Carnet de voyage

Myanmar

10 étapes
4 commentaires
Après 1 mois passé dans le tumulte de l’Inde, le Myanmar nous fait un peu l’effet d’une bouffée d’air! Partout, nous sommes accueillis par des sourires. Les birmans sont chaleureux et rient beaucoup.
Du 3 au 23 décembre 2017
3 semaines
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3
déc

Pour citer mon très cher partenaire de vie et de voyage: « Yangon, pourquoi n’es-tu plus une capitale? Yangon, tu es une ville primordiale. Yangon, on aime se perdre dans tes dédales. Yangon, tu nous laisse un souvenir phénoménal. » 😋

Arrivés à Yangon depuis quelques heures à peine, nous avons ainsi l’occasion de discuter avec nos voisins de table et d’apprendre quelques mots de birman avec la famille qui tient le stand sur lequel nous dînons au night market de Chinatown. Puis retour dans notre GH (le Monkey hostel que l’on recommande!) où nous testons pour la première fois le concept des box de nuit.

La meilleure noodle soup de Chinatown ! 
Notre lit double dans une « boîte ». 

Le lendemain, la journée commence encore dans l’échange et la bonne humeur lorsque je demande à deux jeunes filles de notre auberge à quoi sert la pâte qu’elles s’appliquent sur la peau (qui semble être portée par tous ici, hommes, femmes, enfants, mais avec des formes différentes et sur diverses parties du corps). Comme on le pensait, il s’agit bien d’une protection solaire, appelée Tanaka. Mais elle a aussi une dimension esthétique et est donc appliquée différemment selon les goûts de chacun.

Ni une, ni deux, je me retrouve parée ! Je vais pouvoir me fondre dans la masse aujourd’hui 😋

Le Tanaka  

Bon, se fondre dans la masse, c’était peine perdue, mais mon maquillage du jour à le mérite de nous attirer la sympathie de tout le monde ! C’est donc dans la bonne humeur que nous visitons la ville, ses longues ruelles partagées entre immeubles quasi-insalubres et bâtisses coloniales et ses marchés.

Des immeubles, des gens, des parapluies, du bétel et des canards laqués (entre autres).  
Ingénieux: des pinces crocodiles et sacs suspendus aux fenêtres par des ficelles pour récupérer les prospectus...
Comme en Inde, la sieste a l’air d’être un sport national ici aussi. « Euh...Monsieur, s’il vous plait, notre commande ». 


En fin de journée, nous nous dirigeons vers le nord de la ville pour découvrir un bouddha couché long de 70m de long ! Sur place, nous faisons la rencontre d’un apprenti moine qui nous apprend que nos signes birmans respectifs sont le tigre pour Julien et le cochon d’inde pour moi (rapport à notre jour de naissance) et nous montre comment effectuer la prière adéquate selon ce signe et ce que l’on espère.

 Chauzkhtakyi pagoda

Après avoir sonné trois fois la cloche pour répandre notre bonheur autour de nous, nous quittons le sleeping bouddha pour la célèbre Shwedagon pagoda. Comme on nous l’avait recommandée, l’arrivée à la tombée de la nuit est époustouflante. Après un long escalier parsemé de petites boutiques vendant tous types d’offrandes (fleurs, bougies, encens etc.), nous découvrons l’impressionnant stupa doré. Il mesure 98m de haut et brille de mille feux grâce au 700kg d’or qui le recouvre et qui le rende visible même dans la nuit noire !

Arrivée nocturne à la Shwedagon pagoda 

Partout autour, une centaine de « petites » pagodes rendent le lieu encore plus magique. On ne sait plus où donner de la tête. Il nous faudra environ deux heures pour faire le tour de la pagode principale en jetant un œil à chaque temple. Nous passons aussi pas mal de temps à observer les pèlerins venus d’ici et d’ailleurs pour prier devant le coin dédié au jour de leur naissance ou un autre autel. Une soirée empreinte de spiritualité !

Une longue découverte  
6
déc

Après la « capitale », nous partons pour le Sud-Est. Premier arrêt au « Golden Rock », ce fameux rocher recouvert de feuilles d’or, perché à flanc de colline et tenu en équilibre grâce à l’un des cheveux du Bouddha.

Si le rocher n’est pas aussi stupéfiant que prévu, la visite vaut le détour. D’abord pour la montée ! A pied, une randonnée d’environ 6h est à prévoir donc on choisit l’alternative bis la plus couramment utilisée: le camion pick-up. C’est donc entassés (une cinquantaine de personnes par camion) et de nuit pour assister au lever du soleil, que nous entamons les 45min de montée sinueuse à toute berzingue ! Pas très confort mais les sensations sont au rendez-vous ! Les chauffeurs sont des pilotes qui ne comptent que peu sur leurs freins malgré une route trop étroite pour passer en même temps dans les deux sens.

