrale bénéficie de 3 étoiles sur notre guide, donc nous ne pouvons qu'y aller.

Construite entre le 11ème et le 13ème, sur une église byzantine, elle-même construite sur une chambre souterraine du 5ème !!!

On commence par la crypte, où se trouvent les restes du Saint.

On descend ensuite dans l'ipogée, espèce de crypte encore plus ancienne

La cathédrale est en travaux donc pas de photos mais il est vrai que ce qu'on en a vu est superbe car très dépouillé.

En face de la cathédrale pullulent les carabinieri, avocats et juges car c'est la cour d'appel des Pouilles.

Balade dans les ruelles

Le port est très beau, en cercle fermé au chenal d'accès près. Et ce sont surtout des bateaux de pêche que nous apercevons.

Images surprise

Barletta, aux rues colorées

Margherita di Savoia et ses salines

Nous stoppons notre route vers Siponto, dans une aire de camping car non loin de la mer.

Le mot du Papé : ce Castel del Monte (Unesco), que nous n'avons pas visité ni même approché de près (voir photo de la route d'accès) est un objet unique et reste à ce jour un grand mystère quant à son utilité.

Frédéric II, alias "la stupeur du monde" rien que ça, l'a fait édifier en fin de règne et ne l'a pas vu terminé. Ce souverain était très épris de culture en tous genres, de la poésie aux sciences, voire ésotérisme.

Le bâtiment a un plan d'octogone régulier, sa cour intérieure est un octogone régulier et les sommets sont des tours du même profil géométrique ; chacun des deux étages comporte 8 pièces.

Son plan lui interdit d'être une forteresse défensive, un pavillon de chasse... Alors on revient au 8, mais pas directement.

Le carré était le symbole de la Terre avec les 4 points cardinaux. Le cercle était celui de l'infini du ciel.

Alors prenez un carré et tracez le cercle qui passe par ses sommets ; trouvez le milieu de chaque côté, tracez (virtuellement) les rayons qui passent par ces milieux ; vous obtenez 4 nouveaux points sur le cercle et donc avec les sommets du carré un octogone régulier. Et on recommence avec l'octogone pour obtenir 16 côtés et on recommence, on recommence, on recommence... Qu'y a-t-il au bout de ce processus sans fin ? Ne serait-ce pas un cercle que l'on peut imaginer ?

Alors ce 8 serait la première étape pour quitter la Terre et se rapprocher du Ciel.😇

Pas de bol, mon numéro fétiche c'est le 7... Aller un petit effort😀👍

Jeudi 8 février

Si hier nous nous sommes remplis les yeux avec une basilique superbe, aujourd'hui, la nature nous promet de belles cartes postales avec ce promontoire du Gargano. En plus au programme restau poissons à midi ! 😛

Dès le matin, nous savourons le lever du soleil sur le port de Mattinata, après avoir savouré hier soir les lumières de la nuit.

Toujours des oliviers plantés dans des pentes extrêmes ou en fond de vallées...

...et partout du romarin qui pousse à l'état sauvage, même où il n'y a pas de terre.

Etant donné que nous sommes sur un promontoire, nous n'arrêtons pas des monter pour redescendre au niveau de la mer, lorsque c'est possible et ces routes en hauteur, nous donnent un panorama à couper le souffle.

Le fin du fin est lorsque nous longeons des kilomètres de clôture, en nous rendant dans un complexe hôtelier en bord de mer. Tout est prévu pour vous faire oublier les tracas du quotidien. Les portables ne passent pas, du moins les nôtres, on va à la plage en voiturettes électriques, terrains de sport multiples prévus, mais quand on voit les maisons de location, nous restons pantois. Elles ressemblent à celles que l'on peut trouver dans les pays miniers, bref, elles ne nous font pas rêver !

Nous nous arrêtons boire un café sur un bord de route aménagé et nous voyons 2 fauteuils décathlon, en haut d'un petit promontoire. Qui peut s'installer ainsi ? Des français, en camping-car de l'autre côté du talus.

Alors que nous avons passé la matinée à trouver des parkings partout en bord de route et bien accueillis, dès que nous entrons dans la commune de Vieste, le moindre parking de bord de route est interdit aux camping-cars, même pour s'arrêter ! On commence à se dire qu'ici ça sent le pâté et la suite va nous le confirmer. Nous trouvons un immense parking vide, interdit aux camping- cars et nous nous garons aux parkings de bord de rue, pas interdits, pour aller au restau. Puis on se regarde, la ville est à perpète, et d'un commun accord, on décide de ne pas y aller, puisqu'ils ne veulent pas de nous.

Allons donc au village suivant , il a l'air superbe! Sauf qu'on tombe sur la sortie des classes et que c'est le branlebas de combat, route barrée, des policiers municipaux de service et vas-y qu'on passe dans des ruelles où bien entendu tout le monde est garé à la va-vite pour aller chercher les gamins ! Ce fut un beau morceau de bravoure, la Momo qui déplace la barrière de la police pour que le Gilbert arrive à faire un demi-tour !!! 😥

Nous atterrissons au bout d'une rue, devant le sable de la plage !

Superbe endroit, Gilbert fait demi-tour et nous nous installons pour manger nos traditionnels sandwichs, faute de mieux. Super tranquilles, on se dit, tiens on va rester là et profiter de la plage .

Mais le soleil disparaissant rapidement de la ruelle, nous préférons chercher place ailleurs, où le panneau solaire pourrait profiter des derniers rayons.

Et là, je vais faire tromper Gilbert, le GPS, nous refait une route que nous empruntons . Je n'ai plus parlé pendant un long moment et pas pris de photos non plus. C'était en descente, épingle à cheveux sur épingle à cheveux, sauf qu'une fois sur 2, le véhicule ne passait pas et Gilbert devait manœuvrer en reculant en côte et c'était à pic... Pourvu qu'il n'y ait personne en face ! On a eu de la chance ! je ne pensais pas que nous étions montés autant, pour redescendre autant !

Nous nous arrêtons pour souffler un peu et observons des trabucchi où visiblement il y a du monde. Nous avons passé de longs moments à regarder le filet remonter de l'eau, mais aux jumelles Gilbert n'a pas vu de poissons dedans.

Le mot du Papé : de cette journée, ne retenons que cette matinée où la nature nous a régalés une fois de plus. La météo étant toujours des nôtres, nous avons droit à de vraies photos "carte postale". D'un moment, quasiment à chaque virage, nous nous exclamions et n'avions qu'une envie : nous arrêter pour profiter du spectacle encore plus longtemps. Vraiment que de bonheurs visuels.

Pour le reste, ça a été plutôt galère. Je veux bien croire que l'été ça doit être infernal dans ces villes, mais ne pas pouvoir se garer sur un parking vide, réellement vide, grand comme 2 ou 3 stades de foot, c'est totalement inepte. Alors pas resto à midi, snif ! J'avoue ce soir j'ai quand même mal aux épaules ; mais ce fourgon nous a encore montré qu'il était très manœuvrant, ce qui a permis de se sortir de circonstances plutôt scabreuses.

Ne retenons donc que cette très belle matinée 👍