Carnet de voyage

LES CARPATES ET LES BALKANS

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Avec nos belles allemandes Frida (Gilles) et Gerda (Rémi) Destination la Roumanie 🇷🇴 la Bulgarie 🇧🇬 et retour prévu par les Balkans et l’Italie 🇮🇹.
Septembre 2024
3 semaines
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Départ le mercredi 11 septembre (date importante pour le monde et pour nous aujourd’hui). Il est 7 heures la météo est mitigée mais rien ne peut nous arrêter. On traversera les Alpes pour rejoindre Padoue, notre première étape. Ce sera autoroute : pas folichon mais il faut avancer compte tenu du programme que nous nous sommes fixé.

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Publié le 13 septembre 2024

Après les 710 kms pour rejoindre Padoue, on décidé aujourd’hui de se rapprocher de la Hongrie 🇭🇺 pour Budapest où nous nous poserons 3 jours ( compte tenu des prévisions météo) . Il nous faut traverser la Slovénie 🇸🇮. La pluie au départ de Padoue est faible. Elle deviendra vite forte, très forte, très très forte. Les tenues de pluie sont très efficaces sur les 15 premiers kilomètres…..mais on doit en faire 450 pour rejoindre VARAZDIN en Croatie . Autant dire qu’on arrive tous les quatre humides, trempés, rincés, saucés, imbibés, transpercés par cette eau qui s’insinue partout et que l’on sent descendre le long de nos corps d’athlètes, par devant, par derrière. Donc c’est décidé!! Ce soir pas d’eau : c’est bière et vin rouge 🍷 .

Padoue, le passage des frontières ,  vue de la Slovénie (on a rien vu d’autre) pendant un moment moins humide (tout est relatif)  
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Publié le 15 septembre 2024

Au matin de ce vendredi 13 septembre on prend la route direction Budapest, capitale de la Hongrie 🇭🇺. La pluie est fine, presque agréable, après notre journée d’hier. On est encore un peu humide. Un arrêt sur les rives du lac Balaton nous permet de déguster notre première soupe Goulasch (un délice) .

Le lac est aujourd’hui agité. La pluie se calme et on arrive à destination presque sec. Les allemandes ont encore eu les fesses mouillées mais, Arrrrhhhh !!! Elles aiment ça.

On restera 3 nuits dans un appartement sympa et les filles sont au garage en sous-sol. Visite de la ville les deux jours qui viennent.

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Publié le 17 septembre 2024

Samedi et dimanche ont été consacrés à la visite de Budapest. La très belle halle, plus repère de touristes que véritable marché. Mais tout de même intéressant. Après quelques essayages, on décide de finalement ne pas ramener de costume traditionnel (difficile à porter au marché de Villefranche).

Le Danube qui n’a été bleu que dans l’esprit de Johann Strauss, un soir de beuverie sans doute, le Danube donc, reste majestueux, bien mis en valeur par les ponts, le château et le parlement, ou réciproquement.

Le salon des vins organisé dans la cour du château occupe notre fin de journée.

On verra la grande synagogue et l’émouvant Arbre de la Vie, en mémoire des Juifs hongrois exterminés par les nazis. Les chaussures disposées sur les berges du Danube sont également un hommage à cette période.

Quelques goulaschs engloutis, nous voilà prêts à rejoindre la Roumanie 🇷🇴, toujours sous un crachin froid. Mais nous sommes durs au mal, et les teutonnes réclament.

Donc direction Cluj Napoca. Après les Magyares, nous voilà en territoire Rom et Dace. À la frontière, le ciel bleu et le soleil font leur apparition. Ouf !! 😮‍💨 Enfin !!


A l’arrivée en Roumanie on traverse le village de Huedin où quelques Roms se tirent la bourre à celui qui aura la plus haute maison et le plus « beau » toit. Alors à partir de dorénavant, si vous souhaitez participer à la finition de ces chefs-d’œuvre, donnez un billet au lieu d’une pièce aux laveurs de vitres de voitures aux feux tricolores de vos villes.

