Carnet de voyage

ITALIE DU SUD

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20 étapes
56 commentaires
Par Gilmo
Profitons de l'hiver pluvieux et brumeux, pour nous échapper vers d'autre cieux... Direction Sicile, Calabre, Basilicate, Pouilles et Golfe de Naples avec Herculanum et Pompéi..
Janvier 2024
60 jours
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Cavillargues, Avignon, Aix en Provence, Nice, Menton.


Huguette, notre cousine
Huguette, notre cousine
Avignon, Palais des Papes
Avignon, Palais des Papes
Monaco et Cap Martin
Monaco et Cap Martin
Avignon, Palais des Papes 

En Italie :

San Remo, Gênes, Florence, Rome, Salerne. 1300km d'autoroute.


Campanile typique
Campanile typique

Ora, finito parlare francese, debbiamo parlare italiano...

Le mot du Papé : belle journée autoroutière ! Nous avons bien avancé vers ce sud italien, but de ce voyage.

Une pensée particulière lorsque nous nous sommes trouvés sur ce viaduc à Gênes, de triste mémoire... Nécessairement de funestes images reviennent en mémoire.

Et comment ont-ils fait pendant la reconstruction au vu de la densité de circulation ? Une prouesse après les malversations des bâtisseurs initiaux.

À demain si tout va bien 👍

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Ce matin grand soleil, mais nous longeons les Apennins, l' épine dorsale de l' Italie, et il y a de la brume.

Aux abords de Florence, paysage toscan. Nous avons tombé les polaires, il fait 19 degrés à 13 heures... 
Il y en a un qui fait une sacrée sieste  

Sommes installés à Naples sur une aire d'autoroute, le Vésuve est tout près, on le verra demain. Et à partir de demain, le tourisme commence, ouf !

Le mot du papé : comme Momo l'a dit on a beaucoup roulé, environ 700km. Mais une très très très belle journée nous attendait : une photo qui sent bon la provocation en témoigne 😌!

Ce soir banlieue de Naples. Ville qui sera peut-être une épanadiplose pour ce voyage, suivant le temps qu'il restera...

Et demain on rechausse les crampons. Cool, les affaires reprennent 👍.

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Journée de visites...

Déjà nous quittons l'autoroute payante après quasi 900 km et nous payons 87,50€ . Rien à dire, agréablement surpris ! Même pas cher, ce qui nous à éviter minimum 4 jours de route.,..

Monts Lattari à Salernes
Le Vésuve ennuagé à Naples, les Monts Lattari  à Salerne et le château

Pas pu visiter Salerne, jamais pu nous garer, sauf sur les extérieurs. Nous suivons un peu la Côte Amalfitaine pour nous rendre à Paestum.

Certes c'est ennuagé...
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Le 05/01 suite

Maintenant j'utilise l'appareil photo, donc, il faut attendre le soir pour vider. En fait nous avons vu peu de la côte Amalfitaine, car c'était la fin...

PAESTUM

Ancienne colonie grecque , commencée en - 600 et inscrite à présent à l'Unesco.

Le temple de Neptune, le plus majestueux et le mieux conservé : Gilbert sert d'échelle 

Le temple d'Héra, construit en premier au 6ème siècle avant J.C.

forum
théâtre
et l'amphithéâtre romain, qui servait aux combats de gladiateurs :
l'Ekklesiasterion, où l'on se réunissait

Le temple d'Athéna:

La route normale est barrée, donc nous prenons une déviation sur les hauteurs
Comme vous pouvez le constater, Athéna est drapée  dans sa tunique, sans polaire ! Il faisait 20°
Et voilà où nous sommes ce soir, juste à côté de la mer

Le mot du Papé : ah ça fait du bien de retrouver des ruines grecques 😉! D'autant que les temples sont ici majestueux et fort bien conservés. Notamment celui de Neptune avec ses colonnes intérieures dont un des usages était de soutenir la toiture en dalles de...pierre. Si, si. A propos de Neptune, un pot de harengs ou de moules à l'escabèche à celui qui retrouve son trident👍.

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Samedi 6 janvier

Ce matin au petit déjeuner, la vue depuis le fourgon

La même une dizaine de minutes plus tard : le temps se gâte 
Le Golfe de Policastro, même sous un temps maussade, reste superbe à chaque détour de virage 


Aujourd'hui, nous devons monter à la statue du Christ Rédempteur, pas de Rio, mais.... construite en accord avec Rio !

Pour y accéder, c'est à 627m, la route est sinueuse et particulière.  Et voilà, il nous tend les bras.

Et de là-haut le panorama est superbe de tous côtés

Superbes photos prises sans flash !  Il va très bien ce nouvel appareil photo ! Merci Papa Noël !!! 

Praia a Mare, plage de sable noir , nous quittons la Basilicate pour la Calabre

Torre Talao à Scalea  et sapin de nuit à Cetraro

Le mot du Papé : ce fut une journée à "grains" !

Déjà quand le ciel s'obscurcit soudain sur la mer, que de beaux éclairs zèbrent le ciel, c'est que le grain n'est pas loin. Ca n'a pas loupé, et pas qu'une fois !

Puis les grains de sable, noirs ou jaunes ; le spectacle de la mer est garanti ici aussi.

Quelques grains de folie du chauffeur ! Pour trouver l'étape du soir il a fallu descendre vers la mer. Route défoncée et au bout il faut passer sous la voie ferrée. Las, le tunnel paraît trop bas, sans indication de gabarit. Momo doit sortir et on sent bien qu'elle n'en mène pas large. Bon ça passe. Mais cette rue est un cul de sac. Il faudrait donc tout refaire à l'envers ? On voit que 200m plus loin on serait sorti d'affaire, mais le tronçon convoité est interdit à tout véhicule... Tant pis je passe la 1ère et andiamo. Fin de suée. Le village d'après nous accueillera. Ils ne sont pas très forts pour la signalisation. A l'occasion on vous racontera le coup de la route barrée sans déviation ! 👎

Encore une étape avec le bruit des vagues... Pourvu que ça dure ! 👍

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Dimanche 7 janvier

Week end de l'épiphanie, en France vous êtes en train de manger la galette, mais j'ai oublié de vous dire qu'hier, en Italie, la Befana était passée...

Mais c'était qui ? c'est qui ? C'est la sorcière qui enfourche son balai et va apporter des bonbons et des jouets aux enfants sages et du charbon, aux autres.... Et nous, nous avons eu des chocolats au limoncello !

 La Befana

Nous avons décidé de prendre un bout d'autoroute car la côte est moins intéressante par ici.

 Comme vous le constatez, nous ne montrons pas que des belles photos ! Les 2 dernières sont très représentatives de ce que l'on vo...

Sortis de l'autoroute nous reprenons le tourisme.

Arrivons dans une ville superbe, mais comme il ne fait pas vraiment beau : beaucoup de vent, pluie, soleil, vent etc..., nous nous arrêtons sur un parking avec services pour camping cars , au pied de la ville de Tropea.

Voilà, voilà, il faut que nous montions nous balader là-haut, donc il faut être sûr du temps...Nous avons tenté une sortie vers la plage, juste à côté, mais ce fut bref...