Un trajet digne d’un manège

Merci l’organisation ou le karma, nous sommes arrivés entier ! Et là, le spectacle est époustouflant: une vie à 360 degrés sur les monts émergeant des nuages ! Nous passons plus de temps à observer ce panorama que le rocher qui n’a qu’un attrait limité pour nous.

Le vrai spectacle : le coucher de soleil au dessus des nuages

Le rocher vaut néanmoins le coup d’oeil. Ne serait-ce que pour observer les milliers de pèlerins qui viennent de tout le pays pour prier et réaliser des offrandes.

Ça brille ! 

Comme ce sera très souvent le cas durant la suite de notre périple birman, seuls les hommes sont autoriser à s’approcher du Golden Rock et à y apposer une, ou plusieurs, feuilles d’or vendues sur place. Je me joins à eux pour observer leur rituel de plus près et toucher le Rock.

« Ladies are not allowed to enter » 

De l'or sur les doigts, nous marchons jusqu’à la colline d’en face et nous perdons parmi les longues ruelles marchandes couvertes.

Vous avez dit « touristique » ?  
De l’autre côté du rocher 
Des porteurs et des marchands 

Après être redescendus de la même manière que nous étions montés, nous récupérons nos sacs et prenons la route vers Mawlamyaine.

7
déc

Connue pour sa colline aux pagodes, nous passons la première journée à les arpenter d’un bout à l’autre de la ville.

Kyeik Than Lan Pagoda 
 Mahamyatmumi pagoda
Taung Pauk monastery et son bouddha en bambou 
Parmi les pagodes, un temple hindou  
U Kanti et ses offrandes ludiques 

Pour terminer la journée, nous assistons à un magnifique coucher de soleil sur le fleuve et les collines alentours.

8
déc

Pour notre deuxième journée à Moulmein, nous louons un scooter pour nous rendre sur l’ile aux ogres. Une escapade géniale grâce aux belles rencontres faites sur la route: une longue récréation (et partie de foot) partagée avec tous les enfants d’une école (m’ayant d’ailleurs coûté un orteil), une invitation dans une famille qui fabrique à la main des ardoises, un déjeuner dans un repère à fabricants d’élastiques (bien typique la gargote), des sourires et petits signes amicaux partagés avec les agriculteurs, pêcheurs, éleveurs, commerçants tout au long de notre route sur l’île. Même quand on a posé une question sur la direction à prendre à un monsieur sans avoir remarqué qu’il prenait sa douche peinard, encore un sourire !

Arrivés sur l’île, nous observons la vie dans les champs 
Entre foot, grimaces et chants, une vraie partie de plaisir ! 
Le hasard fait bien les choses 😊
 La fabrication des ardoises est une affaire de famille 
Notre gargote pour un snack
Arrêt à l’embarcadère  
Du caoutchouc ! 
Un champ de lotus 

En fin de journée, nous bifurquons vers l’un des sites les plus importants de la région: le plus grand bouddha couché du mondee hasard fait bien les choses 😊

Les moines nous indiquent le chemin
A l’interieur, des centaines de salles retraçant la vie de Buddha et d’autres toujours en chantier 
Juste en face, son acolyte, lui aussi en construction: merci les bénévoles !
9
déc

Ce matin, cap sur Hpa-an. On en a un peu marre du bus et il parait que le trajet par le fleuve vaut le coup d’œil ! C’est parti pour 6h de bateau.

Le fameux pont reliant Moulmein à l’île aux Ogres.  
Le fleuve est bordé de maisons sur pilotis.  
On confirme, c’est top ! 
Avec un peu d’effet, ça donne ça 😉
Et ça ! (6h c’est long, iI faut bien s’occuper 😜)
Nous arrivons à Hpa-An pour un splendide coucher de soleil. 
En rentrant à l’hôtel, c’est l’heure de la prière.  

La ville en bord de fleuve est sympa mais ce sont surtout les paysages alentours qui valent le détour ! Nous en profitons quelque jours, en sillonnant en scooter les villages, les rizières verdoyantes, les montagnes et leurs grottes transformées en temples.

On laisse le scooter de l’autre côté d’un pont pour se balader dans les rizières.
Non loin, une première grotte.  
Puis une seconde ! 
Moi non plus je n’ai pas pu résister à cette bouille ! 
On reprend la route et on s’arrête pour saluer les petits écoliers qui nous appellent par la fenêtre.   
Un petit plongeon pendant la pause déjeuner.  
Au loin, on entend les femmes chanter en travaillant.  
Et pour finir, une dernière grotte. D’abord vue de l’intérieur.
Et notre traversée des rizières pour en sortir.  
Seuls au monde dans les rizières.  