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Publié le 18 septembre 2024


Nous sommes ici pour deux nuits. L’objectif est de visiter ce mardi 17 septembre la mine de sel de Turda. Située à une trentaine de kilomètres, cette petite excursion nous permettra de ne pas trop rouler avant d’attaquer les célèbres routes des Carpates que sont la Transalpina et la TRANSFAGARASAN.

Allez ce matin on va à la mine. Ça rigole pas : départ de bonne heure , vers 11 heures. Quand faut y aller, faut y aller ! ⛏🧨

Ce gisement de sel a été exploité jusqu’en 1932. Le site a été réouvert en 1992 après transformation des lieux en petit centre de loisir.

A 120 mètres de profondeur, les mineurs accompagnés de leurs parents peuvent donc faire de la barque, du mini golf, de la grande roue, du ping-pong ….

Pour descendre et remonter, on choisit ascenseur ou escalier…on a de partager l’expérience avec Rémi.

Après être sortis du tunnel, la lumière apparaît et on se pose en terrasse pour la première fois afin de siroter notre première bière roumaine.

Mais attention ici sur la route c’est tolérance ZÉRO.

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Publié le 20 septembre 2024


Nous partons pour la Transalpina , la route la plus haute de Roumanie (2145 mètres d’altitude), construite pendant la première guerre mondiale. C’est vrai qu’en France une telle altitude ne nous impressionne pas mais c’est l’occasion de rencontrer des motards de toutes origines : Suisse, Grèce, Turquie,République tchèque etc.

Après une nuit dans un petit hôtel nous poursuivons notre approche de la TRANSFAGARASAN.

Notre chemin est ponctué d’arrêt pour admirer quelques églises ou monastères orthodoxes nombreux dans ce pays.

A Curtea de Argès, on peut admirer une des plus belles églises du pays.

On remarquera la construction des deux tours latérales. Ici l’architecte a utilisé avec brio la technique du vissage. On visse d’un côté à droite 👉 et de l’autre à gauche 👈, ce qui donne cet effet remarquable et original à l’édifice. Il faut juste avoir une clé adaptée. La technique a été paraît-il abandonnée après la chute de Ceausescu (grand spécialiste du tour de vis)

Bon, mon information n’est peut-être pas tout à fait fiable, mais elle est intéressante.

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Publié le 22 septembre 2024


Après une rapide visite au musée Dracula d’Arefu, on entame notre route sur la Transfagarasan.

Le musée s’il est un peu « attrape-touristes » à notre goût, raconte l’histoire de Vlad Tèpès (Vlad l’Empaleur), prince de Valachie, qui a donné naissance à la légende de Dracula.

Vlad était en fait un défenseur de son peuple contre les Ottomans et un grand sentimental, fidèle en amour. Il empalait ses ennemis avec délicatesse et efficacité.

La route d’une longueur de 100 kilomètres, monte aux alentours de 2 000 mètres. Au sommet, les marchands de fromages, de charcuteries, et de babioles diverses occupent les bords de la route.

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Une belle assiette de polenta avec fromage et crème  

Après une petite collation, nous reprenons notre chemin et l’instant que nous attendions arrive. 🐻😲

Au détour d’un virage un OURS !!! L’émotion est à son comble, notre corps se tend, notre respiration se fait plus courte, le silence s’installe.

Instant magique  

Fébrilement nous sortons nos appareils pour figer cet instant d’intense émoi.

Quelques kilomètres plus bas, un autre plantigrade se laisse photographier…..mais de loin !!!

Vu la taille des pattes et des griffes, on va rester au loin 
Oui c’est pas très drôle mais j’avais de l’ail alors voilà , le fameux ail des ours 

Nous terminons notre route à Sighisoara avec en tête la satisfaction d’avoir vécu un moment assez unique. Nous sommes comblés.

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Publié le 24 septembre 2024

Après notre rencontre avec les ours, la rapide visite de la vieille ville de Sighisoara (lieu de naissance de notre ami Vlad l’Empaleur) tire nos dernières forces. Nul besoin de berceuse pour nous endormir, ravis que nous sommes de rêver à l’ours ou à Dracula.