Le mot du Papé : donc journée de transition après une nuit bien agitée par le vent tempêtueux. Des trombes d'eau, comme les pays méditerranéens en ont le secret, nous ont accompagnés une bonne partie de la matinée. De toute façon nous avions besoin d'une étape technique. J'ai bien rigolé en prenant la photo ci-dessous. Des ordures on en voit de partout, mais ce sac accroché à la falaise ! On peut imaginer ce qui aurait pu se passer s'il avait fini son voyage sur la route au pied du rocher ... Demain, peut-être dormirons-nous en Sicile en ayant passé de Scylla en Charybde 👍

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08 janvier 2024

Pas grand chose de nouveau aujourd'hui, nous n'avons pas beaucoup avancé...

Nous devions aller visiter la ville d'en haut, mais vu le temps maussade de ce matin, ce n'était pas très sécure, donc nous sommes allés en courses dans un magasin où nous n'étions jamais allés : Euro spin, genre de supermarché discount, mais avec un charcutier, un boucher, un boulanger. Beaucoup de produits locaux, oserai-je vous dire le prix du kilo d'oranges ... même pas 50cts . Les clémentines un peu plus quand même ! Compte tenu de toutes les serres qui existent dans le sud de l'Italie, on peut comprendre qu'il y ait les mêmes légumes que chez nous en été... Et Dimitri serait jaloux de voir la taille des poivrons locaux !!! Nous nous sommes contentés de brocolis, mâche et artichauts déjà tout cuits....Bien sûr quelques raviolis, un petit panettone, du gorgonzola ; tout ça, ça vous parle ...Ensuite nous avons roulé un peu pour nous rapprocher de la Sicile

Capo Vaticano :

Papé vous avait évoqué Charybde et Scylla hier et bien aujourd'hui , je vous les présente : Scilla à gauche, encore en Calabre et Charybde à droite, en Sicile, entre les 2 ce que nous devons traverser en bateau. Ces 2 monstres de l'Antiquité, sont les 2 rochers qui se font face et ont donné l'expression : aller de Charybde en Scylla que beaucoup d'entre vous connaissent 😉

Partout des figuiers de Barbarie . Ici ils les cultivent même. Les oliviers et les agrumes font partie intégrante du paysage. C'est l'époque de la cueillette, les camions sont dans les vergers et les coopératives agricoles tournent à plein régime.

Que dire de la première impression que nous avons de la Calabre : dans l'ensemble c'est pauvre, beaucoup de maisons sont en chantier, mais surtout ce qui nous frappe énormément, c'est la saleté repoussante, non seulement sur tous les parkings, mais aussi à la traversée de certaines villes. Déjà le réseau des routes secondaires est en très très mauvais état, comme en Albanie, par exemple, et si l'on rajoute à cela les immondices !!! Certes nous ne restons pas sur la route principale qui elle, est correcte, voire bonne, mais c'est ça visiter un pays...

Ce sera tout pour aujourd'hui, car j'ai passé une partie de l'après-midi à la lessive, la caisse était pleine, mais je crois que nous allons stocker le linge, car nous avons pas mal d'affaires, encore de la place et ce sera du temps d'économisé....

Le mot du Papé : bon, ce matin en manœuvrant je n'ai pas vu un piquet en bois qui a arraché une protection plastique sur le flanc droit👎. J'ai récupéré la pièce mais la réparation attendra notre retour. Pas grave mais agaçant ! Sinon, sans avoir froid, encore 15/16°, la météo commence à évoluer. Normalement, la vague de froid qui arrive vers vous ne devrait vraiment toucher que le nord de l'Italie.

Demain ferry, et on arrive en Sicile, tout près du pied de l'Etna : ça va sentir le soufre 👍!

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Mardi 9 janvier

Après une bonne nuit pluvieuse, un soleil resplendissant nous a réveillés et accompagnés toute la journée.

De bonne heure nous avons repris la route côtière pour parvenir à Scilla et comme la vitesse sur route côtière est limitée à 50km/h, nous avons bien flâné, ce qui n'est pas désagréable.

En s'approchant de Scilla , la route surplombe des terrains largement cultivés, ici la moindre parcelle est utilisée.

L e Stromboli
château de Scilla

Nous sommes juste en face des îles Eoliennes et nous apercevons le Stromboli, cerné par un nuage bien rond. Il fume...Certes la photo est fumeuse, mais si vous l'agrandissez...

En face, Messine et la Sicile donc. 

Nous allons quitté Scilla, notre monstre à 6 têtes pour traverser le détroit de Messine, bien connu dans la chanson " Allons à Messine, pêcher la sardine, allons à Lorient pêcher le hareng...."

A Villa San Giovanni, nous prenons la direction " port d'embarquement" sauf que nous arrivons ici :


 Un peu juste pour nous !  Notre bateau

Bien sûr, aucune signalisation préalable. Nous réussissons à faire demi-tour et arrivons enfin au port par un autre accès. Sauf que les billets de bateau ne se vendaient pas sur le port, mais en ville dans un tabac de l'autre côté du pont 2,30m. Gilbert me laisse au volant et remonte la rue à pied pour revenir enfin avec les billets ! C'est comme pour notre balade de demain, les billets ne se vendent pas à l'accueil, mais au restau du coin... Bon admettons, c'est l'hiver, et ses inconvénients...

La traversée est rapide, 20minutes, c'est le rythme des bateaux de toutes marques.

le détroit de Messine est fréquenté... 


Terminé pour la Calabre, du moins le temps de visiter la Sicile...

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Toujours le dimanche 21 janvier.

Nous revoilà en Calabre et partons à la découverte du Parc National d'Aspromonte.

 San Giovanni di Calabria et un bateau train

Le train monte à l'intérieur grâce à des rails sur le quai et le pont d'embarquement du bateau. Donc pas d'interruption dans le voyage.

Ca y est nous quittons la vallée pour monter jusqu'à 1400 mètres.

De gros travaux sont entrepris pour créer une nouvelle route desservant on suppose, le Parc . Ici un viaduc en construction 
Oups ! On dirait qu'il y a un peu de neige au sommet !

Nous nous arrêtons pour déjeuner à San Stefano d'Apremont et une remarque sur l'affiche, nous interpelle " Citta della Bandiera" donc ville du drapeau . Après recherches sur le net, non il ne fabrique pas le drapeau italien. Nous verrons par la suite que rues, passages piétons numéros de maisons sont soulignés du drapeau ou de ses couleurs.

En bas , la mer 
Et bien oui, notre fil rouge continue,  et même dans un parc bien aménagé, il y a encore des détritus . 

Nous croisons un camping car de français qui étaient avec nous sur le bateau, visiblement ils ont le même guide que nous , nous nous faisons le parcours en sens inverse. Petite bavette et c'est reparti, pour nous reste pas le meilleur, on se demande comment ils ont fait avec leur gros camping car , jugez-en vous même:

... 
Il faut avoir tué père et mère pour vivre dans ces endroits balayés par les vents , avec pour seule compagnie, les éoliennes 
Au fond, éclairée par le soleil, la mer Ionienne 

Nous nous arrêtons pour photos et là, un monsieur et sa dame, en Range Rover, s'arrêtent à côté de nous pour taper la discute en français, car le monsieur avait travaillé en France et en Suisse. Sympas, ils nous souhaitent bonne route.

En parlant d'oliviers :

Ici les filets sont enroulés pour l'année prochaine
En fait ils les cueillent encore, mais elles sont toutes petites. 