Enfin, ultime visite de la région (et gros challenge après l’intoxication alimentaire qui m’a clouée au lit 24h), nous nous lançons dans l’ascension du mont ZweGabin. 1h45 de montée en temps normal (ce sera 2h20 pour nous) pour une bonne heure de descente. Le tout agrémenté de milliers de marches irrégulières et des fortes chaleurs de la saison. N’étant pas vraiment remise, je n’en garde pas franchement un bon souvenir mais disons que la vue est belle et que je me suis dépassée...

L’ascension la plus longue: Mylène 1 - Mont ZweGabin - 0 💪🏼
Dernier coup d’œil sur la ville avant le départ.  
12
déc

Nous quittons le Sud-Est par le bus de nuit pour rejoindre Kalaw, ville montagneuse du nord du Myanmar d’où partent les treks pour le lac Inle. La nuit dans le bus a été longue et mouvementée, et c’est au tour de Juju d’être malade. Après une bonne sieste, on va visiter la ville et on décide malgré tout de s’inscrire au trek de 2nuits et 3 jours qui part le lendemain matin.

Petite partie de foot devant le temple.  
Découverte du marché et selfie.  

La première journée n’est pas très motivante car le temps est couvert. Avec le brouillard, impossible de profiter des premiers points de vues, et très vite, nous nous retrouvons à marcher sur des chemins boueux et sous des trompes d’eau ! Heureusement qu’on a acheté de jolis ponchos en plus de nos K-way !

En milieu d’après-midi, le soleil se lève: ouf ! Juste ce qu’il faut pour nous permettre de sécher les affaires que nous portons et qui doivent durer trois jours.

Cest vrai que le panorama est top ! 
Coucou c’est nous ! 

Dans chaque village que nous traversons, nous sommes accueillis par des sourires.

Un petit garçon nous interpelle. Nous en profitons pour lui offfrir l’ardoise achetée sur l’île aux ogres. 
L’ancien chemin de fer nous mène à un second village. 
Tout le monde au travail 😋
Encore une jolie frimousse.  

Après 7h de marche, nous arrivons dans un petit village d’agriculteurs pour passer la nuit. Le dîner est succulent et les couvertures suffisamment chaudes pour bien dormir ! A contrario du seau d’eau froide qui nous attend pour la douche. Dommage qu’il n’y ait pas plus d’échange avec la famille qui nous accueille puisque nous sommes logés dans une dépendance et dînerons separemment.

Arrivée pile avant la tombée de la nuit. 
Home sweet home.

Les deux jours suivants, le beau temps est au RDV. Entre deux passages dans la jungle, nous découvrons des paysages de montagnes assez proches de l’Auvergne. A l’exception des nombreux champs de piments qui les recouvrent 😉

En partant, on assiste à la collecte des moines tandis que les agriculteurs partent travailler.  
Découverte des plantations en chemin.
Ça pique ! 
Confection d’écharpe en direct.  
Un petit lutin et sa jolie maman.  
Traversée du pont en bamboo.  
Rencontre avec des travailleurs en chemin.  
La récolte a commencée.  

Nous passons notre seconde nuit chez un autre agriculteur, haut dans les montagnes. Encore une fois, le dîner est un véritable festin: soupe, salades de lentilles, haricots, tomates, avocats, papaye, pommes de terre, tofu, et riz bien sûr. Le tout venant directement du potager/des champs bien sur !

Le lendemain, nous entamons la dernière ligne droite la tête dans les nuages.
On croise des choses comme ça.  
Notre but à l’horizon... 

Et voilà, 85km plus tard, nous arrivons au sud du Lac Inle où un bateau nous attend pour la traversée jusqu’à la ville de Nyawgshwe.

Découverte du lac et des potagers flottants. 
Arrêt dans une fabrique d’argent. 
Puis dans une fabrique de soie où tout est fait-mains par des femmes Padaung, appelées aussi « femmes girafes ».
Fabrique de bateau et travail dominical en famille.  
Et enfin, l’usine à cigares.  
Les pêcheurs sont au RDV. Pas de doute, nous sommes arrivés à bon port !  
15
déc

La visite du lac Inle, ses villages et ses temples se fait en bateau. Nous partons donc pour la journée avec Justin et Stephanie, nos amis canadiens rencontrés pendants le trek.