La météo est avec nous. On prend donc le temps de flâner un peu par les petites routes.

On rejoint le lendemain Teliu, près de Brasov (prononcer Brrrachof).

Cristina nous attend pour 2 nuits dans sa petite maison 🏠. Il s’agit de la sœur d’un ancien client lorsque je cotisais encore pour constituer la retraite qui me permet aujourd’hui d’user de la gomme sur les routes d’Europe.

Elle parle un français parfait et nous donne donc beaucoup d’informations sur la vie du pays.

Cristina s’est mise en quatre pour nous accueillir…ici on en a la moitié  

Ses parents (tous deux octogénaires) nous attendent pour le dîner. La soirée est un véritable enchantement. Nous tombons tous les deux sous le charme de ces personnes d’une simplicité et d’une convivialité touchante.

Des moments de rien mais des instants de tout  

Le repas débute par un verre de Gnôle « maison », de la prune. Papy, distillateur à ses heures, produit environ 50 litres par an (sa consommation annuelle apparemment, qu’il partage avec Mamie).

Elle n’a pas trop le goût de noyaux cette prune ?  

Dimanche matin on ira assister à l’office hortodoxe. La visite du jardin de Papy s’impose.

Ensuite barbecue chez nos hôtes et visite de Brasov (toujours prononcer Brrrrachof). Cristina est notre guide pendant que nos montures se détendent.

Les filles sont au repos  
Rémi est également détendu et se met à parler couramment le Roumain 

Le dernier soir autour de la table familiale sera encore un enchantement et c’est à regret que nous repartirons au matin de ce lundi 23 septembre pour nous approcher de la Bulgarie 🇧🇬.

Un souvenir qui restera à  jamais 
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Publié le 26 septembre 2024

Notre objectif du jour est de rejoindre Alexandria, non loin de la frontière bulgare.

Un rapide arrêt à Bran pour la photo du château de Vlad l’Empaleur 
Les marchands de babioles en tout genre le long de la route   

Malgré notre aversion pour les grandes villes, nous ne pouvons nous empêcher de passer voir le grand délire du dictateur Nicolae Ceausescu : le Palais du Peuple. Le deuxième bâtiment en pierre du monde après le Pentagone.

Le Palais du Peuple donc : début des travaux en 1984, 1 100 pièces, 350 000 m2, 12 étages, 86 mètres de hauteur, 45 000 m2 au sol, 7 000 maisons détruites, 40 000 personnes expulsées

Bonjour la taxe foncière !! Et pour faire les vitres ….j’imagine pas le boulot…. Et la quantité d’ajax vitres…un truc de dingo !!

Pour construire le petit Nicolae a fait appel à plus de 20 000 ouvriers, 6 000 architectes, tous enthousiastes bien sûr.

Impressionnant tout de même  
Le stand Apérol n’était pas ouvert 

L’enfoiré en chef n’a malheureusement pas pu profiter pleinement de ses appartements car il a rencontré quelques problèmes avec son peuple le 25 décembre 1989. Il n’a pas pu ouvrir ses cadeaux le 26 puisqu’il a reçu dans la nuit quelques bastos dans le buffet. Pour les plus anciens, on se souvient d’un procès rapide et sans appel. Pour des gars comme ça, la procédure doit être expéditive, à l’image de son “œuvre “.


On passera en fin de journée à Buzescu, village en grande majorité ROM, avec ses maisons fantaisies.

Attention les ROM sont les Rom. Les Roumains ne sont pas des ROM. Les confondre avec cette communauté est presque une insulte. Et les Roumains ne sont pas pauvres et ne font pas la manche.


Après une nuit à Alexandria, départ à 7 heures 🎺⏰😖😵‍💫pour la traversée du Danube (toujours pas bleu) avec un bac à camions. On double une longue file de semi-remorques turques, iraniennes, roumaines et bulgares avant de monter avec fébrilité sur la barge.

Resserrage de boulons avant de perdre le rétroviseur  

20 minutes plus tard, nous voilà en Bulgarie et avec la même fébrilité je “bondis” sur le quai. L’intrépide Rémi est déjà en train d’apprendre le bulgare et filme avec délectation mes hésitations.