Nous nous demandons comment ils arrivent parfois à cueillir les olives, il est clair que pour installer les filets à certains endroits, ils ne peuvent le faire qu'en rappel ; on peut comprendre qu'ils les laissent d'une année sur l'autre.

Puis revoilà notre range rover qui nous attendait patiemment, nous étions à la traîne. Il nous arrête et nous dit " il faut que je vous donne quelque chose" et ils nous a offert 2 planches à découper faites de ses mains, car il a travaillé le bois pendant longtemps. Nous étions très émus et évidemment il voulait nous inviter chez lui, mais nous avons décliné en nous excusant... Voilà les gens comme on les aime. Donc imaginez la scène, 2 véhicules côte à côte sur une route certes à 2 voies. Evidemment des gens sont arrivés en face , ils n'ont même pas klaxonné et ont attendu que nous nous en allions... Nous retrouvons l'état d'esprit de l'am.sud...

Enfin, retour sur la côte Ionienne cette fois-ci, nous avons eu un peu de mal à trouver où nous garer car la voie ferrée longe la plage et encore faut-il que nous passions dans les tunnels ou dans les routes qui mènent en bord de mer.

Le mot du Papé : Etna et Stromboli nous ont fait un dernier clin d'œil en quittant les terres siciliennes, comme s'ils voulaient nous souhaiter un bon voyage. C'était émouvant car il est rare de pouvoir les observer tous deux quasiment au même moment. Le passage vers le continent a été plutôt frisquet : la tramontane locale (ils ont un vent du nord qui porte ce nom) s'était bien levée !

L'étape du jour a été très bucolique. Ce massif montagneux, qui culmine à 2 000m, reste très sauvage malgré les cultures d'oliviers. Peu d'agglomérations, et ce sont des villages. La Sicile nous avait fait oublier cette notion de village. A la station de montagne (1 200m), une annexe du club alpin italien où un groupe de randonneurs arrivait, sans doute pour se restaurer. La descente vers la mer a été un peu délicate au vu de l'état de la route. Les autorités, conscientes du problème, ont choisi de limiter les 25 km à 20km/h. Même s'ils ne l'avaient pas imposé... difficile de faire mieux ! Le soleil aidant ça permet de profiter de paysages grandioses.

Donc nous revenons avec des planches à découper. Merci Monsieur, votre émotion en parlant français de la France à des français était palpable et sincère.

Pour finir, si on compare l'Italie à une botte et si c'est la droite, nous sommes ce soir vers le gros orteil. On arrête avec la géographie "anatomique", ça me casse les pieds 😀👍 !

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Lundi 22 janvier

Il fait frisquet ce matin, mais grand beau. Aujourd'hui, non pas de repos, bien au contraire, journée noire pour les mollets, vous allez vite comprendre.

Gerace du haut de ses 480 mètres, semble toiser de loin le littoral qu'elle domine. De par sa position, elle a longtemps été un grand centre religieux, surnommé " la ville aux 100 clochers"


Elle se compose de 4 bourgs étagés et le centre monumental est dans le 4-ième.... Voilà la matinée bien plantée. Nous, disciplinés, dès que nous voyons le panneau " Zone à Circulation Limitée, nous nous garons au parking indiqué et suivons la lente montée vers la ville sur la route. Les gens sont très chaleureux et nous claquent des "Buon giorno" sans arrêt, ça change vraiment de la Sicile, beaucoup plus austère. Il faut dire que nous sommes les seuls touristes, excepté un camping car italien.

La circonvallation sur piliers,  permettant d'éviter la ville , porte, rue et le vénérable hôpital

Et au bout d'une heure, nous voilà enfin au promontoire panoramique

Au loin, la mer, si vous cherchez le fourgon, il est tout petit, sur un grand parking, à gauche de la petite maison jaune de droit...

Arrivés sur une placette, nous demandons où se trouve la cathédrale, car elle n'est pas indiquée, et la jeune fille de nous répondre " è facile, tutto dretto " Mais comme il y avait plusieurs ruelles nous n'avons pas pris le bon tout droit ...

Nous visitons les ruelles, jusqu'à ce qu'enfin ! 
Le gardien de la cathédrale, devant la porte, nous dise "" elle est fermée, c'est lundi !

L'une des plus belles et originales de Calabre, datant du 11ème siècle !!! Tant pis ! On n'y retournera pas 😥 !

Nous continuons la visite en faisant demi-tour. Beaucoup de travaux ont été réalisés, ne serait-ce que sur les sols et certaines maisons sont très bien restaurés : commerces, Bed and Breakfast, mais il reste encore du boulot encore . Paraît-il que les dotations au niveau restaurations touristiques, sont plutôt maigres en Italie.

Curieux clocher
Zone militaire car caserne des Carabiniers

Et nous attaquons la descente, nous avons trouvé le raccourci, mais s'il est dur à descendre, alors à monter ! Je l'ai souvent fait à reculons en me tenant à une rampe, ça fatigue moins les genoux !

1 heure pour monter, demi-heure pour descendre. Il est 13heures, il fait faim, donc nous mangeons au fourgon, les portes grandes ouvertes, car là il fait très chaud.

Nous voila repartis vers Stilo, une destination facile à écrire, certes.

En cours de route, les montagnes du massif de Serre 

En fait à Stilo, nous n'allons voir qu'une seule chose " La Cattolica" : une toute petite chapelle qui est l'un des témoignages les plus beaux de la présence byzantine en Calabre.

Super bien restaurée, elle est magnifique et quelques peintures demeurent très distinctes ( 10ème siècle  quand même)
 Stilo

Et après cette dure mais charmante journée, nous nous trouvons au bord de la mer , à manger des artichauts achetés ce matin à un vendeur ambulant, au pied du fourgon...Mais avant un petit apéro saucisson !

Le mot du Papé : une journée comme je les aime... Très beau temps, des conditions de circulation excellentes, des visites somptueuses et une étape du soir bord de mer, en ville , au calme.

La deuxième photo a été prise sur un parking de route, au pied de Gérace. En dehors du plaisir (un peu maso vu la suite) d'admirer ce village, je me suis pris à observer l'olivaie qui était à mes pieds. Oui des oliviers centenaires avec des troncs torturés, parfois multiples pour le même arbre. J'ai essayé de chercher une quelconque unité ; mais ils sont tous si différents ! J'y serais resté volontiers des heures à admirer et à rêver. Quel spectacle !

Et que dire de cette minuscule chapelle byzantine, de ses fresques deux fois millénaires, de ses colonnes gravées en grec ancien. Un écrin de beauté et de culture : un moment très fort !

Ouais, quelle journée ! Et même si les mollets sont durs, on en redemande... Pourvu que ça dure 👍

Et là, Momo pleure ...

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Mardi 23 janvier


Encore une bonne nuit en bord de mer

Encore frisquet ce matin, mais grand beau et du vent qui va évidemment chasser les nuages.

Aujourd'hui, nous nous rendons au Castella, village et forteresse ** .

Du fait de sa position géographique, l'îlot de Punta Castella a toujours abrité une structure défensive. Des Grecs dès -300 aux Aragonais au 16 ième. Chacun a apporté son style sans démolir le précédent.

le Château sur un îlot
Pour les maîtresses bricoleuses, un bout de bois, des galets peints !
Marmite au Guiness des records pour une soupe avec 10 quintaux de poissons
Le pont levis et la tour
Vestiges des différents étages
le lien entre terre et ïle
boulets de catapulte
Sol avec briquettes verticales

Bonne balade apéritive, nous allons manger de ce pas.