C’est parti pour 6h de bateau ! 
Les 5 bouddhas: tellement recouverts de feuilles d’or qu’on ne les distingue plus. Interdit aux femmes bien sûr...
Le bateau royal servant à transporter les 5 bouddhas.
Partie de cache-cache au milieu des stûpas. 
Passage dans les potagers flottants. 
C’est lheure du bain, du nettoyage (vaisselle, moto) et de la pêche. 
La végétation reprend ses droits sur les ruines des pagodes.
En virée moto avec papa ! 
Ou dans les bras de maman. C’est la minute mignonerie.
Stûpafix ! Un champ de pagodes.
Vous l’aurez deviné: encore un beau coucher de soleil sur le lac.

Encore un peu fatigués de nos trois jours de marche et enrhumés à cause du changement de température, nous finissons la journée par un bon massage birman !

16
déc

Après le bateau, place au vélo ! Pour notre dernière journée à Nyawshwe, nous pédalons jusqu’au côté ouest du lac et décidons de quitter la voie principale pour s’immerger dans les villages. Une fois encore, tout le monde est chaleureux et nous salue en chemin.

En fin de journée, les locaux s’activent dans les champs.

Arrivés dans une impasse face au lac, une jeune femme nous propose (en parlant avec les mains) d’aller faire un tour de bateau (c’est plutot un radeau) avec son frère. En montant dans cette petite barque qui s’enlise aussitôt, on hésite à faire demi-tour. On lui fait signe que s’il ne le sent pas, ce n’est pas grave mais il ne comprend pas et descend du bateau pour nous pousser. C’est parti pour une balade entre les maisons sur pilotis et les potagers flottants de son village !

Notre balade privée: immersion dans l’immersion. 

Au bout d’une demi-heure, le niveau de l’eau est bien monté dans la barque et l’on commence à avoir les fesses mouillées. Quand je fais signe à notre guide que je peux écoper, il semble soulagé. Je crois que si je n’avais pas proposé on aurait tout bêtement coulés 😋 C’est quand même l’heure de rentrer.

C’est donc en bateau une fois de plus, et au coucher du soleil que nous terminons cette balade suspendue.

Un dernier coup d’oeil sur le lac avant notre bus de nuit pour Bagan.  
17
déc

Il est environ 5h du matin quand nous débarquons à Bagan après un long et turbulent trajet de nuit. Nous n’avons quasiment pas fermé l’œil. Mais Bagan étant LE lieu touristique par excellence du Myanmar (le seul où nous croiserons réellement un grand nombre de voyageurs et vacanciers), nous devons attendre jusqu’à 10:30 pour que nos chambres soient dispos. Nous décidons donc de laisser nos backpacks et d’aller assister au lever du soleil du haut d’une pagode située à 45 minutes de marche avec nos amis canadiens, Justin et Stephanie. Tout simplement un des instants les plus magiques de notre voyage pour le moment et le plus beau levé de soleil. Perchés sur le toit de notre pagode, nous surplombons la ville. Et tandis que la lumière du petit matin se lève et que la brume se dissipe, nous découvrons petit à petit les centaines de temples qui nous entourent et les montgolfières qui s’élèvent dans le ciel rosé. Un panorama hypnotique.

Émerveillés devant un tel spectacle ! 
Vers 5h30, les montgolfières prennent leur envol.  

Après plus d’une heure de spectacle, nous décidons de retourner à l’auberge. Mimi ayant toujours mal au genou depuis le trek, et de plus en plus de mal à marcher, nous décidons de faire du stop. En deux minutes, deux paysans nous font grimper à l’arriere d’une calèche, tirée par deux chevaux et nous ramène à l’auberge qui se trouvait être sur leur chemin. Good Karma!

A l’issue d’un bon petit-dej et d’une sieste bien mérités, il est l’heure pour nous de nous attaquer à la visite des multiples temples et pagodes de Bagan. Nous louons un e-bike et c’est parti ! Le site est immense et les temples principaux remplis de touristes. Mais en s’eloignant un peu des grands axes, nous n’avons pas de mal à nous retrouver seuls.

De portes en fenêtres.  
La ville aux 4000 temples mérite de prendre de la hauteur.  
Les Buddhas et nous.  
Apparement celui-ci change d’expression lorsque l’on s’approche: test ! 
Ration d’eau pour les moinillons.  
Séance photo pour ce petit homme.  
Pause au bord de l’eau.  
Le deuxième jour, on s’éloigne un peu du circuit touristique...
...pour découvrir des choses comme ça... 
...et comme ça.  
On est allés se perdre dans les villages alentours.  
On a trouvé portes closes parfois.  
Et aussi beaucoup d’endroits interdits aux femmes... 
Et on a choisi un coucher de soleil sur la rivière pour varier 😋
Le dernier jour, c’est bling-bling !  
La gardienne du Buddha à la bosse (composée de feuilles d’or).  
Un ange sur son épaule.  
Un petit tour au marché avant de quitter la ville.  