C’est pourtant simple, il suffit de rouler entre les  passages de roues des camions 
Ouf 😰😥😮‍💨 !! 
Vos papiers  s’il vous plaît  

Les bouchons rencontrés sur la route hier ont fait monter notre température corporelle. Ça commence à sentir la ferme sous les blousons. On se croirait en Haute-Loire, un soir de retour des foins. Demain ce sera lessive !!

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Publié le 26 septembre 2024


On arrive dans le petit village de Mogilovo à l’hôtel MIDALIDARE vers À 14 h 15, juste le temps de se changer pour la dégustation prévue à 15 h. La charmante Lilli nous conduit au domaine vinicole. Visite et dégustation…bon on connaît le principe, on apprend donc pas grand chose. On déguste tout de même de bonnes choses…il faut trier.

Notre hôtel pour la nuit 
La nuit devrait être bonne   

On est ici au milieu de nulle part grâce à Valentina (une ex cliente) amie d’enfance de Lilli.

Au centre Lilli  et de chaque côté Nous 
Une partie du domaine et une machine qui recueille le mou pour en faire de l’engrais  

Le propriétaire originaire du Kazakhstan semble s’être offert une danseuse 💃 en constituant ce domaine. Il faudra confirmer dans les années à venir. Néanmoins on est ravis de l’expérience et sous le charme des hôtesses.


La méthode champenoise est ici à l’essai  

Belle soirée au restaurant de l’établissement et au matin séance photo devant l’entrée de l’hôtel. On assure ainsi la promotion du lieu. Je pense que prochainement nous pourrions être invités à Astana.

Lilli nous offre une bouteille à chacun…. Il faudra les boire 🙄🫣

Nous serons sur le Facebook de l’hôtel  

Arrivée après une petite étape à Plovdiv dans un petit appartement bien équipé …..et bien on les bois et pis c’est tout 🍷🍷🍷🍷


Avant on a fait la lessive 🧺 et on s’est rendu dans la vieille ville….mais je raconte cela dans le prochain épisode (mon dieu quel suspense !!)

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Publié le 29 septembre 2024
Nous sommes bien en Bulgarie  

Alors nous voilà installés à Plovdiv, deuxième ville de Bulgarie et la plus ancienne ville peuplée d’Europe. Des traces de vie datant de plus de 2 000 ans avant JC y ont été retrouvées. La ville est construite sur la Maritsa, rivière mise à l’honneur par Sylvie Vartan. (Référence s’adressant au plus anciens lecteurs)

Comme prévu, une grosse lessive est lancée. Relater ce détail peut paraître aux yeux de certains comme superflus. Il fait toutefois partie de l’aventure et il convient de sentir bon pour laisser un bon souvenir de notre passage auprès des autochtones.

La prise de contact avec les pavés de la vieille ville est rude. A plusieurs reprises nos chevilles se tordent, nos orteils butent sur ces pavés disjoints et irréguliers, parfois manquant. L’épreuve est pénible mais les hommes sont forts

En fait on cherche un bar mais une erreur d’aiguillage au départ et nous voilà égarés. Nous sommes toujours debout (pas tombés) et quelques mets locaux et une bonne bière 🍺 nous ravigotent.

La ville n’ a rien de spectaculaire, comme un peu partout où nous sommes passés.

Les jets d’eau du parc Tsar Siméon, ainsi que les joueurs d’échecs et de belote divertissent notre flânerie

Les jets d’eau en journée et by night  

Le lendemain, on s’approche donc de la Macédoine du Nord après un rapide passage à la Capitale, Sofia. La cathédrale assez belle de l’extérieur n’est pas mise en valeur à l’intérieur…il manque d’éclairage. Un peu déçus donc.

C’est tout de même pas mal à l’intérieur  

Une soirée interminable à Blagoevgrad, au restaurant (+ de 2 h d’attente pour être servis) marquera notre dernière journée en Bulgarie. Heureusement il y a un peu de musique en live.