C'est reparti direction Crotone ville de Pythagore, encore un matheux !

Mais Pythagore était grec, direz vous. Et bien oui, à l'époque, Crotone était en Grèce, la "Grande Grèce".

En attendant, il nous faut faire des courses, mais les agriculteurs manifestent, ici aussi et la police dévie la route principale. Quand on voit le bouchon que provoque une vingtaine de tracteurs !!! Ils ont choisi leur endroit pour se déplacer!

Donc nous visitons la campagne nourricière et traversons des hectares de champs de fenouils, même les moutons en mangent ici...Nous on commence à saturer, entre le brocolis et le fenouil !!! Les conserves étant très rares, comme dans les pays de l'année dernière, on revient vite aux mêmes légumes....

Le temps que je finisse le blog ( on est mercredi 24), nous avons vu passer des camions entièrement chargés de caisses de fenouils, prêts à être envoyés ou livrés.

Courses faites, nous cherchons à nous poser, ce qui n'est pas toujours évident car les routes du bord de mer sont très très mauvaises et j'ai très mal au dos ce soir.

Le mot du Papé : étape de transition comme il y en a de temps à autres. Nous avons clairement traversé LA région productrice de fenouil, assisté à la récolte d'un champ... Ils l'aiment le fenouil, il y en a dans tous les magasins, des bulbes de tailles différentes. Et les clients ont des critères : je tâte, je tourne dans tous les sens, j'observe les queues... Un véritable légume populaire. Ca et le brocoli : pareil, il y en a partout certains plus gros que de gros choux-fleurs ! Ce sont clairement les légumes d'hiver de base.

Hier soir, à l'étape, pas de 4G. D'où les pbs techniques rencontrés... Fin de la bouteille de gaz aussi. On va essayer de la faire remplir au GPL, normalement j'ai les embouts. On croise les doigts 👍 !

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le Mercredi 24 janvier

Nous revoila, pour une pauvre nouvelle étape, autre journée de transition, où nous avons réglé le problème de l'étape d'hier et il va falloir régler celle d'aujourd'hui, la Calabre profonde n'est pas très bien armée pour notre internet.

Petit clin d'oeil à Coco nous passons à Ciro' qui est la capitale du vin dans la région.

Des oliviers multi centenaires nous font encore de l'œil, il y en a un d'exceptionnel !

Et les moutons viennent nettoyer l'oliveraie;😉

Ce matin le vent souffle très fort, latéralement, ce qui est désagréable, la mer moutonne pour la 1ère fois!

Nous nous arrêtons dans une petite ville à l'abri pour déjeuner. Un monsieur, fort sympathique entreprend Gilbert et téléphone à un collègue, pour nous trouver de quoi recharger notre bouteille. Bref, intarissable et fort gentil. Dirigeant un camping "RIVA DEL MARE" à CALOPEZZATI ; Il nous a donné sa carte pour qu'on fasse de la pub sur le blog... Je vous rassure nous avons une 2ème bouteille de gaz , en attendant de remplir l'autre !

Ils sont déjà à la récupération des bouteilles plastiques  

Au fur et à mesure que nous avançons nous voyons des sommets blancs, pas très hauts et de toute évidence, c'est de la neige à 2000mètres à peine.

Quelques sommets enneigés 

Bye bye, Calabre ! Nous quittons la Calabre, avec un peu de regret. Certes c'est une région pauvre, pas très peuplée, mais les gens sont accueillants et pas stressés comme en Sicile. La conduite est moins dangereuse, certes il y a moins de villes. Nous y avons vu des choses intéressantes même si les cent derniers kilomètres n'avaient pas de spécificité particulière, si ce n'est la bergamote et la réglisse.

La Basilicate est une région toute petite mais très riche en parcs naturels et curiosités. Affaire à suivre.

Encore une fois, les images ne passent pas, donc le blog ne sera pas envoyé ce soir, mais vous l'aurez demain!!!... Si tout va bien...

Le mot du Papé : ce bout de côte ionienne ressemble fort à notre côte languedocienne : longues plages sableuses, des villages un peu à l'intérieur des terres qui se sont étendus vers la mer, type Narbonne/plage, Vias/plage, la liste pourrait être longue. Ici ce n'est pas /plage mais /marina, /lido ou autre. Par contre, comme la montagne est proche, on y peut observer des villages perchés.

Juste une remarque sur la politique autoroutière dans les régions du sud, Calabre, Basilicate et Pouilles : un peu comme en France, Bretagne, Massif Central, ces régions éloignées bénéficient de la gratuité. Tout n'est pas fini et de nombreux chantiers sont en cours. A l'occasion, nous en reparlerons car ce sont les champions des tunnels et des viaducs. La Sicile, sans doute plus riche, a un régime mixte.

Ce soir, encore bord de mer mais nous ne la voyons pas. Nous serons juste bercés par le bruit des vagues s'échouant langoureusement sur le sable doré, roulant voluptueusement sous leurs caresses.👍

Ouah ouah ouah, quel poète ce Gazo !!!

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Jeudi 25 janvier

Aire d'hier soir 

Maisons de cantonniers, toutes numérotées et en plus ou moins bon état.

Les paysages nous surprennent car méconnus pour nous. En fait nous empruntons la route des ravins d'argile qui sont creusés et érodés par les eaux de ruissellement.

 Ici il y a de l'eau donc des fruitiers
Beaucoup de ces montagnes qui sont blanches pour nous, seront dans quelques temps, verdoyantes, car cultivées. 

Craco est un village abandonné. Alors qu'il avait été construit quelques siècles avant J.C. , il y a 40 ans, on a en effet obligé les habitants à quitter leur maison pour des raisons multiples : glissements de terrain, tremblements de terre, erreurs humaines ...

Et la vue spectaculaire de ce village qui se confond avec le rocher sur lequel il est bâti, est à la fois, magnifique et poignante. Un aboiement de chien nous laisse à penser qu'une maison est encore habitée, c'est peut-être le gardien des lieux, car personne ne peut y entrer, il est très protégé. Les seules visites autorisées se font sur RV et avec des guides .

Entre les paysages époustouflants et l'histoire de ce village, la matinée a été très riche.

La dernière  maison est sévèrement inclinée, ce n'est pas une erreur de ma part, j'ai un niveau  sur mon appareil...

De l'autre côté du village :

Un peu plus loin, un village plus moderne s'est construit.

La route est parfois très abimée et  parfois on signale une route avec des éboulements 

Stigliano, nous changeons de versant et tout d'un coup le paysage change, nous retrouvons les arbres, mais toujours des villages blancs sur la ligne de crêtes

Après la pause déjeuner, nous reprenons notre route sachant que nous allons monter à 1200 mètres quasiment et que la neige est sur les bas-côtés à 800 mètres...

moto ? tracteur ? objet roulant non identifié
Ah Gilbert et la neige !  Un vrai gamin !

Laurenzana et son château

Les moutons et le château, la déneigeuse et le même château 

Arrivée à notre escale du jour : Potenza, la ville ! et quelle ville ! Construite à flancs de montagnes vers 800 mètres, c'est une accumulation d'immeubles comme nous n'en faisons plus, très hauts et en barres. Pour une région qui craint les séismes c'est fort étonnant où alors ils sont antisismiques.