Il ne nous nous faudra pas moins de 3 jours pour voir ce qui nous y intéresse le plus. Les pagodes et temples ont tous une atmosphère différente et particulière et nous avons vraiment pris plaisir à nous perdre dans la ville.

Le dernier soir, nous organisons un dîner d’adieux avec nos 4 compagnons de trek. Déjà une semaine que nous suivons le même chemin.

19
déc

Arrivés à Mandalay, c’est un sentiment spécial que de se trouver dans une énorme ville, après trois semaines dans des endroits plus reculés. On sent qu’on se rapproche de la Chine. Mais l’effervescence de Mandalay ne nous déplaît pas pour autant. La gentillesse des Birmans étant toujours présente, ils continuent de nous aider à trouver notre chemin, regarder une carte ou simplement discuter.

Arrivée à l’hotel, c’est une parenthèse semi-luxe malgré nous (on aurait pu se contenter de moins mais il n’y avait pas vraiment le choix quant au standing des hôtels de la ville, surtout à l’approche des fêtes de nöel). Mine de rien, ca fait du bien ☺ Une surprise nous attend même le second jour: lorsque le personnel de l’accueil a entendu que nous étions en Honeymoon, ils nous ont changés de chambre et...surprise !

Happy honeymoon ! 

Nous commençons la visite de la ville par une magnifique pagode (qui sera certainement la dernière de notre séjour au Myanmar). De nombreux fidèles sont réunis autour du Buddha central, protégé par une barrière et visible sur les écrans de retransmission tout autour.

La pagode et son Gong géant.  

Le second jour, nous louons un scooter pour aller nous balader du côté de Amarapura et découvrir le fameux U-bein, le plus long pont piéton en teck du monde, datant de 1849.

U-bein sous tous les angles. 

Après un long aller-retour sur et sous le pont, nous reprenons la route en passant par les petits chemins. Très vite, des enfants nous font signe depuis une cour de récréation. Nous faisons un rapide arrêt pour les saluer, échanger quelques mots en langage des signes et surtout plein de sourires.

C’est l’heure de la récré ! 

Après l’école, nous longeons une ancienne voie ferrée, aujourd’hui bien verte !

Puis direction Sagaing et sa colline aux pagodes. De l’autre côté de la rive, on perçoit déjà ses centaines de stûpas dorées.

Un rapide stop sur le côté pour admirer la vue, et le pont !

Arrivés au sommet de la colline la plus haute après une bonne demi-heure de montée en scooter, la vue est magnifique. On tente de compter les stûpas mais on s’arrête une fois à la cinquantaine 😋

Enfin, pour clôturer la journée, nous reprenons le scooter direction l’ancienne capitale royale, Inwa. Il paraît que le coucher de soleil y est magnifique. Nous sommes les seuls passagers du dernier bac et croisons les touristes et locaux qui font le chemin inverse. On a quasiment l’île pour nous, chouette !

On embarque notre scoot ! 

Arrivée de l’autre côté, les charrettes pour touristes sont toutes à l’arret. Heureusement, nous avons gardé notre scooter pour faire des économies. C’est la fin de journée. Les habitants rentrent des champs par dizaines, entassés à l’arriere des vieux pick-up. Tandis que d’autres sont déjà dans le fleuve pour la toilette quotidienne et la vaisselle. Dans les deux cas, la bonne humeur règne. On entend le rire des femmes qui discutent des potins de la journée (enfin je crois ☺) et le rire des enfants qui s’amusent dans l’eau.

Très vite, le soleil tombe et on assiste à un joli spectacle de couleurs au bord de l’eau. On ne nous avait pas menti !

La vie au coucher du soleil. 

Nous entamons notre dernière journée à Mandalay par un énorme petit dej !!! Julien a voulu tenter sa avec une pâtisserie locale et il s’en rappèlera 😋 Nous l’avons baptisé « la forteresse ». Il n’en est pas venu à bout !

Heureusement, on enfourche nos bicyclettes pour éliminer tout ça ! Direction la fabrique de feuilles d’or. Le procédé, et surtout les batteurs d’or, sont incroyables !

Le dur travail des batteurs d’or.

Enfin, un passage oblige même si nous n’avons pas souhaité y pénétrer, le palace ! On profite d’un joli coucher soleil sur les douves. Le dernier dans ce magnifique pays qu’est la Birmanie.

Notre dernier coucher de soleil birman.