Deux heures d’attente pas ça !!!  
Il fallait bien choisir quelque chose !!!  
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Arrivée en fanfare en Macédoine du nord 🇲🇰

Nous poursuivons notre route de retour, en passant ce jour par la Macédoine du Nord 🇲🇰, dont le drapeau national est flamboyant.

Arrivés après la frontière, les premiers vendeurs de légumes proposent leur récolte….

(Madedoine——Légumes….tout le monde l’a ? ) 👏 bravo

On traverse une vallée riche en culture de tabacs. Ici presque toute les maisons sèchent les feuilles

Les très belles routes nous surprennent : un macadam régulier et sec, un soleil radieux 🌞, des motards heureux, lorsque tout à coup !!!

Paf ! boum! bing! Chlaffff! Pchiiii ! Rémi enfile avec brio un boulon de 15 centimètres dans son pneu arrière. 💨💨

On est en pleine campagne à 25 kms de la ville la plus proche, c’est samedi, il est 16h30. La panique s’installe, l’angoisse monte monte monte. Des perles de sueur 🥵 humidifient notre visage.

Deux bombes anti crevaison seront nécessaires pour faire les 25 kms qui en paraissent le triple.

Et soudain, la solidarité motarde se met en œuvre. En entrant dans Kicevo, un groupe de motards Macédoniens escorte Rémi jusqu’à un point de réparation qui est en train de fermer pour le week-end. Ils ne savent pas démontrer une roue de moto. Ils font appel 📞 à un motard local (un bmiste) qui vient leur prêter main forte.

Il y a du monde pour s’occuper du sujet  

Vers 18 heures on repart avec un boulon en plus mais cette fois dans la poche (souvenir qui sera exposé sur la place du village à FAY sur Lignon) .

Nous refusons la cellule psychologique proposée par Vulco Service et rejoignons à la nuit tombée notre hébergement à Mavrovo.

Pour nous remettre de ces émotions nous partageons un petit repas accompagné d’un excellent vin rouge 🍷 dont nous remplirons les sacoches au matin suivant.

Les sacoches sont pleines. Espérons que les bouteilles arriveront intactes  
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Passage en Albanie, Monténégro et Bosnie Herzégovine

Ici se côtoient orthodoxes et musulmans  

Nous en étions donc restés à notre arrivée tardive en Mavrovo en Macédoine du Nord. Un dîner arrosé et départ à la fraîche direction Shkoder en Albanie.


On emprunte la Route SH 6 déjà pratiquée en Mai dernier. L’asphalte, tellement défoncé sur une trentaine de Kms, s’avère un très bon teste pour la réparation du pneu de Rémi ….et ça tient !!!


Les contrastes sont ici assez déstabilisant. A l’arrière de l’hôtel, un bidon ville et un peu plus loin des constructions pour le moins excentriques.

Lieu pour organisation de mariage, baptême, enterrement, circoncision  

Un stop au bord du lac, assez difficile à approcher.

Quelques vestiges de casemates datant du régime du dictateur psychopathe Enver Hoxha qui craignait une invasion de son territoire. De 1945 à 1971, il imposa un régime autoritaire et sanglant sur son peuple.

On remarquera qu’ici, curieusement, Secouer la tête de bas en haut signifie NON ….de gauche à droite signifie OUI


On passera très vite la frontière avec le Monténégro pour rejoindre la capitale Podgorica et sa somptueuse cathédrale.

Puis la superbe route, large et régulière, nous amène au clou du spectacle : les Bouches de KOTOR.

Le panorama est saisissant  

Le déjeuner du jour est pris au bord de l’eau, loin de l’agitation de la petite ville de Kotor, assaillie de touristes descendus des paquebots de croisière.

Un bac nous évite de faire le tour complet des bouches, et nous permet de rejoindre Trebinje en Bosnie Herzégovine pour une nuit.

C’est le neuvième pays traversé…et on a un peu de mal à chaque fois avec la monnaie locale, l’heure officielle et bien sûr la langue. Heureusement, quelques mots d’anglais nous suffisent, Google translate nous aide et entre nous on échange en français. 🤣🤣