Et en plus c'est très moche 

Le mot du Papé : ouais, ça donne bien envie cette photo ! Et on va y passer la nuit, si si !

Alors nous sommes dans les Apennins, cette chaîne de montagnes qui parcourt la botte du sud du Pô aux Pouilles. Véritable colonne vertébrale, elle est également le siège des séismes dont l'Italie souffre régulièrement avec les dégâts humains et matériels qui s'ensuivent. Ce village de Craco en est un symbole, sauf que lui, il a cumulé les malchances. Une impression bizarre ressentie après la vue de près de ces maisons effondrées ou en instance de l'être, de ces murs lézardés, de ces gravats : il a donc fallu que l'Etat intervienne pour que les gens ne reconstruisent pas ?! Il y a seulement une quarantaine d'années...

Demain nous allons voir les Dolomites 😀, les "petites Dolomites" de la Basilicate. La région est si surprenante au plan géologique que l'on va sûrement se régaler 👍 !

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Vendredi 26 janvier

Il a gelé cette nuit, c'est la première fois, nous avions mis le chauffage à 6° et il s'est déclenché quelques fois ...

Après une soirée un peu agitée car nous avons dû changer d'emplacement de parking, nos voisins étaient fin bourrés, fin bruyants et commençaient à tomber sur notre véhicule..., nous avons passé malgré tout une nuit correcte ; et ce matin dès la pointe du jour, nous sommes partis de cette ville que Gilbert a trouvé si horrible et qui l'est, mais on a connu pire... Du coup nous avons pris le petit déjeuner dans un Autogrill sur un tronçon d'autoroute que nous devions emprunter. Super pain au chocolat, a dit Gilbert et super croissant à la crème de pistache , confirme Momo. Bref , nous devons vraiment rentrer dans le parc des petites Dolomites et ça va grimper.

1er village : Castelmezzano

Il y a une cheminée qui fioume...

Ce qui surprend bien, sûr ce sont ces aiguilles qui se dressent alors que l'ensemble du panorama est plutôt arrondi. L'image de petites Dolomites est exacte, certes à petite échelle, pour nous qui les avons vues l'année dernière.

Une nouvelle route va nous conduire à Pietrapertosa, un autre village faisant partie de ce parc .

 Encore des aiguilles 
Panorama 

2ème village : Pietrapertosa

On ne le voit qu'après être entré à l'intérieur , non sans mal car les rues sont petites.
Non sans mal écrivais-je...
En face les montagnes enneigées 
Une belle coulée de boue a été dégagée jusque de l'autre côté de la route 

Nous avons maintenant rendez-vous pour la visite d'une crypte, la Crypte du péché originel.

Celle-ci était le lieu de culte d'un monastère bénédictin . Il est orné de fresques datant du VIIIe au IXe siècle. Elles représentent des scènes bibliques, avec apôtres, vierge et archanges Gabriel, Raphael et je ne sais plus le 3ème.... Le mur du fond, représente un grand tableau illustrant les épisodes de la création d'Adam et d'Eve et du péché originel.

Les photos étant interdites j'ai réussi à obtenir au hasard vraiment, celle de l'archange Raphael, gentiment proposée sur une pub de la crypte.

Toute ressemblance avec une personne connue est tout à fait fortuite....😉

Nous étions seulement 2 couples et un guide qui mettait en lumière, peu à peu les différents tableaux de la crypte, et nous avions des audio-guides en français et en musique ! qui nous ont permis de comprendre beaucoup de choses dans un domaine où nous ne sommes pas spécialistes. C'était très beau et fort intéressant. La découverte est plutôt récente puisqu'elle date des années 60 et il a fallu ensuite un certain nombre d'années pour remettre les lieux en état et les protéger des infiltrations et autres, d'où le "pas de photo."

En face de la Crypte , on voit que le paysage de grottes, se prête  à ce genre de choses. 

Le propriétaire du sol de la crypte possède une hacienda où vignes et cultures se mêlent, c'est ce qu'ils appellent ici : l'agritourisme

Il serait bien temps de manger ; Gilbert repère un lac, avec un peu de chance un barrage, alors nous y allons.

Le lac a la forme de l'Italie, avec un talon très haut pour les Pouilles !!!  Accès à la digue.

Nous décidons de chercher une aire de camping car, équipée et Gilbert en a trouvé une sympa. Le gérant nous accueille fort bien et nous conseille une balade jusqu'à un panorama sur la ville que nous allons voir demain. Nous nous exécutons bien entendu, une heure de marche avant la douche , super !

Voilà où nous sommes installés  : très sauvage, superbe et étonnant...

Les gens se bousculent visiblement pour aller voir ce panorama, quand le soleil tombe :

Sinon ça donne cela: une partie de la ville de Matera

La suite demain...

Le mot du Papé : j'ai bien aimé ces villages blottis au creux des "aiguilles dolomitiques" comme s'ils en cherchaient la protection. Toujours de superbes photos qui rendent compte à la perfection de la réalité.

La route montre aussi les faiblesses de cette géologie où l'argile vient flirter avec la roche et quand il pleut trop, la terre s'écroule et coule. Ici ce n'était pas grave, mais il y a eu de vrais drames.

Et puis le mécréant que je suis a suivi avec grand plaisir un vrai cours de catéchisme illustré, il faut le dire, par des peintures rupestres du haut moyen âge, évocatrices et simples à comprendre. J'ai tout suivi : Dieu le père, le fils, Marie, Adam et Eve, le serpent, les apôtres, les archanges, la lumière, les ténèbres. Avec une mise en scène parfaite. Sérieux, cette crypte est un bijou.

Momo vous a promis une suite demain ; je confirme, si tout va bien, il y en aura une😀😀😀👍 !

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Samedi 27 janvier

Très dure journée aujourd'hui, bien chargée avec la visite d'une ville stupéfiante et magnifique. Matera, dont on a vu hier un petit aperçu lors de notre balade, est une ville d'habitations troglodytiques, les sassi, étagés sur les flancs d'une gorge. Elle a inspiré quelques cinéastes dont Pasolini et son " Evangile selon Saint Matthieu" et plus récemment Mel Gibson avec " La passion du Christ".

Mais auparavant, le maître des lieux, Paolo, nous fait visiter son domaine et nous allons réajuster des informations que je vous ai données hier et qui sont erronées. D'abord certes nous dormons à côté d'une chapelle, mais la grande bâtisse n'est pas une église mais une ancienne bergerie, restaurée et transformée en résidence secondaire. Quant au cimetière😥, les tombes sont fausses, nous iront les voir de plus près demain, elles ont servi dans le tournage du tout dernier James Bond "Mourir peut attendre", diffusé pendant la période des fêtes...

Accès à l'ancienne bergerie troglodyte; la partie ocre qui divise le mur en 2 montre le niveau de terre et  de tuffeau déblayés 
 Les casiers à petites bêtes, la maison, la glacière où l'on stockait la neige pour conserver, se soigner , boire etc...
la chapelle, le fourgon et la caravane de Paolo, le gérant .

Maintenant, notre "guide " nous amène à la ville qui est de l'autre côté de la ravine et il nous y laissera jusqu'à ce qu'on l'appelle.

Escaliers de maisons bourgeoises dans la ville "neuve" 
Ce sont des palais, églises , maisons , de la partie dite neuve, disons plus récente. 
Une bien singulière église, arborant tête de morts et squelettes : l'église du Purgatoire 

J'ai vu de la lumière, je suis entrée dans celle-ci qui possède une crèche totalement locale, située dans des palais et les sassi.

Eglise de Ste Claire d'Assise 

Les 2 sassi sont de chaque côté de la colline de la cathédrale . Là nous voyons le sasso Barissano. On monte jusqu'à la cathédrale et on redescend sur le sasso Caveoso.

Nous commençons la visite par la partie la plus lointaine, le Sasso Caveoso qui est le quartier le plus caractéristique, le moins "retouché, restauré".

De l'autre côté de la cathédrale 

Oui, ça commence à faire loin !

Des maisons en cours de restauration, alternent avec quelques maisons bien restaurées 

En face de ce quartier :

Nous nous logeons sur le versant d'en face, au dessus des grottes ; certains courageux, empruntent le sentier, puis le pont de singe pour arriver jusqu'aux sassi...Pas nous !!!

Nous connaissons les maisons troglodytes d'Andalousie, de la Loire, allons donc voir les Italiennes.

 Dernière image : la glacière, toujours pour stocker la neige.

Il est temps d'aller manger !

Quelqu'un me demandait si les pâtes étaient bonnes ? Là il y en a 3 variétés et c'est une entrée que je n'ai pas pu terminer. 

Il faut continuer par l'autre sasso , le sasso Barisano, que nous attaquons par le bas.

Un super complexe de 2 églises et d'un monastère qui communiquent :

Mais il est où encore ce Papé ?  caché derrière un renfort sérieux de rocher, car quand on voit ce qui est construit dessus !
Tout ceci sculpté à la main, dans le tuffeau , c'est l'église de la Madone de la Vertu

Elle communique avec un monastère qui est un dédale de couloirs et de pièces :

Encore caché dans un couloir le Papé

Qui lui-même communique avec l'Eglise Saint Nicolas de Grèce, encore lui...

Avec même des tombes pour vous reposer ...

Maintenant faut redescendre de la falaise :

 Les touks -touks qui baladent les touristes...

Nous remontons vers la cathédrale !!!

Elle est tout là-haut
Chemin faisant nous croisons Alessandra et Benedetta 
Et là , un monsieur va me dire " Coraggio", ouf ça veut dire qu'on arrive !
La voilà !
Ouf ! en haut ! Panorama !
Si on s'amusait à compter les fenêtres ? 
Enluminure superbe

Un petit tour par le trésor où nous constatons qu'ici ce qui est exposé est en argent, voire en argent doré, mais pas en or comme dans les trésors espagnols.

 La nef centrale de la cathédrale et  le tombeau de  San Giovanni  ( toutes ressemblances....)

Des sculptures que j'ai adorées tout le long de la visite :

Très symbolique, l'olivier, arbre de la paix sur le monde et dans le monde  


Maintenant , il ne nous reste plus qu'à retourner à notre point de Rendez-vous . Nous marchons depuis 9h30, il est 15h30 avec une pause disons d'1h30 entre le repas, un café, un capuccino. Nous en avons un peu plein les pattes, il est temps que ça s'arrête, belle perf, quand même, mais qui valait le coup !!! Quel labyrinthe ! quel bonheur de se perdre dans toutes ces ruelles, quel particularisme inégalé, à notre connaissance ! Ce fut un ravissement pour les yeux et c'est peu de le dire ! C'est samedi, on comprend que beaucoup d'Italiens se baladent dans ces ruelles et dans les boutiques d'artisanat local !

Nous attendons notre chauffeur devant un cadre majestueux : L'église et le couvent de Sant'Agostino 

Le mot du Papé : j'en parle souvent, et souvent avec les mêmes mots : les sites classés à l'Unesco, pour quelque raison que ce soit, sont vraiment incontournables ! Celui-ci n'échappe pas à la règle. Des habitats troglodytes on en voit un peu partout dans le monde ; ici c'est l'échelle qui change la donne.

L'exode rural du début XXème a frappé l'Italie aussi, et les paysans pauvres sont venus ici en grand nombre, en trop grand nombre. Ces quartiers sont devenus invivables pour toutes les raisons imaginables dont bien sûr la salubrité. Alors l'Etat italien a construit une "ville nouvelle", sur le plateau attenant, pour reloger environ la moitié des habitants des sassi. Ce sont 15 000 personnes qui ont été déplacées entre 1 953 et 1 968. Il en est donc resté autant. Aujourd'hui Matera c'est environ 60 000 âmes.

Avec cette régulation forcée, les sassi originellement des quartiers pauvres sont devenus très à la mode et attirent une bourgeoisie en mal de sensations... rupestres. Cinq heures à déambuler en écarquillant les yeux à chaque virage ; Matera des sassi, nous n'avons jamais rien vu de pareil, merci pour cette journée à jamais gravée dans nos mémoires. 👍👍👍.

NDLR : C'est sur ces belles images que nous terminons la Basilicate, toute petite région coincée entre Calabre et Pouilles, mais qui nous a apporté beaucoup de richesses .

Un nouveau carnet va s'ouvrir sinon celui de l'Italie du sud serait trop long : Les Pouilles, un bon morceau aussi. RDV sur Les POUILLES.

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Après avoir traversé l'épine dorsale de l'Italie, c'est à dire, les Apennins, nous avons basculé complètement du côté Méditerranée. En revenant des Pouilles, c'était notre choix de revenir sur Naples que nous avions mis en option si nous n'avions pas le temps. Le temps nous l'avons, donc nous allons prendre d'assaut les vestiges romains laissés par le Vesuve.

Dimanche 11 février

Bon anniversaire à notre Philou d'Autricourt.🎊

Hier, ils avaient annoncé de la tempête, et bien on peut dire qu'en Italie, c'est comme chez nous ! Quand ça souffle, ça fait peur ! Cette nuit, nous étions garés sur une aire d'autoroute, pas trop à l'abri et à 1 h du matin j'ai réveillé Gilbert car à côté du fourgon on entendait un sacré bruit de de ferraille. C'était un panneau publicitaire qui s'agitait un peu trop. Gilbert en tenue nocturne a donc changé le véhicule de place et finalement nous étions plus protégés et j'ai pu me rendormir. Ce matin, pluie, donc quelques courses dans une nouvelle enseigne et cet après midi dès 1 h, la pluie s'étant arrêtée nous sommes partis à l'assaut des ruines de Pompéi.



A quoi ça sert ?
À traverser sans se mouiller les pieds
Quelques jardins

La maison des mosaïques géométriques.

Le forum

Vue d'ensemble

C'est ici le centre ville, là où tout se passe.

Différents temples et une basilique

Les thermes du forum

Pour récupérer l'eau de pluie
Ils connaissaient déjà les spas

Rue de l'abondance : c'est la rue des commerces et des belles maisons. Les commerçants étaient souvent riches. Rue aussi du lupanar...

Pour mettre les produits
Une mosaïque
Détails de mur
Traces des roues de charettes

Thermes Stabiane, pour hommes et femmes.

Casiers pour les habits
Plafonds
Système de chauffage, déjà vu

Pour les femmes c'était fermé

Devinez ?

Motif sur le lupanar
C'était fermé...

Villa d'un riche commerçant

Maison de Lotus Tiburtinus, un adepte des jardins d'eau

Maison de la Vénus dans la coquille

La grande palestre était le gymnase de Pompéi , un lieu éducatif mais aussi de promenade et d'entraînement des athlètes pour les jeux qui avaient lieu à côté, dans l'amphithéâtre.

L'amphithéâtre est le plus ancien du monde romain -70. Pouvait accueillir jusqu'à 20 000 personnes.

On voit qu'il a beaucoup plu...

Encore un Duomo

Entrés à 1 h. Sortis à 4 h.sans pause, je suis rapée en plus de marcher sur des pavés. Bref je dormirai bien.

Le mot du Papé : Marie nous avait prévenus : 2 jours ce n'est pas de trop. Elle a raison. Mais nous avions trop envie d' y venir, même demi journée ! Que de trésors, avec souvent un niveau de conservation qui laisse pantois.

On imagine aussi le travail pour faire ressurgir ces murs de leur passé.

Formidable à tous points de vue !

Enfin, on imagine la stupeur, la peur, l'impuissance de ces pompéïens. Ils étaient 25 000...

Que va nous réserver Herculanum ? Nous avons hâte 👍

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Lundi 12 février

Dès le réveil, Gilbert guette le Vésuve , en face. Il est en partie dans la brume, c'est ce qui est annoncé aujourd'hui, donc pas le choix, nous allons à Herculanum.

Fourgon et Vésuve

La 2 ème différence entre Pompéi et Herculanum, c'est que cette dernière était en bord de mer, donc la lave a coulé dans la mer, sur une épaisseur impressionnante.

Dès que l'on arrive on contemple la ville, du haut de la montagne de lave non deblayée. 15 à 20 mètres de hauteur.


En bas Herculanum, qui était au bord de la plage...

Les Arcades étaient les magasins portuaires ou des abris pour les bateaux. Du reste on a retrouvé une embarcation exposée à côté.

Vestiges de l'embarcation qui comme tout ce qui était en bois, n'a pas brûlé, mais s'est carbonisé.

Dans une salle d'exposition on peut admirer de nombreux objets ayant été retrouvés sur le site.

Statues
Pièces et bijoux . L'or ne fondant quà 1000 degrés, la lave devait être moins chaude.

Nous descendons dans la ville haute et commençons à déambuler. Ce qui nous étonne c'est que les maisons "modernes", sont dans un tel état, qu'elles ne déparent pas , dans le décor.


Au dessus du mur , maisons actuelles
Details
Détails de construction
Carrelage
Details de mur
Un marchand

Les thermes hommes

Cour de promenade

Le siège des Augustali, responsables de la célébration du culte impérial

Poutres carbonisées
Étage travaillé

La maison des cerfs, riche maison patricienne.

Homme qui "pisse"pourtant on n'est pas à Bruxelles
Chiens attaquant un cerf
Peintures noires
Carrelage

Celle-ci avait 3 étages et une vue panoramique sur tout le golfe de Naples.

La 2 ème plus grande maison du dite

La pilastre et un lieu de culte.

Quelques souterrains où l'on se rend compte qu'il en resterait beaucoup à découvrir encore...

Tunnel dans la lave
Lave
Mur romain

Le sosie de Papé dans sa jeunesse 😉

C'est sur cette note d'humour que nous terminons cette visite poignante car nulle part on ne peut oublier tous ces gens qui ont été emprisonnés dans cette lave et dont on a retrouvé les corps...

On se prend à penser que comme l'endroit est plus petit que Pompéi, l'été la visite doit être infernale...

Bref pour conclure, ces 2 témoignages sont uniques, impressionnants et magnifiques.


Le mot du Papé : des reportages sur ces sites mondialement connus, on en a vu des dizaines. Après ces deux jours, nous mesurons la chance que nous avons eue de pouvoir y être, de toucher, de ressentir, de s'extasier.

Une fois de plus, les mots sont faibles, les photos compensent.

Bon, le Vésuve nous fait la g... Alors bye bye, la baie de Naples et cap sur Pise, que de l'autoroute avec aires de repos toutes pourvues de points pour les campings cars👍

Le Vésuve en arrière plan, si si on vous promet, sous les nuages c'est lui ! Et demain c'est le même temps..
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Mardi 13 février

Bien roulé sur l'autoroute, sommes arrivés banlieue de Pise , dans une aire de Camping-car, face à la mer. On est en manches courtes, et l'on commence à appréhender le retour au froid !

Venons de faire une balade à l'embouchure de l'Arno : d'où nos références musicales avec Lilicub

"Faire une virée à 2, tous les 2 sur les chemins.........

Toute la nuit danser le Calypso, dans un dancing avec vue sur l'Arno....

et Boire allegretto ma non troppo, du Campari quand Paris est à l'eau..."

 la boca del Arno
Le port est sale, eux aussi ont eu des pluies sérieuses... 
 Le campanile de l'église typiquement Toscan

Le port est loin d'être plein, mais nous avons vu des quantités de gardiennage de bateaux, mais pas des petits, on sent tout de suite que la région doit être très bourgeoise.

Au fond, montagnes enneigées. 
Le vieux coup de soleil de Mon Gazo !

Et maintenant, douche et apéro mais on n'a pas de Campari, tant pis...

Le mot du Papé : patience Manou, on verra ça demain avec un peu de "Proseco", des glaçons, une tranche d'orange... si tu insistes !

Combien de fois avons-nous eu ce fleuve à trouver dans nos mots croisés ? C'était bien agréable de le voir enfin "en vrai" ; en plus son embouchure est fort bien aménagée pour la promenade tranquille. Cet après-midi ensoleillé de février nous y a fortement invités😉 !

Un coup d'œil sur la carte montre que nous sommes à l'entrée du golfe de Gênes, et donc que nous avons largement quitté l'Italie du sud : 600km depuis hier midi, pas vu les km passer.

Demain, Pise pour vérifier l'inclinaison de la tour et aller au ... restau ! En espérant que cette histoire ne sera pas un serpent de mer et que nous n'avalerons pas des couleuvres 😀👍

On est encore loin du coucher de soleil... 
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Mercredi 14 février 💗 💗 💗

Bien que pour tout géographe qui se respecte, Pise ne soit pas en Italie du Sud, loin de là !, cette ville valait bien que nous concluions notre voyage, par sa visite ! Nous avons ADORE !

Déjà ce matin en arrivant, de loin Gilbert, me dit : "regarde la, ta tour" et rien que d'un coup d'oeil, j'en étais estomaquée

 Les 3 points d'intérêt : la Cathédrale, le Baptistère et la Tour

Après avoir déniché une aire pour camping cars, pas simple d'accès et avoir bien tourné en rond, nous laissons le fourgon dans l'aire et prenons un bus, car nous sommes un peu trop loin du centre ville. Ca c'est un vrai confort.

Une chapelle au dessus de l'ARNO 

En quête d'un restau, nous jetons notre dévolu par l'un d'entre eux, sur une placette, qui propose un menu de St Valentin. Certes c'est pour ce soir mais ils acceptent quand même de nous le faire.

Là, on va se remplir l'estomac car les doses italiennes ne sont pas les nôtres !

Déjà l'apéro, Prosecco ( vin pétillant), au sirop de rose. Très bon, disons que la rose fait passer peut-être la raideur des bulles. Même Gilbert a aimé le goût.

Antipasti, c'est le plat avant les pâtes qui sont servies en entrée je le rappelle.

Sucré salé, très bonne idée : poire cuite au four avec fromage et jambon sec 

Lasagnes au brocolis et à la saucisse, 6 couches de lasagnes mais très fines. Très bien aussi.

L'assiette est pleine...

Emincés de boeuf, avec des cèpes. Pas de photo car nous étions contrariés, il manquait les cèpes et nous attendions ça bien sûr ! Bien sûr les cèpes ont eu du retard, mais ont fini par arriver.

Et pour le dessert, un tiramisu classique, délicieux, double couche de gâteau imbibé de café !

Bref ! C'était une super St Valentin ! Bonne surprise ! Et le spectacle suivant en a rajouté une couche.

Pise est une ville étudiante, et le centre historique regorge d'universités, donc l'ambiance est agréable et la jeunesse pullule. Et très rapidement on arrive sur la place où tout se passe.

Mais qui a dit que la tour de Pise  penchait ? 

C'est surprenant quand on la voit tout d'abord, comme nous l'avons vue, car sous d'autres côtés évidemment, elle penche bien entendu.

 Gilbert essaie de la retenir un peu , mais c'est peine perdue ...

Elle est éblouissante de blancheur, tout en marbre, Commencée au 12ème par un certain Pisano elle ne fut terminée qu'au 13ème. Les étages semblent s'enrouler comme des spirales, à cause de l'inclinaison. Elle a dû être fermée fin 20ème pour renforcer son socle et éviter qu'elle ne continue à s'enfoncer. Nous n'avons pas emprunté les 293 marches pour aller en haut.

La cathédrale, sa construction avait débuté un siècle avant celle du campanile.


Le baptistère, qui servait donc à baptiser, est le plus grand qui existe dans le monde.

détails des fonds baptismaux
Les fonds baptismaux et la chaire   

Nous devons, hélas, quitter cette immense place et ses chefs-d'œuvre pour rejoindre notre "maison à roulettes"

 Et c'est sur ce clin d'œil d'un petit carrefour de quartier que je laisse la place au Papé

Le mot du Papé : oui, vraiment, ce voyage finit fort. Lorsque l'on arrive sur cette place, la vision de l' ensemble architectural est si grandiose que l'on a l'impression d'avoir des semelles de plomb. Alors on s'arrête, on observe. Le marbre blanc te saute aux yeux, la taille des bâtiments t'impressionne. Bien entendu, cette tour qui défie les lois de la physique est un peu le point d'orgue de la journée. Mais n'oublions pas la cathédrale, le baptistère et le cimetière qui offrent une cohérence totale à tout ceci. Vous êtes alors sur la "Place des Miracles", ça ne s'invente pas ! Wouaouh, pécaïre, c'était trop beau !

Inutile de vous dire que ce soir c'est soupe en sachet, clémentines et peut-être un biscuit avec ma dernière invention : dattes séchées marinées au Marsala pour dire de bien finir cette journée mémorable.👍👍👍

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Samedi 17 février

On ne saurait terminer ce blog sans vous remercier de nous avoir suivis et commentés pour certains. Et c'est aussi l'heure du bilan de ce voyage, entrecoupé de quelques images inédites...

Nous rentrons avec encore une fois, plein d'images dépaysantes dans la tête : depuis les étendues immenses de citronniers en Sicile, de la Syracuse antique ou de l'Etna fumant, qui fascine , jusqu'aux Sassi de Matera et aux Trulli d'Alberobello, en passant par l'exubérance architecturale de Lecce, de San Giovanni Rotondo, les ruines poignantes de Pompéi ou d'Herculanum et tous les paysages que nous offre cette Méditerranée, omniprésente, qu'elle soit mer Ionienne, Tyrrhénienne ou Baltique !

L'air inspiré de la Momo qui contemple  les étendues de lessives, car c'était LUNDI !!!

Nous avons de plus bénéficié d'un temps favorable, excepté au début du voyage, avec des températures pouvant monter jusqu'à 25° en Sicile... Difficile après de retourner au thermomètre français.

Quant aux stationnements, le plus qu'on a pu, nous avons stationné "sauvage", bien sûr, nous étions en hiver, hiver qui est un désavantage quant aux navettes permettant de relier une aire de camping-cars au centre historique, les jambes doivent remplacer la navette😉. Les aires d'autoroutes nous ont bien sauvé la mise quelquefois, d'autant qu'elles sont équipées pour les camping-cars, de point vidanges et remplissage. Sinon les prix de stationnement dans une aire varient entre 10€ et 25€.

Quant au Gilbert, toujours le guide sous le bras... 

Nous avons été déçus par le problème du gaz, car la législation a, semble-t-il, changé en Italie et on ne veut plus remplir les bouteilles de GPL, donc il vaut mieux avoir du propane en stock.

Les routes, ne sont pas terribles en règle générale, et souvent même catastrophiques !!! Si les Italiens roulent vite, il ne faut pas s'y fier ! Gare aux trous qui vous attendent un peu plus loin... De plus parlons un peu de la conduite italienne ! Nous nous sommes demandés s'ils passaient le permis ! Les STOP ne sont pas respectés, les lignes blanches non plus, les stationnements interdits, n'en parlons pas, le stationnement en double file est monnaie courante, et en double file en biais, c'est pire ! Les queues de poissons, les coups de klaxon sont monnaie courante. Voilà voilà ! Quand on rentre en France, c'est un soulagement pour les nerfs !!!

Préparation de la St Valentin

Quant à la dernière image que je n'aurais pas voulu évoquer, mais qui fait hélas partie du paysage, c'est le problème de la propreté ! Tous ces parkings remplis de sacs poubelles, certes, il n'y a pas de poubelles collectives, mais tout de même ! Les entrées d'autoroutes, les bretelles, les virages, sont pleins de sacs qui se délitent au fil du temps et il ne reste que des plastiques évidemment. Il faudrait des centaines de milliers de personnes pour tout ramasser et nettoyer !!!

Je n'ai pas parlé du coût de la vie qui reste du moins dans le sud moins cher qu'en France, ne serait-ce qu'au niveau fruits et légumes. Nous avons bien profité des mandarines et clémentines, des artichauts et du fenouil !

Le mot du Papé : encore une belle tranche de vie qui nous a montré une fois de plus ce que les Hommes sont capables de bâtir : cathédrales, maisons troglodytes, trullis, châteaux, remparts, vestiges grecs ou romains... Que de réalisations qui rivalisent d'ingéniosité, de grâce parfois, de démesure souvent et qui ont marqué leur époque.

Dame Nature nous a réservé ses plus beaux atours au long des côtes découpées que nous avons suivies. La palette des bleus, des verts y est passée avec des nuances improbables, fugaces parfois mais toujours pleines de merveilleux. Et puis les levers ou couchers de soleil... toujours des moments privilégiés !

Avec le temps, nos mémoires feront un tri, mais les photos et les commentaires quotidiens permettront des remises à jour😀.

Merci à tous, en attendant de nouvelles aventures. Mais pas tout de suite, il nous faut maintenant un peu de repos😀😀u